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Dr S.MEHERHERA
Maitre assistante en Biochimie
médicale
I. Rappel physiologique
1. Métabolisme du glucose
A. Origine
a. Exogène
b. Endogène
B. Devenirs
A. Origine
• a. Exogène : Alimentation
* Digestion
* Absorption
B. Régulation métabolique
C. Régulation nerveuse
D. Régulation hormonale
A. Régulation physicochimique
Consommation du Glucose
Génération du Glucose
a. Le système hypoglycémiant
• L’insuline
• Hormone hypoglycémiante fabriquée par les cellules béta des ilots de langerhans du pancréas
• Déversée dans le sang, elle va agir sur tous les organes qui consomment du glucose.
• Elle permet le passage du glucose sanguin à l’intérieur des cellules.
GLUCOSE
Cellule b-
ATP/ADP augm.
pancréatique G6P
glycolyse inhibition
CANAL K+
ATP-
Foie Ca++
dépendant
Veine porte
INSULINE Dépolarisation
Ouverture du de la cellule
CANAL Ca++
voltage-dépendant
Mode d’action au niveau ¢aire
- Récepteurs membranaires spécifiques à activité tyrosine kinase
- Activation des protéines phosphatases du cytoplasme: Action métabolique
- induction nucléaire de la synthèse des ENZ clés
Stimule : Inhibe:
-L’entrée cellulaire de glucose - La glycogénolyse
-La glycogénogenèse -La neoglucogenèse
-Synthèse de protéines - La Protéolyse
-Synthèse d’acides gras et de TG - La Lipolyse
-La Cétogénèse
* Le peptide C n’a pas d’activité biologique.
1. les hyperglycémies
2.les hypoglycémies
Glycémie
0,5 g/l 1,26 g/l
(2,78 mM) (7 mM)
Carence en insuline
• par des phénomènes autoimmuns:
- Anti-cellules d’îlots (ICA) - Ac anti-protéine tyrosine phosphatase
- Ac anti-glutamate décarboxylase ( GAD) - AC anti insuline
• sous l’effet de facteurs méconnus (environnementaux: virus, toxiques,
protéines de lait de vache, stress?)
• terrain génétique predispose HLAII: HLA DR3 et/ou DR4
B . Diabète de type 2 (DT2)
• Le plus fréquent.
• Maladie évolutive dans le temps.
• Association de plusieurs gènes de susceptibilité à expression favorisée par
des facteurs environnementaux (surpoids; obésité , avec surcharge
pondérale de prédominance abdominale (rapport taille / hanche supérieur
à 0,8 chez la femme, supérieur à 0,95 chez l’homme).
• hérédité familiale de diabète non insulino-dépendant.
• découverte fortuite d’une hyperglycémie chez un sujet de plus de 40 ans
• souvent associé à une hypertension artérielle essentielle et/ou à une
hypertriglycéridémie.
• Association, à des degrés divers, d’une insulinorésistance et d’une
insulinopénie.
• Formes cliniques intermédiaires entre le DT1 et 2
Paramètres épidémiologiques:
Paramètres cliniques :
- Age - Avant 30ans - Après 40 ans
- Poids - normal - 80% obèses
- Mode d’installation - brutal et rapide - insidieux
- Signes cliniques - bruyants intenses - latents ou modérés
- Hyperglycémie - franche -modérée
- Cétose -spontanée, inaugurale -non spontanée
Paramètres biol et Im
- Peptide C - effondré -normal / peu diminué
- HLA - oui - non
- Auto Ac - presents - absents
c. Autres types de diabètes spécifiques :
a. Défauts génétiques de la fonction des cellules B
- DS type MODY = Maturity Onset Diabetes of the Young
Survient chez le sujet jeune, en général avant l’âge de 25 ans.
Représente 2 à 5% des diabétiques non insulinotraités
Transmission autosomique dominante.
Présence de la maladie sur plusieurs générations.
Atteinte de la moitié de la fratrie.
Tous les gènes ne sont pas identifiés (40%)
Gènes: glucokinase et 5 facteurs de transcription nucléaire participant
au développement du pancréas endocrine
Plusieurs sous types; les plus connus :
• MODY 2 : le plus fréquent (50% des MODY), lié à une mutation du gêne
codant pour la Glucokinase situé sur le chromosome 7.
• MODY 3 : 25% des MODY, du à une mutation du gène HNF1α situé sur le
chromosome 12 impliqué dans le métabolisme du glucose.
• MODY 1 : forme rare, liée à une mutation du gène HNF4α situé sur le
chromosome 20, qui provoque une diminution de la quantité d’insuline
produite.
Obésité
Âge > 35 ans
HTA
ATCD familial de diabète
ATCD de mort fœtale in utero, de macrosomie, de diabète
gestationnel
Poids de naissance > 4 kg
Stratégie du diagnostic
Glycémie à jeun
Le 1er
trimestre
- L’hypoglycemie
- Coma Acidocetosique
- Le Coma Hyperosmolaire
- L’ Acidose Lactique
a - L’HYPOGLYCEMIE
Accident thérapeutique le plus fréquent chez le diabétique
Causée par un surdosage d’insuline
b. Le COMA ACIDOCETOSIQUE DT 1***
Résultat de l’exacerbation de l’état de jeûne
Associe:
• Hyperglycémie: Diminution de l’entrée de glucose dans les cellules par
manque d’insuline; Surproduction hépatique de glucose par sécrétion
accrue de glucagon d’adrénaline et de cortisol (glycogénolyse et
néoglucogenèse).
