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UNIVERSITE D'ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D'ECONOMIE, DE GESTION


ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT GESTION

MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

OPTION : FINANCES ET COMPTABILITE

LA COMPTABILITE ANALYTIQUE
D’EXPLOITATION :

IMPACT SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE

CAS D’UNE PME DE DISTRIBUTION


COMMERCIALE

Présenté par :
ANDRIAMISAMANANA Miora Harivelo

Sous l'encadrement de :
Monsieur RANDRIAMAMPIONONA Jean Patrice

Année Universitaire : 2013 - 2014

Session : 15 Mai 2014


UNIVERSITE D'ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D'ECONOMIE, DE GESTION


ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT GESTION

MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

OPTION : FINANCES ET COMPTABILITE

LA COMPTABILITE ANALYTIQUE
D’EXPLOITATION :

IMPACT SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE

CAS D’UNE PME DE DISTRIBUTION


COMMERCIALE

Présenté par :
ANDRIAMISAMANANA Miora Harivelo

Sous l'encadrement de :
Monsieur RANDRIAMAMPIONONA Jean Patrice

Année Universitaire : 2013 - 2014

Session : 15 Mai 2014


i

REMERCIEMENTS

Avant tout, je remercie DIEU de m’avoir donné la vie, une bonne santé et le courage
afin que je puisse présenter ce mémoire en vue de l’obtention du Diplôme de Maîtrise en
Gestion.

Je tiens à remercier sincèrement à :

- Monsieur RAMANOELINA Armand René Panja, Professeur titulaire, Président de


l’Université d’Antananarivo, d’avoir bien dirigé notre cursus universitaire.
- Monsieur RAKOTO David, Maître de conférences et Doyen de la Faculté de Droit,
d’Economie, de Gestion et de Sociologie, qui nous a permis de poursuivre nos études
au sein de la faculté.
- Monsieur ANDRIAMASIMANANA ORIGENE Olivier, Maître de conférences et
Chef de Département Gestion pour nous avoir formés efficacement.
- Madame ANDRIANALY Saholiharimanana, Professeur, Directeur du Centre
d’Etudes et Recherches en Gestion.
- Au corps enseignant et au corps administratif de la faculté DEGS pour tous leurs
dévouements à faire de nos études une réussite.

Le présent rapport n’a pu être réalisé sans l’aide et la collaboration de mon encadreur
pédagogique, Monsieur RANDRIAMAMPIONONA Jean Patrice, enseignant chercheur.
Malgré ses multiples obligations et responsabilités, il a accepté de me consacrer du temps
pour m’encadrer et me dispenser des précieux conseils au cours de la réalisation de mes
travaux. Je tiens à lui adresser mon profond respect.

Et pour terminer, je tiens également à exprimer ma profonde gratitude à mes parents, ma


famille et mes amis pour leur soutien moral et financier, et aussi à tous ceux qui ont participés
à l’élaboration de ce mémoire.
ii

AVANT-PROPOS

Ce mémoire est réalisé dans le cadre des exigences de formation second cycle du
Département Gestion de la Faculté DEGS, Université d’Antananarivo; nous sommes tenus de
présenter un mémoire afin d’appliquer les théories acquises pendant les quatre années d’étude
au département Gestion pour l'obtention du diplôme de Maîtrise en gestion, option Finances
et Comptabilité. La présente étude s’inscrit dans le cadre de la Comptabilité Analytique
Exploitation (CAE) et expose son importance pour la performance financière.

Nous nous sommes orientés vers une Petite et Moyenne Entreprise de distribution
commerciale pour la collecte des données. Partant de ce fait, nous avons choisi comme
thème : « La Comptabilité Analytique d’Exploitation : impact sur la performance financière Ŕ
Cas d’une PME de distribution commerciale. » La visite d’entreprise nous a permis de
connaître le rôle de la CAE et sa relation avec la performance de la société.
iii

SOMMAIRE

pages
Remerciements ....................................................................................................... i
Avant-propos ........................................................................................................ ii
Sommaire .............................................................................................................. iii
Liste des abréviations .......................................................................................... iv
Liste des figures .................................................................................................... vi
Liste des tableaux ................................................................................................ vii
Introduction générale ............................................................................................ 1

Chapitre I : MATERIELS ET METHODES ..................................................... 5


Section 1 : Matériels ................................................................................................ 5
Section 2 : Méthodes ............................................................................................. 18

Chapitre II : RESULTATS OBTENUS ............................................................ 22


Section 1 : Résultat sur le processus technique et le réseau d’analyse des coûts .. 22
Section 2 : Résultat sur la répartition des charges ................................................ 24
Section 3 : Résultat sur le calcul des coûts ........................................................... 26
Section 4 : Résultat sur les stocks ......................................................................... 28

CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS .................... 32


Section 1 : Discussions .......................................................................................... 32
Sections 2 : Recommandations ............................................................................. 38

Conclusion générale ............................................................................................ 52


Bibliographie .......................................................................................................... I
Annexes ............................................................................................................... III
Table des matières ............................................................................................ VII
iv

LISTE DES ABREVIATIONS

CA : Chiffre d’Affaire
CAE : Comptabilité Analytique d’Exploitation
CF : Charge Fixe
CNaPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
CR : Coût de Revient
CUO : Coûts d’Unité d’Œuvre
CUMP : Coût Unitaire Moyen Pondéré
CV : Charge Variable
CVU : Charge Variable Unitaire
DG : Directeur Général
FFOM : Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces
FIFO : First In First Out
IMMRED : Introduction, Matériels et Méthodes, REsultat, Recommandation
MOD : Main d’Œuvre Direct
MSCV : Marge Sur Coût Variable
OSTIE : Organisation Sanitaire Tananarivienne Inter-Entreprises
PCG : Plan Comptable Général
PEPS : Premier Entré Premier Sorti
PM : Point Mort
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PU : Prix Unitaire
PV : Prix de Vente
PVU : Prix de Vente Unitaire
RA : Résultat Analytique
RH : Ressources Humaines
SARL : Société A Responsabilité Anonyme
SI : Stock Initial
SF : Stock Final
v

SR : Seuil de Rentabilité
SWOT : Strengths, Weakness, Opportunity, Threats
UO : Unité d’Œuvre
vi

LISTE DES FIGURES

pages

Figure n°01 : Schéma technique............................................................................ 22

Figure n°02 : Réseau analytique des coûts ............................................................ 24

Figure n°03 : Méthode de traitement des charges ................................................. 40

Figure n°04: Proposition du nouvel organigramme .............................................. 44


vii

LISTE DES TABLEAUX

pages

Tableau n°01 : Typologies des coûts partiels ........................................................ 11

Tableau n°02 : Charges engagés de la méthode des coûts complets ..................... 13

Tableau n°03 : Comparaisons de la comptabilité générale et la comptabilité analytique

d’exploitation ........................................................................................................ 15

Tableau n°04 : Définition d’une PME à Madagascar ........................................... 18

Tableau n°05 : Chronogramme des activités......................................................... 20

Tableau n°06 : Charges par nature de l’entreprise ALPHA .................................. 25

Tableau n°07 : Fiche de stock ............................................................................... 29

Tableau n°08 : Evaluation de sortie (PEPS).......................................................... 30

Tableau n°09: Analyse FFOM de la comptabilité analytique ............................... 36

Tableau n°10: Canevas du tableau de répartition .................................................. 41

Tableau n°11 : Inventaire permanent .................................................................... 42

Tableau n°12 : Modèle de calcul du coût d’achat ................................................. 43

Tableau n°13 : Modèle de calcul du coût de revient ............................................. 43

Tableau n°14 : Tableau de répartition des charges indirectes ............................... 46

Tableau n°15 : Etablissement du tableau de répartition des charges indirectes .... 47

Tableau n°16 : Calcul du coût d’achat .................................................................. 48

Tableau n°17 : Fiche de stock de la marchandise A ............................................. 48

Tableau n°18 : Calcul du coût de revient .............................................................. 49

Tableau n°19 : Calcul du résultat analytique ........................................................ 49

Tableau n°20 : Concordance des résultats............................................................. 50


INTRODUCTION
1

De nos jours, la mondialisation est l’un des facteurs qui contribue au développement
de toute entreprise. Les relations et les normes internationales, ainsi que les partenariats
aident, forgent et orientent l’entreprise pour la gestion des activités qui lui incombe. Les
changements causés par la mondialisation incitent les entreprises à adapter l’administration
de leurs activités. En conséquence, la concurrence tient toujours une place importante dans
la règle des affaires. Toutefois, la création des entreprises ne cessent d’augmenter c’est la
raison pour laquelle les concurrents se multiplient aussi entre eux. Face à ces conditions,
chaque entreprise fait de son mieux pour être toujours parmi les meilleures , pour rester dans
la compétition sur le marché tout en étant performante.

A priori, l’entreprise est obligatoirement appelée à tenir sa comptabilité. Selon


l'article 111-1 du Plan comptable General 2005, la comptabilité est un système d'organisation
de l'information financière permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de
base chiffrées ou non, correspondant aux opérations de l'entité et de présenter des états
financiers donnant une image fidèle de la situation financière, de la performance et des
variations de la situation financière de l'entité à la date de clôture des comptes. Elle a donc
pour objectif de mesurer et d’analyser la variation du patrimoine d’une période à l’autre, cette
variation est égale au résultat, qui est la différence entre les charges consommées sur la
période et les produits enregistrés sur la même période. Il lui procure donc des informations
sur la performance de l’entreprise, son patrimoine et sa situation. La détermination de ce
résultat est complexe surtout lorsque les stocks et encours occupent une large fraction de
chiffre d’affaire de la société. Partant de ce fait que les entreprises utilisent un autre outil de
gestion : la comptabilité analytique d’exploitation.

La comptabilité analytique d’exploitation étant un système de compte, ajusté à la


comptabilité générale, permettant d’identifier et de valoriser les éléments constitutifs du
résultat de l’exercice et d’en permettre l’interprétation et l’exploitation par les directions des
entreprises. Sa mise en place dans l’entreprise a pour objectif de connaître avec précision
chaque poste de dépense et de comprendre les différents coûts qui sont mis en œuvre. Comme
le coût d’achat qui représente les dépenses réalisées lors de l’approvisionnement, le coût de
production indique toutes les dépenses affectées à la transformation des matières premières
jusqu’aux produits finis et le coût de revient définit le total de toutes les dépenses permettant
de prendre des décisions et de fixer le prix de vente. D’où, la définition suivante: « La
comptabilité analytique d’exploitation constitue un outil de gestion de l’entreprise, et ses
2

informations permettent d’effectuer des choix judicieux quant à la prise de décision. »1 En


somme, le fait de savoir prendre une bonne décision, de la part des responsables, implique la
performance d’une entreprise. En effet, la performance d’une entreprise est une chose à ne
pas négliger car d’elles dépend son avenir, d’autant plus, c’est un signe qui montre qu’elle a
atteint les objectifs fixés. Tout en sachant que la performance2 est à la fois l’accroissement du
CA, de la part de marché et du bénéfice ; elle se manifeste aussi à travers les œuvres sociales,
ainsi qu’à la satisfaction donnée au personnel. La performance est l’innovation et la variation
de la gamme des produits ; elle est la démultiplication des unités de production et du service
pour la conquête et la fidélisation du client. Pour que l’entreprise puisse déterminer la
performance des activités, Il existe des indicateurs pour mesurer ladite performance.

L'analyse de la performance va se décliner en deux grandes notions 3 : « l'efficacité


qui mesure la capacité de l'organisation à atteindre ses buts. On considère qu'une activité est
efficace si les résultats obtenus sont identiques ou supérieurs aux objectifs définis » et
« l'efficience qui est le rapport entre les ressources employées et les résultats atteints. Une
organisation est efficiente si elle atteint les objectifs fixés en optimisant les moyens utilisés
c'est-à-dire une meilleure utilisation des ressources pour une diminution des coûts. »

Afin de mener à bien notre étude, notre choix s’oriente vers une petite et moyenne
entreprise. Généralement, elles occupent une place très importante et constituent l'un des
éléments les plus dynamiques de la croissance économique dans la stratégie d’un pays, qu’il
soit développé ou en voie de développement. Pour le cas de Madagascar, les PME dépassent
largement les grandes entreprises en nombre. De ce fait, elles inondent tous les secteurs
d’activités : primaire, secondaire et tertiaire. Non seulement, c’est un acteur important en
termes de création d’emploi, mais aussi, la PME représente un acteur de la croissance
économique malgache.

A cet égard, la présente recherche vise à étudier la mission de la comptabilité


analytique d’exploitation sur la performance financière de l’entreprise. C’est la raison pour
laquelle nous tenterons d'apporter une réponse à la question suivante : « les PME peuvent-

1
B. et F. GRANGUILLOT ; « Gestion administrative et Commerciale », Paris CLET, 1990, page 54
2
Mavor Michel Agbodan et Fulbert Gero Amoussouga , « Les facteurs de performance de l’entreprise », Edition
john Libbey, 1995
3
Cours de Conception et Gestion de projet 4èmeAnnée (2012-2013) Faculté DEGS de l’Université
d’Antananarivo
3

elles utiliser la comptabilité analytique d’exploitation pour contribuer à l’amélioration


de leur performance financière? »

Ce travail de mémoire intitulé« La comptabilité analytique d’exploitation : impact


sur la performance financière – Cas d’une PME de distribution commerciale » est visé à
répondre à cette problématique.

De ce fait, l’objectif global est de rechercher la performance financière au sein de


l’entreprise. Il propose à mettre en évidence alors l’importance de la comptabilité analytique
dans la vie de l’entreprise.

Nous avons alors ressorti deux objectifs spécifiques, le premier est de permettre la
prise de décision pour une meilleure performance financière dans une PME et le second est
d’améliorer encore plus la performance financière

Découlant de ces objectifs spécifiques, nous avons deux hypothèses à vérifier tout au
long de notre étude. D’une part, la CAE a un rôle important dans la prise de décision. D’autre
part, l’utilisation des méthodes analytiques adaptées en CAE contribue à la performance
financière.

Ce mémoire a permis d’effectuer des recherches sur la CAE d’une entreprise afin de
voir les avantages et inconvénients de l’application ou non de la CAE. Cette étude aidera
l’entreprise d’un côté à être conscient de l’existence de risques liés à la CAE ainsi que les
difficultés rencontrés par la société ; mais de l’autre côté, il nous permet de proposer une
amélioration relative à la dite CAE. Par contre, c’est aussi à l’issu de cette recherche que
nous essayons de définir la relation existante entre la comptabilité analytique d’exploitation et
la performance financière d’une Petite ou Moyenne Entreprise.

