Vous êtes sur la page 1sur 1

Techno-Science.

net
Actualités ▼ Bons plans ▼

Energie

Turbine à gaz
Introduction
Principe de fonctionnement
Applications

Turbine à gaz - Définition et


Explications

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.


La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Introduction

Une turbine à gaz (dénomination historique),


appelée aussi turbine à combustion ou parfois
turbine à gaz de combustion (dénomination la
plus précise), est une machine tournante
thermodynamique appartenant à la famille des
moteurs à combustion interne dont le rôle est de
produire de l'énergie mécanique sous la forme de
la rotation d'un arbre, directement à partir de
l'énergie cinétique des gaz produits par la
combustion d'un hydrocarbure (fuel, gaz
combustible...) qui subissent une détente dans
une turbine. Le comburant, le plus souvent de
l'air ambiant, est généralement comprimé avant
de pénétrer dans la chambre de combustion, en
utilisant un compresseur rotatif entraîné par le
même arbre que la turbine.

Le mot « gaz » dans l'ancienne dénomination


« turbine à gaz » (longtemps la plus employée)
fait référence au caractère gazeux des produits
de combustion, par opposition aux turbines à
vapeur dans lesquelles le fluide moteur (de la
vapeur d'eau) se condense en liquide.

Le turboréacteur est une turbine à gaz


particulière qui utilise le principe de la réaction
pour propulser certains types d'avions rapides.

Principe de

Schéma de
fonctionnement d'une
turbine à gaz à
compresseur axial

fonctionnement

La turbine à gaz est un moteur thermique


réalisant les différentes phases de son cycle
thermodynamique dans une succession
d’organes traversés par un fluide moteur gazeux
en écoulement continu. C’est une différence
fondamentale par rapport aux moteurs à pistons
qui réalisent une succession temporelle des
phases dans un même organe (généralement un
cylindre).

Dans sa forme la plus simple, la turbine à gaz


fonctionne selon le cycle dit de Joule comprenant
successivement et schématiquement :

une compression adiabatique qui consomme


de l’énergie mécanique ;
un chauffage isobare comme pour un moteur
Diesel ;
une détente adiabatique jusqu’à la pression
ambiante qui produit de l’énergie mécanique ;
un refroidissement isobare.

Le rendement est le rapport du travail utile


(travail de détente – travail de compression) à la
chaleur fournie par la source chaude. Le
rendement théorique croit avec le taux de
compression et la température de combustion. Il
est supérieur à celui du cycle Diesel car sa
détente n’est pas écourtée.

La turbine à gaz est le plus souvent à cycle


ouvert et à combustion interne. Dans ce cas, la
phase de refroidissement est extérieure à la
machine et se fait par mélange à l’atmosphère.
La turbine à gaz peut également être à cycle
fermé et à combustion externe. Le chauffage et le
refroidissement sont alors assurés par des
échangeurs de chaleur. Cette disposition plus
complexe permet l’utilisation de gaz particuliers
ou de travailler avec une pression basse
différente de l’ambiante.

Le cycle de base décrit plus haut peut être


amélioré par différents organes
complémentaires :

récupération de chaleur à l’échappement : les


gaz détendus en sortie de turbine traversent un
échangeur pour préchauffer l’air comprimé avant
son admission dans la chambre de combustion ;
compression refroidie : la compression
comprend deux étages (ou plus) séparés par un
échangeur de chaleur (air/air ou air/eau)
refroidissant l’air. La puissance nécessaire à la
compression s’en trouve réduite au bénéfice du
rendement ;
combustion étagée : la détente comprend deux
étages (ou plus) séparés par un ou des
réchauffages additionnels. La puissance fournie
est accrue d’où amélioration du rendement.

Les deux dernières dispositions visent à tendre


vers des transformations isothermes en lieu et
place des adiabatiques et se justifient surtout sur
les machines à taux de compression élevé. Les
trois dispositifs peuvent être réalisés
indépendamment ou simultanément. Dans ce
cas, on retrouve le cycle dit de Ericsson qui
comme le cycle de Stirling présente un
rendement théorique égal au rendement maximal
du cycle de Carnot. Cette supériorité théorique
par rapport aux cycles Otto et Diesel est
cependant contrebalancée par l’impossibilité
pratique de réaliser les transformations
isothermes. Dans tous les cas, ces dispositifs
sont réservés aux installations stationnaires du
fait de l’encombrement et du poids des
échangeurs gaz/gaz.

Principes

Le

Coupe longitudinale d'une turbine à gaz -


Principaux organes

compresseur (repère C), constitué d'un ensemble


d'ailettes fixes (stator) et mobiles (rotor),
comprime l'air extérieur (rep. E), simplement
filtré, jusqu'à 10 à 15 bars, voire 30 bars pour
certains modèles.

Du gaz (rep. G), ou un combustible liquide


pulvérisé, est injecté dans la (les) chambre(s) de
combustion (rep. Ch) où il se mélange à l'air
comprimé et s'enflamme. Les gaz chauds se
détendent en traversant la turbine (rep. T), où
l'énergie thermique des gaz chauds est
transformée en énergie mécanique. La turbine
est constituée d'une ou plusieurs roues
également munies d'ailettes précédées
d'aubages fixes (directrices). Les gaz de
combustion s'échappent par la cheminée (rep.
Ec) à travers un diffuseur. Le mouvement de
rotation de la turbine est communiqué à l'arbre A
qui actionne d'une part le compresseur, d'autre
part une charge qui n'est autre qu'un appareil
(machine) récepteur(ice)(pompe, alternateur ...)
accouplé à son extrémité droite. Pour la mise en
route, on utilise un moteur de lancement (rep. M)
qui joue le rôle de démarreur. Le réglage de la
puissance et de la vitesse de rotation est
possible en agissant sur le débit de l'air en entrée
et sur l'injection du carburant.

