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Droit 

des Collectivités : 
 
Introduction générale : 
Section1 : Définition et acteurs de l’action administrative. 
I- Définition de l’administration. 
En France l’administration se caractérise par une certaine complexité, en effet les structures
administratives se sont multiplié ce qui rend l’administration plus obscure pour les citoyens.
Mais évidemment la multiplication de ses structures correspond à l’évolution des
besoins à satisfaire. 
Deux approches vont permettre de définir l’administration : 
-l’approche fonctionnelle on va la définir par ses fonctions de ce point de vue elle doit garantir
l’ordre public donc paix et sérénité pour que tous les citoyens puissent exercer leur droit cela
correspond à la justice à l’armée ou encore à la police. Par ailleurs l’administration doit
également gérer tous les services qui ne sont pas pris en charge par l’initiative privée comme
l’éducation ou la culture. 
-l’approche organique : ici on va définir l’administration comme un ensemble d’institutions,
d’organes. L’administration de l’Etat et l’administration des collectivités territoriales
(communes, départements, régions) par conséquent au regard de ses 2 approches l’administration
désigne soit l’activité qui consiste à gérer les affaires publiques, soit les organes et les institutions
qui sont chargées de gérer ces activités. 
 
II- Les acteurs de l’action administrative : les personnes publiques. 
L’administration est composée d’un ensemble de personnes publiques qui disposent de ce qu’on
appelle la personnalité juridique ou de la personnalité morale. En France nous sommes dans
un état unitaire c’est-à-dire qu’il existe une organisation politique, il y a un seul centre de
pouvoir qui se trouve à Paris, mais pour que des décisions puissent être prises au niveau locale la
France est aussi une république dont l’organisation est décentralisée en réalité la France est
un état unitaire décentralisé et déconcentré. 
 
III- La personnalité morale de droit public. 
Classiquement on distingue deux sortes de personnes morales, les personnes morales de droit
privée et les personnes morales de droit public. Par exemple constitue des personnes de droit
morale privée les entreprises ou les associations. Au contraire les personnes de droit morale
publique, l’Etat et les collectivités territoriales. 
Par ailleurs les personnes morales de droit publiques sont soumises au droit public et en cas de
litige à la compétence du juge administratif.  
 
 
 
Section 2 : La distinction entre la décentralisation et la déconcentration. 
I- La centralisation et la déconcentration. 
A) La centralisation 
En France on a longtemps considérée que la centralisation administrative était le complément
indispensable de la centralisation politique c’est pour cette raison que le poids de Paris, de la
capitale est toujours aujourd’hui encore très important par rapport à la province évidemment
Paris est encore le siège de nombreuses administration centrale mais dans les pays moderne il est
impossible de pratiquer une centralisation administrative absolue puisque cela conduirait
nécessairement a un engorgement de l’administration centrale. 
La centralisation doit donc aujourd’hui s’accompagner de nuance, de tempérament parmi
lesquels on trouve la déconcentration et la décentralisation. 
 
I) La déconcentration 
La déconcentration est un système d’aménagement du territoire consistant à confier des décisions
a des autorités administratives placées sur l’ensemble du territoire et placée à la tête de
circonscription administrative. La déconcentration s’analyse comme une sorte de délégation de
pouvoir du centre vers la périphérie c’est-à-dire que le pouvoir de décisions détenu par les
autorités centrale (par les ministres) ce port de décisions sera délégués à des autorités
subordonnés au niveau locale (les préfets ou les recteurs).

Les autorités locales et les autorités déconcentrées sont placées dans un lien de dépendance étroit


avec l’autorité centrale c’est-à-dire que l’autorité déconcentrée (préfet) va prendre sa décision en
suivant les consignes données par les ministres donc ils n’ont aucune autonomie de décision ils
doivent agir au nom et pour le compte de l’Etat. La déconcentration a des avantages par exemple
elle va permettre de désencombrer le centre et aussi de raccourcir les délais de prise de décisions
puisque ces décisions seront prises à un niveau plus proche des citoyens ensuite la
déconcentration permet d’améliorer l’efficacité de l’action administrative tout en rapprochant
l’administration des citoyens. La déconcentration c’est toujours l’état qui agit même si son action
repose sur des relais locaux comme les préfets
 
II- La décentralisation. 
Def : c’est un système d’administration qui permet à un groupement d’ordre de s’administrer lui-
même dans le respect des lois. Dans la décentralisation on assiste a un véritable transfert de
compétence cette fois la décision n’est plus prise au nom et pour le compte de l’état mais au nom
et pour le compte de la collectivité territoriale plusieurs éléments vont permettre de définir une
institution décentralisée : 
-ces institutions bénéficient de la personnalité juridique  
-les autorités décentralisées disposent d’une indépendance vis-à-vis de l’état c’est pourquoi elles
sont élues, cette élection leur confère une légitimité et donc une certaine indépendance vis-à-
vis de l’état 
-les autorités décentralisées doivent disposer de moyens propres suffisant pour ne pas être
dépendant de l’état, en réalité il apparait toutefois que cette autonomie et notamment l’autonomie
financière demeure réduite (ex : les collectivités territoriales disposent de ressources propres la
plupart viennent des impôts locaux (taxe d’habitation) mais elles bénéficient aussi de
subventions de la part de l’état or aujourd’hui ces subventions constitue une part très importante
du budget des collectivités territoriales ce qui réduit leur autonomie financière. 
 
