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TD OPTIQUE 1 : INTRODUCTION A L’OPTIQUE GEOMETRIQUE

LOIS DE DESCARTES ET FORMATION DES IMAGES

▪ ERREURS CLASSIQUES ET CONSEILS UTILES


1. Les angles de réfaction et de réflexion sont toujours définis par rapport à la normale au dioptre. Lire attentivement
l’énoncé pour définir le dioptre (un dioptre eau-air est différent d’un dioptre air-eau).
2. Les angles sont, sauf rares indications contraires, des angles orientés ; orientation parfois précisée dans l’énoncé
qu’il faut alors respecter. Si aucune directive n’est donnée, il faut définir une convention d’orientation.
3. Faire SYSTEMATIQUEMENT un SCHEMA pour débuter l’exercice, notamment pour introduire le dioptre intervenant, les
angles, l’orientation.
4. Attention à bien simplifier les calculs, en particulier en utilisant la relation 1 = sin2 + cos2.

Nomenclature :
*** : incontournable ; ** : important ; * : jeter un coup d’œil au corrigé ; pas d’étoiles : s’il reste du
temps

▪ A SAVOIR FAIRE
Application 1 : Figures de diffraction en TP * ou **
1) De manière générale, quand dit-on qu’il y a diffraction ?
2) Une fente fine de TP de hauteur b  2 cm, de largeur a  0,1 mm, est éclairée sous incidence nulle par un faisceau
lumineux de longueur d’onde   0,5 µm. Faire un dessin et expliquer le phénomène observé. Dans quelle
direction angulaire 0 est essentiellement envoyée la lumière ? Quelle est alors la largeur de la tâche de diffraction
sur un écran placé à une distance D = 1 m du plan de la fente ?
3) On reprend l’expérience avec une ouverture circulaire de diamètre d ; qu’observe-t-on ? Dans quelle direction
angulaire 0 est essentiellement envoyée la lumière ? Quelle est l’importance pratique des ouvertures circulaires ?
4) On s’intéresse à présent à un laser He-Ne ( = 632,8 nm) qui éclaire une fente fine de largeur a variable.
a) Pour quelle valeur de a la tâche centrale de diffraction observée sur un écran placé à la distance D = 1,50 m
de la fente vaut-elle 100a, critère pour une diffraction importante et bien visible ? Comparer alors a à .
b) Expliquer qualitativement pourquoi un cheveu et une fente donnent la même figure de diffraction.
c) Un cheveu placé dans le même faisceau donne, toujours à D = 1,50 m, une tâche centrale de largeur
𝑥 = 3,8 cm ; que peut-on en déduire ?

Application 2 : Utilisation d’un prisme * ou **


Dans de nombreux instruments d’optique, on utilise des prismes de verre dans le but de dévier des faisceaux
lumineux. Montrer que l’on peut réaliser un renvoi à 90° par réflexion totale avec le prisme isocèle
ci-contre. A.N. : n = 1,50.

▪ VRAI OU FAUX ?
1) Le spectre de la lumière du Soleil est continu.
2) Le Soleil est une source primaire de lumière.
3) La lumière du Soleil et celle d’un laser peuvent être considérées comme monochromatiques.

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4) Une lumière monochromatique de longueur d’onde dans le vide  = 5 mm est visible par l’œil humain.
5) L’indice optique d’un MHTI dépend de la fréquence de la lumière qui le traverse.
6) Lors du phénomène de réflexion, la direction du rayon réfléchi dépend de la longueur d’onde de la lumière.
7) Lorsque la lumière se propage vers un milieu plus réfringent, le rayon réfracté s’écarte de la normale au dioptre.
8) Un objet se trouve au fond d’une piscine. Tous les rayons lumineux qu’il diffuse sont visibles par un observateur
situé au bord de la piscine.
9) Un miroir plan est un système optique rigoureusement stigmatique.
10) Le foyer principal image F’ d’un système optique centré est l’image par ce système du foyer principal objet F.

1) Vrai.
2) Vrai.
3) Faux, celle du laser est polychromatique ! il s’agit à l’inverse d’une source de lumière dans laquelle sont présentes l’ensemble
des longueurs d’onde du visible.
4) Faux : domaine des longueurs d’onde visibles : environ 400 à 800 nm.
5) Vrai : l’indice optique dépend a priori de la longueur d’onde, donc de la fréquence, et ce de manière plus ou moins marquée
selon que le milieu est plus ou moins dispersif. Les MHTI vérifient généralement la loi de Cauchy.
6) Faux : selon la 1ère loi de Descartes, l’angle du rayon réfléchi est égal en valeur absolue à l’angle du rayon incident, et ce quelle
que soit la longueur d’onde ou l’indice optique.
7) Faux : il se rapproche de la normale au dioptre, et s’en écarte au passage dans un milieu moins réfringent.
8) Faux : il peut y avoir un phénomène de réflexion totale, car il s’agit du passage de la lumière d’un milieu réfringent à un milieu
moins réfringent.
9) Vrai.
10) Faux : F’ est l’image par le système d’un objet situé à l’infini, sur l’axe optique.

