Plan du cours d’IGD

Chapitre 2 : qu’est-ce que le droit ?

Section 1 : à la recherche d’une définition

A. Caractère de la règle de droit

Def : règle de conduite dans les rapports sociaux, elle est générale abstraite et obligatoire.
Assortie d’une sanction.
En réalité : il y a des règles personnelles (divorce exemple), des règles facultatives ou
incitatives = soft Law.

1. La règle générale
La règle de droit va s’appliquer de façon uniforme à tous les individus d’une société donnée.
= égalité de tous face à la loi
 La règle de droit s’applique à un nombre indéterminé de personnes se trouvant dans
la situation visée par la règle
 Généralité relative puisque ne peut toucher qu’une catégorie de la population
(avocats, salariés, consommateurs)
 La règle de droit est écrite en termes généraux (ex. art 9 CC)
 Impersonnelle = ne va pas viser un individu en particulier.
 Normes générales = les règles / normes individuelles = décisions et actes juridiques
 Généralité et individualité ? paradoxe. La norme individuelle n’est valable que pcq
prend sa source dans une norme générale.
 Etat de droit = etat dans lequel autorités pub doivent agir dans le respect de la loi. /
tte décision = contrôle devant juge. Toute décision individuelle ne peut être que sur
fondement d’une règle générale

2. Une règle abstraite

 Vise une situation qui pourrait se produire mais pas réelle. Modèle de comportement
à suivre.
 Construction mentale. Ce sont des idées.

3. Une règle obligatoire

 Impose un modèle à suivre dans le cadre d’un ordre de contrainte légitime qui peut
en assurer le respect en dernier lieu et résister à sa remise en cause.
 Elle est assortie d’une sanction si non respectée. Sanction= spécificité de la règle
juridique. Sanction reconnue par l’Etat devant un juge.

B. Fonctions de la règle de droit

Organiser la vie en société

C. Les fondements de la règle de droit

1. Droit naturel (doctrine)
Au-dessus du DP il y aurait droit positif (universel) dont le DP devrait s’inspirer. Droit
immuable
  Droit naturel laïc : époque des Lumières. Ce droit relève de la raison et NON de Dieu.
C’est une source des lois positives.
 Droit naturel religieux : St Thomas d’Aquin : lex humana / lex naturalis / lex divina.
Droit divin révélé par Dieu.

2. Doctrine du droit positif

Il émane de l’Etat. Trouve son fondement dans la constitution.
Pyramide de Kelsen = constitution au sommet

D. Classification du droit, classifications en droit

1. Droit objectif/ droits subjectifs
Droit est structuré. Assemblages de normes semblables dans une même catégorie.
 Droit objectif : ensemble des règles de droit qui ordonnent les rapports humains.
Normatif et sanctionnable.
 Droit subjectif : ensemble des intérêts juridiquement protégés par le droit objectif. Il
se rapporte au sujet dans la mesure où il constitue un intérêt individuel
juridiquement protégé. Différents types de droits subjectifs
o Droits patrimoniaux : évaluables en argent. Transmissibles cessibles
saisissables.
 Droits réels / droits intellectuels.
 Droits personnels : obligation de payer par ex
o Droits extrapatrimoniaux : pas évaluables en argent.

2. Distinction droit public / droit privé

Summa divisio
 Droit public : s’applique à l’Etat / personnes morales de droit pub / relations entre
ces personnes pub et les personnes pv. Règles organisation de l’Etat
Repose sur une inégalité juridique : droits et obligations de l’Etat se justifient par
l’intérêt général qu’il poursuit / prévaut sur intérêts particuliers
 Droit privé : règles s’appliquant aux personnes privées et à leurs relations.
Égalité juridique des personnes priv.
Les règles de droit privé et public sont différentes.
Droit public : bcp de jurisprudence
Droit privé : bcp dans les textes

3. Les grandes notions du droit privé

 Les personnes (2 catégories)
o Personnes physiques : être vivants / perso jurid dès la naissance / se perd à la
mort. Jusqu’en 1854 = mort civile possible.
o Personnes morales : regroupements de personnes (fictif) : sont responsables
pénalement et civilement. Ont un patrimoine distinct de celui de ses
membres
 Les biens : chose dont dispose une personne sur laquelle elle a des droits réels.
o Biens meubles est biens immeubles=
4. Les grandes notions du droit public
Etat = autorité ultime de son territoire / seul à pouvoir décider en dernier ressort du contenu
du droit sur son territoire.
Section 2 : la diversité des systèmes de droit
A. Généralités
B. Systèmes juridiques de l’occident
1. Systèmes juridiques de tradition romano-civiliste
2. Systèmes de tradition de common law
C. Systèmes juridiques Orientaux
1. Systèmes juridiques de tradition religieuse
2. Le droit musulman aujourd’hui
D. Systèmes juridiques asiatiques

Section 3 : le droit français, caractéristiques et évolutions essentielles

A. L’ancien droit
B. La Révolution française : le droit intermédiaire
C. Codification
1. Caractères du code civil
2. Rayonnement du code civil
D. Mutation du code civil (depuis 1945)
E. Le droit administratif
F. La constitutionnalisation
G. Globalisation du droit

Section 4 : Les sources du droit français

I. Les sources écrites
A. La constitution
B. Les traités internationaux
1. Les traités internationaux classiques
2. Le droit de l’UE
3. Le droit du conseil de l’Europe
C. La loi
1. Différentes catégories de la loi
2. Le domaine de la loi
3. Le contrôle de la loi
D. Le règlement
E. Les ordonnances

II. Les sources non écrites

A. La jurisprudence
B. La coutume
C. La doctrine

Chapitre 3 : qu’est-ce que faire du droit ?

Section 1 : appliquer la règle de droit
I. Application de la loi dans loi dans l’espace
II. Application de la loi dans le temps
A. Entrée en vigueur de la loi
B. Disparation de la loi
C. Les conflits de loi dans le temps
 1. Non-rétroactivité de la loi dans le temps
2. L’application immédiate de la loi nouvelle

Section 2 : interpréter la règle de droit

I. Les écoles doctrinales / interprétation des textes
II. Interprétation : acte de connaissance ou acte de volonté
III. Procédés d’interprétation des textes

Section 3 : trancher des litiges : le procès

I. Différentes juridictions
II. Le déroulement du procès
A. Les principes directeurs du procès