Remerciements
Au terme de ce travail réalisé au sein de l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Tunis J’ai le
plaisir d’exprimer mes sincères remerciements et ma gratitude à mon encadrant : Madame ATTIG
Miniar pour ses conseils et sa disponibilité et pour son soutien moral et matériel.
J’adresse mes profonds remerciements et je tiens à rendre hommage à Madame NJAIM SAIDA, qui
m’a fait la formation de logiciel PRIMEVERA, pour son accueil et le partage de son expertise.
Je tiens à remercier tous mes enseignants de l’ENSIT pour tous les efforts qu’ils ont consentis pour
nous offrir la meilleure formation possible.
Je souhaite également de remercier toute personne ayant contribué directement ou indirectement
dans l’élaboration de ce projet.
Finalement, je remercie nos honorables membres du jury d’avoir accepté de juger ce travail
Sommaire
Introduction -------------------------------------------------------------------------------------------------------- 5
1.introduction : --------------------------------------------------------------------------------------------- 73
2. Evaluation des charges --------------------------------------------------------------------------------- 74
3. Détermination des moments maximaux : ----------------------------------------------------------- 75
4. Calcul des armatures du mur voile : ----------------------------------------------------------------- 76
Chapitre 6 : l’étude des notions de base des plancher nervurées a poutrelle préfabriquées et
précontraintes de la « GEP » ----------------------------------------------------------------------------------- 79
I. Introduction :------------------------------------------------------------------------------------------------ 79
II. Présentation de l’organisme d’accueil (la GEP) ------------------------------------------------------ 79
III. Généralité sur les planchers a poutrelle en béton préfabriquée et précontraintes -------------- 83
1. La préfabrication de béton précontraint ------------------------------------------------------------- 83
2. Composant du plancher à poutrelle préfabriquées : ----------------------------------------------- 85
3. Détermination de poids propre de plancher --------------------------------------------------------- 86
4. Etaiement provisoire lors de mise en œuvre du plancher ----------------------------------------- 86
IV. Conception géométrique de la GEP : ----------------------------------------------------------------- 87
1. Caractéristique géométrique des poutrelles --------------------------------------------------------- 87
2. Caractéristiques géométriques des entrevous ------------------------------------------------------- 89
2. Caractéristiques géométriques des entrevous ------------------------------------------------------- 89
3. Les montages « GEP » --------------------------------------------------------------------------------- 90
4. Les caractéristiques mécaniques des matériaux utilisés : ----------------------------------------- 91
V. ETUDE DE PRIX DES DEUX VARIANTES : ----------------------------------------------------- 97
Liste de figure
Figure 1. Façade Nord-est du bâtiment .........................................................................................6
Figure 21:Transmission des charges par la méthode des lignes de rupture dans Arche .............36
Figure 43. Conception géométrique des poutrelles et position des armatures ............................87
Figure 46. Coupe lithologique basée sur les sondages destructifs. ...........................................103
Liste de tableaux
Introduction
Tout au long de ce projet on a essayé de réaliser une étude complète de la structure avec ses
différentes étapes :
Dans le présent rapport, on va exposer les détails d’étude et dimensionner ces éléments en des
chapitres séparés, après avoir fixé au préalable les hypothèses de calcul et les caractéristiques
des matériaux, ainsi que l’évaluation des charges appliquées.
I. Présentation du projet
Le projet, proposé par le bureau d’étude de Mr Adnen Ben Zineb, porte sur l’étude de la
superstructure d’un immeuble à usage mixte (Habitation, Commerce) pour le compte de la
société de promotion immobilière EL BOUSTEN, Le bâtiment se situe aux Lotissement Fell/les
Jardin el Menzah 2.
L’immeuble est implanté sur un terrain d’une superficie environ 1970 m2, il est constitué d’un
rez-de-chaussée bas +un rez-de-chaussée haut + 4 étages, avec une élévation atteignant dix-
huit de mètres (18 m) et une emprise de longueur 50 m.
Il est composée par un sous-sol est d’une superficie de 446 m2 et d’une hauteur sous
plafond de 2.95 m. Il est quasiment exploité par un parking capable de recevoir 28 véhicules
sous le bloc A ayant un seul accès , et par un espace commercial d’environ 480 m² de surface
dans le bloc B de HSP (hauteur sous plafond) égale à 4 m.
Le niveau RDC haut :
Le rez- de- chaussée est destiné à un usage mixte :
Le bloc A est réservé pour un espace commercial d’environ 480 m² de surface et
de HSP (hauteur sous plafond) égale à 3 m.
Le bloc B est constitué par 5 appartements (Habitation) de HSP (hauteur sous
plafond) égale à 3 m.
Le 1er, 2, 3, 4ème étage :
Ces niveaux possèdent tous presque la même architecture. Ils sont destinés à un usage
d’habitation:
L’accès aux blocs A et B est assuré par une cage d’ascenseur et un escalier.
Chaque bloc d’habitation est constitué de :
5 appartements qui sont constitués par :
2 chambres.
Un salon.
Une cuisine.
Une salle de bain.
Terrasse.
La conception structurelle est parmi les contributions de l’ingénieur civil dans le projet et
demeure une des tâches les plus délicates qui affectent la faisabilité, la stabilité et la durabilité
de l’ouvrage, ainsi que son coût. Un choix judicieux est le résultat d’une analyse approfondie
tenant compte des variables économiques, d’exécution, de confort et de la particularité de
chaque projet.
Ce système est composé des éléments porteurs verticales (poteaux) et de porteurs horizontaux
(poutres) supportant un plancher (dalle pleine, poutrelles et hourdis, dalles alvéolées, dalles
nervurées). /3/Ce système s’adapte bien aux constructions présentant des irrégularités dans les
plans architecturaux, il procure plus de liberté dans la gestion de l’espace (cloisonnement,
ouverture) et une structure plus légère.
Type de plancher :
C’est l’ensemble des éléments horizontaux de la structure d’un bâtiment destiné à reprendre les
charges permanentes et d’exploitations et les transmettre aux éléments porteurs verticaux.
Ce type de plancher est le plus utilisé en Tunisie, chaque fois la répartition architecturale
des espaces le permet.
Le choix de l’épaisseur de ce type de plancher dépend de la portée des nervures à envisager.
Ce type de plancher est constitué par :
- des nervures : reposant de part et d’autre sur les poutres et qui sont coulés sur
place.
- Une chape de béton : c’est la dalle qui permet la transmission et la répartition
des charges aux nervures qui sont coulées aussi sur place.
- Des corps creux : utilisés comme coffrage perdu.
Avantage :
- Economiques (facteur temps et main d’œuvre ordinaire).
- Facilité de la mise en œuvre.
Inconvénients :
- La résistance au feu moins bonne que celle de la dalle pleine.
La dalle pleine
Ce type de dalle est utilisé dans le cas de grandes portées, cas des charges importantes et
dans le cas des surfaces irrégulières.
Avantage :
- Coupe-feu : pour une coupe-feu de deux heures, l’épaisseur e est tel que e ≥11cm.
- Isolation phonique : une isolation appréciable nécessite e≥15cm.
Inconvénient :
- Poids important.
- Plus de coffrage par rapport au plancher en corps creux.
- Plus couteux par rapport à dalle nervuré.
. Plancher à entrevous
Ce système est constitué de poutrelles préfabriquées en béton armé ou béton
précontraint, disposés parallèlement et espacées de 0,5 à 0,7 m, d’entrevous de formes
adaptés aux poutrelles et d’une dalle de compression en béton de 4 à 6 cm d’épaisseur.
Avantage :
- Ce type de plancher présente une bonne isolation acoustique.
Inconvénient :
- La résistance au feu moins bonne que celle de la dalle pleine.
Ce choix de plancher et ses caractéristiques seront bien développés dans un chapitre suivant.
Dans notre projet, la solution de la dalle pleine est retenue pour le plancher haut sous-
sol surtout que nous devons assurer un coupe-feu de 2 heures. Pour le reste des
planchers, ils vont être en corps creux 16+5 et 19+6.
