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Question : « Qu’est-ce que le salut ? Quelle est la doctrine
chrétienne du salut ? »
Qui nous sauve ? Dieu seul peut ôter le péché et nous délivrer de son
châtiment (2 Timothée 1.9, Tite 3.5).
Quel chemin est le bon ? Qu’est-ce que la vérité ? Qu’est-ce que la vie
? Jésus a répondu à ces questions : « C’est moi qui suis le chemin, la
vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi. » (Jean 14.6)
La faim que vous ressentez est une faim spirituelle qui ne peut être
satisfaite que par Jésus. Jésus est le seul qui peut chasser les ténèbres.
Jésus est la porte vers une vie épanouie. Jésus est l’ami et le berger
que vous cherchez. Jésus est la vie, dans ce monde et dans le monde
à venir. Jésus est le chemin du salut !
La raison pour laquelle vous avez faim, semblez perdu dans les
ténèbres et ne trouvez pas de sens à votre vie, c’est que vous êtes
séparé(e) de Dieu. La Bible nous dit que nous avons tous péché et
sommes par conséquent séparés de Dieu (Ecclésiaste 7.20 ; Romains
3.23). Le vide que vous ressentez dans votre cœur est dû à l’absence
de Dieu dans votre vie. Nous avons été créés pour être en relation
avec lui. À cause de notre péché, nous sommes séparés de lui. Pire
encore, notre péché nous séparera de Dieu pour toute l’éternité,
pendant cette vie et celle à venir (Romains 6.23 ; Jean 3.36).
Comment ce problème peut-il être résolu ? C’est Jésus le chemin
! Il a pris nos péchés sur Lui (2 Corinthiens 5.21).
Il est mort à notre place (Romains 5.8), subissant la punition que
nous méritions. Trois jours plus tard, Jésus est ressuscité, démontrant
sa victoire sur le péché et la mort (Romains 6.4-5). Pourquoi ? Jésus a
répondu lui-même à cette question : « Il n’y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ses amis. » (Jean 15.13) Jésus est mort afin que
nous vivions. Si nous mettons notre foi en Jésus, en croyant qu’il est
mort pour nos péchés, alors tous nos péchés seront pardonnés et
effacés. Notre faim spirituelle sera comblée. La lumière sera allumée.
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Nous aurons une vie épanouie. Nous connaîtrons réellement notre
meilleur ami et notre bon berger. Nous saurons que nous aurons la
vie après la mort, en ressuscitant au ciel pour l’éternité avec Jésus !
« En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin
que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. »
(Jean 3.16) Avez-vous pris la décision d'accepter Christ après ce que
vous venez de lire ici ? Si oui, cliquez sur le bouton ci-dessous : « J’ai
accepté Christ aujourd’hui. »
Réponse : Une fois que l’on est sauvé, l’est-on une fois pour toutes ?
Quand nous acceptons Christ comme notre Sauveur, nous entrons
dans une relation avec Dieu, qui nous garantit notre salut éternel,
comme le montrent de nombreux passages des Écritures.
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c) Les croyants sont nés de nouveau (régénérés) quand ils croient
(Jean 3.3, Tite 3.5). Pour qu'un chrétien puisse perdre son salut, il
devrait être « dérégénéré. » La Bible ne donne aucune preuve que
la nouvelle naissance puisse être retirée.
d) Le Saint-Esprit habite tous les croyants (Jean 14.17, Romains 8.9)
et baptise tous les croyants dans le corps de Christ (1 Corinthiens
12.13). Pour qu'un croyant puisse perdre son salut, il faudrait que
l'Esprit le quitte et qu'il soit détaché du corps de Christ.
e) Jean 3.15 dit que quiconque croit en Jésus-Christ aura « la vie
éternelle. » Si vous croyiez en Christ aujourd'hui et aviez la vie
éternelle, mais la perdiez demain, alors elle n'était pas éternelle.
Ainsi, si vous perdiez votre salut, les promesses bibliques de vie
éternelle seraient erronées.
f) Le meilleur argument est à mon sens le mieux exprimé par les
Écritures elles-mêmes : « En effet, j'ai l'assurance que ni la mort ni la
vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les
puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne
pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre
Seigneur. » (Romains 8.38-39) Souvenez-vous le Dieu qui vous a
sauvé vous gardera aussi. Une fois que nous sommes sauvés, nous le
sommes pour toujours. Notre salut est garanti éternellement !
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Comment pouvez-vous avoir l’assurance du salut ? Lisez 1 Jean 5.11-
13 : « Or, voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette
vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de
Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit cela, à vous qui croyez au nom du Fils
de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle. » Qui a le Fils
? Celui qui croit en lui (Jean 1.12). Si vous avez Jésus, vous avez la
vie, non temporelle, mais éternelle.
