Construction Et Dim de Chaussées

CONSTRUCTION ET DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSÉES

ÉTUDES PRÉLIMINAIRES
ÉTUDE DES SOLS ET DES
GRANULATS n Généralités
n Plan de reconnaissance des terrains
n Reconnaissance des terrains
n Caractéristiques des sols
ÉTUDES PRÉLIMINAIRES n Classification des sols
TERRASSEMENT n Sources de granulats
STABILISATION n Environnement
GÉNÉRALITÉS GÉNÉRALITÉS (suite)
n Avant de circuler sur une route n Recherche d'une meilleure qualité de vie par tous
l Longue préparation l Conflits
l Délais de toutes sortes l Délais
Études préliminaires
n
n Construction de routes
n Consultations publiques
n Adaptations aux lois et règlements l Considérations techniques
l Considérations socio-économiques
n Nombreuses consultations
GÉNÉRALITÉS (suite) GÉNÉRALITÉS (suite)
n Sur le plan municipal n Éléments de construction différents à tenir compte

l Développements domiciliaires,.. selon le milieu
l Implantation de réseaux l Plans et devis
n Aqueduc l Clauses particulières de la chaussée construite en même
n Égouts temps que l'égout et l'aqueduc
n Conduits souterrains l Données requises: nature des sols égout et aqueduc
l Utilités publiques
Étude des sols et des granulats 5-1


n Préparation d'un projet de route n Problèmes complexes - spécialistes

l Tous les éléments nécessaires l Localisation
n Estimé réaliste l Intersection
l Entrepreneur l Tracés
l Promoteur
l Structures
l Fondations
n Établissement des caractéristiques géométriques
l Matériaux
l Normes de conception
l Voies de circulation
n Difficultés connues n Localisation sur le plan de l'égout, l'aqueduc et les

l Évaluation du drainage utilités publiques
l Grosseur des ponceaux et des conduites l Conséquences si sectionnés lors de sondages ou de
l Relevés topographiques construction
l Études d'avant -projet n Puits d'eau potable (à moins de 30 m)
l Relevé (genre, profondeur, débit,...)
l Analyse d'eau en laboratoire
l Données utiles pour plaintes
n Points à surveiller attentivement n Acquisition des terrains

l Excavation des fossés l Plans définitifs
n Interception des eaux de percolation des puits avoisinants n Achat
l Sautage de roc près des puits n Expropriation
n Provocation de fissures l Nombreuses étapes
n Destruction de sources d'eau l Procédures longues et ardues


n Équipe de spécialistes dès le début n Nécessité de sondages

l Protocole de communication l Route
l Communication écrite privilégiée l Rue
n Livre de chevet des intervenants l Structure
l Clauses générales l Édifice
n Tous les travaux de même genre n Propriétés des sols
l Clauses particulières l Fonction de la construction
n Devis spécial propre à ce projet

PLAN DE RECONNAISSANCE DES PLAN DE RECONNAISSANCE DES
TERRAINS TERRAINS (suite)
n Reconnaissance des sols n Étude des sols

l Pour la chaussée l Variation autant horizontale que verticale
l Pour les conduites l Établissement de la ligne de sous -fondation (profil final)
l Niveau de la nappe phréatique
l Nature du sol dans les coupes
n Nature
l Présence de roc
n Portance
l Terre végétale ou organique
n Stabilité

TERRAINS (suite) TERRAINS (suite)
n Relevés des sols n Capacité portante des sols

l Calcul des quantités l Érection de gros remblais
l Déblais réutilisables en remblais l Autres structures
l Rebuts n Ponceaux
n Murs de soutènement
l Traitement spécial pour la construction par temps
n Viaducs
pluvieux
l État et stabilité des sols n Calcul structural
n Pentes dans les coupes l Épaisseur des assises de chaussée
n Méthode de construction l Épaisseur du revêtement


n Reconnaissance des tracés n Première recherche

l Coût élevé de la main d’œuvre l Cartes pédologiques agricoles
l Techniques modernes l Cartes géologiques
n Planification du travail n Études et rapports pour des routes ou ouvrages
l Productivité optimale d'art dans le voisinage
l Plus qu'une affaire de sondages n Banque de données géologiques
l Recherche documents existants avant d'aller sur le l Prospection de nappes aquifères
terrain
Choix du corridor routier optimal


n Recherches préliminaires n Photographies aériennes

l Idée des terrains en place l Zones de glissement
l Choix du meilleur outillage l Zones inondables
n Interprétation de photographies aériennes ou d'une l Savanes
mosaïque l Roc
l Établissement des corridors l Pollution des cours d'eau
l Détection de problèmes majeurs l Dérangements écologiques
l Destruction des sources de matériaux

n Géologie du corridor n Nécessité de quelques sondages

l Examen des photos aériennes l Évaluation précise de la qualité réelle des terrains
l Localisation de sondages douteux
n Zones de sols remaniés
n Sites éventuels gros remblais
n Informations à recueillir
l Sites archéologiques
l Patrimoine historique Prise de contact avec les terrains
dès le début de l'étude