Afin de mener à bien l’accomplissement de ce travail de recherche, il nous a fallu


nous baser sur des connaissances théoriques à travers la documentation. Essentiellement, les
visites au sein de l’entreprise choisie comme objet de notre étude ont complété cette dernière.
Nous avons rapporté les résultats à partir des informations recueillies auprès de l’entreprise.
Ensuite, nous avons avancé des recommandations et suggestions. Un plan de présentation a
été élaboré tout en respectant la méthode adoptée par l’Université d’Antananarivo :
Introduction, Matériels et Méthodes, Résultats et Discussions et une Conclusion (IMMRED).
4

Partant de ce fait, nous avons divisé en trois parties bien distinctes notre étude : Dans
le premier chapitre : « matériels et méthodes » nous avançons les moyens utilisés qui nous ont
été primordiales pour sa réalisation, ainsi que la méthode de collecte de données. C’est
toujours dans ce chapitre qu’on a défini les limites de l’étude réalisée.

Ensuite, dans le second chapitre: “Résultats”, présentera les données recueillies lors
de notre visite, en détaillant l’organisation de l’entreprise pour la tenue de sa comptabilité
analytique. C’est également dans ce chapitre que nous allons valider ou non nos hypothèses.

Enfin, le troisième et dernier chapitre : « Discussions et Recommandations »


analysera les résultats de l’entreprise en question par rapports à ceux attendus, et proposera
par la suite des différentes suggestions à l’entreprise.
CHAPITRE I :
MATERIELS ET METHODES
5

La réalisation de notre travail nécessite de suivre une méthodologie qui est le


fondement de toute démarche scientifique. Le but étant de mieux comprendre le mécanisme
de la comptabilité analytique et la performance financière dans une entreprise commerciale de
distribution. Ce chapitre présente alors en détail les différents instruments nécessaires, les
démarches suivies, ainsi que les moyens utilisés pour l’élaboration de cet ouvrage. En même
temps, il nous conduit à exposer nos difficultés lors de la réalisation de ce présent mémoire.
En premier lieu, nous allons voir la description de la zone de l’étude et le cadre théorique du
sujet dans la section « Matériels ». Ensuite dans la section « Méthodes », nous allons
rapporter la méthode de collecte et d’analyses de données, les limites de l’étude et le
chronogramme des activités.

Section 1 : Matériels
Principalement, cette section définit les outils essentiels que nous avons utilisés pour
l’élaboration de cet ouvrage. Nous présenterons en premier lieu, l’entreprise que nous avons
choisie, ensuite, nous procéderons aux approches théoriques.
1-1 Présentation de l’entreprise
Comme tout travail de recherche, il nécessite un cas concret pour sa réalisation. Par
soucis de confidentialité, la société en question ne veut pas être explicitement nommée dans le
rapport. De ce fait, dans le cadre de ce travail, nous allons l’appeler « entreprise ALPHA ».
Nous avons opté de nous pencher sur cette entreprise, étant donné qu’elle répond au concept
d’une entité pratiquant la comptabilité analytique; par conséquent, nous avons trouvé que son
cas mérite d’être étudié.
L’entreprise en question a été créée en 2006 à Madagascar, c’est une Société Anonyme à
Responsabilité Limitée de droits malgaches régie par la loi n°2003-036 du 30 janvier 2004 sur
les sociétés commerciales, applicable à Madagascar.

1-1-1 Activités et objectifs


Puisque c’est une entreprise commerciale de distribution, son activité se limite sur
l’achat des marchandises afin de les revendre en l’état. Il est connu que chaque type
d’entreprise a ses propres objectifs bien défini. Pour le cas de la société, objet de notre étude,
son principal objectif est de vendre en maximisant le profit et en minimisant les charges,
garder la fidélisation et aussi maintenir voire même améliorer la satisfaction de la clientèle.
Après avoir justifié la zone d’étude, Nous passons à la présentation de sa structure
organisationnelle
6

1-1-2 Organisations et structures de l’entreprise


Cette sous-section nous montrera tous les organes qui composent la société. Par
définition, la structure est « l’ensemble des fonctions et des relations formellement qui
détermine les missions que chaque unité d’organisation doit accomplir et le mode de
collaboration entre ces unités pour atteindre l’objectif commun du groupe. »4
Un organigramme a été élaboré à partir des données, relatives à l’organisation de l’entreprise,
obtenues lors de l’entretien. (cf Annexe I)
Tout en sachant qu’un organigramme permet tout simplement de représenter les relations
hiérarchiques qui existent dans la société.
Le Directeur Général dirige la société ALPHA dont son assistant est placé en position d’état-
major. Il assure donc une fonction d’aide et de conseil aux décisions auprès de la Direction
Générale. Trois responsables lui sont directement rattachés à savoir : Le Responsable
Administratif et Financier, le Responsable Commercial, et le Responsable Marketing.
Le rôle du Responsable Administratif et Financier est de contribuer à définir la politique
commerciale de l’entreprise ou du centre et la mettre en œuvre dans le respect des normes
d’organisation de l’entreprise. Il assure tout ou partie du developpement et de la gestion
administrative des ressources humaines pour une population donnée
Le Responsable Commercial a pour mission de contribuer à définir la politique commerciale
de l’entreprise ou du centre et la mettre en œuvre dans le respecr d’organisation de
l’entreprise
Et enfin, le Responsable Marketing a pour mission de concevoir un plan, pour promouvoir un
produit ou un service et d’en suivre la réalisation
Ensuite, trois postes sont sous la coupe du Responsable Administratif et Financier : les
Ressources Humaines, l’Approvisionnement, la Tresorerie, tandis que le Responsable
Commerciale dépend le Conseil Client.

1-2 Généralités sur la Comptabilité Analytique d’Exploitation (CAE)


Cette sous-section nous conduit vers des connaissances théoriques sur la
Comptabilité Analytique. Dans un premier temps, nous allons voir quelques définitions et les
objectifs de la CAE, et dans un second temps, les notions sur les typologies de coûts, les
méthodes d’analyse de ces coûts, et enfin, la formule correspondante à la Comptabilité
Analytique.

4
Cours de Comptabilité analytique d’exploitation 2ème Année (2010-2011) Faculté DEGS de l’Université
d’Antananarivo
7

1-2-1 Définitions
Il existe plusieurs définitions concernant la CAE, mais nous avons opté pour ces trois
mentionnées ci-dessous, vu qu’elles sont concises, claires et faciles à saisir :
- Selon le plan comptable général, « la Comptabilité Analytique d’Exploitation
est conçue pour mettre en relief les éléments constitutifs des coûts et résultats qui
présentent le plus d’intérêt pour la direction de l’entreprise.»5
- Tandis que la comptabilité analytique se définit comme suit : « un mode de
traitement de données qui consiste à calculer le prix de revient des biens ou des
services produit par l’entreprise. Elle repose essentiellement sur le calcul des coûts ».
- Dans cette optique, « la comptabilité analytique constitue l’outil de gestion de
l’entreprise et ses informations permettent d’effectuer des choix judicieux quant à la
prise de décision. »6

De ce fait, la CAE détermine alors la répartition des charges attribuées à chaque responsable,
à chaque activité, à chaque produit ou même à un sous-ensemble inclus dans l’entreprise :
usine atelier, machine, poste de travail.

Il est à signaler que selon le projet de la Loi de Finance 2014, la tenue de la comptabilité
analytique ainsi que la tenue des fiches de stocks seront dorénavant obligatoires pour les
entreprises industrielles

1-2-2 Objectifs
La comptabilité analytique en tant que mode de traitement des données a
essentiellement des objectifs :7
D’une part :
- Connaître les coûts de différentes fonctions assumées par l’entreprise
- Déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan de l’entreprise
(production stockée, production immobilisée, …) en particulier calculer les coûts de
chaque direction, chaque département, chaque service ;
- Expliquer les résultats en calculant les coûts des produits (biens et services) pour les
comparer au prix de vente correspondant8

5
Plan Comptable Général 2005
6
B. et F. GRANGUILLOT, Gestion administrative et Commerciale, CLET, Paris, 1990, p54
7
Cours de « Comptabilité Analytique d’Exploitation » 2ème Année (2010-2011) Faculté DEGS de l’Université
d’Antananarivo
8
Helfer J.P. et Orsoni J., « T.Q.G 2 comptabilité analytique », Edition Vuibert, 1984, p 9
8

D’autre part, l’entreprise doit:


- Etablir des prévisions des charges et des produits courants (coûts préétablis et budget
d’exploitation par exemple) ;
- En constater la réalisation et expliquer les écarts qui en résultent (contrôle des coûts et
des budgets par exemple)
- Considérer la CAE comme un outil d’aide à la prise de décision.
Nous pouvons déduire alors que le principal objectif de la comptabilité est de faire l’analyse
des coûts afin de pouvoir évaluer la rentabilité de l’entreprise, dans le but d’écouler les
produits sur le marché et dans cette perspective, en tirer les meilleurs profits.

1-2-3 Typologie des coûts


Par définition9, « le coût est une somme de charges s’appliquant à un moyen
d’exploitation ou à un produit à un stade d’élaboration du produit ». On peut classer les coûts
selon plusieurs typologies : selon le stade d’élaboration du produit, et selon le moment de
calcul du coût.
Afin de pouvoir élaborer et déterminer il s’avère nécessaire de prendre en compte les
différents types de coûts, à savoir: le coût d’achat, le coût de production, et le coût de revient.

 Le coût d’achat
Le coût d’achat est l’ensemble des coûts qui couvre un approvisionnement, les frais
de la mise en stock éventuelle y sont compris (directes ou indirectes).
Selon le plan comptable, En ce qui concerne un bien, il comprend les éléments suivants : le
prix d'achat convenu, soit la valeur monétaire résultant de l'accord à la date d'opération des
parties prenantes à la cession et les frais accessoires, qui peuvent être des coûts liés
directement ou indirectement à l’acquisition, sont composés de l’assurance, des commissions,
des frais de transports, des frais d’installations, des frais de déchargement, des frais de mise
en service,…
Sa formule se présente alors comme suit :

Coût d’achat = Prix d’achat


+ Frais directs
+ Frais indirects (nombre d’unité d’œuvre x CUO du centre
d’approvisionnement)

9
Cours de « Comptabilité analytique d’exploitation » 2ème Année (2010-2011) Faculté DEGS de l’Université
d’Antananarivo
9

 Le coût de production
Le coût de production est l’ensemble des charges occasionnées par la fabrication
d’un produit ou d’un service, c’est-à-dire la somme des coûts d’acquisition des matières
premières consommées, et des autres coûts directs ou indirects engagés lors des opérations de
production. Chaque type de produit fini fabriqué par l’entreprise a son propre coût de
production.
De ce fait, il peut être calculé à partir de la formule suivante :

Coût de production = + Stock initial


+ Encours initial
+ Matières premières
+ Charges directes (MOD)
+ Charges indirectes de production
- Encours final
- Stock final

 Le coût de revient
Le coût de revient est le coût complet du produit. C’est l’ensemble des charges
occasionnées par la fabrication et des charges hors-production, soit généralement des charges
financières, des charges de recherche et développement, d'administration et de distribution.
Puisque le coût hors production se calcule comme suit :

Coût Hors production = Coût de distribution


+ Toutes les charges ne relevant pas de la fabrication

La formule du coût de revient est donc la suivante :

Coût de revient = Coût de production + Coût hors production

Par contre, il y a deux (2) types de coûts au moment de calcul du coût : le coût constaté et le
coût préétabli.
10

 Le coût constaté 10 :
Ce coût est calculé à partir des charges réelles, c’est-à-dire les dépenses déjà
effectuées. Ce sont des coûts comptables à posteriori, car il repose sur des consommations
connues.
 Le coût préétabli
Le PCG définit le coût préétabli comme « un coût évalué à priori ». Soit pour
faciliter certains traitements analytiques, soit pour permettre le contrôle de gestion par
l’analyse des écarts. Il se calcule ainsi à partir d’un coût de la période précédente et d’un coût
moyen calculé sur plusieurs périodes.
La différence entre les coûts préétablis et les coûts constatés fait apparaître l’écart.

1-2-4 Méthodes d’analyses des coûts


Le choix des méthodes d’analyses à pratiquer dépend des différents objectifs
déterminés par l’entreprise. On distingue de nombreuses méthodes pour analyser les coûts
mais dans le cadre de ce travail de recherche, nous allons voir les méthodes suivantes : la
méthode des coûts partiels et la méthode des coûts complets. Notre choix se pose sur ces
deux typologies d’analyse de coût car nous trouvons qu’elles sont les mieux adaptées pour le
cas de l’entreprise, objet de notre étude.

 La méthode du coût partiel :


Comme son nom l’indique, la méthode du coût partiel ou marginale ne prend pas en
compte la totalité des charges mais se joint plus particulièrement à une partie du coût. Cette
méthode se réalise par la distinction des charges variables ou « charges opérationnelles » et
des charges fixes appelée aussi « charges de structure » de l’entreprise. Sa répartition permet
d’établir le compte de résultat différentiel et de calculer les coûts de production partiels et le
seuil de rentabilité
De là, nous allons décortiquer les différentes charges indispensables pour l’utilisation de
cette méthode ainsi que leur spécificité et variabilité charges fixes se définissent par des
charges qui ne varient pas du volume d’exploitation de la période A ; à titre d’exemples : les
salaires avec contrat à long terme, les loyers … sont considérés comme charges fixes.

Par contre, les charges sont dites variables lorsqu’elles sont influencées du volume
d’exploitation de l’entreprise. Car elles varient proportionnellement. Le coût des matières

10
Cours de «Gestion Budgétaire et Prévisionnelle» 3ème année (2011-2012) Faculté DEGS de l’Université
d’Antananarivo
11

premières, l’électricité, les publicités font partie des charges variables.


De là, le calcul des coûts partiels se fait par deux (2) méthodes : soit par la méthode des coûts
variables appelée aussi « direct costing », soit par la méthode des coûts spécifiques appelée
également « direct costing évolué ».
Ainsi, les tableaux suivants nous montrent les différentes charges correspondantes à chaque
type de coût partiel :

Tableau n°01 : Typologies des coûts partiels

Méthodes des coûts variables

CHARGES DIRECTES INDIRECTES

FIXES

VARIABLES

Méthodes des coûts spécifiques

CHARGES DIRECTES INDIRECTES

FIXES

VARIABLES

Source : Cours de « Gestion Budgétaire et Prévisionnelle » 3ème année (2011-2012) Faculté DEGS de
l’Université d’Antananarivo

Pour les méthodes des coûts variables : seules les charges fixes directes et indirectes sont
prises en comptes. Tandis que les méthodes des coûts spécifiques, les charges fixes directes
ne sont pas considérées.

