__________________________________________________________________________________________
1)- Un point matériel est lancé depuis l'origine O d'un repère (O,x,y,z) lié au référentiel terrestre supposé galiléen
r r
avec une vitesse initiale Vo faisant un angle α avec l'axe Ox horizontal. g = − g.e z .
*- Le mouvement est sans frottement. Déterminer l'équation de la trajectoire, la portée, les coordonnées
du sommet S et montrer qu'il existe un domaine inaccessible limité par une parabole (parabole de
sécurité).
g
Le calcul classique conduit à l’équation de la trajectoire : z=− x² + tan(α).x . La portée est
2Vo²cos²(α)
obtenue en cherchant l’intersection de la trajectoire avec le sol (z = 0) - On a une équation du second degré dont
une solution est x = 0 (point de départ) et xP = (Vo²/g).sin(2α) qui est la portée et dont la valeur maximale est
obtenue pour α = 45°
Pour la parabole de sécurité on va chercher pour un point M donné (x et z donnés)s’il existe une valeur de α
vérifiant l’équation de la trajectoire. Au paravent on met l’équation sous la forme
z=−
g
2Vo²
(1 + tan ²(α))x² + tan(α).x
C’est une équation du second degré en tan(α) dont la forme classique est :
gx² gx²
tan ²α − xtanα + z + =0
2Vo² 2Vo²
Cette équation admet des solutions réelles si ∆ ≥ 0, il existera alors des valeurs de α permettant d’atteindre le
2gx² gx² g
∆ = x² − z+ ≥ 0 équivaut à z ≤ Vo² −
Vo² 2Vo²
point. x² l’égalité correspond au cas limite
2g 2Vo²
et représente l’équation d’une parabole, tout point à l’extérieur de cette parabole ne pourra être atteint par un
projectile de vitesse Vo donnée.
r r
*- Le point M est soumis à une force de frottement visqueux f = − λ .V ( M ) ( R ) . Montrer que la
trajectoire possède une asymptote verticale et que la portée est diminuée.
On applique le PFD à M dans le référentiel terrestre supposé galiléen soumis à son poids et la force de frottement
visqueux.
r r r
m.dv = mg − λ.v
dt
Cette équation différentielle vectorielle linéaire peut être résolue sans projeter sous la forme :
r r −λ t r r −t r
v = A.e m + m g = A.e τ + τ.g avec τ =m
r
λ λ
Sans calculer la constante vectorielle A on peut déjà constater que si t >> τ la vitesse tend vers un vecteur limite
r r
vlim = τ.g de direction verticale, le vecteur vitesse étant tangent à la trajectoire ce résultat indique que la
trajectoire devient rectiligne et verticale quand t est assez grand : c’est la définition d’une assymptote.
r r r
Pour étudier la portée il faut déterminer la constante : à partir des conditions initiales on trouve A = Vo − τ.g
r r −t r −t
Ce qui donne v = Vo.e τ + τ.g.1 − e τ dont l’intégration ne pose aucune difficulté ainsi que le calcul de
( )
r r r −t
la nouvelle constante vectorielle. Tous calculs faits OM = τ.g.t + τ.Vo − τ.g .1 − e τ On projette
−t
sur l’axe des x alors : x(t) = τ.Vo.cos(α).(1 − e τ ) et z(t) = une expression compliquée et inutile pour une
évaluation simplifiée avec les hypothèses suivantes : t >> τ et α = 45°
2)- Dans le référentiel terrestre supposé galiléen, une charge au repos en O explose de manière isotrope (cad les
éclats partent à l'instant t = 0 dans toutes les directions avec la même vitesse initiale Vo). On néglige la
résistance de l'air.
*- Déterminer l'équation de la trajectoire d'un éclat partant avec un angle α avec l'horizontale.
g
L’étude est la même que dans l’exo précédent : z=− x² + tan(α).x
2Vo²cos²(α)
*- Montrer qu'à l'instant t les éclats se trouvent sur une même sphère dont on déterminera le centre et le
rayon.
