Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Rappels Mathématiques
1
b. Grandeurs physiques mesurables
Une grandeur physique est mesurable s’il est possible de définir l’égalité et l’addition
de deux grandeurs de son espèces, et s’il est possible aussi de lui associer une valeur
numérique. Le nombre qui mesure cette grandeur est le rapport de cette grandeur à la
grandeur de même espèce choisie comme unité.
Il existe deux types de grandeurs mesurables : Scalaires et Vectorielles.
Exemple de grandeurs scalaires :
- Longueur
- Masse
- Temps
- Etc….
Exemple de grandeurs vectorielles
- Vitesse
- Accélération
- Etc…
2
- Intensité du courant électrique : l’unité de base dans le S. I. de l’intensité du courant
électrique est l’Ampère (A).
L’ampère est défini comme étant l’intensité du courant constant qui, maintenu dans
deux conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire
négligeable et placés à une distance de 1mètre l’un de l’autre, dans le vide, produit
entre ces conducteurs, par mètre de longueur, une force égale à 2 . 10-7 Newton.
-Température thermodynamique : l’unité de base dans le S. I. de la température
thermodynamique est le Degré Kelvin (°K).
Le Degré Kelvin est défini comme étant le degré de l’échelle thermodynamique es
températures absolues dans laquelle la température du point triple de l’eau est
273,16°C.
Point Triple
Le point triple est, en thermodynamique, un point du diagramme de phase qui
correspond à la coexistence de trois états (liquide, solide et gazeux) d'un corps pur. Il
est unique et s'observe seulement à une température et une pression données.
Exemple :
- Le point triple de l'eau est à :
T = 273,16 K (soit 0,01 °C)
et P = 611 Pa (soit 0,006 atm)
- Le point triple de l'azote est à :
T = 63,16 K et P = 12 868 Pa
- Le point triple du dioxyde de
carbone est à:
T = 216,55 K et P = 519.103 Pa
(soit 5,12 atm)
- Le point triple du néon est à :
Diagramme de phase de l'eau
T = 24,5561 K et P = 4,34·10-6 Pa
3
Remarque : Il existe aussi d’autres systèmes d’unités en physique, comme par
exemple :
- Le système CGS (Centimètre, Gramme, Seconde) ;
- Le système MTS (Mètre, Tonne, Seconde).
4
Puissance de 1 Joule par seconde (Travail/ Temps).
- Contrainte, Pression : Pascal (Pa)
Pression uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 mètre carré, exerce
perpendiculairement à cette surface, une force totale de 1 Newton.
F MLT −2
- une pression, une contrainte : p = = = ML−1T − 2
S L2
- un moment d’inertie : M= ML2
III. 2. Utilités des équations aux dimensions
Les équations aux dimensions servent à vérifier l’homogénéité des formules :
1 2
Ainsi : mv est homogène à une énergie ( c'est-à-dire un travail), l’équation aux
2
dimensions d’un travail est W = ML2T −2
2
1 2 ⎛L⎞
mv → M .⎜ ⎟ = ML2T − 2 est bien une énergie.
2 ⎝T ⎠
5
III. 3. Relation entre les unités
Les relations entre les unités des différents systèmes peuvent être facilement établies
en utilisant les équations aux dimensions.
Exemple :
Calculer la relation existant entre le Barye (unité de pression dans le système CGS) et
le pascal (unité de pression dans le S. I.)
Pression : p = ML−1T −2
⎞ ⎛⎜ L ⎞⎟ ⎛⎜ T ⎞⎟ 1000 100 1
−1 −2 −1
1 Pa ⎛M
=⎜ ⎟.⎜ −1 ⎟.⎜ − 2 ⎟ = . −1 . = 10
1 Barye ⎝ M ⎠⎝ L ⎠⎝T ⎠ 1 1 1
⇒ 1 Pa = 10 Baryes
6
∂f ∂f ∂f
∆g = ∆x + ∆y + ∆z
∂x ∂y ∂z
Exemple1 :
∆ρ
Soit à déterminer l’incertitude relative de la masse volumique de la substance
ρ
d’un cube homogène à partir de la mesure de sa masse « m » et de son arête « a ».
Solution :
Si m et a désignent les valeurs approchées de la masse et de l’arête du cube, on peut
écrire :
masse m
ρ= = 3 ⇒ ρ = m a −3
volume a
Dérivant le volume par rapport à la masse et à l’arête. Ce qui donne :
dρ = a −3 dm − 3a −4 m da
En approximant les petites variations « d » par de grandes variations « ∆ », il vient :
1 m
∆ρ = a − 3 ∆m + 3a − 4 m ∆a ⇒ ∆ρ = 3
∆m + 3 4 ∆a
a a
∆ρ ∆m m
d’où = + 3 4 ∆a
ρ m a
Remarque :
On retrouve la même chose en prenant Ln(ρ) et en différentiant la nouvelle équation.
Ln : est la fonction népérienne.
Exemple 02 :
Soit à déterminer l’incertitude sur l’indice de réfraction d’un prisme donné par la
relation suivante :
sin[(D + A) / 2] A
n=
sin( A / 2) D
i
A ⎧1 D+ A 1 D+ A ⎫ 1 A D+ A
sin( ) ⎨ cos( )dD + cos( )dA⎬ − os ( ) dA sin( )
2 ⎩2 2 2 2 ⎭ 2 2 2
dn =
A
sin( ) 2
2
7
dA ⎧ A D+ A A D+ A ⎫ A D + A dD
⎨sin( ) cos( ) − cos( ) sin( )⎬ + sin( ) cos( )
2 ⎩ 2 2 2 2 ⎭ 2 2 2
=
A 2
sin( )
2
dA A D+ A A D + A dD
sin( − ) + sin( ) cos( )
= 2 2 2 2 2 2
A 2
sin( )
2
D D+ A
− sin( ) cos( )
2 dA 2 dD
= +
sin( ) 2 2 2
A A
sin( )
2 2
Il vient :
D D+ A
sin( ) cos( )
2 ∆ A 2 ∆D
∆n = +
A 2 A 2
sin( ) 2 sin( )
2 2
V. Vecteurs
V. 1. Définitions
Un vecteur est segment de droite MN, ayant une origine M et une extrémité N. Il est
complètement défini si l’on se donne :
N
- son origine ou point d’application.
- sa direction qui est celle de la droite (∆).
- Son sens qui est le sens du mouvement M
d’un mobile allant de M vers N.
(∆)
- Sa grandeur qui la longueur MN (ou module).
Vecteur libre
On le note symboliquement par MN , A , a , etc….
Remarque : N’
(∆)
Si l’on se donne simplement la direction, M’
N
le sens et le module, on dit que l’on a M
8
d’application M, on définit un vecteur lié.
Deux vecteurs liés d’origine différentes, sont dits égaux lorsqu’ils ont la même
direction, même sens et même module : ils représentent le même vecteurs glissant.
Deux vecteurs liés, d’origines quelconques, sont dits opposés lorsqu’ils ont la même
direction, même grandeur et des sens opposés : ils sont dits directement opposés
lorsqu’ils sont portés par la même droite.
Exemple a2
a3
a1 a2
a1
O an
an a3
a
a + (− a ) = 0
Exemple :
a
a = a1 − a 2 = a1 + (−a 2 ) a1 a1
a2 − a2
9
V. 2. 2. Composantes d’un vecteur
Les trois projections OM, ON, OP d’un vecteur a sur les trois axes de coordonnées
z
par ces trois axes, dont le sens et les
grandeurs sont définis par les trois P
nombres algébriques X, Y et Z.