Chapitre 1. Les institutions administratives de l’Etat. 
Pour effectuer ses missions l’état dispose de services qui sont organisés au niveau central, ces
services sont le plus souvent localisés à Paris mais ils exercent leurs compétences sur tout le
territoire national. On verra que l’administration de l’état ne se limite pas à ces services centraux
mais quelle se compose également de service déconcentré qui permettent à l’Etat de disposer de
relais locaux dans les régions et les départements 
 
Section 1 : L’administration centrale de l’Etat. 
Les services centraux peuvent être divisés en plusieurs catégories : on trouve des institutions de
direction, institutions de contrôle mais aussi des institutions consultatives 
 
I- Les institutions de direction. 
A) Le Président de la République  
Le président est à la fois une autorité politique et administrative. Il a certain nombre de
pouvoirs et le premier est celui de nommer le premier ministre mais aussi les ministres cette fois
sur propositions du premier ministre et il a également le pouvoir de mettre fin à leur fonction. Le
choix du premier ministre est discrétionnaire (il fait ce qu’il veut) par contre le choix des autres
ministres dépend normalement d’une discussion avec le premier ministre.

Ce pouvoir de nomination du président lui donne évidemment un pouvoir d’influence très


important dans la mesure où il va lui permettre de répartir les compétences entre les différents
ministères, en effet lors de la nomination des ministres c’est le président et son premier ministre
qui vont déterminer le nombre des membres du gouvernement et leurs compétences donc ce sont
eux qui définissent le nombre de ministre.

Par ailleurs le président de la république nomme également à la plus haute fonction publique (les
préfets, recteurs d’académie ou encore les directeurs d’administration centrale). En plus le
président possède également un pouvoir de décision selon l’article 5 le président de la république
a un pouvoir d’arbitrage qui lui permet de veiller au respect de la constitution et d’assurer le bon
fonctionnement des pouvoirs publics, cela suppose donc que le président peut s’intéresser à tous
les domaines.

Par ailleurs selon l’article 9 c’est le président de la république qui préside le conseil des ministres
c’est lui qui va définir l’ordre du jour en concertation avec le premier ministre. Enfin le président
de la république détermine également les grandes orientations de la politique étrangère de la
France, article 5 et 14 c, dans ce domaine il existe une étroite collaboration entre le président, le
premier ministre et le ministre des affaires étrangères. On s’aperçoit donc que la constitution
donne au président des pouvoirs pour intervenir dans la gestion de tous les domaines mais il faut
bien comprendre que l’influence du président est variable selon les conditions politiques.

 Effectivement en période de cohabitation l’influence du président va être beaucoup moins


importante mais en dehors de cette hypothèse qui est devenue exceptionnelle l’influence du
président est déterminante et c’est lui qui conduit et dirige la politique de la nation.
  
B) Le 1er Ministre et le gouvernement 
Le Président de la République a besoin du premier ministre pour traduire sa politique en acte,
c’est en effet le premier ministre qui dispose des moyens juridique, matériel et humains pour
mettre en œuvre une politique. 
 
1) Les attributions du 1er ministre 
Le premier ministre dispose de pouvoirs politique et administratif, tout d’abord c’est lui qui
dirige l’action du gouvernement (article 21 c) de plus il dirige l’administration, il a donc un
pouvoir important sur l’appareil d’état et pour exercer cette fonction il dispose du pouvoir
règlementaire. Ensuite il faut ajouter que c’est le premier ministre qui va assumer politiquement
les choix effectués par le président. 
 
2) Le gouvernement 
Le gouvernement est composé des ministres et du premier ministre. Selon l’article 20 c’est
lui qui conduit la politique de la nation. Il s’agit d’un organe collégial et il se réuni tous les
mercredis en conseil des ministres, ce conseil des ministres est chargé de délibérer sur les
nominations de certains fonctionnaires d’état, il délibère également sur les projets de décret, sur
les projets d’ordonnance et enfin sur les projets de loi. 
 
C) Les ministres et les ministères 
Les ministres sont nommés par décret de nomination du président et ensuite des
décrets d’attributions vont répartir les compétences dans les différents ministères, chaque
ministère dispose d’une compétence spécialisée mais parfois des réunions sont nécessaires pour
permettre aux ministères de se coordonnés. Pour mener à bien leur mission les ministères
disposent de cabinets ministériels et des services du ministère. 
 
1) La spécialisation ministérielle 
Les différents ministères peuvent être classés de la façon suivante : 
-certains ont une mission de souveraineté (ministre de la justice, de la défense et de l’intérieur et
des affaires étrangères) 
-d’autre exercent des fonctions économique (ministre de l’économie, des finances, du budget, de
l’agriculture, des transports) 
-d’autres exercent des fonctions sociales (ministre de l’emploi, du travail, de la santé, de la
famille) 
-et enfin d’autres ministères exercent des missions éducatives ou culturelles (ministre de
l’éducation national, de l’enseignement supérieur, de la culture, des sports). 
S’il existe une spécialisation qui implique que chaque ministère dispose d’un secteur d’activité
bien défini des risques, des risques de chevauchement existent par exemple le ministre de
l’éducation national n’est pas le seul à s’occuper de l’éducation, le ministre de la culture gère
aussi les écoles artistiques et le ministre de l’industrie certaines écoles d’ingénieur pour cette
raison il faut donc mettre en œuvre des mécanismes de coordination.  
 
2) La hiérarchie ministérielle 
Le premier ministre dispose d’une prédominance politique il est donc placé au sommet de la
hiérarchie, ensuite entre les ministres il n’existe pas véritablement de hiérarchie mais un ordre
protocolaire. On trouve donc en dessous du premier ministre, les ministres d’état, ce titre de
ministre d’état est donné soit au ministre lui-même pour son engagement dans la vie politique
française, soit au ministère parce que l’on souhaite lui donner une place importante au sein du
gouvernement. Par exemple on était ministre d’état André Malraux, Nicolas Sarkozy, Nicolas
Hulot, on a les ministres, puis les ministres délégués et enfin les secrétaires d’état. 
1er ministre ? 
Ministre d’état ? 
8 ministres ? 
4 secrétaires d’état ? 
 
