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Qu’est-ce qu’une tour de refroidissement 

La technologie trouve une grande utilité en climatisation pour diminuer la chaleur qui se
dégage des condensateurs des groupes frigorifiques eau-eau.

Une tour de refroidissement est un système de refroidissement d’eau conçu pour être utilisé
dans un circuit fermé. Mieux adaptée aux puissances frigorifiques élevées, la tour de
refroidissement permet d’obtenir une meilleure efficacité énergétique comparée à d’autres
équipements semblables (drycoolers, condenseurs à air, aéroréfrigérants secs…).

L’efficacité énergétique traduit le rapport entre les performances du dispositif et sa


consommation en énergie. Moins l’appareil consomme pour le même confort thermique,
meilleur sera le résultat en termes d’efficacité énergétique.

Les deux grandes familles d’aéroréfrigérant :

Les tours de refroidissement peuvent être classifiées de deux sortes :

1.       Les tours de refroidissement direct : pour rafraîchir l’eau chaude dans une tour de
refroidissement direct, on la met en contact avec l’air environnant (c'est-à-dire à cycle ouvert).
Le processus s’opère soit par pulvérisation en infimes gouttelettes ou bien par ruissellement
sur la surface d’écoulement.

La réaction chimique ainsi obtenue se traduit par l’échange de chaleur par convection et par
l’évaporation d’une partie de l’eau. Ceci aura pour effet d’accroître l’humidité de l’air. En
absence de saturation, l’air commence alors à baisser de température, devient de plus en plus
imperméable à la chaleur et gagnera progressivement en température vers le long de la courbe
de saturation.

Résultat : l’eau ressort à une température inférieure à celle de l’air ambiant. Le fort cumul de
sels dissous et de salissures provoqué par la transformation d’une partie d’eau à l’état gazeux
doit être pallié par des purges de déconcentration. Il faudra aussi empêcher tout risque de
prolifération de légionellose.

Les aéroréfrigérants indirect : le fluide à refroidissement du circuit externe ruisselle autour de


tubes, gagne en chaleur à l'entrée en contact et baisse de température par échange avec l'air
ambiant.

Quel régime de refroidissement choisir pour son


aéroréfrigérant ?
Parmi trois régimes de refroidissement, il convient aussi de faire le bon choix pour son
aéroréfrigérant.

Le régime de refroidissement humide : les aéroréfrigérants fonctionnant sous ce régime sont


conçus à base d’un caisson en acier traité anticorrosion. Une conduite amène l’eau à refroidir
dans la tour. Parvenue à une certaine hauteur, celle-ci descend, sous l’effet de gravitation,
jusqu’au fond de la tour ; se transforme en gouttelettes. Des ventilateurs (tirage forcé ou
simple tirage naturel) œuvrent en parallèle pour faire traverser l’air en montée. La partie de
l’eau qui s’évapore est rejetée.    

Le refroidissement sec : certaines tours de refroidissement fonctionnent sans ruissellement


d’eau. Les ventilateurs y intégrés fonctionnent en marche forcée pour faire descendre la
température de l’eau plus chaude que l’air qui circule à travers l’échangeur (vertical ou
horizontal). L’aéroréfrigérant sec présente l’avantage de ne laisser aucun agrégat d’eau et de
salissures. Son utilisation évite les risques de formation de légionellose. L’inconvénient avec
cette tour réside toutefois dans son résultat insatisfaisant en termes de rendement
d’échange. La température d’eau refroidie ne descend jamais au-delà de celle de l’air
extérieur.  

Le régime de refroidissement hybride : les aéroréfrigérants hybrides  combinent les avantages


d’une tour de refroidissement sec et humide par mécanisme d’aspersion des surfaces
d’échange. Un automatisme permet de gérer le rendement et le fonctionnement interne en vue
d’une meilleure efficacité énergétique et d’une condition sanitaire éco-responsable. 

Les critères pour bien choisir son aéroréfrigérant

La résistance anti-encrassement : l’encrassement est responsable de la défectuosité rapide de


vos équipements. Il vous faudra opter dans ce cas pour des tours de refroidissement
fonctionnant à base de tubes à ailettes en alu extradé. Ceci empêchera l’air d’infiltrer dans les
tubes et vous facilitera aussi le nettoyage par jets d’eau à haute pression sans risque
d’endommagement. 