R
On montre facilement que le vecteur a a
y
est la somme des trois vecteurs X , Y , Z . O
N
a = X +Y + Z M
a = a1 + a 2 + a 3 = X 1 + Y1 + Z 1 + X 2 + Y2 + Z 2 + X 3 + Y3 + Z 3
= ( X 1 + X 2 + X 3 ) + (Y1 + Y2 + Y3 ) + ( Z 1 + Z 2 + Z 3 )
b = n a = a + a + a ............ + a (n fois )
10
De même le rapport b / a de deux vecteurs parallèles b et a est un nombre
algébrique m, dont la valeur absolue est le rapport b/a des grandeurs des deux
vecteurs, et qui est positif si les deux vecteurs sont de même sens, négatif si les deux
vecteurs sont de sens contraire.
Remarque
trois axes Ox, Oy, Oz dans le sens positif de ces axes. i , j , k sont appelés vecteurs
unitaires des axes.
a = X i+Y j + Z k
V. 2. 4. Produit scalaire
m= a ⋅ b (scalaire)
b
a cosθ
a ⋅b = b⋅ a
2
On conçoit facilement d’après la définition que a ⋅ a = a = a2 .
On peut étendre au produit scalaire les diverses règles du calcul algébrique :
11
(a1 + a 2 ) ⋅ (b1 + b2 ) = a1 b1 + a1 b2 + a 2 b1 + a 2 b2
De même en désignant par X, Y, Z et X’, Y’, Z’ les coordonnées de deux vecteurs
V. 2. 5. Produit vectoriel
On appelle produit vectoriel d’un vecteur libre a par un vecteur libre b et qu’on
note par : p = a ∧ b
vecteurs a et b . p
Il résulte de la définition que le produit vectoriel n’est pas indépendant de l’ordre des
deux facteurs :
12
a ∧ b et b ∧ a sont deux vecteurs opposée.
On peut appliquer au produit vectoriel les règles ordinaires du calcul algébrique à
condition de ne jamais intervertir l’ordre des facteurs.
Exemple :
a ∧ ( b1 + b2 ) = a ∧ b1 + a ∧ b2
Or i ∧ i = j ∧ j = k ∧ k =0
⎧ i ∧ j = −( j ∧ i ) = k
⎪⎪
et ⎨ j ∧ k = −( k ∧ j ) = i
⎪
k ∧ i = −( i ∧ k ) = j
⎩⎪
Il s’ensuit :
i j k
a ∧ a' = X Y Z = (YZ '− ZY ' ) i − ( XZ '− ZX ' ) j + ( XY '−YX ' ) k
X ' Y' Z'
.
V. 2. 6. Produit mixte
m=( a ∧ b)⋅ c
Ce produit mixte donne le volume du parallélépipède construit sur les trois vecteurs
a, b, c .
Comme le volume du parallélépipède peut être évalué à partir d’un quelconque des
faces, on a :
13
m = ( a ∧ b )⋅ c
= (b ∧ c )⋅ a a∧b
= (c ∧ a )⋅ b
Comme le produit scalaire est
commutatif, on peut écrire : c
( a ∧ b)⋅ c = a ⋅(b ∧ c )
On peut donc intervertir la multiplication
scalaire et la multiplication vectorielle.
a
V.2.7. Dérivée d’un vecteur b
V. 2. 7. 1. Définition
Soit une variable t, supposons qu’à chaque valeur de t on sache faire correspondre un
certain vecteur a , on dit que ce vecteur est fonction de t : a(t). Analytiquement, cela
veut dire que l’on se donne trois fonctions X(t), Y(t), Z(t) de la variable t qui sont les
coordonnées du vecteur a .
valeurs du vecteur a , on peut former leur différence qui est un certain vecteur ∆a .
Ce vecteur ∆a tend généralement vers zéro en même temps que ∆t, mais le vecteur
∆a
tend généralement vers une limite. Cette limite est un vecteur a ' dérivée du
∆t
vecteur a ; on écrit :
da
a '=
dt
On peut définir de la même façon ( a ' )' qu’on appelle dérivée seconde du vecteur
a , et l’on écrit :
d2 a
a ''=
dt 2
14
Il en est de même de la dérivée seconde du vecteur a . Les composantes de a ' ' sont
données par :
d2X d 2Y d 2Z
X ''= , Y''= , Z''=
dt 2 dt 2 dt 2
V. 2. 7. 2. Applications diverses
9 Dérivée d’un produit scalaire :
⎝ ⎠
premier a' u est parallèle au vecteur a , le second a u ' lui est perpendiculaire.
Considérons un vecteur lié a d’origine A d’extrémité B porté par une droite (∆) et
un point (O).
Μ tO a = OA ∧ a
M Ot a
(∆)
O B
a
A
H
15
Son module est le double de l’aire du triangle OAB, son module est donc égal au
produit de la grandeur a=AB par la distance OH du point O à la droite (∆). On voit
que sa grandeur, sa direction et son sens sont indépendants de la position de AB sur la
droite (∆). La notion de moment est donc relative à un vecteur glissant.
On peut noter deux théorèmes relatifs au calcul des moments :
1. le moment d’un vecteur a par rapport à un point (O’) est égal à la somme de
son moment par rapport au point (O) et du moment par rapport à (O’), d’un
vecteur égal d’origine (O) :
( )
Μ tO ' a = O' A ∧ a = O' O + OA ∧ a = O' O ∧ a + OA ∧ a
16
VI. Terminologie ( ) اﻟﻤﺼﻄﻠﺤﺎت
Grandeur physique mesurable……………………..ﻣﻘﺪار ﻓﻴﺰﻳﺎﺋﻲ ﻗﺎﺑﻞ ﻟﻠﻘﻴﺎس
Grandeur physique repérable………………………ﻣﻘﺪار ﻓﻴﺰﻳﺎﺋﻲ ﻏﻴﺮ ﻗﺎﺑﻞ ﻟﻠﻘﻴﺎس
Egalité…………………………………………..…اﻟﺘﺴﺎوي
Rapport………………………………………….....ﺣﺎﺻﻞ ﻗﺴﻤﺔ
Espèce…………………………………………..…ﻓﺼﻴﻠﺔ
Type…………………………………………..……ﻧﻮع
Grandeur scalaire………………………………..…ﻣﻘﺪار ﺳﻠﻤﻲ
Grandeur vectorielle………………………….……ﻣﻘﺪار ﺷﻌﺎﻋﻲ
Longueur…………………………………….…….ﻃﻮل
Masse……………………………………….……..آﺘﻠﺔ
Vitesse…………………………………….……….ﺳﺮﻋﺔ
Accélération…………………………….…………ﺗﺴﺎرع
Unité de mesure……………………………………وﺣﺪة اﻟﻘﻴﺎس
Système international………………………………ﻧﻈﺎم دوﻟﻲ
Intensité du courant électrique….…………………ﺷﺪة اﻟﺘﻴﺎر اﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺋﻲ
Vitesse angulaire………….……………………….ﺳﺮﻋﺔ زاوﻳﺔ
Force………………………………………………ﻗﻮة
Moment…………………………………………….ﻋﺰم
Energie…………………………………………….ﻃﺎﻗﺔ
Puissance….……………………………………….اﺳﺘﻄﺎﻋﺔ
Travail……………………………………………..ﻋﻤﻞ
Quantité de chaleur………………………………..آﻤﻴﺔ ﺣﺮارة
Pression…………………………………………….ﺿﻐﻂ
Horizontal………………………………………….أﻓﻘﻲ
Normal,Perpendiculaire……………………………ﻣﺘﻌﺎﻣﺪ/ﻋﻤﻮدي
Définition…………………………...……………..ﺗﻌﺮﻳﻒ
Conventionnel……………………..………………اﺻﻄﻼﺣﻲ
Unité fondamentale…………………….………….وﺣﺪة أﺳﺎﺳﻴﺔ
Moment d’inertie……………………….…………ﻋﺰم اﻟﻌﻄﺎﻟﺔ
Homogène…………………………………………ﻣﺘﺠﺎﻧﺲ
Erreurs……………………………………………..أﺧﻄﺎء
Incertitudes……………………………...…………ارﺗﻴﺎﺑﺎت
Absolu……………………………………..………ﻣﻄﻠﻖ
Relatif………………………………………….….ﻧﺴﺒﻲ
Variable…………………………………………....ﻣﺘﻐﻴﺮ
Equation différentielle………………………….…ﻣﻌﺎدﻟﺔ ﺗﻔﺎﺿﻠﻴﺔ
Vecteur.....................................................................ﺷﻌﺎع
Origine…………………………………………….ﻣﺒﺪأ
Direction…………………………………………..ﺣﺎﻣﻞ
Sens…………………………………………….….اﺗﺠﺎﻩ
Module…………………………………………….ﻃﻮﻳﻠﺔ/ﻣﻌﻴﺎر
Opposé…………………………………………….ﻣﻌﺎآﺲ
Composantes……………………………………….إﺣﺪاﺛﻴﺎت
Coordonnées……………………………………....إﺣﺪاﺛﻴﺎت
Projections……………………………………..…..إﺳﻘﺎﻃﺎت
Produit scalaire……………………………….……ﺟﺪاء ﺳﻠﻤﻲ
Produit vectoriel……………………………………ﺟﺪاء ﺷﻌﺎﻋﻲ
Derivée de vecteur…………………………………ﻣﺸﺘﻘﺔ ﺷﻌﺎع
Axe…………………………………………..……ﻣﺤﻮر
17
C hapitre II
Notions de Cinématique
I. Généralités
L’objet de la cinématique est l’étude des mouvements des corps en fonction du temps,
sans tenir compte des causes qui le produisent.