Les équations paramétriques déduites du PFD sont :
x(t) = Vo.t.cos(α)
z(t) = − 1 g.t² +Vo.t.sin(α)
2
Pour avoir une condition sur la position (x,y,z) de tous les éclats à l’instant t il faut éliminer α (qui caractérise un
éclat particulier) entre ces deux équations et donc :
Vo.t.cos(α) = x
Vo.t.sin(α) = z + 1 g.t²
2
Pour éliminer α il suffit d’élever au carré et de faire la somme des deux équations : (
Vo².t² = x² + z + 1 g.t²
2
)
2
qui, à l’instant t, est l’équation d’un cercle (donc une sphère en x,y,z) de centre C(0,-1/2.g.t²) et de rayon Vo.t
U21 = V2-V1
Soit un cyclotron à fréquence fixe. C'est un
M
accélérateur de particules constitué par deux demi-
cylindres creux D1 et D2 ,., les "dees", séparés par un
B B r
intervalle étroit. Un champ magnétique B est créé dans
D1 et D2 parallèlement à l'axe des demi-cylindres. Un
D1
E
D2 r
champ électrique E est créé dans l'intervalle étroits
Vo
A
entre les "dees" perpendiculairement aux plans qui
délimitent l'intervalle entre D1 et D2. Chaque dee
constitue un volume équipotentiel.
M'
r
La tension électrique établie entre les deux dees et qui crée le champ électrique E est alternative de fréquence N
et de valeur maximale Um.
r
les particules accélérées sont des protons; ils pénètrent en A avec une vitesse Vo orthogonale à B et à MM'.
1)- Montrer que dans un dee le mouvement d'un proton est circulaire et uniforme. Exprimer littéralement
la durée d'un demi-tour. Vérifier qu'elle est indépendante de la vitesse et donner sa valeur numérique. En
déduire la fréquence N de la tension alternative.
Le proton est injecté dans un Dee avec une vitesse orthogonale au champ magnétique le mouvement sera donc plan .
Dans ce plan .on applique le PFD au proton dans le référentiel terrestre supposé galiléen et soumis à la force de
Lorentz et son poids qu’on négligera devant cette force.
( )
r r r
m.a (M)(R) = q. v (M)∧ B
Le plus rapide est de travailler en base de Frenet on a donc :
( )
r r r
dv .T + v² .N = q.v.B . T ∧erz
dt R m
r
Si on projette sur T il vient dv = 0 le module de la vitesse est constant, le mouvement est uniforme.
dt
r q.v.B
Si on projette sur N il vient v² = ce qui donne R = m.v = Cte, le mouvement est donc circulaire.
R m q .B
Le proton décrit un demi-cercle d’un mouvement uniforme- La durée d’un demi-tour est : τ =π.R = π.m elle est
v q .B
indépendante de la vitesse.
Le proton, accéléré au cours de son passage entre les Dees par un champ électrique dirigé de D2 vers D1, pénètre
dans D1 où il décrit un demi-cercle pour revenir dans l’entreDee où il doit être de nouveau accéléré par un champ
électrique dirigé de D1 vers D2. Entre les deux passages le champ électrique doit donc changer, d’où l’utilisation
d’une tension alternative dont la demi-période doit être égale à la durée du passage dans un Dee soit
T =τ q .B
et donc N =
2 2π.m
2)- Quelle est l'énergie cinétique transmise au proton à chaque tour ? On veut que la vitesse finale des
protons soit v = 20.103 km.s-1 quel est le nombre de tours effectués par les protons ? On admet que Vo est
négligeable.
Le TEC appliqué au proton entre les Dees ∆ε c = 1.m.vn2 − 1.m.vn2−1 = q(VI − VF ) et puisque le proton est
2 2
accéléré VI – VF = Um > 0 Pour chaque demi tour :
1.m.vn2 − 1.m.vn2−1 = qU m
2 2
1.m.vn2−1 − 1.m.vn2−2 = qU m
2 2
1.m.v12 − 1.m.v02 = qU m
2 2
≈0
2nqU m
= m.vn
2
En sommant les n relations il vient : vn = ou encore : n AN n = 522 demi-tours soit 261 tours.
m 2qU m
AN : B = 1 T ; Um = 4000 V ; mp = 1,67.10-27 kg ; q = e = 1,6.10-19 C
1)- Calculer les vitesses respectives v1 et v2 des ions 129Xe+ et 132Xe+ quand ils arrivent en O2.
On applique le TEC à un ion dans le référentiel terrestre supposé galiléen et soumis à la composante électrique de la force
de Lorentz et à son poids supposé négligeable :
Exercice 4 : Mouvement sans frottement d'un point matériel sur une piste.
