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Dédicace
Je dédie ce modeste mémoire de fin d’étude à:
- Mon père, ma mère et mes grands-parents.
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect
et ma gratitude pour l’amour que vous me portez
depuis ma tendre enfance.
- Mes frères et sœurs et toute la famille Kahamba.
- Tous ceux qui m’ont enseigné tout au long de ma vie
scolaire.
- Tous mes amis. Et mon pays la RDC.
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Remerciements
Nous remercions Dieu, le Tout Puissant, le miséricordieux, de nous avoir
appris ce que nous ignorions, de nous avoir donné la santé et l’accomplissement
de ce mémoire.
Le travail présenté dans ce mémoire a été effectué avec la collaboration de
plusieurs personnes que nous remercions.
Nos remerciements s’adressent à nos parents, KAMATE KAHAMBA et
KANYRE KIPESE pour leur amour et leur soutien énormes sur tous les plans.
Aussi nos remerciements s’adressent aux membres des familles : John
KIPESE, Pierrot MWENGE, Angélique MIYISA, Rose KALIKI, Bigo KALIKI,
et à Ir David KATAVALI.
Nous remercions nos camarades de lutte Victor KATEMBO, Gracier
MUSANDE et Yannick KANGITSI pour leurs encouragements, conseils et
orientations tout au long de ce travail.
Aux amis Co-locateurs Enoch KAMBALE, Emmanuel BARAKA,
Patrick BAHIZI et Patient KWIZERA, nous disons vraiment merci.
Nous ne pouvons pas ne pas remercier notre Directeur le professeur
KAHULI BITITI Anaclet pour sa disponibilité. Nous avons eu le grand plaisir de
travailler sous sa supervision et avons trouvé auprès de lui les conseils et le guide
qu’il nous fallait.
Nous disons merci à notre Co-Directeur le chef de travaux KAWENDE
Augustin pour le grand travail accompli pendant la conception mécanique.
Egalement, nous remercions l’ensemble des enseignants de la section
mécanique de l’I.S.T.A. qui a participé à notre formation au premier et au second
cycle universitaire.
Nos pensées se dirigent également vers tous ceux qui nous ont enseigné tout
au long de notre vie scolaire.
Enfin, nous ne pouvons pas oublier de remercier nos amis, nos collègues
et toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce
mémoire ainsi qu'à la réussite de cette année académique.
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Domaine de travail :
‘’Fabrication d’un objet technique : Un électrolyseur’’
Mots clés :
Énergie, Production,
Hydrogène, Electrolyseur,
Amélioration.

Résumé :
L’alternative d’utiliser des énergies dites vertes ou propre pousses les
ingénieurs à chercher des énergies renouvelables et inépuisables à l’échelle humaine.
L’hydrogène, départ ses propriétés physico-chimiques, sert actuellement
comme vecteur énergétique propre. Utilisé comme carburant dans certains moteurs
thermique, l’hydrogène peut aussi être utilisé comme une forme de stockage
d’énergie électrique.
Dans ce travail, nous nous sommes penchés sur le modèle d’électrolyseur
- appareil de production de l’hydrogène - de l’Ingénieur MAKUWE Junior présenté
à l’Institut Supérieur de Techniques appliquées de Kinshasa en février 2017. Nous
l’avons analysé et amélioré.
Nous pensons que ce nouveau modèle est meilleur et plus performant que
l’ancien.

Abstract
The alternative using green or clean energy push engineers to seek
renewable and inexhaustible energies on a human scale.
Hydrogen starting its physicochemical property is currently used as a clean
energy carrier. Use as a fuel in some thermal engines, hydrogen can also be used
as a form of electrical energy storage.
In this work, we looked on the chlorinator model hydrogen production
apparatus' of the engineer MAKUWE Junior, presented at the higher Institute of
applied Techniques of Kinshasa in February 2017.
We have it analyzed and improved. We believe that this new model is best
and more performing than the old one
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INTRODUCTION
Depuis la nuit des temps l’homme a toujours eu besoin de l’énergie.
L’homme préhistorique se servait de l’énergie pour cuisiner, pour se chauffer,
pour sécher les aliments et aussi le conserver.
Avec le temps, les populations humaines n’ont cessé de croitre et la
demande en énergie aussi. Dans ses recherches l’homme a découvert plusieurs
formes d’énergie et il sait maintenant comment passer d’une forme à une autre.
Il y a plusieurs siècles l’homme s’est lancé dans l’exploitation des énergies
fossiles. Ces énergies posent de problème d’émissions de gaz à effet de serre qui
est à la base du l’échauffement planétaire.
Actuellement les scientifiques portent leur regard sur des énergies non
polluantes, des énergies dites vertes ou propres.
L’alternative offerte par ces énergies est qu’elles possèdent l’avantage d’être
renouvelable et inépuisable à l’échelle de temps.
Parmi elles nous pouvons citer la pile à combustible pour l’alimentation des
voitures électrique, l’hydrogène pour pas mal d’application et d’autre gaz produit
par des phénomènes bio.
L’hydrogène est l’un des composants du soleil. Il est rare sur Terre à l'état
isolé, celui-ci est toujours associé à d’autres éléments chimiques. Faisant partie
de la famille des énergies de demain, il doit être séparé d’autres éléments
chimiques pour être utilisable. Jusqu’à présent sa production industrielle est basé
sur la décomposition des combustibles fossiles. Cela fait qu’il devient non
écologique, car sa production fait intervenir ; soit le rejet des gaz à effet de serre
dans la nature, soit d’autres polluants. Il y a d’autres moyens de produire
l’hydrogène proprement.
Les électrolyseurs produisent l’hydrogène à partir de l’eau ionisé, existent de
plusieurs formes. Les amateurs et les professionnels, en fabriquent dans le but de
faire des expériences ou pour étudier comment l’hydrogène peut être produit
proprement, car il est le seul combustible favori du futur, en remplacement du
pétrole, du charbon et d’autres combustibles nocifs pour l’environnement.
Dans le même cadre, l’un de nos ainés scientifiques l’Ingénieur MAKUWE
Junior de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées de Kinshasa, avait
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étudié et réalisé un prototype d’électrolyseur. Son prototype posé des difficultés


de fonctionnement plusieurs semaines après la présentation. Il y a des paramètres,
qui nous poussent à essayer de refaire le modèle d’une autre manière, pour
l’améliorer et donné un bon fonctionnement pendant des longs moments et aussi
changé le design de celui-ci. Le matériel utilisé et la structure serons à modifier,
pour avoir les résultats satisfaisant.
Quel est le réel problème de l’électrolyseur de monsieur MAKUWE ; est-il
possible de restructurer cet appareil pour atteindre les objectifs poursuivis au
départ ; à quoi ressemblera le nouveau modèle après amélioration ?
Avec les études, les recherches et l’appui des professionnels en matière de
fabrication des électrolyseurs, nous allons rechercher les causes réelles qui ont fait
que ce prototype ne réponde pas à la demande voulue, par le concepteur plusieurs
temps après.
Nous allons restructurer et donner le design au prototype en modifiant la
forme et le système qui fait défaut au fonctionnement. Nous allons chercher un
électrolyte, qui sera meilleur ou soit utiliser le même électrolyte que l’Ingénieur
MAKUWE, mais en observant le facteur de concentration de la solution
électrolytique. Les valeurs du courant électrique d’alimentation, pourront aussi
influencer le fonctionnement.
Donner la solution d’amélioration, permettra que le prototype soit fiable et
présentable au département des énergies ou alors aux sponsors qui peuvent le
lancer sur le marché industriel.
Le profit principal de ce travail est d’améliorer le prototype déjà réalisé, par
l’un des ingénieurs ressortissants de l’Institut Supérieur de Techniques
Appliquées de Kinshasa N’dolo. Faire voir par expérience, combien l’énergie
hydrogène peut-être transformée et exploité de différente manière, car quand on
possède l’hydrogène en quantité considérable, il peut nous être utile de l’exploiter
comme combustible dans la cuisson, la soudure au chalumeaux et même pour la
propulsion automobile, ainsi que dans d’autre domaine que ça.
L’industrialisation de tout appareil de la sorte, ne peut être lancé que si le
modèle du prototype est fonctionnel, fiable et plus performent du point de vue
économie d’énergie et aussi quand son cout de fabrication n’est pas exagéré. Non
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seulement le prototype peut être proposer au marché, mais il pourra aussi servir
de matériel didactique aux étudiants qui viendront après nous.
Nous voulons aussi que la production d’hydrogène, soit purement écologique.
Avec l’électrolyse de l’eau, alimenter par un module photovoltaïque ou une
source électrique renouvelable.
La lecture des livres, les recherches à l’internet et les expériences, nous
aiderons à bien travailler. Etant intéressé par la production d’hydrogène, nous
nous sommes rendu compte qu’il y a aussi d’autres qui y sont passer et qui ont
croisé des difficultés. Nous allons modifier le système qu’ils ont mis en place et
nous allons comparer le résultat final par rapport au modèle de départ.
Nous allons donner les explications en générale sur la production
d’hydrogène et des explications en détail à ce qui concerne le domaine qui régit
cette application scientifique entre autre la physique-chimie et l’électrochimie
dans le premier chapitre. Au deuxième chapitre nous allons analyser le prototype
de l’ingénieur MAKUWE. La conception et la réalisation du nouveau prototype
au troisième chapitre. En final, nous passerons à une expérience basée sur la
combustion du gaz produit avec de l’air atmosphérique.
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CHAPITRE 1: GÉNÉRALITÉS SUR LA PRODUCTION


ET LE STOCKAGE DE L’HYDROGENE
1.1. L’HYDROGÈNE ET SES UTILISATIONS
L’hydrogène est un élément chimique de numéro atomique (Z)égale à un.
Son symbole chimique est H et sous sa forme biatomique H2, c’est un gaz inodore,
incolore et inflammable. C’est le gaz le plus léger de tous. La combustion de
l’hydrogène (H2) est particulièrement énergétique de telle façon qu’à quantité
égale l’hydrogène libère environ trois fois plus d’énergie que l’essence.
la production d'hydrogène débute avec les expériences de Cavendish en
1766. Mais avant lui, il y a des scientifiques qui ont trouvé l’hydrogène sans le
savoir. L'alchimiste Paracelse qui vivait au 16em siècle, trouve le gaz qui pour lui,
il été comparable à l’air.
un siècle plus tard, Robert Boyle, scientifique anglais d’origine irlandaise,
l’un des premiers adeptes de la méthode scientifique et l’un des fondateurs de la
chimie moderne, parvint à recueillir l’hydrogène, mais ne le distingua pas toujours
de l’air ordinaire.
En 1603, Théodore de Mayerne l’enflamma. Enfin, au commencement du
18em siècle, Nicolas Lémery constata aussi son inflammabilité. Il donna au gaz le
nom de l’air inflammable, car il était incolore et inodore mais inflammable.
Ce gaz fut étudié par Cavendish, physicien et chimiste britannique, l’un des
fondateurs de l’électrostatique. En 1766, il identifia l’hydrogène et détermina sa
densité, il devint surtout célèbre pour sa découverte de la composition de l’eau.1
Il affirma que l’eau est constituée d’air déphlogistiqué c’est à dire l’oxygène
associé au phlogistique2 qui est à la base de tous les combustible (hydrogène).
En 1783, Antoine Lavoisier chimiste français découvre l’air inflammable de
Cavendish, qu’il baptise hydrogène (du grec « formeur d’eau »), ce dernier réagit

1
Cavendish, Henry (1731-1810), physicien et chimiste britannique, fondateur de
l’électrostatique, Électricité 2
2 Article ; "phlogistique." Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008.

Substance hypothétique représentant l'inflammabilité, créée à la fin du 17 em siècle par les


chimistes allemands Johann Becher et Georg Stahl pour expliquer le phénomène de
combustion.
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avec l’oxygène pour former de l’eau. Le nom l’air inflammable est donc resté
l’ancienne appellation de l’hydrogène. Théodore de Mayerne et Paracelse
obtenaient l’hydrogène par la réaction d’huile de vitriol avec l’acide sulfurique
diluée, versée sur le fer ou du zinc.

L’exploitation du gaz naturel et surtout du pétrole au cours du 20em siècle a


provoqué l’abandon de l’hydrogène. Il n’est quasiment plus utilisé dans le
domaine de l’énergie, sauf comme carburant pour les fusées. L'hydrogène étant
un gaz polyvalent, était utilisé uniquement comme produit chimique dans le passé.
Actuellement il est utilisé aussi comme vecteur d'énergie.

Les domaines couverts par son utilisation sont sommairement détaillés ci-après :
- l'industrie chimique : l'application la plus importante est la fabrication de
l'ammoniac (NH3), base de la fabrication des engrais; viennent ensuite les
fabrications des amines3, du méthanol, de l'eau oxygénée et autres produits.
- L’industrie pétrochimique : l’hydrogène est fortement consommé par
celui-ci ; la plupart des raffineries sont équipées de systèmes de production
d’hydrogène ; cet hydrogène est nécessaire dans les opérations
d’hydrotraitement, tel que la désulfuration et allègement d'hydrocarbures
lourds ;

- Le domaine de l’énergie et autre : l’hydrogène est également utilisé dans


les secteurs de la pharmacologie ainsi que dans le traitement de produits
alimentaires. L’hydrogène intervient aussi en l’électronique pour la
fabrication de certains composants mais aussi en métallurgie, et dans la
soudure au chalumeaux. Il est aussi utilisé dans la pile à combustible pour
la propulsion des voitures électrique ou encore comme carburant de certains
moteurs thermiques. Il est mélangé au carburant pour améliorer la
combustion dans les moteurs des véhicules ordinaires. En fin il est utilisé
comme carburent de fusé.

3Article Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008. Amines, composés
organiques azotés obtenus par substitution d'un ou de plusieurs atomes d'hydrogène de la
molécule d'ammoniac par des groupes hydrocarbonés.
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L’hydrogène est aussi utilisé comme une forme de stockage de d’énergie


électrique. Etant donné que certaines sources énergétiques sont
intermittentes et aussi pendant les temps où la demande énergétique est
moindre dans les réseaux électriques, il est intéressant de stocker le surplus
d’énergie électrique sous forme d’hydrogène grâce aux électrolyseurs. Le
schéma ci-après montre l’utilisation d’hydrogène produit par électrolyse.

