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Dr Nouvo KONE

Université Alassane OUATTARA


Bouaké

UFR. Sciences Economiques et Développement


Niveau L2

Dr KONE Nouvo

Enseignant-chercheur

Cel : 07850088

Email : nouvokone@gmail.com

Aout 2017

RECETTES ET EPENSES PUBLIQUES

COURS MAGISTRAL
Introduction

Le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les
dépenses annuelles de l’Etat. C’est un acte de prévision des recettes et de
dépenses des années à venir. C’est également un acte d’autorisation car le
budget est une décision du parlement qui donne au gouvernement le pouvoir
de percevoir les recettes et d’effectuer les dépenses publiques.

A l’origine le budget était simplement un document juridique mit à la


disposition du gouvernement pour percevoir les recettes et effectuer les
dépenses publiques. Il était utilisé à des fins de contrôle et devrait servir de
base à la gestion de l’Etat. Il a ensuite évolué dans son contenu vers la notion
de la loi de finances. La loi de finances détermine la nature, le montant et
l’affectation des ressources et des charges de l Etat compte tenu d’un équilibre
économique et financièr. Elle mett en exergue les liens des finances publiques et
les politiques économiques. Le budget devient ainsi la partie comptable des lois
de finances alors que ces dernières définissent les objectifs économiques et
financiers de la politique gouvernementale. De même que les moyens pour les
atteindre.

Le budget décrit les ressources et charges tandis que la loi de finances à pour
objectif de les déterminer. La loi de finance comprend des dispositions fiscales
ainsi que les conditions de l’équilibre budgétaire. Il existe trois lois de finances :

- La loi de finance de l’année : qui prévoit et qui autorise les ressources et les
charges de l’exercice budgétaire.

- La loi de finance rectificative : qui intervient au cours de l’année pour


modifier les charges et les ressources prévues dans la loi annuelle.

- La loi de règlement : Elle consacre l’exécution d’une loi de finances.


L’élaboration du budget se fait en plusieurs étapes

 La circulaire budgétaire ou la lettre de cadrage.


 Les demandes des ministères dépensiers.
 Les conférences et arbitrages budgétaire.
 L’adoption du budget en conseil des ministres.
 La présentation du budget au parlement.
 Le vote du budget.
 La promulgation du budget qui consacre sa prise en charge par le
pouvoir exécutif.

Le budget obéit à un certain nombre de règles qui sont :

- L’universalité budgétaire : Le budget est constitué de deux masses (les


recettes d’une part et les dépenses d’autre part). L’une des règles budgétaires
est celle de non affectation des recettes qui vise à accroitre la transparence
budgétaire. Le règle de la non affectation des recettes a pour objectif d’éviter
la gabegie, de renforcer la solidarité nationale et de maintenir la dépendance
vis-à-vis de l’autorité budgétaire.

- L’annualité budgétaire : Le budget est un acte qui permet sur une période
d’une année le contrôle de l’activité gouvernementale par le parlement. Le
budget est voté pour un an.

- La spécialité : Dans le budget on trouve les chapitres et les sections


budgétaires. Le chapitre budgétaire est fondé sur la nature des dépenses et la
destination des crédits et les sections donnent les détails.

Dans sa mise en place et son exécution, le budget obéit à certains principes :

- L’équilibre budgétaire : le budget est voté en équilibre de recettes et


dépenses

- La séparation entre le comptable et l’ordonnateur : cela permet de préciser


les taches.

- L’engagement : c’est la création d’une obligation de laquelle résultera une


charge financière pour l’Etat.

- La liquidation : c’est la vérification après livraison de la réalité de la charge


financière et l’évaluation de son montant.

- L’ordonnancement ou le mandatement : c’est l’ordre que donne


l’ordonnateur au comptable de payer.

