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Le poème « 

L’albatros » que je vais vous analyser fait parti du recueil de poésie « Les Fleurs
de Mal » de Charles Baudelaire. Ce recueil montre un poète en mal de vivre entre le spleen
et l’Ideal.
Je vais vous donner quelques informations sur sa vie. Il est né en 1821. 7 après son père
meurt. Sa mère se remarie avec le générale Aupick. Son enfance est très disciplinée. Il a été
exclu du lycée à cause d’un rejet de la rigueur. A l’âge de 18 ans, il vit comme un dandy
(jeune homme distingué qui dépense sa fortune auprès des femmes). Ses parentes lui
imposent un voyage sur deux iles : l’ile Maurice et la réunion qui lui inspirent notamment le
poème L’albatros. Un an après, il retourne à Paris et reprend une vie de dandy. Au cours de
sa vie de débauche, il rencontre 3 muses. Il publie Les Fleurs du Mal en 1857 qui lui vaut un
procès. Il est condamné car il est jugé pour son recueil comme une atteinte à l’ordre morale.
Il meurt en 1867 à l’âge de 46 ans.
Dans ce poème qui s’intitule L’albatros écrit par Baudelaire, il utilise dans la 1 er strophe une
hyperbole avec le mot vastes pour identifier les ailes de l’oiseau. Traditionnellement ce mot
est utilisé pour décrire un paysage comme la mer ou l’océan dans ce poème. Ce qui nous
permet de comprendre l’harmonie entre l’oiseau et l’environnement maritime le poète
utilise des rimes croisées avec 2 champs lexicaux sur les thèmes du voyage et de la mer. Les
oiseaux sont personnifiés dans le V3 « indolents compagnons de voyage » ce qui met en
relation les hommes et les oiseaux de manière amicale. Dans ce poème les hommes sont
décrits négativement Ils sont considérés comme des enfantins et des personnes cruelles. Ils
considèrent les albatros comme des jouets. On peut le voir dans le V1 en utilisant « pour
s’amuser ». Les hommes sont violents envers les oiseaux. On peut le voir dans le V12 en
utilisant « prennent des albatros » c’est pour dire qu’ils les capturent
Dans la 2ème strophe l’histoire bascule. L’auteur commence la strophe par une accélération
de l’action en employant « A peine » avec une antithèse au V6 a l’aide d’une hémistiche
méliorative et péjorative. D’un coté du vers les oiseaux sont majestueux dans les airs et de
l’autre ils sont déchus et rabaissés. Dans le V7 la chute des oiseaux continue en utilisant une
comparaison dans le vers suivant. Le poète ressent de la pitié en employant l’adverbe
piteusement. Il compare les « ailes » a des avirons car elles deviennent lourdes inutiles et
embarrassante une fois sur Terre. Ainsi cette strophe dévoile le mouvement de chute du ciel
vers le Terre qui désacralise ces oiseaux de l’idéal vers le spleen.

Cette 3ème strophe marque définitivement la chute de l’albatros. Pour cela l’auteur emploi
une antithèse dans les Vers 9et 10. Il oppose des termes positifs comme « ailé » et « si
beau » a des termes négatifs « gauche et veule » et « comique et laid ». Cela montre une
nouvelle fois la pitié de l’auteur envers ces oiseaux. Dans les 2 vers suivants Baudelaire
montre la violence physique des hommes envers les albatros avec un accessoire « Le brûle-
gueule ». Mais aussi une violence morale avec le mime dans le dernier vers où les hommes
se moquent des oiseaux en boitant comme un infirme. L’oiseau est victime d’une cruelle
comédie.

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