Chapitre 18
Interruption en tout ou rien du flux énergétique
1. Introduction 2
2. l’interrupteur sectionneur 3
3. Le relais électromagnétique 5
4. Le contacteur 7
5. Bilan des interrupteurs électromécaniques 18
6. Les interrupteurs de l’électronique de puissance 19
6.1. La diode 19
6.2. Le transistor 19
6.2.1.Caractéristiques générales des interrupteurs commandés 19
6.3. Le thyristor 21
6.4. Autres interrupteurs : triac, diac … 21
6.5. Protection des interrupteurs de puissance 22
7. Exemples d’utilisations de contacteurs 31
Travail demandé 35
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1. Introduction
L'utilisation de l'énergie électrique a fait d'énormes progrès depuis le milieu du XIX ème siècle.
Aujourd'hui, grâce à la souplesse des méthodes de transport et d'utilisation, cette source d'énergie
demeure une richesse inégalée.
Il n'est donc pas surprenant que ses techniques de production, de transport et d'utilisation soient
encore en plein essor. Ainsi, la création de nouveaux matériaux et les progrès de la technologie ont
permis de réduire la grosseur et le coût des appareils électriques si bien que les machines modernes
pèsent cinq fois moins que celles construites il y a soixante ans à peine.
Ainsi, du producteur à l’utilisateur, le flux énergétique doit être distribué à volonté, donc pouvoir
être établi ou interrompu en toute simplicité et toute sécurité.
On peut distribuer l’énergie de deux façons :
- Soit de manière modulée, en distribuant plus ou moins d’énergie
- Soit de manière radicale en distribuant toute l’énergie ou rien : Tout ou Rien (TOR)
Nous allons étudier dans ce chapitre les principaux matériels permettant de commander la
distribution d’énergie en tout ou rien. Ces éléments sont :
o électromécaniques :
interrupteur
relais ou contacteur auxiliaire
contacteur de puissance
Un appareil de commande doit être capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants dans
les conditions normales d’alimentation d’un circuit électrique.
Il permet à l’utilisateur d’intervenir de façon manuelle ou automatique pour mettre un circuit
électrique « En » ou « Hors » service.
CRITERES DE CHOIX :
Le choix d’un appareil de commande permet de définir la désignation et la référence de cet appareil.
Il faut pour cela tenir compte :
Du réseau d’alimentation.
Des conditions de fonctionnement du circuit et du récepteur.
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2. l’interrupteur sectionneur
2.1. L’interrupteur
2.1.1. Rôle :
L’interrupteur est un appareil de connexion qui permet de mettre en service et d'isoler (c'est sa
fonction) un circuit pour effectuer des opérations de maintenance, de dépannage ou simplement de
modification sur les circuits électriques qui se trouvent en aval (marche/arrêt). Il peut être considéré
comme un appareil de connexion et/ou de raccordement mais jamais comme un appareil de protection.
2.2. Le sectionneur
2.2.1. Rôle
Le sectionneur, au même titre que l’interrupteur, est un appareil de connexion qui permet
d'isoler un circuit pour effectuer des opérations de maintenance, de dépannage ou de modification sur
les circuits électriques qui se trouvent en aval. Il peut être considéré comme un appareil de connexion
et/ou de raccordement mais jamais comme un appareil de protection. Il faut faire attention de ne pas
confondre "le sectionneur" et "le sectionneur porte-fusibles". Ce dernier assure les fonctions
d'isolement par le sectionneur et de protection par les fusibles.
Le pouvoir de coupure et de fermeture, c'est à dire la capacité qu'a cet appareil à fermer ou à
ouvrir un circuit, est nul. Ceci est d'une importance capitale : UN SECTIONNEUR SE MANIPULE
TOUJOURS A VIDE (aucun courant ne le traverse lorsqu'on l'actionne, les circuits en aval doivent
être ouverts). Nous pouvons retrouver cet appareil dans différents domaines de tension : basse tension
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(BTA et BTB) et haute tension (HTA et HTB). Sa forme et sa taille peuvent varier de façon vraiment
significative.
2.2.2. Dénomination
• le nombre de pôles,
• la valeur de la tension assignée,
• le courant assigné,
• le ou les contacts auxiliaires,
• la nature de la commande.
Le terme de pôle peut aussi être remplacé dans certains ouvrages par :
Si par hasard un intervenant non habilité actionne le sectionneur alors que celui-ci est traversé par
un courant, le contact auxiliaire va couper le circuit de commande ce qui arrêtera la circulation de
l'énergie électrique. Lorsque les pôles de puissance s'ouvriront, ils le feront A VIDE..Cet
enchaînement se produit dans le seul temps d'action de la poignée de commande. La poignée de
commande permet de manœuvrer le sectionneur (l'ouvrir, le fermer).