L’étude du mouvement d’un corps est l’étude des positions successives de ce corps
par rapport à un repère pris comme référence (en général, un trièdre de référence ou
référentiel). La notion de temps est aussi prise en considération.
En mécanique, dans l’étude des mouvements, on tient compte des forces qui les
provoquent.
II. Cinématique du point
II. 1. Définitions
a. Point matériel
Un point matériel est défini comme étant un élément de matière, de dimensions
négligeables, que l’on assimile à un point géométrique. En réalité, on étudie le
mouvement du centre de masse d’un corps, point au quel est supposé concentré
toute la masse du corps.
1
b. Trajectoire
C’est le lieu des positions successives occupées par un point mobile. Celle–ci peut
être rectiligne ou bien curviligne. Elle peut être ouverte ou fermée.
c. Equation du mouvement (ou équation Horaire)
C’est la relation qui lie le chemin parcouru, au temps nécessaire à le parcourir.
d. Définition intrinsèque du mouvement
Le mouvement d’un point M est parfaitement défini si l’on connaît
- la trajectoire C
- la position, à chaque instant « t » du point M sur la trajectoire C. On fait le
choix d’une origine et d’un sens positif (indiqué par une flèche).
OM est défini par la fonction OM= S= f(t)
II. 2. Trajectoire ouverte
Exemple C
.M
C
.
M
S
O. S .O
Trajectoire rectiligne Trajectoire curviligne
ouverte ouverte
Une position de M est définie par son abscisse curviligne (S) par rapport à l’origine O.
Valeur absolue de ce nombre S : longueur de l’arc OM.
- Signe + si M se déplace dans le sens positif de la trajectoire
- Signe - si M se déplace dans le sens négatif de la trajectoire
A une abscisse curviligne S donnée, correspond un seul point M est réciproquement, à
un point M donné, correspond une seule abscisse curviligne.
Changement d’origine
Si Oo est une seconde origine.
- S l’abscisse de M par rapport à O ;
S1
. S
M
- S1 l’abscisse de M par rapport à Oo ; . S0 O
On a S = So+S1
II. 3. Trajectoire fermée
A une abscisse curviligne S donnée, correspond un seul point M, mais la réciproque
n’est plus vraie ici.
2
S
M
O
Trajectoire fermée
A un point donné M, correspond une infinité d’abscisses curvilignes qui sont données
par la relation
s= S + kL
s : l’une des abscisses ;
S = OM (mesuré dans le sens positif)
L : longueur de la courbe
K : entier positif, négatif ou nul.
II. 4. Origine du temps, instant
a. l’instant origine
l’instant origine étant précisé en rapport avec une position définie du mobile dont on
étudie le mouvement, les autres instants seront définis, par rapport à l’instant origine,
par un nombre algébrique ayant pour :
- valeur absolue : la mesure de l’intervalle de temps qui sépare l’instant origine de
l’instant considéré ;
- Le signe + : si l’instant considéré est postérieur à l’instant origine ;
- Le signe - : si l’instant considéré est antérieur à l’instant origine.
b. Changement d’origine du temps
Si un même instant est défini, par rapport à deux origines de temps, par les nombres
respectifs t et t1 et si le nombre t0 définit l’intervalle de temps qui sépare la deuxième
origine de la première, on a :
t= t0 + t1
c. Définition analytique du mouvement Z
z
On choisit un repère Oxyz. La position d’un
Point M (donc son mouvement) sera définie
si l’on connaît, à chaque instant, ses coordonnées
. M
3
III. Vitesse
Soit un mobile M, assimilé à un point, sur une trajectoire quelconque, au temps « t »,
il est dans la position M ; au temps « t1 » il est dans la position M1. On définit :
- la vitesse moyenne ;
- la vitesse instantanée. vm
M1
O
III. 1. Vitesse moyenne
La vitesse moyenne v moy est la vitesse d’un point mobile qui irait de M à M1 pendant
MM 1 MM 1
v moy = =
t1 − t ∆t
III. 2. Vitesse instantanée ou vitesse à l’instant « t »
MM 1
C’est la limite du rapport lorsque t1 → t , c'est-à-dire lorsque ∆t → 0 . On la
∆t
OM 1 − OM d OM
v = lim ∆t →0 =
t1 − t dt
III. 3. Expression vectorielle (ou géométrique) de la vitesse
En introduisant l’abscisse curviligne s, on peut écrire
s = OM = s (t )
s1 = M 0 M 1 = s (t + dt )
ds
v = τ = s' τ τ : Vecteur unitaire de la tangente en M
dt
ds
= s ' : vitesse algébrique instantanée
dt
4
Remarque
Le vecteur vitesse est donc toujours orienté dans le sens du mouvement : sur une
trajectoire orientée, si le mobile se déplace dans le sens positif, le vecteur vitesse est
dirigé dans le sens positif. Si le mobile se déplace dans le sens négatif, le vecteur
vitesse est dirigé dans le sens négatif.
Le vecteur vitesse est défini par les coordonnées du vecteur dérivée de OM par
rapport au temps :
⎧ dx(t )
⎪ x' = dt
d OM d r ⎪⎪ dy (t )
vM = = = ⎨ y' =
dt dt ⎪ dt
⎪ z' = dz (t )
⎪⎩ dt
Le vecteur vitesse s’écrira alors :
dx dy dz
vM = i + j + k
dt dt dt
Son module sera donné par :
2 2 2
⎛ dx ⎞ ⎛ dy ⎞ ⎛ dz ⎞
vM = vM = ⎜ ⎟ + ⎜ ⎟ + ⎜ ⎟ = x' 2 + y ' 2 + z ' 2
⎝ dt ⎠ ⎝ dt ⎠ ⎝ dt ⎠
d OM dρ u dρ du
vM = = = u +ρ
dt dt dt dt
5
vm
u1 u
M
θ x
d u dθ
Or on sait que u et u1 sont perpendiculaires = u1
dt dt
dρ dθ
⇒ vM = u +ρ u1
dt dt
IV. Accélération
6
- L’accélération moyenne ;
- L’accélération instantanée.
IV. 1. Accélération moyenne
L’accélération moyenne entre les instants « t » et « t1 » est par définition :
v1 − v v1 − v
γ moy = =
.
v1
t1 − t ∆t M1
v
.