Quant à ce qui concerne le tableau différentiel de résultat, il fait apparaître le résultat


prévisionnel en fonction du volume d’activités. Il s’agit de bien distinguer les charges
variables et les charges fixes ainsi que les Marges Sur Coût Variable (MSCV), les coefficients
sur MSCV. L’établissement de ce tableau nous permet de calculer le seuil de rentabilité (SR).
C’est le Chiffre d’Affaire critique; qui signifie que le CA ne dégage ni bénéfice ni perte et
peut se calculer en valeur ou en quantité selon la demande. Ce tableau nous permet aussi de
12

déterminer le point mort de l’entreprise, qui n’est autre que la date à laquelle l’entreprise
commence à réaliser des bénéfices.

Tableau différentiel de résultat :

Chiffre d’affaire

- Charges variables

Marges sur coût variable

- Charges fixes

Résultat

Le seuil de rentabilité se calcule comme suit :


𝑪𝑭𝒙𝑪𝑨
SR =
𝑽𝒂𝒓𝒊𝒂𝒃𝒍𝒆𝑴𝑺𝑪𝑽

𝑪𝑭
=
𝒕𝒂𝒖𝒙𝑴𝑺𝑪𝑽

𝑪𝑭
=
𝑷𝑽𝑼−𝑪𝑽𝑼

Tandis que la détermination du Point Mort se fait par le calcul suivant :

PM = SR/CA x 360 jours

Par conséquent, l’entreprise pourra prendre des décisions stratégiques suite à l’obtention du
résultat analytique, du seuil de rentabilité et la détermination du point mort de l’entreprise.
Notamment, si un produit sera abandonné ou maintenu, si son coût variable est supérieur au
prix du marché. Cette méthode évite néanmoins la répartition des charges fixes qui sont
souvent des charges indirectes et en plus, elle mesure l’apport de chaque produit à la
couverture des charges fixes.

 La méthode du coût complet :


En revanche, cette deuxième méthode prend en compte toutes les charges et les coûts partiels.
Ainsi, les centres de travail de l’entreprise seront bien distincts, entre lesquels il faut répartir
les coûts engagés par l’entreprise afin de pouvoir calculer chaque coût de revient par centre.
C’est donc un procédé nécessaire pour pouvoir fixer le prix de vente d’un nouveau produit.
13

Ce qui revient à dire que dans cette méthode on fait apparaître les différents coûts suivants :
les coûts d’achat, les coûts de production, les coûts hors-production, les coûts de revient, et
ensuite il y a la valorisation des stocks.

Tableau n°02 : Charges engagées de la méthode des coûts complets

CHARGES DIRECTES INDIRECTES

FIXES

VARIABLES

Source : Cours de « Gestion Budgétaire et Prévisionnelle» 3ème année (2011-2012) Faculté DEGS de
l’Université d’Antananarivo

La méthode des coûts complets utilise toutes charges fixes et variables qu’elles soient directes
ou indirectes.

1-2-5 La gestion des stocks


Généralement, la gestion des stocks étudie la quantité de produits disponibles dans
un magasin basée sur le mouvement de l’achat et de la vente qui se produit dans l’entreprise.
De ce fait, la fiche de stock peut être le principal outil pouvant déterminer l’évolution de la
consommation moyenne quotidienne. Il sera donc possible de bien gérer les stocks afin de
prévoir, en temps opportun, l’établissement de la commande. Pour ce faire, l’entreprise doit
d’abord déterminer 11: le stock minimum, le stock de sécurité ainsi que le stock d’alerte pour
chaque type de produit.
 Stock minimum est la quantité utilisée pendant le délai
d’approvisionnement habituel
 Stock de sécurité est la quantité supplémentaire qui permet de pallier un
retard de livraison ou un supplément de consommation. Généralement il est évalué en
pourcentage du stock minimum
 Stock d’alerte correspond au moment du déclenchement de la
commande

Stock d’alerte = Stock minimum + Stock de securité

11
Michelle Marcoux, « Organisation & activités comptables », 2ème édition, collection Bréal Rosny, 2003, p 202
14

1-2-6 Formule de la CAE


Le résultat analytique, est obtenu en multipliant le prix de vente des produits finis et
le nombre de produits vendus et auquel on soustrait le coût de revient des produits finis
vendus. Il permet de calculer le résultat comptable.

RESULTAT ANALYTIQUE (bénéfice ou perte) =


(PV des produits finis X Nombre de produits finis vendus)
- Coût de Revient des produits finis vendus

D’où

RESULTAT COMPTABILITE GENERALE=


RESULTAT ANALYTIQUE
+ Charges supplétives

Les charges supplétives12 représentent les charges fictives non enregistrées en comptabilité
générale. La comptabilité analytique les incorpore dans les coûts afin de leur donner un
contenu économique plus pertinent et de pouvoir ainsi comparer entre elles les entreprises.
Deux catégories de charges supplétives sont en général retenues par la comptabilité
analytique : La rémunération du travail de l’exploitant, et la rémunération des capitaux
propres.

1-3 Relation entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique


Par définition, la comptabilité13est un système d’organisation de l’information
financière permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées ou
non correspondant aux opérations de l’entité et de présenter des états financiers donnant une
image fidèle de la situation financière de l’entité à la date de clôture des comptes selon PCG
2005. Chaque type de comptabilité a ses propres objectifs. Principalement, la comptabilité
générale est non seulement un outil d’informations mais c’est aussi un instrument de
conservation de la trace des opérations effectuées par l’entreprise et elle pourra fournir des
informations aux différents utilisateurs (banques, Etat, prêteurs, actionnaires, etc…) ; En
revanche, la comptabilité analytique servira d’outil d’analyse des coûts permettant aux
gestionnaires de prendre les meilleures décisions.

12
Gérard MEYLON ; « Comptabilité analytique », 3ème Edition, collection dirigée par Philippe RAIMBOURG,
p15
13
Plan Comptable Général 2005, article 111-1
15

Le tableau suivant nous montre les critères de comparaisons entre la comptabilité


générale et la Comptabilité Analytique d’Exploitation (CAE) :

Tableau n°03 : Comparaisons de la comptabilité générale et la comptabilité analytique


d’exploitation

Critères de Comptabilité générale Comptabilité Analytique


comparaison
Au regard de la Loi Obligatoire n'est pas obligatoire mais utile
Rôle Instrument qui permet de Instrument qui s’intéresse
codifier et de conserver une essentiellement à la maîtrise
trace des opérations des coûts de l’entreprise et qui
effectuées par l’entreprise, de contribue à la prise de décisions
fournir des informations aux des dirigeants
différents utilisateurs
(banques, Etat, prêteurs,
actionnaires, etc…)
Objectifs Financiers Economiques
Règles Rigides et normatives Souples et évolutives
Vision de l’entreprise Globale : fournir chaque Détaillée : fournir l'explication
année la valeur du patrimoine de ce résultat, et calcule un
et le montant du résultat résultat par produit ou par
global service
Utilisateurs Tiers + Direction Tous les responsables
Nature de Précise, certifiée, formelle Rapide, pertinente, approchée
l’information
Horizons Passée Présent, Futur
Source : Margerin Ausset, « Comptabilité analytique », Editions Sedifor, juin 1981

1-4 Généralités sur la performance financière


Après avoir parlé du vif du sujet, nous devons tout d’abord avoir une connaissance
préalable sur la performance financière. Ainsi, nous allons exposer sa définition et ses
indicateurs.
16

1-4-1 Définition
La performance14 est à la fois l’accroissement du CA, de la part de marché et du
bénéfice ; elle se manifeste aussi à travers les œuvres sociales, ainsi qu’à la satisfaction
donnée au personnel. La performance est l’innovation et la variation de la gamme des
produits ; elle est la démultiplication des unités de production et du service pour la conquête
et la fidélisation du client.
Dans cette optique, la notion de performance englobe deux concepts :
- l’efficacité qui est la réalisation de l’objectif initialement fixé ;
- l’efficience qui est la comparaison des résultats obtenus aux moyens mis en œuvre
pour la réalisation de l’objectif.
En effet, l'évaluation et la mesure de la performance financière s'effectue principalement à
travers les indicateurs de performance financière.

1-4-2 Indicateurs
L'évaluation de la performance financière s'effectue principalement à travers des
indicateurs de performance financière.
Les indicateurs15 permettent de définir la nature de la performance et se présente
souvent par des données chiffrées, de représenter les progrès et les points faibles de
l’entreprise. On distingue les indicateurs externes de l’entreprise, et les indicateurs internes.
Dans le cadre de notre étude, nous allons voir les indicateurs les plus pertinents.

Indicateurs internes :
Le Ratio de profitabilité qui mesure l’écart entre le prix de vente d’un produit ou d’un service
et la somme des coûts engendrés par sa mise sur le marché.
Ce taux mesure le profit au montant des ventes : profit/ vente

𝑷𝒓𝒐𝒇𝒊𝒕
𝐑𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐢𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é =
𝑽𝒆𝒏𝒕𝒆

14
Mavor Michel Agbodan et Fulbert Gero Amoussouga , « Les facteurs de performance de l’entreprise »,
Edition john Libbey, 1995
15
Charles Franklin Edmond Ramangalahy, » Compétitivité et performance des PME exportatrices », étude
empirique par école des Hautes études Commerciales.5 janv. 2001
17

Le Ratio de rentabilité est la rente revenant à ceux qui ont apporté les capitaux.

- Pour le capitaliste, l’indicateur est obtenu par le rapport : profit / Capitaux propres
- Pour le gestionnaire l’indicateur est obtenu par le rapport : profit/capitaux permanents

𝑷𝒓𝒐𝒇𝒊𝒕
𝐑𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é =
𝑪𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒂𝒏𝒆𝒏𝒕

Indicateur externe :
Les écarts sont le constat entre les prévisions et les réalisations.
Ces écarts peuvent provenir soit des quantités : consommées ou vendues, soit des prix :
d’achat ou de vente, coût unitaire préétabli.

Ecart global = Donnée réelle constatée – Donnée préétablie ajustée au réel constaté

La réalisation de l’analyse des écarts procure un grand intérêt pour la gestion de l’entreprise,
car il pourra conduire vers des actions correctrices visant à modifier les résultats futurs, et à
réviser les standards pour le calcul des coûts préétablis.

1-5 Généralités sur les Petites et Moyennes Entreprises (PME)


1-5-1 Définition d’une PME
Selon une définition courante16, « l'entreprise constitue un centre de décision
indépendant chargé d'assurer la coordination d'un projet productif durable. » Particulièrement
aux PME, une définition universelle de PME n’a jamais existé car son critère varie d’un pays
à un autre.
Par définition17, «Les petites et moyennes entreprises (PME) sont des entreprises dont la
taille, définie par un ensemble de critères, dont essentiellement le nombre de salariés, ne
dépasse pas certains seuils. Les autres critères de taille utilisés sont le chiffre d'affaires annuel
ou le total du bilan, et on utilise parfois de plus un critère d'indépendance s'exprimant sous la
forme de non-appartenance à un groupe trop important»

16
Encyclopédia Universalis, France, http://www.universalis.fr/encyclopedie/entreprise-gestion-d-entreprise/ 18
mars 2014
17
Institut National de la statistique et des études économiques,
http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/definitions/html/petitemoyenneentreprise.htm, 18 mars 2014
18

A Madagascar, une entreprise est considérée comme PME si elle satisfait au moins à l’un des
critères qui se trouvent dans le tableau suivant :

Tableau n°04 : Définition d’une PME à Madagascar


Petite et Moyenne Entreprise
« PME »
Effectif permanent 5 à 50
Chiffre d’affaire 60 à 600 millions d’Ariary
Source : Rapport sur « Politique nationale de promotion des PME » 2006. Analyse : FTHM Conseils, p17

1-5-2 Caractéristiques d’une PME


A Madagascar, les PME peuvent avoir comme statut juridique : soit ce sont des
Sociétés Anonymes, soit des Sociétés Anonymes à Responsabilité Limité (S.A.R.L). Par
conséquent, elles diffèrent des grandes entreprises par leur petite taille. Principalement, la
taille correspond au nombre de salariés, qui ne dépasse pas cinquante (50), et au chiffre
d’affaire entre 60 à 600 millions d’Ariary. Ces deux critères définissent l’importance de
l’entreprise. Ces PME se caractérisent aussi par leur système d’information interne qui est
simple et peu formalisé ; il en est de même pour leur système d’information externe dont les
contacts se réalisent directement sans complication.
Ainsi, une PME peut avoir une capacité de créer, d’améliorer selon la circonstance afin de
s’adapter aux potentialités des ressources du marché. Corrélativement, elle peut revoir les
activités qui amélioreront la production pour satisfaire les besoins des clients.

Section 2 : Méthodes
Cette section définit les méthodes et les techniques que nous avons adoptées afin de
parvenir à un résultat, ainsi que les limites de l’étude et le chronogramme des activités.
Commençons tout de suite par la récapitulation des moyens de collecte des données.

2-1 Collecte des données


2-1-1 Moyens de collecte
Pour mieux procéder au travail de recherche, plusieurs moyens ont été mis en œuvre.

 Visite d’entreprise et entretien


Les visites d’entreprise nous ont été indispensables dans le but de recueillir des
données, de découvrir des faits, d’améliorer les connaissances et de résoudre des problèmes.
Pour la réalisation de celles-ci, il nous a fallu effectuer des entretiens au sein de l’entreprise.
19

Tout en sachant que l’entretien18.est une entrevue entre deux personnes dans laquelle un
individu A déploie toute une stratégie orale pour extraire d’un individu B l’information qu’il
détient l’entretien se rapproche alors de l’interrogatoire. De ce fait, ces entretiens ont été
effectués avec le Responsable Administratif et Financier dans son bureau.
D’une manière approchante, les entretiens semi-directifs sont partiellement structurés et
laissent une latitude de réponse auprès des responsables ont été nécessaires pour obtenir des
informations sur notre thème. Dans ce but, le guide d’entretien a été élaboré.