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3. Le relais électromagnétique
3.1. Rôle
Un relais est un composant électromagnétique permettant l’ouverture ou la fermeture
d’interrupteurs électriques par un signal de commande. Il comporte deux parties électriquement
indépendantes, mais couplées électromécaniquement :
contacts du
circuit de
puissance
4 3
ressort de
rappel
barreau
magnétique
en fer doux
conducteur
palette mobile
de la bobine
du circuit de
du circuit de
puissance
commande
A1 A2 5
Lorsque la bobine est alimentée, elle crée un champ magnétique qui attire la lamelle
métallique. Lorsque la bobine n’est plus alimentée, la lamelle reprend sa position initiale grâce à un
ressort de rappel.
Remarque : il existe des relais appelés bistables possédant deux bobines indépendantes.
L’alimentation d’une bobine permet de mettre le contact en position de travail et l’alimentation de
l’autre en position de repos.
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Pouvoir de coupure : ce paramètre exprimé en Watt (pour le régime continu) ou en Volt Ampère
(pour le régime sinusoïdal) représente la puissance maximale qui peut être fournie au circuit
commandé à l’ouverture et à la fermeture par les contacts du relais. Bien que l’on reste dans les
limites du pouvoir de coupure, il est toutefois recommandé de ne pas dépasser les valeurs
maximales d’intensité et de tension que peuvent supporter les contacts du relais. Il est plus facile
de couper le courant alternatif que le continu puisque ce dernier passe régulièrement par zéro.
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4. Le contacteur
4.1. Différence entre circuit de
commande et de puissance
4.2. Rôle
Un contacteur fonctionne via un électro-aimant, sur le même principe qu’un relais :
Lorsque la bobine est alimentée, les pôles se ferment et établissent ainsi le circuit entre
l’alimentation (amont) et le récepteur ou le moteur (aval).
Lorsque la bobine n’est plus alimentée, un ressort de rappel provoque l’ouverture des pôles. Un
contacteur possède généralement 3 pôles (tripolaire : moteur triphasé) ou 4 pôles (tétrapolaire :
pilotage de réseaux électriques triphasé avec neutre d’où quatre pôles).
La bobine du contacteur, dont les bornes sont repérées A1-A2, peut-être alimentée en courant
alternatif ou en courant continu (les deux versions ayant, bien sûr, une référence différente).
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Tout d'abord il est important de savoir que la séparation de deux contacts sous tension (c'est le cas
des pôles principaux d'un contacteur) provoque généralement la formation d'un arc électrique qui doit
être rapidement éteint puisque :
le courant électrique continue à circuler tant que l'arc électrique n'est pas éteint d'où le risque de ne
pouvoir arrêter l'installation
l'arc s'accompagne d'un dégagement de chaleur important qui provoque l'usure voire la destruction
de l'appareil de coupure (réduction de l'endurance électrique, risque de soudure des contacts)
l'arc est dangereux de par sa mobilité. Risque d'amorçage entre phase-terre ou phase-phase et
risque d'électrocution des personnels
La capacité à "souffler" cet arc électrique (à le supprimer) sera donc donné par le pouvoir de
coupure. Un pouvoir de coupure de 10 KA (1 KA = 1 kilo ampère = 1000 A) permettra de couper un
circuit où circule 10000 A max. et de supprimer l'arc électrique qui résulte de l'ouverture de ce dernier.
LA FONCTION COMMANDE EST ASSUREE.
Sans pouvoir de coupure, pas de suppression de l'arc
électrique et donc pas de possibilité d'ouverture du circuit : la
fonction de commande n'est pas réalisée.
Les constructeurs utilisent plusieurs procédés de suppression
de l'arc. Parmi les plus répandus nous trouverons:
allongement de l'arc électrique
utilisation de matériaux anti-arc (cuivre, bronze, zinc)
guidage de l'arc sur des contacts autres que les contacts
utilisés dans l'installation
soufflage magnétique …
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4.3. Constitution
1 Partie fixe du circuit magnétique.
2 Partie mobile du circuit magnétique.
3 Bobinage
4 Vis de raccordement de la bobine, partie
commande
5 Liaison mécanique
6 Partie isolante
7 Contacts mobiles au nombre de 3 pour cet
exemple
8 Vis de raccordement de la partie puissance
9 Contacts mobiles au nombre de 3, par cette
liaison le contact est effectué entre le réseau et le
récepteur
Dans une alimentation alternative, le courant est de fréquence 50 Hz. Cela crée dans le circuit
magnétique un flux qui s’annule 100 fois par seconde. Sous l’effet du ressort de rappel, le circuit
magnétique se met à vibrer.