La longévité : pour garantir une plus longue durée de vie à votre tour de refroidissement,
optez pour celle conçue à base de tôles épaisses en acier peint, galvanisé à chaud ou en acier
inoxydable.

Les performances aérauliques : pour garantir de meilleurs résultats en termes de ventilation,


choisissez des aéroréfrigérants équipés de groupes moto-ventilateurs performants et à très
faible nuisance sonore.

La sécurité : dans certaines zones industrielles à haut risque d’explosion, la sécurité est une
question cruciale. Un large choix d’aéroréfrigérants équipés de "moteurs anti-déflagration" est
disponible pour permettre une utilisation sécurisée des tours de refroidissement dans ces
milieux.

L’économie d’énergie : pour garantir une meilleure efficacité énergétique, vous pouvez
équiper votre aéroréfrigérant de moteurs à vitesse réglable. La modulation de puissances de
refroidissement contribuera à diminuer votre consommation électrique sans restreindre la
qualité de confort thermique recherchée. 
Tours d’évaporation: qu’est-ce que c’est et où elles sont utiles

Les tours aéroréfrigérante ou tours de refroidissement sont des dispositifs qui exploitent


de façon optimale un principe naturel aussi simple qu’efficace : l’évaporation forcée d’une
quantité minimum d’eau, par rapport à la masse principale, advient par soustraction de la
chaleur à la masse même, laquelle, en conséquence, se refroidit (chaleur latente de
vaporisation).

Le processus selon lequel le refroidissement par évaporation a lieu est aussi simple
qu’antique : les amphores archaïques réalisées en terre cuite, un matériau poreux, permettaient
à l’eau de suinter vers l’extérieur en quantité minime. Ainsi, un processus
d’évaporation avait-il lieu : l’eau contenue à l’intérieur restait fraîche, même en présence de
températures ambiantes élevées.

1.2. Les tours de refroidissement exploitent la chaleur latente de vaporisation

Les tours aéroréfrigérante (ou de refroidissement) sont en mesure de réaliser au mieux


le processus d’échange de chaleur eau/air : à l’intérieur de ces tours, le phénomène
d’évaporation est forcé au moyen de composants simples, efficaces et qui, en général,
requièrent peu d’entretien.

Afin de mieux comprendre comme la soustraction de chaleur advient, il est nécessaire de


présenter deux concepts.

 Chaleur sensible. Il s’agit de la quantité de chaleur qui est ajoutée ou soustraite à un élément
physique (par exemple, une batterie à ailettes) pour en modifier la température.
 Chaleur latente. Repose essentiellement sur le changement d’état qu’une substance peut
subir suite à l’ajout ou à la perte de chaleur. Dans le cas de l’eau, celle-ci peut passer d’un
état liquide à un état solide (glace) si, une fois le point de congélation atteint, on lui soustrait
de la chaleur. Ou bien, l’eau peut passer d’un état liquide à un état gazeux (vapeur) si, une
fois le point d’ébullition atteint, on lui rajoute de la chaleur. La chaleur définie comme latente
est donc la chaleur qui est ajoutée ou soustraite pour changer l’état de l’eau. En particulier,
lorsqu’il s’agit de systèmes de refroidissement par évaporation, cette chaleur est dite chaleur
latente de vaporisation.

Une tour aéroréfrigérante dûment conçue est en mesure d’offrir à l’eau la surface de contact la
plus étendue possible avec l’air la de sorte que l’échange de chaleur latente soit optimal.

Afin de rendre cet échange de chaleur possible, la tour aéroréfrigérante doit donc être en
mesure d’offrir une surface de contact air/eau suffisamment étendue. Pour ce faire, elle
utilise un corps d’échange de chaleur, spécialement conçu à cet effet, et un ventilateur capable
de déplacer un volume d’air défini selon des paramètres très précis. Nous verrons plus loin
l’utilité de ces composants internes.

 
 

>> En savoir plus sur le functionnement des tours de refroidissement

1.3. La température de bulbe humide

Un concept physique important permet de mieux comprendre le fonctionnement des tours de


refroidissement : il s’agit de la température de bulbe humide, qui est fondamentale dans la
théorie de fonctionnement de n’importe quel système évaporatif et, en particulier, dans les
tours de refroidissement.