Figure1: Secteurs d’utilisation de l ’hydrogène


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Les quelques 600 milliards des mètres cube d’hydrogène (H2) produits
chaque année dans le monde sont destinés pour près de 44 % au raffinage du
pétrole pour la conversion des bruts lourds et la désulfuration de l’essence et du
gazole et à la production d’ammoniac environ 38 %. Le reste est utilisé dans la
fabrication de produits chimiques comme le méthanol, les amines, l’eau oxygénée
et comme source énergétique.

La plupart des gens n’ont pas jusque-là confiance aux équipements


fonctionnants avec l’hydrogène de peur que l’explosion pourrait intervenir à tout
moment, comme ce fut le cas le 6 mai 1937 à Lakehurst, près de New York lors
d’une explosion du dirigeable allemand qui tua une trentaine des personnes. En
observant rigoureusement les facteurs sécuritaires, cela ne peut plus freiner
l’évolution du domaine énergétique de l’hydrogène.

Tous les combustibles actuellement connus produisent du gaz carbonique


lors de leur combustion mais cela n’est pas le cas pour l’hydrogène.
La combustion de l’hydrogène avec l’oxygène ou avec l’air ne produit que de la
vapeur d’eau, ce qui fait donc de lui un carburant propre. Il constitue ainsi l’une
des solutions possibles pour résoudre les problèmes environnementaux liés à la
pollution atmosphérique par le gaz carbonique.

Ainsi, avec un réserve considérable d’hydrogène que le monde dispose et


l’apparition de la pile à combustible sur le marché, il devient possible de produire
aussi de l’électricité n’importe où et n’importe quand, sans être relié au réseau
électrique. C’est une des technologies récentes, qui est en cours de
développement. Il est à signaler qu'à l'heure actuelle, la demande en hydrogène
dans la plupart des pays industrialisés est en pleine croissance essentiellement
pour son utilisation dans des procédés liés à la préservation de l'environnement.

1.2. LA PRODUCTION DE L’HYDROGÈNE

L’hydrogène est l'élément chimique le plus abondant dans l'univers. On le


trouve dans la composition du Soleil, des étoiles, et des planètes gazeuses. Sur
notre planète, on a noté quelques émanations d’hydrogène naturel, qui sont
inexploitables en quantités significatives et à des coûts compétitifs.
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Ce vecteur énergétique est quasiment inexistant dans la nature terrestre à


l’état isolé. Il se présente uniquement en association avec d’autres éléments
chimiques sous forme de molécule. Il doit donc être fabriqué avant d’être utilisé
ou éventuellement stocké. Il est associé au carbone pour former le gaz méthane
(CH4) et à l’oxygène pour former de l’eau (H2O) ... Il faut chercher donc comment
l’isolé, pour l’obtenir de façon qu’il soit pur et qu’il réponde aux besoins
industriels.
Le choix du procédé de séparation de l’hydrogène avec d’autres éléments
chimiques se fait en fonction de nombreux paramètres entre autre :
- Le type d’énergie primaire utilisé, pour la production ;
- La pureté de l’hydrogène produit ;
- Le débit en fonction du temps et de l’énergie consommé ;
- La préservation de l’environnement.
Actuellement, 95 % de l'hydrogène est fabriqué à partir de sources d'énergies
fossiles : gaz naturel, pétrole et le charbon.
Il existe cas même plusieurs types des procédés de production de celui-ci.
Les uns sont écologique et d’autre non.

1.2.1. Le reformage du gaz naturel


Le reformage du gaz naturel est le procédé le plus utilisé pour la production
du méthanol et de l'hydrogène. Il permet de dissocier les molécules du gaz à l'aide
des réactions thermochimiques.
Généralement le butane C4H10 et le méthane CH4 sont les gaz utilisés pour
le reformage. Le reformage du méthane provenant des bio gaz (gaz produit par la
dégradation de biomasse), serait privilégié pour la production de l'hydrogène dit
renouvelable (bio hydrogène).
Il existe plusieurs façons de reformer le gaz naturel, entre autres :
- Le vapo-reformage ;
- Le reformage par Oxydation partielle du méthane ;
- Le reformage à sec.
Le vapo-reformage aussi appelé reformage à la vapeur (steam reforming, en
anglais ), consiste à faire réagir le gaz méthane avec la vapeur d'eau en présence
d'un catalyseur (nickel ou encore du ruthénium). Cette transformation a lieu à
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haute température (840 à 950 °C), sous une pression modérée de 20 à 30 bars et
selon une réaction fortement endothermique.
Au cours du vapo-reformage, le méthane réagit avec de la vapeur d’eau
(comme principale agent d’oxydation), avec un temps de contact de plusieurs
secondes, sur un catalyseur, suivant la réaction [1], pour former l’hydrogène et le
monoxyde de carbone.

CH4 + H2O ↔ CO + 3 H2 [1]


CO + H2O ↔ CO2 + H2 [2]
La réaction chimique [2] intervient pour éliminer le monoxyde de
carbone. Il ne peut pas être rejeté dans l’air, car il est fortement nocif au humain.
Les deux autres procédés de production d’hydrogène utilisent presque
les mêmes principes appart quelque incendiant qui le distingue du vapo-
reformage.
Le premier brevet faisant référence à la réaction de vapo-reformage, en
présence d'un catalyseur à base de nickel, date de 1912 et la première unité
industrielle a été mise en place au début des années 1930 à Baton Rouge en
Louisiane (USA).
Voici le diagramme de production d’hydrogène mondial en 2015

Nous pouvons constater sur le diagramme que le reformage des gaz naturels
couvre presque la moitié de la production d’hydrogène au monde.
1.2.2. Craquage de l'eau
Le craquage est un procédé de raffinage de certains substance chimiques
liquide, qui consiste à fractionner les grosses molécules lourdes, en molécules plus
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petites ou alors en atome tout simplement. Le craquage de l'eau est un procédé


permettant l'obtention de l'hydrogène et l'oxygène, en dissociant par la chaleur les
atomes composant la molécule d'eau (H2O). C'est une réaction thermochimique
se produisant à haute température entre 850 et 900 °C, ou en phase gazeuse de
2500 à 3000 °C
Le craquage de l'eau est déjà effectué à échelle industrielle mais n'est pas
encore compétitif par rapport au reformage catalytique du méthane, sauf pour des
applications nécessitant l’hydrogène très pur. Cette situation est susceptible
d'évoluer rapidement si une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre (Taxe
carbone) s'appliquait au reformage du méthane.
La production de l'énergie nécessaire au craquage, afin d'être une véritable
avancée sur le plan écologique devra se faire par une source d'énergie primaire
renouvelable et ne rejetant pas de gaz à effet de serre. La production par craquage
demande trop d’énergie thermique. C’est un grand problème qui affecte ce
procédé.

1.2.3. Production d’hydrogène à partir de micro-algues


Les algues forment un groupe d’organismes photosynthétiques,
généralement aquatiques ou vivant dans des milieux très humides. Ils sont utilisés
dans l’industrie de plusieurs façons. La production biologique d'hydrogène
correspond à la l’obtention de l'hydrogène par des algues au sein des bioréacteurs.
Les algues peuvent produire de l'hydrogène sous certaines conditions de
l’environnement. En 1939, le chercheur allemand Hans Gaffron de l'université de
Chicago, observant que l'algue verte (Chlamydomonas reinhardtii,) qu'il étudie,
passé parfois de la production d'oxygène à la production de l'hydrogène. Gaffron
n'a jamais élucidé la cause de ce phénomène, et les recherches dans ce sens ont
échoué pendant plusieurs années. Chlamydomonas moeweesi est également un
bon candidat pour la production d'hydrogène.
À la fin des années 1990, le professeur Anastasios Melis, chercheur à
l'université de Californie à Berkeley, découvre que si le milieu de culture de
l'algue est dénué de soufre, alors celle-ci passe de la production d'oxygène
(photosynthèse) à la production d'hydrogène. Il s'aperçoit que l'enzyme
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responsable de cette réaction est l’hydrogénase4 et que cette dernière n'est pas
active en présence d'oxygène. Mélis découvre que la diminution de la quantité du
soufre disponible pour l'algue, interrompez son flux d'oxygène interne, ce qui
conduit à un environnement permettant à l'hydrogénase, causant la production
d'hydrogène par l'algue.
Avec la production de l’hydrogène à partir des algues, les aspects
économiques montrent qu’il faudra avoir Une ferme d'algues de la taille du Texas
(695 622 km2) pour produire assez d'hydrogène afin de pourvoir aux besoins
mondiaux.

1.2.4. La gazéification du charbon de bois ou décomposition des


combustibles solides
La « gazéification » désigne une transformation thermochimique consistant
à décomposer par la chaleur un combustible carboné solide (charbon, biomasse)
en présence d’un réactif gazeux ( gaz carbonique, vapeur d’eau et l’oxygène) dans
le but d’obtenir un mélange gazeux combustible. La réaction de gazéification se
passe dans des conditions de température très élevées (au-delà de 1 000 °C). Ainsi
le gaz de synthèse obtenu à la fin, appelé « syngas » ou « synthetic gas », est un
gaz formé du monoxyde de carbone et du dihydrogène CH2O. Ce gaz de synthèse
c’est le méthanal. C’est un gaz toxique, incolore, d’odeur piquante très pénétrante
et inflammable5.
Brûlé dans un réacteur à très haute température, le bois libère des gaz qui
vont être séparé et reformé pour donner d'un côté du dihydrogène (H 2) et d'autre
part du monoxyde de carbone (CO).
Ce gaz de synthèse est utilisé principalement :

- Comme source de production de chaleur ;


- Comme source de production d’électricité par sa combustion dans les
groupes électrogènes

4 Https : fr.wikipedia.org/wiki/hydrog%C3%A9nass. L’hydrogènase ou hydrogène lyase, est


une oxidoreactase qui catalyse la réaction H2+A AH2 ou A est un accepteur d’hydrogène.
Cette enzyme est une protéine Fer-soufre comportant du nickel et du molybdène
5 Bernard BACH, « FORMIQUE ALDEHYDE OU FORMALDEHYDE » encyclopédie universalis [en

ligne], consulté le 01juin2018 URL : http://wwwuniversalis.fr/encyclopedie/formique-


methanal-formaldehyde/
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- Il intervient dans les laboratoire de production des carburant de synthèse


par le procédé Fischer-Tropsch.6

1.2.5. Production de l’hydrogène par électrolyse de l’eau


L’électrolyse est une dissociation chimique des molécules obtenue par
l'action d'un courant électrique sur des ions en fusion ou en solution.
La première électrolyse a été réalisée le 2 mai 1800 par deux chimistes
britanniques, William Nicholson et Sir Anthony Carlisle, quelques jours après
l'invention de la première pile électrique par Alessandro Volta. Cette publication
fut soumise le 20 mars 1800 dans une lettre en français au président de la Royal
Society.
En utilisant la pile de Volta, les deux scientifiques effectuent une électrolyse de
l'eau et réussissent à transformer l'eau en dihydrogène et en oxygène.
L'électrolyse met en jeu deux couples redox (réduction et oxydation). Il les
fait réagir dans le sens contraire de la réaction naturelle au moyen d'un courant
électrique qui apporte l'énergie nécessaire à la réaction.
Par exemple, la molécule de l’eau (H2O) se décompose en oxygène (O) d'un
côté, et en dihydrogène (H2) d'autre part, grâce au passage d’un courant électrique
continu DC.

6Article ‘’hydrogénation." Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008.


Le procédé du nom des chimistes allemands qui l'ont développé, Franz Fischer et Hans
Tropsch, était très utilisé en Allemagne dans les années 1930 pour produire du pétrole
synthétique et du combustible diesel. En présence d'un catalyseur au nickel, au cobalt ou au
fer. Le procédé est couramment utilisé dans la synthèse des graisses et des savons.
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H2O +soluté
Oxygène Hydrogène

O2 H2

Électrolyte
cathode
anode
Courant (I) V Électron(e)
A
Générateur DC

Figure 2:chemas de principe d'un électrolyseur.

Lors du passage d'un courant électrique continu, les électrodes attirent à


elles les ions de charge opposée, ce qui nous donne une formation de bulles sur
les électrodes. En effet, la production d’hydrogène par l’électrolyse de l’eau
décompose la molécule H2O en H2 et O2 selon la réaction suivante :

H2O → H2 + 1/2O2 [3]


Cette décomposition nécessite un apport d’énergie électrique élevé, dépendant
essentiellement de la pression, du volume et de l’énergie interne de la réaction et
𝑑𝑄
de l’entropie de réaction(𝑑𝑆 = ).
𝑇

Le potentiel théorique de la décomposition est de 1.481 Volts à 25°C. Les valeurs


classiques des potentiels de cellules industrielles sont de l’ordre de 1.7 à 2.1 Volts,
ce qui correspond à des rendements d’électrolyse de 70% à 85%.

1.3. LE STOCKAGE DE L’HYDROGÈNE


Comme nous l’avons signalé au début du travail,
sous sa forme gazeuse l’hydrogène(H2) est incolore, inodore et non corrosif.

L’hydrogène ne réagit ni avec l’eau, ni avec les acides et les bases. Il ne


réagit pas avec l’air sauf si on l’enflamme. Cela provoque une explosion qui
produit une flamme rouge caractéristique et de l’eau. Il présente l’avantage d’être
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particulièrement énergétique, car 1 kg d’hydrogène libère environ trois fois plus


d’énergie qu’1 kg d’essence.
L’objectif poursuivie en stockage est de rendre l’hydrogène disponible à tout
moment, en tout lieu et dans les conditions purement pratiques. En revanche,
l’hydrogène occupe, à poids égal, beaucoup plus de volume qu’un autre gaz ce
qui complique le stockage. Il est en général stocké dans des cylindres d'acier, car
il n’a pas de propriété capable de provoquée l’oxydation. Il y a beaucoup de
matériaux composite qui sont utilisé aussi pour certaines spécialités, sous des
pressions comprises entre 120 et 150 bar.7 Ainsi, pour produire autant d’énergie
qu’avec 1 litre d’essence, il faut 4,6 litres d’hydrogène comprimé. Le volume de
stockage étant très important il devient une contrainte pour le transport et le
stockage sous forme gazeuse.
Ainsi on peut faire une production et utilisation immédiate de l’hydrogène
soit on peut le stocker.