(t1)
M
(t)
γ
dv
γ =
dt
IV. 3. Expression du vecteur accélération
a. Expression vectorielle
Elle est donnée par
d v dv v2
γ = = τ + n = γt + γn
dt dt r
y
γT x
y
γ
. M
γN
θ
x
7
On peut donc considérer γ comme étant la somme de deux vecteurs :
dv d 2 s
avec γ t = = (dérivée seconde de l’abscisse « s » par rapport au temps)
dt dt 2
v2
γn = , v2 >0 et r>0 ⇒ γ n est toujours dirigée vers le centre de la
r
courbure de la trajectoire).
Cas particuliers
dv
3 γ t = 0 cela veut dire que = 0 (mouvement uniforme), reste la composante
dt
normale.
⎧ dx ⎧ d 2x
⎪ x' = ⎪ x' ' =
dt ⎪ dt 2
⎪⎪ dy dv ⎪ d2y
On sait que v : ⎨ y ' = d’où γ = : ⎨ y' ' =
⎪ dt dt ⎪ dt 2
⎪ z' = dz ⎪ d 2z
⎪⎩ dt ⎪ z' ' =
⎩ dt 2
Module de l’accélération :
2 2 2
⎛ d 2x⎞ ⎛ d 2 y ⎞ ⎛ d 2z ⎞
γ = γ = ⎜⎜ 2 ⎟⎟ + ⎜⎜ 2 ⎟⎟ + ⎜⎜ 2 ⎟⎟ = x' ' 2 + y ' ' 2 + z ' ' 2
⎝ dt ⎠ ⎝ dt ⎠ ⎝ dt ⎠
b. 2. En coordonnées polaires
Nous savons que la vitesse d’un mobile exprimée en coordonnées polaires est donnée
par :
8
dρ dθ
v = u +ρ u1
dt dt
d u dθ d u1 dθ
Cela veut dire que = u1 et de la même façon =− u .
dt dt dt dt
dv
L’accélération γ = sera obtenue alors par
dt
dv d ⎛ dρ dθ ⎞ d 2 ρ dρ d u dρ dθ d 2θ dθ d u1
γ = = ⎜ u +ρ u1 ⎟ = u + + u1 + ρ 2 u 1 + ρ
dt dt ⎝ dt dt ⎠ dt dt dt dt dt dt dt dt
2
d 2ρ dρ dθ dρ dθ d 2θ ⎛ dθ ⎞
= u + u1 + u1 + ρ 2 u1 − ρ ⎜ ⎟ u
dt 2 dt dt dt dt dt ⎝ dt ⎠
⎡d 2ρ ⎛ dθ ⎞ ⎤
2
⎡ dρ dθ d 2θ ⎤
= ⎢ 2 − ρ⎜ ⎟ ⎥ u + ⎢2 + ρ 2 ⎥ u1
⎣⎢ dt ⎝ dt ⎠ ⎦⎥ ⎣ dt dt dt ⎦
1 d ⎛ 2 dθ ⎞ dρ dθ d 2θ
or ⎜ρ ⎟=2 +ρ 2
ρ dt ⎝ dt ⎠ dt dt dt
⎡ d 2ρ ⎛ dθ ⎞ ⎤
2
1 d ⎛ 2 dθ ⎞
finalement γ = ⎢ 2 − ρ ⎜ ⎟ ⎥u + ⎜ρ ⎟ u1
⎢⎣ dt ⎝ dt ⎠ ⎥⎦ ρ dt ⎝ dt ⎠
9
2- quelle est sa position instantanée x(t ) ?
Exercice 03
Monter que pour un mouvement rectiligne uniformément varié, on a :
v 2 − v 02 = 2 γ 0 (x − x 0 )
V. Cinématique du solide
Un corps solide est un corps dont les différents points demeurent à distances
constantes les uns des autres.
V. 1. Mouvement de translation
Définition : c’est un mouvement par rapport à un système de référence, tel que tout
vecteur lié à deux points quelconque du corps, reste équipolle à lui même.
.
M2
γ1
vM 2 .
M’2
v M1 = v M 2 à un instant quelconque.
3 Accélération
A chaque instant les vecteurs accélérations de chacun des points d’un solide en
mouvement de translation sont équipollents. La réciproque est vraie.
γ1 = γ 2 à un instant quelconque.
Conséquence
Le mouvement d’un corps solide en translation sera parfaitement défini par le
mouvement de l’un de quelconques de ses points.
10
On appellera donc trajectoire, vitesse et accélération du mouvement du solide, la
trajectoire, la vitesse et l’accélération de l’un de ses points.
V. 2. Mouvement de rotation
Définition
C’est un mouvement dans lequel deux points
du solide restent fixes. Si A et B sont les deux
points fixes, il en résulte que tous les points
A
.
de la droite AB sont fixes; cette droite est l’axe
de rotation. Oxyz est choisi tel que AB soit sur Oz.
B .
Propriétés du mouvement de rotation
3Trajectoire
Tous les points du solide décrivent des circonférences dont le plan est perpendiculaire
z
à l’axe de rotation.
3Vitesse angulaire
A
ω
. M
A chaque instant, tous les points du solide ont
B .
la même vitesse angulaire, qui est la vitesse
y
angulaire du solide : ω.
θ
dθ
ω est le vecteur rotation ω = ou ω = θ ' m’
dt x
ωr v
v = ω ∧ OM O
(O point quelconque de l’axe de rotation) y
.
v vy
3 Composantes de la vitesse α
⎧v x = −ω r cos α = −ω r sin θ vx θ
⎪ r θ
⎨ v y = ω r sin α = ω r cos θ
x
O
⎪ v =0
⎩ z
3 Accélération
L’accélération sera celle d’un mouvement circulaire. Sens >0 conventionnel
11
3 Accélération angulaire
dω d 2 θ
θ''= = 2
dt dt
γT
3 Accélération d’un point
γ
d v dv v2
.
γM = = τ + n γN
dt dt r
O
Dans ce cas :
v = ω⋅r et r= constante
dω
donc γM =r τ +ω 2r n
dt
⎧ dω
⎪ γT = r τ suivant la tan gente
composantes de γM ⎨ dt
⎪⎩γ N = ω 2 r n toujours dirigée vers le centre
V. 3. Mouvement hélicoïdal
3Définition
C’est un mouvement dans lequel une droite (axe de mouvement) du solide reste fixe
en pouvant glisser sur elle-même et un point du corps non situé sur l’axe de rotation
décrit une hélice circulaire autour de cet axe.
3Trajectoire
Chacun des points du solide décrit une hélice. Pour un point M quelconque, on a
z = a ⋅θ + b
Pas de l’hélice : c’est la quantité p = 2π a
p est le déplacement suivant l’axe Oz correspondant à θ = 2π soit un tour.
Remarque
Dans un mouvement hélicoïdal, tous les points du solide décrivent, simultanément
autour de l’axe, des hélices circulaires de même pas ( mais de rayon différent)
3Vitesse
La vitesse de chacun des points est composée de deux vecteurs
⎧ dθ
⎪v t = r dt = rθ ' due à la rotation, située
⎪
⎪ dans un plan ⊥ Oz
vM a pour composantes ⎨
dz
⎪ vt = = z ' due au glissement suivant
⎪ dt
⎪⎩ l ' axe parrallèle à Oz
12
p
θ
M
V.4. Applications
Exercice 01
Les coordonnées polaires d’un point en mouvement sont
OM = r u r et (Ox, OM ) = θ , u rétant le vecteur unitaire de l’axe OM .
1. Quelles sont les composantes radiales et tangentielles de la vitesse v ?
2. Quelles sont les composantes radiales et tangentielles de l’accélération γ ?
Exercice 02
Une sphère de rayon R est mise en rotation à la vitesse angulaire constante ω, autour
d’un axe (∆) passant par son centre O.
1. Déterminer la vitesse linéaire v d’un point M situé sur la sphère à latitude λ
(angle entre OM et le plan équatorial de la sphère) ;
2. En déduire le module de l’accélération γ du point M ;
3. Application numérique. Calculer v et γ dans le cas où le point M est un point
situé sur la surface de la terre (la terre étant assimilée à une sphère de centre O
et de rayon R).