Dans la pratique, ce paramètre définit avec précision les « pires » conditions de température et
d’humidité relative du lieu d’installation. Il fournit une référence précise sur la température
finale théoriquement atteignable par la tour d’évaporation.

1.4. Efficience des tours de refroidissement

Étant donné leur simplicité de construction, alliée à une haute efficacité en termes de rapport
coût/kW dissipés, les tours aéroréfrigérante sont, aujourd’hui encore, le dispositif de
refroidissement le plus utilisé tant dans le domaine civil que, et surtout, industriel : en
effet, il ne contient pas d’organes en mouvement particuliers, mis à part un ventilateur (qui
peut être placé tant en admission qu’en refoulement). La consommation d’énergie électrique
est du reste très faible comparée à celle d’autres systèmes utilisés pour les mêmes finalités.

Surtout en présence de grandes quantités de chaleur à dissiper (par exemple : aciéries,


installations chimiques, centrales électriques), les tours aéroréfrigérante n’ont aucun rival en
termes de puissance électrique utilisée et d’encombrements nécessaires à leur installation.

Sans oublier que les températures atteignables en termes d’eau refroidie sont largement en-
dessous de la température ambiante et ce, a contrario, par exemple, des systèmes avec
batteries à ailettes qui, à l’inverse, doivent s’y limiter. Ceci est dû au fait que les systèmes
d’évaporation fonctionnent en exploitant l’échange de chaleur latente de vaporisation (la
limite minimum atteignable par l’eau est la température de bulbe humide).

>> En savoir plus sur les performances des tours de refroidissement

 
1.5. Comparaison des technologies de refroidissement: condenseurs évaporatifs, à air sec,
adiabatiques et mécaniques

En cas de besoin de construire une installation de refroidissement industrielle ou civile, le


choix doit être effectué en considérant certains points fondamentaux afin de trouver le
système le mieux adapté. En particulier, il faut tenir compte tant des températures
d’exploitation demandées que de celles liées aux conditions ambiantes du lieu
d’installation.

Par exemple, si la température du fluide refroidi doit être inférieure à la température ambiante,
un système évaporatif sera le plus indiqué : dans ce cas, la limite théorique minimum du
fluide refroidi est, comme nous l’avons vu, la température du bulbe humide de l’air.

En revanche, les systèmes à air sec reposent sur l’échange de chaleur sensible, bien moins
efficace que l’échange de chaleur latente de vaporisation. La limite est posée, dans ce cas, par
la température du fluide réfrigérant, à savoir l’air ambiant. Dans le cas où il suffirait de
refroidir le fluide à une température supérieure à celle ambiante, il conviendra d’utiliser un
refroidisseur à sec.

Une troisième option est celle de concevoir un système adiabatique dans le cas où il suffirait
que la température du fluide soit égale ou légèrement inférieure à celle ambiante.

Tout cela est utile pour comprendre qu’il n’existe pas un système de refroidissement « adapté
à toutes les saisons »: faire le bon choix, sur la base des exigences du projet et des conditions
ambiantes, signifie optimiser la consommation d’énergie, occuper moins d’espace et mettre
les installations en condition d’opérer au mieux.

Un tout autre chapitre est représenté par les groupes froids: dans ce cas, il s’agit cependant de
dispositifs qui utilisent des composants mécaniques spécifiques pour obtenir le
refroidissement (compresseurs, évaporateurs) et non des éléments « naturels » comme l’air ou
l’eau.

>> En savoir plus sur les avantages du refroidissement par évaporation par rapport à
l’adiabatique

2. Tours de refroidissement: dimensions et composants


 

Nous avons découvert ce que sont les tours aéroréfrigérante et le principe physique (simple)
sur lequel elles reposent pour maintenir un niveau de performance élevé.

Voyons maintenant comment elles sont fabriquées et, surtout, quels sont les critères utilisés
pour les dimensionner.

2.1. Comment dimensionner une tour: l’importance de la température de bulbe humide

Le dimensionnement des tours aéroréfrigérante advient en ayant à l’esprit certains


paramètres fondamentaux. Parmi ceux-ci,

 la puissance thermique à dissiper,


 la température de l’eau entrant dans la tour,
 la température que l’on souhaite obtenir à la sortie
 et les conditions thermo-hygrométriques (soit la température et l’humidité) caractéristiques
du lieu d’installation.