Il existe plusieurs moyens de stockage :


- Le stockage à l’état gazeux.
- Stockage sous forme liquide à très basses températures ;
- Le stockage dans des cadres organométalliques ;
1.3.1. Production et utilisation immédiate de l’hydrogène
L’hydrogène exige une grande attention sur le facteur de sécurité et son
conditionnement sous des pressions et à températures extrême. Il devient un gaz
qui demande trop de moyen pour sa conservation. Pour faciliter les petites
applications de celui-ci en laboratoire ou dans les véhicule, il doit être produit et
consommer directement.

Le champs d’application est moins vaste car la production et l’utilisation


ne font pas intervenir la compression non plus la liquéfaction. L’hydrogène est
produit à la pression d’un newton mètre cube (Nm3) soit à la pression
atmosphérique.

7
Article ’’hydrogène’’ Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008
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Actuellement les automobilistes installent des électrolyseurs embarqué


dans les capots moteur des voitures et qui injecte un mélange d’oxygène et
d’hydrogène dans le collecteur d’admission. Cela permet d’améliorer la
combustion et de diminuer les gaz carboniques. Ce procédé permet une
diminution de la consommation du carburant de25%.
Il y a d‘autres applications qui sont en cours d’étude. Elles utiliseront
l’hydrogène à faible pression.

A part la production et l’utilisation immédiate, il existe plusieurs moyens


de stockage de l’hydrogène.

1.3.2. Le stockage de l’hydrogène gazeux.


L’hydrogène étant une matière dans laquelle les particules, peu liées, sont
animées de mouvements désordonnés (agitation en fonction de la température et
de la pression), est un fluide indéfiniment expansible. Le stockage de l'hydrogène
gazeux entraîne l'utilisation de récipients très résistants et relativement lourds qui
exigent une surveillance constante et des contrôles répétés pour satisfaire aux
normes de sécurité. Le stockage à l’état gazeux fait intervenir des études
approfondies sur la gestion du volume des réservoirs, la pression et la température
idéales de conservation.
Il y a quatre technologies différente de stockage :
A. Pour les masses importantes, typiquement plusieurs centaines de milliers
de Normal mètre cube8 Nm3, la solution la plus réaliste, sur les plans
technologique et économique, consiste à utiliser des cavités souterraines
naturelles (dômes de sel).
C’est la conclusion à laquelle est parvenu le projet européen HyUnder, en
septembre 2014. Des expérimentations ont déjà été effectuées, et
confirment la validité technique basé sur l’étanchéité, la corrosion et

8https://fr.wikipedia.org/wiki/Normo_mètre_cube; anciennement noté normaux-mètres


cubes ou encore mètre cube normal Nm3 ou parfois m3(n), une unité de mesure de quantité
de gaz qui correspond au contenu d'un volume d'un mètre cube, pour un gaz se trouvant
dans les conditions normales de température et de pression (20 °C selon les référentiels et
1 atm, soit 101 325 Pa). La dernière modification de cette page a été faite le 8 juin 2018 à
11:17 ; consulter le28 août 2018 à 14 : 24
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l’économie. Bien sur ces cavités seront renforcées et revêtues d’une couche
de composite étanche.
B. Quant aux stockages moyens (50 à 500 kg), mis en œuvre dans une station-
service ou chez un industriel, on utilise les containers en acier sous 100 à
200 bars. Ce mode est très utilisé et est couvert par toutes les normes et
réglementations voulues ;
C. Les petites masses, autour de 5 kg pour les véhicules à pile à combustible,
la solution actuellement adoptée par tous les constructeurs automobiles est
le réservoir composite sous 700 bars.
Toutefois les réservoirs doivent passer plusieurs tests de résistance suivant
les installations et le site d’utilisation. Pour le véhicules, le test d’impact par balle
et d’impact en cas d’accident sont faite pour éviter l’explosion. Les autres
réservoirs sont juste surveillés en observant l’étanchéité, la pression et la
température.
Pour permettre de remarquer les fuites dans l’installation, l’hydrogène
gazeux est mélangé avec un produit qui puisse le rendre visible dans l’air.
Dans les sites de stockage en grande quantité, les capteurs électroniques
sont utilisés pour détecter le taux de l’hydrogène dans l’air.

La compagnie britannique ITM Power propose un électrolyseur pour la


production et le stockage d'hydrogène à l’état gazeux, installable dans les
habitations ou station-service. Cela se fait d’une façon renouvelable, sans aucune
émission de CO2.
Avec la technologie ITM Power, l'hydrogène est stocké à 75 bars.
Le stockage peut être en bouteille ou directement dans les réservoirs des
véhicules.
1.3.3. Stockage de l’hydrogène liquide.
Avec les grandes volumes qu’occupe le gaz il est difficile de le transporter
en grande quantité. Il est difficile de faire le trafic à grande distance car les
reservoirs sont très volumineux et trop massiques.
Pour rendre aisé le transpport, les scientifiques ont mis en place une méthode de
liquefier le gaz afin de le transporter comme du carburant ordinaire.
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L’hydrogène fond à - 259,2 °C et bout à - 252,77 °C. À 0 °C et sous une


pression de 1,01325 bar, l'hydrogène est un gaz de densité 0,089.
L'hydrogène liquide fut obtenu pour la première fois, en 1898, par le
chimiste britannique sir James Dewar. Il est incolore (bleu clair en couches
épaisses), avec une densité de 0,070. On l’obtient par une évaporation sous
pression réduite à grande vitesse, il se transforme en un solide incolore à très basse
température. La liquéfaction de l’hydrogène est obtenue par plusieurs cycles de
compressions-détentes et de refroidissement pouvant utiliser de l'azote, de
l'hélium mélangé à du néon et de l'électricité avec des matériaux conducteurs
ayant des propriétés magnétothermiques et thermoélectriques.

A volume égal, il faut compresser l'hydrogène gazeux à 1820 bars pour


obtenir une quantité équivalente à celle d'un réservoir d'hydrogène liquide.
Beaucoup de grandes entreprises industrielles ont développé des réservoirs pour
stocker l'hydrogène sous sa forme liquide à -253°C.

L'hydrogène liquide à basse température est dit hydrogène liquide


cryogénique. La conservation cryogénique de L'hydrogène est organisée dans des
réservoirs formés de plusieurs couches d'isolation thermique assuré par le vide
maintenu dans des doubles parois et par des feuilletages de matériaux isolants et
métalliques qui réfléchissent les rayonnements de chaleur. Le tout est protégé par
une enveloppe en acier inoxydable ou en matériaux composites.
L'isolation thermique qui n'est pas total, entraine un réchauffement de l'hydrogène
liquide à -253 °C, qui en se détendant pourrait exercer une pression de 1820 bars.
En cas de surpression, il faut évacué de l'hydrogène par la soupape de sécurité.
Mais cela pose problème car les risque d’explosion sont énormes. Pour les
installations fixes, l'hydrogène en surpression peut être récupéré et utilisé de bien
des façons, mais ce n'est apparemment et visiblement pas la préoccupation des
fournisseurs de carburant. Donc la gestion de la température doit être bien établie
pour éviter les pertes. Total a ouvert sa première station hydrogène en Allemagne
à BERLIN en 2002.
Elle fut remplacée en 2006 par une nouvelle station hydrogène intégrée dans une
station-service conventionnelle. Elle est capable de distribuer de l’hydrogène sous
forme liquide (-253°C) ou comprimée (350 ou 700 bars), ce qui lui permet de
ravitailler tous types de véhicules hydrogène, de la voiture particulière aux
P a g e | 18

véhicules de transport en commun. L’hydrogène est amené sous forme liquide à


la station et stocké dans un réservoir de 17 600 litres.
Pour les industriels, l’hydrogène liquide est stocké dans des grandes cuves, conçus
pour supporter des grandes pressions et de façon à conserver la température
normale de stockage. Les réservoirs de stockages doivent être bien conçus.

Voici quelques illustrations :

Figure 3:Réservoir d'hydrogène liquide pour véhicule terrestre

Ce réservoir doit passer par une série de tests entre autres :


- Le test de la résistance à une forte pression
- Le test de crash, c’est-à-dire tester le réservoir s’il peut résister lors d’un
accident de voiture pour éviter une explosion de grande puissance.
- Le test de crevaison par des éléments pointu, cartouche de fusil, roche
dure…

Figure 4:Réservoirs d'hydrogène liquide à -253°c en détails


P a g e | 19

1.3.4. Le stockage dans des cadres organométalliques


les premiers matériaux très légers d'un nouveau genre, qui est une
association des atomes organiques et des atomes métalliques, se présente sous une
forme de poudre cristalline et suffisamment poreux pour stocker des gaz 9. Les
chercheurs du National Institute of Standards and Technology’s Center for
Neutron Research (NCNR, Etats-Unis) ont démontré que la poudre cristalline
composée d’atomes de carbone et de zinc, possèdent une surface effective de plus
de 700m2 dans un seul gramme, pouvant ainsi absorber plus d’hydrogène que tous
les autres matériaux en l’absence de pression à une température de - 196°C et cette
interaction avec l’hydrogène serait possible grâce à la liaison particulière au
niveau des atomes de zinc.
A part cette poudre il y a des hydrures métalliques qui sont constitués par
des combinaisons entre l'hydrogène et un ou plusieurs autres éléments, à l'intérieur
desquelles la liaison peut être de nature très différente (ionique, covalente,
métallique ou mixte).
La société Française (McPhy Energy) a développé l'absorption de
l'hydrogène par des hydrures métalliques. Un de ses avantages réside dans la
faible pression de stockage de l'ordre de 20 bars. Les stockages se font dans des
capsules, contenant un seul (borohydrure de sodium) qui produit l’hydrogène en
présence d’une source d’eau.
Avantage et inconvénient du stockage de l’hydrogène.
Le stockage de l'hydrogène gazeux sous pression élevée est essentiellement
pénalisé par la faible valeur de la capacité massique et volumique relative à ce
système. A cela s'ajoutent les risques qui accompagnent l'emploi de pressions
élevées. Cette solution n'est donc pas intéressante à bord d'un véhicule ou dans
l’utilisation domestique.
Le stockage cryogénique de l'hydrogène n'est pas non plus recommandable
dans ce cas, à cause des dangers qu'il présente (pertes constantes) et du coût de sa
liquéfaction. La surveillance permanente de l’état de conditionnement de celui-ci,
limite son emploi à des usages très particuliers (applications aéronautiques et
spatiales).

9
Stockage de l’hydrogène sous haute pression, équipant des véhicules routiers réalisée en
2000. www.itm-power.com
P a g e | 20

Ce sont finalement les hydrures métalliques qui semblent pouvoir satisfaire


au mieux les exigences de stockage pour usage domestique et automobile. Car
leur pression de stockage est moindre et n’exigent pas beaucoup d’attention
sécuritaire. Étant donné qu'aucun des hydrures déjà connus ne réunit toutes les
qualités nécessaires, il est donc indispensable d'en modifier les caractéristiques en
les adaptant aux spécifications qui leur sont imposées, notamment en ce qui
concerne :
- Leur capacité massique de stockage.
- Leur température de désorption.
- Leur enthalpie de décomposition.
- La cinétique d'échange.
Un avantage déterminant que présente ce mode de stockage réside dans une
plus grande sécurité d'emploi, car, en cas de rupture du réservoir, l'absorption de
l’énergie de la réaction de résorption provoque un refroidissement rapide de la
masse d'hydrure, ce qui réduit à la fois la pression d'équilibre et la vitesse de la
réaction de décomposition.10

1.4. L’ÉLECTROLYSEUR
En chimie, lorsqu’une substance chimique est en interaction avec un circuit
électrique, on parle alors de l’électrochimie et la substance est appelée électrolyte
dans ce cas.
En électrochimie On distingue deux systèmes importants :
- Les piles ;
- Les électrolyseurs.

1.4.1. Les piles


Les piles électriques ou cellules galvaniques (appelés encore
accumulateurs) sont des dispositifs qui fournissent de l'énergie électrique à partir
de l'énergie chimique. Ce sont des générateurs électrochimiques.
Ils sont constitués d'un électrolyte dans lequel baigne deux électrodes. Une
électrode positive (anode) et une électrode négative (cathode). L'électrolyte est
un conducteur ionique. Sur la cathode, un oxydant est réduit en captant des

10
Résorption diminution progressive pouvant aller jusqu'à l’épuisement du gaz absorbé par
les hydrures métalliques
P a g e | 21

électrons ; sur l'anode, un réducteur est oxydé en libérant des électrons. Si l'on
relie les électrodes par un conducteur électrique, il y passe un courant électrique.
Les piles électriques, que l'on appelle également générateurs primaires,
déchargent leur énergie électrique sans pouvoir reconstituer le produit chimique
sous sa forme initiale. La réaction chimique qui se déroule au sein de telles piles
est donc irréversible.
Les accumulateurs, ou générateurs secondaires, sont rechargeables : ils
peuvent reconstituer le composé chimique si on leur apporte de l'énergie
électrique extérieure avec un courant de sens opposé au courant de charge.