Afin d’éviter ce phénomène, une bague rectangulaire en cuivre ou en laiton est disposée de façon à
embraser les 2/3 du circuit magnétique. Ceci a pour effet d’annuler les vibrations.
Cette bague est appelée spire de déphasage ou spire de Frager (n° 11 de la figure suivante).
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Il faut également savoir que deux types de contact existent. Le contact normalement ouvert
(NO pour "normaly open" ou « normalement ouvert ») et le contact normalement fermé (NC pour
"normaly closed" ou « normalement connecté »). La logique de ces contacts sera donc
complémentaire... Vous trouverez ci-dessous la photo d'un bloc de contacts auxiliaires et leur principe
de nettoyage.
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Certains types de ces contacts seront dits temporisés. En effet, dans certains cas il nous faudra
avoir la possibilité de temporiser une action au travail ou au repos de façon à permettre à notre
équipement un fonctionnement spécifique. Par exemple, "Je ne pourrai pas faire cette action tant que
la précédente ne s'effectue pas depuis 5 secondes...." . Le symbole d'un contact temporisé est
représenté grâce à un "parachute" qui indique le sens de la temporisation.
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Température ambiante
C’est la température de l’air contenu dans l’enceinte où est située l’appareil et mesurée au voisinage de
celui-ci. Les caractéristiques de fonctionnement sont données :
- sans restriction pour des températures comprises entre - 5 et + 55 °C
- avec restrictions éventuelles pour des températures comprises entre - 50 et + 70 °C.
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Durabilité électrique
Elle est définie par le nombre moyen de cycles de manœuvres en charge que les contacts de pôles sont
susceptibles d’effectuer sans entretien. Il dépend de la catégorie d’emploi, du courant et de la tension
assignés d’emploi.
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Durabilité mécanique
Elle est définie par le nombre moyen de cycles de manœuvres à vide, c’est-à-dire sans courant
traversant les pôles, que le contacteur est susceptible d’effectuer sans défaillance mécanique.
Les catégories d'emploi normalisées fixent les valeurs de courant que le contacteur doit établir ou
couper. Elles dépendent :
- De la nature du récepteur contrôlé : moteur à cage ou à bagues, résistances
- Des conditions dans lesquelles s'effectuent les fermetures et ouvertures : moteur lancé ou calé ou en
cours de démarrage, inversion de sens de marche, freinage en contre-courant.
Catégorie AC-1
Elle s'applique à tous les appareils d'utilisation à courant alternatif (récepteurs), dont le facteur de
puissance est au moins égal à 0,95 (cos . = 0,95).
Exemples d'utilisation : chauffage, distribution.
I (A)
Coupure du courant
t (s)
0
Catégorie AC-2
Cette catégorie régit le démarrage, le freinage en contre-courant ainsi que la marche par "à-coups" des
moteurs à bagues. A la fermeture, le contacteur établit le courant de démarrage, voisin de 2,5 fois le
courant nominal du moteur. A l'ouverture, il doit couper le courant de démarrage, sous une tension au
plus égale à la tension du réseau.
Catégorie AC-3
Elle concerne les moteurs à cage dont la coupure s'effectue moteur lancé. A la fermeture, le contacteur
établit le courant de démarrage qui est de 5 à 7 fois le courant nominal du moteur. A l'ouverture, le
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contacteur coupe le courant nominal absorbé par le moteur, à cet instant, la tension aux bornes de ses
pôles est de l'ordre de 20 % de la tension du réseau. La coupure reste facile. Exemples d'utilisation :
tout moteur à cage courant : ascenseurs, escaliers roulants, bandes transporteuses, élévateurs à godets,
compresseurs, pompes, malaxeurs, climatiseurs, etc.
I (A)
ID
In
t (ms)
0
Phase de fonctionnement
Phase de démarrage du moteur
nominale
Catégories AC-4 et AC-2
Ces catégories concernent les applications avec freinage en contre-courant et marche par "à-coups"
avec des moteurs à cage ou à bagues. Le contacteur se ferme sous une pointe de courant qui peut
atteindre 5 à 7 fois le courant nominal du moteur. Lorsqu'il s'ouvre, il coupe ce même courant sous une
tension d'autant plus importante que la vitesse du moteur est faible. Cette tension peut être égale à
celle du réseau. La coupure est sévère. Exemples d'utilisation : machines d'imprimerie, à tréfiler,
levage, métallurgie.
I (A)
Coupure du courant moteur
ID
I coupé (Ic) = 6 * In
In
t (ms)
0
Phase de fonctionnement
Phase de démarrage du moteur
nominale
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Catégorie DC-1
Elle s'applique à tous les appareils d'utilisation à courant continu (récepteurs) dont la constante de
temps (τ = L/R) est inférieure ou égale à 1 ms.