RECONNAISSANCE DES TERRAINS
(suite)
n Piquetage du ou des tracés n Méthodes indirectes

l Ne pas extrapoler les résultats d'un tracé sur un tracé l Méthodes électro- magnétiques
voisin l Méthodes sismiques
l Risques de mauvaises surprises l Mesure des rayons gamma
n Une fois le plan de reconnaissance établi n Ces méthodes ne remplacent pas les méthodes
l Choix de la méthode de reconnaissance directes, mais permettent des économies en
diminuant le nombre de sondages mécaniques

RECONNAISSANCE DES TERRAINS RECONNAISSANCE DES TERRAINS
(suite) (suite)
n Méthodes électro-magnétiques n Méthodes mesure des rayons gamma

l Sédiments graveleux souterrains l Changements lithologiques
l Anciens chenaux d’eau l Épaisseur d’une couche
l Horizons rocheux peu profonds l Présence d’argile
n Certains appareils permettent une exploration n Méthodes sismiques

jusqu’à 60 mètres de profondeur l Estimation du degré de rippabilité

(suite) (suite)
n Méthodes directes ou mécaniques n Étude détaillée du sous-sol

l Visite des lieux l Emplacement définitif de l’ouvrage
l Sondages avec prélèvements d’échantillons
l Choix le plus judicieux n L’étude doit donner le maximum de résultats avec

Tarières
n
un minimum de sondages
n Foreuses
n Autres matériels
n Étude des cas complexes

l Mécanique des sols


(suite) (suite)
n Disposition et fréquence de sondages n Lorsque le tracé est définitif:

l Un guide, non une panacée l Étude systématique
l Ne remplacent pas le jugement l Méthodes directes
n Reconnaissance préliminaire l Renseignements complets
l Zones de déblais et remblais importants l Évaluation du coût des terrassements
l Savanes n Données sur la nature et l'état du sol
l Zones bouleversées l Fossés en contrebas du terrain naturel
n Chaque cas est étudié conjointement: l Sondages suffisamment profonds
l Le géologue n Impensable de connaître chaque m²
l Le géotechnicien l Interpolation délicate des résultats
l Le chef de projet l Interprétation des photos aériennes

RECONNAISSANCE DES TERRAINS ESPACEMENT ET PROFONDEUR DES
(suite) SONDAGES
n Examen hors emprise n Route à 2 voies

l Sources de matériaux naturels l À tous les 60 m
n Gravier l Le long de la ligne de centre
n Sable
n Terrains moyennement accidentés
l Possibilités de carrière de pierre
l À tous les 30 m
l Exploration des alentours
l Dans les fossés et dans la ligne de centre
n Allure des formations de sol ou de roc
n Exemple: crête de roc l Fossés à environ 10 m de la ligne de centre
l En alternant à gauche, au centre et à droite
ESPACEMENT ET PROFONDEUR DES ESPACEMENT ET PROFONDEUR DES

SONDAGES (suite) SONDAGES (suite)
n Terrains très accidentés

l Espacements diminués
l Plus de sondages dans les lignes de fossés
n En milieu urbain
l En premier lieu pour l'implantation des conduites d'égouts
et d'aqueduc
l Même espacement que pour les routes
l Profondeur selon la conduite la plus profonde


n Autoroutes à voies divisées n Généralement, les sondages doivent descendre

l Le long de la ligne de centre des 2 voies jusqu'à une profondeur de un mètre sous la surface
l À tous les 30 m du terrain naturel, vu que habituellement, les fossés
ne dépassent pas cette profondeur
n Le nombre de sondages peut être diminué aux
endroits où les sols sont uniformes et où la
topographie est relativement plane

n Poids énormes de remblais importants n Capacité portante d'un matériau granulaire sous un
l Tassements et déformations en surface radier dépend:
l Résistance en cisaillement du sol l Densité du matériau
l Profondeur des forages suffisante pour évaluer la stabilité l Largeur du radier
et le tassement l Impossible d'atteindre la rupture du sous -sol par
l Comme une fondation sur radier épuisement de capacité portante
l 1-1,5 fois la largeur de la base du remblai l Stabilité dépend du matériau de remblai
n Remblais supérieurs à 1 m
l Profondeur minimale = hauteur du remblai

n Capacité portante de l'argile n Identification de chaque couche

l Indépendante de la largeur du radier n Détermination de leur consistance
l Dépend de la résistance au cisaillement n Niveau de la nappe phréatique
l Si danger de rupture, études élaborées
n Construction de bermes
n Traitement des sous-sols n Analyse du géotechnicien
n Sécurité contre le glissement l Juge si une étude approfondie de la résistance est
n Évaluation du tassement et de sa durée nécessaire
l Envisage soit:
n Modifications au tracé
n Recommandations spéciales de construction


n Sections en déblais
l Descendre à 1 m sous la ligne de terrassement
(généralement la ligne d'infrastructure)
n Zones d'importants déblais et zones à risques
d'instabilité
l 1,5 fois la profondeur de la coupe
n Identification de chaque couche de sol
n Détermination de la teneur en eau
n Décider du ré-emploi et du rejet des déblais
l Au besoin, étude complète de stabilité
l Recommandations des pentes des talus

