5 En plus des organismes privés et des cours effectués par des particuliers,
des start-up du numérique arrivent sur le marché du soutien scolaire et
obligent les grandes entreprises à revoir leur stratégie et à se diversifier pour
attirer de nouveaux clients.
20 C'est le cas de la famille de Célia. Au premier trimestre, elle avait 7,7 de moyenne
en Maths, alors sa mère a décidé de réagir : "On a pris conscience que Célia avait
des difficultés en Français et en Maths.Nous avons voulu réagir tout de suite. Le
cours à domicile était la solution la plus logique et la plus efficace".
25 Un budget onéreux
Des cours qui pèsent lourd dans le budget familial. "Une année Acadomia avec une
heure de maths et une heure de français par semaine représente un coût de 2.300
euros, c'est un énorme budget. On ne peut pas l'assumer nous-mêmes. Au lieu de
leur offrir d'autres cadeaux, les grands-parents nous aident."
30 Les parents inquiets de la réussite de leur enfant peuvent aussi faire appel à des
plateformes de mise en relation sur internet. Moyennant 49 euros, ils trouvent des
enseignants auto-entrepreneurs qui facturent entre 45 et 55 euros de l'heure selon
le niveau de l’enfant. Les familles, elles, obtiennent un crédit d’impôt de 50%.
1
prestations de l'enseignement particulier ne sont pas déclarées. Les parents se
retournent alors vers les sites de petites annonces. Les transactions se font en
argent liquide et échappent à tout contrôle fiscal mais les tarifs sont bien plus bas,
entre 12 et 25 euros.
5 Alors pour lutter contre la concurrence, les grandes enseignes de cours particuliers
ont dû se réinventer et proposent en plus des cours particulier des lieux de vie entre
l'école et la maison baptisés des espaces de co-learning pour les élèves qui ont du
mal à faire leurs devoirs seuls. Pour ce service de super étude, il faut compter 70
euros par mois.
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RTL
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청소년 문제
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Arnaud Regnier-Loilier, directeur de recherche à l’Institut national d’études
démographiques (INED) : Cette différence peut en effet tenir au fait que les
hommes ne bénéficient pas d’un suivi médical comparable au suivi gynécologique
5 des femmes, lequel favorise un dépistage plus fréquent. Il en résulte, de façon plus
générale, des taux de prévalence d’infections sexuellement transmissibles (IST)
plus élevés chez les femmes (comme le chlamydia par exemple), du fait qu’elles
sont mieux dépistées.
Cela nous apprend que la prévention, notamment des IST, ne peut se réduire à la
10 promotion de comportements sexuels à moindre risque. L’encouragement plus
systématique et plus précoce au dépistage, pour les hommes comme pour les
femmes, concernant pour des infections parfois sans symptômes est un levier clé
afin d’éviter la contamination entre partenaires et le développement silencieux de
complications.
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Les étudiants fument légèrement plus que la population générale.Pourquoi ?
Feres Belghith : Les différences sont minimes (+ 1,4 point). Il s’agit d’abord d’un
effet d’âge, puisque la majorité des étudiants se situent dans les tranches d’âge où
la prévalence tabagique est la plus importante. Cependant, on peut également faire
20 l’hypothèse que la situation d’étudiant et ce qu’elle engendre (incertitude, pression,
stress…) favorise la consommation de tabac : par exemple, la proportion de
fumeurs chez les étudiants qui déclarent s’être sentis en permanence ou souvent
nerveux est de 38 % contre seulement 33 % de ceux qui déclarent s’être rarement
ou jamais senti nerveux.
25
Le rapport montre que 45 % des étudiants (35 % des étudiantes)
consomment de l’alcool plusieurs fois par semaine ou tous les jours. Une
étude de la Smerep publiée en juin soulignait également une forte
consommation. Est-ce un phénomène nouveau ?
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effectif aussi important et surtout représentatif de la population des étudiants à
l’université.
Il est important de retenir que c’est la première fois que nous mesurons, dans un
échantillon représentatif de la population étudiant à l’université, l’utilisation de
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substances pharmacologiques détournées de leurs usages initiaux (médicaments)
ou de drogues illégales pour tenter d’améliorer ses performances avant un examen
ou un concours. Et le résultat est que près de 4 % des étudiants en ont déjà
consommé au moins une fois au cours de leur vie.