On donne R= 6380 km, λ=45° et période de révolution de la terre, T=24 h.
y
H M
O x
13
Exercice 03
Une particule soumise à des champs électriques et magnétiques complexes est en
mouvement dans un référentiel galiléen. Les équations de la trajectoire sont, en
coordonnées polaires :
⎧ −
t
⎪r = r0 ⋅ e a
⎨ t
⎪ θ=
⎩ a
Avec, r0 et a constantes positives.
T eθ
eρ
M
N
θ
o
x
14
.
z1
M
S1
O1 M
k1
O1
i1 y1
z j1
x1
OM
OO1
S
k
O
y
j
i
d OM d OO1 d O1 M
va = = +
dt dt dt
Or O1 M = x1 i1 + y1 j1 + z1 k1 dans le repère S1
d OO1 di dj dk dx dy dz
Il vient v a = + x1 1 + y1 1 + z1 1 + 1 i1 + 1 j1 + 1 k1
1dt
44444 dt4244 dt4444 dt
3 1 dt444 4dt2444 dt 4
3
ve vr
donc va = ve + vr
dx1 dy dz
avec : vr = i1 + 1 j1 + 1 k1
dt dt dt
d OO1 di dj dk
ve = + x1 1 + y1 1 + z1 1
dt dt dt dt
Cas particuliers
d OO1
ve =
dt
15
Remarque
du
La dérivée d’un vecteur unitaire : est obtenu par :
dt
d u dθ dθ
= u1 = ω ∧ u = ω : vitesse angulaire
dt dt dt
De ce fait, la vitesse d’entraînement s’écrira alors :
ve =
d OO1
dt
( ) ( ) (
+ x1 ω ∧ i1 + y1 ω ∧ j1 + z1 ω ∧ k1 )
[
+ ω ∧ x1 i1 + y1 j1 +z k ]
1 1
d OO1
ve = + ω ∧ O1 M
dt
d v a d ve d v r d ⎡ d OO1 di dj dk ⎤
γa = = + = ⎢ + x1 1 + y1 1 + z1 1 ⎥
dt dt dt dt ⎢⎣ dt dt dt dt ⎥⎦
d ⎡ dx dy dz ⎤
+ ⎢ 1 i1 + 1 j1 + 1 k1 ⎥
dt ⎣ dt dt dt ⎦
d 2 OO1 d 2 i1 d 2 j1 d 2 k1 d 2 x1 d 2 y1 d 2 z1
⇒ γa = 2
+ x1 2
+ y1 2
+ z1 2
+ 2 1
i + + 2 1
j + 2 1
k
dt dt
144444424444443 14444 dt dt dt dt
4244444 dt 3
γe γr
⎡ dx d i dy d j dz d k ⎤
+ 2⎢ 1 1 + 1 1 + 1 1 ⎥
⎢ dt dt dt dt dt dt ⎥
1⎣ 444442444443⎦
γc
⎧
⎪ γ : accélération d ' entraînement
⎪⎪ e
⇒ γa = γe + γr + γc ⎨ γ r : accélération relative
⎪ γ : accélération complémentaire
⎪ c
⎪⎩ ou accélération deCoriolis
16
Remarque
du
En utilisant le fait que = ω ∧u
dt
L’accélération de Coriolis devient:
⎛ dx1 d i1 dy1 d j1 dz1 d k1 ⎞
γ c = 2⎜ + + ⎟
⎜ dt dt dt dt dt dt ⎟
⎝ ⎠
⎛ dx dy dz ⎞
= 2⎜ 1 ω ∧ i1 + 1 ω ∧ j1 + 1 ω ∧ k1 ⎟
⎝ dt dt dt ⎠
⎛ dx dy dz ⎞
= 2 ω ∧ ⎜ 1 i1 + 1 j1 + 1 k1 ⎟
⎝ dt dt dt ⎠
= 2 ω ∧ vr
⇒ γ c = 2 ω ∧ vr
L’accélération d’entraînement devient :
d 2 OO1 d 2 i1 d 2 j1 d 2 k1
γe = + x1 + y1 + z1
dt 2 dt 2 dt 2 dt 2
=
d 2 OO1
dt 2
+ x1
d
dt
(
ω ∧ i1 + y1
d
dt
)
ω ∧ j1 + z1
d
dt
(ω ∧ k1 ) ( )
d 2 OO1 dω di dω dj
= + x1 ∧ i1 + x1 ω ∧ 1 + y1 ∧ j1 + y1 ω ∧ 1
dt 2 dt dt dt dt
dω dk
+ z1 ∧ k 1 + z1 ω ∧ 1
dt dt
⇒ γe =
d 2 OO1
dt 2
+
dω
dt
( ⎛ di
⎜ dt
) dj
dt
dk ⎞
∧ x1 i1 + y1 j1 + z1 k1 + ω ∧ ⎜ x1 1 + y1 1 + z1 1 ⎟
dt ⎟⎠
⎝
=
d 2 OO1
dt 2
+
dω
dt
(
∧ O1 M + ω ∧ x1 ω ∧ i1 + y1 ω ∧ j1 + z1 ω ∧ k1 )
=
d 2 OO1
dt 2
+
dω
dt
{ (
∧ O1 M + ω ∧ ω ∧ x1 i1 + y1 j1 + z1 k1 )}
⇒ γe =
d 2 OO1
dt 2
+
dω
dt
∧ O1 M + ω ∧ ω ∧ O1 M ( )
VI. 4. Applications
Exercice 01
17
Déterminer la vitesse de la voiture M1 par rapport à la voiture M2.
M1
A
M2
Exercice 02
Un anneau de faibles dimensions, assimilable à un point matériel M de masse m,
glisse sans frottement sur une tige rigide (D). La tige (D) tourne dans un plan
horizontal (Oxy) autour de l’axe vertical Oz avec la vitesse angulaire ω = dθ , où θ
dt
représente l’angle orienté ( i , u r ) et ur un vecteur unitaire de (D) voir Fig. 4.
Le mouvement du point matériel M sur la droite (D) est décrit par l’équation horaire :
r = r0 (1 + sin ω t )
x’
Ω =ω k
k
y
y’ O
θ u
r
(D)
z’
18
Exercice 03
Soit le système de la Figure ci-dessous qui est composé de deux tiges. La première
tige est en rotation autour du centre O0 relativement au référentiel galiléen. Une
seconde tige est en rotation autour du centre O1 relativement à la première tige.
1. On s’intéresse au mouvement de la tige (2) relativement à un référentiel R1 lié à la
tige (1). On travaillera dans le repère ( i1 , j1 , k1 ) . L’angle ψ(t) évolue de manière
quelconque.
a. En se plaçant en coordonnées polaires dans le référentiel R1, donner la position, la
vitesse et l’accélération du point M ;
b. Sur un schéma, tracer les vecteurs e ρ , eθ , v / R ( M ) , γ / R ( M ) ainsi que les vecteurs
1 1
y0
M
y1
ψ(t) x1
(2)
D
Fig. 5
j1 i1
k1
O1
(1)
θ(t)
j0
k0
O0 i0 x0
L
19
VII. Mouvements les plus courants
VII. 1. Mouvement rectiligne uniforme
Il se caractérise par :
3 une trajectoire rectiligne (une droite)
3 une vitesse constante ( v= cste)
3 une accélération γ nulle (γ=0)
dx
γ =0 or v= = cste
dt
x t t
⇒ dx = vdt donc ∫ dx = ∫ vdt = v ∫ dt
x0 t0 t0
- t 0 = 0 ; x0 = x0 ⇒ x = v ⋅ t + x0 ;
- t 0 = t 0 ; x0 = x0 ⇒ x = v ⋅ (t − t 0 ) + x 0
20
Si « T » est la durée d’un tour (période), alors la distance parcourue en 1 Tour est :
v ⋅ T = 2π R
2π 2π
⇒v= R =ω⋅R ⇒ ω = = 2π ⋅ f ( f : fréquence)
T T
Souvent, la vitesse de rotation est exprimée en tour par seconde ( n tr/s) ou bien en
tours par minute (N tr/mn).