3. Alternative et justification
Position du problème : les poteaux naissants sont situés au plancher haut sous-sol en raison de
ne pas créer d’obstacles dans le chemin prévu pour la circulation des véhicules et pour garder le
nombre de place des véhicules
Plancher sous-sol
Pour des considérations réglementaires de stabilité au feu le plancher du sous-sol doit être
stable au feu une heure au moins. Pour cela on choisit un système de poutres et dalle armée
portant dans deux directions
Plancher étage-courant :
On envisage un plancher nervuré de corps creux en terre cuite. Le sens des nervures sera dirigé
dans le sens de la petite portée.
Notre projet est un bâtiment R+4 à usage mixte (habitation, commerce). Chaque catégorie
d’usage nécessite une conception spécifique.
L’emplacement des poteaux doit respecter le chemin prévu pour la circulation des véhicules.
Le RDC est composée de deux parties : Bloc A est réservés pour usage commercial alors que le
bloc B est une habitation.
Les blocs A et B sont des habitations. Il est important de prendre en compte la côté esthétique
et l’architecture imposée par l’architecte. Nous essayons d’éviter les poteaux et les poutres avec
des retombés importantes à l’intérieur des pièces, il sera nécessaire que ces éléments soient
intégrés dans les murs.
I. Hypothèses du calcul
L’enrobage est :
Dosage en ciment de béton armé en élévation : 350 Kg/m3 de ciment de type I- 42,5.
La résistance caractéristique à la compression à 28 jours :
fc28 = 25MPa.
fc28
fbu = 0.85 = 14.16 MPa.
θγb
̅bc = 0.6fc28 = 15 MPa
ρ = 25 KN/m3
2. Caractéristiques de l’acier :
𝛾𝑠 = 1,15
fe = 400 MPa
fe = 235 MPa
Le module d’élasticité :
E = 2 × 105 𝑀𝑃𝑎
Dans ce chapitre, on propose d’évaluer les différentes charges qui s’appliquent sur chaque type
de plancher
Charge (KN/m²)
Cloisons légères 1 1
Charge (KN/m²)
Habitation 1,5
Commerce 5
Parking 2,5
Escalier 2,5
Balcon 3,5
2. Étapes de modélisation
Il s’agit d’importer les axes des plans de coffrage : Le module « ARCHE Ossature » permet
l’importation des fichiers de conception de format « DXF »du logiciel de dessin technique
«AutoCAD». La superposition des différents plans de coffrage doit être vérifiée avant
l’importation vers Arche.
Une fois les fichiers de conception de format « DXF » sont importées, on commence l’insertion
des différents éléments de la structure (poteaux, poutres, dalles, semelle, voiles..). Il faut
préciser que la saisie se fait étage par étage. Cette étape doit être faite avec précision pour éviter
les erreurs lors de la modélisation de la structure. Une fois tous les éléments sont introduits, on
passe à la définition des différentes charges appliquées sur chaque élément : Les charges
permanentes et les charges d’exploitation.
Il s’agit de définir les caractéristiques des matériaux utilisés (béton, hourdis..) et de choisir la
méthode de calcul de descente des charges.
Après définir les hypothèses de calcul on passe à la modélisation de la structure. Cette étape
n’est pas réalisable que s’il n’y a pas des erreurs détectées. Une fois la modélisation est faite
correctement, on lance le calcul.
La nervure se calcule comme étant un élément fléchi en T . Elle sera dimensionnée en flexion
simple à l’ÉLU sous l’action des charges permanentes et d’exploitations.
On va s’intéresser au calcul de la nervure (N) du plancher RDC du Bloc A.
Le calcul consiste à choisir la méthode adéquate pour déterminer les sollicitations. Pour choisir
la méthode de calcul, il faut vérifier quatre conditions :
5. calcul de sollicitation
Pour les poutres à trois travées, le moment fléchissant est calculé comme suit :
Mai = −0,15M0i
q 0.495
On a : α = = 0.495+1.99 = 0.2
g+q
l²
M 0 : le moment dans la travée isostatique de reférence : M 0 P
8
A l’ELU A l’ELS
Section Moment fléchissant (KN.m) Moment fléchissant (KN.m)
La figure suivante montre la façon de calculer l’effort tranchant d’une poutre à trois travées.
Avec :
A l’ELU A l’ELS
Section Effort tranchant (KN) Effort tranchant (KN)
Travée :
Pour avoir la même section d’acier sur toute la longueur du plancher, on travaille avec le
moment le plus défavorable en travée donc on prend M= 3.69 KN.m
h0 0.05
MTU = bh0 fbu × (d − ) = 0.33 × 0.05 × 14.16 × (0.189 − ) = 37.259KN. m
2 2
On a: MTU = 37.259 KN. m ≥ Mu = 3.69 KN. m
L’axe neutre est dans la table de compression.
Le calcul se fait avec une section rectangulaire (b=0,33m et d=0,189m).
Mu 0,00369
Moment réduit: μu = 2
= = 0,022 < μulim = 0,3
b d fbu 0,33 × (0,189)2 × 14.16
εs = 10 ‰
fe 400
σs = fsu = = = 347,82 MPa
γs 1,15
Mu 0,00369 × 104
Au = = = 0.57 cm2
Zu . σs 0,186 × 347,82
Condition de non fragilité
Pour une section en T et des moments en travée positifs, on doit vérifier :
ft28
Aucalcul > Amin Avec : Amin = 0,23 bd
fe
ft28 2.1
Amin = 0,23 bd = 0,23 × × 33 × 0,9 × 21 = 0,753 cm2
fe 400
Mu 0,00293
Moment réduit: μu = 2
= = 0,082 < μulim = 0,3
b0 d fbu 0,07 × (0.189)2 × 14.16
εs = 10 ‰
fe 400
σs = fsu = = = 347,82 MPa
γs 1,15
Mu 0,00293 × 104
Au = = = 0.467 cm2
Zu . σs 0,180 × 347,82
ft28 2.16
Amin = 0,23 bd = 0,23 × × 7 × 18,9 = 0,16 cm2
fe 400
Vérification de béton :
Effort tranchant réduit : Vu=6.97 KN
Vu 0,00697
τu = = = 0,526 MPa
b0 d 0,07 × 0,189
0,2 fc28 0,2 × 25
τulim = Min ( ; 5 MPa) = Min ( ; 5 MPa) = 3.3 MPa
γb 1,5
Donc τu ≤ τulim => Le béton est vérifié vis-à-vis la contrainte tangentielle de cisaillement.
Diamètre des armatures d’âme :
h b0
∅t ≤ Min (∅l ; ; ) = Min(12; 6 ; 7) = 6mm
35 10
On prend 1 étrier 6 .Donc on aura 2 6 =>At = 0.57cm²
Espacement initial:
Pour calculer l’espacement entre les cadres, on utilise l’inégalité suivante :
At γs ( τu − 0,3K ft28 )
≥
b0 S t 0,9 fe (cosα + sinα)
K=1 car on a un réprise de bétonnage non traité.
∝= 90°
At γs (τu − 0.3 ft28 )b0 1,15 × (0,526 − 0,3 × 2.1) × 0,07
≥ = ≤0
st 0,9 fe 0,9 × 235
At A 0.4×𝑏0
= ( t)𝑚𝑖𝑛 < = 1.19 cm²
st st 𝑓𝑒
0,000057
st ≤ 0,000119 = 0.478m = 47.8 cm => soit st = 45 cm
Vu
Ag or Vu= 5,91 KN
f su
5,91.10−3
Ag = 0,196 cm² or on a lit de 1 HA12 1,13 cm² > 0,196 cm² vérifie le non
347,8
glissement.
7.2 Vérification de la bielle de béton :
2Vumax 0.8. f c 28
b Avec : σb = Contrainte de compression dans la bielle
a.b0 b
Acier de glissement Ag :
2,7×10−3
Vu−
𝑀𝑢 6,5×10−3 − 0,9×0,185
𝑍
AgG > = = -0,27 cm² < 0
𝑓𝑠𝑢 347,8
Dans ce cas on n’est pas obligé de prolonger les armatures, mais il est de bonne construction
de prolonger les armatures inférieures au-delà de l’appui de part et d’autre.
