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Les différents types de gammes mineures
.
En composition, les gammes sont à l’origine de tout : elles permettent d’écrire des mélodies,
trouver des suites d’accords (en harmonisant la gamme comme je l’explique au sein de l’article
“l’harmonisation des gammes“), et générer de magnifiques solos.
Dans la musique actuelle, on retrouve deux grands types de gammes : les gammes majeures et
les gammes mineures. S’il n’y a généralement pas trop de soucis avec les gammes majeures, les
choses se compliquent assez rapidement dès que l’on touche aux gammes mineures. Il existe en
effet trois grands types de gammes mineures : la gamme mineure naturelle, la gamme mineure
harmonique, et la gamme mineure mélodique. Et très souvent, de nombreuses confusions sont
faites entre ces différentes gammes (par exemple, ne vous êtes-vous jamais demandé si vous
devez ajouter ou non une altération à la septième note de votre gamme mineure ?).
Je vais donc profiter de cet article pour mettre définitivement les choses au clair. Nous verrons
ensemble les caractéristiques de chacune de ces gammes, leurs structures respectives, ce qui
les distinguent, et quand utiliser l’une ou l’autre au sein de vos compositions.
Prérequis
Pour aborder cet article, vous devrez au préalable maîtriser la notion d’intervalles. Je vous
conseille également de bien connaître le processus de construction des gammes, ça vous aidera
grandement à comprendre ce qui va suivre. Vous trouverez l’explication de ces différents concepts
au sein de mon guide « L’Essentiel du Solfège » en libre téléchargement sur le site, ou à travers
les articles suivants :
• Les intervalles
• Tout savoir sur les gammes
Copyright © - Alexandre Koutso – SASU Editions Koutso pour le site composer-sa-musique.fr. Tous Droits Réservés.
Reproduction et diffusion strictement interdite sous peine de poursuites judiciaires.
I / La gamme majeure
Pour commencer cet article sur les différents types de gammes mineures, nous allons parler
de… la gamme majeure. Non, non ne vous inquiétez pas, je ne suis pas encore tombé sur la
tête. C’est juste que dans le système tonal (c’est-à-dire le système actuel d’écriture musical),
la gamme majeure constitue la gamme de référence absolue. Toutes les autres gammes vont en
découler. Il était donc normal que je commence par là.
1) La gamme de Do Majeur
Même si vous n’y connaissez absolument rien en musique, il y a au moins une gamme que vous
connaissez : celle de Do Majeur. Non ? Ça ne vous dit rien ? Alors laissez-moi vous la présenter
autrement : la gamme de Do Majeur, c’est la gamme « Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do ». Ah, vous
voyez que vous la connaissez. Sur partition, voilà à quoi elle ressemble:
.
.
Analysons maintenant cette gamme. Pour y arriver, il va falloir que l’on calcule ses intervalles,
c’est à dire la distance qui se trouve entre ses notes. La gamme de Do Majeur ne contient que des
notes « naturelles », c’est-à-dire des notes ne comprenant pas de dièses ou de bémols. A partir de
là, il est alors très facile de calculer ses intervalles car la théorie classique nous indique que chaque
note est séparée d’un ton, à l’exception des notes Mi/Fa et Si/Do qui elles, sont séparées d’un
demi ton (ceci est une convention bête et méchante à apprendre par cœur). Après une rapide
analyse, voici donc ce qu’on obtient :
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Structure générale de la gamme majeure :
Comme précédemment, on va analyser ses intervalles afin de dégager la structure générale des
gammes mineures. Comme d’habitude, les demi-tons sont situés entre les notes Mi/Fa et Si/Do
et les autres notes sont séparées d’un ton.
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Ici, les demi-tons sont situés entre les degrés II/III et V/VI. On sait donc que la structure de toutes
les gammes mineures naturelles va ressembler à ça :
.
A chaque fois que vous voudrez construire une gamme mineure, il vous suffira donc de respecter
cette structure pour y arriver. Par exemple, essayons de construire ensemble la gamme de Si
mineur. On commence d’abord par écrire les notes naturelles de la gamme (sans aucune
altération) :
.
