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Dispositifs d'optoélectroniques.

LED
phototransistors
photodiodes Lasers
Optique intégrée: modulateurs, démodulateurs
fibres optiques fibres optiques mono et multimodales, leurs applications et leurs environnements.
Calculs de bilan de liaison, architecture d'un réseau, évaluation des besoins pour la réalisation d'un réseau.
Les composants optoélectroniques, comme l'indique leur nom, permettent d'effectuer la

conversion d'un signal lumineux (opto) en un signal électrique et inversement. En asso-

ciant les deux fonctions en série, on peut obtenir une double conversion : électrique ->

lumière -> électrique.

Ces composants, appelés optocoupleurs, ont l'avantage de pouvoir transmettre l'informa-

tion sans contact électrique (isolation galvanique entre deux parties d'un montage, rapidi-

té de transmission). Voici maintenant quelques notions intéressantes.

La lumière utilisée est soit visible (rouge, vert, etc.), soit invisible (infrarouge et U.V).

Dans tous les cas, une lumière est une onde électromagnétique (déplacement de photons)

qui possède une longueur d'onde précise définissant sa couleur.


La longueur d'onde d'un rayonnement lumineux est λ = C / f r, où C est la vitesse de la lu-

mière et fr la fréquence du rayonnement. Seuls les rayonnements donc la longueur d'onde

est comprise entre 400 nm (violet) et 700 nm (rouge) sont visibles.

Les matériaux utilisés dans les composants optoélectroniques pour créer un rayonnement

lumineux sont l'arséniure de gallium Ga As et le phosphure de gallium Ga P dopé ou

non. C'est leur concentration qui permet de donner une couleur précise.

Les unités de la lumière sont :

 Le flux lumineux : le lumen (lm) ;


 L'éclairement : le lux (lx) ;
 L'intensité lumineuse : le candela (cd).

La photorésistance
Ces composants bipolaires possèdent l'avantage d'avoir une résistance qui varie en

fonction de l'intensité lumineuse reçue. Ils utilisent le phénomène de photoconduction :

augmentation de la conductibilité d'un semi-conducteur par action des photons.

Plus le nombre de photons est important (intensité lumineuse importante), plus la

conductibilité est élevée, donc, plus la résistance est faible. Dans l'obscurité, la résistance

est élevée de 1 à 100 MΩ, puis elle diminue pour atteindre quelques centaines d'ohms à

1000 lx.
Les constructeurs précisent les longueurs d'onde du rayonnement de réaction de la pho-

torésistance, la résistance dans l'obscurité, la résistance à 50 et/ou 1000 lx et le temps de

réponse du composant. Ces composants sont utilisés en photographie (régulation de la

lumière), commande d'éclairage automatique (capteurs), etc.


Composants optoélectroniques : la photo-
diode
Rappelez-vous du fonctionnement des diodes ! Lorsqu'un courant inverse traverse celles-

ci (lorsqu'elles sont bloquées), il est très faible. De l'ordre de quelques nanoampères. Or,

si on pratique une ouverture sur la jonction, de façon à laisser pénétrer la lumière, on

s'aperçoit que l'intensité du courant inverse augmente proportionnellement à l'intensité

lumineuse reçue.

À éclairement égal, pour une même photodiode, le courant inverse dépend de la tension

inverse appliquée aux bornes de la photodiode, d'où la nécessité de polariser le compo-

sant.

Les constructeurs précisent la valeur du courant I d, le courant dans l'obscurité, la sensibi-

lité (réponse de la photodiode en fonction de la longueur d'onde) et les temps de commu-

tation. Ils donnent aussi les valeurs maximales de tension inverse, de courant direct et de

puissance à ne pas dépasser.

Les photodiodes Schottky sont des photodiodes rapides, car les temps de réponse sont

réduits. L'utilisation de ce composant est apprécié en tant que récepteur télécommande,

transformation de l'énergie solaire ou encore mesure d'intensité lumineuse.

Le phototransistor
De la même manière que pour les photodiodes, le phototransistor fait partie des compo-

sants optoélectroniques. On peut également faire une ouverture sur la jonction d'un

transistor bipolaire, de façon à laisser pénétrer la lumière. L'intensité lumineuse reçue

joue alors le rôle du courant de base IB.

L'avantage par rapport aux photodiodes est de disposer directement d'une amplification,

grâce à l'effet transistor. N'oubliez pas la formule suivante : I C = β x IB. L'inconvénient

vient du fait que les condensateurs de liaison sont plus importants. Les temps de commu-

tation seront donc plus importants que ceux des photodiodes (quelques µs contre

quelques ns pour les photodiodes).

Les constructeurs précisent les temps de commutation, l'amplification, le courant du col-

lecteur dans l'obscurité (de l'ordre de 100 nA) et la réponse angulaire. Les phototransis-

tors existent aussi en montage Darlington où le courant de sortie sera plus élevé.

Composants optoélectroniques : les LED


Une LED est une jonction PN, qui, lorsqu'elle est polarisée en direct, émet une lumière

d'une longueur d'onde (couleur) précise. Cette couleur peut être rouge, verte ou encore

jaune pour ne citer qu'eux. Les constructeurs précisent la valeur de la tension directe et

du courant nécessaire à un bon éclairement. Ils précisent également la couleur d'émis-

sion, les différents diamètres disponibles (3, 5, 8 mm, etc.) et les temps de réponse.

Couleur 
Ce n'est pas la couleur du boîtier qui fait que tel composant émettra dans cette même

couleur, mais la nature précise du matériau semi-conducteur. Les techniques de fabrica-

tion permettent d'obtenir facilement des diodes électroluminescentes à émission super

rouge, rouge, orange, jaune, verte et bleue.