Cette dernière information représente notamment une donnée déterminante pour un


dimensionnement convenable. En effet, elle permet d’identifier tout particulièrement le
paramètre relatif à la température de bulbe humide qui, comme nous l’avons vu, définit les
« pires » conditions ambiantes du lieu d’installation et la limite vers laquelle l’eau refroidie
par la tour aéroréfrigérante tend à aller.

Dans ces conditions-limites, les températures de projet demandées pour la dissipation de la


charge thermique fournie par l’installation devront être garanties. Il est clair que, une fois la
température de bulbe humide de référence définie (en moyenne, environ 10°C de moins que la
température ambiante), moindre sera l’approche (à savoir la différence entre la température de
bulbe humide et celle de l’eau refroidie) demandé pour l’eau à la sortie, plus la tour
aéroréfrigérante à construire devra être grande.

En règle générale, une approche comprise entre 2-3°C et 5-6°C satisfait pleinement à la
plupart des besoins des installations modernes.

>> Contactez-nous pour en savoir plus sur le dimensionnement d’une tour pour votre
installation

 
2.2. Composants des tours de refroidissement et matériaux utilisés

Passons maintenant aux composants principaux qui caractérisent les tours de


refroidissement, qu’elles soient à circuit ouvert ou à circuit fermé.

 Structure principale de maintien et de soutien de la tour aéroréfrigérante : elle peut être


faite en tôle ou en fibre de verre ou encore avec ces deux matériaux. Dans le cas de tours
industrielles de très grandes dimensions, ou du type hyperbolique, le béton est également
utilisé.
 Corps d’échange (dans les tours à circuit ouvert) ou batterie d’échange de chaleur,
généralement composée de tubes lisses (dans les tours à circuit fermé): ils constituent le «
noyau » de la tour aéroréfrigérante . En effet, il s’agit des composants au moyen desquels
l’échange de chaleur entre l’eau et l’air a lieu.
 Ventilateur de type axial ou centrifuge : il s’agit du seul et unique organe mécanique en
mouvement et c’est celui qui « force » l’évaporation de l’eau nécessaire à obtenir le
refroidissement. Dépendant des conditions du projet, le choix du type axial ou centrifuge est
essentiel pour obtenir le meilleur fonctionnement possible et une moindre consommation du
système. Voyons voir d’après quels critères.
 Système de distribution de l’eau, normalement réalisé avec une rampe de tubes et de buses
de pulvérisation. Il permet de distribuer l’eau à refroidir sur le corps d’échange (dans les
tours à circuit ouvert) ou bien sur la batterie d’échange (dans les tours à circuit fermé).
 Séparateur de gouttes, situé juste en amont du ventilateur. Il a pour fonction de retenir les
gouttes d’eau qui, sinon, seraient traînées vers l’extérieur par le débit d’air provoqué par le
ventilateur.

De plus, la nature de l’eau à refroidir conditionne notablement tant le choix des matériaux de


construction à utiliser, comme cela a déjà été dit plus haut, tant la typologie de corps
d’échange le plus adapté. En présence d’eaux particulièrement agressives ou acides, il faudra
privilégier les matériaux inoxydables ou bien la fibre de verre: cette dernière est
intrinsèquement insensible à la plupart des agents chimiques.

Si, par contre, l’eau risque d’être contaminée par le procès, entraînant avec soi turbidité ou
d’autres agents polluants de diverses natures, voire même organiques, il faudra évaluer avec
soin le type de corps d’échange à choisir parmi ceux existants, à savoir: des antisalissure aux
canaux verticaux non croisés, en passant par les corps plus classiques “splash” qui reposent
sur le principe de la pulvérisation de la goutte.

>> Contactez-nous pour l’entretien des composants de la tour

 
2.3. Purges et appoints

Comme nous l’avons déjà dit plus haut, l’objectif des tours aéroréfrigérante est de refroidir
l’eau par l’évaporation forcée d’une certaine quantité de l’eau même. La quantité d’eau
évaporée est directement proportionnelle à la quantité de chaleur à dissiper : en particulier,
1 litre d’eau est perdu tous les 600 Kcal de charge thermique éliminée.