Puis, on va calculer les intervalles présents naturellement entre ces notes. Voilà ce qu’il en
ressort :
Pour respecter la structure de la gamme mineure, il faut que les demi-tons se situent entre les
degrés II/III et V/VI. Or, ici ils se trouvent entre les degrés I/II et IV/V. Pour rectifier le tir, nous
allons donc devoir ajouter un dièse au Do. Le dièse permet en effet d’élever la note. Grâce à ce
dernier, l’écart va donc diminuer entre Do / Ré (il n’y aura plus qu’un demi ton) et dans le même
temps, il va augmenter entre Si / Do (on passera d’un demi ton à un ton).
Dans la même veine, on va ajouter un dièse au Fa pour obtenir un écart d’un demi ton entre les
degrés V/VI et un ton entre les degrés IV/V. Grâce à toutes ces modifications, on obtient
finalement la structure de la gamme mineure et donc, par extension, notre gamme de Si mineur.
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En répétant ce processus à partir d’autres notes, vous allez pouvoir construire toutes les gammes
mineures naturelles de votre choix. Mais pour vous faciliter la vie, je vous ai répertorié l’ensemble
des gammes mineures existantes au sein de deux tableaux : un tableau comprenant les gammes
mineures avec des dièses, et un autre comprenant les gammes mineures avec des bémols. Car
en fonction de votre note de départ, vous serez certaines fois obligés d’ajouter des dièses pour
respecter la structure de la gamme mineure (comme dans l’exemple ci-dessus), et d’autres fois
des bémols. A noter également qu’une gamme mineure naturelle ne peut contenir
simultanément des dièses et des bémols. C’est soit l’un soit l’autre.
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Grâce à ces petites « antisèches », il vous sera dès lors beaucoup plus facile de construire une
gamme mineure naturelle:
On ajoute ensuite les altérations conformément à ce que le tableau indique : ici on sait que l’on
va devoir ajouter 4 bémols : le Si, le Mi, le La, et le Ré.
Et voilà ! C’est aussi simple que ça, on obtient notre gamme de Fa mineur. Si on vérifie les
intervalles de la gamme, on voit que la structure respecte celle des gammes mineures naturelles
avec les demi-tons placés entre les degrés II/III et V/VI.
.
3) Relation entre gamme majeure et mineure naturelle
Tout à l’heure, je vous ai dit que la gamme majeure servait de référence pour construire toutes
les autres gammes. C’est d’ailleurs pour cette raison que vous vous êtes farcis tout une section sur
le sujet en début d’article. Maintenant, vous allez surement me demander : mais à quoi est-ce
que ça a bien pu nous servir sachant que cet article est dédié aux gammes mineures ? Minute, j’y
arrive !
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En fait, la gamme majeure et la gamme mineure naturelle sont très proches l’une de l’autre. Je
dirai même plus : elles sont “cousines”. Car les gammes mineures naturelles sont en
fait directement issues des gammes majeures. Pour le dire autrement, les gammes mineures
naturelles sont des « dérivées » des gammes majeures.
Dans l’épisode précédent des Feux de l’Amour : Jack vient de découvrir que Summer était sa fille
et les gammes majeures et mineures étaient en fait cousines.
Comment Victor va-t-il réagir à la situation ?
Laissez-moi vous expliquer tout ça: comme nous l’avons vu au sein de la première section, la
gamme de Do Majeur sert de référence à la construction des gammes majeures et la gamme de
La Mineur à la construction des gammes mineures. Mettons maintenant ces deux gammes en
perspective :
.
Vous ne trouvez pas qu’il y a comme un petit air de ressemblance ? Et oui : les gammes de Do
Majeur et de La Mineur sont en fait composées des mêmes notes. La seule chose qui change,
c’est la note de départ. Pour la gamme de Do Majeur on commence par le Do, alors que pour la
gamme de La Mineur on commence par le La (logique). Et si vous regardez de plus près, vous
verrez que la gamme de La Mineur n’est en fait que la gamme de Do Majeur commencée à partir
de son degré VI.