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La prise de tels produits est-elle liée au stress, à la dépression ? Les
étudiants sont-ils sous pression ?
Il s’agit en effet d’une période de vie difficile sur le plan psychologique marquée par
15 des enjeux importants tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Ils
construisent leur trajectoire de vie future. Ils sont aussi trop souvent dans des
situations de précarité. Tout cela génère du stress qui les rend notamment plus
vulnérables à l’usage de substances. Il s’agit de faire face au stress, de le soulager
ou de « décompresser ».
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de 70 %, c’est-à-dire 16,5 euros. Si la personne n’a pas de mutuelle – c’est le cas
de 7 % des étudiants, tandis que 7 % ne savent pas s’ils en possèdent une –, il lui
reste donc 6,5 euros à verser.
Les soins dentaires et les équipements optiques sont peu pris en charge par la
5 Sécurité sociale et provoquent davantage de reste à charge, plus ou moins
remboursés par les mutuelles. Une visite chez un spécialiste qui pratique des
dépassements d’honoraires (conventionné secteur 2) peut coûter très cher si la
couverture complémentaire ne rembourse pas les dépassements.
Le monde
Par Eric Nunès, publié le 08 novembre 2018 à 15h15 - Mis à jour le 08 novembre
15 2018 à 15h27
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방과후 활동의 효용
Papa veut que tu fasses du tennis. Maman de la musique. Tata du scoutisme. Mais
5 tout cela profite-il à tes résultats scolaires ? C'est la question que pose Philippe
Coulangeon (sciences po - CNRS) dans une nouvelle étude présentée au Liepp
Sciences Po (Denis Fougère, Agnès Van Zanten). Basée sur un panel de 35 000
collégiens, il montre que ces activités ont un impact réel, sous certaines conditions,
davantage pour certaines activités que d'autres. Tient-on là un des moteurs de la
10 reproduction sociale et des inégalités à l'Ecole ?
L'impact des activités extra-scolaires sur la réussite scolaire a déjà fait l'objet de
plusieurs études. Pour l'école élémentaire, on pense à Sophie O'Prey qui a montré,
en 2004, qu'au cours préparatoire 93% des enfants suivent au moins une activité
15 (en général du sport). Son étude incluait des activités comme l'écoute de la
télévision. Elle montrait bien des impacts différents selon la nature des activités
mais concluait que ceux-ci étaient liés au milieu social d'origine. D'autres études
internationales , citées par P Coulangeon, donnent des résultats contradictoires. Et
les activités "extra-scolaires", qui vont du sport au scoutisme en passant par des
20 activités culturelles, sont en fait souvent intégrées dans les établissements à
l'étranger , ce qui n'est pas le cas en France.
Un travail neuf
C'est donc un travail neuf qu'apporte P Coulangeon. Il s'appuie pour son étude sur
un panel de 35 000 collégiens entrés en 2007 en 6ème et suivis jusqu'en 2011. Le
25 panel donne des informations sur le milieu familial, le nombre d'activités suivies et
les résultats aux tests de français, de maths et à des tests de compétences
cognitives et non cognitives ainsi qu'au brevet. A l'aide de régressions, P
Coulangeon cherche à évaluer l'impact de ces activités sur les résultats scolaires
et à voir dans quelle mesure elles participent à la reproduction sociale.
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Un impact positif sur les résultats scolaires
Les activités jouent-elles un role clé dans la transmission du capital culturel des
parents ? En français et en maths le fait de participer à des activités ne modifie pas
significativement l'impact du statut social sur les résultats scolaires. Mais les
15 activités extra scolaires restent un outil pour transmettre le capital culturel des
parents. La participation à ces activités est plus liée au capital culturel que social.
Mais l'exemple du premier degré montre que l'intégration physique dans un édifice
scolaire ne signifie pas pour autant que les activités soient en phase avec les
apprentissages scolaires, explique A Van Zanten, en se référant aux travaux de
25 Julien Netter. Par contre ces activités participent à la préparation de l'identité de
classe. Le choix de certaines activités socialement marquées préparent les enfants
à intégrer des groupes de pairs exclusifs, ce qui est une préparation aux grandes
écoles. Ces activités sont aussi des marqueurs sociaux maintenant intégrés dans
les CV qu'exige Parcoursup.