Figure 5:Pile électrochimique

1.4.2. Les électrolyseurs


A. Généralités sur les électrolyseurs
Les électrolyseurs sont des appareils électrochimiques utilisé pour
décomposer certaines substances chimiques appelé électrolytes. Ils se servent de
l’énergie électrique (courant DC) pour provoquer les réactions électrochimiques.
Les électrolyseurs sont composés des électrodes (milieu à conduction
électronique) plongeant dans un électrolyte (milieu à conduction ionique). Les
réactions électrochimiques se produisent à l'interface métal-solution présentant le
critère de processus faraday. Ce les réactions avec transfert d'électrons (oxydation
ou réduction) obéissant à la loi de Faraday. Ils mettent en évidence entre autres la
relation existant entre la quantité d’électricité passant à travers l’électrolyte et la
masse du produit décomposé.
P a g e | 22

Il existe deux types de d’électrolyseurs, l’électrolyseur submergé où les


plaques sont plongées dans l’électrolyte contenu dans une cuve et l’électrolyseur
non submergé où l’électrolyte circule entre les plaques en toute étanchéité.
Les deux types d’électrolyseur fonctionnent très bien. Chaque plaque de chacun
d’eux agit en d’électrode. Contrairement à l’appareil d’Hoffman, celles-ci sont
beaucoup plus grosse, ce qui augmente la surface de contact. En ayant plus de
surface de contact, les électrodes peuvent dissocier beaucoup plus de molécules
d’eau à la fois donc produire plus d’hydrogène.
Cependant, l’électrolyseur non submergé est beaucoup plus efficace, car
l’eau est toujours en mouvement et renouvelée en faisant un cycle continu
contrairement à un générateur de type submergé où l’eau est stagnante. Chaque
générateur doit être équipé d’un « bulleur » afin d’éviter toute explosion. Des
valves anti-retour sont également fort recommandées.
L’électrolyseur submergé est constitué des éléments suivants :
- Les électrodes (anode et cathode) ;
- Une cuve qui contient l’électrolyte et les électrodes ;
- Des tuyauteries pour l’alimentation en électrolyte et pour le soutirage de
l’hydrogène ;
- Un circuit électrique à courant continu DC ;
- Un bulleur de purification
- Les systèmes des sécurités ;
- Le réservoir d’électrolyte et de l’hydrogène ;
- Un support de l’ensemble.
Quant à l’électrolyseur non submergé, il a presque les mêmes composant que le
précèdent à l’exception des plaques neutres et des plaques extrêmes :

Figure 7:électrolyseur non submergé Figure 6:électrolyseur submergé


P a g e | 23

Le principe de fonctionnement étant le même, l’électrolyseur sec ou non


submergé présente une différence. Celui-ci ne possède pas de cuve ou baigne les
électrodes mais plutôt, les électrodes et les plaques serrées les uns contre les
autres, ils nous forment un milieu a plusieurs compartiments, étanche grâce aux
joints de quelque millimètre d’épaisseur. L’électrolyte vient y circuler tout en
subissant la décomposition. On en parlera plus dans la suite au deuxième et
troisième chapitre.
Dans toutes les cellules électrochimiques, il y a réduction à l'une des
électrodes et une oxydation à l'autre. Par convention, l'électrode qui est le siège
de l'oxydation est toujours appelée ANODE et l'électrode où se produit la
réduction sera toujours appelée CATHODE. Ainsi, on parlera d'oxydation
anodique et de réduction cathodique. Les électrons quittent l'anode et circulent
dans le circuit électrique extérieur pour atteindre la cathode.
La quantité d’hydrogène produit par les électrolyseurs est toujours
influencé par trois facteurs :
- Influence de l’ampérage : Sur un graphique, en respectant le processus de
faraday on peut observer un résultat intéressant. Le graphique de la quantité
d’hydrogène produit en fonction de l’ampérage nous donne une droite
proportionnelle. En
effet, il est très facile de constater que plus l’intensité du courant est grande,
plus la quantité d’hydrogène est élevée.
- Le voltage a des limites qui influence la production de l’hydrogène et le
rendement de l’appareil. Avec un grand voltage on produit plus mais
quelques temps après l’électrolyte surchauffent et perturbe le
fonctionnement. Cela implique l’usage des plaques neutre en cas des grande
tension d’utilisation.
- La concentration en pourcentage par centimètre cube du mélange de l’eau
et le catalyseur(électrolyte) doit être forte pour diminuer la résistance
électrique de l’électrolyte et augmenter le courant (quantité des charges en
circulation).

B. Les solutions chimiques des électrolytes

Le vocable électrolyte représente l'ensemble des conducteurs ayant la


propriété de conduire le courant électrique par transport simultané de matière.
P a g e | 24

Il appartient aux groupe des acides, des bases et des sels, à l'état fondu ou en
solution, ainsi qu’à certains cristaux dit ioniques. Dans le cas des solutions, il
s'agit le plus souvent de solutions aqueuses, mais un grand nombre d'autres
solvants à constante diélectrique élevée présentent les mêmes propriétés telle que :
l’alcool, le benzène, l’ammoniac liquide, l’anhydride sulfureux liquide, etc.
La conductibilité électrolytique est due au phénomène de dissociation
électrolytique dont la théorie a été formulée par Arrhénius (1887) et fut
perfectionnée, par la suite, par Debye et Hückel, puis par G. N. Lewis : la
substance dissoute est décomposée en deux groupements simples ou complexes
de charge électrique opposée appelés ions.
Par passage du courant, il y a transport des ions vers les électrodes ; l'ion
positif se dirige vers la cathode, d'où son nom de cation (ion hydrogène, ions
métalliques, etc.) et l'ion négatif ou anion vers l'anode. Arrivés aux électrodes, ces
ions se déchargent et s'y déposent, mais plusieurs phénomènes secondaires
modifient souvent la nature du dépôt électrolytique (action chimique des ions sur
le solvant ou sur l'électrode elle-même). Les électrolytes présentent une pression
osmotique plus grande que les substances ne présentant pas cette propriété et
n'obéissent pas aux lois de Raoult.
Au point de vue électrolytique, on distingue les électrolytes forts, qui sont
dissociés complètement en solution diluée (bases et acides forts et leurs sels), et les
électrolytes faibles, qui ne sont que partiellement dissociés (la plupart des acides
organiques). Mais il existe aussi des substances dont le comportement est
intermédiaire (acide α chlore benzoïque). On peut connaître le degré de dissociation
électrolytique par mesure de la conductibilité électrique.

C. Les électrodes
Les électrodes sont chacune le siège d’une réaction électrochimique. A
l’anode a lieu l’oxydation de l’eau, et à la cathode la réduction de l’eau. Du fait
que les réactions qui ont lieu ne soient pas les mêmes, les matériaux composant
les électrodes seront différents. Toutefois, les deux électrodes seront composées
d’un matériau électro-catalytique. Le choix des électro-catalyseurs dépend de
nombreux paramètres tels que :
- Leurs activités électro-catalytiques vis-à-vis des réactions concernées ;
- La sélectivité pour une réaction donnée
- La stabilité chimique vis-à-vis du milieu électrolytique
P a g e | 25

- La stabilité électrochimique vis-à-vis du potentiel de fonctionnement de la


cellule
- Le coût d’élaboration et de mise en forme dans la cellule
- La conductivité électronique
- La stabilité mécanique
- La morphologie (taille des cristaux, cristallinité, réseaux…)
De nombreuses études ont été réalisées afin de corréler les propriétés
physiques et chimiques des électro catalyseurs avec leurs propriétés catalytiques.
La plupart d’expérience se basent a utilisé des métaux qui sont difficile a corrodé ;
les aciers inoxydables, le platine, et l’argent. Dans le cas contraire les électrodes
sont en zinc, graphite cuivre… Actuellement c’est le platine qui bat le record, car
il est le seul qui passe plus des temps en milieu acide sans être attaqué par la
corrosion.

D. Les réactions chimiques produites par l’électrolyse


Électrolyse étant une réaction chimique résultant d’une différence de
potentiel appliquée aux électrodes plonger dans un électrolyte. Pour notre cas
l’électrolyte sera à base de l’eau. L’application d’un potentiel (énergie électrique)
engendre une réaction chimique de transfert d’électron, dans laquelle les électrons
sont gagnés ou perdus, par des ions près de la surface des électrodes. Cette une
réaction d’oxydoréduction ou redox. Pendant l’électrolyse la réaction se présente
sous deux demi équations associées :
Par exemple dans l’électrolyse de l’eau
+
O2(g) + 4H(aq) + 4e− = 2H2 O [4]

2H2 O + 2e− = H2(g) + 2HO− (aq) [5]

Et l’équation bilan nous donne :

2H+ (aq) +2e− =H2(g) (×2)


2H2 O(1) =O2(g) +4H+ (aq) +4e−
[6]
2H2 O(1) =H2(g) +O2(g)

Ces équations ne font pas intervenir le catalyseur qui est toujours un additif qui
permet d’accélérer la réaction chimique.
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Bilan de la décomposition d'une molécule d'eau :


H2O → H2 + ½ O2 [7]
La molécule d'eau (H2O) est constituée de 2 liaisons (O-H) et chaque liaison
a une énergie molaire de 460 kJ, ce qui représente : 920 kJ/mole de H2O. D’où la
rupture des liaisons (O-H) des molécules d'eau, pour une mole, nécessite l'apport
de 920 kJ (côté gauche de l’équation). Cependant la recomposition des atomes
d'hydrogène H en H2 (hydrogène gazeux) va produire un apport d'énergie :
H-H → H2 [8]
Cette recomposition apporte 432 kJ. De même pour la recomposition des atomes
d'oxygène :
½ O-O → ½ O2 [9]
Cette réaction va libérer une énergie (½ x 494 kJ) soit 247 kJ. En final, la
décomposition se solde à 241[𝐾𝐽] :
920[𝐾𝐽] − 432[𝐾𝐽] − 247[𝐾𝐽] = 241[𝐾𝐽]
Ainsi la fabrication de 2 grammes d'hydrogène d'une mole d'eau (sans tenir
compte des pertes) nécessite l'apport de 241 kJ, soit 120 500 kJ. Cela est observé
dans les différentes procéder de production d’hydrogène. Pour fabriquer 1 kg
d’hydrogène ou encore 33,5 kWh/kg d'hydrogène. C'est cette énergie fournie par
une autre source d'énergie qui est restituée lorsque l'hydrogène se recombine à
l'oxygène de l'air pour reformer de l'eau. La boucle se referme.

E. Alimentation électrique des électrolyseurs


L’électricité se présente sous deux formes, dans les utilisations ordinaires.
Ces formes sont : le courent alternatif AC et le courent continue DC. Leurs
applications diverses, montrent directement leurs différences avant même d’entré
en détail. Les électrolyseurs sont alimentés par le courent électrique qui doit
donner un sens bien précis à la réaction électrochimique.
En observant les réactions créées par chaque forme, le constant est qu’avec
le courant alternatif la décomposition devient dangereuse. La tension élevée et la
polarité qui varie suivant une fréquence de 50 ou 60Hertz. Avec le courant
alternatif il est difficile de reconnaitre l’anode et la cathode. Cela provoque des
grandes perturbations, du point de vie électrochimique.
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Pour éviter ces perturbations, le courant continue intervient car il est


unidirectionnel, ce qui donne de la logique électrochimique lors de la
décomposition de l’eau.
Donc le courant continue est idéale grâce à sa gamme des tensions de 12,
24 et 48 volt. Sa polarité qui ne change pas fait que les réactions de décomposition,
se passent en différenciant l’hydrogène et l’oxygène.

F. Les différents types d’électrolyseurs


Le recours croissant aux sources renouvelables d’énergie conduit
aujourd’hui au développement de l’électrolyse, procédé séduisant pour la
valorisation des énergies nouvelles. A côté de l’électrolyseur industriel mettant
en œuvre des puissances unitaires pouvant atteindre plusieurs mégawatts
(électrolyse chlore-soude, par exemple), on assiste aujourd’hui à l’essor des
électrolyseurs de petites à moyennes capacités, typiquement de 1 à 100 kW.
F.1. Les électrolyseurs industriels
La production industriel d’hydrogène intervient pour les plus grands
consommateurs qui en ont besoin pour quelques traitements des produits ou soit
comme carburant : Les fusées pour des missions spatiales, les sous-marins
militaires et de recherche, les industries pharmaceutiques et alimentaires,
l’automobile et le domaine d’énergie électrique… tous ont besoin des grands
électrolyseurs pour être approvisionner en hydrogène bien propre.
La consommation électrique des électrolyseurs industriels (auxiliaires
compris) est généralement de 4 à 6 kWh pour produire un mètre cube d’hydrogène
à la pression atmosphérique. Actuellement il y a plusieurs technologies
d’électrolyseurs telles que :

- Electrolyseur alcalin ELT type S 556 : Capacité de production de


760Nm3h et de le comprimer jusqu’à 30 bars ;
- L’électrolyseur Proton PEM de 13 MW : Qui s’installe facilement dans
les industries ayant une grande source énergétique ;
- HPac de ITM Power : Ce type permet de supprimer l’étage de
compression pour le remplissage de réservoirs de véhicules (automobiles)
et donc produire de l’hydrogène sous pression à moindre coût. Il est équipé
d’un système de compression.
P a g e | 28

L’allemand ENERTRAG HyTec GmbH11 est le constructeur le plus


impliquer dans les électrolyseur d’industrie. Les électrolyseurs se présentent en
modules de petite ou moyenne capacité de 0,5 à 800 Nm3 par heure d’hydrogène,
(Nm3 : Normal mètre cube ou un mètre cube de gaz à la pression atmosphérique).
Ici l’électrolyte utilisé est une solution aqueuse d’hydroxyde de potassium
(ou potasse) dont la concentration varie en fonction de la température
(typiquement de 25% en masse à 80°C jusqu’à 40% à 160°C). La potasse est
préférée à la soude, essentiellement pour des raisons de conductivité ionique
supérieure à niveau de température équivalent, et de meilleur contrôle des
impuretés chlorures et sulfa

Voici quelques images d’électrolyseurs industriels :

Figure 8:Trois unités d’électrolyseur alcalin Enertrag de 2 MW unitaire – 1000 m3/h

11
Mémento de l'Hydrogène FICHE 3.2.1 http://www.nel-hydrogen.com/enertrag hytec gmbh.
P a g e | 29

F.2. Les électrolyseurs de petite taille ou portables


F.2.1. L’électrolyseur de laboratoire
Dans les laboratoires, parfois l’hydrogène intervient pour exécuter certaines
expériences et tests. Mais pour éviter le risque de le conserver dans des bouteilles
sous pression et pour éviter de faire des tours à la station de remplissage,
l’hydrogène est produit directement dès que les scientifiques en ont besoin. La
production se fait à basse pression. Les électrolyseurs sont petit et moins
encombrant.