Une particule P de masse m se déplace sans frottement sur une cycloïde d’équations paramétriques:
x = R(θ - sin(θ)) et y = -R(1- cos(θ))
La trajectoire est une cycloïde – Le point P effectue des oscillations autour de la position d’équilibre qui correspond
au minimum de la courbe.
2)- Exprimer l’énergie potentielle εp(θ) de P dans le champ de pesanteur terrestre g uniforme.
L’énergie potentielle de pesanteur est donnée par
r r r r
εp(θ) = −m.g.OM + Cte = −m.− g.ey.(x.ex + y.ey) + Cte = m.g.y + Cte
εp(θ) = −m.g.R.(1 − cos(θ)) + Cte
3)- P est abandonné sans vitesse initiale d’un point repéré par θ = θo. Montrer que système est conservatif
et donner l’expression de l’énergie totale Eo.
Le point P est soumis à son poids (force conservative) et à la réaction du support (force non conservative) qui ne
travaille pas (mouvement sans frottement) donc le système est conservatif (pas de dissipation d’énergie). L’énergie
mécanique se conserve.
Exercice 5 :
Un anneau assimilable à un point matériel M de masse m se déplace sans frottement sur une tige horizontale
matérialisée par un axe Ox . Un ressort de masse négligeable (k,lo) relie l'anneau à un point A (0,a) de l'axe Oy.
x1 = − lo²−a² et x2 = + lo²−a² Ssi lo > a Il y a donc, en général, trois positions d’équilibre ou une
seule. La stabilité de ces positions dépend du signe de la dérivée seconde de Ep(x). Le calcul de la dérivée seconde,
bien qu’un peu compliqué, ne pose aucune difficulté ou trouve pour les positions d’équilibre :
kx12 k(a−lo)
E"p(x1 ou x2) = quand ces positions existent, elles sont stables et E"p(xo) = stable si a >
x12 +a² a
lo instable dans le cas contraire.
*- Déterminer la pulsation et la période des petites oscillations autour d'une position d'équilibre.
On projette sur l’axe des x le PFD appliqué à l’anneau et soumis à son poids, à la réaction du support et à la
( ) ()
r r r r r r r dEp(x)
m.&x& = T + R+mg .ex = T .ex = −grad Ep(x).ex = −
tension du ressort, on a alors : or si x et
dx
dEp = dEp + (x− x1). d²Ep ce qui conduit à l’équation différentielle suivante :
voisin de x1 dx dx dx²
(x) (x1) (x1)
&x& + k 2x1 .(x− x1) = 0 qui
2
m (x1 +a² )
est l’équation d’un oscillateur harmonique de pulsation
x12
propre : ω02 = k
m (x12 +a² )
Exercice 6:
B
Un point M de masse m glisse sans frottement sur un
cercle de centre O et de rayon a qui tourne autour du
diamètre vertical AB à la vitesse Ω. Un ressort de
raideur k et de longueur à vide lo est relié à M par un fil
inextensible et de masse négligeable tel que (l-lo) =
O AM. Déterminer la position d'équilibre de M ainsi que
la période des petites oscillations de M autour de cette
position.
θ M
A
Cet exercice est du même genre que le précédent, il faut déterminer l’énergie potentielle totale du point matériel en
interaction avec le reste du dispositif – Pour cela il faut faire un bilan précis des forces dans le référentiel tournant du cercle
qui n’est pas galiléen (il va donc exister des forces d’inertie):
Le poids : conservative dérive de l’énergie potentielle de pesanteur Epp(θ)
La tension du ressort : conservative dérive de l’énergie potentielle élastique Epe(θ)
La force d’inertie d’entrainement : conservative dérive de l’énergie potentielle d’inertie d’entrainement Epie(θ)
La force de Coriolis : non conservative ne travaille pas.
La réaction du support : non conservative ne travaille pas.