Catégorie DC-3
Cette catégorie régit le démarrage, le freinage en contre-courant ainsi que la marche par "à-coups" des
moteurs shunt. Constante de temps = 2 ms. A la fermeture, le contacteur établit le courant de
démarrage, voisin de 2,5 fois le courant nominal du moteur. A l'ouverture, il doit couper 2,5 fois le
courant de démarrage sous une tension au plus égale à la tension du réseau. Tension d'autant plus
élevée que la vitesse du moteur est faible et, de ce fait, sa force contre-électromotrice peu élevée. La
coupure est difficile.
Catégorie DC-5
Cette catégorie concerne le démarrage, le freinage en contre-courant et la marche par "à-coups" de
moteurs série. Constante de temps = 7,5 ms. Le contacteur se ferme sous une pointe de courant qui
peut atteindre 2,5 fois le courant nominal du moteur. Lorsqu'il s'ouvre, il coupe ce même courant sous
une tension d'autant plus importante que la vitesse du moteur est faible. Cette tension peut être égale à
celle du réseau. La coupure est sévère.
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CATEGORIES D’EMPLOI
Type de récepteurs AC1 AC2 AC3 AC4
Résistances Chauffage
Distribution ☺
Moteur à cage
(à rotor en court-circuit) ☺ ☺ ☺
Moteur à bagues
(rotor bobiné) ☺ ☺ ☺
impossible dans cette catégorie.
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VD
Etat conducteur
(VD = 0, ID > 0)
ID
Non
ID ID ≤ O ?
Oui
VD Etat Bloqué
(VD < 0, ID = 0)
Oui Non
VD ≥ O ?
6.2. Le transistor
Interrupteur commandable à l'ouverture et à la fermeture, ouvert et fermé par un signal de commande.
6.2.1. Caractéristiques générales des interrupteurs commandés
Plusieurs types de composants semi-conducteurs de puissance peuvent être commandés à l'ouverture et
à la fermeture : BJTs, MOSFETs, GTOs et IGBTs. Nous appelons ces composants interrupteurs
commandables et nous les représentons par le symbole de la figure suivante.
Aucun courant ne circule lorsque l'interrupteur est ouvert (état off), et lorsqu'il est fermé, le courant
peut circuler dans une seule direction.
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VT
Etat conducteur
(VT = 0)
IT
Non
Cmde = off
IT
Oui
VT Etat Bloqué
(IT = 0)
Oui Non
Cmde = on
Les composants réels ne possèdent évidemment pas ces caractéristiques idéales. Le point
fondamental à prendre en compte lors de la conception est alors la dissipation de puissance lors de leur
utilisation. Si ces composants dissipent trop de puissance, ils vont chauffer anormalement et se
détruire, entraînant souvent des dommages sur le reste du circuit dans lequel ils sont insérés.
La dissipation de puissance dans les semi-conducteurs de puissance relève généralement de
facteurs de base que l'on retrouve, par nature, sur l'ensemble de cette famille de composants. La
conception de convertisseurs doit intégrer ces facteurs afin de tenter de minimiser cette dissipation de
puissance.
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6.3. Le thyristor
Un interrupteur à ouverture spontanée et à fermeture commandée : il s’ouvre (cesse de conduire)
quand le courant qui le traverse s’annule (devient légèrement négatif) comme une diode, il se ferme
(conduit) quand un signal de commande est envoyé sur la gâchette et que la tension à ses bornes est
positive.
VT
Etat conducteur
(VT = 0, IT > 0)
IT
Non
IT ≤ 0
IT
Oui
VT Etat Bloqué
(IT = 0)
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Pour éviter cette destruction, il faut abaisser la température de la jonction grâce à l'utilisation
d'un dissipateur (ou radiateur). Dans le cas de fortes puissances à dissiper, on utilise un
ventilateur pour activer la convection de l'air et obtenir un refroidissement plus efficace.
Dans un transistor, l'essentiel de la chaleur produite l'est dans la jonction collecteur-base. Si cette
jonction était isolée thermiquement, sa température deviendrait vite très élevée. La température maxi
de jonction pour le silicium est d'environ 175°C. Au delà, le semi-conducteur dopé retrouve quasiment
un comportement de semi-conducteur intrinsèque, car l'élévation de température augmente beaucoup
le nombre de porteurs minoritaires (création de paires électrons-trous par agitation thermique). On
évitera de toutes façons de travailler à des températures élevées, car la fiabilité d'un composant
électronique décroît très vite quand la température augmente. On est donc obligé d'évacuer les calories
produites dans les jonctions des semi-conducteurs, en fixant ceux-ci sur des radiateurs.