Dieu veut que nous ayons l’assurance de notre salut. Nous ne devons
pas mener nos vies chrétiennes en nous interrogeant et en doutant
tous les jours de notre salut. C’est pourquoi la Bible nous expose si
clairement le plan du salut : croyez au Seigneur Jésus et vous serez
sauvés (Jean 3.16, Actes 16.31). « Si tu reconnais publiquement de ta
bouche que Jésus est le Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a
ressuscité, tu seras sauvé. » (Romains 10.9) Vous êtes-vous repenti de
vos péchés ? Croyez-vous que Jésus est mort pour vos péchés et
ressuscité (Romains 5.8, 2 Corinthiens 5.21) ? Avez-vous mis votre
confiance en lui seul pour votre salut ? Si la réponse est oui, alors
vous êtes sauvés ! L’assurance signifie l’absence de doute. En prenant
la Parole de Dieu à cœur, vous n’avez plus aucun doute au sujet de
votre salut éternel.
Jésus lui-même déclare à ceux qui croient en lui : « Je leur donne la
vie éternelle. Elles ne périront jamais et personne ne pourra les arracher à
ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous et
personne ne peut les arracher à la main de mon Père. » (Jean 10.28-29) La
vie éternelle est... éternelle ! Personne, pas même vous-même, ne
peut vous priver du don fait par Dieu du salut en Christ.
Nous serrons les paroles de Dieu dans votre cœur, afin de ne pas
pécher contre lui (Psaumes 119.11) ; or, le doute est un péché.
Réjouissez-vous de ce que vous dit la Parole de Dieu : au lieu du
doute, nous pouvons vivre une vie pleine de confiance ! Nous
pouvons avoir l’assurance, basée sur les Paroles mêmes de Christ,
que notre salut ne sera jamais remis en question. Notre assurance du
salut se base sur le salut complet et parfait auquel Dieu a pourvu par
Jésus-Christ.
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Question : « Qu’est-ce que la substitution pénale ? »
« Lui qui a lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix afin que,
libérés du péché, nous vivions pour la justice. C’est par ses blessures que
vous avez été guéris. » (1 Pierre 2.24) Là encore, on voit que Christ a
pris sur lui nos péchés, pour en payer le prix. Quelques versets plus
loin, nous lisons : « Christ aussi a souffert, et ce une fois pour toutes, pour
les péchés. Lui le juste, il a souffert pour des injustes afin de vous conduire
à Dieu. Il a souffert une mort humaine, mais il a été rendu à la vie par
l’Esprit. » (1 Pierre 3.18) Ces versets nous apprennent que Christ a été
notre substitut et qu’il a aussi expié nos péchés, en en payant le
prix. Un autre passage qui parle de la substitution pénale est Ésaïe
53.5, qui parle de la venue du Christ pour mourir sur la croix pour
nos péchés.
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Cette prophétie est très détaillée et la crucifixion s’est déroulée
exactement comme prédit. « Mais lui, il était blessé à cause de nos
transgressions, brisé à cause de nos fautes ; la punition qui nous donne la
paix est tombée sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes
guéris. » Remarquez la substitution. Là encore, on voit que Christ a
payé le prix pour nous !
Nous ne pouvions payer nous-mêmes le prix de nos péchés qu’en
étant condamnés à passer l’éternité en enfer, mais Jésus-Christ, le Fils
de Dieu, est venu sur terre pour payer le prix de nos péchés. Parce
qu’il a fait cela pour nous, nous pouvons à présent non seulement
être pardonnés, mais aussi passer l’éternité avec lui. Pour cela, nous
devons mettre notre foi en ce que Christ a accompli à la croix. Nous
ne pouvons-nous sauver nous-mêmes : nous avons besoin d’un
remplaçant. La mort de Jésus-Christ est notre substitution pénale.
Si nous acceptons l’idée que ceux qui n’ont jamais entendu l’Évangile
recevront la miséricorde de Dieu, cela pose un grave problème : dans
ce cas, nous devrions nous assurer que personne n’entende jamais
l’Évangile, puisque la pire chose que nous puissions faire serait
d’annoncer l’Évangile à quelqu’un qui le rejetterait. Si cela arrivait,
la personne serait condamnée. Ceux qui n’ont pas entendu l’Évangile
doivent être condamnés, sinon l’évangélisation perdrait tout son
sens. Pourquoi courir le risque que quelqu’un rejette l’Évangile, se
condamnant ainsi lui-même, alors qu’il était auparavant sauvé parce
qu’il ne l’avait pas entendu le message du Salut ?