n Roc n Dans tous les cas

l Profondeur du sondage au niveau de l'excavation l Niveau de la nappe phréatique
n Classification du roc l Date du relevé
n Direction et pendage des formations l Possibilités du drainage
n Définition des travaux de prédécoupage
n Échantillons à intervalles verticaux
n Savanes ou muskegs
l À tous les 1,6 m
l Épaisseur, nature et consistance de la couche de sol
amorphe sous les dépôts organiques l À chaque changement stratigraphique
l Étude spéciale si nécessaire n Échantillons la long du tracé

l À tous les 90 m
l À chaque changement de la nature du sol

(suite) (suite)
n Présentation des résultats n Présentation des résultats (suite)

l Profil stratigraphique le long de la ligne de centre et l Rapport final
profils en long dans les fossés en terrain accidenté n Plusieurs options de structure de chaussées
l Rapport indiquant les difficultés de construction et l Coût
recommandations l Sources de matériaux
n Drainage l Recommandations spéciales
n Profondeur des fossés l Construction de remblais sur sols faibles
n Ré-emploi ou rejet des déblais l Traversées des savanes
n Degré de rippabilité du roc l Pentes des déblais
n Tout ce que comporte l’estimation et la réalisation d’un projet


(suite)
n Ordonnancement des opérations de reconnaissance

l Juger de la nécessité de toutes les étapes
l Coûts de la reconnaissance
n Faible pourcentage de la valeur du projet
n Économiser à cette étape est un gros risque
CARACTÉRISTIQUES DES SOLS GRANULOMÉTRIE
n Propriétés physiques n Analyse mécanique

l Texture: granulométrie l Mesure en pourcentage la quantité des grains de toutes
l Consistance: limites d’Atterberg grosseurs
n Quantité des grains grossiers: tamis
n Perméabilité n Fraction des grains fins: sédimentométrie
l Diamètre effectif l Analyse hydrométrique (sédimentométrie)
l Coefficient d’uniformité n Sol dispersé uniformément dans un liquide
n Densité du mélange sol -liquide
l Mesure à différents intervalles
l Taux de sédimentation: loi de Stoke
l Les gros grains se déposent plus rapidement que les petits
GRANULOMÉTRIE (suite) LIMITES D’ATTERBERG
n Sol classifié selon sa grosseur n Essais de consistance

l Gravier l Limite de liquidité
l Sable l Limite de plasticité
l Silt l Limite de retrait
l Argile n Indice de plasticité
l Colloïdes
n Propriétés exprimées en pourcentage d’eau
n Représentation par une courbe
l Courbe située à l’intérieur d’un fuseau


LIMITES D’ATTERBERG (suite) LIMITES D’ATTERBERG (suite)
n Limite de liquidité (L.L.) n Limite de plasticité (L.P.)

l Teneur en eau correspondant au point de changement du l Teneur en eau minimale correspondant à la frontière
sol de l’état plastique à l’état liquide entre l’état semi-solide et l’état plastique du sol
n Mouler un pâté de sol dans une coupelle n Rouler à la main un échantillon de sol en un mince fil sur une
n Le rainurer avec un outil spécial plaque de verre
n Faire tomber la coupelle de hauteur constante n L.P. Atteinte si le fil se brise lorsque le diamètre est 3 mm sur une
n L.L. Atteinte si la rainure se referme sur une longueur de 10 mm longueur de 100 mm
en 25 coups n L.P. Des silts et argiles varient de 5% à 30%
l Argile typique: de 40% à 60%
l Sols silteux : de 25% à 50%
l Sols sableux non plastiques (non cohérents)
LIMITES D’ATTERBERG (suite) LIMITES D’ATTERBERG (suite)
n Indice de plasticité (I.P.) n Essais significatifs pour les sols argileux

l Différence algébrique entre L.L. et l.P. l Informations importantes pour le compactage de
l Étendue de la teneur en eau où le matériau est dans matériaux provenant des déblais et des bancs d’emprunt
l’état plastique l En général, un sol argileux est inutilisable si sa teneur en
n Argiles très plastiques: jusqu’à 80% eau naturelle est supérieure à sa limite de liquidité
n Argiles: de 20% à 40% l Pour l’employer dans de gros remblais, il doit être
n Sols silteux: de 10% à 20% asséché jusqu’à une teneur en eau égale à sa limite de
n Limite de retrait (L.R.) Essai peu utilisé plasticité
l Délimite l’état semi-solide de l’état solide
l Teneur en eau d’un sol saturé au moment où le retrait
cesse
PERMÉABILITÉ PERMÉABILITÉ (suite)
n Caractéristiques granulométriques selon des n Diamètre effectif (d10)

valeurs numériques et non: l Diamètre des particules au point sur la courbe
l Sable fin granulométrique où le pourcentage passant est 10%
n Il y a 10% de particules plus petites
l Sable grossier
n Il y a 90% de particules de diamètre supérieur
l Etc.
n Facteurs de perméabilité des sols
l Diamètre effectif (d10)
l Coefficient d’uniformité (cu)


PERMÉABILITÉ (suite) PERMÉABILITÉ (suite)
n Coefficient d’uniformité (cu)

l Rapport d60 sur d10
n D60: diamètre des grains passant la courbe à 60%
n Sable uniforme propre: de 1,2 à 2,0
n Sable silteux: de 5 à 10
n Gravier bien gradué et argileux: de 25 à 1000
n Sable avec cu inférieur à 4 difficile à compacter
l Dans le domaine des enduits
n Rapport d80 sur d20