Par définition, un guide d’entretien19est une liste récapitulative des thèmes et des questions à
aborder dans le cadre d'une enquête qualitative (cf. annexe I), qui précise le moment et la
manière de les introduire dans la conversation. Il nous a permis de suivre la méthodologie
définie, tout en observant un comportement adéquat lors de l'entretien.
Le guide d’entretien nous a beaucoup servi, étant donné que les informations recueillies sont
riches et utiles. Il en est de même pour les réponses obtenues auprès des interlocuteurs qui ne
se limitent pas à des choix multiples, c’est-à-dire qu’ils peuvent discutés en même temps,
C’est à partir des informations obtenues qu’on a pu analyser si les hypothèses sont affirmées
ou confirmées.
 Documentation
La recherche documentaire est aussi une étape importante pour la réalisation de notre
travail. Il s’agit d’analyser des documents, de consulter des ouvrages de différents auteurs,
afin d’enrichir nos connaissances théoriques sur la notion de la comptabilité analytique
d’exploitation. Ainsi, ce travail s’est appuyé sur la consultation des cours théoriques
universitaires au sein du Département Gestion. Plus particulièrement, le cours de
Méthodologie nous a aidé dans la rédaction. Afin de se familiariser avec le sujet et pour
compléter les sources de données, la recherche sur des sites internet ont été aussi un apport
fructueux lors de l’exécution de notre travail.

2-1-2 Méthode et analyse des données


L’analyse SWOT20 (Strengths, Weakness, Opportunity, Threats) ou l’analyse FFOM
(Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces) est un outil interne et externe de l’environnement
d’une entreprise. Il s’agit d’un outil de stratégie permettant de déterminer les options
stratégiques envisageables au niveau d’un domaine d’activités stratégiques.
18
Cours de « Méthodologie » 4ème année (2012-2013) Faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo
19
Cours de « Méthodologie » 4ème année (2012-2013) Faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo
20
M.Thierry MELOUX , « Analyse 360° - diagnostic d’entreprise », Edition Books on Demand GmbH, Paris,
France,
20

Pour ce présent mémoire, nous l’utilisons pour analyser et décortiquer les résultats de notre
travail au sein de l’entreprise choisie.
Du fait que notre étude concerne l’interne de l’entreprise, nous n’avons pas pu diagnostiquer
l’externe, c’est-à-dire les Opportunités et les menaces dans la troisième partie du devoir

2-2 Limite de l’étude


Comme tout travail de recherche, notre étude présente des limites. A la base
théorique, certains points ne peuvent pas être approfondis du fait de la limite du temps et des
moyens pour la consultation et l’analyse des documents. Sur le plan pratique, certaines
informations restent indisponibles voire même inaccessibles lors de notre visite ; de ce fait,
nous avons rencontré une difficulté importante pour le recueil de quelques informations
indispensables pour la réalisation de notre étude. Principalement, l’identité de l’entreprise ne
pourra pas être dévoilée pour respecter la confidentialité des données. Nous n’avons
pareillement pas accès à toutes les informations de l’entreprise par le biais d’une visite et
entretien. Par là même, l’indisponibilité de quelques responsables a aussi limité les
informations recueillies.
Néanmoins, nous avons essayé de mener à bien cette étude, avec les moyens et les données
disponibles tout en respectant les conditions exigées par l’entreprise en question.

2-3 Chronogramme des activités


Afin d’achever ce premier chapitre, nous allons voir dans le tableau ci-après, le
chronogramme des activités dans lequel sera présenté le calendrier de la recherche. L’étude a
été réalisée en commençant par la documentation qui a pris quelques mois durant laquelle
l’élaboration des questionnaires a été faite. Ensuite elle a été succédée par des entretiens
auprès de l’entreprise choisie. Et enfin, le traitement, l’analyse des données et la rédaction
proprement dite ont été effectués au fur et à mesure de l’obtention des informations.
Tableau n°05 : Chronogramme des activités
Période (mois)
1 2 3 4

Documentation
Elaboration des questionnaires
Visites et entretiens
Traitement et analyses des données

Rédaction de l’ouvrage

Source : Auteur, Mars 2014


21

CONCLUSION PARTIELLE DU PREMIER CHAPITRE

L’objectif de ce premier chapitre est de déployer les matériels utilisés et la démarche


méthodologique pour la collecte des données à la réalisation de cet ouvrage. Nous avons
déterminé l’entreprise, qui représente le matériel indispensable pour la réalisation de notre
travail de recherche. Par la suite, nous avons défini quelques notions sur la comptabilité
analytique et la performance financière. La seconde section nous a montré la collecte des
données, l’outil d’analyse qui n’est autre que la méthode FFOM, ensuite les contraintes
subies lors de la réalisation de l’étude ont été relatées et enfin le chronogramme des activités a
été présenté.
La méthodologie ainsi définie nous conduit à présenter les données constituant les résultats de
l’étude qui sera l’objet du second chapitre.
CHAPITRE II :
RESULTATS
22

Ce second chapitre est le fruit de la recherche, car il nous permet d’exposer les
résultats de nos investigations auprès de l’entreprise ; Ainsi, il ne comportera aucun
commentaire ni interprétation. Ce chapitre sera divisé en trois sections, dans un premier lieu
sera présenté le résultat sur le processus, en second lieu, le résultat concernant le calcul des
coûts et en dernier lieu, la répartition des charges ainsi que le résultat relatif au stock sera
rapporté.

Section 1 : Résultat sur le processus technique et le réseau d’analyse des coûts

1-1 Processus technique

Le schéma technique présente le processus d’acheminement des flux physiques de l’entreprise


et montre l’enchainement des opérations qui conduisent à la vente d’un produit. Vu que
l’entreprise choisie est une PME de distribution commerciale, son processus technique est
assez simple. C’est ce qui le diffère des autres entreprises ; par exemple pour le cas d’une
entreprise industrielle, de longues étapes lui sont nécessaires au produit finis.

Au départ, l’entreprise procède à l’achat des marchandises pour approvisionner le


stock. Il appartient au responsable de l’approvisionnement de définir la fréquence, la période
ainsi que la quantité des commandes à passer. En même temps, il a pour rôle de coordonner
les flux d’acheminement et de gérer les stocks de produits en amont ainsi que les points de
vente de l’entreprise. Enfin, il établit les bons de commande à envoyer aux fournisseurs. Une
fois livrées, ces marchandises vont entrer en stock pour y être administrées et comptabilisées.
Le processus technique suivi par l’entreprise se présente Comme suit :

Figure n°01 : Schéma technique

Achat Ventes
de de
marchandises Stock de marchandises
m/ses

Source : Recherche personnelle, Mars 2014


23

1-2 Réseau d’analyse des coûts

A travers le schéma technique présenté précédemment, le réseau analytique des coûts


de l’entreprise étudiée se distingue des autres entreprises ayant des structures différentes. De
ce fait, elle ne fait apparaître que deux sortes de coûts ; à savoir le coût d’achat et le coût de
revient.

1-2-1 Coût d’achat


En ce qui concerne le coût d’achat, il est calculé à partir du prix d’acquisition de la
marchandise majoré des frais d’achat. Ces derniers peuvent comporter des frais payés à des
tiers concernant la marchandise avant l’arrivé dans l’entreprise, à savoir le transport, les
commissions, ainsi que les frais relatifs à la mise en stock des marchandises.
Tout achat de marchandises ne prend pas tous en compte de ces frais, mais il dépend des types
de frais et des genres marchandises achetées.
Prenons comme exemple le calcul du coût d’achat d’un carton de produit A :
Coût d’acquisition : 12 000Ar/carton
Frais de transport : 10 000Ar/course
Un course transporte 20 cartons de produit A

Frais de transport
Coût d’achat d’un carton de produit A = Coût d’acquisition d’un carton +
nombre de carton

Coût d’achat d’un carton de produit A = 12 000 + = 12 500Ar

Dont le coût d’achat d’un carton de produit A est égal au frais de transport d’un carton
additionné du prix d’acquisition d’un carton de produit A.

1-2-2 Coût de revient

Par contre, le coût de revient est obtenu à partir des coûts d’achat des produits vendus ajoutés
des frais engagés pour la distribution du produit, c’est-à-dire des charges nécessaires à la
diffusion et à la vente du produit. Pour le cas de notre étude, il s’agit du transport et des
publicités.
24

La figure ci-après nous montre ainsi ces différentes sortes de coûts calculés avant
l’établissement du prix de vente d’une marchandise.

Figure n°02 : Réseau analytique des coûts


Coût de
distri-
bution
SI avant
achat Coût
de
revient
Sorties
Coût Stocks
Achat (vente)
d’achat
de
des
m/ses
m/ses
Frais SF
d’achat

Source : Recherche personnelle, Mars 2014

Après notre investigation, le réseau analytique de l’entreprise en question montre les coûts
assortis pour chaque étape de processus technique.

Section 2 : Résultat sur la répartition des charges

Lors de notre entretien, notons qu’il n’y a pas de classement des charges de
l’entreprise, il n’y a pas de reclassement clair des charges incorporables. De ce fait, l’absence
de méthode analytique ne permet pas de savoir les charges consommées correspondantes ou
bien de connaître laquelle des marchandises consomment plus de charges. Le coût de revient
pour chaque marchandise est obtenu tout simplement à partir des charges impliquées à l’achat
et à la distribution. Les charges indirectes tels que : l’électricité, l’eau, le téléphone, les frais
personnel, les frais divers de gestion, les fournitures, le déplacement n’y sont pas pris en
considération.
Aussi, les charges fixes et les charges variables de l’entreprise ne sont-elles pas difficile à
distinguer. C’est uniquement en matière de salaire que les deux cas se présentent. En fait, il
dépend de la fonction occupée par les agents au sein de l’entreprise : les employés ayant un
25

poste de responsabilité ont un salaire fixe, par contre les mains d’œuvre des ouvriers touchent
des salaires variables.
Compte-tenu de ces conditions, notre interlocuteur nous a énumérée globalement les détails
des charges par nature supportées par l’entreprise dans le tableau suivant sans expliciter leurs
propres particularités.

Tableau n°06 : Charges par nature de l’entreprise ALPHA


60 - ACHAT
-matière et fournitures consommables
-achat d’étude et prestation
-achat matériel et équipement
-eau et électricité
-fourniture administrative
-achat de marchandises
61/62-SERVICES EXTERIEUR ET AUTRES CONSOMMATIONS
-impression facture
-location
-étude et recherche
-commission et courtage
-publicité et relation publique
-transport sur achat
-voyages et déplacements
-frais postaux affranchissement
-frais télécommunication
-services bancaires et assimilé
63- IMPOT, TAXES ET VERSEMENT ASSIMILE
-taxe communal
-impôt
64-CHARGE DE PERSONNEL
-rémunération du personnel
-rémunération du dirigeant
-charges sociales CNaPS et OSTIE
-autres charges sociales personnel
-honoraire médicaux
26

65-AUTRES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES


-déplacement
-amende et pénalité
-indemnité
-charges exceptionnelles
68-DOTATION AUX AMORTISSEMENTS
-les dotations aux amortissements
Source : Balance de compte 2013 de l’entreprise ALPHA

Section 3 : Résultat sur le calcul des coûts

En tant qu’entreprise de distribution commerciale son rôle est d’acheter des


marchandises pour les revendre après. Les entreprises commerciales diffèrent des entreprises
industrielles en matière de calcul de coût. De ce fait, le calcul de production n’existe pas,
étant donné qu’elles ne réalisent pas de transformation.
Dans notre cas, comme il a été dit précédemment dans la section relative à la répartition des
charges, l’entreprise ne détaille pas point par point les éléments constitutifs pour l’élaboration
des coûts.
Généralement, les frais de transports considérés ici comme charges directes sont incorporés
aux coûts afin de pouvoir définir le coût de revient de chaque marchandise, il en est de même
pour le salaire variable impliqué selon les mains-d’œuvre, par exemple les dockers, …
Ainsi, nous allons présenter l’illustration de calcul du coût de revient concernant la
marchandise A de la manière suivante:

Prix d’acquisition de 20 cartons de marchandise A : 200 000Ar


(Avec PU carton = 10 000Ar dont 1 carton contient 10 marchandises A)
Frais de transport : 6 800Ar
Salaire dockers : 1 500Ar
Frais de distribution : 5 000Ar
27

Le coût de revient de ces vingt (20) marchandises sera alors calculé à partir de ces charges
impliquées directement pour la vente, ce qui revient à 213 300Ar.
Dont 213 300 Ar = 200 000 A
+ 6 800
+ 1 500
+ 5 000
Ensuite, le coût de revient pour chaque marchandise A est calculé proportionnellement selon
le nombre de produit dans le carton.

Ce qui nous donne un prix de revient/cartons à : 10 665Ar = et un prix de revient


cartons

par produit à 1066,5Ar =

Néanmoins, en ce qui concerne la détermination du prix de vente, elle dépend des


marchandises à vendre. Par conséquent, il est calculé à partir du coût de revient majoré du
marge bénéficiaire; cette marge n’a pas été précisée par le responsable, il a été seulement
indiqué qu’il varie de 5 % à 20%.

Mais dans d’autres cas, l’entreprise prend en compte la situation de la concurrence


environnante susceptible d’entraver sa bonne marche en matière de vente.
De ce qui précède, nous allons présenter deux cas de calcul du prix de vente de la
marchandise A :

 Cas 1 :
Si on tient compte de la marge bénéficiaire, dont le taux est supposé fixé à 20% :
Prix de vente = Coût de revient + marge bénéficiaire
Prix de vente du produit A = 1066,5 + (1 066,5*20%) = 1279.8 Ar

 Cas 2 :
Si on considère la concurrence, la détermination du prix de vente de la marchandise A
s’appuie sur l’analyse des offres souhaitées par les clients potentiels de l’entreprise, le
responsable nous a indiqué qu’il s’agit de l’impact de la diversification des produits vendus
par l’entreprise.
28

3-1 La prise de décision à partir du calcul des coûts

En ce qui concerne cette entreprise, le calcul des coûts aide à la prise de certaines
décisions pour le futur car de ces calculs découlent les différentes charges supportées par un
produit bien déterminé ainsi que le profit.

Section 4 : Résultat sur les stocks

Etant donné que la gestion des stocks figure parmi les principales activités de
l’entreprise, elle y attache une grande importance. C’est dans cette optique que
l’approvisionnement de l’entreprise n’est pas négligé car il a pour but de fournir les quantités
nécessaires pour la vente des marchandises tout en évitant sa rupture. A cette fin, différents
stocks sont mis en place :

4-1 Stock de sécurité

Afin d’éviter la pénurie des marchandises en cas d’augmentation imprévue de la


consommation par rapport aux prévisions ou du retard des livraisons, l’entreprise a fixé son
stock de sécurité pour chaque type de produits. La fixation de ce stock de sécurité n’a pas été
dévoilée lors de notre entretien avec le responsable par respect de la confidentialité des
données et informations clé de l’entreprise.