2,7×10−3
Vu−
𝑀𝑢 6,68×10−3 − 0,9×0,185
𝑍
AgD > = = -0,28 cm² < 0
𝑓𝑠𝑢 347,8
Vérification de la bielle de béton :
Vérifions la condition de non écrasement du béton :
2Vumax 0.8. f c 28
b Avec : σb = Contrainte de compression dans le béton
a.b0 b
Vérification du béton :
b0 b1
Il faut vérifier que : table âme . . u
0.9.h0 b
Or :
table u
9. Calcul de la flèche
La vérification de la flèche est une vérification vis-à-vis de l’état limite de service. Elle devient
inutile si les conditions suivantes sont satisfaites :
h 1
Avec : M0 : Moment de la travée de référence
l 22.5
h 1 Mt
. Mt : Moment maximal en travée
l 10 M 0
A 4.2
A : Section d’acier tendu en en travée
b0 d fe
Traveé N 3 :
Règle forfaitaire :
l/5 de longueur de la plus grande travée voisine si l’appui est du cotée d’une travée
intermédiaire
l/4 de longueur de la plus grande travée voisine si l’appui est du cotée d’une travée de rive
Les armatures inférieures appartenant au deuxième lit étant placés dans la partie centrale des
travées, les barres étant arrêtées à une distance de nu des appuis inférieure ou égale au 1/10 de
la longueur de travée considérée.
1HA8 1HA10
1HA12 1HA8
Les poutres sont des éléments porteuses qui reçoivent la charge appliquée sur la dalle et le
transmettre vers les poteaux. Les dimensions de la poutre dépendent essentiellement de sa
longueur et de la charge qu’elle reçoit. Dans ce chapitre, on va dimensionner une poutre à 2
travées il s’agit de la poutre (A20.1-A20.2) située au niveau du plancher haut sous-sol
3 M
0u
h ≥ √0,4×0,93 × Pour éviter les aciers comprimés.
lim ×fbu
lim = 0,3
h : Hauteur de la poutre.
l = √𝑙1 × l2 = 4.88m.
M0u : Moment ultime maximal de la travée isostatique considérée, il est donné dans le tableau
qui suit :
Travée 1 2
3 M0u
h≥ √ => ℎ ≥ 64.2𝑐𝑚
0,4 × 0,93 × lim × fbu
Soit h = 65 cm
La largeur de la poutre est celle de largeur du poteau :
b = 30cm
Donc la section de la poutre étudiée est : (b=30cm, h=65cm)
La poutre continue dans notre cas, supporte des dalles pleines. Donc la répartition des charges
n’est pas uniforme sur les poutres. Pour déterminer les charges uniformes équivalentes on
utilise la méthode des lignes de rupture.
Figure 21:Transmission des charges par la méthode des lignes de rupture dans Arche
L’expression de la charge uniformément répartie équivalente qui s’applique sur les poutres est
la suivante :
Charges
Pv PLx α PLx
. (1 − )
2 2 4
PM PLx α2 PLx
. (1 − )
2 3 3
Avec :
𝑃𝑣 : La charge qui produit le même effort tranchant, sur appuis de la poutre de référence, que la
charge apportée par la dalle.
𝑃𝑀 : La charge qui produit le même moment fléchissant, à mi- travée de la poutre de référence,
que la charge apportée par la dalle.
Travée 1
Triangle1 :
G × lx 0.825 × 3.53
g v,tr1 = = = 0.72 T/m
4 4
Q × lx 0,5 × 3.53
q v,tr1 = = = 0,44 T/m
4 4
Triangle2 :
Donc :
g v = g v,tr1 + g v,tr2 = 0.72 + 0.72 = 1.44 T/m
q v = q v,tr1 + q v,tr2 = 0,44 + 0,44 = 0.88 T/m
Triangle1 :
G × lx 0.825 × 3.53
g M,tr1 = = = 0.97 T/m
3 3
Q × lx 0,5 × 3.53
q M,tr1 = = = 0,58 T/m
3 3
Triangle2 :
Donc :
Chargement équivalent
q v1 = 0.88T/m
q M1 = 1.16T/m
Travée 2:
Trapèze1 :
Trapèze2 :
Donc :
Trapèze1 :
Chargement équivalent
q v2 = 0,504T/m
q M2 = 1,72T/m
Travée Fictives
La méthode prévoit des réductions sur les longueurs réelles (li) des
travées: L’ =1×l pour les travées de rive sans porte-à faux
IL existe plusieurs cas de charge à étudier. Nous choisissons le cas qui donne les moments
maximales en appui.
La figure suivante montre le cas charge qui donne le moment maximal sur l’appui A2.
2 2
(1,35 × 3 × 3.34 + 1,5 × 1.72) × 6.763 + (1,35 × 3 × 2.49 + 1,5 × 01.16) × 3.533
𝑀2 = −
8,5(6.76 + 3.53)
𝐴𝑁: 𝑀2 = −21.73 𝑡. 𝑚
𝑥 𝑥
𝑀(𝑥) = 𝜇(𝑥) + 𝑀𝑤 (1 − ) + 𝑀𝑒
𝑙 𝑙
La position du moment maximale dans le cas d’un chargement symétrique sur la travée:
𝑙 𝑀𝑤 − 𝑀𝑒
𝑥𝑚𝑎𝑥 = −
2 𝑝𝑙
Travée 1 :
La figure suivante montre le cas charge afin de déterminer le moment maximal dans la
travée 1.
𝑀𝑤 = 0 𝑇. 𝑚
𝑀𝑒 = −26.72 𝑇. 𝑚
𝑙 𝑀𝑤 − 𝑀𝑒 6.76 (0 + 26.72)
𝑥𝑚𝑎𝑥 = − = − = 2,82 𝑚
2 𝑝𝑙 2 7.089 × 6.76
7.089 × 6.762
𝜇(𝑥) = = 40.49 𝑇. 𝑚
8
2,82
𝑀(𝑥) = 40.49 − 26.72 × = 29.34 𝑇. 𝑚
6.76
=> 𝑴𝒕𝟏 = 𝟐𝟗. 𝟑𝟒 𝑻. 𝒎
Travée 2
La figure suivante montre le cas charge afin de déterminer le moment maximal dans la travée 4.
𝑀𝑒 = 0 𝑇. 𝑚
(1,35 × 2.49 + 1,5 × 1.16) × (3.53)3 + 1.35 × 3.34 × (6.76)3
𝑀𝑤 = − = −15.1 𝑇. 𝑚
8,5(6.76 + 3.53)
𝑙 𝑀𝑤 − 𝑀𝑒 3.53 (−15.1 + 0)
𝑥𝑚𝑎𝑥 = − = − = 2.6𝑚
2 𝑝𝑙 2 5.1 × 3.53
5.1 × 3.532
𝜇(𝑥) = = 7.94 𝑇. 𝑚
8
2.6
𝑀(𝑥) = 7.94 − 15.1 × (1 − ) = 3.96 𝑇. 𝑚
3.53
𝑴𝒕𝟐 = 𝟑. 𝟗𝟔 𝑻. 𝒎
Tous les moments de la poutre sont résumés dans le tableau suivant :
𝑀𝑎𝑖 − 𝑀𝑎𝑖−1
𝑉𝑤𝑖 = 𝑉0𝑤 −
𝑙𝑖−1
𝑀𝑎𝑖+1 − 𝑀𝑎𝑖
𝑉𝑒𝑖 = 𝑉0𝑒 −
𝑙𝑖
Avec 𝑉0𝑤 et 𝑉0𝑒 sont les efforts tranchants à gauche et à droite de l’appui i des travées
isostatiques de référence i-1 et i, respectivement,
𝑀𝑎𝑖−1,𝑀𝑎𝑖 et 𝑀𝑎𝑖+1 sont les moments sur les appuis i-1, i et i+1.
𝑙𝑖−1 et 𝑙𝑖 sont les portées des travées i-1 et i, à droite des appuis i-1 et i.
Pour obtenir les efforts tranchants extrêmes sur un appui, il faut charger les deux travées
adjacentes.
La figure suivante montre le cas charge afin de déterminer l’effort tranchant maximal au droit
de l’appui1.