CLASSIFICATION DES
CLASSIFICATION DES SOLS
SOLS (suite)
n Plusieurs méthodes de classification de sol

appliquées au génie routier
l Au canada: système unifiée
n Méthode développée par Casagrande
n Modifiée du corps des ingénieurs de l’armée US
n 16 types de sol
l Aux états-unis: système AASHTO/ASTM
n 7 groupes de base selon la capacité portante
CLASSIFICATION DES SOLS (suite) RÉSISTANCE DES SOLS
n Mécanique des sols

l Science de la mesure du comportement des sols aussi
appelée géotechnique
l Le sol est un élément dynamique
n Intervention du géotechnicien
l Mesurer la résistance des sols
l Étudier leur comportement
l Évaluer leur résistance aux changements


RÉSISTANCE DES SOLS (suite) RÉSISTANCE DES SOLS (suite)
n Résistance des sols n Mesure de la résistance des sols

l Sols granulaires ou pulvérulents l Essai CBR (indice portant californien)
n Résistance par le frottement interne des grains l Essai de plaque module d’élasticité
l Sols cohérents (argiles) l Essais de déflexion ou de rebondissement
n Résistance par leur cohésion n Mesure de la portance
n Mécanique des sols n Traduction en module d’élasticité
l Toutes les sortes de sol n Concevoir des chaussées

l À l’origine de la mécanique des chaussées l La réaction du sol n’est pas la même
n Assises des chaussées l Plus le corps de la chaussée est rigide, plus les pressions
n Réactions sous des charges dynamiques sont étalées sur le sol
SOURCES DE GRANULATS SOURCES DE GRANULATS (suite)
n Granulats n Sols de surface

l Matériaux granulaires choisis entrant dans la confection l Soumis aux intempéries
d’une route l Transformés en terre arable
l Généralement organique
l Ne convient pas en construction routière
n Prospection des sources
l Connaissances géologiques
n Observations des détails
l Végétation
l Histoire géologique d’une région
l Labours
l Sources importantes: dépôts glaciaires
n Eskers, kames et moraines n Géomorphologie
l Étude du relief terrestre
l Dépôts fluvio-glaciaires
n Deltas et terrasses n Photographies aériennes
SOURCES DE GRANULATS (suite) PHOTO-INTERPRÉTATION
n Pour chaque sources de matériaux n Interprétation des photos aériennes

l Quantité et qualité l Observations stéréoscopiques
l Difficultés d’exploitation n Topographie
n Déboisement n Drainage
n Découvert n Érosion
n Nappe phréatique n Végétation
n Drainage n Utilisation du terrain
n Accès à construire l Apparences particulières
n Propriétaire n Forme
l Répercussions sur les terrains avoisinants n Teinte
n Arrangement ou dessin
l Assèchement
l Localisation des centrales d’enrobage


PHOTO-INTERPRÉTATION (suite) PHOTO-INTERPRÉTATION (suite)
n Critères d’identification des terrains

l Forme des ravins sculptée par l’érosion
l Teinte
n Du noir au blanc = du sec au mouillé
n Sable très sec: teinte gris pâle
n Argile humide: teinte gris foncé
n Critère lié au drainage

UTILISATION RATIONNELLE DES UTILISATION RATIONNELLE DES
GRANULATS GRANULATS (suite)
n Régions où les gisements de matériaux naturels n Localisation des sources

sont épuisés l Sur carte ou plan
l Roche massive devient source de granulat l Photomozaïque
l Coût de transport
n Exigence d’un matériau particulier

l S’assurer de sa disponibilité n Banque de données informatisée
l Et de son prix d’achat l Continuellement mis à jour
l Gestion des ressources naturelles
n Municipalités
n Gouvernements
n Entreprises
UTILISATION RATIONNELLE DES

EXTRACTION ORDONNÉE
GRANULATS (suite)
n Politique globale de gestion n Exploitation intelligente = quantité supérieure au

l Sources suffisantes pour satisfaire les besoins durant potentiel économique
plusieurs années n Mauvaise exploitation = gaspillage
l Maître de l’ouvrage doit acquérir les sources de
matériaux
n Répercussions environnementales
l Lois et règlements pour éviter des exploitations l Bruit
désordonnées l Poussières
l Enlaidissement du paysage
l Tarissement des nappes d’eau souterraines
l Etc.
n Réaménagement - régénération du site


EXTRACTION ORDONNÉE (suite) ENVIRONNEMENT
n Contrôle de l’exploitation n Équilibre dans la qualité de vie

l Plan d’exploitation l S’adapter à l’environnement (non l’inverse)
l Assurance de la qualité pour l’exploitation des sources l Éviter les dérangements écologiques
l Respecter l’environnement
n Économique
n Sables et graviers n Plus sécuritaire
n Esthétique
l Richesses naturelles non renouvelables
l Infrastructure des transports
l Contrôle de tout instant n Planification
l Ne pas tolérer de gaspillage n Conception
n Dimensionnement
n Construction
n Entretien
ENVIRONNEMENT (suite) ENVIRONNEMENT (suite)
n Précautions durant la construction n Ressources offertes épuisables

l Lors de l’extraction et du stockage n Étude des répercussions sur la population
l Ouverture des chambres d’emprunt l Bruit
l Implantation l Trafic lourd
n Des usines de traitement mécanique
n Des centrales d’enrobage n Contamination des nappes phréatiques
n Centrales à béton
l Installation des bases d’opération
l Terrassements
n Interception de sources
n Extraction interdite dans les lits de rivière
l Décapage des terres arables
TERRASSEMENT
ÉTUDE DES SOLS ET DES
GRANULATS n Ensemble des travaux de déblai et de remblai
l Exécutés pour donner à la route la forme déterminée
l Par les plans et profils en long et en travers
l Jusqu’au niveau de la ligne d ’infrastructure
ÉTUDES PRÉLIMINAIRES n Déblai:

TERRASSEMENT l Total des coupes de terrain à faire
STABILISATION n Remblai:
l Terrassements exécutés avec matériaux provenant :
n Des déblais
n Des excavations
n Des fossés de décharges
n Des bancs d ’emprunt


DÉBLAIS DE 1ÈRE CLASSE COUPE DE ROC
n Roc solide n Ouvrage d'excavation dont la géométrie:

n Revêtements en béton de ciment l À favoriser la stabilité des parois
l Recouverts ou non d ’un enrobé bitumineux
l À assurer la sécurité des usagers du réseau routier
l Lorsqu'ils ont un volume supérieur à 1 m 3
n Les blocs de roc n Coupes inférieures à 6 m de hauteur:
n Les ouvrages massifs en béton, en pierre ou en maçonnerie fortement l Pentes d'excavation sont de 2,5V:1 H pour les roches
cimentés
sédimentaires
n Tous fragmentés aux dimensions exigées au moyen:
l 10V:1 H pour tout autre type de roc
l D'explosifs
l D'un équipement à percussion n Coupes supérieures à 6 m de hauteur:
l D'un casse-pierre l Pentes d'excavation déterminées selon l'étude
n Sols gelés et les sols pierreux densément agglomérés géologique
exclus de cette classe.

COUPE DE ROC COUPE DE ROC
Hauteur < 6m Hauteur de 6m à 12 m
COUPE DE ROC
PRÉDÉCOUPAGE
Hauteur > 12m
n Technique du prédécoupage:
l Plan de fracturation dans le massif rocheux
l Rangée de trous parallèles, rapprochés
n Chargés légèrement, amorcés simultanément,
n Avant le sautage principal et indépendamment de celui -ci
n Coupe supérieure à 6 m:
l Prédécoupage requis jusqu'à ce 3 m de hauteur
l Technique de prédécoupage non recommandée pour les
coupes inférieures à 3 m de hauteur
n Coupe comprise entre 3 et 6 m:
l Prédécoupage pour réduire le bris hors profil


PRÉDÉCOUPAGE DANS LE ROC DÉBLAIS DE 2e CLASSE
n Tous les déblais qui ne sont pas décrits comme

déblais de 1re classe
n Les matériaux de déblai de 2e classe sont
réutilisables en remblai en fonction des
caractéristiques suivantes:
l Granulométrie
l Teneur en eau naturelle
l Limites de liquidité et de plasticité
l Contenu en matière organique
PENTES DES TALUS DE DÉBLAI PENTES DES TALUS DE REMBLAI
Cas contraire: Étude géotechnique Cas contraire: Étude géotechnique

ÉLARGISSEMENT DE REMBLAI ÉLARGISSEMENT DE REMBLAI
n Utiliser un matériau identique à celui en place

l Variation de densité ou de nature du matériau
Un comportement différentiel
l Fissures au sommet du remblai
n Dans tous les cas
l À l'exception des remblais de roc
l Si élargissement > 1 m et pentes du remblai existant plus
abruptes que 1V : 3H
l Méthode par gradins


ÉLARGISSEMENT DE REMBLAI ÉLARGISSEMENT DE REMBLAI
n Élargissement d'un remblai avec un matériau moins n Si un élargissement:

perméable: l Inférieur à 2 m en largeur
l Assurer un drainage adéquat du remblai à travers l Remblai de plus de 2 m de hauteur
l'élargissement. l Construit sur un dépôt d'argile
l Ne doit pas être fait avec des pentes plus abruptes que
n Dans le cas de l'élargissement d'un remblai de roc: celles du remblai existant
l Respecter en plus la loi des filtres n Étude géotechnique réalisée si:
l Élargissement d'un remblai muni de contrepoids
l Élargissement supérieur à 2 m en largeur et en hauteur
d'un remblai construit sur un dépôt d'argile
l Élargissement sur un sol organique
ÉLARGISSEMENT DE CHAUSSÉE ÉLARGISSEMENT DE CHAUSSÉE
n Élargissement de chaussée sans rehaussement de

profil là où le comportement de la route existante est
adéquat
n Excaver les 100 premiers mm de fondation à la
surface des accotements gravelés
l Matériaux contaminés ou de mauvaise qualité
n Pente de 1V : 3H dans la structure de chaussée:
l Uniformiser le comportement de la chaussée
l Matériaux réutilisés suivant leur qualité
n Pour les autres cas et de rehaussement du profil:
l Étude technique nécessaire
ÉLARGISSEMENT DE CHAUSSÉE SOL ORGANIQUE
n Construction de remblais routiers:

l Selon les caractéristiques du dépôt organique
l Diverses solutions dépendant de:
n L'étendue
n L'épaisseur
n La capacité portante du sol organique
n La nature du sol sous-jacent
n Le profil proposé pour la future chaussée
n Étude approfondie des sols en place :

l Pour déterminer laquelle des méthodes de construction à
retenir


SOL ORGANIQUE SOL ORGANIQUE
Déblai Déblai
n Déblai d'un dépôt organique lorsque :

l L'épaisseur de cette couche de surface est peu
importante (inférieure à 600 mm)
l Le sol sous -jacent offre une bonne capacité de support
l Le profil final de la route est à moins de 1,5 m de la
surface du terrain naturel
n Également recommandée lorsque :
l L'épaisseur de la couche organique est très variable
l Risque d'entraîner un comportement différentiel de la
future chaussée

Déblai Déplacement par gravité
n Déplacement par gravité de la couche de sol

organique envisagé si :
l Sa capacité portante est insuffisante pour supporter la
charge du remblai projeté
l S'assurer de la capacité de support du sol sous -jacent.
n Méthode de construction:
l Consiste à chasser le sol organique en direction de
tranchées latérales préalablement creusées
l Exige généralement l'utilisation d'une surcharge de
progression dont la hauteur minimale est 1,5 m

Déplacement par gravité Déplacement par gravité


Déplacement par gravité Consolidation par surcharge
n Méthode de consolidation par surcharge:

l Provoquer le tassement accéléré du dépôt organique à
l'aide d'une surélévation du remblai
l Afin d'obtenir, avant la construction de la structure de la
chaussée, la majeure partie des tassements anticipés à
long terme.
l Recommandée lorsque le dépôt organique
n Couvre une grande superficie
n A une forte épaisseur
n Possède une capacité portante suffisante pour supporter le
remblai et la surcharge
n Surtout utilisée dans le cas de routes à forte densité de
circulation

Consolidation par surcharge Consolidation par surcharge

Consolidation par surcharge Consolidation sans surcharge
n Méthode de consolidation sans surcharge:

l Dépôts organiques uniformes et d'épaisseur moyenne
l Surtout s'il s'agit d'une route à faible densité de
circulation
l Pose du revêtement en enrobé bitumineux peut être
retardée
l Tassements corrigés aisément uniquement par l'addition
de matériaux
l Mode de chargement similaire à la méthode précédente
l Ne nécessite pas l'utilisation d'une surcharge.


Consolidation sans surcharge Instrumentation
n Comportement des sols organiques

l Sous les remblais construits par les méthodes de
consolidation avec ou sans surcharge
l Observé à l'aide d'une instrumentation adéquate
l Pour établir le rythme de la construction
l Indicateurs de couche
l Indicateurs de tassement
l Indicateurs de déplacement latéral

Instrumentation Instrumentation
SOL ORGANIQUE
TRANSITIONS
Instrumentation
n Les sols et le roc ne se comportent pas de la même

façon sous l'action du gel et sous l'effet des
charges. Certains sols réagissent davantage que
d'autres et créent des soulèvements plus prononcés
au niveau de la chaussée lorsqu'ils gèlent
comparativement à des sols voisins moins gélifs.
n Pour remédier à cet inconvénient, il est important
d'effectuer une transition qui permet d'obtenir un
soulèvement graduel qui n'affecte pas le confort et
la sécurité de l'usager.


TRANSITIONS TRANSITIONS
n Plusieurs facteurs influencent la profondeur de gel.

n L'un des facteurs les plus importants et facilement
utilisable dans la pratique est l'intensité du froid
mesurée à l'aide de l'indice de gel. Cet indice est
calculé en additionnant toutes les températures
quotidiennes moyennes de l'air en-dessous de 0°C
durant l'année.
n La profondeur des transitions est fonction de l'indice
de gel et de la classification de la route.
n Les transitions s'appliquent aux chaussées souples
et rigides.

TRANSITION TRANSVERSALE TRANSITION TRANSVERSALE
SOL - SOL SOL - ROC
TRANSITION LONGITUDINALE TRANSITION LONGITUDINALE

sol - sol sol - sol


TRANSITION LONGITUDINALE TRANSITION LONGITUDINALE
sol - roc sol - roc
TRANCHÉE LONGITUDINALE TRANCHÉE LONGITUDINALE
n Tranchée sous une route existante laisse toujours

une cicatrice au niveau de la chaussée
n Avant de consentir à cette exécution:
l Regarder la possibilité de faire passer celle-ci sous le
talus de déblai ou le talus extérieur
l Ou encore sous l'accotement
n Matériaux de remplissage :
l Doivent provenir de l'excavation
l Recourir à des matériaux compactables de gélivité
semblable
l Exécuter des transitions selon des pentes 1V : 3H
TRANCHÉE TRANSVERSALE
TRANCHÉE LONGITUDINALE
route existante
n Si la tranchée réalisée lors de la construction d ’une n Excavation d'une tranchée en travers :

nouvelle route ou dans le cadre d'une reconstruction l Pentes des transitions varient suivant la vitesse de base
de route, les mêmes principes s’appliquent et la nature des matériaux rencontrés
n Des transitions suivant des pentes de 1V : 3H l Dans tous les cas, il est préférable d'utiliser le sol
d'excavation (excluant les matériaux de la structure de
doivent être exécutées si les matériaux en présence chaussée) pour le remblayage jusqu'au niveau de la ligne
ne sont pas de gélivité semblable d'infrastructure, pour autant que celui-ci puisse être
parfaitement compacté
l Sinon, il faut recourir à des matériaux d'emprunt
compactables qui doivent être le plus possible de gélivité
semblable à ceux des sols naturels excavés