Dans ce cas, on écrit :
N Nπ
ω = 2π ⋅ n = 2π = rd / s
60 30
Avec une abscisse circulaire nulle à l’instant origine (S0=0), on a :
Nπ
S = v ⋅t = ω R t = Rt
30
Angle balayé en radians :
θ =ωt et θ = θ 0 + ω t avec θ 0 à l ' ins tan t origine
Il existe une analogie complète entre un mouvement rectiligne uniforme et un
mouvement circulaire uniforme.
Accélération d’un point (dans un mouvement circulaire uniforme)
dω
- γt = 0 car ω = cste =0
dt
v2 v2
d’où γ = γ n = ω2R = car ω2 =
R R2
dv d 2 x
γ = = = cste
dt dt 2
Si la vitesse croit, le mouvement est uniformément accéléré ;
Si la vitesse décroit, le mouvement est uniformément retardé (ou décéléré).
21
1er cas :
x0 = 0 , v0 = 0
γ = cste
v = γ ⋅t
1
x= γ ⋅t 2
2
2me cas :
x0 = 0 , v0 ≠ 0
γ = cste
v = γ ⋅ t + v0
1
x= γ ⋅ t 2 + v0 ⋅ t
2
3me cas :
x0 ≠ 0 , v0 ≠ 0
γ = cste
v = γ ⋅ t + v0
1
x= γ ⋅ t 2 + v0 ⋅ t + x0
2
dω d 2θ
ω' = = 2 = θ ' ' = cste
dt dt
Si la vitesse angulaire croit, le mouvement est uniformément accéléré ;
Si la vitesse angulaire décroit, le mouvement est uniformément retardé (ou décéléré).
Nous admettons pour simplifier que l’origine du temps correspond à l’origine du
mouvement, on distingue trois cas :
1er cas :
S0 = 0 , θ0 = 0 , ω 0 = 0 vitesse angulaire initiale nulle
ω ' = θ ' ' = cste
ω = ω '⋅t
1
θ = ω '⋅t 2
2
22
2me cas :
S0 = 0 , θ0 = 0 , ω 0 ≠ 0 vitesse angulaire initiale non nulle
ω ' = θ ' ' = cste
ω = ω '⋅t + ω 0 avec v = ω R et s = vt
1
θ = ω '⋅t 2 + ω 0 t R : rayon correspondant au po int considéré
2
3me cas :
S0 ≠ 0 , θ0 ≠ 0 , ω0 ≠ 0
ω ' = θ ' ' = cste
ω = ω '⋅t + ω 0 avec v = ω R et S = v t + S 0
1
θ = ω '⋅t 2 + ω 0 t + θ 0
2
Accélération d’un point situé au rayon R
⎧ dω dω
γ =R τ γt = R = R ω'
⎪⎪ t dt dt
γ ⎨
⎪ γ n = ω2R n v2
⎪⎩
γ n = ω2R =
R
VII. 5. Application
Exercice
On considère une roue turbine tournant à la vitesse de rotation de N0= 10 000 tr/mn.
Après coupure du courant la turbine s’arrête en 3 mn.
1. A quel type de mouvement avons-nous à faire après la coupure du courant?
que peut on en déduire en ce qui concerne l’accélération ?
2. Déterminez l’équation du mouvement θ (t ) = f (t ) et calculer les valeurs de la
vitesse angulaire et l’accélération angulaire, sachant qu’à t=0 on a θ0=0.
3. Calculer le nombre de tours qu’effectue la turbine jusqu’à l’arrêt.
Rq : On exprimera les angles en radian.
y
θ x
O
23
VII. Terminologie ( ) اﻟﻤﺼﻄﻠﺤﺎت
Point matériel……………………………………………...ﻧﻘﻄﺔ ﻣﺎدﻳﺔ
Dimensions…………………………………………..……اﻷﺑﻌﺎد
Cinématique du point ……………………………….……ﺣﺮآﻴﺎت اﻟﻨﻘﻄﺔ اﻟﻤﺎدﻳﺔ
Assimilé à un point…………………………………….…ﻳﻌﺘﺒﺮ آﻨﻘﻄﺔ ﻣﺎدﻳﺔ
Concentré en un point………………………………….…ﻣﺘﻤﺮآﺰ ﻓﻲ ﻧﻘﻄﺔ
Négligeable……………………………………………....ﻣﻬﻤﻞ
Centre de masse………………………………………..…ﻣﺮآﺰ اﻟﻜﺘﻠﺔ
Trajectoire………………………………………………..ﻣﺴﺎر
Successives ………………………………………………ﻣﺘﺘﺎﻟﻴﺔ
Rectiligne…………………………………………………ﺧﻄﻲ
Curviligne………………………………………………...ﻣﻨﺤﻨﻲ
Equation du mouvement…………………………………..ﻣﻌﺎدﻟﺔ اﻟﺤﺮآﺔ
Equation horaire……………………………………..……اﻟﻤﻌﺎدﻟﺔ اﻟﺰﻣﻨﻴﺔ
Définition intrinsèque du mouvement…………………..…ﺗﻌﺮﻳﻒ ﺿﻤﻨﻲ ﻟﻠﺤﺮآﺔ
ِComposante……………………………………………….ﻣﺮآﺒﺔ
Abscisse curviligne………………………………………. ﻓﺎﺻﻠﺔ ﻣﻨﺤﻨﻴﺔ
Ordonnée…………………………………………..………اﻟﺘﺮﺗﻴﺒﻴﺔ
Mobile……………………………………………………..ﻣﺘﺤﺮك
Intervalle………………………………………………….ﻣﺠﺎل
Antérieur…………………………………………………..ﻗﺒﻠﻲ
Postérieur…………………………………………………..ﺑﻌﺪي
Changement d’origine………………………………..……ﺗﺤﻮﻳﻞ أو ﺗﻐﻴﻴﺮ اﻟﻤﺒﺪأ
Mouvement rectiligne et uniforme……………….………..ﺣﺮآﺔ ﻣﺴﺘﻘﻴﻤﺔ ﻣﻨﺘﻈﻤﺔ
Vitesse instantanée………………………………..……… ﺳﺮﻋﺔ ﻟﺤﻈﻴﺔ
Vitesse moyenne…………………………………………..ﺳﺮﻋﺔ ﻣﺘﻮﺳﻄﺔ
Vitesse linéaire……………………………………….……ﺳﺮﻋﺔ ﺧﻄﻴﺔ
Vitesse angulaire…………………………………………..ﺳﺮﻋﺔ زاوﻳﺔ
Vitesse de rotation …………………………………………ﺳﺮﻋﺔ دوراﻧﻴﺔ
Vitesse initiale………………………………………………ﺳﺮﻋﺔ إﺑﺘﺪاﺋﻴﺔ
Tangent…………………………………..………………….ﻣﻤﺎﺳﻲ
Coordonnées cartésiennes…………………….…………….إﺣﺪاﺛﻴﺎت دﻳﻜﺎرﺗﻴﺔ
Par analogie…………………………………………..…….ﺑﺎﻟﻤﻤﺎﺛﻠﺔ/ﺑﺎﻟﺘﻤﺎﺛﻞ
Vecteur unitaire…………………………………………….ﺷﻌﺎع اﻟﻮﺣﺪة
Expression…………………………………………….……ﻋﺒﺎرة
Rayon de courbure…………………………………………ﻧﺼﻒ ﻗﻄﺮ اﻹﻧﺤﻨﺎء
Centre de courbure………………………………………..ﻣﺮآﺰ اﻹﻧﺤﻨﺎء
Constant………………………………………………..….ﺛﺎﺑﺖ
Point immobile……………………………………………ﻧﻘﻄﺔ ﺳﺎآﻨﺔ
Cinématique du solide ……………………………………ﺣﺮآﻴﺎت اﻟﺠﺴﻢ اﻟﺼﻠﺐ
Mouvement de translation…………………………………ﺣﺮآﺔ إﻧﺴﺤﺎﺑﻴﺔ
Mouvement de rotation……………………………………ﺣﺮآﺔ دوراﻧﻴﺔ
Repère………………………………………………………ﻣﻌﻠﻢ
Fréquence………………………………………………….ﺗﺮدد/ﺗﻮاﺗﺮ
Angle balayé……………………………………………….زاوﻳﺔ ﻣﻤﺴﻮﺣﺔ
Mouvement rectiligne uniformément varié………….…….ﺣﺮآﺔ ﻣﺴﺘﻘﻴﻤﺔ ﻣﺘﻐﻴﺮة ﺑﺎﻧﺘﻈﺎم
24
C hapitre III
I. Généralités
La cinématique a pour objet l’étude des mouvements des corps en fonction du temps, sans
tenir compte des causes qui les provoquent.