II- Les institutions de contrôle. 
L’administration est contrôlée par des structures internes qu’on appelle des corps d’inspection
mais elle est également contrôlée par des structures externes c’est-à-dire par les juridictions
(=tribunal). 
  
A) Le contrôle administratif ou interne 
L’administration contient de nombreux corps de contrôle qui ont pour fonction de détecter les
fautes commises par les agents et de proposer des sanctions. Ces corps d’inspections ont
également pour mission de mener des enquêtes afin d’améliorer le fonctionnement de telle ou
telle administration. Il existe plusieurs catégories d’inspections certaines ont une vocation
interministérielle (c’est-à-dire qui sont compétent pour tous les ministères) alors que d’autre on
simplement une vocation ministériel (qui limite à un seul ministère). Parmi les inspections
interministérielles, la plus importante c’est l’IGF (inspection générale des finances) que toutes
les administrations ou entreprise publiques utilisent correctement l’argent publique. Les
inspections ministérielles sont beaucoup plus nombreuses, on pourra citer l’inspection générale
de l’éducation nationale ou encore l’IGPN (inspection générale de la police nationale). En réalité
les contrôles aboutissent parfois à dénoncer des disfonctionnements de l’administration mais très
peu propose des sanctions, en fait les rapports de contrôle se contente généralement de
prévenir les autorités supérieures qui elles sont chargées de prendre les décisions qui s’imposent. 
 
B) Le contrôle juridictionnel ou externe 
Le contrôle de l’administration est d’abord effectué par les juridictions administrative, en France
il existe deux ordres de juridictions, d’un côté les juridictions judiciaire qui tranche les conflits
entre les personnes privées et de l’autre les juridictions administrative qui elles sont compétente
pour les litiges qui concerne une personne publique, s’agissant du domaine administratif il se
compose tout d’abord des tribunaux administratif, viennent ensuite les cours administratives
d’appel qui sont compétentes pour statuer sur les appels contre les jugements des tribunaux
administratif, enfin au sommet de la hiérarchie on trouve le conseil d’état qui est juge de
cassation des arrêts rendus par les cours administratives d’appel, donc le contrôle juridictionnel
de l’administration est effectués par les TA, les CAA et le conseil d’état qui sont chargés de
vérifier que l’administration agit conformément au droit. Enfin l’administration est également
soumise au contrôle des juridictions financières, la plus célèbre étant la cour des comptes qui
vérifient l’ensemble des comptes des administrations publiques.  
 
Section 2 : L’administration locale de l’Etat : l’administration déconcentrée. 
La déconcentration est essentiellement représentée par le préfet qui est le représentant de l’Etat
dans le département et dans la région. La déconcentration est un phénomène ancien qui permet
d’alléger les effets négatifs de la centralisation en confiant des pouvoirs de décision à des
autorités locales mais qui agissent toujours au nom et pour le compte de l’Etat.  
 
I- L’administration déconcentrée dans le département. 
En France il existe 101 circonscriptions départementales dont 5 en outre-mer et à la tête de ces
départements est placé un préfet qui représente l’Etat, ce découpage de la France en
département à été opéré après la révolution par deux lois de 1789 et de 1790 et à l’époque on a
choisi de créer des circonscriptions de taille moyenne dans lesquels ils étaient possible de se
rendre du chef-lieu à la périphérie et d’en revenir en une journée de cheval. Les départements
sont rapidement devenus des circonscriptions de base et la présence de l’Etat dans les
départements se matérialise de deux manières d’une part par les préfets et d’autre part par les
services déconcentrés. 
 
A) Le préfet  
1) Le statut du préfet  
Le préfet a été institué par la loi du 28 pluviôse en VIII = 17/02/1800, créer par
l’empereur Napoléon. Le préfet est doté d’un pouvoir hiérarchique important dans le
département mais il aussi pour mission de représenter les ministres et le gouvernement il est
donc au carrefour du politique et de l’administratif et c’est pour cette raison que le statut du
préfet présente de nombreuse spécificité par rapport aux autres fonctionnaires. 
 Quelles spécificités ? Tout d’abord les préfets sont gérés par le ministère de l’intérieur, ensuite
les préfets sont nommés par décret du président de la république sur proposition du premier
ministre et du ministre de l’intérieur, ils sont donc choisis librement par le gouvernement. Par
ailleurs le statut des préfets est marqué par de nombreuses obligations par exemple ils ont une
obligation de loyauté envers le gouvernement. De plus les préfets non ni le droit syndical, ni le
droit de grève.  
 
 
 
2) Les missions du préfet  
Le préfet à plusieurs missions générales, il est chargé d’assurer l’ordre public, il contribue à
mettre en œuvre la politique décidée par le gouvernement et enfin il coordonne l’ensemble des
services déconcentrés du département. Les attributions du préfet sont définies à l’article 72 c
selon lequel dans les collectivités territoriales de la république le représentant de
l’état, représentant de chacun des membres du gouvernement, à la charge des intérêts nationaux,
du contrôle administratif et du respect des lois.

Il apparait donc que les attributions, les pouvoirs du préfet sont de trois ordres : des attributions
politiques, des attributions administratives et enfin il assure l’ordre et la sécurité. Concernant ces
attributions politiques le préfet est chargé de représenter le gouvernement dans son département,
il va donc expliquer aux citoyens et aux élus locaux la politique du gouvernement, c’est une sorte
de porte-parole du gouvernement.