Il faut exprimer les énergies potentielles en fonction de θ.
r r r
Epp = −mg.OM +Cte = mga.ez.er +Cte = −m.g.a.cos(θ)+Cte
2 2 2
()
Epe = 1.k.(l−lo)² = 1.k.AM² avec AM = 2.a.sin θ et donc Epe = 2.k.a².sin² θ
2
()
Epie = − 1 mΩ²HM² = − 1 mΩ²a²sin ²(θ)
2 2
()
L’énergie potentielle totale est donc : Ep(θ) = −m.g.a.cos(θ) + 2.k.a².sin ² θ − 1 mΩ²a²sin ²(θ) + Cte
2 2
Il suffit d’annuler la dérivée pour obtenir les positions d’équilibre et de développer Ep au voisinage de cette position pour
obtenir la pulsation des petites oscillations :
g
cos(θe) = + k et sin(θe) = 0
Ω²a mΩ²
Exercice 7 : Mouvement dans une cuvette parabolique:
Un point matériel M de masse m glisse sans frottement sur la face intérieure d'une cuvette fixe dans le référentiel
terrestre supposé galiléen. La cuvette a la forme d'un paraboloïde de révolution d'axe Oz vertical. On se propose
d'étudier quelques mouvements particuliers de M suivant les conditions initiales imposées. On travaillera dans la
base cylindrique (e , e , e ). L'équation cylindrique du paraboloïde est a.z - r² = 0.
r θ z
r
g H
M
O
y
θ m
- I : Questions préliminaires -
r
I-1)- Que peut-on dire de la réaction R (M ) de la cuvette sur M du fait du non-frottement ?
La réaction est normale au plan tangent en M à la cuvette.
I-2)- Différencier l'équation cylindrique du paraboloïde. Montrer que cette différentielle peut se mettre sous la
r
forme du produit scalaire du vecteur déplacement élémentaire dOM par un vecteur u dont on donnera les
( ) r
composantes sur la base er , eθ , e z . Montrer que le vecteur u est un vecteur non unitaire de la normale en M
r r
au paraboloïde. Comment est orienté le vecteur u ? Calculer la norme de u et en déduire les composantes
r
de N , vecteur unitaire de la normale en M de la base de Frénet.
L’équation du paraboloïde a.z – r² = 0 se différentie en a.dz – 2.r.dr = 0 qui peut s’écrire :
( r
)( r
) r
dr.er + r.dθ.eθ + dz.ez . −2r.er + 0.eθ + a.ez = dOM .u = 0 avec u = −2r.er + a.ez La relation obtenue
r
montre que u est orthogonal au vecteur déplacement élémentaire qui est contenu dans le plan tangent à la surface - u est
r
donc un vecteur normal à la surface de norme u = 4r²+a² orienté vers l’intérieur de la courbure. On peut alors
r r
identifier : N = ur = − 2r .er + a .ez
u 4 .r ² + a ² 4 .r ² + a ²
r
I-3)- Déduire de ce qui précède les composantes de R (M ) dans la base cylindrique en fonction de R, r et a.
r r r
De manière évidente : R(M) = R .N d’après la question I-1).Ses composantes sont alors
r r
r 2r. R a. R
R=− .er + .ez
4.r²+a² 4.r²+a²
I-4)- Faire l'étude dynamique du mouvement de M et en déduire les trois équations différentielles de son
mouvement.
On applique le PFD à M dans le référentiel terrestre supposé galiléen et soumis à sont poids et à la réaction normale :
r r r
m.a = m.g + R
En exprimant les composantes de l’accélération dans la base cylindrique, il vient :
r
( ) 4.r²+a²
2r. R
m &r&−rθ&2 = − (1)
m(2.r&.θ&+rθ&&) = 0 (2)
r
a. R
m.&z& = −mg + (3)
4.r²+a²
I-5)- Montrer que r².dθ/dt = C, constante qu'on exprimera en fonction des conditions initiales (ro, dθ/dt(0)).
Montrer alors que le mouvement de M peut-être décrit par un système de deux équations différentielles, l'une en
r et l'autre en z et r. Ce système servira de base à l'étude des mouvements particuliers des parties suivantes.
On peut alors remplacer θ& par son expression en fonction de r, ro et θ&o dans l’équation (1).
r
4 &2 2r . R
m &r&− ro θ3o = − (4)
r 4 .r ² + a ²
r
a. R
m.&z& = −mg + (5) = (3) inchangée
4.r²+a²
- II : Mouvement circulaire -
On cherche à définir les conditions initiales pour que la trajectoire de M soit un cercle horizontal de rayon ro à la
cote zo.
II-1)- Que peut-on dire de r et de z ? Que deviennent les équations différentielles de la première partie ?