La dynamique est la science qui étudie (ou détermine) les causes des mouvements de ces
corps
II. Le principe d’inertie (1ière loi de Newton)
C’est Galilée qui a le premier suggéré ce principe. Il constitue la première loi de Newton et
qui s’énonce comme suit :
« Tout objet conserve son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme en l’absence de
forces agissant sur lui »
Cette 1ière loi peut aussi s’énoncer :
m1
m2
A
O B
FA FB
Pour que le système soit en équilibre il faut que la somme des moments des forces par rapport
à O soit nulle : ∑M 0
Fi
= 0 ⇒ M F0 + M O = 0
A FB
⇒ (m OA + m OB ) ∧ g = 0
1 2 ⇒ m1 OA + m 2 OB = 0
Les mathématiciens ont généralisé cette égalité pour un système quelconque représenté par la
figure ci-dessous
m1 GM 1 + m 2 GM 2 + .........mi GM i = 0
⇒ ∑ mi GM i = 0
. M1
. . .
m1
i z Mi
M3 G
D’autre part, mi
⇒
OG + GM i = OM i
GM i = OM i − OG
m3
. M2
m2
Système en équilibre,
Donc (
∑ mi OM i − OG = 0
i
) pas de mouvement.
y
O
Cette dernière relation donne le centre d’inertie d’un système constitué de masses mi situées
aux points Mi. Si le système forme un milieu continu, la somme devient intégrale, et par
conséquent, la relation précédente deviendra :
1
OG = ∫∫∫ OM dM
M M
L’intégrale est triple parce que la masse est répartie en volume, trois dimensions.
P =mv
La quantité de mouvement est une grandeur vectorielle qui a la même direction que la
vitesse.
Le principe d’inertie peut s’énoncer alors de la façon suivante :
Ê Une particule libre, se déplace avec une quantité de mouvement constante dans un
repère galiléen.
Ou encore
Ê La quantité de mouvement totale d’un système, se conserve si le principe d’inertie
est vérifié.
d P (t )
F (t ) = lim t '→t Fmoy =
dt
Dans un référentiel galiléen, la somme des forces extérieures appliquées à un système est
égale à la dérivée du vecteur quantité de mouvement du centre d’inertie de ce système
∑F ext =
dP d
dt
=
dt
( )
mv = m
dv
dt
= mγ
dσ
⇒ = r ∧ F = M 0t F
dt
Remarque : pour l'étude des systèmes dynamiques, on utilise généralement ces deux
théorèmes et le principe fondamental de la dynamique noté PFD.
F12 est égale et opposée à celle exercée par (2) sur (1) F21 , soit
Exemple de forces
1. Forces d’interaction à distances
a. Forces de gravitation newtonienne
On appelle force de gravitation ou force d’interaction gravitationnelle, la force exercée par
une masse M sur une autre masse m. Cette force d’interaction suit une loi énoncée par
Newton en 1650.
mM
FM − m = −G u u : Vecteur unitaire
d2
G : une constante
G=6,67 1011 m3Kg-1s-2 . FmM FMm
.
m
M
d
b. Interaction coulombienne
L’interaction coulombienne est l’analogue de l’interaction gravitationnelle pour les
charges électriques.
1 q q' q q'
Fqq ' = − =K 2 q q’
4πε 0 r 2
r Fqq ' Fq 'q
1
avec K = = 9 10 9 mc 2 Kg s − 2
4πε 0
r
La terre
On pose g = −G u : champ de pesanteur
R2 R=6400 km
⇒ FM − m = m g force du poids de l’objet en question
Si le corps se trouve à une hauteur z par rapport à la surface de la terre, alors,
mM
FM − m = −G u
(R + z) 2
M GM R2
⇒ g =G = 2 ⋅
(R + z) 2 R (R + z) 2
R2
⇒ g = g0 avec g0 : champ à la surface de la terre
(R + z) 2
z −2
aussi, on peut écrire que : g = g 0 (1 + )
R
pour z<<R, et en utilisant un développement limité du premier ordre :
z
g ≅ g 0 (1 − 2 )
R
2z
⇒ ∆g = g − g 0 = g0
R
∆g 2 z
Donc la variation relative est =
g0 R
∆g
Pour z <32 Km, on a < 1%
g0
Donc, on considère le champ de pesanteur comme localement uniforme.
3Champ électrique
Par analogie avec le champ de la pesanteur, on définit le champ électrique, tel que :
Fqq ' = q E
La force que subit une charge électrique placée dans des champs E (électrique) et
(
F = q E + v∧ B )
2. Forces de contact
a. Réaction du support
La force que subit un objet, posé sur un support horizontal, en provenance du support
s’appelle réaction du support.
La réaction du support sur l’objet m est répartie Rn
sur toute la surface de contact support-objet
Support
actions exercées sur la surface de contact. P
b. Forces de frottement
Les forces de frottement sont des forces qui apparaissent soit lors du mouvement d’un objet
soit cet objet est soumis à une force qui tend à vouloir le déplacer.
Le frottement s’oppose au déplacement des objets en mouvement. Il y a deux types de
frottement :
- frottement visqueux (contact solide-fluide)
- frottement solide (contact solide-solide)
F = −k v F : force de frottement
F v
k: constante positive. liquide
F = µ Rn en module.
avec : µ coefficient de frottement ou coefficient de friction : c’est une constante qui dépend
de la nature de la surface de contact.
F
On a : = tgϕ = µ
Rn
Matériaux µ
Acier-Acier 0.2
Quelques valeurs de µ →
Chêne-Sapin 0.67
Caoutchouc-bitume 0.6
F est maximale quant sous l’action de Fe le corps solide est toujours en équilibre (pas de
F F
⇒ = tgϕ = e
Rn P
c. Forces de tension
Force de tension ou force de rappel. L’exemple le plus simple est la force de rappel du
ressort.
l0
F = − k (l − l 0 ) u l Allongement
k : coefficient d’allongement F
(coefficient de raideur du ressort) u Repos
Exercice 02
Un traîneau de masse m=200Kg est tiré suivant une ligne de plus grande pente d'un plan
incliné par l'intermédiaire d'un câble faisant un angle β avec celle-ci (Fig. 02).
1. La tension du câble vaut T=1000 N. Le mouvement étant uniforme de vitesse v=10 km.h-1;
déterminer la réaction R somme des forces de contact exercées par le sol sur le traîneau.
AN: α=20°, β=30°, g=10 ms-2.
2. On augmente la tension et le mouvement du traîneau devient uniformément accéléré.
a. Le coefficient de frottement traîneau-sol restant identique, la réaction R est-elle
modifiée?
b. La vitesse du traîneau passe de 10 Km H-1 à 20 Km H-1 sur une distance de 10 m.