𝑉0𝑤1 = 0 𝐾𝑁
6.76
𝑉0𝑒1 = 5.89 × = 19.91 𝑇
2
𝑀𝑎1 = 0 𝐾𝑁. 𝑚
2
1,35 × 3 × 1.44 × (3.53)3 + 4.6 × 6.763
𝑀𝑎2 = − = −16.89 𝑇. 𝑚
8,5 × (3.53 + 6.76)
𝑽𝒘𝟏 = 𝟎 𝑻
𝑀𝑎2 − 𝑀𝑎1 (−16.89 + 0)
𝑉𝑒1 = 𝑉0𝑒 − = 19.91 − = 22.4 𝑇
𝑙𝑖 6.76
𝑽𝒆𝟏 = 𝟐𝟐. 𝟒 𝑻
Appui 2
La figure suivante montre le cas charge afin de déterminer l’effort tranchant maximal au droit
de l’appui 2.
6.76
𝑉0𝑤2 = −5.89 × = −19.91 𝑇
2
3.53
𝑉0𝑒2 = 3,264 × = 5.76𝑇
2
𝑀𝑎1 = 0
Appui 3
La figure suivante montre le cas de charge afin de déterminer l’effort tranchant maximal au
droit de l’appui 3.
𝑽𝒆𝟑 = 𝟎
Tous les efforts tranchants de la poutre A20 sont indiqués dans le tableau suivant :
𝑀𝑢 0,2934 × 104
𝐴𝑢 = = = 16.22 𝑐𝑚2
𝑍𝑢 . 𝜎𝑠 0,52 × 347,82
Condition de non fragilité
𝑓𝑡28 2.1
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,23 𝑏𝑑 = 0,23 × × 30 × 0,9 × 65 = 2,11 𝑐𝑚2
𝑓𝑒 400
𝑦𝑢 = 𝛼 × 𝑑 = 0,06 𝑚
Les deux tableaux suivants résume les résultats de calcul des armatures longitudinales
manuellement et à l’aide du logiciel Arche.
(cm²)
Appui Appui 2
Section 11,13
d’acier
Calcul Manuel
(cm²)
Ferraillage 8 HA12
Section 10,5
d’acier
Calcul Avec
(cm²)
Arche
Ferraillage 8HA12
Vérification de béton
Effort tranchant réduit : Vu=22.4 T
𝑉𝑢 0.224
𝜏𝑢 = = = 1,27 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 𝑑 0,3 × 0,9 × 0,65
0,2 𝑓𝑐28 0,2 × 25
𝜏𝑢𝑙𝑖𝑚 = 𝑀𝑖𝑛 ( ; 5 𝑀𝑃𝑎) = 𝑀𝑖𝑛 ( ; 5 𝑀𝑃𝑎) = 3,33 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏 1,5
Donc 𝜏𝑢 ≤ 𝜏𝑢𝑙𝑖𝑚
ℎ 𝑏0
∅𝑡 ≤ 𝑀𝑖𝑛 (∅𝑙 ; ; ) = 𝑀𝑖𝑛(20; 18.57 ; 30) = 18.57 𝑚𝑚
35 10
On prend 1 cadre HA6 +1 étrier HA6.
Espacement initial
∝= 90°
=>𝑠𝑡 = 8 cm
𝐴𝑡 𝑓𝑒 1.13 × 400
= = 1.88 𝑀𝑃𝑎 ≥ 0,4 𝑀𝑃𝑎 => 𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é
𝑏0 𝑠𝑡 30 × 8
On prend alors 𝑠𝑡 = 8 𝑐𝑚.
Vu
Ag or Vu= 22,4 kN
f su
22,4.10−3
Ag = 0,64 cm² or on a lit de 4 HA16 8,04 cm² > 0,64 cm² vérifie le non glissement.
347,8
2Vumax 0.8. f c 28
b Avec : σb = Contrainte de compression dans la bielle
a.b0 b
Les dalles sont des éléments horizontaux généralement de forme rectangulaire dont l’épaisseur
est trop faible par rapport aux deux autres dimensions. Ils peuvent porter dans deux directions ou
bien dans une seule.
Dans notre cas, on va étudier un panneau de la dalle rectangulaire situé au niveau du plancher
haut Sous-sol.
𝑙𝑥 = 3,75 𝑚
𝑙𝑦 = 3,95 𝑚
𝛼 = 0.94 > 0.4 => la dalle porte sur les deux sens.
𝑙𝑥 3,75
𝛼 > 0,4 => ℎ ≥ = = 0,09 𝑚
40 40
Soit ℎ = 20 𝑐𝑚
Avec :
1
x =
8(1 + 2,4. α3 )
y = α2 (1 − 0,95(1 − α)2 )
On trouve :
A l’ELU A l’ELS
𝑀𝑢
𝜇𝑢 =
𝑏 × 𝑑² × 𝑓𝑏𝑢 0.02 0,01 0,0068
𝐴𝑠𝑐 (𝑐𝑚2 ) 0 0 0
L’ELU
𝑦𝑢 = 𝛼 × 𝑑 (𝑚)
0.0045 0,0022 0,00162
𝑍(𝑚) = 𝑑 − 0.4𝑦𝑢
0.178 0,179 0,179
Bande suivant ly :
Sur appui
Bande suivant lx
3−𝛼
𝐴𝑥𝑚𝑖𝑛 = 𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 × ( ) = 1,65 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
2
sur appui
En travée « sens lx »
𝐴𝑡𝑥 = 1.65𝑐𝑚²/𝑚𝑙
En travée « sens ly »
En appui
𝐴𝑎𝑦 = 1,6𝑐𝑚²/𝑚𝑙
{ => On choisit 4HA8/ml : 𝐴𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = 2,01𝑐𝑚²/𝑚𝑙
𝑆𝑡𝑦 ≤ 33𝑐𝑚
Dispositions constructives
Diamètre des armatures
ℎ
𝛷 = 8𝑚𝑚 ≤ = 20𝑚𝑚 => 𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒.
10
Espacement maximal
En travée En appui
Sens 𝐥𝐱 Sens 𝐥𝐲
𝛍𝐮𝐥𝐢𝐦𝐮 = 𝟎, 𝟑 ≥ 𝛍𝐮 OK OK OK
𝐀 𝐬𝐜 (𝐜𝐦𝟐 ) 0 0 0
𝐒𝐭 (𝐜𝐦) 25 25 25
𝑙 1
𝑉𝑥 = 𝑃 2𝑥 × [ 𝛼 ] = 23.68 𝐾𝑁/𝑚
(1+ )
On a 𝛼 > 0,4 𝑑𝑜𝑛𝑐 { 2
𝑙𝑥
𝑉𝑦 = 𝑃 3 = 23,21𝐾𝑁/𝑚 ≤ 𝑉𝑥 )
0.07𝑓𝑐𝑗 𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥
𝜏𝑢 ≤ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜏𝑢 =
𝛾𝑏 𝑏𝑑
23.68 0.07×25
On 𝜏𝑢 = 1×0.9×0.2 = 0.131𝑀𝑃𝑎 ≤ = 1.16𝑀𝑃𝑎 => 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
1.5
7. Vérification à l’ELS
Dans le sens de lx :
𝑏. 𝑦12
+ 15. 𝐴𝑠𝑡 . 𝑦1 − 15. 𝐴𝑠𝑡 . 𝑑 = 0 ⇒ 𝑦1 = 0,0257 𝑚
2
Moment d’inertie :
𝑏 3
𝐼𝐺𝑍 = . 𝑦1 + 15. 𝐴𝑠𝑡 . (𝑑 − 𝑦1 )2 = 0,567 × 10−4 𝑚4
3
𝑀𝑠𝑒𝑟 6.311 × 10−3
𝜎𝑏𝑐 = . 𝑦1 = × 0.0257 = 2.86 𝑀𝑃𝑎
𝐼𝐺𝑍 0,567 × 10−4
𝜎𝑏𝑐 = 0,6 × 𝑓𝑐28 =15 MPa,
̅̅̅̅
𝑏. 𝑦12
+ 15. 𝐴𝑠𝑡 . 𝑦1 − 15. 𝐴𝑠𝑡 . 𝑑 = 0 ⇒ 𝑦1 = 0.024 𝑚
2
Moment d’inertie :
𝑏 3
𝐼𝐺𝑍 = . 𝑦 + 15. 𝐴𝑠𝑡 . (𝑑 − 𝑦1 )2 = 0,5 × 10−4 𝑚4
3 1
𝑀𝑠𝑒𝑟 5.553 × 10−3
𝜎𝑏𝑐 = . 𝑦1 = × 0.024 = 2,66 𝑀𝑃𝑎
𝐼𝐺𝑍 0,5 × 10−4
𝜎𝑏𝑐 = 0.6 × 𝑓𝑐28 =15 MPa,
̅̅̅̅
8. Calcul de la flèche
Les déformations des éléments fléchis doivent rester suffisamment faibles pour :
- Ne pas endommager les revêtements, les faux plafonds ou les autres ouvrages supportés.