▪ EXERCICES

I) Le prisme (d’après véto 2004)


 Simulation : http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/optiqueGeo/prisme/prisme.html

Un prisme est constitué de 2 dioptres non parallèles. On note


A l’angle entre ces 2 dioptres (souvent de l’ordre de 60 °), et n
l’indice du prisme (placé dans l’air en général) ; n est de l’ordre
de 1,5 à 1,8. On étudie une radiation monochromatique, se
propageant dans le plan normal au prisme. Son angle
d’incidence est i, le 1er angle de réflexion est r, l’angle
d’incidence sur la 2ème face r’ et l’angle d’émergence i’. Tous
ces angles sont définis dans l’intervalle [0, 90°].
1) Montrer que les lois de la réfraction impliquent : sini = n sinr et
sini’ = nsinr’.
2) Montrer que la géométrie du prisme impose :
A = r + r’ et D = i + i’ – A (D est l’angle dont a été dévié le rayon
incident lors du passage par le prisme).
3) Montrer que D passe par un minimum Dm lorsque i varie entre 0 et π/2.
4) a) Quel principe de l’optique géométrique permet de montrer que le minimum de déviation est obtenu pour im =
im’ ? expliciter clairement le raisonnement tenu.
b) En déduire l’expression littérale de rm uniquement en fonction de A, rm étant la valeur de r obtenue lorsque la
déviation D est minimale. D +A
sin m
A Dm + A
c) Montrer en fin que pour la déviation minimale Dm on a : r = r  = ; i = i = et n = 2
2 2 A
sin
2
À la déviation minimale, le rayon interne est parallèle à la base du prisme, et
l’émergent est symétrique de l’incident par rapport au plan de symétrie du prisme. Notons que Dm augmente lorsque
 diminue (d’après la loi de Cauchy-Rayleigh) : un prisme peut donc servir de spectroscope.

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II) Résolution de problème : Miroir
Préciser la taille minimale du miroir ainsi que ses conditions d’accrochage pour que
la personne puisse se voir des pieds à la tête.

III) Quelques questions pratiques

1) En optique la diffraction des objets de taille macroscopique (lentille, prisme…) est-elle visible ? Quelle théorie
s’applique alors parfaitement ?
2) Estimer en minutes d’arc la divergence d’un faisceau laser, d’environ 1 mm de diamètre, liée à la diffraction
(l’angle d’ouverture que fait le faisceau par rapport à son axe) ; commenter. Quelle est la taille de ce faisceau de
1 mm de diamètre au départ de la Terre lorsqu’il arrive sur la Lune distante de 3,8.10 5 km ?
3) La longueur d’onde de la diode laser utilisée dans un lecteur CD ou dans une imprimante laser est comprise entre
770 et 810 nm ; à quelle « couleur » correspond cette plage de fréquences ? Quel est l’avantage des diodes bleues
utilisées dans les blu ray sur les diodes rouges usuelles quant à la lecture d’informations contenues sur des DVD ?

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TD OPTIQUE 1 : ELEMENTS DE CORRECTION

Application 1 : Figures de diffraction

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Application 2: Utilisation d’un prisme
𝜋
Puisque le prisme est isocèle, on a 𝛼 = 𝛽, or 𝛼 + 𝛽 + 2 = 𝜋,
𝜋
Soit 𝛼 = 𝛽 = 4 .
Considérons un rayon lumineux incident qui arrive
perpendiculairement à la face d’entrée du prisme. L’angle d’incidence
étant nul, il n’est pas dévié. Il arrive ensuite en I avec un angle
d’incidence 𝑖 .
Il s’agit d’un dioptre avec passage à un milieu moins réfringent, le
phénomène de réflexion totale est donc susceptible d’exister.

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Le rayon lumineux est donc réfléchi, selon la première loi de Descartes, avec un angle 𝑟 tq 𝑖 + 𝑟 = 0

𝜋
Ainsi, le rayon est dévié au total de l’angle 𝐷 = 𝑟 − 𝑖 = 2 ou 90°.

IV) Le prisme (d’après véto 2004)

0) Cheminement du rayon
On étudie le cheminement d’un rayon lumineux incident qui pénètre dans le prisme en I appartenant à la face dite d’entrée, et qui
ressort du prisme en un point I’ appartenant à la face dite de sortie. Il subit donc deux réfractions successives.
Soit A l’angle du prisme, angle que forment les faces d’entrée et de sortie dites faces utiles du prisme. La 3 ème face est appelée la
base du prisme.