La Bible dit clairement que nous sommes sauvés par la grâce seule,
par le moyen de la foi seule, en Jésus-Christ seul (Jean 3.16, Éphésiens
2.8-9, Jean 14.6). Une personne est sauvée et a l’assurance de son salut
dès l’instant où elle met sa foi en Christ. Le salut n’est pas obtenu par
la foi, puis entretenu par les œuvres. L’Apôtre Paul aborde ce sujet
en Galates 3.3 : « Manquez-vous à ce point de bon sens ? Après avoir
commencé par l’Esprit, voulez-vous maintenant finir par vos propres forces
? » Si nous sommes sauvés par la foi, notre salut est aussi maintenu
et assuré par la foi.
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Nous ne pouvons pas gagner notre salut, pas plus que le conserver :
c’est le rôle de Dieu (Jude 24), qui nous tient fermement dans sa main
(Jean 10.28-29). Rien ne pourra nous séparer de son amour (Romains
8.38-39).
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Comment quelqu’un qui comprend l’amour inconditionnel et garan-
ti de Dieu pour les croyants pourrait-il rejeter cet amour ? Une telle
personne ne témoigne pas du fait que son assurance du salut est pour
elle un prétexte pour continuer à pécher, mais plutôt qu’elle n’a
jamais véritablement fait l’expérience du salut en Jésus-Christ. « Ceux
qui demeurent en lui ne pèchent pas ; si quelqu’un pèche, il ne l’a pas vu et
ne l’a pas connu. » (1 Jean 3.6)
Mais Christ est bel et bien ressuscité, « précédant ainsi ceux qui sont
morts » (v. 20) et nous garantissant que nous ressusciterons égale-
ment.
Réponse : L'« âge de raison » est l'âge à partir duquel Dieu tient les
enfants pour responsables de leur péché, de sorte que, si un enfant
meurt avant cet âge, il ira au ciel, par la grâce et la miséricorde de
Dieu. Cette notion est-elle biblique ? Y a-t-il un « âge de l'innocence » ?
Même s'il est possible que Dieu applique le paiement des péchés par
Christ à ceux qui n'ont pas eu la possibilité de croire, la Bible ne le dit
pas explicitement. C'est donc un sujet sur lequel nous ne pouvons
pas être trop catégoriques ni en faire un point de doctrine. Le fait que
Dieu applique la mort du Christ à ceux qui n'ont pas pu croire semble
conforme à son amour et à sa miséricorde. Notre position est que
Dieu applique le paiement des péchés par Christ aux bébés et aux
handicapés mentaux, puisque leur état mental ne leur permet pas de
comprendre leur condition pécheresse et leur besoin d'un Sauveur ;
mais, encore une fois, nous ne pouvons pas en faire un dogme. Ce
dont nous sommes certains, c'est que Dieu est amour, saint,
miséricordieux, juste et bienveillant, que tout ce qu'il fait est juste et
bon et qu'il aime les enfants plus encore que nous.
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Question : « Pourquoi Dieu a-t-il exigé des sacrifices d’animaux
dans l’Ancien Testament ? »
Un autre objectif des passages sur est d’attirer l’attention sur les
apostats pour que nous puissions les reconnaître. Un apostat est
quelqu’un qui a abandonné sa foi. La Bible montre clairement que les
apostats sont des personnes qui ont confessé leur foi en Jésus-Christ,
mais ne l’ont jamais véritablement accepté comme leur Sauveur.