La vérification de la flèche n’est pas nécessaire si les conditions suivantes sont satisfaites :
h 1 Mt
- = 0,053 ≥ 10 × = 0,037 => Condition vérifiée.
lx M0
A 2
- b0 .d
= 0,0007 ≤ fe
= 0,005=> Condition vérifiée.
9. Ferraillage
La moitié au moins de la section des armatures inférieures nécessaires en travée est prolongée
jusqu´aux appuis et les armatures de second lit sont arrêtées à une distance des appuis au plus
égale à 1/10 de la portée.
En travée « sens lx » :
On alterne 2HA8/ml filantes 2HA8/ml arrêtée à 0.1 × lx = 0,1 × 3.75 = 0.375m de rive.
En travée « sens ly » :
On alterne 2HA8/ml filantes 2HA8/ml arrêtée à 0.1 × ly = 0,1 × 3.95 = 0.395m de rive.
Sur appui :
𝑙𝑠 = 40Φ = 32 𝑐𝑚
2 𝐻𝐴8/𝑚𝑙 𝑙1 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝑀𝑎𝑥 ⟹ 𝑙1 = 37 𝑐𝑚
0.25 (0.3 + ) × 𝑙𝑥 = 37 𝑐𝑚
𝑀0𝑥
𝑙𝑠 = 32 𝑐𝑚
2 𝐻𝐴8/𝑚𝑙 𝑙
𝑙2 = 𝑀𝑎𝑥 { 1 ⟹ 𝑙2 = 32 𝑐𝑚
{ = 18.5 𝑐𝑚
2
Les poteaux sont des éléments structuraux verticaux qui reçoivent les charges des poutres et
les transmettent à la fondation. Les poteaux reçoivent généralement une charge verticale
centrée, donc ils sont soumis à la compression simple.
Le risque de flambement des armatures longitudinales conduit à placer des armatures transversales
(cadres, étriers ou épingles). Le flambement est le phénomène qui est la cause du déplacement
d’une partie du poteau dans une direction perpendiculaire à son axe. Le poteau fléchi autour de son
axe de plus faible inertie. Dans le cas où l’élancement mécanique est inférieur à 70, les règles
BAEL autorisent de ne pas faire une vérification du poteau à l’état limite de stabilité de forme
(ELUSF), c'est-à-dire qu’on peut se contenter d’un calcul du poteau à l’ELU.
Dans cette partie, on va procéder au dimensionnement du poteau P17 du Plancher haut de sous-
sols.
Le poteau P17 qui est soumis à une charge permanente G = 291 𝑡 = 2970 KN et une charge
d’exploitation Q = 64 𝑡 = 640 KN.
Donc on obtient :
2. Dimensionnement
Dans notre cas le poteau est encastré dans le massif de fondation et simplement appuyé de l’autre
côté donc k=0.7
𝐼
- Le rayon de giration minimal est : 𝑖𝑚𝑖𝑛 = √𝐵 = 0.144
𝑙𝑓
- L’élancement mécanique est :𝜆 = = 16,04
𝑖𝑚𝑖𝑛
0.85
On a: 𝜆 ≤ 50 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝛼(𝜆) = 𝜆 = 0.8
1+0.2×( )²
35
Le tableau suivant présente la liste des étapes de calcul de section d’armatures du poteau P17.
𝝀 ≤ 𝟓𝟎 𝛼(𝜆) = 0.8
𝑩𝒓 0.3264 𝑚²
𝐍𝐮𝐥𝐢𝐦 4900 kN
𝐀 −0.008457m² ≤ 0
𝐀 𝐦𝐢𝐧 9.6𝑐𝑚²
𝐀 𝐦𝐚𝐱 175cm²
𝐀 𝐫é𝐞𝐥𝐥𝐞 10.68cm²
Diamètre d’armatures
∅𝑙𝑚𝑎𝑥
= 4.66𝑚𝑚 ≤ ∅𝑡 ≤ 12𝑚𝑚
3
𝑆𝑜𝑖𝑡 ∅𝑡 = 6𝑚𝑚
Pour notre cas d’étude, soit un cadre RL ∅6 et 2 épingles RL ∅6 .
15𝜙𝑙𝑚𝑖𝑛 = 18𝑐𝑚
𝑠𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 { 40 𝑐𝑚 } = 18𝑐𝑚
𝑎 + 10 𝑐𝑚 = 70𝑐𝑚
Soit St=18 cm.
En zone de recouvrement :
𝑙𝑟 = 0.6𝑙𝑠
𝜓𝑠 = 1.5(𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟𝑠 𝐻𝐴)
La longueur de recouvrement :
𝑙𝑟 = 0.6𝑙𝑠 = 0.34𝑚
Réglementairement on doit placer au moins 3 nappes, soit 3 nappe à disposer dans la zone de
recouvrement comme suit : la 1ére nappe est à disposer à 5 cm à partir du plancher, les 2 autres
sont espacé de 12cm et le dernier cadre est à 5 cm avant la fin du barre de recouvrement.
Le tableau suivant liste les étapes de calcul de section d’armatures transversales du poteau P17.
Diamètre : ∅𝒕 6𝑚𝑚
La figure suivante montre l’espacement dans la zone courante et dans la zone de recouvrement.
Le voile est un ouvrage enterré destiné à soutenir, contre butée et s’opposer à la poussée latérale
des sols, de l’eau et des surcharges.
On a choisi de calculer le voile situé au niveau du sous-sol du côté de la voie véhiculaire. La
partie du voile étudiée a pour dimensions :
Hauteur : 2,75 m.
Longueur : 3,85 m.
Epaisseur : 0,22 m.
Modèle de calcul :
Le mur voile est modélisé comme une plaque soumise à la flexion simple due à :
L’effort de la poussée du sol soutenu par le mur.
L’effort de la poussée dû à la surcharge d’exploitation, appliqué sur le sol à soutenir.
On suppose que la dalle constituant ce voile est encastré à ses côtés latéraux (poteaux), articulée en
bas (au niveau des longrines), libre en haut.
Poussée de la terre
La charge appliquée sur la poutre est triangulaire avec une valeur en bas du voile égale à :
𝑃𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 = 𝐾𝑝 × 𝛾 × ℎ × ℎ/2
𝜋 𝜑
Avec 𝐾𝑝 = 𝑡𝑔2 ( 4 − 2 )
Cohésion : 𝑐 = 0
𝜋 𝜑 𝜋 𝜋
𝐾𝑝 = 𝑡𝑔2 ( − ) = 𝑡𝑔2 ( − ) = 0.33
4 2 4 12
ℎ 2.75
𝑃𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 = 𝐾𝑝 × 𝛾 × ℎ × = 0.33 × 18 × 2.75 × = 19.31 𝐾𝑁/𝑚
2 2
𝑞 = 10 𝐾𝑁/𝑚²
Cette surcharge peut être traduite par une charge uniformément répartie :
D’après le formulaire du CCSB Tome IV les sollicitations sont données par les formules du
tableau suivant :
Ma Mb M’a M’b
30 M ser
b d 2 s
1 .µ
3 3
cos cos ( )
2 1 2
1 2 cos(240 ) : Avec α en degré
3
bc s
1 15
Vérification : bc bc =0.6xfc28
b d bc 2
Ast b d
2 s 30 (1 )
Ast choisit 5 HA 10 4 HA 10 9 HA 10 4 HA 8
-En travée « sens longitudinal » : On alterne: 3HA10/ml filantes. : 2HA10/ml arrêtés à 0.1
×3.85 =0.38 m de la rive.