Chapitre 1- statistiques des finances publiques


1-1- composition des recettes et des dépenses

Les recettes
Les recettes selon la directive N° 06 de l UEMOA relative aux FP et adoptée par
les pays membre comprennent tous les paiements reçus par l’administration
centrale ; les collectivités décentralisées et les organisations autonomes
(CGRAE et CNPS) non remboursables avec ou sans contrepartie à l’exception
des versements non obligatoires provenant des donateurs nationaux ou
étrangers. Les recettes sont subdivisées en recettes fiscales et non fiscales.

Les recettes fiscales sont classées suivant l’assiette de l’impôt correspondant


Les impôts sur le revenu les bénéfices et les gains en capital.

- Les impôts sur salaires versés et autres rémunérations.


- Impôts taxes intérieurs sur les biens et services.
- Droits de timbres et d’enregistrement.
- Droits et taxes sur le commerce extérieur et les transactions
internationales.
- Autres recettes fiscales : les régies financières chargées de
collecter ces recettes sont la direction générale des
impôts DGI, la direction général des douanes DGD, la
direction générale du trésor et de la comptabilité publique
DGGTCP.

Les recettes non fiscales se décomposent en deux groupes.

 Les cotisations de sécurité sociale : elles représentent l’ensemble


des cotisations versées par les travailleurs et leurs employeurs en
vue de fournir des prestations sociales. Les cotisations sociales
sont la somme des cotisations de la CNPS plus les cotisations de la
CGRAE.
 Les autres recettes non fiscales : elles correspondent à la somme
des recettes non fiscales du trésor, des revenus du pétrole et du
gaz, des autres recettes et de la redevance de téléphonie cellulaire.
Il s’agit essentiellement des recettes des services, des redevances à l’Etat, des
dividendes (SIR, PETROCI, etc.) et les prélèvements sur excédents tarifaires de
la SIR et les autres recettes du trésor.

Les dons : ce sont les financements extérieurs mobilises au titre des


investissements publics.

Les dépenses
Les dépenses sont les décaissements non remboursables effectues par les AP
tels que les achats de biens et de services, les transferts et les achats de biens
d’équipement ou les aménagements d’infrastructures. Elles sont regroupées
dans les principales grandes rubriques que sont :Les dépenses de personnels,
Les prestations sociales, Les subventions et transferts, Les dépenses sociales
ciblées, Les autres dépenses de fonctionnement, les investissements et les
dépenses de personnel qui sont essentiellement les salaires payes par l’État à
son personnel. Elles se décomposent en ces éléments principaux : La masse
salariale des fonctionnaires, le programme des départs volontaires à la retraite,
les subventions accordées aux EPN, a l ANADER et aux institutions de la
république, le salaire de la police, le salaire des militaires, et le personnel des
collectivités décentralisées.

- Les prestations sociales

Cet ensemble comprend les pensions payées par les deux caisses de sécurité
sociales.

 Les prestations sociales de CNPS : c’est la somme des allocations


familiales des retraites, des accidents de travail et maladies
professionnelles.
 Les prestations sociales de la CGRAE : c’est la somme des pensions
payées aux agents de l’Etat par les caisses du trésor public.
- Les subventions et transferts

Elles se composent de la somme des subventions, de transferts et des avances


de la paierie générale du trésor (PGT).
- Les autres dépenses de fonctionnement

Les avances du trésor et les dépenses commune (SODECI, CIE TELECOM).

- Les dépenses sociales ciblées

C’est la somme des subventions à la pharmacie de la santé publique et à la


vaccination.

- Les dépenses d’investissement

Le total des dépenses d’investissements intègre deux rubriques.

 Les dépenses financées sur prêt dons projets

C’est la somme des dépenses payées par les bailleurs de fonds et les paiements
sur les comptes spéciaux du trésor ( pour les projets bien spécifiés).

 Les dépenses financées sur budget et appuis budgétaires

Ils s’agit des investissements qu’on retrouve dans le SIGFIP, les avances du
trésor et des dépenses sur fond de coopération.

- Les dépenses en capital

Elles sont composées des souscriptions au capital et autres prises de


participations de l’Etat dans les organisations internationales.

- Les dépenses liées à la crise

Elles concernent les approvisionnements de ressources effectues par l Etat au


titre des opérations liées a la crise, a l’identification et aux élections.