Dans certaines machines, en particulier "heavy


duty" modernes, la charge est entraînée par
l'arbre côté compresseur, ce qui permet de placer
un diffuseur très efficace en ligne à la sortie des
gaz chauds avant de les envoyer à la cheminée
ou à la chaudière de récupération. Cela permet
également de diminuer fortement les problèmes
d'alignement relatif de la turbine et de la charge
entre l'état froid et l'état chaud du groupe.

Rendement

Le rendement faible de la turbine à gaz (25 à


35 %) est dû au fait que, comme dans un moteur
à pistons, une partie de l'énergie fournie par le
combustible est nécessaire pour entraîner le
compresseur et une autre perdue sous forme de
chaleur dans les gaz d'échappement. Il est
possible d'améliorer légèrement le rendement en
augmentant la température dans la chambre de
combustion (plus de 1 200 °C) mais on se heurte
au problème de tenue des matériaux utilisés pour
la réalisation de la partie turbine. C'est en
récupérant la chaleur des gaz d'échappement
(chauffage, production de vapeur...) que le
rendement global de la machine peut dépasser
50 %. On utilise alors la chaleur des gaz
d'échappement (plus de 500 degrés) pour
produire de la vapeur dans une chaudière. Une
autre possibilité d'augmenter le rendement de la
turbine, est de réchauffer les gaz en sortie des
étages de compression (avant les chambres de
combustion) en les faisant passer dans un
échangeur situé dans le flux des gaz
d'échappement.On arrive ainsi à se rapprocher
des rendements d'un moteur diesel semi rapide.
C'est par exemple le principe de fonctionnement
de la turbine WR21 de Rolls-Royce.

La vapeur produite est ensuite utilisée de deux


manières :

la centrale à cycle combiné où une turbine à


vapeur complète la turbine à gaz pour actionner
un alternateur, le rendement global atteint alors
55 % voire 60 % dans les dernières centrales à
l'étude.
la cogénération où la vapeur produite est
utilisée dans un autre domaine (papeterie ...)

On fabrique des turbines à gaz de puissance


unitaire allant de quelques kilowatts à plusieurs
centaines de mégawatts.

Pollution

Des efforts importants ont été entrepris par les


constructeurs pour limiter la pollution de l'air par
les turbines à gaz, en particulier en réduisant les
rejets d'oxyde d'azote (NOx). L'utilisation de gaz
naturel (contenant généralement peu de soufre)
ou de combustible liquide sans soufre permet
une émission faible de dioxyde de soufre (SO2) ;
des chambres de combustion particulières avec
des injecteurs spécifiques permettent une
émission faible de monoxyde de carbone (CO).
Les modèles peu polluants sont surtout installés
par les pays développés tandis que les turbines à
gaz de conception moins sophistiquée et de prix
(installation et maintenance)moins élevé sont
préférées par les pays en voie de
développement.

Applications

Turbine à gaz
Introduction
Principe de fonctionnement
Applications

Actualités

DART: l'impact sur ...


l'astéroïde vu par James-
Webb, Hubble et plusieurs
télescopes terrestres
Il y a 1 heure | Astronomie
Une méthode plus ...
écologiquement durable pour
produire des nanocristaux
Il y a 1 heure | Physique

Théorie hydrodynamique des ...


tissus épithéliaux
Il y a 21 heures | Vie et Terre

Le bitcoin: 200 millions de ...


tonnes de CO2
Il y a 21 heures | Vie et Terre

L'étonnante enzyme qui ...


fonctionne comme un
couteau suisse
Il y a 1 jour | Vie et Terre

Le spin dans toutes ses ...


orientations
Il y a 1 jour | Physique

Le radiotélescope européen ...


Noema atteint sa pleine
puissance
Il y a 1 jour | Astrophysique

Observation de vie se ...


développant à haute
température
Il y a 2 jours | Vie et Terre

Montée de eaux et terrains ...


perdus: estimer les pertes
Il y a 2 jours | Vie et Terre

Les collisions lors de la ...


formation de la Terre ont
modifié sa composition
Il y a 3 jours | Astronomie

Voir aussi

Un réacteur à fusion Insolite: les tomates


nucléaire pendant 30 améliorent l'efficacité
secondes des panneaux solaires

Une nouvelle batterie à


eau salée stocke Résoudre le casse-tête
l'électricité de façon de la poussière sur les
durable panneaux solaires

Un réacteur à fusion Insolite: les tomates


nucléaire pendant 30 améliorent l'efficacité
secondes des panneaux solaires

Une nouvelle batterie à


eau salée stocke Résoudre le casse-tête
l'électricité de façon de la poussière sur les
durable panneaux solaires

Page générée en 0.016 seconde(s) - site hébergé chez Contabo


Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de
collecteur électrique vissé1037632
dossier - collecteur électrique
Collecteurs
Ce site est édité parà talon, à radiales, moulés, vissés,
Techno-Science.net sertis. A - Informations
- A propos
l'unité ou en série.
légales
rougier-electro.fr OUVRIR
Partenaire: HD-Numérique

Vous aimerez peut-être aussi