Sur une trajectoire circulaire et horizontale r = ro = Cte et z = zo = Cte les équations se simplifient en :
r
2. R
m.θ&o2 = (6)
4.r02 +a²
r
a. R
0 = −mg + (7)
4.r02 +a²
II-2)- Montrer que le mouvement est uniforme.
r 4.r02 +a²
On peut exprimer la norme de la réaction dans l’équation (7) : R = mg. et remplacer dans (6), alors :
a
2 .g
θ&o2 = qui montre que la vitesse angulaire est constante sur la trajectoire circulaire. Pour que ces conditions soient
a
vérifiées il faut donc communiquer à M une vitesse initiale horizontale et égale à : Vo = ro.θ&o
III-1)- Que peut-on dire de la vitesse angulaire de M ? Que deviennent les équations différentielles du I-5 ?
Si la vitesse initiale est nulle alors θ&o = 0 et donc ∀t θ&(t) = 0 (voir I-5)
r r
2r. R a. R
m.&r& = − (8) m.&z& = −mg + (5)
4.r²+a² 4.r²+a²
r r
III-2)- Exprimer || R (M ) || en fonction de m.|| g || et montrer que si Mo est proche de O alors, au premier ordre,
r r
|| R ( M ) || = m.|| g ||.
Si Mo est proche de O, ro et donc r est un infiniment petit du premier ordre et z un infiniment petit du second ordre (az – r² =
r
a. R
0) donc au premier ordre z = 0, l’équation (5) peut alors s’écrire 0 = −mg + et en négligeant r² devant a²
4.r²+a²
r
r r 2r. R
|| R ( M ) || = m.|| g ||. Et la même approximation dans (8) conduit à m.&r& = − (9)
a
III-3)- En déduire l'équation différentielle en r du mouvement de M. Intégrer cette équation et donner l'équation
horaire correspondant aux conditions initiales imposées. Quelle est la période des petites oscillations ?
2 .g
En remplaçant la norme de R dans (9) l’équation différentielle du mouvement devient : &r& + r = 0 C’est l’équation
a
2 .g
d’un oscillateur harmonique de pulsation propre ω02 = L’équation horaire et la période des oscillations s’en déduisent
a
de manière évidente.
- IV : Etude énergétique -
2 2
(
Ec = 1.m.v² = 1.m. r&²+r.θ&2 +z&² ) et Ep = mgz + Cte = mgz (référence en O)
IV-3)- Montrer que r et z vérifient une équation de la forme (dr/dt)² + (dz/dt)² + U(r ) = Cte , où U(r) représente
un potentiel effectif dont on donnera l'expression. Tracer l'allure de U(r) et montrer que U(r) passe par un
minimum pour une valeur r1 de r qu'on calculera. Que peut-on dire du mouvement de M pour r = r1, étudier sa
stabilité.
L’énergie mécanique constante s’écrit :
r 4.θ&2 r 4.θ&2
Eo = 1.m. r&²+ z&² + 0 2 0 + mgz = 1.m. r&²+ z&² + 0 2 0 + mg r² On a utilisé la relation établie en I-5)
2 r 2 r a
r 4.θ&2
Il est alors évident que U(r) = 1 .m. 0 2 0 + mg r²
2 r a
Eo
2 .g
Si annule la dérivée de U(r) on retrouve un résultat déjà vu dans le II - θ&o2 = et donc r1 = ro
a
Le minimum correspond à une seule valeur de r autorisée pour les état accessibles la trajectoire est alors circulaire et
correspond au cas étudié dans la deuxième partie.
IV-4)- Faire l'étude des états accessibles du système et discuter les mouvements possibles.
Les états accessibles correspondent à Eo > U(r) donc toutes les trajectoires possibles sont bornées, on admettra qu’elles sont
elliptiques.
Exercice 8 : Pendule circulaire:
Un petit objet M, de masse m, lié à l'extrémité d'un fil inextensible de masse négligeable et de longueur lo, dont
l'autre extrémité est fixée en un point O. On écarte M de sa position d'équilibre d'un angle θo petit. et on
r r
l'abandonne sans vitesse initiale. M est soumis à une force de frottement visqueux f = − h.V ( M ) ( R )
1)- Quelle est la trajectoire de M dans le référentiel terrestre supposé galiléen. Quel est alors la base de
coordonnées indiquée pour l'étude du mouvement ?
M décrit un cercle de centre O et de rayon lo – On travaillera dans la base de coordonnées cylindrico-polaire.
2)- Appliquer le TMC à M dans le référentiel terrestre supposé galiléen en déduire les équations
différentielles décrivant le mouvement de M. En déduire la loi horaire du mouvement et l'expression de la
tension du fil en fonction de θ. Discuter suivant les valeurs de h.