Il s’agit d’une donnée physique irréfutable et représente, si nous le voulons, l’un des rares
aspects « critiques » et donc à gérer, malgré le bilan clairement positif des avantages des
systèmes aéroréfrigérante par rapport à d’autres technologies de refroidissement.

L’eau évaporée pour obtenir le refroidissement doit être réintégrée dans le


circuit (appoints) : il convient de procéder à cette opération en en conditionnant la qualité de
sorte à empêcher la formation d’incrustations et de dépôts dans le circuit même. Et ce car
les sels contenus dans l’eau qui s’évapore restent dissolus dans l’eau résiduelle, augmentant
donc, petit à petit, leur concentration. En somme, il devient donc indispensable de veiller à ce
que certaines limites ne soient pas dépassées : normalement, un traitement
anticalcaire approprié et une purge partielle de l’eau contenue dans le circuit sont largement
suffisants en ce sens.

Si l’eau évaporée dépend de la chaleur dissipée, et, à ce titre, n’est pas modifiable en termes
de quantité, l’eau, en revanche, qui est définie comme « purge » qui a la fonction de maintenir
la quantité de sels dissolus dans certaines limites peut l’être.

La purge peut être gérée de façon « empirique », plus ou moins égale à l’eau évaporée (indice
de concentration 2). Ou bien, elle peut être contrôlée au moyen d’une surveillance constante
de la qualité de l’eau contenue dans le circuit, en particulier du paramètre de conductibilité
électrique.

Contrôler la conductibilité au moyen de traitements anticalcaires spécifiques et donc gérer


convenablement la purge permet de gaspiller sensiblement moins d’eau. Mais encore : cela
permet de préserver la pleine efficience de l’installation et de retarder le besoin
d’interventions d’entretien et de remplacement de composants sujets à usure.

La solution idéale peut être donc de privilégier les solutions « intégrées » pour sa propre
installation : à savoir des corps qui incluent, en plus de l’unité d’évaporation même, aussi des
appareils spécifiques destinés au contrôle et à la gestion des eaux. Mieux encore s’ils sont
proposés directement par le fabricant : ainsi, ils seront mieux adaptés et spécialement conçus
pour la machine asservie.

 
>> Découvrez ici les systèmes intégrés pour la gestion de l’eau d’une tour

3. Tours de refroidissement: principales applications


industrielles et civiles
 

Tel que précisé au début, les tours aéroréfrigérante sont largement employées dans les
installations de:

 production d’énergie,
 conditionnement civil,
 réfrigération
 et industrielles.

Ce dernier domaine représentant sans aucun doute le plus fréquemment concerné par
l’utilisation de tours aéroréfrigérante : surtout dans le cas d’installations de moyenne et de
grande capacité.

3.1. Tours aéroréfrigérante: la solution optimale pour les puissances élevées

Il faut préciser que tous les autres systèmes de refroidissement, qu’ils soient à air,
adiabatiques ou des groupes froids, représentent une option valide lorsque les puissances
thermiques à dissiper sont relativement faibles : à titre de référence, moins de 1 MW. Par
contre, ceux-ci deviennent absolument non rentables lorsqu’il s’agit de puissances très
élevées, même de l’ordre de plusieurs MW.

Dans le domaine industriel, les tours de refroidissement utilisées sont tant à circuit ouvert
qu’à circuit fermé: dans ces dernières, le fluide à refroidir, qui peut être toujours de l’eau ou
bien un mélange d’eau et de glycol, circule à l’intérieur d’un serpentin fait de tubes lisses qui,
à son tour, est mouillé à l’extérieur et par où l’eau forcée à s’évaporer soustrait la chaleur au
fluide interne.

>> Découvrez les différentes solutions aéroréfrigérante à circuit ouvert et à circuit fermé  

 
3.2. Tours de refroidissement combinées à des échangeurs de chaleur

Les tours aéroréfrigérante à circuit fermé constituent une option valide dans le cas où il serait
nécessaire d’avoir un refroidissement « indirect » du circuit : à savoir, s’il est préférable
que le liquide du circuit de refroidissement ne soit pas contaminé par l’air.