4-2 Stock d’alerte

En vue de bien gérer les stocks, l’entreprise a aussi établi le stock d’alerte pour
chaque type de marchandise, afin d’éviter toujours la pénurie des produits à vendre. Lorsque
le niveau du stock diminue jusqu’ à un certain degré prédéterminé, les responsables
déclenchent une commande. Il en est de même que pour le cas du stock de sécurité, son
procédé reste confidentiel.

4-3 Les fiches de stock

Dans cette perspective, le suivi de stock est primordial pour l’entreprise, car c’est à
partir de ce suivi que l’on peut connaître les quantités disponibles ainsi que le rythme
d’évacuation de chaque produit. Il se réalise donc par l’élaboration d’une fiche de stock dans
laquelle on opère l’inventaire après chaque mouvement enregistré d’entrée et /ou de sortie.
29

En ce qui concerne la tenue de la fiche : tout d’abord on introduit manuellement les données à
partir des bons d’entrée et de sortie et ensuite on informatise en utilisant un logiciel. Par
contre, en matière de suivi tout est informatisé.
Il est signalé que chaque produit entreposé a sa propre fiche de stock.
Dans notre cas, nous allons voir une illustration d’une fiche de stock qui permettra
d’enregistrer les entrées et les sorties d’un type de produit A :

Tableau n°07 : Fiche de stock

Dates ENTREES Dates SORTIES


Quantités PU Montant Quantités PU Montant
Stock initial Q1 Q1 * PU Sorties Q3 Q3 * PU
(SI) (1) (3)
Entrées Q2 Q2 * PU Stock Final Q4 Q4 * PU
(E) (2) (SF) (4)

TOTAL (1)+(2) TOTAL (3)+(4)

Source : Comptabilité analytique de l’entreprise ALPHA, décembre 2013

4-4 Méthode d’évaluation de sortie

La valorisation des stocks est aussi un élément important sur la comptabilité


analytique de l’entreprise. Ainsi, l’entreprise en question utilise la méthode du Premier Entré
Premier Sorti (PEPS) appelé aussi First In First Out (FIFO)

4-4-1 Méthode du Premier Entré Premier Sorti (PEPS)

Pour une bonne gestion de son stock, l’entreprise utilise la méthode PEPS.
A cet égard, il est réglementé que les marchandises sortent par rapport à leur date d’achat
c’est à dire que les plus anciennes marchandises sortent en premier. Elle est utilisée par cette
entreprise pour les produits qui ont des dates de péremptions.
L’exemple suivant nous montre l’application de la méthode PEPS pratiqué par
l’entreprise dans lequel il est indiqué la quantité des produits entrés et sortis ainsi que les
stocks restants ; ensuite, les valeurs monétaires correspondantes de ces entrées et sorties de
produits sont présentées.
30

Les données de l’étude ont été collectées sur une période de douze mois.

Tableau n°08 : Evaluation de sortie (PEPS) d’une année pour le cas du produit A

DATE LIBELLE QUANTITE VALEUR en Ar

Entrée Sortie Stock Entrée Sortie Stock

05/01 SI 1 000 - 1 000 10 000 - 10 000

15/01 Achat 500 - 1 500 5 500 - 15 500

30/03 Sortie - 700 800 - 7 000 8 500

15/06 Achat 200 - 1 000 1 800 - 10 300

28/09 Sortie - 900 100 - 9 400 900

26/11 Achat 600 - 700 6 600 - 7 500

Source : Recherche personnelle, Mars 2014

La quantité restante en stock final pour l’année I est évaluée à 700.


31

CONCLUSION PARTIELLE DU SECOND CHAPITRE

En résumé, ce chapitre nous a permis de présenter les résultats relatifs à la


comptabilité analytique de l’entreprise choisie. Partant de ce fait, nous avons pu détailler la
manière dont la société gère sa comptabilité analytique, tout en respectant la confidentialité
des informations, convenu avec le responsable lors notre visite. L’organisation analytique de
cette entreprise comporte quatre grandes étapes. A savoir : le processus analytique, la
répartition des charges, le calcul des coûts, et la gestion des stocks. Afin d’obtenir un résultat
pertinent, l’entreprise informatise sa comptabilité analytique comme celle de la comptabilité
générale en utilisant un logiciel. Cependant, les résultats d’enquête nous ont permis
d’appréhender que même les petits détails de la CAE peuvent entraver la performance d’une
PME. Issu de ce résultats, des anomalies observés sur la CAE touchant la société méritent
d’être corrigées afin d’améliorer d’avantage sa performance financière.
Afin de poursuivre notre étude, nous allons nous allons maintenant entrer dans le vif du sujet
en discutant et analysant ces résultats observés dans cette deuxième partie. De ce fait, nous
allons passer à la troisième et dernière partie de notre mémoire.
CHAPITRE III:
DISCUSSIONS
ET
RECOMMANDATIONS
32

Dans ce dernier chapitre, nous allons faire les analyses des résultats de nos
recherches auprès de l’entreprise visitée. C’est dans ce chapitre que l’on validera ou non les
hypothèses, à savoir : « la CAE permet la prise de décision pour une meilleure performance
financière dans une PME et la CAE contribue à l’établissement du budget dans une PME ».
Après avoir interpréter les résultats, nous allons essayer de proposer des recommandations
pour contribuer à l’amélioration de la tenue de la comptabilité analytique d’une entreprise de
distribution commerciale. Ce dernier chapitre sera subdivisé en deux sections distinctes.
Primo, nous allons voir en première section : les discussions, et secundo, les
recommandations.

Section 1 : Discussions
Dans cette section, nous allons procéder à l’analyse FFOM de la comptabilité
analytique de l’entreprise de distribution choisie. C’est à partir de cette méthode d’analyse
que nous allons voir les facteurs internes permettant de savoir les forces et les faiblesses et les
facteurs externes qui nous permettront de faire connaître les opportunités et les menaces par
rapport à son environnement. Etant donné que les facteurs externes constituent les
circonstances favorables ou de risques éventuels concernant gestion de l’entreprise. C’est
aussi dans cette section que nous allons vérifier les hypothèses proposées par rapport aux
théories de la littérature et à la réalité constatée au niveau de la CAE de l’entreprise elle-
même.
1-1 Analyse interne

1-1-1 Les forces


 Utilisation et la pratique du processus technique pour la vente
des marchandises
Même si l’entreprise choisie est une PME de distribution commerciale, le fait de
procéder à l’utilisation du processus technique aide beaucoup le responsable de l’entreprise à
connaître toutes les phases relatives à chaque produit avant qu’il soit acheminé aux clients.
C’est une étape importante en matière de comptabilité analytique car de celle-ci découlent
les différents coûts affectés à chaque produit à vendre. De ce fait, l’exécution de cette étape
est classée parmi les forces de l’entreprise, malgré sa petite taille. Son application a un impact
sur la réussite et la performance de l’entreprise.
33

 Définition des stocks de sécurité et stock d’alerte


D’après ce qu’on a vu précédemment dans le résultat, la gestion des stocks occupe
une place considérable au sein de la société vue son importance dans l’exécution de la
comptabilité analytique Dans cette perspective, l’entreprise est plus que déterminée en
matière de stocks et a mis en place les stocks de sécurité et le stock d’alerte pour chaque
produit. Grâce à la mise en place et la définition de ces types de stocks, l’entreprise tourne en
permanence toute l’année et ne rencontre pas de problème de rupture, et arrive toujours ainsi
à satisfaire l’approvisionnement de ses clients. De ce fait, c’est un point primordial car la vie
de l’entreprise se joue autour de son approvisionnement.

 Maîtrise de la gestion des stocks


La bonne gestion des stocks est surtout marquée par la tenue d’une fiche pour
chaque produit. Cette fiche représente un outil précieux de suivi pour l’entreprise, car elle
sert en même temps d’instrument d’information relatif aux quantités disponibles au dépôt de
stockage ainsi qu’à leur valeur. Afin de pouvoir suivre le mouvement d’achat et de vente
effectué par l’entreprise, la gestion de stock va de paire avec la définition de stock de sécurité
et de stock d’alerte. La performance de cette gestion de stock s’explique par l’enregistrement
manuel au départ, puis dans l’ordinateur après, en d’autres termes cela confirme la fiabilité
des données introduites car elles sont vérifiées deux fois.

 Valorisation des stocks


Nos visites nous ont permis de savoir que l’entreprise procède aussi à l’évaluation de
ses stocks en se basant sur la méthode FIFO. Cette méthode consiste à évacuer en premier
les anciens produits en stock, elle permet donc d’éviter l’augmentation de prix non fondée
c’est-à-dire d’augmenter le prix de vente dès que les coûts des marchandises s’élèvent ; c’est
la raison pour laquelle le PCG la préconise.

1-1-2 Les faiblesses


 Détermination floue des charges
La comptabilité analytique fait apparaître différents coûts. Pour cela, il est important
de reclasser les charges incorporables : les charges indirectes et les charges directes, les coûts
fixes et couts variables. Comme il a été énoncé précédemment, la société connaît les
différentes charges mais soit elle n’arrive pas à discerner les propres particularités de
chacune de ces charges soit elle n’y attache pas trop d’importance.
34

Le responsable nous a expliqué lors de notre entretien que pour calculer le prix de revient
d’un produit, l’entreprise ne calcule pas toutes les charges qu’elle consomme.
Corrélativement, ce ne sont pas toutes les charges directes affectées à un produit qui entrent
dans le calcul du coût de revient, mais les charges classées comme essentielles, par exemple le
frais de transport. Par conséquent, l’entreprise a imputé ces éléments négligés parmi les
charges indirectes, hors ce ne sont même pas considérées pour le calcul du coût d’un produit.
Cette confusion entre charges directes et indirectes a une grave répercussion sur la définition
des prix d’un produit et l’entreprise peut subir une perte.
Il en est de même en matière du coût variable et du coût fixe, ces deux coûts sont confondus
pendant l’exploitation. Seul, le salaire journalier est définit comme variable, quant aux autres
coûts, leur nature reste imprécise.
Cette ignorance ou négligence des particularités des charges est la source des lacunes sur la
détermination des divers coûts, comme le prix d’achat, le prix de revient, et le prix de vente.

 Mauvais traitement des charges


Le mauvais traitement des charges provient surtout de la non distinction des
différents types de charges et de leur considération dans l’exploitation. De ce fait, on constate
l’absence de la clé de répartition au niveau de l’imputation des charges indirectes car
l’entreprise ne procède pas à la répartition par centre d’analyse : centres auxiliaires et centres
principaux. Les clés de répartition en comptabilité analytique permettent une affectation
«précise», aux différents centres d'analyses. Afin de pouvoir calculer le coût d’unité d’œuvre
d’un centre, il faudra d’abord bien répartir les charges indirectes ensuite, il est possible de
procéder à l’imputation du coût d’un centre d’analyse au coût des produits à calculer. En ce
qui concerne le traitement des charges directes, comme il a été dit précédemment que le fait
de ne pas traiter ces charges séparément peut créer un mauvais impact et une grave
répercussion lors de la définition du coût d’un produit car les coûts ne sont pas affectés
correctement. Il en est de même pour les cas des charges indirectes.

 Hiérarchisation de coût mal maîtrisé


L’entreprise se réfère au prix de la marchandise des concurrents, par peur de perdre
les clients, au lieu de prendre en compte le prix de revient effectif de la marchandise en
question. C’est-à-dire que la méthode de calcul des coûts des marchandises est scénarisée.
Ainsi, comme il a été dit dans la partie « résultat » de notre travail : l’entreprise ne prend en
considération que la grande partie « essentielle » des charges pour le calcul de coût de
35

revient d’une marchandise. Cet état de choses est dû soit à la négligence soit à la défaillance
en matière de la technique de la CAE. Toutefois, le calcul des coûts non conforme, dont on
n’attache pas trop d’importance au coût de revient réel des marchandises, représente une
faiblesse pour l’entreprise, étant donné qu’elle génère un impact au résultat et pourra induire
en erreur à la prise de bonne décision.

 Manque de personnel
Nous avons constaté, lors de notre entretien avec le responsable, que non seulement
dans la section comptabilité générale mais aussi dans la section analytique, il existe une
confusion de tâches ; Malgré les lourdes charges de travail à exécuter, l’effectif de
l’entreprise reste maigre. Cette désorganisation pourrait être la source de toutes les
anomalies constatées en matière de comptabilité analytique, bien que cette section occupe
une place importante pour la vie actuelle et future de l’entreprise.