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Le fait de prendre une gamme et de la commencer par une autre de ces notes, ça a un nom dans
le milieu: c’est ce qu’on appelle un mode. Par exemple si vous faites Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré,
vous construisez un mode de la gamme de Do majeur. Si vous faites Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré, Mi,
c’est la même chose.
C’est pour cette raison que l’on dit que la gamme mineure naturelle est un mode de la gamme
majeure. On la qualifie communément de « mode mineur » ou encore de « mode 6 » pour
signifier qu’elle est construite à partir du VIème degré de la gamme majeure. Et pour les puristes,
vous pouvez aussi l’appeler mode « éolien », mais ça c’est vraiment si vous voulez faire le malin
dans la cours de récré. Si vous souhaitez en savoir plus sur les modes, n’hésitez pas à jeter un
coup d’œil à mon dossier sur le sujet: “Les modes en musique“.
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III / La gamme mineure harmonique
Viens maintenant le deuxième grand type de gammes mineures : les gammes mineures
harmoniques.
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Autrement dit, si vous cherchez à conclure votre mélodie, mieux vaut que vous utilisiez les notes
correspondant au degré I. Pour la gamme de La mineur, vous savez que vous devrez par exemple
privilégier la note La. Il en va de même pour les accords. Pour conclure efficacement votre
morceau, l’accord provenant du degré I (donc dans notre exemple l’accord de La mineur) constitue
un excellent choix.
Toute la musique moderne est construite autour de ce principe et c’est justement grâce à cette
alternance de tensions et de résolutions qu’il est possible d’apporter de la diversité au morceau
tout en restant au sein de la même gamme.
c) Création de la gamme mineure harmonique
C’est bien beau tout ça, mais quelle est le rapport entre toutes ces histoires de système tonal, de
tensions / résolutions, et de gamme mineure harmonique ?
C’est très simple : dans une gamme, le degré VII est connu pour générer de la tension. On
l’enchaîne généralement avec le degré I pour résoudre la tension engendrée. Seulement voilà, les
compositeurs de l’époque ont estimé qu’avec sa structure actuelle, la gamme mineure naturelle
ne permettait pas au degré VII d’engendrer suffisamment de tension. L’utilisation du degré VII
n’appelait pas suffisamment l’utilisation d’un degré I. Pour remédier à ce problème, les
compositeurs ont donc décidé de modifier la gamme mineure naturelle de façon à ce que le degré
VII génère plus de tension. Cette manipulation a donné naissance à la gamme mineure
harmonique. (Et si cette gamme est appelée « mineure harmonique », c’est justement parce
qu’elle a permis de corriger ce problème de tension / résolution d’ordre harmonique).
Petite parenthèse pour les plus avancés d’entre vous : la modification du degré VII en sensible a
permis de facto la création d’un accord de septième de dominante. Cet accord remplace l’accord
de mineur 7 naturellement présent au sein de la gamme mineure naturelle. L’accord de septième
de dominante étaient particulièrement voulu par les compositeurs afin d’effectuer de
belles cadences parfaites pour conclure leurs phrases musicales. Si vous avez tout compris à ce
passage, bravo vous êtes des chefs de l’harmonie ! Et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave du
tout. C’est même tout à fait normal. Pour vous consoler, je vous mets quand même une image de
chaton jouant avec un piano :
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2) Construction de la gamme mineure harmonique
Dans la gamme mineure naturelle, le degré VII et I sont séparés par un ton. C’est pour cette raison
que le degré VII n’est pas si « instable » que ça. Pour qu’il génère plus de tension, on va faire en
sorte qu’il n’y ait plus qu’un demi ton entre le degré VII et I.
Construire une gamme mineure harmonique est donc très simple : il vous suffit de prendre une
gamme mineure naturelle, rehausser son degré VII pour qu’il n’y ait plus qu’un demi entre les
degrés VII et I et voilà ! L’affaire est dans le sac.