TRANCHÉE TRANSVERSALE TRANCHÉE TRANSVERSALE
route existante nouvelle route
n Conduites et ponceaux de plus de 300mm φ :

l Transitions obligatoires lorsque le sommet du
remblayage en matériau granulaire MG 112 du ponceau
(PBA, TTO et thermoplastique) ou le sommet du ponceau
lui-même (TBA) est plus élevé que la profondeur de
transition
l Pentes varient selon la nature du sol en place
l Transition débute :
n Soit à la profondeur de transition
n Soit à la base du coussin de l'ouvrage
n Suivant la moindre des deux éventualités

TRANCHÉE TRANSVERSALE TRANCHÉE TRANSVERSALE
nouvelle route nouvelle route
n Dans le cas où le sommet du remblayage en

matériau granulaire MG112 du ponceau ou le
sommet du ponceau lui-même est plus bas que la
profondeur de transition, il est recommandé de
remblayer le ponceau jusqu'au niveau de la ligne
d'infrastructure avec un matériau de même gélivité
que le sol naturel afin d'éviter les transitions sol-sol.
APPROCHES DE PONTS APPROCHES DE PONTS


BLOCS À PROXIMITÉ DE LA LIGNE BLOCS À PROXIMITÉ DE LA LIGNE
D'INFRASTRUCTURE D'INFRASTRUCTURE
n Les blocs présents dans les sols naturels nuisent

aux opérations de profilage et de compactage:
l Susceptibles d'être soulevés sous l'action du gel
l De ne pas retourner à leur position originale au moment
du dégel
l La répétition de ce phénomène sur chacune des saisons
de gel engendre un soulèvement progressif des blocs en
direction de la surface
l Ce qui risque de provoquer des déformations ponctuelles
au niveau du revêtement
l Ces déformations ne peuvent que s'aggraver avec le
temps

DRAINAGE DE LA STRUCTURE DE DRAINAGE DE LA STRUCTURE DE
CHAUSSÉE CHAUSSÉE
n Afin de préserver la capacité de support d'une

chaussée et de limiter les effets du gel, la structure
de chaussée doit être drainée de façon adéquate.
n Au-dessus des coupes de roc, lorsque ce dernier
est de qualité conforme aux propriétés physiques et
mécaniques d'un matériau de sous-fondation, une
couche de roc brisé est laissée en place sur toute la
largeur de la plate-forme et prolongée jusqu'au
niveau des fossés afin d'assurer la continuité du
drainage.
DRAINAGE DE LA STRUCTURE DE DRAINAGE DE LA STRUCTURE DE

CHAUSSÉE CHAUSSÉE


PRÉPARATION DE PRÉPARATION DE
L’INFRASTRUCTURE L’INFRASTRUCTURE
n La qualité de l'infrastructure joue un rôle n Les fonds de coupe sont parfois susceptibles de
déterminant sur la performance de la chaussée: présenter des sols mous de faible consistance.
l Construire une plate-forme de route stable n Dans les cas des sols argileux, ceux dont l'indice de
l Bien drainée liquidité (IL) est supérieur à 0,9 présentent un
l Suffisamment résistante au niveau de la ligne comportement particulier.
d'infrastructure
n L'indice de liquidité est défini comme étant égal à:
l De façon à pouvoir supporter les contraintes qui lui sont
W − Wp
transmises à travers la structure de chaussée IL =
Ip
l Où
n Il est donc essentiel d'enlever tous les sols
n W = teneur en eau du sot;
organiques et la terre végétale jusqu'à une n W p = limite de plasticité du sol;
profondeur de 1,5 m du profil final. n Ip = indice de plasticité.

PRÉPARATION DE PRÉPARATION DE
L’INFRASTRUCTURE L’INFRASTRUCTURE
n Des sols argileux, en raison de leur fort contenu en n Pour les sols mous et de faible consistance dont
eau, sont très sensibles au gel et perdent une partie l'indice de liquidité est inférieur à 0,9 et de façon à
importante de leur consistance lorsqu'ils sont permettre la réutilisation de ces matériaux et
soumis pour les premières fois aux cycles de gel- l'exécution des travaux, des techniques de
dégel
stabilisation sont parfois envisagées.
n Ces argiles (IL > 0,9) risquent de causer des
tassements et subissent des pertes élevées de n La chaux hydratée (Ca (OH)2) est le liant
capacité de support après les premiers dégels hydraulique le plus utilisé pour stabiliser la fraction
n Des études particulières doivent être réalisées pour argileuse.L'emploi de ces techniques requiert des
déterminer les solutions adéquates lorsque ces études spécialisées afin de préciser les propriétés
argiles sont présentes au niveau de la ligne des sols, les formulations ainsi que les moyens de
d'infrastructure mise en oeuvre appropriés.
STABILISATION TYPES DE STABILISATION
§ Liants hydrocarbonés
§ Liants hydrauliques
§ Liants chimiques
Mode d'action physico-chimique
de la stabilisation
des matériaux granulaires