On applique le TMC à M dans le référentiel terrestre supposé galiléen et soumis à son poids, la tension du fil et la
force de frottement.
r
dLo(M) r r r r r r
= Mo(mg)+ Mo(T)+ Mo(f)
dt (R)
r
r r r dLo(M) r
Lo(M) =OM ∧mv (M)(R) = m.lo².θ.ez donc
& = m.lo².θ&&.ez
dt (R)
r
Mo(mg) =OM ∧mg = lo.er ∧m.g.(cos(θ).er −sin(θ).eθ ) = −m.g.lo.sin(θ).ez
r r r r r r
r r r r r r
Mo(T) =OM ∧T = lo.er ∧T.er = 0
r r r r r r r
Mo(f) =OM ∧ f = lo.er ∧−h(r&.er +r.θ&.eθ ) = −h.lo².θ&.ez
L’équation différentielle du mouvement est donc :
m.lo².θ&& = −m.g.lo.sin(θ) − h.lo².θ&
Pour θ petit, on peut linéariser l’équation et la mettre sous sa forme canonique :
g
θ&& + h θ& + θ = 0 ou encore θ&& + 2αωoθ& + ωo²θ = 0
m lo
C’est une équation différentielle linéaire du second ordre à coefficients constants à laquelle on associe l’équation
caractéristique :
X² + 2αω o.X + ωo² = 0 avec ∆ = 4.ωo².(α²−1)
*- Si α > 1 (grand frottement) : ∆ > 0 les racines sont réelles X = −αω o ± ωo α²−1 et la solution
générale est : θ(t) = A.e X .t + B.e X .t
1 2
( )
= e−α.ωo.t. A.e−ωo. α² −1.t + B.e−ωo. α² −1.t mouvement amorti sans
oscillation – Régime apériodique.
*- Si α < 1 (faible frottement) : ∆ < 0 les racines sont complexes : X = −αω o ± i.ωo 1−α² et la solution
générale est : ( ( ) (
θ(t) = A.e X .t + B.e X .t = e−α.ωo.t. A.cos ωo. 1−α².t + B.sin ωo. 1−α².t mouvement
1 2
))
oscillatoire amorti – Régime pseudo périodique. De pseudo période T = 2.π
ωo. 1−α²
*- Si α = 1 : ∆ = 0 la racine double est réelle : X = −αω o et la solution générale est :
θ(t) = e Xo.t(A.t + B) = e−α.ωo.t.( At + B) mouvement amorti sans oscillation – Régime critique. C’est dans ce
cas que l’amortissement est le plus rapide sans osciller.
La suspension d’un véhicule automobile, de masse M = 800 kg, est modélisée pour chaque roue par un ressort de
3 -1
raideur k = 12,2.10 N.m et de longueur à vide lo = 50 cm, associé à un amortisseur qui crée une force de
r r
frottement visqueux f = − h.V ( M ) ( R ) . On admet que chaque roue est indépendante des autres et supporte une
masse m = M/4 = 200 kg. On prendra g = 9,8 usi. On négligera la masse de la roue et on travaillera dans un
référentiel (R) supposé galiléen lié au véhicule en mouvement rectiligne uniforme à la vitesse Vox et matérialisé
par Oxz. Le système choisi sera la masse m assimilable à un point matériel M. La route est plane et horizontale.
z
x
l k,lo h
le
() 2
X²+ h .X + ω02 = 0 dont le discriminant est : ∆ = h − 4.ω02 Le régime critique correspond à ∆ = 0 et donc
m m
h0 = 2.ωo.m = 2. k.m AN : ho = 3,12.103 kg.s-1
4)- On pose ωo² = k/m et α = h/ho. Réécrire l’équation différentielle en fonction des nouvelles notations.
&z& + 2.α.ωo.z& + ω02.z = 0
*- Résoudre l’équation différentielle et discuter la forme des solutions en fonction de α.
Voir la résolution dans l’exo précédent.
*- Tracer, sur un même schéma, l’allure des courbes pour les différents cas.
*- Commenter.
Dans le cas de la suspension d’un véhicule le régime pseudo périodique est dangereux car il réduit la
durée du contact des roues avec le sol – Les amortisseurs doivent être changés.
Le régime apériodique est aussi dangereux pour les mêmes raisons.
