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Fiche analytique/critique

Oualid Amadide

Groupe 4

Le 13/10/22 14h :30

« Avec ou Sans Parure » émission Radio LUXE : Débat animé par Mr Mehdi Taoussi entre les
économistes Mr Harim, Mme Salma Haj Khalifa, Mr Mouad Ammour Et Omar Kattami.

« Le Maroc connait une situation de stagflation, la situation as-t-elle changé ? »

Synthèse des interventions :

o La stagflation (inflation haute et durable avec une croissance molle) une stagnation
accompagnée d’une inflation, une conjoncture économique mondiale principalement liée à la
guerre en Ukraine et la récession dû à la situation sanitaire, l’augmentation des prix se fait
multidimensionnelle.

o La situation du Maroc ne déroge pas à la règle, chez les anglais on trouve la « slow flation »,
une situation très délicate que l’Etat voulait remédier par l’augmentation du taux d’intérêt mais
les effets ne sont pas encore eus lieu.

o Aujourd’hui la stagflation d’après la FMI (inflation haute et durable avec une croissance molle),
est officiel lorsqu’un pays enregistre deux trimestres consécutifs de stagnation économique, la
stagflation est une période économique qui combine deux phénomène l’inflation et la
stagnation, vu durant les années 73/75, une saison marquée par la sécheresse et une hausse
de la matière première avec une état international bouleversées rend encore les prévisions
très mitigées.

o Une dynamique très intéressante entre le volet financier et économique durant la stagflation,
dans la dimension emploi la stagflation c’est la relation entre l’inflation une problématique
financière et l’emploi qui est une problématique sociale. Donc une bonne partie de l’emploi
peut être une cause et une conséquence.

o Dans la doxa économique keynésienne, la croissance est la tendance vers le plein emploi
donc dans l’analyse de la croissance il y a une analyse de l’emploi. Plein emploi = croissance.

o On a cru que ce la situation en Ukraine partira rapidement mais il s’avère que le conflit peut
aller plus loin, l’énergie et le gaz sont existante mais la distribution blesse. Covid a eu un effet
d’affaiblissement du taux d’intérêt, les banques injectaient de la monnaie pour accompagner
l’augmentation du pouvoir d’achat, après covid à passer en une dualité de haute croissance et
inflation galopante, deux indicateurs phares pour le Maroc : inflation de 5.2% prévu.
o Il y a deux approches pour analyser la situation, soit une approche purement financière soit
une approche plus globaliste : ce qui s’est passé dans le Maroc il y eu un terrain favorable de
la stagflation, la théorie économique montre qu’on ne peut pas faire face à l’inflation que par
des instruments de politique financière. La pensée monétariste est dépassée par la réalité. On
a un premier déficit dans la balance commercial, importe l’inflation par l’importation des
produits essentiels de l’international. Un deuxième déficit de la balance des paiements car on
a un recours systématique à l’emprunt international. Sur le marché interne on a le cout de la
rente dans les marchés publiques : le surcout sur le marché enregistré par l’économie
marocaine, une surévaluation des marchés publiques. Le dossier du Sahara à montrer aussi
qu’on a miser sur le mauvais cheval ainsi qu’une sous productivité d’une certaine tranche
d’âge. Pour faire cela il faut des mesure financière et économique. Par exemple une banque
d’import substitution. Il faut une vision globaliste car l’économie est une chaine.

o Il faut remettre un fouet au pouvoir d’achat pour stimuler la consommation des ménages donc
agir sur le levier fiscal, par exemple réagencer l’impôt sur le revenu. Aussi qu’exploiter les
avantages du Maroc comme le phosphate afin de faire face à l’augmentation des denrées à
l’échelle mondiale.

o La crise d’aujourd’hui à dépasser le nouveau modèle de développement, ce dernier doit avoir


comme finalité préserver l’économie national, on aperçoit donc un éclatement du paradigme
par cet évènement qui nous mène à prendre en réflexion sur plusieurs choses notamment le
mode de consommation sociétal et la souveraineté. (Alexandre Douguine : l’idiologie en
Russie)

o Les relations internationales s’évoluent de manière trop rapide, le mode de vie de la société et
l’état doit s’adapter, l’immigration vers la ville pose aussi un désavantage à l’état. La situation
actuelle s’accentue en davantage, le contexte actuel doit avoir un effet de rupture, même les
banque ne savent pas quel risque couvrir. Il faut revisiter complétement les indicateurs et les
méthodes utiliser dans la gestion des risques.

Analyse et critique du sujet et points évoqués :

-Depuis la fin de 2021 l’économie mondiale s’est caractérisée par une stagflation dans la globalité des
pays développés et en développement, une situation inquiétante et où la marge de manœuvre s’avère
très limité. Elle a d’origine les tensions des relations internationales et particulièrement la guerre
russo-ukrainienne mais aussi d’autres facteurs qui ont contribué à déséquilibre l’équilibre entre l’offre
et la demande. Le premier facteur c’est le choc d’offre suite à la covid et la déstabilisation des grandes
chaines de valeur globale ensuite on a les changements climatiques et leurs conséquences sur
l’économie, le monde a connu au cours des deux dernières années une hausse dans les nombres
d’incendies, inondations et une sécheresse qui a atteint la production agricole surtout au Maroc. Est il
peut être le moment pour une politique radicale afin d’atténuer les risques inflationnistes ?

La professeur Mme Haj Khalifa a soulever durant le débat d’aujourd’hui l’exemple de la politique mise
en place par Paul Volcker pour faire face à la stagflation durant les années 80, Volcker a décidé de
mettre en place une politique monétaire radicale pour faire face à l’inflation et il a augmenté les taux
directeurs de la Réserve fédérale de 19,5% à partir du début de l’année 1980. Ce choix a eu des
effets majeurs sur l’économie américaine qui a connu deux périodes de récession lors de la première
moitié de l’année 1980 et de juillet 1981 à novembre 1982. Cette récession a eu des effets importants
sur le chômage avec des niveaux historiques qui ont atteint 10,8% et qui ont rappelé aux Américains
les années noires de la crise de 1929.

Mais cette politique radicale a permis à Volcker de faire face à l’inflation qui a connu une baisse
marquée passant de 14,8% au mois de mai 1980 à 2,5% au mois de juillet 1983. Depuis cette
expérience, les économistes et les responsables en charge des politiques économiques se tournent
vers le moment Volcker à chaque fois que l’inflation connaît des envolées brusques.

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