Matthieu 13.1-9 (la parabole du Semeur) l’illustre parfaitement : dans
cette parabole, un semeur sème une semence, qui symbolise la Parole
de Dieu, sur quatre types de sols : un sol dur, un sol pierreux, un sol
envahi par les mauvaises herbes et un sol fraîchement labouré, ce qui
représente quatre réactions possibles à l’Évangile, la première étant
celle d’un refus catégorique tandis que les trois autres correspondent
à divers niveaux d’acceptation. Les sols pierreux et plein de mauvaises
herbes représentent ceux qui répondent d’abord favorablement à
l’Évangile, mais se détournent quand survient la persécution (le sol
pierreux) ou que les soucis de ce monde les accablent (le sol plein de
mauvaises herbes). Jésus dit clairement concernant ces deux types de
réactions que, même si ces personnes ont d’abord « accepté » l’Évan-
gile, elles n’ont jamais porté de fruit, parce que la semence (de
l’Évangile) n’a jamais pénétré le sol de leur cœur. Seul le quatrième
sol, qui avait été « préparé » par Dieu, a pu recevoir la semence et
porter du fruit. De plus, Jésus dit dans le Sermon sur la Montagne : «
Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le
royaume des cieux. » (Matthieu 7.21)
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Le fait que la Bible mette en garde contre l’apostasie, tout en affir-
mant qu’un croyant authentique ne peut pas apostasier, peut sembler
surprenant, mais c’est bien ce que disent les Écritures. 1 Jean 2.19 dit
clairement que ceux qui apostasient montrent par-là qu’ils n’étaient
pas de vrais croyants. Les mises en garde de la Bible contre l’apos-
tasie sont donc un avertissement pour ceux qui sont « dans la foi »
sans l’avoir jamais véritablement reçue. Des passages bibliques comme
Hébreux 6.4-6 et Hébreux 10.26-29 sont des avertissements aux pré-
tendus croyants, pour qu’ils s’examinent eux-mêmes et prennent
conscience que s’ils songent à apostasier, c’est qu’ils ne sont pas vraiment
sauvés. Matthieu 7.22-23 indique que Dieu rejette ces prétendus croyants,
non pour avoir perdu la foi, mais parce qu’il ne les a jamais connus.
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Quand nous mettons notre foi en Jésus-Christ pour notre salut, tous
nos péchés, petits et grands, passés, présents et futurs, sont pardon-
nés. Les chrétiens n’ont pas besoin de continuer à demander pardon
à Dieu ou à se repentir pour que leurs péchés soient pardonnés : Jésus
est mort pour payer le prix de tous nos péchés, et une fois qu’ils sont
pardonnés, ils le sont définitivement (Colossiens 1.14, Actes 10.43).
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Certes, certains versets bibliques semblent indiquer que le baptême
est nécessaire au salut ; mais, puisque la Bible dit clairement que nous
sommes sauvés par la foi seulement (Jean 3.16, Éphésiens 2.8-9, Tite
3.5), il doit probablement y avoir une autre interprétation possible de
ces versets. L’Écriture ne se contredit jamais elle-même. À l’époque
de la Bible, une personne qui se convertissait d’une religion à une
autre était souvent baptisée en signe de la conversion. Le baptême
était un moyen d’exprimer publiquement une décision. Ceux qui
refusaient d’être baptisés montraient par-là qu’ils ne croyaient pas
vraiment. Ainsi, pour les Apôtres et les premiers disciples, l’idée
d’un croyant non baptisé était inconcevable. Quand une personne
affirmait croire en Christ, mais n’osait pas proclamer sa foi
publiquement, cela montrait qu’elle n’avait pas vraiment la foi.
Un chrétien ne peut pas perdre son salut. Tout (ou presque tout) ce
qui, d’après la Bible, arrive au moment où nous acceptons Jésus-
Christ serait invalidé si le salut pouvait être perdu. Le salut est un
don irrévocable de Dieu (Romains 11.29). Un chrétien ne peut cesser
d’être une créature nouvelle en Christ. La rédemption ne pas être
annulée. La vie éternelle ne peut être temporaire. Dieu ne peut
revenir sur sa parole : la Bible dit qu’il ne peut mentir (Tite 1.2).
Les deux objections les plus fréquentes à l’idée selon laquelle un
chrétien ne peut perdre son salut sont d’ordre expérimental :
(1) Qu’en est-il des chrétiens qui vivent dans le péché, sans se
repentir ?
(2) Qu’en est-il des chrétiens qui renient leur foi en Christ ?
La Bible dit que Christ nous a réconciliés avec Dieu (Romains 5.10, 2
Corinthiens 5.18, Colossiens 1.20-21). S’il a fallu une réconciliation,
cela signifie que notre relation à Dieu était brisée. Puisque Dieu est
saint, c’est forcément de notre faute. Notre péché nous a séparés de
lui. Romains 5.10 dit que nous étions ennemis de Dieu : « En effet, si
nous avons été réconciliés avec Dieu grâce à la mort de son Fils lorsque nous
étions ses ennemis, nous serons à bien plus forte raison sauvés par sa vie
maintenant que nous sommes réconciliés. »
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En mourant sur la croix, Christ a satisfait au jugement de Dieu, pour
que nous, ses ennemis, puissions être en paix avec lui. Notre
réconciliation avec Dieu implique donc sa grâce et le pardon de nos
péchés. Grâce au sacrifice de Jésus, notre relation avec Dieu a changé
: alors que nous étions ses ennemis, nous sommes devenus ses amis.
« Je ne vous appelle plus serviteurs […] mais je vous ai appelés amis.