Il est possible de réaliser le même type de refroidissement indirect avec une tour
aéroréfrigérante à circuit ouvert combinée à un échangeur de chaleur à plaques ou bien à
tube et à calandre. L’avantage du premier de ces deux systèmes consiste dans le fait que, en
une seule machine, se trouvent et la section d’évaporation et l’échangeur de chaleur à tubes
lisses sur lequel celle-ci agit : les avantages en termes d’espace occupé et de coûts sont
irréfutables.

3.3. Tours de refroidissement combinées aux condenseurs à eau des groupes froids

Les tours aéroréfrigérante sont également utilisées dans la réfrigération civile mais, avant tout,
industrielle et commerciale : en particulier, en combinaison au condenseur de groupes
froids avec condensation à eau, aujourd’hui plus que jamais, dans les groupes à absorption.

3.4. Exemples de secteurs d’application

Pour conclure, et à titre d’exemple, voici une liste de secteurs d’applications industrielles
ou civiles dans lesquels les tours de refroidissement peuvent servir à éliminer la chaleur de
procès.

 Centrales nucléaires, thermiques, géothermiques et à charbon.


 Installations pétrolières : de grandes tours de refroidissement industrielles y sont souvent
employées.
 Raffineries.
 Production de matières plastiques et traitements thermiques des métaux (comme les
aciéries et fonderies).
 Cogénération et trigénération.
 Installations de conditionnement dans des bâtiments civils et industriels (secteur HVAC).
 Grandes surfaces, combinées aux refroidisseurs.
 Petites installations de production comme les fabricants de glaces.

>> Découvrez plus de cas d’étude de tours de refroidissement dans des contextes différents

 4. Typologies de tours d’évaporation


 

Passons maintenant aux différentes typologies et variantes de construction des tours de


refroidissement : en phase de projet, le choix est effectué sur la base de l’application à
laquelle elles seront destinées ou bien de la dimension de l’installation.

Les variables plus fréquentes qui peuvent faire privilégier une option au lieu d’une autre sont
généralement les suivantes :

 la puissance thermique à dissiper,


 la nature de l’eau à refroidir,
 le type de process,
 le contexte dans lequel l’installation a lieu (civil ou industriel),
 des exigences d’installation spécifiques, par exemple, s’il s’agit d’une nouvelle installation ou
bien d’un remplacement.

4.1. Tours de refroidissement assemblées en usine ou sur site

La dimension de l’installation en termes de puissance thermique à dissiper conduit à préférer


les tours aéroréfrigérante de type “package », à savoir préassemblées en usine, ou
bien “montées sur site” (qui seront montées directement sur le chantier).

Ces premières peuvent être faites tant en métal qu’avec d’autres matériaux moins
« sensibles » à la présence de l’eau et à l’éventuel effet de corrosion qui en dérive : par
exemple, en fibre de verre. Quant aux secondes, elles sont généralement réalisées avec une
structure métallique ou avec des profils moulés par pultrusion en fibre de verre, voire même
en béton : les classiques tours hyperboliques des centrales nucléaires.

>> En savoir plus sur les tours de refroidissement montées sur site

4.2. Solutions standard ou silencieuses

Un autre élément qui influe sur le choix de la solution de construction la mieux adaptée est le
cadre d’installation : s’il s’agit du HVAC (hôpitaux, centres commerciaux, installations de
conditionnement), il faudra préférer une solution à faible impact acoustique. La machine
choisie devra donc avoir été conçue pour émettre peu d’émissions sonores ou, dans tous les
cas, dont le niveau sonore est facile à réduire.

Si le cadre est de type industriel, les limites de bruit, bien que présentes si demandées par un
projet, sont évidemment moins contraignantes : il est donc possible de proposer une solution
moins spécifique à cet égard.

>> Découvrez les bonnes pratiques en matière de gestion du bruit

4.3. Il vaut mieux des ventilateurs centrifuges ou des axiaux?

Pour répondre à cette question, revenons un peu en arrière dans le temps.

Dans les années passées, la tendance était de préférer les tours aéroréfrigérante avec
des ventilateurs centrifuges dans le cadre des applications civiles. Mais pour les applications
industrielles, le choix était porté sur les ventilateurs axiaux.