1-2 Analyse externe

1-2-1 Les opportunités


L’entreprise a peu de concurrent à proximité de sa localisation, en conséquence, elle
a l’opportunité de se développer et d’améliorer ses activités tout en gardant voire même en
augmentant le nombre de ses clients. De plus, l’entreprise est en relation directe avec des
différentes sociétés ayant un rapport avec elle en matière d’approvisionnement et d’achat:
par exemple les industries agro-alimentaires, les savonneries…

1-2-2 Les menaces


L’entreprise en question s’occupe essentiellement de la distribution aussi bien des
marchandises produites localement et aussi des articles importés. De ce fait, il est constaté
un impact issu de l’instabilité politico-économique qui engendre un bouleversement de prix,
dont nous considérons comme menace pour la vie de l’entreprise en général ; En particulier,
l’inflation représente aussi une menace car en exécutant la comptabilité analytique, sa
répercussion se fait sentir à travers le coût des marchandises. La gestion de stock est aussi
menacée car l’inflation peut causer la fluctuation de la valeur des stocks
Résumons dans un tableau l’analyse FFOM de la comptabilité analytique de
l’entreprise de la PME choisie :
36

Tableau n°09 : Analyse FFOM de la comptabilité analytique

Forces
- Utilisation et pratique du processus technique pour la vente de
marchandise
- Valorisation des stocks (FIFO)
- Définition des stocks de sécurité et stock d’alerte
- Maîtrise de la gestion des stocks

Faiblesses
- Détermination floue des charges
- Mauvaise traitement des charges
- Hiérarchisation de coût mal maîtrisé
- Manque de personnel
- Méthode de comptabilité analytique mal défini

Opportunités
- Concurrence moins importante
- Relations directes avec différentes entreprises sans médiateurs

- Inflation
Menaces
- Instabilité politico-économique

Source : Recherche personnelle, Avril 2014

1-3 Vérification des hypothèses


Deux hypothèses ont été avancées dans notre étude. La première hypothèse est que
« La CAE a un rôle important sur la prise de décision » et que la seconde est que
«L’utilisation des méthodes analytique adaptées en CAE contribue à la performance
financière ». Cette section nous permettra de vérifier ces hypothèses par rapport aux théories
et à la réalité constatée au niveau de la comptabilité analytique de l’entreprise de distribution
choisie.
Après analyse, en se servant de la méthode FFOM, nous tenons à souligner que la
Comptabilité Analytique d’Exploitation (CAE) représente un élément important pour une
entreprise car elle examine les différents coûts. Pour cela, elle permet de dégager des
informations relatives à ces marchandises, elle précise les détails des calculs de coûts
37

supportés d’une marchandise et aussi elle expose toutes les phases jusqu’à son
acheminement aux clients. Néanmoins, l'élaboration d'un tarif pour la commercialisation
d'une marchandise n'est pratiquement pas définie ou imposée seulement par la concurrence
mais aussi par l’analyse des coûts. Et c’est par le biais de cette analyse des coûts que les
dirigeants de l’entreprise peuvent prendre des décisions. Par conséquent, nous pouvons
confirmer notre première hypothèse car l’utilisation de la comptabilité analytique mène à une
meilleure prise de décision et améliore la performance de l’entreprise

Comme il a été dit précédemment dans le premier chapitre que la comptabilité


analytique se définit par « un mode de traitement de données qui consiste à calculer le prix de
revient des biens ou des services produit par l’entreprise et repose essentiellement sur le
calcul des coûts »21.C’est par cette définition que nous pouvons dire qu’elle doit se baser sur
une méthode permanente, c’est-à-dire à une méthode analytique qui lui convient, afin de
pouvoir apparaître la somme des charges relatives à chaque produit, par la suite de calculer ce
prix de revient, et enfin pour pouvoir élaborer le prix de vente idéal en vue d’éviter la perte .
Comme nous avons vu dans le chapitre Résultat, la société a sa propre méthode lui permettant
de fonctionner. Pour la détermination du prix d’un produit, toutes les charges ne sont pas
prises en compte. Par conséquent, le coût de revient de certains produits de l’entreprise est
essentiellement calculer à partir des frais d’approvisionnement, des frais de distribution et
puis du coût d’acquisition.

Étant donné qu’ « avoir le maximum de profit » est déterminé parmi les objectifs de la PME
choisie. L’entreprise est libre de choisir la méthode à appliquer pour sa comptabilité
analytique quelle que soit sa dimension et sa structure. Il se trouve qu’il est un peu difficile
de procéder à ce choix. Compte-tenu de son importance, il mérite d’être étudié profondément
vu que l’utilisation de la méthode choisie garantira la performance de l’entreprise. C’est à
partir de cela que l’on peut valider la deuxième hypothèse : «L’utilisation des méthodes
analytique adaptées en CAE contribue à la performance financière »

21
Cours de «Comptabilité analytique d’exploitation » 2èmeAnnée (2010-2011) Faculté DEGS de l’Université
d’Antananarivo
38

Section 2 : Recommandations
Suite à l’analyse et le traitement des informations recueillies auprès de l’entreprise,
quelques faiblesses liées à la tenue de la comptabilité analytique de l’entreprise ont été
constatées, et aussi des menaces qui ne sont pas à négliger. Nous allons ainsi tenter d’avancer
quelques solutions et d’apporter des recommandations en vue d’améliorer sa comptabilité
analytique pour que l’entreprise soit plus performante.

2-1 Répartitions des charges directes et indirectes


Comme il a été dit, la comptabilité permet de faire apparaître diverses charges
affectées à un produit en question. Il est alors primordial de bien classer et de bien traiter ces
charges. Par contre, l’entreprise en question n’agit pas ainsi. Par définition, « les charges
directes sont des charges qu’il est possible d’affecter immédiatement c’est-à-dire sans calcul
intermédiaire, au coût d’un produit déterminé grâce à un moyen de mesure »22, comme par
exemple : le transport sur les achats, les frais directs de distribution des produits …, et les
charges indirectes se définissent comme : « des charges qu’il n’est pas possible d’affecter
immédiatement à un coût particulier. Elles nécessitent un calcul intermédiaire pour être
imputées au coût d’un produit déterminé.»23Par exemple : la consommation d’électricité de
l’entreprise, l’assurance des locaux, les charges administratives générales, …
Pour une meilleure tenue de la comptabilité analytique, et pour un meilleur calcul du coût de
revient, le responsable de la comptabilité devrait traiter convenablement toutes les charges de
l’entreprise. Ce qui revient à dire que c’est à partir de cette bonne tenue de la comptabilité
analytique qu’est définit le prix réel d’une marchandise en évitant le résultat perte.

2-2 Répartition des Charges fixes et variables


Il en est de même pour les charges fixes et les charges variables. Une bonne
distinction entre ces charges est alors fondamentale pour une amélioration de la comptabilité
analytique. Par définition, « Les charges fixes sont considérés comme stables donc
indépendantes de l’activité pour une période de temps relativement courte, l’exercice

22
Gérard MEYLON ; « Comptabilité analytique », 3ème Edition, collection dirigée par Philippe RAIMBOURG,
p25
23
Gérard MEYLON ; « Comptabilité analytique », 3ème Edition, collection dirigée par Philippe RAIMBOURG,
p25
39

comptable par exemple »24 et « Les charges variables dépendent du volume d’activité de
l’entreprise sans qu’il y ait nécessairement exacte proportionnalité entre variation de charges
et variation du volume des produits obtenus.»25
A titre d’exemple : les salaires mensuels, les loyers sont des charges fixes, tandis que les coûts
d’électricité sont considérés comme des charges variables. Afin d’obtenir un résultat
analytique convenable, le responsable doit attacher plus d’importance à cette répartition de
charges, car elle permet de déterminer le prix de vente d’une marchandise.

2-3 Amélioration sur la méthode de traitement des charges


2-3-1 Affectations des charges directes
Afin d’atteindre ses objectifs, le responsable doit affecter toutes les charges directes à
chaque coût des marchandises. En effet, si une partie des charges n’est pas incorporées au
coût d’un produit, l’entreprise est soumise à de mauvaises situations financières telles qu’un
résultat perte. Elles sont directement affectées aux différents coûts, donc son affectation ne
doit pas poser pas de problème.

2-3-2 Imputation des charges indirectes


Contrairement aux charges directes, l’imputation des charges indirectes engendrent
la mise en œuvre de calculs intermédiaires, comme l’affectation des charges indirectes sur des
centres d’analyse ou la répartition primaire, le retraitement des charges au sein des centres
d’analyse appelée aussi la répartition secondaire, et l’imputation des charges des centres
d’analyse sur les objets de coût.

Dans cette optique, une illustration expliquant la méthode de traitement des charges
est présentée ci-dessous :

24
Michel Monereau, « Gestion des entreprises touristiques », 2ème Edition, p 169
25
Michel Monereau, « Gestion des entreprises touristiques », 2ème Edition, p 169
40

Figure n° 03: Méthode de traitement des charges

Source : Recherche personnelle, Avril 2014

L’analyse se fait par le biais du découpage de l'entreprise en ces «centres d'analyses»


d'une part et des «clés de répartition» d'autre part.

 Les centres d’analyses


Selon Gérard MEYLON26, « Une centre d’analyse se définit à une division d’ordre
comptable de l’entreprise où sont analysés des éléments de charges indirectes préalablement à
leur imputation aux coûts» Le centre d’analyse regroupe des centres principaux et des centres
auxiliaires, dont les centres auxiliaires sont des centres qui fournissent des prestations aux
centres principaux27. Comme le cas étudié ici est une entreprise de distribution, nous pouvons
proposer alors comme centre principaux : l’approvisionnement et la distribution, et ceux des
centres auxiliaires : l’administration et l’entretien.

 Les clés de répartition


La répartition des charges indirectes se fait alors selon une clé de répartition dont
l’emploi conduit à un partage proportionnel.
26
Gérard MEYLON ; « Comptabilité analytique », 3ème Edition, collection dirigée par Philippe RAIMBOURG,
p28
27
Cours de « Comptabilité analytique d’exploitation » 2ème Année (2010-2011) Faculté DEGS de l’Université
d’Antananarivo
41

Il existe deux types de clé de répartition, à savoir : la clé de répartition primaire et la clé de
répartition secondaire. Dans notre cas, nous proposons de revoir minutieusement ces clés de
répartition et de choisir l’unité d’œuvre pour chaque centre d’analyse.
De la même façon, nous allons présenter comment on procède l’imputation des charges
indirectes à travers le canevas ci-après :

Tableau n° 10: Canevas du tableau de répartition


Centres auxiliaires Centres principaux
Entretien Transport Approvision- Distribution

nement
impôts et Mtt en Clé de Clé de Clé de Clé de
comptabilité
taxes répartition en répartition en répartition en répartition en
générale
% % % %
services Mtt en
comptabilité
externes -------//-------
générale -------//------- -------//------- -------//-------

Charges Mtt en
comptabilité
financièr
générale -------//------- -------//------- -------//------- -------//-------
es
Dotation Mtt en
comptabilité
générale -------//------- -------//------- -------//------- -------//-------

Source : Cours de « Comptabilité analytique d’exploitation » 2ème Année (2010-2011) Faculté DEGS de
l’Université d’Antananarivo

Une répartition primaire est en premier effectuée: une répartition qui consiste à répartir les
charges indirectes entre les centres d’analyses et ensuite une répartition secondaire qui
consiste à répartir les centres auxiliaires dans les centres principaux.
La répartition s’effectuera en fonction de l’unité d’œuvre ; qui correspondant à un
critère pour mesurer l’activité du centre d’analyse, et ensuite nous calculons le coût de cette
l’unité d’œuvre en appliquant la formule suivant28 :

28
Cours de « Comptabilité analytique d’exploitation » 2ème Année (2010-2011) Faculté DEGS de l’Université
d’Antananarivo
42

montant des centres d ana ses


é = bre d unité d oeuvre des centres d ana ses

2-4 Présentation des méthodes d’évaluation des stocks


On entend par stock29 « l’ensemble de biens ou de services qui interviennent dans le
cycle d’exploitation de l’entreprise pour être : soit vendus en l’état ou au terme d’un
processus de production à venir ou en cours, soit consommés au premier usage.»
Pour le cas de notre entreprise qui est une entreprise de distribution, les stocks sont des
éléments primordiaux pour sa vie, puisque de la disponibilité de ces stocks dépendent la vente
des marchandises. De ce fait, les responsables sont appelés à bien pratiquer l’inventaire
permanent pendant toute l’année afin de pouvoir évaluer les stocks de façon continue. Ainsi,
nous recommandons: la valorisation des stocks par la méthode CUMP (Coût Unitaire Moyen
Pondéré), dont son principal avantage est d’ajuster les prix en cas de fluctuations.
Pour ce faire, la période retenue est celle qui correspond au calcul des coûts que ce soit
mensuel, trimestriel, semestriel, et annuel.
Durant la période, on enregistre les entrées en quantités, ces dernières sont valorisées en fin de
période pour le calcul des coûts ainsi que pour les sorties tandis que les stocks finals ne sont
valorisés et connus qu’en fin de période.
Nous allons proposer ci-dessous l’inventaire permanent d’une marchandise ainsi que la
formule afin de déterminer le CUMP pour donner une valeur aux sorties du mois :

é
=
é é é é

Tableau n°11 : Inventaire permanent


Eléments Marchandise A
Qtt PU Mtt
SI
Entrée
Dispo CUMP
Sorties CUMP
SF
Source : Recherche personnelle, Avril 2014

29
Cours de « Comptabilité analytique d’exploitation » 2ème Année (2010-2011) Faculté DEGS de l’Université
d’Antananarivo
43

SI : Stock Initial
SF : Stock Final
Qtt : Quantité
PU : Prix Unitaire
Mtt : Montant
Dispo : Disponibilité

2-5 Hiérarchisation de coûts


Pour une entreprise commerciale, les calculs des coûts se font en deux (2) étapes : à
savoir le coût d’achat des marchandises acheté, et le coût de revient.
D’une part, le coût d’achat de marchandises achetées est composé du prix d’achat et des frais
accessoires à l’achat, par exemple : les frais de transports. Et d’autre part, le coût de revient
des marchandises vendues, il reprend la totalité des charges engagées pour l’achat et la vente
des marchandises et se compose du coût d’achat des marchandises vendues à partir de la fiche
de stocks et des frais de distribution comme les frais de publicité, les frais de livraison chez le
client.
Nous allons suggérer le modèle de calcul du coût d’achat et du cout de revient d’une
marchandise dans les tableaux suivants :
Tableau n°12 : Modèle de calcul du coût d’achat

Eléments Quantité Prix Unitaire Montant


Prix d’achat
Frais de transport
Coût d’achat
Source : Recherche personnelle, Avril 2014

Tableau n°13 : Modèle de calcul du coût de revient

Eléments Quantité Prix Unitaire Montant


Coût d’achat
Charges Indirectes
Coût de revient
Source : Recherche personnelle, Avril 2014
44

2-6 Recrutement et formation des personnels


En ce qui concerne les ressources humaines, l’insuffisance en personnel a une
mauvaise conséquence sur le bon fonctionnement de l’entreprise, il en est de même pour les
agents sans qualifications et sans expériences qui pourraient freiner la réussite de la société.
C’est la raison pour laquelle nous proposons à l’entreprise de procéder au recrutement de
nouveaux personnels qualifiées. Quant à la confusion sur la séparation des tâches, le seul issu
de cette situation est la bonne organisation de travail au sein de l’entreprise par l’élaboration
d’un manuel d’organisation interne, et le changement de l’organigramme en insérant un
responsable pour chaque poste : Approvisionnement, Comptabilité, Commercial, et
Marketing. Toujours dans cette optique le personnel représente la cheville qui assure le
développement d’une entreprise. De ce fait, les employés doivent être fonctionnels,
compétents et expéditifs pendant l’exécution de leur travail. Par conséquent, nous suggérons
aussi la formation ou le recyclage du personnel afin d’aboutir à une meilleure performance de
l’entreprise.