- Les prêts nets

C’est la situation nette entre les prélèvements sur le compte du trésor a la


banque centrale (BCEAO) et les remboursements effectués par les entités
publiques.

- Les intérêts dus sur la dette publique


Ils comprennentles les intérêts dus au titre de la dette intérieure et extérieure.
Elles sont centralisées au niveau du trésor public dans les statistiques de la
direction de la dette publique. C’est le total des intérêts dus de l’administration
centrale qui est reporté dans le tableau des opérations financières (TOFE). Les
différents créanciers et les différents types de dettes sont : la BCEAO pour les
titres de l’Etat, le découvert de la banque centrale.les banques commerciales
pour les opérations de titrisation, les consolidations des dettes bancaires, les
secteurs non bancaires il s’agit essentiellement des dettes du trésor (les restes
à payer du trésor, les arriérés de subventions au EPN, aux communes, aux
conseils régionaux etc.)

1-2- Principes d’élaboration des statistiques des finances publiques

- Les opérations brutes : en principe les dépenses et les recettes sont


enregistrées brutes c’est à dire qu’il n y a pas de compensation entre certaines
dépenses et recettes. Mais il y a des exceptions notamment les trop perçus ou
trop payés déduits respectivement les recettes et dépenses. En clair
l’enregistrement par le comptable permet de rendre compte de toutes les
recettes perçues et de toutes dépenses effectuées par les AP.

- Période ou date d’enregistrement : les opérations peuvent être enregistrées


au cours de la période pendant laquelle elles ont été effectuées par exemple
entre le 01 /01/N et le 31/12/N et non pour l’exercice budgétaire au titre
duquel elles ont été autorisées.

- Base caisse ou base décaissement : les opérations d’enregistrement des


finances publiques (FP) se font sur la base des encaissements et décaissements
effectués. C’est le principe de l’enregistrement base caisse ou décaissement.

- Les opérations remboursables : il s’agit des opérations de financement. Les


opérations non remboursables, il s’agit par exemple du paiement d’un salaire à
fonctionnaire ou la perception d’un impôt. Une opération non remboursable
peut être avec ou sans contrepartie. Le salaire a pour contrepartie le travail
tandis qu’une subvention n’en a pas. Par contre un emprunt ou le paiement
d’un intérêt de cet emprunt est une opération remboursable dans la catégorie
des opérations non remboursables. Il y a aussi une distinction entre les
opérations en capital et les opérations courantes. L’achat d’un terrain est une
opération en capital tandis que l’achat de fournitures de bureau est une
opération courante. Parmi les opérations remboursables il y a les prêts qui sont
faits par les administrations publiques à des entreprises privées pour des
raisons de politique générale.

Chapitre 2 : Les principaux agrégats de statistiques des finances


publiques
2-1- Définitions

- les recettes :ce sont tous les encaissements non remboursable et sans
contrepartie provenant des prélèvements obligatoires et des encaissements
non remboursables avec contrepartie tel que le revenu de la propriété et du
patrimoine et des redevances ne provenant pas d’autres adminsitations
publiques AP nationales ou étrangères ou d’organisations internationales.

- Les dons : Dans les statistiques des finances publiques SFP, les dons sont les
encaissements non remboursables et sans contrepartie provenant des
versements non obligatoires d’autres AP nationales ou étrangères ou
internationales.

- Les dépenses : Ce sont tous les décaissements non remboursables effectués


par les AP tels que les achats de biens et services, les transferts et les achats de
biens d’équipements et d’aménagement des infrastructures.

- Les prêts moins recouvrement ou prêts nets : les opérations remboursables


des AP sur des créances acquises sur des tiers au titre de la politique
économique générale et non de gestion de liquidité sont enregistrés comme
des prêts moins recouvrement ou prêts nets.