Figure 9 : Electrolyseur de laboratoire modèle non immerger

F.2.2. L’électrolyseur individuel


Dans le même contexte au lieu de trainer avec des bouteilles d’hydrogène
sous pression à la maison ou soit dans le camping à la campagne, il est préférable
d’embarquer dans son sac les cartouches HYDROSTIK qui peuvent fournir de
l’électricité pour les lampes, téléphones et autres petits gadgets de camping. A la
maison si les courant est à bon prix, l’électrolyseur permet de ne plus être
dépendant de la distribution de gaz sous pression. Le cout de ces appareils est
encore élevé du fait qu’ils sont dans leurs phase de miniaturisation.
Horizon Fuel Cell Technologies une entreprise de Singapour a lancé en 2010 un
électrolyseur individuel. Electrolyseur de
randonneur, constitue d’un panneau solaire. Ce
kite est portable et en plus il a mis au marcher
des cartouches de stockage d’hydrogène. Ce
cartouches ou HYDROSTIK, c’est un système
de stockage réversible d’hydrogène en métal
hydride. L’hydrogène ne pas stocké en état
compressé, mais sous une forme solide ce qui
Figure 10:Electrolyseur individuel
P a g e | 30

garantit une utilisation sécuriser pour des applications quotidiennes.


Pour recharger les cartouches ils font passer à la station de remplissage. Chaque
cartouche contient 10litre d’hydrogène et elle a un diamètre de 22mm, une hauteur
de 90mm et elle pèse 150g. la pression de recharge est de 30bar, le gaz se stock
dans le métal hydride.
F.2.3. L’électrolyseur pour le soudage
L’électrolyseur de soudure est accompagné d’un compresseur pour
comprimer l’hydrogène. Il a une
tuyauterie qui en chemine l’hydrogène au
chalumeaux. Tout fois il y a d’autres
élément de sécurité et de protection qui
font partie de cette appareil.
La soudure avec l’hydrogène est
plus précis grâce à la flamme qui est
facile à gérer. C’est une soudure propre et
actuellement il est utilisé pour souder de
Figure 11:Configuration PEM pour
Sondage Pilot. Electrolyseur de carte électronique et aussi en mécanique pour
soudage des soudures délicates.

Système de commende et de sécurité

Chalumeaux Réservoir tempo


Reservoir d électrolyte

Tuyauterie Bp

Tuyauterie Hp
Compresseur
Corps de l électrolyseur

Figure 12:Electrolyseur pour l'hydrogène de soudure.

Ces électrolyseurs donnent l’avantage de ne pas conserver


l’hydrogène dans des bouteilles.
P a g e | 31

CHAPITRE 2. L’ÉLECTROLYSEUR DE L’INGENIEUR


MAKUWE Junior.
2.1. DESCRIPTION DU PROTOTYPE
Nous présentons ci-dessous le prototype d’électrolyseur de l’Ingénieur
MAKUWE Junior. Ce modèle fut présenté à l’Institut Supérieur de Techniques
Appliquées en février 2017 en guise de travail de mémoire pour l’obtention du
grade d’ingénieur géni de l’environnement par ce dernier.

Réservoir à électrolyte
Extraction de
l hydrogène
Ensemble plaques
neutre, électrodes et
joints

Plaques extrêmes

Alimentation en
électrolyte Support en bois

Figure 13: Vue descriptive de l'électrolyseur de Junior

Monsieur junior avait préféré construire le modèle du type sec ou dry


generator, car dit-il « la construction était facile pour moi, par ce que presque tous
les matériaux étaient disponibles dans notre parcelle et au quartier ». Ayant un
atelier de menuiserie chez lui, il trouva l’inspiration de concevoir, de fabriquer et
de monter les différentes pièces.
Le travail fini, il le présenta le jour de sa défense à l’Institut Supérieur de
Techniques Appliquées I.S.T.A.
P a g e | 32

Comme tout appareil, il est constitué des éléments que nous allons analyser
pour comprendre le fonctionnement et les sources de disfonctionnement en cas de
problème.
Tout d’abord passons à la présentation des grandes parties de celui-ci.
L’électrolyseur de MAKUWE Junior est composé d’un support, du corps de
l’électrolyseur, des circuits d’alimentation en électrolyte et en électricité et du
circuit d’extraction du gaz produit.

D. Le support
Il est fabriqué en bois rouge.
Avec des morceaux des planches, il a
été fait de façon à permettre la pose
de l’appareil au sol. Sur sa partie
supérieure il y a deux traverses qui permettent à
l’utilisateur de pouvoir transporté l’appareil d’un
endroit à un autre

B. Le corps de l’électrolyseur
Figure 14:Support de
Cette partie est le cœur même de l’appareil. C’est l'électrolyseur de junior
dans le corps de l’électrolyseur que se trouve la zone de
réaction électrochimique. Cette partie est aussi constitué de ses sous éléments, qui
sont : Les électrodes de la cathode ;
1) Les plaques extrêmes ;
2) Les électrodes de l’anode et
cathode ;
3) Les plaques neutres ;
4) Les joints d’étanchéité ;
5) Les goujons d’assemblage ;
6) Les écrous.
Suivant le montage nous
avons quatre électrodes, dont deux forment Figure 15: Corps de l'électrolyseur
la cathode et deux autres l’anode. Les
plaques neutres sont utilisées afin de diminuer le voltage entre la cathode et
l’anode. Ils sont de la même matière que les électrodes mais ils ne sont pas
connectés à la source électrique. La réaction d’électrolyse se fait à un bas voltage,
donc il est primordial d’éviter toute perte d’énergie.
P a g e | 33

electrode
Plaque neutre

Figure 16:électrode et plaque neutre

Pour assurer l’étanchéité entre les plaques, un joint intervient. Il permet


aussi de séparer électriquement les plaques les uns par rapport aux autres et aux
électrodes.
Les goujons sont les éléments principaux de l’assemblage du corps de
l’électrolyseur. Ils sont au nombre de six, dont les dimensions sont reprises sur la
figure15. Ces goujons sont les mêmes que les axes de moyeux de roues de vélo de
la marque Fonix.

Figure 17: Goujon de serrage du corps de l'électrolyseur

Les deux plaques extrêmes, permettent de serrer l’ensemble des plaques


neutres, des électrodes et des joints de façon que l’étanchéité soit entre eux. Pour
ce prototype, les plaques extrêmes sont faites en bois. Une planche bien résistante
et bien épaisse pour ne pas se déformer lors du serrage. La surface étant plane,
elle permet aux plaques extrêmes d’exercer la même pression sur l’ensemble du
P a g e | 34

système. Sur chaque plaque on trouve six trous pour le passage des goujons
d’assemblage et deux autres, dont l’un pour la fixation du tuyaux d’alimentation
en électrolyte et l’autre pour la fixation du tuyaux d’évacuation du gaz produit.

Figure 18: Plaque extrême du corps de l'électrolyseur .

C. Les circuit d’alimentation en électrolyte et en électricité


Il représente tout ce qui apporte de la matière utile au fonctionnement.
Nous avons :
- Le circuit électrique : Dans le circuit électrique nous avons la source
électrique, les conducteurs électriques muni des pinces sur une extrémité et
l’autre extrémité soudé directement sur les électrodes ;
- Le circuit de tuyaux d’alimentation en électrolyte : Il y a deux
tuyauteries qui entrent sur la partie inférieure de l’électrolyseur passent par
les plaques extrêmes. Ils permettent la circulation de l’électrolyte du
réservoir vers le corps de l’électrolyseur.

D. Extraction du gaz produit


Sur le trou supérieur des deux plaques extrêmes il y a une tuyauterie, qui y
est connecté pour pouvoir récupérer le gaz. Ce gaz état un mélange qui présente
les deux coté du triangle de feu. Il est donc nécessaire de conserver à l’écart de
toute source de chaleur susceptible d’amorcé une explosion. C’est pour cela que
le gaz devait retourner dans le réservoir d’électrolyte en attendent l’utilisation.
Donc l’alimentation et l’extraction sont connectés au réservoir à électrolyte.
P a g e | 35

Appart les éléments cités, ce prototype présente les connecteurs des tuyaux
ainsi qu’un réservoir, dans lequel est déversé l’électrolyte, avant son entrée dans
le corps de l’électrolyseur. Le même réservoir joue le rôle du bulleur.

2.2. ANALYSE STRUCTURALE DU PROTOTYPE DE


MAKUWE JUNIOR
La structure de cette appareil est faite à partir de trois types de matériaux.
Chaque matériau présente des propriétés sur lesquelles s’est basé son choix.
Les trois parties de la structure sont :
- La structure en bois ;
- La structure métallique ;
- La structure en plastique.

A. La structure en bois
Le bois entant un matériau tiré de l'arbre, il est utilisé pour fabriquer des
pièces de charpente, des meubles ou des objets. Le bois intervient dans la
fabrication de ce prototype, pour réaliser des plates formes faciles à assembler.
Il y a de raisons par lesquelles le concepteur s’est basé pour qu’il utilise le bois :
- Le bois est facile à trouver ;
- Le bois est moins couteux ;
- Sa mise en forme ne demande pas des machine complexe, pour des petites
pièces ;
- Il prend des géométries polygonales sans problème.
- A sec il possède une masse volumique mois élevé par rapport à l’acier.
Le bois résiste moins à la déformation que l’acier, et se déforme suivant son
environnement. Le bois fraîchement coupé contient de l'eau dans une proportion
d'un tiers à plus de la moitié de sa masse totale.12 La dessiccation du bois avant
sa transformation en bois de construction est nécessaire, car Le bois séché est
beaucoup plus résistant à la pourriture et est beaucoup plus léger que le bois frais.
Ses propriétés sont préférables dans la plupart des constructions.

12
ARTICLE sur les bois (matériau)." Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation,
2008.
P a g e | 36

Le bois se déforme en présence de la chaleur, il perd sa forme initiale. Le


bois doit être soigneusement empilé et le déroulement du séchage doit être
contrôlé, afin d'éviter une déformation trop importante. Le bois doit être utilisé
bien sec car son passage de l’état humide à l’état sec, provoque une perte de
volume.
La représentation ci-après montre toute la structure en bois du prototype.

Plaques extrêmes
Support de l appareil

Support de l appareil
Support de l appareil

Support de l appareil

Figure 19: Structure en bois du prototype

B. La structure métallique
Les métaux de la structure métallique sont en acier. L’acier peut être défini
comme un matériau composé essentiellement de fer et présentant une teneur en
carbone inférieure à 2 %. Il peut encore contenir d’autres éléments d’alliage qui
doivent avoir un faible pourcentage par rapport au carbone. Le carbone a l’effet
le plus prononcé sur les propriétés de l’acier. Si l’on ajoute plus de 0,5 %
d’éléments d’alliage à l’acier, on parle d’acier allié. Si la proportion d’éléments
d’alliage est inférieure à 0.5%, on parle d’acier non allié. Les électrodes sont faites
en acier doux de teneur en carbone 0,1à 0,25%.
Les clous utilisé dans l’assemblage du prototype sont aussi en acier doux. Les
clous interviennent pour l’assemblage du support. C’est le moyen le plus simple
d’assemblage des pièces en bois, car il ne demande pas des outillages
supplémentaires pour le perçage. Le serrage des plaques extrêmes est fait avec
P a g e | 37

les goujons en acier extra doux. Ces aciers sont résistant mécaniquement mais
ils sont vulnérables aux attaques des substances corrosives.

Figure 20:Clous de fixation du


Figure 21: Goujon de serrage du corps de l'électrolyseur support

C. La structure en plastique
La structure en caoutchouc intervient avec l’objectif d’assurer l’étanchéité.
Mais il y a aussi la tuyauterie et le réservoir qui sont en plastique.
Les plastiques, sont des matières composées principalement de polymères,
qui ont la propriété de se mettre en forme facilement par extrusion, moulage,
coulage ou filage après un chauffage modéré (100-200 °C).
Les plastiques donnent les avantages d’êtres d’excellentes d'isolations
thermiques et électriques. Elles offrent une bonne résistance aux acides, aux bases
et aux solvants. Elles sont appréciables pour la fabrication des joints d’étanchéité.
Leurs inconvénients sont visibles sur le point de la pollution de l’environnement.
Les joints sont obtenus à partir d’une surface plane en caoutchouc sur
laquelle est tracée la forme, puis découpée avec une cisaille. Avec les recherches
nous avons trouvé que monsieur Junior avait utilisé du caoutchouc qu’il avait
acheté au marché de cordonniers. L’épaisseur est de 5 à 8 mm avant l’assemblage
et le serrage du corps de l’électrolyseur.

Figure 22:Joint d'étanchéité en caoutchouc


P a g e | 38

Comme le système sera toujours en contact avec l’électrolyte, il est


important d’éviter la corrosion au maximum. C’est pour cela que les tuyauteries
et le réservoir sont en plastique.
Le plastique étant plus léger il permet aussi de limiter le poids de l’appareil.
Le plastique a toujours été utilisé pour le stockage de la plupart de substance
acides.
Nous sommons obligés de parler du circuit électrique qui est constitué de
deux fils souple en cuivre d’une section de quatre millimètre carrées.
L’alimentation de ce prototype est adaptée aux générateurs qui peuvent être soit
des batteries électriques, soit des modules photo voltaïques.

2.3. ANALYSE FONCTIONNELLE DU PROTOTYPE


Le principe est basé sur la décomposition par un courant électrique d’un
mélange électrolytique homogène, dont la solution fait intervenir de l’eau comme
solvant et un soluté ayant des propriétés qui puissent produire des ions. La
solution électrolytique étant homogène les ions sont disponibles dans chaque
volume infinitésimale dans toute la solution électrolytique. Pour finir, en
plongeant deux électrodes en cuivre dans cette solution, et en exécutant une bonne
liaison électrique de ces deux avec une source à courant continu, on observe une
production des bulles sur une des électrodes et sur l’autre un changement de
couleur (oxydation).
Après l’observation de la structure de l’appareil, il est aussi intéressant
d’analyser le fonctionnement. L’analyse fonctionnel de celui-ci doit donner le
détail sur le fonctionnement de chaque composant.
Il nous faudra savoir comment été fait le mélange électrolytique en observant la
concentration en pourcentage du catalyseur. Le catalyseur utiliser c’est
l’hydroxyde de sodium. Dans le même optique d’analyse le circuit d’alimentation
électrique, le chargement en électrolyte et d’autres détails sur l’étanchéité de
l’appareil nous donnerons de quoi dire sur le défaut à retravailler dans le nouveau
modèle.