• Signes biologiques
-hyperglycémie > 44mmol/L
-Na > 145mmol/L
-K Variable svt elevée
-urée >0.50g/L
-RA 15-20mmol
-PH > 7.2
-Na.urin / K urin.<1 (IR Fonctionnelle)
-osmolarité >350mmol/L
d. ACIDOSE LACTIQUE Type2***
Causes
• un jeun prolongé
• Prise de biguanides (metformine)
• Atteinte hépatique: hepatite aigue, cirrhose au stade terminale
• Etat de choc particulier ou cardiogenique avec foie cardiaque aigu
• Intoxication alcoolique
Signes biologiques
-Acidose métabolique sévères
-PH <7.20
-Bicarbonates <10mmol/L (>15mmol)
- Trou anionique>15mEq/L (<5mEq/l)
2. Les Complications chroniques du diabète:
1. La glycémie
2. L’HGPO
1. La glycémie
* Le prélèvement
• Ionophorése
- Une technique expérimentale d’ionophorèse cutanée inverse a été décrite,
- Elle permettrait la surveillance continue et non invasive de la glycémie par
passage transdermique du glucose.
- Sa mesure cutanée serait effectuée par électrochimie avec un dispositif
ayant l’aspect d’une montre (glucowatch).
HGPO
DEPISTAGE DE L’INTOLERANCE EN
2.L’HGPO Test d’exploration DU DIABETE
GLUCOSE(adulte avec glycémie à GESTATIONNEL
jeun:[1.10_1.26] ) Entre la 24-28 eme semaine de la grssese
Glycémie
glycémie˂1.40 entre[1.4-2] Glycémie ˃2
Personne Intolérance au Personne
normale glucose diabétique
B. Paramètres du diagnostic étiologiques
1. Insulinémie:
- ½ vie courte
- [INS] de base le matin à jeûn 10 -20 mU/l
- 100 – 160 mU/l post-prandiale
- A comparer à la glycémie
2. Peptide : ‘‘C’’
- Sécrétion équimolaire avec l’INS = peut remplacer le dosage de l’INS
- ½ vie plus longue (facilite le dosage)
- à jeûn 1 -2 ng/ml (V de base)
Meilleur indicateur de la l’intégrité des cellules β.
En cas d’insulinome: insuline peptide C
En cas d’insuline iatrogène: insuline peptide C
3. dosage des autoanticorps
Anti ilots de langerhans , anti insuline,… si DID
C. Les paramètres de surveillance
1. La glycémie
2. Hémoglobines glyquées
3. Protéines sériques glyquées ou "fructosamines"
4. Micro albuminurie
5. Glycosurie
2. Hémoglobines glyquées
• Globine glyquée
• Elle est divisée en 3 fractions mineures désignées par une lettre minuscule
fonction de la molécule greffée sur la chaine polypeptidique:
- HbA1a : la molécule fixée par l‟Hb est le fructose 1 -6 diphosphate
(HbA1a1) ou le glucose 6 phosphate (HbA1a2)
- HbA1b : la molécule fixée par l‟Hb est le pyruvate
- HbA1c : la molécule fixée par l’Hb est le glucose et représente 4-6%
de l’Hb totale
HbA1c est prépondérante
• Glycation irréversible non enzymatique par le glucose d’ au moins une des valines
N-terminales de la chaîneb de l’HbA.
• La quantité d‟HbA1c dans le sang dépend de la durée de vie du globule rouge
(120 jours) et de la glycémie.
• Elle renseigne donc sur l’équilibre glycémique des 8 semaines précédant le
dosage.
• La contribution de chacun de ces 120 jours sur la valeur de l’hémoglobine glyquée
est différente:
* la glycémie moyenne des 30 jours précédant le dosage contribue à 50% du
résultat
* celle des jours 90 à 120 contribue seulement à 10%.
Il est donc raisonnable de doser l‟HbA1c tous les 3 mois.
***Les méthodes de dosage de l’hémoglobine glyquée
6% 1,25 7,0
7% 1,50 8,5
8% 1,80 10,0
9% 2,10 12,0
10% 2,40 13,5
11% 2,70 15,0
12% 3,00 16,5
2.Protéines sériques glyquées ou "fructosamines"
• La glycation, fixation non enzymatique des oses s’effectue sur toutes les
protéines.
• Les protéines sériques glyquées sont caractérisées par leurs fonctions
"cétoamines" stables.
• Ainsi la fixation du glucose sur les protéines sériques donne les
"fructosamines".
• Dosage par méthode simple colorimétrique
• Les valeurs de référence
- un sujet sain non diabétique = 150 à 285 μmol/L.
Pour un patient diabétique "équilibré", les valeurs doivent rester inférieures
à 350 μmol/L .
• Définition, physiopathologie:
-Normalement, l’albumine est en petite partie filtrée puis réabsorbée à plus
de 95 % par un phénomène actif au niveau du TCP.
La microalbuminurie=une augmentation du taux d’excrétion urinaire de
l’albumine, non décelable par l’utilisation de bandelettes ou par les
anciennes techniques chimiques de recherche de l’albuminurie. Elle nécessite
l’emploi de techniques plus sensibles.
De la néoglycogénèse ou de la glycogénèse:
***par carence en glucose 6 phosphatase (type I),
***en fructose phosphatase,
***en phosphoénol pyruvate carboxylase,
***en pyruvate carboxylase,
Intolérances au fructose, galactose
Aminoacidopathies : leucinose, tyrosinose.
- Trouble de la régulation
Hyperinsulinisme:
* Pharmacologique : diabète traité par l'insuline, ADO
* Tumoral pancréatique : adénome, hyperplasie
* Extra-pancréatique
Déficits endocriniens:
- Idiopathiques
La Clinique
*Signes mineurs
tachycardie, palpitation, modification de la thymie
Pâleur, sueurs froides, Asthénie.
Tremblement, céphalées et lipothymies.
Sensation de faim impérieuse. Douleurs abdominales
Difficulté de concentration, Diplopie, flou visuel.