Figure n° 04: Proposition du nouvel organigramme

Source : Recherche personnelle, Avril 2014


45

2-7 Proposition d’un modèle de comptabilité analytique avec la méthode des coûts
complets et calcul du résultat analytique.
Comme nous savons que la comptabilité générale est utile mais insuffisante car elle
ne nous donne que l’ensemble des charges et des produits pour une année donnée sans
détailler les charges relatives à chaque marchandise vendue par l’entreprise. Le résultat net
que nous donne le compte de résultat est un résultat global concernant tous les produits
confondus.
Ainsi, en ce qui concerne le calcul des coûts, nous recommandons aux responsables de
l’entreprise en question, d’utiliser la méthode des coûts complets. Elle consiste à calculer les
résultats pour chacun des produits dont l’entreprise commercialise, à fixer le prix de vente, et
donner des informations sur la rentabilité de l’activité. Notamment, elle comporte trois (03)
étapes : la distinction des charges directes et des charges indirectes, la répartition charges
indirectes, la hiérarchisation de coûts et l’évaluation de stocks.
Comme nous avons déjà suggérer des modèles de calcul des différents coûts et des modèles
de répartition des charges dans les sections précédentes, nous allons illustrer les différents
modèles mentionnés antérieurement par des exemples concrets relatifs à la méthode des coûts
complets.

Illustration :
Montant total des achats de la période est de 458 000 Ar
Montant total des ventes de la période est de 642 000 Ar
Début Mars :
Stock : 5 unités de marchandises A évalué au coût unitaire de 2 000Ar
Achat du mois : 22 unités de marchandise A au prix unitaire de 1 500Ar
Vente du mois : 20 unités de marchandise A au prix unitaire de 3 000Ar
46

Tableau n°14 : Tableau de répartition des charges indirectes

Centres auxiliaires Centres principaux


Entretien Transport Approvisionnement Distribution
impôts et 20 000 10% 10% 40% 40%
taxes
services 15 000 30% 35% 35%
externes
Charges 10 000 50% 50%
financières
Dotation 5 000 25% 35% 15%
Total après
répartitions
primaires
Entretien 25% 35% 40%
Transport 60% 40%
Total après
répartitions
secondaires
Unité 1Ar d’achat 100 000Ar du
d’œuvre CA
Nombre
d’UO
CUO
Source : Recherche personnelle, Avril 2014

A l’aide de cet exemple, nous pouvons voir ces répartitions primaires et secondaires par le
tableau suivant :
47

Tableau n°15 : Etablissement du tableau de répartition des charges indirectes

Centres auxiliaires Centres principaux


Entretien Transport Appro Distribution
impôts et 20 000 2 000 2 000 8 000 8 000
taxes
services 15 000 4 500 5 250 5 250
externes
Charges 10 000 5 000 5 000
financières
Dotation 5 000 1 250 1 750 2 250
Total après 50 000 2 000 7 750 20 000 20 500
répartitions
primaires
Entretien -2 000 500 700 800
Transport -8 250 4 950 3 300
Total après 0 0 25 650 24 600
répartitions
secondaires
Unité 1Ar d’achat 1 000 Ar de
d’œuvre CA
Nbre d’UO 458 000 6 42
CUO 0,06 38,3
Source : Recherche personnelle, Avril 2014

L’interprétation de ce tableau se traduit comme suit :


Pour chaque Ar d’achat, l’entreprise aura dépensé 0,06 Ar en charge indirecte
d’approvisionnement.
Dans le centre Distribution, l’entreprise dépense 3,83 Ar chaque fois qu’elle vend pour 100Ar
de marchandise. Cette charge indirecte servira à calculer le coût de revient car il s’agit d’une
charge de distribution.
Après avoir établit le tableau de répartition des charges indirectes, nous allons passer à l’étape
suivante la hiérarchisation des coûts :
48

1ere étape : Calcul du coût d’achat des marchandises A achetés :


Tableau n°16 : Calcul du coût d’achat
Eléments Quantité Prix Unitaire Montant
Prix d’achat 22 1 500 33 000
Centre 33 000 0,06 1 980
Approvisionnement
Coût d’achat 22 34980
Source : Recherche personnelle, Avril 2014

En bref, le coût d’achat de 22 unités de marchandises A s’élève à 34 980 Ariary.

Après avoir élaboré le calcul du coût d’achat nous allons procéder à la deuxième étape :
« Etablissement d’un fiche de stock »

2eme étape : Etablissement d’une fiche de stock


Tableau n°17 : Fiche de stock de la marchandise A
Eléments Marchandise A
Qtt PU Mtt
SI 5 2 000 10 000
Entrée 22 34 980
Dispo 27 1 665,96 44 980
Sorties 20 1 665,96 33 318,52
SF 7 1 665,96 11 661, 48
Source : Recherche personnelle, Avril 2014

Le Coût Unitaire Moyen Pondéré se calcul comme suit :

é
= = =
é é

Le fiche de stock permet de connaître le coût d’achat de la marchandise A vendue, dans les
sorties de stock, qui s’élève ici à 33 318,52 Ar
C’est ce montant que nous allons réutiliser pour calculer le coût de revient de la marchandise
A vendue, qu’il s’agit ici de la troisième partie de la hiérarchisation des coûts.
49

3ème étape : Le calcul du coût de revient


Tableau n° 18 : Calcul du coût de revient
Eléments Quantité Prix Unitaire Montant
Coût d’achat de la 20 1 665,96 33 318,52
marchandise vendue
Charges Indirectes : 60 38,3 2 298
Centre distribution
Coût de revient 20 35 616,52
Source : Recherche personnelle, Avril 2014

Pour le calcul des charges indirectes affecté au coût de revient de la marchandise A, comme
nous savons que l’Unité d’œuvre du centre Distribution est de 1000 Ar du CA, ce qui signifie
que l’entreprise dépense 38,3 Ar chaque fois qu’elle vend pour 100Ar de marchandise.
C’est à partir de cela que nous avons pu calculer les charges de distribution :
Le montant des ventes de la période s’élève à 20 x 3 000 AR = 60 000 Ar, ce qui nous donne

une valeur du centre distribution pour la marchandise A de 60 =

4ème étape : Calcul du résultat analytique

Résultat Analytique (RA) = Chiffre d’Affaire (CA) Ŕ Coût de Revient des marchandises
Vendues (CR)

Tableau n°19 : Calcul du résultat analytique.


Quantité Prix Unitaire Montant
CA 20 3 000 60 000
CR des marchandises 20 35 616,52
vendues
Résultat Analytique 20 1219,17 24 383,48
Source : Recherche personnelle, Avril 2014

La commercialisation d’une marchandise A permet donc d’avoir une 1219,17 Ar

Après avoir calculé le résultat analytique, il s’avère nécessaire de faire le rapprochement ou


la concordance des deux résultats : le résultat analytique et le résultat de la comptabilité
générale ou résultat net global.
50

Supposons que les charges non incorporables s’élèvent à 250Ar et, et qu’elle tient compte de
la rémunération du capital de société à un taux précis mais de valeur de 1 000Ar.
La concordance des résultats se présente comme suit :

Tableau n°20 : Concordance des résultats


Résultat analytique 24 383,48

(-) charges non incorporables 250

(+) charges supplétives 1 000

Résultat de la comptabilité générale 25 133,48

Source : Recherche personnelle, Avril 2014

De ce qui précède, il est démontré que le résultat analytique nous permet de connaître
le résultat effectué sur la marchandise A : soit un bénéfice, soit une perte. Car ce résultat
représente un indice afin de mesurer la performance de l’entreprise. Par la même, il permet de
de décider les futures actions soit de poursuivre ou soit d’arrêter la commercialisation de la
marchandise. D’où on confirme que la CAE aide beaucoup à la prise de décision importante
pour la vie de l’entreprise.

Compte-tenu de ce fait, nous incitons alors les responsables à adopter cette méthode
de coût complet car nous trouvons que c’est par le biais de l’utilisation d’une telle méthode
que l’entreprise, non seulement, devient plus performante dans l’exécution de ses activités,
mais aussi elle évite la perte. Elle peut très bien fixer le prix de la marchandise après avoir
fait tous les calculs y afférents. En d’autres terme, comme il a été défini dans le chapitre I :
« la performance1 est à la fois l’accroissement du CA, et de la part de marché et du
bénéfice ».

Afin de pouvoir définir la nature de la performance, et de la représenter à partir des


données chiffrées, nous allons calculer le ratio de profitabilité de la marchandise A

Ratio de profitabilité = =

Ratio de profitabilité = 0,4


51

CONCLUSION PARTIELLE DU TROISIEME CHAPITRE

Il est alors à rappeler que l’amélioration de la tenue de la comptabilité analytique est


indispensable. Si l’entreprise souhaiterait se développer et être plus performante dans la
réalisation de ses activités. D’une manière approchante, la question de la ressource humaine
tient une place importante: il y a donc nécessité de recruter, de former et de bien organiser les
tâches pour qu’il n’y ait plus d’impact négatif sur l’exécution. La maîtrise de la méthode de
calcul de coûts permet d’obtenir une meilleure connaissance des coûts de revient afin de
prendre des décisions. Elle renseigne sur la profitabilité précise des produits ou des activités.
La tenue de la comptabilité analytique est désormais la clé de la gestion de la performance.
CONCLUSION
52

La réalisation et la conception de ce présent ouvrage sont conditionnées par


l’adoption d’une méthodologie afin d’aboutir à un résultat fiable correspondant au thème.

Tout au long de ce mémoire, nous avons essayé de répondre à la problématique


suivante : « Les PME peuvent-elles utiliser la comptabilité analytique d’exploitation pour
contribuer à l’amélioration de leur performance financière ? »

L’objectif de ce travail consiste à démontrer que la Comptabilité Analytique


d’Exploitation assure la performance financière d’une PME. Pour ce faire, nous avons opté à
une PME de distribution commerciale dont nous avons recueilli des informations grâce aux
visites de la firme. Par conséquent, cette étude nous a permis de comparer la réalité au sein de
l’entreprise par rapport aux acquis pendant les cours théoriques ainsi que les recherches
effectuées relatives à notre thème. En même temps, elle nous conduit à justifier la
problématique et à vérifier les hypothèses. Nous avons pu donc découvrir que la CAE se
justifie être un outil de gestion pour améliorer la performance financière et assurer la
pérennité de l’entreprise

Pour l’exécution de ce travail nous avons utilisé le modèle IMMRED: Introduction,


Matériels et Méthodes, REsultats, Discussions et recommandations. D’une manière
approchante, cette méthode se distingue par la possibilité de connaître et de présenter le but
de l’étude en question, la problématique, la définition des hypothèses ; de la même façon, elle
met en exergue les outils et méthodes utilisés pendant l’élaboration de la mémoire ainsi que
les résultats de l’entreprise choisie. Corrélativement, l’IMMRED nous conduit à la
vérification des hypothèses et à détection des problèmes existants dans cette entreprise. Et de
là, découlent les propositions de solutions et de redressement. Dans cette optique, nous avons
suivi le plan suivant :

Nous avons déployé dans cet ouvrage les matériels utilisés, c’est-à-dire les matériels
indispensables pour sa réalisation. Ensuite, nous avons présenté l’entreprise choisie.

Nous avons évoqué par la suite des théories sur la comptabilité analytique
d’exploitation et quelques notions sur la performance financière. Puis, nous avons vu la
démarche méthodologique pour la collecte des données. Nous avons ainsi réalisé des
entretiens auprès de quelques responsables de l’entreprise à partir d’un guide d’entretien
élaboré auparavant. En ce qui concerne la méthode de traitement des données, nous avons
53

choisi la méthode FFOM pour pouvoir mettre en exergue les forces, les faiblesses, les
opportunités, et les menaces de la situation existante au sein de la firme.

Comme tout travail de recherche, cette étude connaît ses limites dont les principaux
points sont aussi développées dans ce mémoire.

Puis, on a procédé à la présentation des « résultats obtenus » qui est essentiellement


le sujet du second chapitre. C’est dans ce dernier que nous avons pu détailler la manière dont
la société gère sa comptabilité analytique. Cependant, les résultats de notre investigation nous
ont fait savoir que la tenue d’une comptabilité analytique d’une entreprise lui permet de
connaître le processus analytique de chaque produit, la répartition des charges, le calcul des
coûts et la gestion des stocks. De là, on s’est aperçu que même les petits détails de la CAE
peuvent entraver la performance d’une PME.

Après avoir introduit les résultats de l’entreprise, nous avons observé qu’il y a des
anomalies sur la tenue de la comptabilité analytique d’exploitation. Afin que l’entreprise
puisse être performante lors de la réalisation de ses activités quotidiennes, ces déficiences
doivent être rectifiées. Ainsi le dernier chapitre intitulé « Discussions et Recommandations »
nous conduit aux discussions de ces résultats obtenus par l’analyse FFOM de la situation de
la firme ainsi que la validation des deux hypothèses que nous avons présenté dans
l’introduction. Nous avons essayé d’avancer des propositions de solutions là où il est jugé
utile. Nous avons pu dégager les forces et les faiblesses de la CAE de l’entreprise en question,
et qu’on a pu définir aussi les opportunités et les menaces de cette dernière.

L’utilisation et la pratique du processus technique pour la vente des marchandises, la


définition des stocks de sécurité et stock d’alerte, la maîtrise de la gestion des stocks, la
valorisation des stocks font parties des forces de la tenue de sa comptabilité. Par contre, le fait
de mal définir la méthode analytique est marqué par : la détermination floue des charges, le
mauvais traitement de ces charges, la hiérarchisation de coût mal maîtrisée sont considérés
comme faiblesse de l’entreprise dans la tenue de sa comptabilité analytique sans compter le
manque de personnel.

En revanche, la concurrence moins importante, et les relations directes avec


différentes entreprises se présentent comme des opportunités à saisir. Par contre, l’inflation et
l’instabilité politique constituent des menaces pour la société.
54

De ce fait, afin que l’entreprise puisse élaborer le prix d’une marchandise, elle ne
tient pas seulement compte de la concurrence mais examinera aussi les coûts engendrés par
cette marchandise en les détaillants. C’est à partir de cette analyse des coûts que les dirigeants
pourront fixer le prix de vente. Ce qui confirme la première hypothèse émise: « La CAE a un
rôle important sur la prise de décision. » et aussi mais surtout une meilleure prise de
décision aboutit à une amélioration de la performance financière.