Il y a néanmoins une limite à la taille du radiateur : au delà d'une certaine valeur, l'efficacité
n'augmente plus. C'est dû au fait que les calories doivent se propager par conduction sur toute la
surface du radiateur, et cette propagation est limitée.
On caractérise le pouvoir de dissipation d'un montage thermique par l'élévation de sa température par
rapport au milieu ambiant et ceci pour une puissance dissipée égale à 1W : c'est la résistance
thermique de l'élément : Rth = Tj – Ta / P
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On considère ici un semi-conducteur monté sur un radiateur : ce qui nous intéresse est l'élévation de
température de la jonction par rapport à la température ambiante. Dans cette formule , on a :
L'analogie avec la loi d'Ohm électrique est la suivante : la puissance thermique circule comme un
courant, et comme le matériau conducteur s'oppose à cette circulation (résistance thermique, comme la
résistance électrique s'oppose au passage du courant), on observe une différence de température entre
deux points situés sur le chemin de circulation de la puissance thermique (assimilée à la différence de
potentiel électrique).
Cette loi est très utile : quand on connaît la puissance dissipée et la résistance thermique totale du
montage, de la jonction à l'air ambiant, on peut calculer l'échauffement de la jonction par rapport à la
température ambiante, et donc la température absolue de la puce. On déterminera alors le radiateur
pour que celle-ci reste raisonnable de manière à ne pas détruire le composant.
On démontre en thermodynamique que l'écoulement d'un flux thermique peut-être simulé par
l'analogie électrique suivante :
On va voir maintenant de quoi est fait l'empilement thermique, et comment déterminer pratiquement
les valeurs de ses composantes.
- la puce de silicium.
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- une plaque de cuivre appelée « lead frame » qui supporte la puce, lui garantit une certaine
rigidité (le silicium est fragile), et constitue une capacité thermique.
- la puce est fixée au « lead frame » qui est relié électriquement de ce fait au collecteur.
- dans certains cas (et de plus en plus), le « lead frame » est isolé de l'extérieur par une
couche d'isolant (genre époxy) qui enrobe le composant : celui-ci peut être fixé
directement sur le radiateur sans qu'on ait à se soucier de l'isolation. Ces composants sont
de plus en plus utilisés dans l'industrie, car ils évitent d'avoir à rajouter l'isolant dans le
processus de fabrication.
Quand les composants ne sont pas isolés, il faudra intercaler un dispositif d'isolation entre eux et le
radiateur, pour des raisons de sécurité d'une part (on ne peut pas laisser un radiateur à un potentiel de
300V par exemple à l'air libre !), et de fonctionnement d'autre part : on peut être amené à fixer
plusieurs transistors non isolés sur le même radiateur ; si leurs « lead frame » (qui sont reliés aux
collecteurs par construction) sont à des potentiels différents, on risque des courts circuits intempestifs,
qui seront évités par l'isolation.
L'isolation classique se fait en intercalant une feuille mince de mica entre le transistor et le radiateur ;
on complète le montage par un joint de graisse spéciale au silicone à bonne conductibilité thermique,
dans le but d'éliminer des lamelles d'air (très mauvais conducteur de chaleur) entre le transistor, le
mica et le radiateur.
Enfin, il y a la liaison entre le radiateur et l'air ambiant, définie par la résistance thermique du radiateur
Rth r->a : Rth ra = (Tr – Ta )/ P
On remarque qu'en additionnant les 3 résistances thermiques, on obtient la résistance thermique totale
Rth, et on retombe sur l'équation de la loi d’ohm thermique : Rth = Tj – Ta / P
Les fournisseurs de composants d'une part, et de radiateurs d'autre part, fournissent des données
permettant de calculer leur résistance
thermique.
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Rth jb : Résistance thermique jonction - boîtier, valeur donnée par le fabricant du semi-conducteur.
Rth br : Résistance thermique boîtier - radiateur, dépend du type de boîtier, de l'état des surfaces et de
la pression de contact avec le dissipateur, de l’isolant éventuel entre les deux surfaces, de l’utilisation
de graisse.
Rth ja : Résistance thermique jonction-ambiance, dépend du type du boîtier, valeur donnée par le
fabricant du semi-conducteur.
Tj : Température de jonction, dépend du type de boîtier, valeur donnée par le fabricant.
Ta : Température ambiante.
Tr : Température du radiateur.
P : Puissance dissipée maximale du semi-conducteur à calculer.