On sait aussi fabriquer des diodes électroluminescentes émettant dans l'infrarouge et des

photodiodes qui captent ces rayonnements. Ce type de composants optoélectro-

niques permettent de réaliser des émetteurs de télécommande de toutes sortes et des sys-

tèmes de transmission de données.


Courant de commande
C'est la valeur du courant direct qui détermine l'intensité lumineuse du rayonnement.

L'intensité du rayonnement est sensiblement proportionnelle à celle du courant direct.

Les valeurs fréquentes des courants typiques vont de 10 à 20 mA. Dans le cas de com-

mande à partir de fonctions à faibles ressources en courant (quelques mA), une bonne lu-

minosité peut être obtenue en choisissant des composants à faible courant et fort rende-

ment lumineux.

En cas de faible dépassement du courant maximum, les diodes perdent rapidement de

leur efficacité. Si le dépassement est prononcé et prolongé, le composant est irrémédia-

blement détruit par échauffement.

Rendement lumineux
Le rendement lumineux (rapport des énergies lumineuses délivrées et électriques four-

nies) varie beaucoup d'un composant à l'autre. Un composant à faible rendement éclaire-

ra bien plus faiblement qu'un composant à rendement élevé. Les coûts seront fortement

dépendants de cette qualité et s'échelonnent facilement dans un rapport de 1 à 20.

Tension directe et inverse


Les diodes électroluminescentes ont une courbe caractéristique analogue à celle d'une

diode au silicium avec des seuils de :

 1,1 V pour des diodes infrarouges ;


 1,8 à 2,2 V pour les diodes rouges, jaunes et vertes ;
 3,6 V et plus pour les diodes bleues.
Quant à la tension inverse. Polarisées en inverse, les LED ne supportent pas plus de 5 V.
Diodes bicolores et tricolores
Elles résultent de l'assemblage dans un même boîtier de deux semi-conducteurs aux

propriétés différentes, l'un émettant dans le vert, l'autre dans le rouge. Toutes les teintes

du vert au rouge en passant par l'impression colorée jaune sont possibles en ajustant les

courants moyens de chacune des deux jonctions.

Il n'est pas toujours aisé de régler de façon continue la valeur du courant de chacune des

jonctions. Dans certaines applications, on préférera jouer sur le rapport cyclique du cou -

rant de commande puisque c'est la valeur moyenne du courant qui sera représentative de

l'intensité perçue par l'œil.

Cet assemblage ne permet pas de restituer une grande palette d'impressions colorées, car

il lui manque une composante fondamentale : le bleu. Elles se conjuguent en deux ver-

sions à trois broches (une broche pour la cathode commune) ou à deux broches, les

diodes sont câblées tête-bêche.

Dans un même boîtier sont regroupées trois diodes : rouge, verte et bleue. Ce compo-

sant est capable de reproduire une palette importante d'impressions colorées.

Composants optoélectroniques : les opto-


coupleurs
Un photoémetteur, comme une LED, émet de la lumière lorsqu'il est correctement ali-

menté. Un photorécepteur associé reconvertit cette lumière en un signal électrique. Le

tout fait partie d'un seul boîtier entièrement fermé. L'intérêt est de rendre totalement in -

dépendant électriquement deux parties d'un circuit électronique, car la liaison se fait par

la lumière.
La tension d'isolement entre les deux parties peut atteindre plusieurs milliers de volts.

Les constructeurs précisent les caractéristiques de la LED (photoémetteur) et le rapport

du transfert en courant, de façon à connaître la valeur du courant disponible en sortie en

fonction du courant traversant la LED. Ils précisent aussi les temps de commutation et la

fréquence maximale d'utilisation.

Les composants optoélectroniques que sont les optocoupleurs peuvent être utilisés en

isolation galvanique. Ils peuvent aussi être utilisés en interface numérique ou encore en

détecteur.
Description du produit
 SYSTÈME DE FORMATION À LA TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE



 La communication par fibre optique est l'une des technologies de pointes les plus en vue de nos
jours, de par ses hautes capacités et qualités de transferts, mais également par sa vitesse et sa sé-
curité. Le KL-900D utilise la fibre optique comme média de transmission dans toutes ses expéri-
mentations. Par les quatres différents types de transmission de données possibles (transmission
du module vers lui-même, transmission de module à module, transmission de PC à module, et
transmission de module à PC) et par des méthodes de modulation/démodulation diverses et va-
riées (CVSD, FSK, etc...) introduites par ce système de formation, l'utilisateur peut acquiérir une
vision très claire du fonctionnement de la transmission par fibre optique.
 LISTE DES EXPÉRIMENTATIONS
 1. Caractéristiques des fibres optiques
 2. Applications sur les fibres optiques
 3. Expériences sur la lumière
 4. Expériences d'intéraction de la Lumière et des fibres optiques
 5. Émetteurs par fibres optiques
 6. Systèmes de réception par fibres optiques
 7. Développement et réseaux à Fibres optiques
 8. Connecteurs à fibre optique et perte de polissage
 9. Transmission de données par fibre optique - Auto-transceiver
 10. Transmission de données par fibre optique - Double-transceiver
 11. Transmission de données par fibre optique - PC ? Module
 12. Transmission de données par fibre optique - Module ? PC
 13. Transmission de données par fibre optique - modulation et démodulation CVSD (option)
 14. Transmission de données par fibre optique - modulation et démodulation ASK (option)
 15. Transmission de données par fibre optique - modulation et démodulation PSK/QPSK (op-
tion)/

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