A. Analyse électrique
Le système d’alimentation électrique des électrolyseurs fonctionne avec du
courant continue. Ce courant dépend des sources utilisées telles que l’utilisation
P a g e | 39

d’une batterie d’accumulateurs bien chargée soit directement un courant alternatif


redressé ou soit un système avec panneaux photovoltaïques.
Sur ce prototype de monsieur Junior l’alimentation été assuré par une batterie
d’accumulateurs, avec entretien de 60 Ampères-heures. La production du gaz
dépend tellement de l’état de celle-ci car plus la batterie est en mauvaise état plus
le fonctionnement sera médiocre. D’après nos sondages il est dit que l’appareil
n’avait pas sa propre batterie. Donc pour fonctionné il fallait prendre une batterie
dans une voiture, ce qui fait que le circuit électrique était incomplet

B. Chargement d’électrolyte
L’électrolyte est déversé dans un réservoir faite en bidon de cinq litre. Le
réservoir présente deux tuyaux sur deux de ses cotés et ces deux tuyaux sont relié
sur le corps de l’électrolyseur de façon que l’un exécute l’alimentation en
électrolyte et l’autre l’extraction du gaz. Cette configuration est meilleur pour le
bon fonctionnement.
Le réservoir est placé à une hauteur par rapport au corps de l’électrolyseur
pour permettre à l’électrolyte de descendre par gravitation vers les électrodes.

C. Etanchéité de l’appareil
Tout appareil utilisant un fluide dans son fonctionnement doit être étanche
pour qu’il soit fiable et performent. Les fuites sont à la base d’une mauvaise
production. En observant la quantité d’hydrogène produit par rapport à l’énergie
consommé on doit savoir s’il y a fuite ou non. Toute fois pendant la construction,
on souffle de l’air sous pression pour s’assurer qu’aucune jonction ne présente de
fuite. L’étanchéité de cette appareil se présente sous deux forme :
- L’étanchéité entre les plaques
- L’étanchéité sur les liaisons des tuyaux.
Les plaque sont empilé les uns sur les autres, mais entre deux plaque est
interposer un joint. Les joint jouent deux rôles essentielles dont celui d’assurer
l’étanchéité entre les deux plaques et celui de séparer les électrodes. Les joints
sont faits en matière composite déformable. La pression exercée par les plaques
extrêmes sur l’ensemble doit rester la même tout le long de l’utilisation pour éviter
que l’hydrogène ne s’échappe par les micros ouverture dit au mauvais serrage.
P a g e | 40

L’étanchéité des tuyaux, ici les parties ciblées sont les raccordements des
tuyaux sur le corps de l’électrolyseur ainsi que sur le réservoir d’électrolyte. Pour
le prototype dont on parle cette étanchéité est assurée à grande partie par le
silicone

2.4. DÉFAUTS CONSTATES APRÈS CETTE SÉRIE


D’ANALYSE
Avec un cœur plain du courage et de savoir-faire l’ingénieur MAKUHE
Junior, eu l’idée de travailler son mémoire en réalisant un appareil (électrolyseur)
son souhait été de ressortir quelque chose d’unique et de bien. Cela été fait avec
un grand succès, ce qui lui a value sa réussite et son obtention du diplôme
ingénieur.
Comme dans la technique on préfère passer d’une technologie à un autre,
en observant le design, la performance et d’autres petits détails de
fonctionnement, nous avons voulu appliquer le même principe sur le prototype
conçu par l’Ingénieur MAKUWE Junior.
A. Défaut dans la structure.
- Le premier défaut constaté est sur les branchement des tuyauteries
d’alimentation en électrolyte et d’évacuation du gaz. Sur les raccordements
au réservoir on trouve un grand risque de fuite d’électrolyte ;
- Le deuxième défaut est visible sur le circuit électrique. Le circuit présente
des connexions par soudure à l’étain. Il est toujours difficile de souder un
fil sur un métal sans utiliser la pâte à souder cela fait que la liaison électrique
soit moins efficace et présente de pertes d’énergie ;
- Le troisième défaut est constaté sur le réservoir d’électrolyte. Qui ne pas
fixer sur le support.
- Le bulleur ne pas aussi fixé sur le support de l’appareil.
- L’utilisation des plaques et électrode en tôle d’acier doux, un défaut qui
diminue le temps d’utilisation et augmente le temps de maintenance ;
- Le design de l’appareil n’est pas vraiment frappant pour encourager un
preneur potentiel.
B. Défaut dans le fonctionnement
Cet appareil ne peut pas fonctionner pendant longtemps à cause de l’oxydation
à grande vitesse dans le corps de l’électrolyseur.
P a g e | 41

Pour mieux étudier le prototype de MAKUWE Junior, nous avons exécuté le


modèle sur deux mis en plans en trois dimensions, présentés sur les figures 23 et
24 ci-après.

Figure 23:Mise en plan N° 01 du prototype de JUNIOR


P a g e | 42

Figure 24:Mise en plan 3D du prototype de JUNIOR


P a g e | 43

Chapitre 3: ELECTROLYSEUR AMÉLIORÉ DE


BYUMA KAHAMBA Elie.
Le principal but de notre projet est d’approfondir nos connaissances dans
le domaine de la production de l’hydrogène et également de concevoir et réaliser
un électrolyseur amélioré par rapport à celui de Junior MAKUWE.
Celui-ci doit être capable de produire l’hydrogène sans faire des fuites.
Il existe plusieurs méthodes pour produire de l’hydrogène, nous avons parlé
de ces méthodes au premier chapitre, mais nous nous sommes contentés d’une,
qui est plus courante et écologique, l’électrolyse de l’eau.
L’électrolyseur de MAKUWE est du type non submergé où l’électrolyte
circule entre les plaques bien étanche. Nous prendrons le même type car le
l’électrolyseur non submergé est plus performent. Nous allons corriger les défauts
et d’autres détails qu’il avait oubliés comme le design de l’appareil, le choix des
matériaux...
L’amélioration est une évolution de quelque chose sur tous les plans, d’un
état critique vers un état plus évolué.
L’électrolyseur amélioré de BYUMA KAHAMBA pour est détaillé dans la suite
de ce chapitre.
Tout d’abord la description de celui-ci.

3.3. DESCRIPTION DE L’ELECTROLYSEUR DE BYUMA


KAHAMBA

Pour comprendre toute chose, il faut savoir


de quoi il s’agit, connaitre dans les détails toutes
les parties et composants du système.
Les machines et appareils sont toujours
munis des documents tels que le guide
d’installation, le catalogue...
Dans les pages qui suivent nous décrivons en
détails, partie par partie, notre prototype.

Figure 25: assemble du prototype amélioré


P a g e | 44

Il comprend un support, le corps de l’électrolyseur, le circuit d’alimentation


en électrolyte, le circuit d’extraction du gaz et le circuit électrique.

A. Le support
Pour avoir un ensemble d’organe faisant
partie d’un même système, il faut toujours un
support ou un châssis sur lequel les organes
seront fixés, de façon que chaque élément soit
dans une position idéale. Il présente des trous
qui reçoivent les vis de fixations et la partie
supérieur permet à l’utilisateur de soulevé
l’appareil en toute sécurité. Sa partie inférieur
est bien préparée pour la pose de l’appareil au sol. Figure 26 : support

B. Le corps de l’électrolyseur
C’est la partie la plus importante de l’appareil. Le corps de ce modèle est
composé de plusieurs parties : les joints
d’étanchéité, les plaques neutres, deux
plaques extrêmes, les électrodes les
éléments d’assemblage.
Tous ces éléments sont
indispensables pour le bon
fonctionnement de l’électrolyseur. Le
corps de l’électrolyseur est fait en
aluminium, plastique (caoutchouc), Figure 27 : corps de l'électrolyseur
acier inoxydable. Nous allons décortiquer ces
matériaux dans la suite.

C. Alimentation en électrolyte
C’est un ensemble des éléments permettant
de conserver et de canaliser l’électrolyte dans le
corps de l’électrolyseur. Il est constitué d’une
tuyauterie, d’un réservoir avec bouchon sur sa
partie supérieure et en fin une vanne permettant
d’isoler le réservoir au corps de l’électrolyseur.
Figure 28 alimentation en électrolyte
P a g e | 45

D. Élément d’extraction de l’hydrogène


L’hydrogène est extrait du corps de l’électrolyseur par une tuyauterie qui
passe directement dans un bulleur, puis la tuyauterie repart vers le système de
stockage ou d’utilisation. Le bulleur permet d’éliminer le goutte d’eau mélangé
au gaz et isolé l’électrolyseur au retours de gaz.

E. Alimentation électrique de l’électrolyseur


Pour le prototype de Elie, l’alimentation électrique est assuré par un
convertisseur de courant AC en courant DC. Ce convertisseur utilisé par la société
SOLAR AFRICA, est du type AC INVERTER WITH CHARER. Ce
convertisseur est certifié par le code ISO900013. Ses caractéristiques seront
données dans la suite au point 3.4 a la fin de la conception.
Ainsi les présentations terminées, nous pouvons débuter avec la formation
du nouveau prototype amélioré.

3.3. FORMATION DE LA STRUCTURE


Une structure est une organisation stable et durable des différentes composantes
caractéristiques d’une machine, une construction quelconque de génie civile ou
d’un appareil. Etant donné que notre travail est une réalisation d’un appareil
constitué des plusieurs pièces, de matériaux et de formes différentes, il nous
revient de faire le choix de tous les éléments de façon à répondre aux objectifs
poursuivis.
Les matériaux sont choisis en fonction de leurs propriétés mécanique et
chimique et d’autres grâce à leurs conductivités électriques.

3.2.1. Les matériaux utilisés pour la nouvelle structure.


Pour la réalisation du prototype amélioré de Elie, les matériaux utiles pour
la construction sont : l’acier inoxydable, l’acier ordinaire, le cuivre,
l’aluminium, le plastique et le caoutchouc.

13 ISO International Standards Organization [ISO], organisation internationale de


normalisation chargée de coordonner et d'unifier les normes nationales. En 1926, 22 pays se
réunirent pour fonder une fédération internationale des comités nationaux de normalisation,
l'ISA (International Standardizing Associations). Cet organisme fut remplacé en 1947 par l'ISO,
dont le siège est situé à Genève.
P a g e | 46

A. L’acier inoxydable
L’acier inoxydable un matériau qui vit le jour après une grande période où
l’homme n’utilisait rien que les aciers ordinaires pour fabriquer des outils de
travail. Observant la dureté de l’acier, qui était meilleur mais moins intéressante
en présence de certaines substances chimiques corrosives, ils cherchèrent
comment éviter cette situation.
C’est en 1912, que celui-ci fut traité pour devenir inoxydable.
Après une suite des tests, nous avons trouvé que quand on utilise certains
matériaux tels que l’acier doux, le cuivre et l’aluminium comme électrodes
d’électrolyseur, ils se corrodent à grande vitesse. Il se crée de la rouille sur les
aciers. Les aluminiums et les cuivres, ont tendance à se protéger par leur oxyde.
Ces oxydes protègent le matériau à l’oxydation. La couche d’oxyde diminue la
conductivité électrique de ces matériaux.
L’acier devient inoxydable quand il est allié au nickel et au chrome, parfois
même au manganèse. L’acier prend plusieurs nominations suivant sa dureté et la
teneur en pourcentage des éléments d’alliage.
Ces additifs forment un bouclier anti oxydation, ils empêchent l’oxygène
de se combiner avec les molécules du métal.
Apres traitement, l’acier est aussi plus résistant du point de vue mécanique. Les
actions des produits corrosifs sont aussi limitées ainsi que ceux de la chaleur, car
la chaleur provoque aussi l’oxydation des métaux.
L’acier inoxydable que l’on a utilisé présente les caractéristiques repris dans le
tableau ci-dessous.
Inox ferrique 430
Désignation des propriété Valeurs Unités
Densité 7.7 [g/cm3]
Résistance électrique 0.6 [10-6Ωm]
Chaleur spécifique14 460 [J/Kg K]
Conductivité thermique 26 [W/m K]
Coefficient de dilatation thermique 10.5 [10-6/ K]
Tableau 1 : caractéristiques de l’acier inoxydable 430

14
La chaleur spécifique est
P a g e | 47

B. L’aluminium et le plastique.
Pour avoir un bon design nous avons voulu utiliser les plaques extrêmes
faites avec une superposition des tôles d’aluminium et de plastique. Suivant ses
propriétés, l’aluminium résiste aux efforts que nous disposons pour le serrage du
corps de l’électrolyseur et il est léger par rapport aux acier. Comme il doit nous
permettre d’exercer une pression de serrage du corps de l’électrolyseur, nous
allons bien étudier dans la partie de conception pour savoir quelle dimension
prendre en épaisseur d’aluminium et de plastique. Les caractéristiques spécifiques
de se deux matériaux ne nous intéressent pas, appart leur résistance à la
compression et à la flexion.

C. L’acier ordinaire
C’est un mélange du fer et du carbone. La teneur en carbone n’est pas
vraiment grande, elle est de l’ordre de 0.2 à 0.7 %.
Les éléments d’assemblage et le support de notre appareil seront faite en
acier doux. Les vis et écrous de serrage du corps de l’électrolyseur, devrons subis
des tests de résistance à la traction, ce qui nous facilitera le choix du diamètre
minimum des vis. Quant au support nous prendrons les tubes carrés et en acier
doux, car l’acier doux a toujours été meilleur dans la construction de châssis des
petits appareils.
Le choix des tubes carrés nous est venue après l’observation du facteur
poids entre le cornière et tube carré de même dimensions mais aussi en fonction
du design que nous voulons pour l’appareil.