Concernant ces pouvoirs liés à l’ordre public et à la sécurité, ce sont les missions les plus
anciennes du préfet, le préfet est en effet une autorité de police administrative qui a donc pour
mission de maintenir l’ordre public. 
L’ordre public correspond à trois éléments : la tranquillité publique, la sécurité publique et la
salubrité publique. En plus de ses trois éléments il y a la jurisprudence (soit une décision de
justice, soit sens large les juges ont donnés une décision qui a le même sens) ici c’est la
jurisprudence administrative, elle ajoutée un 4 ème élément qui est le respect de la dignité de la
personne humaine et qui a pour fondement une décision rendu par le conseil d’Etat en 1995 elle
s’appelle commune de Morsang-sur-Orge.

 Concernant ces attributions administratives, ce sont les plus nombreuses par exemple les préfets
dirigent les services déconcentrés dans le département il a donc autorité sur les chefs de service
mais parfois ces attributions administratives vont conduire le préfet à intervenir dans des
domaines variés par exemple il intervient dans la gestion des conflits du travail en étant un
médiateur, il intervient aussi en matière de sécurité routière ou encore de droit des étrangers.
Enfin le préfet peut s’il estime qu’une délibération ou un acte pris par une collectivité
territoriales ne respecte pas la légalité le transmettre au juge administratif seul compétent pour
annuler un acte ou une délibération d’une collectivité.  
 
B) La préfecture et les services départementaux déconcentrés 
1) La préfecture  
C’est l’administration qui assiste le préfet dans ses attributions, généralement les préfectures sont
divisées en direction de l’administration générale, direction des libertés publiques ou encore
direction des affaires décentralisées. Les personnels de la préfecture appartiennent à des corps de
fonctionnaire ils sont soumis au statut de la fonction publique et rattachés au ministère de
l’intérieur. 
 
2) Les services départementaux de l’Etat 
Il s’agit des services déconcentrés qui sont présents dans chaque département ce sont donc des
relais de l’administration centrale. Ces services déconcentrés sont organisés sous la forme de
direction par exemple : la direction départementale de la protection des populations, la direction
départementale des territoires et de la mer. 
 
 
II- L’administration déconcentrée dans la région. 
La région constitue également une circonscription administrative de l’Etat avec à sa tête le préfet
de région. Le découpage de la France en circonscription régionale est beaucoup plus récent que
pour les départements puisqu’il faut attendre un décret de 1964 pour que les services
régionaux soient organisés et surtout une loi de 1982 qui va confirmer ce découpage en donnant
plus de pouvoir au préfet de région.  
 
A) Le préfet de région 
Il a été créé par le décret du 14 mars 1964, et ses pouvoirs ont été étendus en 1982, en 2004 et en
2010. Aujourd’hui le préfet de région est le préfet de département où se trouve le chef-lieu de
région. Il est également nommé par décret du président de la république et il est chargé de faire
respecter les lois dans la région, ses attributions sont semblables au préfet de département, même
si depuis 2010 les préfets de région ont autorités sur les préfets de département sauf dans
certaines matières : droit des étrangers, sécurité publique et contrôle sur les collectivités
territoriales. S’agissant du statut le préfet de région est soumis aux mêmes obligations que les
préfets des départements.  
 
B) Les services régionaux déconcentrés 
Les services déconcentrés de l’Etat sont aussi organisés dans chaque région et depuis 2010 les
directions régionales sont au nombre de 8 : il y a d’abord la DIRECCTE direction régionale des
entreprises de la concurrence, de la consommation du travail et de l’emploi. Il y a ensuite
la DREAL : direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement. Et
enfin la DRJSCS la direction régionale de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale. Et
enfin la DRAAF la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et du foret. Et enfin la
DRAC la direction régionale de affaires culturels. Et enfin la direction régionale des finances
publiques. Puis le rectorat d’académie. Et enfin l’ARS l’agence régionale de la santé. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Chapitre 2 : Les institutions administratives des collectivités territoriales : l’administration
décentralisée 
Selon l’article 72 c les collectivités territoriales sont les commues, les départements, les régions,
les collectivités à statut particulier et les collectivités d’outre-mer ex : la Corse, la métropole de
Lyon. Ces collectivités territoriales s’administrent librement par des conseils élus toutefois la
France étant un état unitaire et non un état fédéral, les collectivités sont soumises au respect des
lois. Les collectivités territoriales font partie intégrante du processus de décentralisation
qui à évolué depuis la révolution jusqu’à aujourd’hui et deux principes constitue le cœur du droit
de la décentralisation : le principe de libre administration et celui de a démocratie locale. 
 
Section 1 : Histoire de la république décentralisée 
La décentralisation est le fruit d’un long processus qui à commencé dès la révolution de 1789 et
qui a été marquée par l’adoption de différente grande réforme il s’agit de ce que l’on appelle les
vagues de la décentralisation.  
 
1) Les vagues de la décentralisation 
A) Avant 1982 
C’est la nuit du 4 aout 1789 pendant laquelle ont été abolies les privilèges du clergé et de la
noblesse et pendant cette nuit on va également mettre fin à l’ancienne organisation du territoire
français. Il faut donc reconstruire et c’est alors que l’on décide par deux lois de 1789 la création
de 44 miles communes et de 83 départements. Mais ni les communes, ni les départements
n’avaient de véritables compétences. Ensuite l’empire Napoléon 1er a instauré le centralisme
absolu et à cette époque la loi qui démontre cette présence de l’Etat c’est la loi du 28 pluviôse en
VIII (17 février 1800) qui créer les préfets. Il va alors falloir attendre la 3eme République pour
que les élus locaux disposent de plus de libertés. Mais ce n’est véritablement que sous la 5eme
République que l’on peut parler de décentralisation avec une rupture nette qui s’est opéré en
1982. 
 