-En travée « sens transversal » : On alterne: 2 HA10 /ml filantes. : 2HA10 /ml arrêtés à 0.1×
2.75=0.275 m de la rive
Sur appui :
𝑙𝑠 = 40Φ = 40 𝑐𝑚
2 𝐻𝐴10/𝑚𝑙 𝑙1 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝑀𝑎𝑥 ⟹ 𝑙1 = 40 𝑐𝑚
0.25 (0.3 + ) × 𝑙𝑥 = 37 𝑐𝑚
𝑀0𝑥
𝑙𝑠 = 40 𝑐𝑚
2 𝐻𝐴10/𝑚𝑙 𝑙2 = 𝑀𝑎𝑥 {𝑙1 ⟹ 𝑙2 = 40 𝑐𝑚
{ = 20 𝑐𝑚
2
I. Introduction :
La préfabrication en béton précontrainte se classe aujourd’hui parmi les techniques les plus
avancées dans le domaine de la construction au regard des multiples avantages qu’elle offre en
effet cette technique permet une optimisation de l’utilisation des matières premières, une
réduction importante des délais de construction et une meilleur qualité comparée à la
construction traditionnelle en béton armée coulée en œuvre
Historique :
La GEP (GENERALE DE PRECONTRAINTE) a été Créée en 1978. Elle a commencée à
fabriquer seulement les poutres et poutrelles précontraintes et achetait les entrevous en
céramique pour les revendre. A partir de 1982, la GEP s’est équipée de pondeuses pour
fabriquer ses propres entrevous en béton afin de réduire leurs couts et assurer une meilleur
qualité.
Ces poutrelles précontraintes et ces entrevous sont utilisés pour la réalisation de planchers.
La GEP fait l’étude quantitative du plancher et fournit le plan de pose et prend en charge la
fabrication et la livraison de ses produits sur tout la Tunisie.
Technologie :
La GEP fabrique des poutrelles, poutres et entrevous : Les poutres et poutrelles de la GEP sont
fabriquées selon le procédé OTEP France conformément aux recommandations de
l’Association Scientifique de la Précontrainte (A.S.P.) et aux prescriptions du C.P.T. Planchers
élaborées par le C.S.T.B. (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) en France.
Les poutrelles sont en béton précontraint. Le béton est fabriqué par une centrale à béton. Les
constituants du béton (granulats, ciment et eau) sont pesés par un skip peseur pour les
granulats, une bascule à ciment et une trémie et bascule à eau. Ces composants sont mélangés
dans un malaxeur équipé de sondes en fond de cuve pour le contrôle hygrométrique du béton.
Deux groupes hydrauliques de mise en tension équipés de deux vérins sont utilisés pour tirer
les armatures des poutrelles fil par fil. Les poutrelles sont fabriquées par une machine « fileuse
» selon la technologie du filage : distribution, répartition, vibration et moulage en simultané ce
qui permet la fabrication en continu de plusieurs files de poutrelles à la fois. Ce procédé de
filage confère aux poutrelles une parfaite rugosité de la surface et des flancs pour le collage
avec le béton de chantier coulé en place afin d’assurer le monolithisme du plancher fini.
Un procédé de traitement thermique qui est basé sur la diffusion de vapeur perdue sous une
bâche isotherme est utilisé pour accélérer le durcissement du béton. Après contrôle de la
résistance mécanique du béton, les armatures sont relâchées et les poutrelles sont dégagées.
La GEP fabrique des entrevous de différents types. Les entrevous sont fabriqués par une presse
qui compacte et vibre le béton dans un moule.
La GEP dispose d’un bureau d’études dirigé par un ingénieur et des techniciens qui établissent
les plans de pose, documents qui seront à la base des propositions de prix et des documents de
lancement en production.
La GEP dispose d’un laboratoire pour effectuer un contrôle rigoureux de la qualité de ses
produits finis ainsi que de ses matières premières. La GEP dispose de semi-remorques et
camions poids lourds pour le transport de ses produits finis (poutrelles, entrevous, poutres,...)
sur tout le territoire national.
Les produits de la GEP font l’objet d’un contrôle continu par le bureau de contrôle indépendant
EXCEL CONTROL.
Principaux projets réalisée avec les produits de la GEP
Les produits de la GEP sont utilisables pour divers usages de bâtiments et pour toute grandeur
de l’ouvrage, on cite ci-dessous quelques exemples de grands projets :
Hotel Movenpick,Sousse.
Hotel LellaBeya ,Yasminehammamet.
Hotel MédiGolf ,Hammamet.
Le Palais des IIes,Ile de djerba.
Tanit Center, la soukra .
L’OTEP (Omnium technique d’étude et de précontrainte) est une entreprise spécialisée dans la
technologique et matériels pour l’industrie de béton précontrainte. Elle est reconnue pour sa
grande expertise et la maitrise dans la technologique de produits en béton précontraint. Elle
réalise des usines des produits en béton précontraints : poutre, poutrelle, prédalle, dalle alvéolée
et plusieurs autres éléments de structure.
Les éléments préfabriqués peuvent se faire en temps masquépendant la phase d'étude, ou même
fabriqués au préalable et stockés
Poutrelle :
Les poutrelles sont des éléments de structure linéaire préfabriquée et précontraintes, de faible
section et destiné à former avec le béton coulée la section résistante finale de la nervure .les
poutrelles présentent des talons de forme te servant des entrevous logée entre elle
Le table de compression est la partie supérieur comprimé de la section résistante des nervures
formée par du béton coulée en œuvre .elle sert également de dalle de répartition ou est loge un
quadrillage d’armature (treilles soudée). La dalle de répartition doit avoir une épaisseur
minimale de 4 cm au-dessus des entrevous et 3 cm au-dessus de poutrelle
Entrevous :
Ce sont les éléments intercalaires aux poutrelles appuyées simplement sur les talons de cette
dernière . Ils peuvent être fabriqués avec plusieurs matériaux chacun ayant ses avantages, pour
le procédé de l’OTEP ils sont en béton.
Les entrevous sont classés en deux types, les entrevous de coffrage et les entrevous porteurs.
Les entrevous utilisés pour les planchers de l’OTEP sont des entrevous de coffrage dits
résistants « entrevous en béton de granulat lourd pour plancher »
Chapeaux :
Les chapeaux sont des armatures généralement de haute adhérence placée dans le béton coulée
au-dessus de la poutrelle afin de s’opposer au contrainte de traction on distingue 2 types de
chapeaux :
Armature de rive : ce sont les chapeaux placée au-dessus des poutrelles aux droit des appuis de
rives leur extrémité doivent s’ancrer dans le chainage de l’élément de structure sur lequel la
poutrelle est appuyée
Armature de continuité : ce sont les chapeaux placée au-dessus des poutrelles aux droit des
appuis intermédiaire elles doivent être continue de part à l’autre
La figure 42 représente la composition d’un plancher FRB avec les éléments définis
précédemment
Pour la détermination des poids propres, on prend en Compte les masses volumiques suivantes
pour les matériaux constitutifs :
–– poutrelles et béton coule en œuvre : 24 kN/m3
–– entrevous en béton de granulats lourds : 22 kN/m3
Lors de la mise en œuvre des plancher à poutrelles, il est possible d’utiliser des étais
provisoires afin de pouvoir atteindre de longue portée.
Lors du coulage de la dalle de compression, les poutrelles doivent reprendre toutes les charges
de chantier, le poids du béton coulé et des entrevous, ce qui limiterait leur portée alors on
utilise un système d’étaiement provisoire.
La GEP fabrique trois familles de poutrelles ayant trois sections et trois hauteurs différentes,
12, 15 et 18 cm, comme la montre la figure 43. Cependant, ces trois poutrelles ont une partie
inférieure géométriquement identique, mais chacune pouvant loger un nombre différent de fils
de précontrainte.
N de la position 1 2 3 4 5 6 7
hauteur He(cm) 12 16 20 25
Nomenclature
Pour l’identification des différents montages, les nomenclatures suivantes est adoptée :
nHp / He+Ed / b
Le poids d’un montage est la somme des poids des poutrelles, des entrevous et du béton coulée.