D. Le cuivre
Le cuivre étant un bon conducteur électrique après l’argent, il est toujours
choisi pour faire des liaisons électriques des machines et appareil. Mais parfois
quand il faut des grandes longueurs et section de fils il est préférable d’utiliser
l’aluminium. Pour notre cas le cuivre intervient dans le circuit d’alimentation
électrique du prototype. Depuis la sortie du convertisseur de courant AC en DC,
jusqu’à la connexion avec les électrodes. Toutefois il peut aussi intervenir dans le
reste du circuit. Nous avons consulté le catalogue des fils souples en cuivre de la
société STÄUBLI ELECTRICAL CONNECTORS. Le choix s’est porté sur les
conducteurs de 2mm2
P a g e | 48

Tableau 2:dimensions des fils d’alimentation en courant électrique

E. Le Caoutchouc
Le caoutchouc intervient sous deux formes. Premièrement il intervient
comme matière de fabrication des tuyaux transparents qui nous permettent
d’observer l’écoulement de l’électrolyte dans le circuit d’alimentation
d’électrolyte, mais aussi pendant l’extraction du gaz ceci permettra de nous
rassurer que le l’hydrogène sort sans emporter avec lui de l’électrolyte.
Deuxièmement le caoutchouc intervient pour la fabrication des joints
d’étanchéité. C’est le caoutchouc généralement utilisé en cordonnerie pour la
fabrication de chaussure à semelle plate de faible épaisseur. Ces joints serviront à
séparer les électrodes et les différentes plaques.
Les caractéristiques de tuyaux choisis sont repris dans un tableau extrait
du catalogue des flexibles industriels en caoutchouc et plastique15
Ø Int x Ext (mm) 2x4 2x5 3x5 3x6 4x6 4x7 4x8 5x7 5x8 5x9 6x8
Poids (kg/m) 0,011 0,020 0,015 0,026 0,019 0,032 0,047 0,024 0,038 0,054 0,028

Ø Int x Ext (mm) 6x9 6 x 10 6 x 12 7 x 10 7 x 11 8 x 10 8 x 11 8 x 12 9 x 12 9 x 13 10 x 13


Poids (kg/m) 0,042 0,060 0,102 0,050 0,070 0,035 0,054 0,078 0,062 0,083 0,068

Ø Int x Ext (mm) 10 x 14 10 x 16 12 x 15 12 x 16 12 x 17 12 x 18 13 x 17 13 x 19 14 x 18 14 x 19 15 x 19


Poids (kg/m) 0,095 0,142 0,075 0,105 0,135 0,165 0,115 0,180 0,118 0,155 0,131

Tableau 3 : Flexible de laboratoire pour l'écoulement d'acides, d'aromates, de produits


pétrochimiques liquides etc.

Catalogue de caoutchouc et plastique ; ZAC paris nord 214, rue de la perdrix – 93420
15

Villepinte B.P. 43012 - 95911 Roissy cdg cedex. tel. : 01 48 639 639 - fax : 01 48 63 20 10
www.bsb-france.com - bsb.france@gmail.com
P a g e | 49

3.3. DE CONCEPTION ET DE RÉALISATION DE LA


NOUVELLE STRUCTURE
3.3.1. Les outils de conception
Dans tous les travaux scientifiques les concepteurs possèdent des idées qui
sont vagues et parfois difficile à mettre en place. C’est pour cela que l’écriture
avaient été inventé, pour conserver les idées et permettre de les modifier après une
nouvelle découverte.
En mécanique, les pièces sont le fruit du graphisme, qui est l’un de supports
de communication visuelle de conception…
Ces pièces sont faites avec des instruments de graphisme permettant de pouvoir
reconnaitre les valeurs de la distance entre deux points et d’établir une relation de
leurs grandeurs par rapport à l’échelle du travail à accomplir.
Pour concevoir une machine le concepteur devrait travailler pendant
plusieurs mois. Actuellement avec la révolution de la technologie un travail qui
pourrait prendre plusieurs jours peut être exécuter dans quelques heures. Grâce
aux ordinateurs on peut réaliser des schémas et dessiner le modèle dont on a
besoin.
Pour notre travail nous avons utilisé deux outils de dessin utilisés en
graphisme et en conception assistée par ordinateur(CAO) qui sont Solid Works
et Microsoft office vision 2013
Le logiciel Solid Works
C’est un logicielle de conception qui a été Créé en 1993 par l'éditeur américain
éponyme. SolidWorks a été acheté le 24 juin 1997 par la société Dassault
Systèmes.
SolidWorks est un modeleur 3D utilisant la conception paramétrique. Il effectue
des simulations et génère 3 types de fichiers relatifs à trois concepts de base :
- Pièce (la reproduction des formes en mono bloc)
- L’assemblage des pièces
- La mise en plan des pièces.

Solid Works nous a aidé à créer le modèle du prototype en virtuel sur ordinateur.
P a g e | 50

Microsoft office vision 2013


C’est un logiciel qui fait le complément du logiciel Microsoft office Word. Celui-
ci nous facilite le graphisme en deux dimensions et crée des figures plus
professionnelles qu’avec Microsoft office Word.
Ces deux logiciels ont le même design du point de vue affichage mais les
éléments des barres d’outils sont différents.

3.3.2. Conception du prototype amélioré avec le logiciel


SolidWorks
Dans la phase initiale de création du modelé, nous voulons avoir un appareil
qui puisse résister à la corrosion mais aussi qui puisse avoir une bonne forme ou
design. Pour que notre hypothèse soit réaliste nous aurons besoin de quelques
théories à appliquer.
Plus la surface de contact de l’électrolyte avec les électrodes sera grande plus
l’électrolyseur produira une grande quantité d’hydrogène. Mais il y a de limites si
nous voulons rester sur la marge d’alimentation électrique de 12v continue. Les
dimensions de surface à peu près à respecter sont d’environ 15 X 15 Cm pour les
plaques neutres et les électrodes.
Nous allons montrer les images des pièces prises dans notre logiciel de
conception SolidWorks pendant la conception. Mais les détails de la conception
sont dans la partie annexe.

Figure 29:Conception du joint


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Figure 31 : Réservoir d’électrolyte Figure 30 : bulleur

la figure 31 représente le reservoir d’électrolyte et la fugure 30 est le bulleur qui


recoit l’hydrogène à la sortie du corps de l’électrolyseur.
le reservoir a une capacité maximalle de deux litres et le bulleur 0.75 litre.

Figure 32 Plaque extrême Figure 33 Support de l’électrolyseur

Figure 34 : Electrode Figure 35 : Plaque neutre

Avec l’appui du modeleur SolidWorks et de l’informatique, nous avons


rendu concrète les idées qui été sous forme des pensées en une forme virtuelle
modifiable. Avec ces pièces de base ou données virtuelles nous pouvons être à
mesure de rassembler et aussi de travailler le modèle pour de vraie par une
réalisation.
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Figure 36 Assemblage du modèle par Solid Works

L’électrolyse se produit grâce au passage d’un courant continue dans une


substance électrolytique. Les électrolyseurs sont alimentés par trois types
d’alimentation électrique :

- Alimentation par une batterie d’accumulateur ;


- Alimentation directe par un module photo voltaïque ;
- L’alimentation par un convertisseur du courant alternatif en courant
continue (AC to DC).
Pour notre prototype nous allons utiliser le troisième type d’alimentation.
Les caractéristiques de ce convertisseur sont reprises dans le tableau suivant :
AC/DC inverter
désignation valeurs Unités
Puissance max 800 Watt
Tension d’entrée 140 à 260 Volt /AC
tension de sortie 12 Volt /DC
Fréquence de l’entrée 50 Hertz
Tableau 4 : Caractéristiques du convertisseur électrique AC/DC

Ce convertisseur peut fonctionner aussi en inverse pour passer du courant


continue vers le courant alternatif en partant d’une tension de 12volt DC vers
220V/50Hz.

3.3.3. Réalisation du prototype de BYUMA KAHAMBA


Après conception il nous reste qu’à rendre réel les idées trouvées pendant
la conception par une réalisation. Au final, le prototype lui-même parlera de ce
que nous avions en tête. La réalisation suivra les directifs de la conception dans
les moindres détails dans le but d’avoir un bon fonctionnement.
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A. Réalisation du corps de l’électrolyseur et du support


Pour une meilleure compréhension nous allons expliquer la réalisation de
certaines parties avec des photos et des commentaires. Premièrement il nous faut
avoir les matériels au grand complet.
Voici la liste des matériels dont on a besoin :
- Une tôle d’acier inoxydable de 125cm par 25 ;
- Trois mètres de tuyaux en caoutchouc ;
- Un mètre carré d’aluminium ;
- 1.5m2 de caoutchouc de 4millimètre d’épaisseur ;
- Deux tiges filetés de diamètre 8 et un mètre de longueur ;
- 60 X 25Cm de plexiglass ;
- Quatre connecteurs pour le raccordement de la tuyauterie ;
- Deux mètre de fils électrique de quatre carré ;
- Deux connecteurs électrique ;
- Une longueur de tube carré de 16 mm2 X 5 m ;
Il y a d’autres matériels que l’on n’a pas cité pour minimiser la liste.
Après que le matériel soit réuni, la réalisation du corps de l’électrolyseur
commence avec la découpe de la tôle en inox. Tout en observant le plan de
conception16, nous allons tracer sur la tôle en inox 9 rectangle de 11X20Cm.
Ensuite nous allons les découper avec la meuleuse et en fin exécuter une
finition par ponçage de toute rugosité sur les zones coupées. Les pièces coupées
seront utilisées comme électrodes et plaques neutres.

Figure 37 : Découpe de la tôle en inox

16
Les plans de la conception sont dans la partie annexe du texte à la fin
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L’étape suivante est celui de la découpe de l’aluminium pour avoir quatre


pièces de 20 X 43cm et la découpe du plexiglass en une pièce de 25X37.5cm. Les
pièces en aluminium et en plexiglass nous permettront de réaliser les plaques
extrêmes et la plateforme pour soutenir le réservoir d’électrolyte et l’alimentation
électrique. Tout en suivant les dimensions, nous avons utilisé la meuleuse pour la
découpe et pour le ponçage.
Pour finaliser les plaques extrêmes, nous avons percé tous les trous, ceux-
là qui recevrons les vis de d’assemblage du corps et d’autres trous qui recevrons
les raccords des tuyaux.

Figure 38 : découpe de l'aluminium et du plexiglass

Après que le perçage soit fait, nous sommes passé à la découpe des joints
d’étanchéité qui serons interposés entre les plaques. Ils ont une épaisseur de cinq
millimètre. Les dimensions sont identiques aux dimensions de la partie
conception.

Figure 39 : Eléments d'assemblage du corps

Les éléments d’assemblage ; les vis, écrous et rondelles ont été achetés
ensembles. La vis étant longue de deux mètres. Il nous fallait la découper à la scie
en plusieurs morceaux de quelques centimètres de long pour avoir plusieurs vis
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sans tête, dont nous mettrons des écrous de part et d’autre pour exécuter le serrage
du corps de l’électrolyseur.
Le support est fait avec des tube carré de 16X16 mm en acier doux dont
nous allons découper avec la meuleuse, puis assemblé par des vis et la soudure,
pour avoir la forme exacte du support et le nécessaire pour la fixation du reste de
l’appareil.
En fin, tout ce qui implique la fabrication terminer, il ne nous reste qu’a
ajuster les pièces les unes sur les autres puis faire l’assemblage. Mais avant cela
nous devons acheter d’autres accessoires qui manque comme le convertisseur
électrique, le réservoir d’électrolyte, le bulleur, les tuyaux…

B. Assemblage du proto type


Après que tous les éléments soient finis, il ne nous reste qu’à appliquer la
peinture sur les pièces avant le montage.
Un fois la peinture séchée, nous aurons
besoin de deux clés 13 hexagonale, une
pince universelle, une tourne vis troc ou
étoile et d’une table sur la quelle poser les
pièces.
Le montage commence avec
l’assemblage du corps de l’électrolyseur.
Une fois fini nous devons faire deux tests :
Figure 40 : assemblage su corps de
- Celui qui nous rassure que les électrodes et l'électrolyseur
les plaques neutres ne sont pas en court-
circuit. En testant la continuité entre eux avec un multimètre digital, on
trouve qu’il n’y a pas contact ;
- Le test d’étanchéité du corps de l’électrolyse, pour s’assurer qu’il n’y a pas
de fuite. On place les tuyaux, puis on les bouche tous sauf une dans lequel
on souffle de l’air sous une pression légèrement supérieure à la pression
atmosphérique. Après cela on plonge le corps de l’électrolyse dans l’eau. Il
n’y a aucune fuite car en cas de fuite il aurait des bulles d’air dans l’eau.
Après le test du corps de l’électrolyseur on continu l’assemblage du support
et en fin, on place le circuit d’alimentation électrique, puis celui de l’alimentation
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en électrolyte et en fin celui d’extraction de l’hydrogène. Tous ces éléments sont


en place, bien ajustés et fixés sur le support. C’est la fin du montage.
Pour essayer notre prototype, il nous suffit de le brancher sur une source
électrique de 220 Volts alternatif et appuyer sur le bouton ON. Mais avant cela on
doit remplir le réservoir d’électrolyte avec un litre d’une solution aqueuse de la
soude caustique, qui est (hydroxyde de sodium en solution aqueuse). Cette
solution doit contenir 0.020 à 0.040 dm3 d’hydroxyde de sodium pour assurer la
meilleure conductivité électrique. Tout en observant le niveau de l’électrolyte, on
fait le remplissage du réservoir d’électrolyte. L’étape suivante est le remplissage
de l’eau dans le bulleur, jusqu’au niveau du repère max du bulleur.
En fin, la mise en marche peut être faite et observer la production de l’hydrogène
dans le bulleur.