B) La loi du 2 mars 1982 ou l’acte 1 de la décentralisation 
On va s’apercevoir que le poids de Paris est beaucoup trop important et que cette main mise du
pouvoir central sur l’ensemble du territoire nuit à l’efficacité de l’action publique. Avec l’arrivée
de la gauche au pouvoir en 1981, il est décidé de penser autrement l’organisation de l’Etat, le
ministre de l’intérieur de l’époque Gaston Defferre va alors être à l’origine d’une loi
fondamentale, la loi du 2 mars 1982 relative aux libertés des communes, des départements et des
régions. Pour bien montrer son importance on dit de cette loi qu’elle constitue l’acte 1 de la
décentralisation. Cet acte 1 apporte plusieurs éléments : 
- tout d’abord la tutelle apriori du préfet est supprimé, avant 1982 les préfets pouvaient s’ils
estimaient que les actes d’une collectivité étaient contraires à la loi ou inopportun ils pouvaient
l’annuler. D2sormais depuis l’acte 1 les préfets n’exercent plus sur les collectivités qu’un
contrôle a posteriori c’est-à-dire que le préfet peut simplement s’il estime qu’un acte d’une
collectivité est illégal demander au juge administratif de l’annuler. Mais il ne peut plus le faire
lui-même et surtout il ne peut plus s’opposer à un acte qui lui semblerait inopportun. 
-on va étendre la liste des collectivités territoriales, désormais sont des collectivités territoriale
les communes, les départements, les territoires d’outre-mer et les régions. Les régions ont été
créer en 1972 mais sous la forme d’un établissement publique, il faut donc attendre 1982 et plus
précisément 1986 pour que les régions deviennent de véritables collectivités territoriales. 
-le transfert de l’exécutif du département et de la région au Président du conseil général et au
Président du conseil régional. 
-grâce à cet acte 1 les collectivités territoriales vont disposer de nouvelles compétences et pour
pouvoir exercer ces compétences il faut des personnes. Va donc être créer en 1984 le statut de la
fonction publique territoriale. 
 
C) L’acte 2 de la décentralisation, la réforme constitutionnelle du 28 mars 2003 
Depuis 1982, peu d’avancé ont été réalisé et au début des années 2000 on s’aperçoit qu’il est
nécessaire de renforcer encore la décentralisation. Le premier ministre de l’époque est un fervent
défenseur de la décentralisation. Jean Pierre Raffarin et il va impulser une réforme très
importante puisqu’elle contient de nombreuses avancées et surtout cette réforme procède à une
révision de la constitution. Les apports de l’acte 2 sont les suivants : 
-l’article 1 c est modifié puisqu’elle dispose que la France est une République dont l’organisation
est décentralisée. 
-c’est la consécration des régions avant cette réforme les régions ne faisaient pas partie de la liste
des collectivités territoriales qui énuméré à l’article 72 c. Comme dit précédemment les régions
ont étaient créer par une loi, la loi de 1982 or ce qu’une loi a fait une l’autre peut le défaire. Il
était donc tout à fait possible avant 2003 de supprimer les régions. 
-cette acte 2 va considérablement renforcer l’autonomie des collectivités territoriales. En premier
lieu l’article 72, alinéa 3 c dispose que la collectivité territoriale s’administre librement par des
conseils élus. En second lieu, l’article 72, tiré 2 c va consacrer l’autonomie financière des
collectivités territoriales. 
-cet acte 2 à aussi renforcé la démocratie locale en instituant des nouveaux outils de démocratie
directe. Le premier outil est le droit de pétition qui va permettre aux électeurs d’une commune
s’ils obtiennent assez de signature, de demander au conseil municipal de délibérer, de se
prononcer sur le thème de la pétition. Surtout l’acte 2 inscrit dans la Constitution le referendum
local, il s’agit évidemment d’une réforme fondamentale pour les citoyens qui pourront eux-
mêmes décider d’une question qui relève de la compétence d’une collectivité. C’est la naissance
au niveau locale de la démocratie directe.  
-le dernier apport de l’acte 2 cconcerne l’outre-mer, cette réforme va en effet procéder à un
nouveau découpage de l’outre-mer en instituants les drom « département er région d’outre-mer » 
 
D) L’acte 3 de la décentralisation 
Cet acte est constitué de 4 lois : 
-loi du 16 décembre 2010, qui s’appelle loi de «réforme des collectivités territoriales » (loi RCT)
qui constitue pour certain une réforme tellement importante qu’on pourrait lui attribuer la
qualification d’acte 3. A côté de cette loi RCT trois autres lois sont importantes et constitue ce
qu’on appelle la réforme territoriale. 
 
1) La loi RCT ou l’acte 1 de la recentralisation 
Cette loi part d’un constat, on a souhaité décentraliser la France mais on l’a fait un peu n’importe
comment c’est-à-dire qu’on a créer de nouvelles structures sans jamais se poser la question de
savoir si les autres structures étaient véritablement utiles. Si bien que l’on efface en France à ce
que l’on appelle « le mille-feuille administratif », tout cela coute évidemment très chère puisque
chaque structure doit disposer de services, de personnels et d’un budget. La loi RCT va donc
changer le modèle en allant vers la rationalisation. 
 Cette loi RCT va tout d’abord supprimer avec des exceptions la close générale de compétence
des départements et des régions. 
 Cette loi va attribuer au préfet d’important pouvoir et notamment celui de forcer les communes à
adhérer à un groupement de commune.  
Cette loi va créer les métropoles à l’époque les métropoles regroupées un ensemble de plus de
400 000 habitants. 
 