Calculer la puissance exercée par la tension T du câble lorsque la vitesse vaut 15 Km H-1.
Exercice 03
Trois solides identiques, A, B et C, assimilés à des points matériels de mêmes masses m, sont
liés comme l’indique la figure 03.
Nous négligeons la masse des fils et nous admettons que leur tension est la même de part et
d’autre des poulies.
Déterminer la tension de chacun des fils en supposant qu’il n’y ait pas de frottements
O
T
β
l
θ Fig. 02
Fig. 01
uθ
α
m
uρ
Sens du mouvement
B
. .
C
Fig. 3 A
α
Soit une force constante agissant sur un point matériel M. Sous l’effet de F , M se
déplace entre les points A et B.
Par définition, le travail de la force F
F sur le déplacement rectiligne AB
est donné par :
w F = F ⋅ AB = F ⋅ AB ⋅ cos α ,
.
A
.
M α
.
B
α est l’angle que fait F avec AB
wf = 0 .
A
M
. .
B
wf < 0
I. 2. Travail élémentaire
Dans le cas où la force F varie au cours de déplacement qui peut être quelconque, il
n’est plus possible d’utiliser l’expression précédente.
On décompose le trajet AB en une succession de déplacements élémentaires
.
A
. M
dl F (M ' )
.
F (M ) M’
.
B
Sur MM ' , la force F peut être considéré comme constante ; alors on définit le
travail élémentaire donné par :
dw = F ⋅ dl
F
et
M
P = − P k , dl = dx i + dy j + dz k
zM’
P
.
M’
⇒ P dl = − P dz
M' M'
P B
donc, w = ∫ P ⋅ dl = ∫ − Pdz = − P(z M ' − z M ) k
P
M M
⇒ w = P ( z M − z M ' ) = P h = mg h y
P
j
i
x
I. 5. Travail d’une force élastique
l0 ∆l
F = −k ∆l i = −k (l − l0 )i
F
.
G
x
= − k xi i l
1
dwF = F dl = − kxi dxi = −kxdx = − d ( kx 2 )
2
( )
x2 x2
1
wF = ∫ F dl = ∫ − kxdx = − k x 2 − x1
2 2
x1 x1
2
∑ Fext = m
dv
dt
⇒ F =m
dv
dt F
.
B
v
Le travail élémentaire de F est donné par :
.
M
dl
dwF = F ⋅ dl = m
dv
dt
⋅ v dt
. A
car v (t ) = ⇒ dl = ⋅ v (t ) dt
dt
⎛1 ⎞
il vient dwF = F ⋅ dl = d ⎜ mv 2 ⎟
⎝2 ⎠
Le travail effectué entre les points A et B sera :
B B
⎛1 ⎞ B
wF = ∫ F ⋅ dl = ∫ d ⎜ mv 2 ⎟ = ∫ dEc =E c ( B) − Ec ( A)
A A ⎝2 ⎠ A
E c ( B) − EC ( A) = ∑ w A− B ( Fext )
E p ( B) − E p ( A) = − w AB ( Fc ) ,
∆E p = − w AB ( Fc )
dE p = − Fc ⋅ dl
On définit un point M, repéré dans le référentiel Oxyz par son vecteur OM , tel que,
OM = x i + y i + z k ⇒ d OM = dx i + dy i + dz k
⎛ ∂f
grad f ⋅ d OM = ⎜⎜ i +
∂f
j +
∂f
k
⎞
(
⎟⎟ ⋅ dx i + dy j + dz k )
Alors ⎝ ∂x ∂y ∂z ⎠
∂f ∂f ∂f
= dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z
dE p = − Fc ⋅ dl avec dl = dx i + dy i + dz k
alors,
Fc = − grad E p
Mm
Fg (r ) = −G
Mm r
= −G 2
r2
u
u Fg . m
avec u =
r r
r
. r
r
M
Mm
⇒ Fg = −G r
r3
dE p
Fg = − grad E p (r ) = − u
dr
dE p Mm
⇒ =G
dr r2
Mm
E p (r ) = ∫ G dr
r2
Mm
⇒ E p (r ) = G + cste
r
9 Force élastique
F
G
F = − k xi x
i
dE p
F = grad E p = − i
dx
dE p
⇒ =kx
dx
1 2
⇒ E p = ∫ k x dx = k x + cste
2
E c ( B) − EC ( A) = ∑ w A− B ( FC ) + ∑ w A− B ( FNC )
FC : Force conservatrice ;
Alors ( )
E c ( B) − EC ( A) = − E p ( B) − E p ( A) + ∑ w A− B ( FNC )
puisque ∑ w A− B ( FC ) = (E p ( A) − E p ( B) )
il vient ( )
E c ( B) + E p ( B) − EC ( A) + E p ( A) = ∑ w A− B ( FNC )
E ( B) − E ( A) = ∑ w A− B ( FNC )
E ( B) − E ( A) = ∑ w A− B ( FNC )
Cependant, lorsque le système est isolé (c’est dire, il ne subit aucune force
extérieure non conservatrice) l’énergie totale se conserve.
Fc = − grad E p
Dans le cas où l'énergie ne dépend que d'une variable x, cela revient à dire que:
dE p
Fc = − i
dx
La condition d'équilibre, pour l'importe quel système soumis à un ensemble de forces,
est que la somme ou la résultante de l'ensemble des forces est égale à zéro
dE p
Fc = 0 ⇒ =0
dx
Une position d'équilibre se traduit donc par un extremum de la fonction énergie
potentielle. En d'autre terme, l'énergie potentielle devrait être maximale ou minimale
pour qu le système soit en équilibre.
Un équilibre est dit stable si, à la suite d'une perturbation qui a éloigné le système de
cette position, celle-ci y retourne spontanément. Dans le cas contraire, l'équilibre est
dit instable.
V. 2. Condition de stabilité
Soit le cas de la figure ci-dessous, cas où l'énergie potentielle ne dépend que d'une
variable x.
T
x
i 0
x<x0=0
T
x
i x<x0=0
une perturbation amenant le système à x<x0, la valeur algébrique de la force doit être
positive pour ramener le système vers x0 Fc > 0 donc,
dE p dE p
<0 puisque Fc = −
dx dx
dE p
Dans le cas contraire x>x0, la force doit être négative et donc > 0.
dx
L'énergie potentielle Ep décroît avant x0 et est croissante après x0. Elle présente donc
un minimum pour x=x0.
dE p
Dans ce cas, la fonction est une fonction croissante qui s'annule pour x=x0. La
dx
d 2Ep
condition de stabilité, c'est-à-dire, Ep minimale, peut donc se traduire par >0
dx 2
au voisinage de x0 et donc pour x=x0. Dans le cas contraire, la position sera une
position d'équilibre instable.
Equilibre stable pour x=x0 ⇔ Ep(x0) minimale
⇓
dE p d 2Ep
=0 et >0
dx x = x0
dx 2
x = x0
dE p d 2Ep
=0 et <0
dx x = x0
dx 2
x = x0
r
Fig. 01
Exercice 02
Dans un référentiel galiléen, un point matériel M, de masse m, considéré comme
ponctuel, peut coulisser sans frottement sur une tige rigide horizontale fixe x’Ox (Fig.
02). Cette masse est attachée à l’extrémité d’un ressort, de masse négligeable, fixé en
un point fixe A, distant de OA = h0 de l’axe x’Ox. La position instantanée de la masse
sur la tige est notée OM = x. La longueur au repos du ressort est l0, et sa raideur est k.
On se place dans un cas où : l0 < h0.
1. Donner l’expression de l’énergie potentielle U(x) de la masse m, en fonction de k,
h0, l0 et x. On prendra U(x) = 0 pour x = 0.
2. Représenter schématiquement la fonction U(x) en fonction de x. Déterminer la
position d’équilibre de xe de la masse m. Cet équilibre est-il stable ou instable ?
Fig. 02