C. Durée de construction
Les étapes de fabrication sont reprises dans le tableau. Ils nous
permettront d’observer réellement la durée de la réalisation.
opération Durée Outils utilisés
Achat des matériels 1 semaine
Découpe de la tôle en inox 20 minutes Meuleuse
Découpe de l’aluminium 10 minutes Meuleuse
Fabrication du cadre 30 minutes Meuleuse et poste à souder
Finition par ponçage 20 minutes Meuleuse
Perçage 15 minutes Foreuse
Assemblage 60 minutes Outils d’assemblage
peinture 20 minutes
Temps de test 60 minutes
Tableau 5 : timing de la réalisation

D. Coût de la réalisation
Il nous a fallu une finance pour faire de notre mieux. Nous avons fait un
enregistrement de toute les sorties, pour observer le coût global de la réalisation.
Toutefois, il y a certains paramètres comme le transport et le temps perdue qui
n’ont pas été comptabiliser. Les détails des achats sont dans le tableau ci-après.
désignation Nombre et dimension Coût unitaire
Tôle en inox 1 (25 X 125 cm ) 10 000 FC
Tube carré 1 (16Xф 2.5mm 8000FC
Disque à couper 4 (ф125mm) 6800 FC
Disque à meuler 1 (ф125mm) 1700 FC
Système électrique Convertisseur chargeur 32000 FC
Tige fileté 1(M 8) 2100 FC
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paquet des rondelles 1 (M 8) 2300 FC


paquet des écrous 1 (M 8) 2300 FC
Tube de silicone 2 black RTV silicone 3000 FC
Réservoir d’électrolyte 1 (2 litres de contenance) 1000 FC
Bulleur 1 (1 litre de contenance ) 1000 FC
Raccord de tuyaux 3 1500 FC
Électrode de soudure 6(ф 2.5mm) 1000 FC
Peinture sous pression 4 bouteilles 8000 FC
Tuyaux 3mètre (ф 8 et 10mm) 2000 FC
Tuyaux PRP avec accessoires 1/2pousse 3000 FC
Tableau 6 : coût de la réalisation

La réalisation nous a coutée 85000 FC, en tout.


Nous avons utilisé nos propres machines pour la réalisation, sauf le poste à
souder qui nous a été donné à l’atelier mécanique de l’I. S. T. A. Cela juste pour
souder les traverses du support de notre prototype.

3.4. RÉSULTAT OBTENU PAR RAPPORT AU


PROTOTYPE DE IR MAKUHE JUNIOR
Après les montages et le test, les résultats sont satisfaisants sur le point de
fonctionnement et le design de l’appareil.
L’électrolyseur amélioré ne présente pas de fuites d’électrolyte et son temps de
fonctionnement avant entretien ou nettoyage a aussi augmenté par rapport à celui
de MAKUWE.
Grace aux matériaux choisis, l’appareil résiste mieux aux attaques causées
par oxydation de l’électrolyte.
L’alimentation électrique de l’appareil est maintenant adaptée aux sources
électriques alternatives et continues. Cela permet que l’appareil soit de plus en
plus apte à fonctionner suivant les sources électriques dont dispose l’utilisateur.
Par la suite nous allons présenter les résultats de notre expérience, qui sera
traduit par les données recueillies lors des tests de variation de l’intensité du
courant, de la tension mais aussi des types d’électrolytes.

A. Résultat sur les électrolytes.


Nous avons effectué le test avec deux types d’électrolyte dont l’un à base
du chlorure de sodium et l’autre à base de soude caustique, tous deux en solution
aqueuse.
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A.1. Électrolyte à base du chlorure de sodium NaCl


C’est une solution du sel de table avec de l’eau. Il présente l’avantage de
produire une grande quantité d’hydrogène, mais avec un inconvenant énergétique.
Cet électrolyte demande un voltage plus élevée, ce qui signifie qu’il faut
fournir plus d’énergie pour séparer les molécules. Ceci est dû à la plus grande
résistance qu’opposent l’électrolyte au passage du courant électrique. Plus le
voltage augmente, l’électrolyte chauffé ce qui ramène à une grande oxydation des
électrodes et plaques neutres. L’oxydation perturbe directement le
fonctionnement de l’appareil. L’appareil ne peut plus fonctionner pendant
longtemps.
A.2. Électrolyte à base de la soude caustique NaOH
C’est un électrolyte de faible voltage, c’est-à-dire qu’il est plus ionisé et
facilite le passage du courant. Il présente l’avantage de produire moins de saleté
dans le corps de l’électrolyseur.
Le tableau montre la différence de ce deux électrolyte en considérant le même
courant dans les deux cas.
électrolyte Volume produit/ sec Voltage requis Ampérage
NaCl 18 ml 12 0.02
NaOH 11 ml 8 0.02
Figure37 : différence deux électrolyte

En utilisant une solution d’électrolyte qui a les proportions de 0.020 à


0.040dm3 d’hydroxyde de sodium par litre la production de l’hydrogène est bonne
pour notre prototype.
Avec moins d’hydroxyde de sodium il y a moins de gaz produit. Avec plus
d’hydroxyde de sodium, il y a une grande production de l’hydrogène mais avec la
conséquence d’échauffement de l’électrolyte et du corps de l’électrolyseur car la
solution aqueuse de la soude caustique produit de la chaleur.
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B. Le résultat de la production de l’hydrogène en fonction du


courant
Sur La figure ci-contre on courbe de la production de l'hydrogène en
observe les résultats obtenus suite à fonction du courant
1,2
l’expérience de l’influence de

Ampérage [A]
1 1
l’ampérage du courant sur la 0,8 0,8
production de l’hydrogène. 0,6
0,5
0,4
Le graphique nous donne une 0,25 0,3
0,2
0,1
courbe proportionnelle. 0 0
0 2,6 5,2 7,8 10,4 13 15,6
En effet, il est très facile de production de l'hydrogène [ml]

constater que plus l’intensité du


courant augmente plus la quantité de l’hydrogène produit est élevée.
C. Le résultat de la production de l’hydrogène en fonction du voltage
courbe de la production de l'hydrogène en
La figure juste à droite montre fonction du voltage [V]
10
les résultats obtenus suite à 9
l’expérience de l’influence du 8
6
voltage[V]

voltage sur la production de 6 5


l’hydrogène. 4 3,7

La courbe démontre 2

clairement que plus le voltage 0


0 2 4 6 8 10 12
est élevé plus la quantité de voltage [V] Qantité de l'hydrogène [ml]
l’hydrogène produit
augmente.
Cependant, comme notre appareil fonctionne avec une source de 12 volts nous
avons remarqué l’importance des plaques neutres qui font chuter la tension
jusqu’à 8 voltes.
Donc l’appareil ne peut plus chauffer à cause du voltage.
En fin la quantité d’hydrogène produite par minute est inférieur à celle de
l’électrolyseur de l’ingénieur Junior, car nous avons eu des difficultés d’avoir une
grande tôle en inox et cela a conduit à une diminution de la surface des électrodes
et plaques neutres.
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CONCLUSION
A la fin de ce travail dont le sujet est – AMELIORATION D’UN
PROTOTYPE D’ELECTROLYSEUR POUR LA PRODUCTION DE
L’HYDROGENE – nous avons eu une évolution des idées dans le domaine de la
source énergétique hydrogène.
L’hydrogène, une énergie renouvelable et non polluante.
En observant les modes de production de l’hydrogène nous avons trouvé que la
production de celui-ci avec l’électrolyse de l’eau était plus écologique.
Ayant les mêmes idées que l’ingénieur MAKUWE Junior qui avait réalisé
un prototype d’électrolyseur pour produire l’hydrogène, nous nous sommes mis à
analyser son prototype et nous nous sommes décidé de l’améliorer car nous avions
trouvé certains défauts de construction cité à la fin du deuxième chapitre.
Ce travail explique en détail les domaines de production de l’hydrogène. Le
premier chapitre est basé sur la production, le stockage et l’utilisation de
l’hydrogène. Il donne aussi des informations utiles à ce qui concerne les
électrolyseurs.
Dans le deuxième chapitre, nous avons analyser le prototype de Ir MAKUHE
Junior et nous avons dénicher certains défauts dans le fonctionnement mais aussi
dans la structure de cet appareil.
Pour finir au troisième chapitre on présente les étapes de la conception et de
la réalisation du nouveau prototype.
Les objectifs que nous nous sommes fixé ont été atteint malgré certaines
difficultés rencontré par manque de laboratoire, mais aussi des matériels.
Pour surmonté cela, nous avons effectué nos expériences à la maison avec les
quelques matériels que nous avons achetés.
Pour la réalisation nous avons fait un projet qui a demandé beaucoup de
temps et de raisonnement dont les résultats ont été très gratifiant. Nous avons été
forcés de faire des recherches poussées pour comprendre tous les concepts
techniques cachés derrière cette merveilleuse technologie.
Cela nous a permis de comprendre la difficulté qu’il y a pour développer les
nouvelles technologies.
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Pour nos hypothèses, nous les avons toutes confirmées, sauf pour la
combustion de l’hydrogène par manque du bruleur. Pour bruler l’hydrogène, il
nous fallait d’autres équipement, dans le cas contraire l’hydrogène exploserai.
En perspective d’avenir il faudra étudier comment avoir un bon électrolyte
qui est moins oxydant et qui conduit mieux l’électricité. Il serait mieux d’utiliser
les électrodes et plaques et platine pour augmenter les performances.
La grandeur et le design de l’appareil devrons aussi passer par une série des
modifications dans l’avenir.
Bref, l’important pour nous était d’améliorer le prototype de l’ingénieur
MAKUWE Junior ; d’avoir un prototype fonctionnel qui sera aussi utilisé comme
matériel didactique ; démontrer aux participants, la puissance de l’hydrogène et
son potentiel en tant que future source d’énergie renouvelable, verte.
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Bibliographie
[1] : M.- G. OLIVIER, cours d’électrochimie et applications ; Faculté
polytechnique de Mons. Service de science des matériaux ; Edition 2009.
[2] : MESSAOUD Fawzi, Article de recherche et développement Conception et
réalisation d’un électrolyseur pour la production d’Hydrogène
[3] : MAKUWE Junior, Production de l’hydrogène par électrolyse de l’eau à
partir d’une source énergétique alternative photovoltaïque défendu à l’I.S.T.A.
Kinshasa en février 2017.
[4] : Article, Chronologie des technologies de l'hydrogène
http.WWW.Chronologie des technologies de l'hydrogène-Wikipédia.htm
[5] : B. NEGROU, N. SETTOU, N. CHENNOUF et B. DOKKAR, étude d'une
installation de production d'hydrogène Solaire par l'électrolyse de l'eau ;
Laboratoire de Valorisation et de Promotion des Ressources Sahariennes
(VPRS) Université Kasdi Merbah Ouargla, 30 000 Ouargla, Algérie
[6] : Pier-Olivier Nault et Nicolas Tremblay, article sur le Générateur
d’hydrogène mai 2013
[7] Jean Pisani-Ferry, La note d’analyse « y’a-t il une place pour l’hydrogène
dans la transition énergétique ? » à paris août 2014
[8] AIR LIQUIDE ET L’HYDROGÈNE , revue sur L’hydrogène,
une énergie propre Dossier de Presse Février 2018
http ://www.energies.airliquide.com
[9] MEHDAOUI Younes, guide de réalisation d’un générateur d’hydrogène ;
Université Abou Bekr Belkaid - Tlemcen - Faculté de technologie. Algérie 2017
[10] Germain Gondor, le stockage de l’hydrogène : Analyse
thermodynamique de la formation d’hydrures métalliques et optimisation du
remplissage d’un réservoir. HAL Id : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-
00782271 Soutenue le 29 Jan 2013
[11] André AHUKA SHAMBA, Génie de matériaux, Edition 2015
[12] Revu du programme national et stratégie rapport national, « énergie durable
pour tous à l’horizon 2030 » publier à Kinshasa par la PNUD en aout 2013
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Table des matières


INTRODUCTION....................................................................................................................................... 1
CHAPITRE 1: GÉNÉRALITÉS SUR LA PRODUCTION ET LE STOCKAGE DE
L’HYDROGENE ................................................................................................................................... 4
1.1. L’HYDROGÈNE ET SES UTILISATIONS ............................................................................ 4
1.2. LA PRODUCTION DE L’HYDROGÈNE ............................................................................... 7
1.2.1. Le reformage du gaz naturel ...................................................................................................... 8
1.2.2. Craquage de l'eau........................................................................................................................ 9
1.2.3. Production d’hydrogène à partir de micro-algues ................................................................. 10
1.2.4. La gazéification du charbon de bois ou décomposition des combustibles solides ............... 11
1.2.5. Production de l’hydrogène par électrolyse de l’eau ............................................................... 12
1.3. LE STOCKAGE DE L’HYDROGÈNE .................................................................................. 13
1.3.1. Production et utilisation immédiate de l’hydrogène .............................................................. 14
1.3.2. Le stockage de l’hydrogène gazeux. ........................................................................................ 15
1.3.3. Stockage de l’hydrogène liquide. ............................................................................................. 16
1.3.4. Le stockage dans des cadres organométalliques..................................................................... 19
1.4. L’ÉLECTROLYSEUR ............................................................................................................. 20
1.4.1. Les piles ...................................................................................................................................... 20
1.4.2. Les électrolyseurs ...................................................................................................................... 21
CHAPITRE 2. L’ÉLECTROLYSEUR DE L’INGENIEUR MAKUWE Junior. ......................... 31
2.1. DESCRIPTION DU PROTOTYPE ........................................................................................ 31
2.2. ANALYSE STRUCTURALE DU PROTOTYPE DE MAKUWE JUNIOR ....................... 35
2.3. ANALYSE FONCTIONNELLE DU PROTOTYPE ............................................................. 38
2.4. DÉFAUTS CONSTATES APRÈS CETTE SÉRIE D’ANALYSE ....................................... 40
Chapitre 3: ELECTROLYSEUR AMÉLIORÉ DE BYUMA KAHAMBA Elie. .......................... 43
3.3. DESCRIPTION DE L’ELECTROLYSEUR DE BYUMA KAHAMBA ............................. 43
3.3. FORMATION DE LA STRUCTURE ..................................................................................... 45
3.2.1. Les matériaux utilisés pour la nouvelle structure. ................................................................. 45
3.3. DE CONCEPTION ET DE RÉALISATION DE LA NOUVELLE STRUCTURE ........... 49
3.3.1. Les outils de conception ............................................................................................................ 49
3.3.2. Conception du prototype amélioré avec le logiciel SolidWorks ............................................ 50
3.3.3. Réalisation du prototype de BYUMA KAHAMBA ............................................................... 52
3.4. RÉSULTAT OBTENU PAR RAPPORT AU PROTOTYPE DE IR MAKUHE JUNIOR 57
CONCLUSION .................................................................................................................................... 60
Bibliographie........................................................................................................................................ 62
Annexe................................................................................................................................................... 64
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Annexe
Dans l’annexe, nous avons les images de l’électrolyseur de MAKUWE et les
plans de conception de l’électrolyseur de BYUMA.
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