Aujourd’hui, comme il existe des tours aéroréfrigérante avec des ventilateurs axiaux tout aussi
efficaces et silencieux, cette différence n’apparaît plus aussi marquée.

>> Lisez les avantages d’un ventilateur centrifuge ou axial

4.4. À chaque installation, sa solution: la collecte des informations

Enfin, il est nécessaire de connaître aussi les éventuelles limites dimensionnelles ou liées à
d’autres situations préexistantes pouvant porter à privilégier une solution plutôt qu’une autre.

Par exemple, dans le cas d’un remplacement, un réservoir peut déjà être présent ou il peut
déjà exister un espace donné par l’installation précédente auquel il est nécessaire de s’adapter.
En revanche, il est plus rare de trouver une limite de ce type ou bien il est possible de choisir
une autre zone prévue pour l’installation de l’équipement de refroidissement.
Tous ces aspects doivent être discutés au cours de la phase de collecte des données entre le
maître d’ouvrage et le fournisseur et il relève de ce dernier de jouer un rôle de « conseiller » à
l’égard du client pour que la solution proposée soit la meilleure tant en termes de faisabilité
technique qu’économique.

 5. Entretien et traitement de l’eau


 

Comme tous les dispositifs implantés dans une installation technologique, les tours
aéroréfrigérante aussi, de quelque type que ce soit, requièrent un programme d’entretien
courant et, en cas de panne, d’entretien extraordinaire.

Du fait de leur extrême simplicité de construction, les tours de refroidissement ne requièrent


aucune sorte d’attention particulière, si ce n’est le respect de certaines directives aussi
simples qu’efficaces afin d’en maintenir les performances toujours au top.

En effet, sécurité et efficacité vont de pair.

5.1. Le traitement de l’eau des tours

Les aspects les plus délicats sont certainement reconductibles à la nature de l’eau en
circulation: à savoir, non seulement il faut faire attention à la typologie d’eau à refroidir mais
aussi à la façon dont cette eau est contrôlée et conditionnée pour ne pas se dégrader du point
de vue physique et chimique.

Une eau bien traitée qui évite les dépôts et les incrustations dans la tour aéroréfrigérante et, en
général, dans l’installation, joue également un rôle important pour réduire au minimum
l’éventuelle prolifération et diffusion de substances organiques (algues) ou de bactéries, y
compris la plus répandue et potentiellement dangereuse qui peut être responsable de la
légionellose.

Une tour aéroréfrigérante propre signifie une tour aéroréfrigérante efficace en permanence,


donc en mesure d’offrir un rendement maximum en consommant le moins possible : tant en
termes d’électricité que d’eau évaporée ou purgée.

 
 

>> Lisez les bonnes pratiques de gestion de l’eau des tours

5.2. Les bonnes pratiques fournies par un fabricant de tours

Même les composants qui constituent une tour aéroréfrigérante bénéficient, évidemment,


d’une gestion correcte : les corps d’échange de chaleur ont une durée de vie prolongée, tout
comme les moteurs et les ventilateurs travaillent dans de meilleures conditions, lorsque l’eau
est moins agressive, donc moins susceptible d’en dégrader les pièces les plus sensibles.

Concernant les bonnes pratiques à suivre pour obtenir cette condition, il suffit généralement
de respecter les indications spécifiques fournies par le fabricant et relatives aux contrôles
et aux entretiens périodiques ainsi que les paramètres chimiques et physiques à appliquer pour
l’eau en circulation.  Dans tous les cas, il existe des directives plus générales, souvent citées
dans les manuels du fabricant mêmes, qui fournissent de “bonnes pratiques” valables pour
toutes les installations où des tours aéroréfrigérante sont utilisées, et qui sont délivrées par des
organismes prestigieux comme Eurovent, Cooling Technology Institute et Assoclima
(Confindustria).

Il s’agit de conseils utiles « impartiaux » pour une conduction optimale du système dans son
ensemble.

>> Découvrez les bonnes pratiques en matière de gestion des tours

Ressources
Bonnes Pratiques

 Réduction de la consommation d'énergie


 Économiser des ressources avec l'évaporatif
 Entretien des tours de refroidissement

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 Tours de refroidissement
 Refroidissement adiabatique

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Articles techniques

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