Tj = Température de la jonction
en °C
Tb = Température du boîtier
en °C
Tr = Température du radiateur
en °C
Ta = Température de l'air ambiant
en °C
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Début
oui
« Ta » connue non Rechercher la température de l’air ambiant dans le
dossier technique de l’appareil. Par défaut prendre
« Ta=25 °C »
oui
« Tj » constructeur du non Rechercher « Tj » dans la documentation technique du
composant connue composant
oui
« Rth ja » constructeur du non Rechercher « Rth ja » dans la documentation
composant connue technique du composant
oui
« P » constructeur du
non Calculer la puissance dissipée par le composant dans
composant connue les conditions qui provoque l’échauffement le plus
important
oui
Calculer la température atteinte par la jonction du composant à l’aide de la formule
Rth = Tj – Ta / P
oui
« Tj » calculée > « Tj »
non Le composant peut être utilisé sans dissipateur
constructeur
oui Fin
Un dissipateur est necessaire
oui
« Rth br » connue non « Rth br » dépend du mode de montage du composant
sur le radiateur
oui
« Rth jb » constructeur du
non Rechercher « Rth jb » dans la documentation
composant connue technique du composant
oui
Calculer la résistance thermique « Rth ja » du composant avec son radiateur à l’aide de la
formule : Rth ja= Tj – Ta / P
oui
Calculer la résistance thermique « Rth ra » du radiateur à l’aide de la formule
Rth ja = Rth(jb) + Rth(br) + Rth(ra)
oui
Choisir le dissipateur thermique adapté au composant : le radiateur doit être adapté au boîtier du
composant : Rth(ra) constructeur du radiateur ≤ Rth(ra) calculée
Fin
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En pratique, les constructeurs de transistors (et autre semi-conducteurs de puissance) donnent rarement
directement la résistance thermique des composants.
Ils donnent très souvent la puissance maxi et la température de jonction maxi, qu'il faut interpréter en
général comme suit : la puissance maxi est donnée pour une température de boîtier maintenue à 25°C
(radiateur infini, soit avec une résistance thermique Rth r→a nulle) et une température de jonction
maximale.
On peut écrire un cas particulier de l'équation : Rth j→b = Tj – Tb / P => Rth j→b = Tj – 25 / Pmax
On voit qu'on obtient facilement à partir des données du constructeur la résistance thermique du
composant.
Le graphique de la figure précédente nous enseigne une chose essentielle : plus la température du
boîtier augmente, plus la puissance dissipable par le composant est faible, jusqu'à devenir nulle
quand la température du boîtier est égale à la température maxi admissible par la jonction .
Une autre chose fondamentale à se rappeler est que la puissance maxi dissipable l'est pour une
température de boîtier de 25°C , ce qui correspond à un radiateur infini. Le composant seul, sans
radiateur, ne pourra dissiper au mieux que quelques watts !
Élément d'isolation
Si le boîtier du transistor est isolé, il n'y a pas à s'en préoccuper, car c'est pris en compte dans la
résistance thermique du composant.
Si on met du mica et de la graisse, on prendra Rth b→r égal à 1°C/W. Il existe des isolants ayant un Rth
descendant à 0,1°C/W : il faudra se reporter à la notice du fabricant pour vérifier cette valeur.
Si la planéité du radiateur n'est pas parfaite (tôle d'aluminium assez mince par exemple), il faudra tenir
compte des éventuelles lames d'air, et ne pas prendre un Rth trop faible.
- le composant de puissance est défini par des impératifs électriques ; on détermine sa résistance
thermique comme indiqué au paragraphe précédent en utilisant les données du fabricant.
- on détermine la puissance moyenne dissipée par le composant de puissance par mesures et calculs.
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- on fait des hypothèses sur la température ambiante maxi où sera situé le montage.
- on se fixe une température de jonction maxi en accord avec les impératifs de fiabilité donnés dans le
cahier des charges. En pratique, et sauf utilisation extrême de composants spéciaux, cette température
sera bien en deçà de la température maxi de jonction admissible (entre 60 et 100°C environ).
Il ne reste donc que la résistance thermique du radiateur à déterminer de manière à ne pas dépasser la
température de jonction maxi qu'on s'est fixée.
On en déduit facilement la résistance thermique radiateur / ambiant qui nous permettra de choisir le
bon radiateur dans un catalogue :
Dans le cas où le radiateur serait trop volumineux, ou pire, que le Rth r→a obtenu ne corresponde à
aucun radiateur du catalogue, il faut passer à des solutions plus sophistiquées, à savoir convexion
forcée par ventilateur (le Rth r→a diminue alors considérablement), ou dans les cas extrêmes, à un
refroidissement par circulation de liquide dans le support du composant de puissance.
Tous les calculs faits précédemment sont relatifs au régime établi, qui correspond en théorie à un
temps de stabilisation infini (en pratique, les temps de stabilisation de température des radiateurs
peuvent être élevés (plus d'une heure), surtout si les radiateurs sont gros : il faudra en tenir compte si
on est amené à faire des mesures de température sur des composants de puissance).