En d’autres termes, l’entreprise définit elle-même la méthode de calcul des coûts qui
lui convient, dans le but de connaître la somme des charges relatives à chaque produit, de
calculer son prix de revient avant de déterminer son prix de vente. Malgré la complication
concernant le choix de la méthode à adopter par l’entreprise, quoi qu’il en soit, la pratique
d’une méthode est primordiale afin d’éviter la perte en terme de résultat. Compte-tenu de ce
fait, nous pouvons confirmer la deuxième hypothèse : «L’utilisation des méthodes
analytique adaptées en CAE contribue à la performance financière »

Les recommandations, quant à elles, sont orientées sur l’amélioration de la tenue de


la comptabilité analytique au sein de l’entreprise choisie. Sur ceux, nous avons élaborés
quelques suggestions d’améliorations qui tiennent en compte la base de discussion émise
préalablement :

En ce qui concerne la répartition des charges directes et indirectes : il est essentiel de


bien classer les différentes charges de l’entreprises pour qu’elles soient bien traiter et pour
éviter un faux calcul des divers coûts.
Ensuite, des recommandations relatives à l’amélioration sur l’évaluation des stocks
ont été apportées. En tant qu’entreprise de distribution commerciale, l’utilisation de la
méthode des Coût Unitaire Moyen Pondéré est plus intéressante et pratique car il ajuste les
prix en cas de fluctuations.
Nous avons aussi préconisé une amélioration sur la hiérarchisation de coûts étant
donnée que celle-ci tient une place importante dans la comptabilité analytique est très
importante. C’est une activité vitale car désormais, l’entreprise pourra étudier et approfondir
la façon de calculer aussi bien le coût d’achat que le coût de revient.

La proposition d’un modèle de comptabilité analytique avec la méthode des coûts


complets est aussi suggérée afin que l’entreprise puisse : calculer comme il faut les résultats
de chaque produit qu’elle commercialise puis, fixer le prix de vente et aussi donner des
informations sur la rentabilité de l’activité.
55

Enfin, nous avons avancés des recommandations sur le recrutement et la formation


du personnel. Vu que le personnel est le facteur de développement de l’entreprise, il est donc
supposé que les agents soient compétents dans l’accomplissement de leurs tâches et qu’il n’y
ait pas de confusion de responsabilité. De là, nous proposons le recrutement mais il serait
souhaitable de procéder d’abord à l’analyse de poste. Il est à prévoir aussi la formation et
recyclage pour mettre à jour le niveau des agents pour faire face à la concurrence en général,
mais surtout pour que chacun soit capable de réaliser la tâche qui lui incombe pour qu’il n’y
ait plus d’impact négatif sur l’exécution des travaux.

Bref, telles sont les recommandations, issues de notre travail dont nous jugeons
indispensables pour une amélioration de la performance de l’entreprise.

D’après l’étude qu’on a effectué auprès de cette PME de distribution commerciale,


nous pouvons répondre à notre problématique : Oui les PME peuvent très bien utiliser la
comptabilité analytique d’exploitation pour contribuer à leur amélioration de la
performance financière.

La tenue d’une comptabilité analytique a une très grande importance pour la survie
de l’entreprise. Dès lors, une question se pose: «la comptabilité analytique d’exploitation est-
elle le seul moyen qui peut améliorer la performance financière? »
I

BIBLIOGRAPHIE
- Ouvrages :
- Analyse : FTHM Conseils, « Politique nationale de promotion des PME » 2006, 55p
- B. et F. GRANGUILLOT ; « Gestion administrative et Commerciale », Paris CLET,
1990, 54p
- Charles Franklin Edmond Ramangalahy « Compétitivité et performance des PME
exportatrices », Etude empirique, école des Hautes études Commerciales.5 janv. 2001
- De Rongé et Cerrada, « Contrôle de gestion », Pearson Ed, 2ème édition, 2008, 210p
- Gérard MEYLON ; « Comptabilité analytique », 3ème Edition, collection dirigée par
Philippe RAIMBOURG, 287p
- J.P Helfer et J.Orsoni, « T.Q.G 2 comptabilité analytique », Edition Vuibert, 1984,
165p
- Louis Dubrulle et Didier Jourdain ; « Comptabilité, contrôle de gestion », 6ème
Edition,DUNOD,Paris, 2013, 169p
- Margerin Ausset, « Comptabilité analytique », Editions Sedifor, juin 1981, 58p
- Mavor Michel Agbodan et Fulbert Gero Amoussouga, « Les facteurs de performance
de l’entreprise », Edition john Libbey, 1995.
- Michelle Marcoux, « Organisation & activités comptables », 2ème édition, collection
Bréal Rosny, 2003, 202p
- Michel Monereau, « Gestion des entreprises touristiques », 2ème Edition, 169p

Webographie :

- Comptabilité pour étudiants et professionnels, www.lacompta.org (17 mars 2014)


- Chef d'Entreprise - Le guide N°2012 - 01/01/2012, www.chefdentreprise.com/Chef-d-
Entreprise-Magazine-Le-guide/Article/La-comptabilite-analytique-pour-maitriser-les-
couts-42180-1.htm (18 mars 2014)
- LA Comptabilité, www.comptabilite-move.com (18 mars 2014)
- Encyclopédia Universalis, France, http://www.universalis.fr/encyclopedie/entreprise-
gestion-d-entreprise/ (9 avril 2014)
- Institut National de la statistique et des études économiques,
http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/definitions/html/petitemoyenneentreprise.htm (9
avril 2014)
II

Cours académiques:

- Cours de Comptabilité analytique d’exploitation 2èmeAnnée (2010-2011) Faculté


DEGS de l’Université d’Antananarivo
- Cours de « Gestion Budgétaire et Prévisionnelle » 3ème année (2011-2012) Faculté
DEGS de l’Université d’Antananarivo
- Cours de « Méthodologie » 4ème année (2012-2013) Faculté DEGS de l’Université
d’Antananarivo
- Cours de Conception et Gestion de projet 4èmeAnnée (2012-2013) Faculté DEGS de
l’Université d’Antananarivo
Texte :

- Plan Comptable Général 2005, article 111-1


- Projet de Loi N°014/2013 du 23 Octobre 2013 portant Loi de Finances pour 2014
ANNEXES
III

LISTE DES ANNEXES

Annexe I : Organigramme de l’entreprise ALPHA

Annexe II : Guide d’entretien


IV

Annexe I: ORGANIGRAMME DE L’ENTREPRISE ALPHA

Source : Recherche personnelle, Mars 2014


V

Annexe II: GUIDE D’ENTRETIEN

Sur recommandations de l’Université d’Antananarivo en général, de la Faculté


DEGS et du Département Gestion en particulier, nous vous demandons de bien vouloir nous
procurer les informations relatives à votre entreprise en vue de l’élaboration de la mémoire
pour l’obtention du diplôme de maîtrise en gestion dont le thème est : « La comptabilité
analytique d’exploitation : impact sur la performance financière – Cas d’une PME de
distribution commerciale.» Dans cette optique, nous avons choisi votre société parmi tant
d’autres, étant donné qu’à notre humble avis, le cas de votre entreprise mérité d’être étudié;
elle fera donc l’objet de notre travail tout en se basant sur les données émanant de votre
société.

GENERALITE SUR L’ENTREPRISE :

1- Quel est le statut Juridique de l’entreprise ?


2- Où se trouve le siège social de l’entreprise ?
3- Peut-on savoir l’historique de votre entreprise ?
4- A combien s’élève le capital social de l’entreprise ?
5- Qui dirige l’entreprise ?
6- Combien avez-vous d’employés salariés ?
7- Quelles sont les activités de votre entreprise ?
8- Quel est l’objectif de votre entreprise ?
9- Quels sont les types de produits que l’entreprise commercialise ?
10- Tenez-vous une comptabilité régulière ? Manuelle ou informatisée ?
11- L’entreprise pratique Ŕt-elle une comptabilité analytique ?

QUESTIONS CONCERNANT LA COMPTABILITE ANALYTIQUE :

1- Qui a mis en place la comptabilité analytique au sein de votre entreprise ?


2- La comptabilité analytique dispose Ŕ t Ŕ elle une direction dans l’entreprise ?
OUI/ NON
Pourquoi ?
3- Existe-t-il le poste de contrôleur de gestion analytique dans votre entreprise ?

4- Quelle méthode pratique l’entreprise pour valoriser les stocks ?


VI

5- L’entreprise définit-elle un stock de sécurité et un stock d’alerte ?


6- Quels types de problèmes avez-vous rencontré au niveau de l’approvisionnement ?
7- Comment avez-vous résolu ces problèmes ?
8- Comment faites-vous pour distinguer les différents types des charges?
9- Comment faites-vous pour les traiter?
10- Quels sont les différents coûts considérés par l’entreprise ?
11- Quelle est la méthode de calcul de coûts de comptabilité analytique pratiquée par
l’entreprise ?
12- La méthode que vous pratiquez est adéquate selon vous ?
13- La Comptabilité Analytique d’Exploitation permet Ŕ t- elle de connaitre les coûts par
produits avec une approximation correcte ?
OUI NON
Comment ?
14- Comment fixer vous les prix ?
15- Contribue t- elle à la prise de décision dans l’entreprise ?
16- Quels sont les impacts de la Comptabilité Analytique d’Exploitation au niveau de
l’administration, au niveau du résultat ?
17- La pratique de la Comptabilité Analytique d’Exploitation a-t-elle déjà rencontrée des
difficultés au sein de l’entreprise ?
OUI NON
SI OUI, Lesquelles ?
Comment les gérez- vous ?
18- La Comptabilité Analytique d’Exploitation est-elle un facteur de performance pour
l’entreprise? Pourquoi ?
19- Votre opinion sur la Comptabilité Analytique d’Exploitation?
20- Avez-vous d’autres remarques ?

Source : Investigation personnelle


VII

TABLE DES MATIERES


pages
Remerciement ......................................................................................................... i
Avant-propos ........................................................................................................ ii
Sommaire .............................................................................................................. iii
Liste des abréviations .......................................................................................... iv
Liste des figures .................................................................................................... vi
Liste des tableaux ................................................................................................ vii
Introduction générale ............................................................................................ 1

Chapitre I : MATERIELS ET METHODES .................................................... 5


Section 1 : Matériels ................................................................................................ 5
1-1 Présentation de l’entreprise ............................................................. 5
1-1-1 Activités et objectifs .......................................................... 5
1-1-2 Organisations et structures de l’entreprise ........................ 6
1-2 Généralité sur la Comptabilité Analytique d’Exploitation (CAE) .. 7
1-2-1 Définitions .......................................................................... 7
1-2-2 Objectifs ............................................................................. 7
1-2-3 Typologie des coûts ............................................................ 8
 Le coût d’achat .......................................................... 8
 Le coût de production ............................................... 9
 Le coût de revient ..................................................... 19
 Le coût constaté ....................................................... 10
 Le coût préétabli....................................................... 10
1-2-4 Méthodes d’analyses des coûts ........................................ ..11
 La méthode du coût partiel....................................... 11
 La méthode du coût complet ................................... 112
1-2-5 La gestion des stocks ......................................................... 13
1-2-6 Formule de la CAE ............................................................ 14
1-3 Relation entre la comptabilité générale et la comptabilité
Analytique ..................................................................................... 14
1-4 Généralité sur la performance financière ...................................... 15
1-4-1 Définition ........................................................................ 16
VIII

1-4-2 Indicateurs ....................................................................... 16


1-5 Généralité sur les Petites et Moyennes Entreprises (PME) .......... 17
1-5-1 Définition d’une PME ..................................................... 17
1-5-2 Caractéristiques d’une PME ............................................ 18

Section 2 : Méthodes ............................................................................................. 18


2-1 Collecte des données ......................................................................... 18
1-1-1 Moyens de collecte .......................................................... 18
 Visite d’entreprise et entretien ............................... 18
 Documentation ....................................................... 19
1-1-2 Méthode et analyse des données ..................................... 19
2-2 Limite de l’étude ............................................................................... 20
2-3 Chronogramme des activités ............................................................. 20

Conclusion partielle du premier chapitre .............................................................. 21

Chapitre II : RESULTATS OBTENUS ............................................................ 22

Section 1 : Résultat sur le processus technique et le réseau d’analyse des coûts .. 22


1-1 Processus technique ....................................................................... 22
1-2 Réseau d’analyse des coûts ........................................................... 23
1-2-1 Coût d’achat..................................................................... 23
1-2-2 Coût de revient ................................................................ 23
Section 2 : Résultat sur la répartition des charges ................................................ 24

Section 3 : Résultat sur le calcul des coûts............................................................ 26


3-1 La prise de décision à partir du calcul des coûts ............................... 28

Section 4 : Résultat sur les stocks ......................................................................... 28


4-1 Stock de sécurité ............................................................................... 28
4-2 Stock d’alerte ................................................................................. 28
4-3 Les fiches de stock ........................................................................ 28
4-4 Méthode d’évaluation de sortie ..................................................... 29
4-4-2 Méthode du Premier Entré Premier Sorti (PEPS) ........... 29

Conclusion partielle du second chapitre................................................................ 31


IX

CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS .................... 32

Section 1 : Discussions .......................................................................................... 32


1-1 Analyse interne ................................................................................. 32
1-1-1 Les forces ...................................................................... 32
 Utilisation et la pratique du processus technique pour la vente
des marchandises ............................................................. 32
 Définition des stocks de sécurité et stock d’alerte . 33
 Maîtrise de la gestion des stocks ............................ 33
 Valorisation des stocks........................................... 33
1-1-2 Les faiblesses ................................................................ 33
 Détermination floue des charges ............................ 33
 Mauvais traitement des charges ............................. 34
 Hiérarchisation de coût mal maîtrisé ..................... 34
 Manque de personnel ............................................. 35

1-2 Analyse externe................................................................................. 35


1-2-1 Les opportunités ............................................................ 35
1-2-2 Les menaces .................................................................. 35
1-3 Vérification des hypothèses .............................................................. 36

Sections 2 : Recommandations ............................................................................. 38


2-1 Répartitions des charges directes et indirectes .................................. 38
2-2 Répartition des Charges fixes et variables ........................................ 38
2-3 Amélioration sur la méthode de traitement des charges ................... 39
2-3-1 Affectations des charges directes .................................. 39
2-3-2 Imputation des charges indirectes ................................. 39
 Les centres d’analyses ............................................ 40
 Les clés de répartition ............................................ 40
2-4 Présentation des méthodes d’évaluation des stocks .......................... 42
2-5 Hiérarchisation de coûts .................................................................... 43
2-6 Recrutement et formation des personnels ......................................... 44
2-7 Proposition d’un modèle de comptabilité analytique avec la méthode des coûts
complets et calcul du résultat analytique .......................................... 45
X

Conclusion partielle du troisième chapitre ............................................................ 51

Conclusion générale ............................................................................................ 52


Bibliographie........................................................................................................... I
Annexes ................................................................................................................ III
Table des matières ............................................................................................. VII

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