2) La réforme territoriale 
La réforme territoriale est composée de 3 lois : 
-la loi du 27 janvier 2014, loi maptown « loi de modernisation de l’action publique territoriale et
d’affirmation des métropoles » cette loi a donc été prise sous la présidence de François Hollande
et cette loi rétablit la close générale de départements et des régions et comme son nom l’indique
cette loi va renforcer les métropoles en créant par la loi 10 métropoles de droit commun. De plus
sont créée deux métropoles à statut particulier : le grand Paris et la métropole d’Aix Marseille
Provence. Et la métropole de Lyon qui elle devient une collectivité territoriale à statut
particulier. 
-la loi de redécoupage des régions de janvier 2015 qui va donc permettre à la France de réduire le
nombre de ces régions à 13 en métropole.  
-la loi du 7 aout 2015, la loi « notre » nouvelle organisation territoriale de la République. Cette
loi va supprimer sans instituer d’exception la close générale de compétence des départements et
des régions. Par ailleurs cette loi renforce en leur attribuant plus de compétence mais aussi les
moyens pour mettre en œuvre ces compétences, d’un côté les régions et de l’autre les
intercommunalités. 
 
E) Vers un nouvel acte de la décentralisation : la différenciation territoriale 
Si les différentes lois de décentralisation sont venues renforcer les compétences des collectivités
ces dernières souhaite plus d’autonomie dans la gestion de leurs compétences. Un projet de
révision constitutionnel a été depuis 2018 déposé au parlement mais pour l’heure il n’a toujours
pas été votée. Ce projet s’il était adopté conduirait à une nouvelle révision de la constitution et
précisément au renforcement du pouvoir d’expérimentation des collectivités. Autrement dit
certaines collectivités pourraient sur leur territoire ne pas respecter de façon expérimentale la loi
nationale pour renforcer le développement de leur territoire. Enfin il faut ajouter qu’une loi a été
prise récemment pour renforcer notamment les compétences des maires, c’est la loi engagement
dans la vie locale et de proximité de l’action publique, loi de décembre 2019 et qui a été prise
suite au grand débat national mais aussi au décès du maire de Signe.  
 
Section 2 : La commune  
La commune c’est l’échelon démocratique de base même si aujourd’hui la tendance vise à
réduire leur nombre en favorisant le regroupement de commune.  
 
1) Les institutions de la commune 
La commune est composée d’une assemblée locale, assemblée délibérante qui est le conseil
municipal et d’un exécutif qui est le maire et ses adjoints.  
 
A) L’assemblée délibérante : le conseil municipal 
1) l’élection  
Selon le CGCT (code général des collectivités territoriales) :  
Le corps municipal de chaque commune se compose du conseil municipal, du maire et de ses
adjoints  
Le conseil municipal c’est l’organe le plus important de la commune parce que c’est lui qui
résulte le plus directement de l’élection. Le nombre des membres du conseil municipal va varier
en fonction du nombre d’habitant des communes, il va de 7 pour les plus petites communes à
69 membres pour les communes de plus de 300 000 habitants. Sont électeurs les citoyens
français ou européens régulièrement inscrit sur les listes électorales de plus de 18 ans.  
En ce qui concerne le mode de scrutin il faut faire une distinction entre les communes de moins
de 1000 habitants et celle de plus de 1000 habitants.  
Dans les communes de moins de 1000 habitants : les conseillers municipaux sont élus au
scrutin majoritaire à deux tours. Les candidats peuvent déposer des listes incomplètes et les
électeurs peuvent voter pour un seul candidat mais uniquement un candidat déclaré.  
Dans les communes de plus de 1000 habitants : on applique un scrutin proportionnel à deux
tours, les candidats doivent déposer des listes complètes avec obligation de parité. L’attribution
des sièges se fait en respectant deux étapes successives : 
-la liste qui recueil le plus grand nombre de voix obtient un nombre de siège égal à la moitié des
sièges à pourvoir arrondi à l’entier supérieur. C’est ce qu’on appelle la prime majoritaire 
-dans un second temps, les sièges restant à pourvoir sont répartis entre les listes qui ont obtenue
au moins 5% des suffrages y compris la liste qui a recueilli le plus grand nombre de voix et ce
selon le système de la proportionnelle et de la règle de la plus forte moyenne. A cette fin chaque
liste se voit attribuer un nombre de siège égal au nombre de voix qu’elle a obtenue divisé par le
quotient électoral, ce quotient s’obtient en divisant le nombre des suffrages exprimé par le
nombre de siège restant à pourvoir. Le dernier siège restant est donc attribué à la liste qui obtient
la plus forte moyenne, celle-ci est égal au nombre de suffrage que la liste a recueilli divisé par le
nombre de siège qu’elle obtiendrait suivant la représentation proportionnelle si le dernier siège
lui était attribué. 
Le conseil municipal ce réunie au moins une fois par trimestre et il est présidé par le maire. Le
conseil peut aussi se réunir à chaque fois que le maire le juge utile. Les séances sont
normalement publiques sauf si le maire ou trois conseillé demande la tenue d’une réunion en
comité secret. Les réunions du conseil municipal ce font en assemblée plénière, donc avec tous
les membres du conseil municipal mais il peut y avoir des réunions plus restreintes, en
commission afin de préparer les délibérations du conseil. Les délibérations du conseil municipal
sont exécutoires de plein droit, c’est-à-dire, applicable dès leur publication et leurs transmissions
au représentant de l’Etat donc au préfet. 
 