DÉFINITION POURQUOI ?
Procédé physico-chimique § Capacité portante du sol support faible

Lier ensemble les grains pour augmenter la stabilité § Matériaux de fondation limite
et la rigidité des couches
§ Contrôle des poussières
§ Contrôle de l'humidité
Au sens large:
§ Préservation d'une vieille route
Tous les traitements de sols plus stables
§ Construction de meilleures fondations
En construction ajout d'agent stabilisant
HISTORIQUE CHOIX DU LIANT
Les romains, il y a plus de 5000 ans § Hydraulique

§ Ciment
La Voie Appienne § Chaux
§ Laitier granulé
§ Cendres volantes
§ Pouzzolanes
Georgie en 1906
§ Hydrocarboné
Nombreuses routes dans les années 1920 § Bitume pur
§ Émulsion de bitume
Pendant et après la crise de 1929 § Bitume moussé
§ Chimique
§ Chlorure de calcium
§ Chlorure de sodium
§ Lignosulfonate
AGENTS CIMENTANTS AGENTS MODIFICATEURS
§ Ciment Portland § Ciment: Routes existantes

§ Fondation
§ Sous-fondation
§ Chaux
§ Fondation
§ Sous-fondation § Chaux: S'applique
§ Accotement
§ Chaux et cendres volantes
§ Fondation
§ Sous-fondation
§ Accotement
§ Bitume: Routes existantes
§ Bitume:
§ Fondation
§ Sous-fondation


AGENTS D'ÉTANCHÉITÉ AGENTS DE RÉTENTION D'EAU
§ Bitume: Sous -fondation
§ Chlorure de calcium
§ Membranes: Sous -fondation
Sol support § Chlorure de sodium

STABILISATION AUX LIANTS
AGENTS RETARDATEURS
HYDROCARBONÉS
§ Émulsion de bitume
§ Composé organique cationique: § Bitume moussé
§ Sous -fondation
§ Cut-back
§ Bitume pur
§Agissent sur les propriétés de surface

ÉMULSION DE BITUME BITUME MOUSSÉ
§ Émulsion directe de type aqueux § Bitume chauffé à environ 175 °C dans lequel sont
§ Agent émulsifiant de type anionique ou cationique injectés, sous pression, de 1 à 2 % d'eau et d'air
§ Ne contient pas de solvant

§ Le liant enrobe les particules
§ Requiert un pourcentage minimum de fines § Caractérisé par son rapport d'expansion et sa
demi-vie
FILLER
§ Plus courte période cure

§ STABICOL: mélange d'émulsion et ciment


CIMENT PORTLAND
HYDRAULIQUES
§ Les premières expériences remontent à 1933, en

§ Ciment Portland Caroline du Sud
§ Chaux
§ Cendres volantes § sol-ciment
§ Laitier granulé § sable-ciment
§ Pouzzolanes § grave-ciment
Réaction chimique § Couche rigide remontée de fissures
CHAUX CENDRES VOLANTES
§ La stabilisation à la chaux est une pratique § Les cendres volantes sont des résidus de la
surtout reconnue pour le traitement des argiles combustion du charbon pulvérisé, provenant des
centrales thermiques et des incinérateurs
§ Permet d'abaisser rapidement la teneur en eau

§ Solution au recyclage
§ Substances toxiques
§ Facilite la circulation de l'équipement de
construction

AUTRES LIANTS HYDRAULIQUES
CHIMIQUES
§ Le laitier granulé de haut fourneau est un sous-

produit de la fabrication de la fonte § Chlorure de calcium
§ Chlorure de sodium
§ Les pouzzolanes sont des matériaux naturels § Lignosulfonate de calcium
provenant des émissions explosives des laves lors
des éruptions volcaniques


CHLORURE DE CALCIUM CHLORURE DE SODIUM
§ Le chlorure de calcium CaCl2 est un produit Le chlorure de sodium est peu

chimique hygroscopique et déliquescent hygroscopique et moins soluble
que le chlorure de calcium
§ Ce sel a la propriété d'absorber l'humidité de
l'atmosphère et de retarder l'évaporation
§ Au Québec, souvent employé comme abat-
poussières
§ Utilisation pour les routes à faible débit
LIGNOSULFONATE DE CALCIUM STABILISATION
§ Le lignosulfonate est un sous-produit organique

§ La stabilisation revient à la mode avec le
de l'industrie des pâtes et papiers
développement de techniques en retraitement en
§ Produit soluble dans l'eau non nuisible à place
l'environnement
§ Au Québec émulsion de bitume
§ Doit être protégé des intempéries
§ Préservation de l'environnement et recyclage
mélange de ciment, chaux et cendres volantes

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n Certains appareils permettent une exploration n Méthodes sismiques

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RECONNAISSANCE DES TERRAINS RECONNAISSANCE DES TERRAINS

n Méthodes directes ou mécaniques n Étude détaillée du sous-sol

l Choix le plus judicieux n L’étude doit donner le maximum de résultats avec

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