- Le financement : ce sont les opérations remboursables par lesquelles les AP


contractent des engagements envers des tiers ou acquièrent des créances sur
ceux-ci pour gérer leur liquidité

2- 2- le solde des statistiques des finances publiques excédent/ déficit


Par construction la somme algébrique des opérations des AP est nulle car le
budget est équilibré en recettes et dépenses ; mais on peut dégager des soldes
intermédiaires en prenant en compte quelques éléments.

Le solde des finances publiques est la part des dépenses et des prêts qui n’est
pas couverte par les recettes, les dons et les recouvrements de prêts. Ce solde
permet de savoir si les encaissements de la période considéré permettent a
l’Etat d’atteindre ses objectifs de politique économique ou dans quelle mesure
il devra prélever sur les avoirs liquides accumulés par le passé ou émettre les
obligations qu’il devra payer plus tard.

Le solde des finances donne ainsi une première idée de l’impact de l’activité
économique de l’Etat sur le reste de l’économie. Pour ce faire on distingue les
opérations au-dessus de la ligne de celles en dessous de la ligne correspondant
à la distinction entre les opérations qui déterminent le solde et celle qui le
finance. Les opérations qui déterminent le solde sont toutes les opérations non
remboursables (recettes, dépenses, dons et prêts nets). Les opérations qui
financent le solde sont les opérations remboursables à l’exception des prêts
nets. Il s’agit du financement intérieur et extérieur.
Recettes + Dons – Dépenses – Prêts moins recouvrement + Financement intérieur+
Financement extérieur = 0

La somme algébrique des opérations des AP est nulle.


Recettes + Dons – Dépenses et prêt nets = (excédent / déficit).

Exemple 1:
Année : N

Recettes : +100

Dons : +20

Dépenses : -140

Prêts moins recouvrement : -5

Excédent / déficit : -25

Financement : +25
Total : 0

On peut illustrer ce tableau pour une variante possible des dons et calculer un autre solde

Exemple 2:

Année : N

Recettes : +100

Dépenses : -140

Prêt moins recouvrement : -5

Excédent / Déficit (hors dons) : -45

Excédent / Déficit (y compris dons) : -25

Dons : +20

Financement : +25

Total : 0

On présente alors deux soldes.

Un premier solde sans tenir compte des dons qui augmente par rapport à celui
obtenu lorsque nous tenons compte des dons.

Dans la pratique on peut même faire la distinction entre les dons par appui
budgétaire et les dons hors appui budgétaire.

Lorsqu’il y a des arriérés de paiements on peut aussi les faire apparaitre. En


effet si les données sont enregistrées sur la base des engagements (et non sur
la caisse) et si les dépenses n’ont pas toutes été réglées sur la période il peut y
avoir des arriérés sur l’année suivante ; alors le financement sera affecté par
l’accumulation ou le paiement de ces arriérés car il s’agit de dettes des tiers sur
l’Etat

Exemple 3 :

Année N N+1

Recettes : +100 +100

Dons +20 +20

Dépenses (base engagement) : -140 -140

Prêt moins recouvrement : -5 -5

Excédent / Déficit (base engagement) : -25 -25

Dotation des arriérés de paiement (base caisse) : +10 -10

Excédent / Déficit : -15 -35

Financement : +15 -35

Total : 0 0

NB : les données base caisse sont les paiements effectifs

La dotation des arriérés au cours de l’année N apparait comme une ressource


car ce montant n’a pas été payer effectivement (base caisse) ; il est donc
affecté d’un signe (+) par contre au cours de l’année N+1, le paiement effectif
de ce montant se traduit par un signe (-).

Ceci fait passer le niveau de financement de l’année N de 15 à 35 à l’année


N+1.

En conclusion pour établir les principaux agrégats des SFP à partir des données
obtenues auprès des autorités nationales il est parfois nécessaire de procéder
à des ajustements.