𝑖𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 ∶ 𝑛0 𝑛
• En I { → { , or n > n0 donc r < i : le rayon réfracté en I se rapproche de la normale.
𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑑′ 𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑐𝑒: 𝑖 𝑟

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𝑛 𝑛0
• En I’ { → { , or n > n0 donc r’ < i’: le rayon réfracté en I’ s’écarte de la normale.
𝑟′ 𝑖′
Remarques :
• Ces remarques sont conformes au tracé proposé par le schéma du texte.
• On notera que le rayon est globalement dévié vers « la base », soit vers le côté opposé à
l’angle A, angle du prisme.
• ATTENTION, le rayon incident peut frapper la face de gauche ou celle de droite mais en étant
toujours « dirigé vers l’angle A ». Un schéma semblable à la figure ci-contre est incorrect.

1) Lois de la réfraction de Descartes


• En I : n0 sin i = n sin r ou sin i = n sin r
• En I’ : n0 sin i’ = n sin r’ ou sin i’ = n sin r’

2) Relations géométriques
• ̂ = 180, soit A + (90 – r ) + ( 90 – r’ ) = 180 soit A = r + r’
Dans le triangle ( A I I’) : 𝐴̂ + 𝐼̂ + 𝐼′
• Les deux déviations liées aux 2 réfractions ont lieu dans le même sens (sens horaire), donc elles s’ajoutent :
On a D total = D (en I ) + D (en I’) = ( i – r ) + ( i’ – r’ ) = i + i’ – r – r’ = i + i’ – A = D
• Autre démonstration :
̂ = 180, soit (180 – D) + (i – r ) + ( i’ – r’ ) = 180 soit i + i’ – A = D
̂ + 𝐼̂ + 𝐼′
Dans le triangle ( M I I’) : 𝑀

• Remarques : tous
ces angles sont liés entre eux : pour un prisme donné, ils dependent tous de i.
o sin i = n sin r, donc quand i varie (augmente) (rotation du prisme), r varie (augmente).
o Or r + r’ = A = cste, donc quand i varie (augmente), r’ varie également (diminue)
o De plus sin i’ = n sin r’, donc quand i varie (augmente), i’ varie également (diminue)
o Pour finir, comme D = i + i’ – A, quand i varie, D varie mais on ne peut pas conclure quant à son sens d’évolution.
L’observation expérimentale puis une étude mathématique de la dérivée dD/di montrent que quand i augmente,
D diminue puis augmente. La déviation D présente donc un minimum appelé le minimum de deviation.

3) Raisonnement simple permettant d’étudier le minimum de déviation :


• On suppose que pour une valeur imin de l’angle i, l’angle D est minimal : D = Dmin = imin + i’min – A avec i’min, la
valeur de l’angle de réfraction en I’ correspondant à cette situation particulière. On note rmin et r’min les valeurs
alors prises par les angles r et r’ dans cette situation.
• Si on considère un rayon lumineux incident frappant la face droite du prisme en I’ avec un angle d’incidence de
valeur i’min, selon le principe du retour inverse de la lumière, le rayon réfracté et le rayon émergent
correspondant se superposent aux rayons précédemment étudiés. Les cheminements des rayons se
superposent donc tout du long, seul le sens de propagation donc la flèche changent. La situation étant
symétrique de la précédente, l’angle de déviation D sera également minimal. Donc la valeur de l’angle
d’incidence pour la propagation droite gauche ( i’min) correspondant au minimum de déviation est égale à la
valeur de l’angle d’incidence correspondant au minimum de déviation pour la propagation gauche droite (imin).
• Par conséquent au minimum de déviation on a i = i’= imin et selon les lois des sinus r = r’= rmin, or

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𝑨
A = r + r’, donc rmin = r’min = 𝟐.
𝐴 𝑨
• La loi des sinus donne alors sin imin = n sin 2 , soit imin = arc sin [n sin(𝟐)]
• D’où Dmin = imin + i’min – A = 2 arc sin [n sin(A/2)] – A = Dmin
𝑨+ 𝑫𝒎𝒊𝒏
𝐬𝐢𝐧 ( )
• Cette relation peut être transformée en n = 𝟐
𝑨 relation qui est souvent utilisée pour déterminer
𝐬𝐢𝐧 ( )
𝟐
expérimentalement la valeur de n après mesures de A et de Dmin.
• On peut remarquer qu’au minimum de déviation le trajet de la lumière est alors parfaitement symétrique par
rapport à la bissectrice de l’angle A:

Complément 1 : recherche du minimum par étude de la dérivée


• D = i + i’ – A, on dérive cette relation par rapport à i (l’angle du prisme A et l’indice n étant constants). Il vient,
𝑑𝐷 𝑑𝑖′
𝑑𝑖
= 1 + 𝑑𝑖
𝑑𝑖′ 𝑑𝑟′
• Or sin i’ = n sin r’, donc cos i’. 𝑑𝑖
= n cos r’. 𝑑𝑖
𝑑𝑟′ 𝑑𝑟
• Et A = r + r’ donc 0 = 𝑑𝑖
+ 𝑑𝑖
𝑑𝑟
• Et enfin sin i = n sin r, donc cos i = n cos r. 𝑑𝑖
𝑑𝐷 𝑐𝑜𝑠𝑟 ′ 𝑐𝑜𝑠𝑖
• En rassemblant toutes ces étapes, on obtient : 𝑑𝑖
= 1 – 𝑐𝑜𝑠𝑖′ 𝑐𝑜𝑠𝑟
dD cos r′ cos i
• Au minimum di
=1– cos i′ cosr
= 0 soit cos r’ cos i = cos i’ cos r

o On élève au carré et on transforme chaque cos2 en 1 – sin2


o On utilise les lois des sinus sin i = n sin r et sin i’ = n sin r’
o On arrive à : sin2i’ = sin2 i soit i = i’ (les angles sont compris entre 0 et 90°).
o Avec les lois des sinus, si i = i’ alors r = r’
𝑨
Et comme A = r + r’ , r = r’ =
𝟐

Complément 2 : description qualitative du caractère dispersif du prisme


Le verre étant dispersif, son indice varie avec la longueur d’onde.
• Couleur et longueur d’onde
Quand le prisme est éclairé en lumière blanche, on observe à la sortie du prisme, un pinceau lumineux où se déploient
les couleurs de l’arc-en-ciel. Ces couleurs varient continûment du violet au rouge en passant par l’indigo, le bleu, le
vert, le jaune et l’orange. L’indigo est un violet tirant sur le bleu. L’ultraviolet et l’infrarouge encadrent la lumière
visible. Leurs longueurs d’onde dans le vide sont les suivantes :

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• Influence de l’indice de réfraction n sur la déviation D


La déviation est donnée par D = i + i’ – A. Comment varie D lorsque l’indice n varie ?
Pour un rayon incident donné, l’angle d’incidence i est fixé ; Et A est un paramètre géométrique constant pour un
prisme donné. Donc D dépend de i’. Il faut donc trouver comment varie i’ en fonction de n.
sin i
Lors de la première réfraction r est donné par sinr = n
; Donc quand n augmente, sinr, donc r diminuent.
Ensuite r’ est donné par r’ = A - r ; Donc r’ augmente quand r diminue.
Enfin la deuxième réfraction donne sini’ = n sinr’ ; Donc i’ augmente quand r’ et n augmentent.
Finalement, D augmente quand n augmente.

• Influence de la longueur d’onde sur la déviation


En première approximation, la loi de Cauchy donne les variations de l’indice de réfraction d’un verre en fonction de
la longueur d’onde. Cette loi montre que l’indice augmente quand la longueur d’onde diminue, c’est à dire lorsque
l’on passe du rouge au violet. Donc quand la longueur d’onde diminue, n augmente et ainsi D augmente.
Par conséquent, la lumière rouge sera moins déviée que la lumière violette. Ce qui est conforme aux constatations
expérimentales.

Complément 4 : Condition d’émergence : absence de réflexion totale sur la face de sortie du prisme

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V) Miroir

Le schéma a une importance cruciale !!

Ici, il y a nécessité d’évaluer quelques ordres de


grandeur :
- Hauteur H d’un homme : H  1,60 à 1,90 m (ici : A.N.
avec 1,70 m) ;
- Rôle des yeux : nécessité d’évaluer leur position : soit
a la distance entre le haut de la tête T et la position des
yeux Y : a  10 à 20 cm (ici, A.N. avec 10 cm) ;
- Distance homme – miroir : d1  50 cm à quelques
mètres (ici : 1 m).
On note yi = OIi

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3) Pour qu’il puisse se voir en entier, le miroir doit respecter les deux conditions des questions précédentes. S’il est de
dimensions minimales, le point I1 se trouve en O1 et I2 se trouve en O2,

Rôle de la distance d1 d’accrochage : dans le cadre du modèle retenu, elle n’intervient pas dans la capacité à se voir
en entier ou pas ; en revanche, plus cette distance est élevée, plus l’angle sous lequel on se voit est faible, et à
l’inverse, plus la distance est faible, plus l’angle est grand : on risque alors d’atteindre l’angle limite qu’un œil est
capable de percevoir.

I) Quelques questions pratiques

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