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En pratique, il est rare qu'un boîtier électronique ait à dissiper en permanence la puissance maxi. Il y
aura des pointes de puissance pendant des durées limitées suivies de moments de repos relatif, où la
puissance dissipée sera beaucoup plus faible.
Dans ce cas, afin de ne pas sur dimensionner les éléments de refroidissement (qui prennent beaucoup
de place en comparaison des circuits électroniques, de plus en plus miniaturisés), il faudra tenir
compte du fait que les composantes thermiques ne prennent pas instantanément la température maxi.
Ceci provient du fait que le composant a une capacité thermique, qui est en fait sa capacité
calorifique : mC = Q / (T2 – T1)
Cette capacité est caractérisée par l'augmentation de température T2 - T1 du composant quand on lui
fournit adiabatiquement une quantité d'énergie Q.
Plus la capacité thermique (ou calorifique) du composant est élevée, plus la quantité d'énergie à fournir
pour augmenter sa température est élevée.
On peut remarquer dans l'équation précédente le sens du terme capacité , et l'analogie avec la loi
d'Ohm thermique. La quantité d'énergie Q, intégrale de la puissance dissipée est l'équivalent thermique
d'une quantité d'électricité, qui est l'intégrale d'un courant électrique.
En pratique, le « lead frame » va servir de capacité thermique, et va permettre à la puce d'encaisser des
puissances instantanées bien supérieures à ce que le calcul de résistance thermique donnerait.
Si un tel transistor dissipe 200W pendant 100µs, l'énergie qu'il devra absorber sera de seulement
20mJ : l'échauffement correspondant sera dérisoire (0,02°C) !
Ce pulse d'énergie peut être supporté par le transistor nu, c'est-à-dire non muni de radiateur. Par
contre, il est hors de question de faire dissiper en continu une telle puissance à un transistor qui ne
serait pas muni d'un radiateur à circulation de liquide !
On voit tout l'intérêt de la notion de capacité thermique dans le cas où le transistor aurait à dissiper des
fortes puissances pendant des temps très brefs. Il serait absurde d'utiliser dans ce cas les calculs de
résistance thermique.
Puissance maxi
Ce processus a une limite : il ne faut pas perdre de vue que le paramètre critique est la température de
jonction, et que la liaison silicium / « lead frame » (soudure) a une résistance thermique non nulle
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(environ 0,5°C/W) : il faudra veiller à ce que le produit de cette résistance thermique par la puissance
instantanée (échauffement) ajouté à la température du « lead frame » ne dépasse pas le maximum de la
température de puce autorisé par le constructeur.
Pour des pulses d'énergie très courtes, la puce elle-même a une capacité thermique non nulle, mais il
faut faire attention aux transistors bipolaires : l'application d'une forte puissance instantanée créé des
points chauds localisés à la surface de la puce qui vont drainer de plus en plus de courant, ce qui va
entraîner un effet d'emballement local et aboutir à la destruction de la puce (phénomène de second
claquage).
Ce phénomène est complexe, et si on doit utiliser des transistors à leurs limites , on se reportera aux
ouvrages adéquats avant toute manipulation (qui pourrait dans ce cas coûter fort cher !).
Généralisation
Le processus décrit précédemment l'a été pour le transistor seul. On peut le généraliser à tout
l'empilement thermique. Cet empilement serait alors une succession de résistances et de capacités
thermiques :
On parle alors dans ce cas d'impédance thermique, et l'analogie avec l'électricité est immédiate. La
précédente donne tous les éléments du schéma équivalent que l'on traite avec les équations et le
formalisme de l'électricité.
On notera les deux composants qui forment le début et la fin du schéma : l'énergie électrique est
schématisée par un générateur de courant, et l'air ambiant comme une source de température. Cette
dernière approximation est fausse si le montage est confiné dans un boîtier mal aéré ou si la
convection est forcée (ventilateur).
Dans tous les cas, une bonne expérimentation est nécessaire après les calculs et simulations pour
vérifier le bien fondé des hypothèses et la validité du modèle.
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Il peut, associé à d'autres produits, apporter des solutions d'installations, dans les domaines de :
la gestion de l'énergie : CT à commande manuelle + contacteur délesteur à seuil CDS
la gestion du temps : CT à commande manuelle + interrupteur horaire IH ou IHP
la gestion du chauffage : CT à commande manuelle + thermostat ou régulateur
la gestion de l'éclairage : CT à commande manuelle + interrupteur crépusculaire IC ou
commande par détecteur de mouvement CDM.
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Il renseigne sur le
disjoncteur de protection à
associer.