- Le champ couvert par les données : les données doivent être ajustées
pour inclure toutes les entités considérées comme APU.
- Enregistrement brut ou net : les données doivent être enregistré brutes.
- La période : il faut tenir compte de la période de référence (ex : 01 /01/N
au 31/12/N. Ainsi les opérations effectuées pendant une période
complémentaire doivent être classées dans les comptes de l’année au
cours de laquelle elles ont effectivement lieu.
- Base caisse ou engagement : l’enregistrement des opérations base
caisse est en train d’être abandonné au profit de l’enregistrement base
engagement par souci de cohérence avec d’autres données
macroéconomique mais dans ce dernier cas il faut faire apparaitre les
paiements différés ou bons de caisse qui correspondent à une
accumulation d’arriérés de paiement et les paiements effectifs.
- La consolidation : c’est d’éliminer les opérations de dettes et de
créances entre AP de même niveau ou entre budget. On obtient ainsi des
données globales consolidées.
- Le reclassement : les opérations doivent être classées selon les critères
qui définissent les recettes et les dons (encaissements non
remboursables), les dépenses (décaissements non remboursables, les
prêts moins recouvrements, les encaissements nets des décaissements
remboursables effectifs) et enfin le financement (les autres opérations
remboursables).

2-3- le tableau des opérations financières de l’Etat TOFE


C’est le tableau de synthèsede l’analyse des statistiques des finances publiques
qui permet de faire ressortir l’impact de l’activité de l’État sur le reste de
l’économie. Il fait partie des tableaux de bord de l’analyse macroéconomique à
l’instar du TES et la balance des paiements.

Dans le TOFE on a les recettes fiscales qui se composent des impôts sur les
revenus de la propriété, les impôts sur salaires (ITS) et la main d’œuvre, les
impôts sur les biens et services (TVA, TPS), les impôts sur le commerce
extérieur (droits de douanes) et les autres recettes fiscales.

Il y a les recettes non fiscales dont les composantes sont le revenu de


l’entreprise et de la propriété, les droits et frais administratifs, les amendes, les
cotisations de sécurité sociale (CNPS) et autres recettes non fiscales.

On a aussi les recettes en capital qui sont les ventes de biens en capital fixe, les
vents de stocks, les ventes de terrains et actifs etc.

On retient également les dépenses et les prêts nets. Les dépenses et les
décaissements sont non remboursables et sont effectués par des APU. On les
regroupe en dépenses courantes, en capital et en prêts nets.

Pour les dépenses courantes il s’agit des traitements et des salaires, des achats
de biens et servies, des paiements d’intérêts, des subventions et autres
transferts courants. Dans le traitement des salaires il y a la masse salariale des
fonctionnaires, des subventions aux EPN et aux institutions de la république de
même que la police, les militaires et le personnel des collectivités décentralisé
(mairie, conseil régionaux).

Dans la rubrique subvention et autres transferts courants il y a les transferts


aux étudiants (bourses d’études), les transferts aux communes et aux écoles
privées. Les dépenses en capital sont les dépenses aux souscriptions au capital
et aux prises de participations de l’Etat dans les organisations internationales.
Les prêts nets ou prêts moins recouvrements sont la situation nette entre les
prélèvements effectués par certaines structures pour des raisons de politique
générale et les remboursements effectués.

Le financement comprend le financement extérieur, le financement intérieur


(bancaire et non bancaire), le financement exceptionnel (dotation des arriérés
et allégements de dettes). Les opérations de financement dans le TOFE sont
classées par catégorie de créanciers. Ceci permet d’indiquer la provenance des
fonds pour couvrir le déficit des AP ou emploi des fonds issus de l’excédent afin
d’évaluer l’incidence de ses opérations sur l’ensemble de l’économie, si le
financement est (-) alors il s’agit de l’emploi d’une ressource.

Les principaux soldes du TOFE sont :

- SBG (solde budgétaire global) (base engagement) = (recettes + dons) –


(dépenses + prêts nets)
- SBG (base caisse) = SBG + dotations des arriérés
- Solde courant = recettes courantes – dépenses courantes
- Solde primaire = recettes totales – dépenses courantes (hors intérêt)
- Solde primaire de base = solde primaire – dépenses en capitale sur
ressources intérieures hors intérêts sur empreints de l’Etat

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