Il faut, qu’après une perturbation, les roues retrouvent le plus rapidement possible le contact avec le sol
– Le régime critique est donc approprié.
5)- Un chaos brutal sur la route a pour effet de communiquer à M une vitesse verticale Voz = β.Vox > 0 à
partir de la position d’équilibre l = le . On choisira l’origine des temps à ce moment. β = 0,1.
Dans le référentiel du laboratoire une molécule diatomique AB est au repos. Les atomes de masse mA et
α
mB s’attirent suivant une force de norme k/r² et repoussent suivant une force de norme k’/r (α ∈ R). On
néglige le poids des particules. On admettra que le système des deux atomes se comporte comme une
seule particule P de masse m = mA.mB/(mA+mB) soumise aux deux forces précédentes de la part d’un
centre fixe O. On s’intéresse aux mouvements rectilignes de P sur une droite de vecteur unitaire er.
1)- Faire un schéma représentant O, P et les deux forces appliquées. Donner les expressions vectorielles
de ces deux forces.
r r
La force totale s’exerçant sur la particule est f(r) = − k + kα' .er
r ² r
2)- Montrer que les deux forces dérivent d’une énergie potentielle. En déduire l’énergie potentielle
d’interaction des deux atomes A et B.
r
La forcef(r) dérive d’une énergie potentielle si et seulement si il existe une fonction scalaire Ep(r) telle
r dEp r dEp k
que : ∀dOM f(r) = −grad Ep(r) = − .er et donc = − kα' d’où
dr dr r² r
3)- Discuter suivant la valeur de α, l’existence d’états liés. Dans ce cas déterminer la période des petites
oscillations autour de la position d’équilibre stable. Quelle est la valeur minimale de l’énergie qu’il faut
fournir à la molécule pour séparer les deux atomes.
Pour que des états liés existent il ne faut pas que la fonction Ep(r) soit monotone, autrement dit elle doit
posséder un minimum donc dEp/dr doit s’annuler pour une valeur ro de r et pour cette valeur ro la dérivée
seconde de Ep doit être positive (existence d’une position d’équilibre stable).
- Partie I -
Dans un référentiel galiléen (R), on considère un point matériel S de masse m soumis à une force centrale
r r
F . On désigne par O le centre d'interaction supposé fixe dans (R). F est la seule force appliquée à S.
- Partie II -
S est en fait un satellite de la Terre assimilé à un point matériel dans un référentiel (R) supposé galiléen
que l'on précisera. O est confondu avec le centre de la Terre et le supposera fixe dans le référentiel (R).
On négligera toute influence éventuelle due à la rotation de la Terre et la seule force considérée sera le
force de gravitation exercée par la Terre sur le satellite.
II-1) Que peut-on dire dans ces conditions du système (Terre-Satellite) ? Que peut-on en déduire pour
l'énergie mécanique de ce système ?
II-2) On désigne par G la constante de gravitation universelle et par M la masse de la Terre; donner sans
démonstration l'expression Ep de l'énergie potentielle d'interaction entre le satellite et la Terre en fonction
de G, M, m, et r (On précisera l'état de référence choisi).
II-3) Montrer que l'énergie mécanique E du système peut s'écrire sous la forme:
E = E1(r) + 1/2.m(dr/dt)²
*- L'expression de E en fonction de G, M, m, R, L et l .
*- L'expression de la vitesse du satellite en fonction de G, M, R, L, l et z..
II-8) Application numérique: On donne G = 6,67.10-11 usi, M = 5,99.1024 kg, R = 6370 km, L = 4500 km
( )
et l = 450 km . Calculer sa vitesse v pour une altitude z = 3000 km.
v² = 2.G.M. 1 − 1 donc v = 6333 m.s-1
R+ z L+l+2R
Exercice 12 : Freinage d’un satellite en orbite quasi circulaire :
Dans les couches supérieures de l’atmosphère, un satellite sphérique de masse m est légèrement freiné par
une force de norme f = α.m.v², où α est une constante positive et v la vitesse du satellite dans le
référentiel géocentrique supposé galiléen. En admettant que la trajectoire reste quasi circulaire, calculer,
après une révolution, les variations ∆εM de son énergie mécanique, ∆εc de son énergie cinétique et ∆r
du rayon de son orbite.
r
∆r = −2παr² On remarquera que ∆Ec = -∆E > 0 La vitesse augmente pendant la chute malgré les frottements.