Le béton utilisé pour la fabrication des trois familles de poutrelles est conforme aux exigences
du CPT Planchers.
Le béton des poutrelles présente les caractéristiques suivantes.
Résistance à la compression à 28 jours, fc28
Des essais au laboratoire de l’usine de la GEP ont donné, pour des cubes en béton d’arrêtes 10
cm testés à l’âge de 28 jours, des résistances à la compression minimales de 54 MPa.
D’après le règlement technique du CSTB [6], fci(cylindre) = 0,83.fci(cube).
La résistance à la compression à 28 jours est donc fc28 = 45 MPa.
𝑓𝑐28−𝑓𝑐𝑝
𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐𝑝 + log (j-tp+1) [2]
log(28−𝑡𝑝+1)
Densité
Le dosage du béton des poutrelles donne une densité de 2,4.
Tableau récapitulatif
fc28(MPa) 45
ft28(MPa) 3,3
fcp(MPa) 27
fc7(MPA) 37,5
ft7(MPa) 2,85
Pour le béton des entrevous est de densité qui est égale à 2 pour calculer le poids de ces
moments.
Le béton coulé en œuvre associée aux produits de GEP doit satisfaire les exigences du CPT
plancher .les caractéristiques du béton coulée utilisée pour le calcul sont les suivantes.
Les armatures de précontrainte utilisées pour la poutrelle sont des composés de 5 fils ayant les
caractéristiques suivantes.
Données du fournisseur (GEP)
Diamètre : 5 mm
Tension à l’origine
La tension à l’ origine ne doit pas dépasser selon les règles du BPEL 0,95 fpeg et 0,85 fprg qui
valent respectivement 2807 daN et 2881daN pour ne pas atteindre la limite du domaine
élastique ou la rupture des fils de précontraintes, avec une marge de sécurité.
Les essais au laboratoire de la GEP pour cette résistance donnent des valeurs minimales de 260
bars. Soit fcm=260 bars.
Pi = Pit/n avec Pi la force de précontrainte initiale par fil et n le nombre des câbles.
Donc la tension à l’origine par câble doit toujours vérifier l’inégalité suivante :
𝑓𝑐𝑚×𝐵
P0<
2×𝑛×0,92
P0 = 2874,13 daN.
La tension à l’origine développée avec les vérins est fixée à τvo = 240 bar.
Tension initiale
C’est la tension développée par les armatures de précontrainte, toutes pertes instantanées faites.
Le CPT Planchers nous autorise à considérer que ces pertes instantanées sont de l’ordre de 8 %
Pi = 2097.6 daN
Tension finale
C’est la tension développée par les armatures de précontrainte, toutes pertes faites.
Le CPT planchers propose une méthode forfaitaire, décrite par le tableau ci-dessous une méthode
forfaitaire, pour calculer les pertes totales pour les bétons traités thermiquement en fonction de
la tension a l’origine et de classe de résistance des armatures de précontraintes.
0,8fprg 19
0,75fprg 18
0,7fprg 17
0,65fprg 16
Pf = 1915,2 daN
dénomination Fil 5
diamètre 5
Fpeg(MPa) 1529,5
fprg(MPa) 1754,1
𝒇𝒑(𝑴𝑵)
Contrainte due à la compression de la précontrainte : σc (Mpa) = 𝑺𝒑
𝑭𝒑(𝑴𝑵)×𝒆𝟎(𝒎)
Contrainte due à l’excentricité de la précontrainte : σe(y) (Mpa) = 𝒚(𝒎)
𝑰𝒑(𝒎𝟒)
Pour les versifications imposées par le CPT, on aura seulement besoin de la contrainte finale en
fibre inferieure. Le tableau ci-dessous présente les actions de la précontrainte nécessaire pour
l’exemple de calcul concernant la poutrelle 512
Coffrage et décoffrage.
Main d’œuvre
Coffrage et - - 4
décoffrage
étaiement - - 10
Main d’œuvre - - 40
Donc le cout estimatif correspondant aux plancher (16+5) du projet est donné comme suit :
Surface totale : 5079.5 m2
Les plancher (16+5) en béton armé sont remplacés par les montages (16+5) de la GEP.
Le coût d’exécution des planchers à poutrelles est le coût total (fournitures, mise en œuvre et
engins mécaniques) d’un mètre carré de plancher qui est détaillé dans le tableau ci-dessous. Il
inclue les articles suivants :
poutrelles (fourniture et pose).
Main d’ouvre
Article et main Quantité Prix unitaire (DT) Prix par m² (DT)
Par m²
d’œuvre
étaiement - - 3
Main d’œuvre - - 30
Donc le cout estimatif correspondant aux plancher (16+5) du projet est donné comme suit :
Surface totale : 4300 m2
La variante des planchers à poutrelles en béton précontraint permet un gain de 17,8% sur le
cout d’exécution des planchers nervurés, un léger gain de 2% sur le poids total des planchers.
Donc après cette analyse, on conclue que le plancher nervuré à poutrelles précontraintes est le
plus approprié, vu qu’il procure plus de liberté dans la gestion de l’espace (cloisonnement,
ouverture) grâce à une plus grande portée des planchers et une structure plus légère.
CONCLUSION
Les planchers à poutrelles préfabriquées précontraintes offrent presque toujours des gains
importants par rapport aux planchers nervurés traditionnels en termes de coût et des délais de
construction qui engendrent, eux même, des gains sur le plan économique global. Certes ces
gains sont importants, mais en choisissant dès le départ ce plancher préfabriqué et en l'intégrant
dans la conception structurale du bâtiment, les gains peuvent être plus importants
I. Introduction
Dans le cadre de notre projet «Construction d’un ensemble immobilier aux lotissement Fell de
jardin el Menzeh 2», La société de promotion immobilière el BOUSTEN a confié à
GEOCONSEIL la réalisation d’une étude géotechnique relative à ce projet.
Terrain rencontré
La compagne effectuée dans le site donné a reconnu sous une couche de remblai de 1,50 m
d’épaisseur la lithologie suivante :
Ella a été identifiée entre – 1,50 m et -6,50 m dont les caractéristiques mécaniques sont modérées
en profondeur. En effet le module pressiometrique varie de 71a 181 bars avec une pression limite
nette comprise entre 7 à 14,5 bars.
Il a été recoupé entre -6,50 m à -11,5 m dont les caractéristique mécaniques sont élevée et se
traduisent par un module pressiometrique varie de 198 à 726 avec une pression limite nette
comprise entre 13 et 43 bars.
Elle a été reconnue entre -11,50 m et – 21 m dont le module pressiometrique varie de 141 à 785
bars avec une pression limite nette comprise entre 11 à 41 bars.
Lorsque les couches de terrain susceptibles de supporter l’ouvrage sont à faible profondeur ,
nous réalisons des fondations superficielles ; lorsque ces couches sont à une grande profondeur,
nous réalisons des fondations profondes qui peuvent prendre appui sur une couche résistante ou
flotter dans un terrain peu résistant ( on mobilise alors les forces de frottement du sol sur la
fondation pour soutenir l’ouvrage ) ; dans la situation intermédiaire , lorsque la couche d’appui
est à une distance moyenne de la base de l’ouvrage , nous réalisons un massif de béton grossier
reposant sur cette couche et supportant la fondation
Il est important de déterminer la capacité portante de la semelle pour savoir si elle peut
supporter les charges qui vont être transmises par les poteaux. Cette contrainte est déterminée
par la relation suivante :
∗
q a = q 0 + Kp . Ple
1er cas :
Le terrain est homogène sous la fondation jusqu’à une profondeur égale à 1,5B.
L’expression de la pression limite nette équivalente est :
Ple∗ = Pl∗ (ze )
2
Avec ze = D + B
3
D : Longueur d’ancrage.
B : Largeur de la semelle.
2ème cas :
Le terrain n’est pas homogène sous la fondation jusqu’à une profondeur égale à 1,5B.