Exemples :
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Structure générale de la gamme mineure harmonique :
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4) Utilisation de la gamme mineure harmonique
Cette gamme est abondamment utilisée en musique classique mais on peut aussi la retrouver
dans le métal. Par contre, elle est très peu utilisée dans d’autres styles de musiques « modernes »
(à la place, on retrouve plutôt la gamme majeure ou la gamme mineure naturelle). Enfin, sa
consonance assez exotique fait que vous pouvez la retrouver dans la musique orientale
traditionnelle.
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IV / La gamme mineure mélodique
Enfin, vient la troisième et dernière sorte de gamme mineure : la gamme mineure mélodique.
Ils ont donc cherché à créer une nouvelle gamme conservant la sensible précédemment établie
et corrigeant ce problème de sonorité. C’est alors qu’est née la gamme mineure mélodique, qui
comme son nom l’indique, se veut plus en accord avec les critères mélodiques de l’époque.
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Mais ce n’est pas le cas avec la gamme mineure mélodique. Si vous la jouez en montant ou en
descendant, sa structure sera différente. On va donc faire la distinction entre ce qu’on appelle la
gamme mineure mélodique ascendante et la gamme mineure mélodique descendante.
a) Gamme mineure mélodique ascendante
La gamme mineure mélodique ascendante est construite à partir d’une modification de la
gamme mineure harmonique. Comme nous l’avons vu précédemment, c’est l’intervalle de
seconde augmenté entre les degrés VI et VII qui pose problème. On va donc s’arranger pour qu’il
n’y ait plus qu’un ton entre ces deux degrés. Pour y arriver, on va rehausser le degré VI d’un demi
ton chromatique.
Exemples :
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Structure générale de la gamme mineure mélodique ascendante :
Pour les petits curieux et aussi parce que les anecdotes c’est cool, notez que la gamme mineure
mélodique ascendante est très proche de la gamme majeure. Il s’agit en fait d’une gamme
majeure avec une tierce mineure (c’est-à-dire le degré III abaissé d’un demi ton)
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4) Utilisation de la gamme mineure mélodique
La gamme mineure mélodique est la moins utilisée de toutes. On la retrouve surtout dans
le classique mais aussi dans des styles comme le jazz ou la fusion.
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Récapitulatif
1) Tableau bilan
Aller, pour remettre de l’ordre dans vos idées et conclure cet article comme il faut, je vous propose
un bon gros tableau récapitulatif des familles :
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2) Relation entre les différentes gammes
Comme vous le voyez, toutes ces gammes sont différentes, mais en même temps très proches les
unes des autres. On le voit au niveau de leurs constructions: il est très facile de passer de l’une à
l’autre. Il suffit par exemple de rehausser le degré VII d’une gamme mineure naturelle pour obtenir
une gamme mineure harmonique. Et on peut même aller encore plus loin au niveau des relations
car à chaque fois, il suffit de modifier une simple note pour passer d’une gamme à l’autre.
Regardez c’est magique :
On part de la gamme mineure naturelle :
On rehausse le degré VII d’un demi ton pour obtenir la gamme mineure harmonique :
Ensuite on rehausse le degré VI d’un demi ton pour obtenir la gamme mineure mélodique :
Enfin, il ne nous reste plus qu’à rehausser le degré III pour obtenir la gamme majeure :
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Schéma bilan des relations entre les gammes :
Conclusion
Cette proximité entre les gammes est logique puisque le système musical tel que nous le
connaissons aujourd’hui est issu d’une lente évolution. Les musiciens d’antan ont en effet modifié
les gammes préexistantes pour satisfaire leurs besoins et pour répondre aux canons de beauté
de leur époque.
Aujourd’hui, nous avons la chance d’évoluer dans une époque riche où la musique constitue le
fruit de toutes ces évolutions. Elle est la synthèse de leur volonté et l’héritage de leurs
expérimentations. En termes de composition, c’est une véritable aubaine car il est possible
d’utiliser pour ses morceaux n’importe laquelle de ces gammes. Il est également possible de
passer aisément de l’une à l’autre afin d’apporter de la diversité au sein même de son morceau.
Bref, les possibilités sont multiples. A vous d’en profiter.
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Pour aller plus loin :
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