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application éclairage
o les tableaux suivants concernent l’ensemble des contacteurs de la gamme CT, avec ou sans
commande manuelle, pour les circuits monophasés 230 V d'éclairage.
o ils indiquent le calibre du contacteur à choisir, en fonction du nombre et du type de lampes à
commander. A titre indicatif, la puissance maximale y figure également
o pour obtenir l'équivalence sur circuits : triphasés + neutre : multiplier le nombre de lampes et la
puissance indiqué dans le tableau par 3.
triphasé sans neutre : multiplier le nombre de lampes et la puissance indiqué dans le tableau
par 1,7.
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application chauffage
o le tableau ci-contre concerne l'ensemble des
contacteurs de la gamme CT, avec ou sans
commande manuelle, pour les circuits
monophasés 230 V ou triphasés 400 V de
chauffage.
La société Aube présente de nouveaux relais pour chauffage électrique, une gamme complète de relais
électromécaniques et électroniques à TRIAC. Le designer et fabricant de thermostats Aube
Technologies lance sur le marché la Série RC840 de relais électromécaniques et la Série RT850 de
relais électroniques à TRIAC.
Ces relais sont créés pour contrôler, à partir d’un signal 24 V, les plinthes électriques, les convecteurs
et les chauffages centraux à air pulsé. Bien que leur utilisation soit optimale avec le thermostat 24 V de
Aube, ils sont compatibles avec n’importe quel thermostat à 2 fils (R, W) ou 3 fils (R, W, C). Afin de
simplifier et d’abréger leur installation, les Séries RC840 et RT850 sont aussi disponibles avec des
transformateurs 24 V intégrés.
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Travail demandé
caractéristiques et choix du contacteur
Donner les définitions des termes suivants
c) la catégorie d'emploi
d) Le facteur de marche
f) le pouvoir de coupure
Choix du contacteur
Il dépend de :
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Exemple de choix de contacteur pour un moteur de 4 kW/415 V-, 1 contact auxiliaire NO,
fixation à vis
1 contact auxiliaire NO fixation à vis
4kW/415V
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Durabilité électrique
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Application immédiate :
Un contacteur commande un moteur de 5,5 kW sous une tension triphasée de 400 V. La tension de
commande de la bobine est 48V- 50/ 60 Hz
Donner la référence constructeur de ce contacteur en catégorie AC3 (détailler votre réponse).
Application immédiate :
Un contacteur commande un moteur de 2.2 kW sous une tension triphasée de 230 V. La tension de
commande de la bobine est 230V- 50Hz. Contact auxiliaire NC
Donner la référence constructeur de ce contacteur en catégorie AC3 (détailler votre réponse).
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Calcul de RTH totale : RTH totale = (Tj - Ta) / Pd = (150 - 25) / 8,16 = 15,31 °C/W
Constatation : RTH ja = 50 °C/W > RTH totale, il faut un dissipateur. Choix du radiateur
(hypothèse contact direct) : RTH ra = RTH totale - (RTH jb + RTH br) = 15,31 - (3 + 1,4) =
10,91 °C/W => d'après les abaques, on peut prendre le radiateur TO 220.
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d) Le facteur de marche
C’est le rapport entre la durée du passage du courant dans les pôles et la durée totale du cycle.
f) le pouvoir de coupure
Il exprime la valeur de courant que peuvent couper les pôles du contacteur sans être endommagés.
choix du contacteur
Il dépend de :
- courant assigné d’emploi ou le courant absorbé par le récepteur ;
- la tension assignée d’emploi ;
- la catégorie d’emploi ;
- l’endurance électrique
- le déclassement en fonction de l’altitude.
Application immédiate :
Un contacteur commande un moteur de 5,5 kW sous une tension triphasée de 400 V. La tension de
commande de la bobine est 48V- 50/ 60 Hz >> LC1- D12E7
Application immédiate :
Un contacteur commande un moteur de 2.2 kW sous une tension triphasée de 230 V. La tension de
commande de la bobine est 230V- 50Hz. Contact auxiliaire NC >> LC1- D0901P5
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Nombre total de
manœuvres : Référence du contacteur en
1 360 000 remontant à l’intersection
Courant coupé : 9A
Nota : l’utilisation de degré Kelvin ou de degré Celsius pour exprimer les résistances thermiques est
sans importance. Nous faisons une différence de température sur deux échelles de mesure linéaires. A
une différence de 1 °K correspond 1 °C. Seul le point d’origine des deux échelles est différent.
0 °K = - 273,12 °C soit le zéro absolu.
0 °C = Température de solidification de l’eau.
Cette résistance thermique est inférieure à la résistance thermique jonction – ambiance du composant,
un radiateur est donc nécessaire.
10,47 = RTH rad + RTH JC
RTH rad = 10,47 - RTH JC
RTH rad = 8,97 °C/W
Le radiateur choisi sera donc le modèle de la figure 3 ou 4 ( 7,7 °C/W ou 7 °C/W ) .
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