L’expression de la pression limite nette équivalente est :
n
Ple∗ = √Pl∗1 . Pl∗2 . … . Pl∗n
(9 + 5.3) (9 + 16.5)
Pl∗e = √ + = 5.37 𝑏𝑎𝑟 = 537 𝐾𝑝𝑎
2 2
1
𝐷𝑒= × ∑ Pl × 𝑒𝑖
Pl∗e
1 (2.8 + 2.45) (2.1 + 5.7) (5.7 + 5.4) (5.4 + 4.5) (4.5 + 5.3)
𝐷𝑒= ∗
×( × 1.5 + + + + ) = 4.89 𝑚
Ple 2 2 2 2 2
𝐷𝑒= 4.89 𝑚
Le facteur de portance 𝑲𝒑
B De
K p = 0.8. [1 + 0,25. (0,6 + 0,4. ) ]
L B
=> 𝐾p = 1,78
Résultats
La valeur de la contrainte 𝒒𝒂 est :
Action et sollicitation :
Les sollicitations transmises par le poteau dont la section (50×70) sont les suivantes :
- G=291 t ; Q=46 t
L’effort normal au niveau supérieur de la semelle :
À l’ELS : 𝑁𝑆𝐸𝑅 = G+Q= 355 T
1. Dimensions de la semelle :
Soit G0 le poids propre de la semelle rectangulaire et soient a’, b’ et h ses dimensions qui
doivent satisfaire la condition suivante, avec S la surface de la semelle :
𝑁𝑠𝑒𝑟 +𝐺0
Equilibre statique : ≤ 𝜎𝑏𝑒𝑡𝑜𝑛
S
𝑎 𝑎′ 50
= =k= = 0,71
𝑏 𝑏′ 70
𝑁𝑠𝑒𝑟 3.55 3
D’où 𝑎′ = 𝑘. 𝑏 ′ > √𝜎 = √( 0.6 × 2) = 2.97𝑚 , on choisi 𝑎′ = 𝑘. 𝑏 ′ > 0.71 × 2.97 =
𝑏𝑒𝑡𝑜𝑛
2.1 𝑚
a’=2.2m ; b’= 3 m
Condition de rigidité :
𝑏 ′ − 𝑏 𝑎′ − 𝑎
max( , ) ≤ 𝑑 ≤ min(𝑏′ − 𝑏, 𝑎′ − 𝑎)
4 4
0.62𝑚 ≤ 𝑑 ≤ 1.5 𝑚
Il s’agit de vérifier que la hauteur de la semelle est suffisante pour empêcher le phénomène de
poinçonnement de se produire ; on doit alors vérifier l’expression suivante :
(𝑎+2ℎ)(𝑏+2ℎ)
p′u : Donnée règlementairement comme suit :p′u = [1 − ] pu
𝑎′𝑏′
Pour que les dimensions du gros béton soient homothétiques à celles de la semelle, on doit
vérifier :
𝑨′ 𝒂′
= = 𝒌 = 𝟎. 𝟕𝟏
𝑩′ 𝒃′
𝑃𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 1,05(𝑃𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 )
𝐴′ . 𝐵 ′ > 𝑑′ 𝑜𝑢 𝐵 ′ > √ =4𝑚,
𝜎𝑠𝑜𝑙 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝐵′ −𝐵
H’>tan 𝛽. ( ) Avec 45 < 𝛽 < 55 H’ =0,5
2
B/4 = 0,75 > ls donc Toutes les barres seront prolongées aux extrémités et peuvent n’est pas
comporter des crochets.
I. Planification du projet
1. Généralités
2. L’objectif du planning
ll. Méthodologie
C’est la décomposition du projet en tâches, sous tâches et activités pour faciliter la réalisation et
le suivi du projet en lots de travail plus petits. Elle permet notamment de fixer des objectifs
déterminés à chaque niveau de décomposition à exécuter.
Le projet doit être décomposé en plusieurs tâches et activités qui servent à déterminer les
objectifs prévues.
On doit affecter les ressources (matériels, mains d’œuvres, matériaux …) appropriées à chaque
activité selon l’importance, les besoins et les moyens de l’entreprise.
Cette estimation est basé sur un avant métré qui sert à réaliser une quantification précise et
détaillée par partie d'ouvrage selon le WBS considéré à l’avance. (voir annexe)
Estimation de la durée :
La durée de chaque tâche est le rapport entre la quantité et la cadence qui est le rendement par
unité de temps :
𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐢𝐭é
𝐝𝐮𝐫é𝐞 =
𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞
La cadence est une information qui fait partie de la cuisine interne de l’entreprise. C’est un
donné obtenu par l’observation et l’expérience des différents ressources humaines et matériels
afin de déterminer le rendement de chaque personnel dans le temps.
III. Résultat
1. Programme d’exécution
Le programme d’exécution est un tableau récapitulatif qui serre à englober tous les
informations quantitatif des activités, ressources, cadence, durées et relations entre les tâches.
Le programme complet est le suivant :
Durée
Liste de tache prédécesseur ressources
de jour
Installation de chantier 15
Béton armée de
fondation :
5. béton de propreté et
42 3 Mo BA
longrine
6. gros béton 10
7. béton pour béton
15 2 Mo outillage BA
armé semelle
8. béton pour Chappe 34 7 Mo BA
Béton en élévation :
4 Mo et 3
9. poteaux 5 8 camion BA
Macon
10. voile 4 6 4 Mo BA
11. cage d'ascenseur 3 7 4 Mo BA
Maçonnerie :
12. mur 20cm 4 7 5 Macon brique
Durée
Liste de tache Prédécesseur ressources
de jour
Béton en élévation :
4 Mo et 3
1. poteaux 5 5 outillage BA
Macon
3. cage d'ascenseur 3 3 4Mo BA
Maçonnerie :
4. mur 20cm 4 5 Macon brique
5. mur 35 4 5 Macon brique
RDC
Durée
Liste de tache prédécesseur ressources
de jour
Béton en élévation :
4Mo 3
1. poteaux 5 outillage BA
Macon
1 ERE ETAGE
3. cage d'ascenseur 3 4 Mo BA
Maçonnerie :
4. mur 20cm 7 5 Macon brique
5. mur 35 7 5 Macon brique
6. mur 10 7 5 Macon brique
8. enduit 20 3 Mo Mortier
Plancher haut sous-sols :
2 Macon-
9. poutre 8 outillage
4Mo-
10. dalle 12 6 Mo outillage
Durée
Liste de tache prédécesseur ressources
de jour
Béton en élévation :
4Mo 3
1. poteaux 5 outillage BA
Macon
2EME ETAGE
Durée
Liste de tache prédécesseur ressources
de jour
Béton en élévation :
4Mo 3
1. poteaux 5 outillage BA
Macon
3EME ETAGE
Durée
Liste de tache prédécesseur ressources
de jour
Béton en élévation :
1. poteaux 2 Mo outillage BA
4 EME ETAGE
3. cage d'ascenseur 2 Mo BA
Maçonnerie :
4. mur 20cm 3 Macon brique
5. mur 35 3 Macon brique
6. mur 10 3 Macon brique
8. enduit 10 Mo Mortier
Plancher haut sous-sols :
Macon-
9. poutre 4 outillage
Mo-
10. dalle 6 outillage
2. Diagramme de Gantt
Nous essayons d’élaborer une planification du notre projet de construction de la résidence. Les
étapes d’introduction du planning PRIMAVERA sont les suivantes :
La détermination de la liste des tâches doit prendre en compte l’arrangement logique des
différentes étapes. Il faut préciser que ce diagramme dépend aussi des ressources humaines et le
matériel disponibles dans le chantier.
Conclusion générale
Ce travail m’a permet de contacter de près le milieu professionnel (sur chantier et dans l’usine
de la GEP).
Par contre et lors de ce projet, j’ai rencontré certaines difficultés telles que la conception durant
deux mois, qui nécessite certaine expérience, le calcul manuel.
Mais, j’ai aussi pu me développer l’esprit de recherche, d’initiative et du travail collectif
indispensable dans la vie professionnelle.
Enfin, avec ce modeste travail j’ai pu aboutir à la satisfaction de mes enseignants et de toute
personne à l’intérêt de près ou loin du domaine de Génie Civil.
Références bibliographiques
Annexe (1) :
Plan d’architecture
Et
Plans de coffrage
Annexe (2) :
Avant métré