 
 
 
B)Le maire et les adjoints.  
a) L’élection du maire et des adjoints  
Le maire est choisi par le conseil municipal parmi les conseiller municipaux, il est élu pour 6 a la
première séance qui suis les élections municipales. Pour être élu la majorité absolue des suffrage
exprimé (la moitié des vois plus 1) est exiger aux deux premiers tours du scrutin. Si cette
majorité absolue n’est pas atteinte on procède à un troisième tour pour lequel la majorité relative
sufis, s’il y a une égalité entre les candidats c’est le plus âgé qui est élu, ce scrutin est secret.
Après le conseil municipal va procéder à l’élection des adjoints du maire. Elle se déroule dans
les mêmes conditions que celle du maire, le nombre d’adjoint est fixé par le conseil municipal
mais il ne peut pas excéder 30% de l’effectif total du conseil municipal.  
 
2) Les attributions ou les pouvoirs du maire.  
Le maire dispose de trois types de pouvoirs : 
En premier lieu des pouvoir qu’il exerce au nom de l’assemblée délibérante 
Dans un deuxième lieu des pouvoirs relevant de la fonction de l’Etat.  
En troisième lieu, il dispose de pouvoir propre.   
 
a) Les pouvoirs exercé au nom de l’assemblée délibérante.  
Selon le code général des collectivité territorial CGCT , la première mission du maire est de
préparer et d’exécuter les décisions du conseil municipal, c’est-à-dire qu’en pratique il s’agit du
pouvoir qui va mettre en œuvre les décisions du conseil municipal. Ensuite le CGCT ajoute que
le maire a en charge d’administrer les propriétés communales, de signer les marchés publics ou
encore de représenter la commune en justice, pour l’ensemble de ces domaines le maire ne peut
pas intervenir sans délibération du conseil municipal l’y autorisant.  
 
b) Les pouvoirs exercés au nom de l’Etat.  
Le maire a une double casquette c’est-à-dire que certaines fonctions du maire sont exercées au
nom de la collectivité territorial et d’autre sont exercées au nom de l’Etat, c’est ce qu’on appelle
le dédoublement fonctionnel du maire. Au nom de l’Etat le maire est chargé de la publication et
l’exécution des lois et règlements. Ensuite il est aussi chargé de l’exécution des mesures de
sureté général, enfin le maire dispose de fonction spéciale qui lui sont attribuées par les lois,
c’est-à-dire tout ce qui concerne l’Etat civil, carte d’identité ou encore infraction au code de
l’urbanisme. Le préfet peut se substituer au maire s’il ne remplie pas correctement ces
fonctions.  
 
C) Les pouvoirs propres. 
Le maire dispose de pouvoir propre, c’est-à-dire des pouvoir dont on considère qu’ils sont
rattachés à la fonction exécutive, ne sont reçue ni en délégation du conseil municipal ni en
délégation de l’Etat. Il y a deux principaux pouvoirs propres : 
Le maire dispose du pouvoir de police administrative selon l’article L2122 -24 du CGCT le
maire agis au nom de la commune lorsqu’il prend des mesures de police, donc des mesures de
limitation ou d’interdiction de liberté qui ont pour objectif de préserver les atteintes a l’ordre
public, 
 
 L’ordre public se compose de trois éléments : 
-La sécurité publique  
-La salubrité publique  
-La tranquillité publique 
C’est la trilogie de l’ordre publique, par exemple pour préserver sécurité publique le maire va
limiter la vitesse de circulation des voitures aux l’abord des écoles. Au nom de la tranquillité le
maire peut prendre un arrêter municipal autorisant les circuits automobiles à n’ouvrir qu’entre
10h et 18h, pour la salubrité il peut prendre un arrêté municipal rendant obligatoire le port du
masque dans les centres villes.  
A ces trois composantes ce pose la question de savoir si on ne peut pas ajouter la moralité
publique, dans un arrêt très contesté de 1959 qui s’appelle l’arrêt Lutétia les fait son les suivants,
le maire a interdit la projection d’un film « le feu dans la peau » parce qu’il contenait des scènes
à caractère sexuel, pourtant ce film avait reçus un avis positif de la part du ministre de
l’information, le conseil d’Etat a jugé que l’arrêté du maire interdisant la projection du film était
légal au regard de son caractère immoral et en raison de circonstance local particulière. Le
conseil d’Etat est revenu sur cette jurisprudence en précisant que la moralité publique n’est pas
une composante de l’ordre publique. Cependant le conseil d’Etat a ajouté une autre composante à
l’ordre publique qui est celle du respect de la dignité de la personne humaine dans l’arrêt du
conseil d’Etat de 1995 commune de Morsang sur orge. 
Le maire dispose de pouvoir administratif donc il est le chef de services de l’ensemble de
l’administration communal. Il dispose du pouvoir hiérarchique sur les agents municipaux.  
 
3) Les attributions des adjoints.  
Les adjoints n’ont pas de compétence propre, seul le maire peut leur déléguer une partie de ces
fonctions tout en conservant un pouvoir de surveillance, c’est le maire qui détermine seul l’objet
et la durée de la délégation de fonction, par exemple, on a des adjoints chargés de la jeunesse et
des loisirs, de l’environnement… Ils sont aussi des officier d’Etat civil ce qui leur permet
d’accomplir en dehors de toutes délégations du maire les actes de l’Etat civil comme la
célébration des mariages.  
 
C) Le statut des élus locaux.  
En réalité il n’existe pas véritablement de statue de l’élu local, mais plusieurs lois sont
intervenues depuis 1982 qui constitut l’acte 1 de la décentralisation, pour renforcer les droits
mais aussi les obligations des élus. Tout d’abords pour pouvoir combiner leur mandat et leur
activité professionnelle, les élus locaux se voient accorder des indemnités. Le maire peut
cumuler son mandat avec d’autre fonction et d’autre indemnité. Les élus peuvent additionner leur
indemnité de fonctions jusqu’à 9382 e brut mensuel, lorsque le plafond est dépassé, les
indemnités sont écrêtées. L’indemnité parlementaire est de 7239,91 e bruts mensuel au 1er janvier
2020. A côté des indemnités de fonction, la loi prévoit le remboursement de cetaines dépenses
particulières, à l’instar de plusieurs avantages en nature comme un véhicule de fonction, carte de
carburant ou encore les frais de restauration. 
Les chambres régionales des comptes constatent régulièrement que pour certains frais de
restauration sont pris en charge par le budget communal alors q’ils n’entrent pas dans les règles
fixées. Les montants en jeu restent élevés, 28 300  e en moyenne pour un total sur une mandature
de 209 465 e, ou encore le volume important de boissons alcoolisées stockées dans les locaux
communaux pour le compte du cabinet d’un maire entre 10 325 et 10 625 entre 2012 et 2017.  

Mardi 24 Nov
Même si l’organisation de la république est décentralisée il reste que la France est un état unitaire
ce qui justifie le control de letat sur les collectivités
Sur ce pt on distingue deux situations
a) La situation normale ou la tutelle de l’État a laissé place ajd au contrôle de légalité
b) L’autre côté le contrôle en cas de situation exceptionnelle

Section a)
selon art 72 aliéna 12 de la consti dont le représentant de l’Etat dont le préfet avant acte 1 de la
décentralisation la loi 2 mars 1982 on parlait du system de la tuteme cad que le préfet avait le
droit d’annuler les actes des autorités locales si le préfet les jugeait illégaux ou inopportun. La loi
de 1982 retire entièrement ce pvr ajd le préfet n’effectue qu’un contrôle aposteori et se résume au
pvr de saisir le tribunal administratif qui est le seul compétent pr annuler un acte d’une
collectivité territoriale qui serait contraire a la légalité. Le juge administratif est dc ajd le seul à
pouvoir effectuer le contrôle de légalité alors on appelle l’acte par lequel le préfet saisi le juge
administratif « le deferet préfectoral » ajd pr qu’un acte d’une collectivité s’applique pr qu’il soit
exécutoire il suffit son adoption par le conseil municipal ou signé par le maire, transmit au préfet
ensuite sa publication.
Le préfet va pouvoir contrôler les actes des collectivités territoriales ds la mesure ou la
plupart des décisions prises par les collectivités doivent être obligatoirement transmise au
préfet

Section b) le contrôle en cas de situation exceptionnelle


Ce sont des hyppotheses ds lesquelle une situation exceptionnelle don letat va intervenir
1- Le 1er permet de renverser dautorite les maires, les adjoints
2- Le 2eme concerne la demission d’office des conseiller minicipaux, departementaux et
regionaux
3- La dissolution des assemblee deliberante

Parag 1) la révocation des maires et des adjoints

Selon le CGCT
Selon le CGCT, le maire et les adjoints après avoir été entendue ou inviter à fournir des
explications écrites sur les faits qui leur sont reprochés peuvent être suspendue par un arrêté
ministériel qui n’excède pas 1 mois et il peuvent être révoqués par un décret pris en conseil des
ministre.
La révocation emporte de plein droit l'inéligibilité aux fonctions de maire et à
celles d'adjoint pendant une durée d'un an à compter du décret de révocation à moins qu'il ne soit
procédé auparavant au renouvellement général des conseils municipaux. » L’élu concerné peut
contester cette décision devant les juridictions administratives dans un délai de deux mois à
compter de sa notification.

Une suspension ou une révocation pourra être prononcée à l’égard d’un maire ou de ses adjoints
soit en raison d’une faute commise dans l’exercice de ses fonctions soit pour un fait étranger à
l'exercice des fonctions mais qui rend impossible le maintien du maire ou de l’adjoint à la tête de
l’administration municipal
on a par exemple été considéré comme des fautes dans l’exercice des fonctions un maire qui na
lors d’un conseil municipal utiliser des expression grossières à l'égard d’un membre du
gouvernement et surtout qui a expressément demandé que ses propos soit inséré dans le procès
verbale
un maire qui a tenu lors de la cérémonie du 11 novembre la encore des propos outrancier contre
le préfet et aussi l’association des anciens combattant et évidemment les exemples les plus
fréquents sont des maires qui ont été condamnés pour détournement de fond publique
exemple : l’affaire D'allonge Ville

Ensuite s’agissant des faits étrange à l. on a par exemple été sanctionné le maire qui avait tenté
d’entrer frauduleusement en relation avec un détenu en prison oui encore un maire qui a été
condamnés à une peine de prison pour attentat à la pudeur sur mineur de 16 ans
Ce dispositif n’existe pas pour les départements et les régions

2p) La démission d'office des conseillers municipaux, départementaux et régionaux


cette hypothèse est prévue par le code électoral et survient lorsque qu’un élues a été déclaré
inéligible, dans ce cas c’est le préfet qui constate l’inéligibilité qui pourra ensuite être contesté
devant le juge

Ensuite il existe une autre hypoesthésie de démission d’office, il s’agit du cas ou un conseiller
refuse d’exécuter une mission qui lui est attribué par la loi, dans ce cas c’est l’exécutif de la
collectivité qui va saisir le juge pour qu’il prononce la démission d’office du conseiller

3p) La dissolution des assemblées délibérantes


il s’agit évidemment d’une situation toute à fait exceptionnelle et qui n’a jamais été mis en œuvre
s’agissant du conseil régional
La dissolution d’une assemblée délibérante peut être décider s’il est impossible d'assurer le
fonctionnement continue de l’assemblée
Par exemple : un décret a décidé de dissoudre le conseil municipal d’une commune à la suite de
nombreux affrontement qui ont eu lieu pendant un conseil et qui se sont répétés 4 fois ensuite.

 
 

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