» (Jean 15.15) La réconciliation chrétienne est une vérité glorieuse !
Nous étions ennemis de Dieu et sommes devenus ses amis. Nous
étions condamnés à cause de nos péchés, mais maintenant nous
sommes pardonnés. Nous étions en guerre avec Dieu, maintenant
nous avons une paix qui surpasse toute intelligence (Philippiens 4.7).
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Nous sommes justifiés, déclarés justes, au moment de notre salut. La
justification ne nous rend pas justes, mais nous déclare justes par
notre foi en l’œuvre qu’a accomplie Jésus-Christ. Grâce à son sacrifice
qui couvre nos péchés, Dieu nous voit parfaits et sans tache.
Puisqu’en tant que croyants, nous sommes en Christ, quand Dieu
nous regarde, il voit la justice de Christ, qui correspond à ses critères
de perfection, et par conséquent, il nous justifie, nous déclare justes.
Romains 5.18-19 résume très bien cela : « Ainsi donc, de même que
par une seule faute la condamnation a atteint tous les hommes, de
même par un seul acte d’acquittement la justification qui donne la
vie s’étend à tous les hommes. En effet, tout comme par la
désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs,
beaucoup seront rendus justes par l’obéissance d’un seul. » C’est
grâce à la justification que la paix de Dieu règne dans nos vies et que
les croyants ont l’assurance du salut. C’est aussi la justification qui
permet à Dieu de commencer le processus de la sanctification, par
lequel il fait de nous réellement ce que nous sommes déjà par statut.
« Ainsi donc, déclarés justes sur la base de la foi, nous avons la paix
avec Dieu par l’intermédiaire de notre Seigneur Jésus-Christ. »
(Romains 5.1)
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Quel est alors le lien entre la repentance et le salut ? Le livre des Actes
semble mettre un accent particulier sur le lien entre repentance et
salut (Actes 2.38, 3.19, 11.18, 17.30, 20.21, 26.20). Se repentir, en
référence au salut, c’est changer d’avis par rapport à Jésus-Christ. Le
jour de la Pentecôte (Actes 2), Pierre conclut son sermon par un appel
à la repentance (Actes 2.38). Mais se repentir de quoi ? Pierre exhorte
ceux qui ont rejeté Jésus (Actes 2.36) de changer d’avis à son sujet et
à le reconnaître vraiment comme « Seigneur et Messie. » (Actes 2.36)
Pierre appelle le peuple à changer d’avis, à passer du rejet de Christ
en tant que Messie à la foi en lui comme Messie et Sauveur.
Réponse : Jésus a dit très clairement en Jean 3.16 qu’il sauvera tous
ceux qui croient en lui : « En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné
son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie
éternelle. » Vous-même êtes ce « quiconque, » comme tous les habitants
de la planète.
La Bible dit que si notre salut était basé sur nos propres efforts pour
le gagner, personne ne serait sauvé : « tous ont péché et sont privés
de la gloire de Dieu » (Romains 3.23). Le Psaume 143 ajoute au verset
2 : « car aucun vivant n’est juste devant toi. » Romains 3.10 affirme : « il
n’y a pas de juste, pas même un seul. »
Dieu choisit souvent de sauver les personnes qui semblent les moins
qualifiées pour accomplir ses desseins. Il a sauvé un brigand crucifié
à qui il ne restait que quelques minutes à vivre (Luc 23.40-43), un
persécuteur de l’Église (Paul), un pêcheur qui l’avait renié (Pierre),
un soldat romain et sa famille (Actes 10), un esclave en fuite (Onésime,
dans l’Épître à Philémon) et bien d’autres. Il n’y a personne que Dieu
ne puisse pas sauver (Ésaïe 50.2). Nous devons répondre par la foi et
recevoir son don gratuit de la vie éternelle.
Qui peut être sauvé ? Une chose est certaine : vous pouvez l’être si
vous acceptez Jésus-Christ comme votre Sauveur ! Si vous n’êtes pas
sûr(e) de l’avoir fait, vous pouvez le faire dès maintenant, par une
prière comme celle-ci : « Seigneur, je sais que je suis un être pécheur et
qu’il me serait impossible d’aller au ciel sur la base de mes bonnes œuvres.
Je mets dès à présent ma confiance en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui est
mort pour expier mes péchés et ressuscité pour me donner la vie éternelle. Je
te prie de pardonner mes péchés et de m’aider à vivre pour toi. Merci de
m’accepter et de me donner la vie éternelle. » Avez-vous pris la décision
d'accepter Christ après ce que vous venez de lire ici ? Si oui, cliquez
sur le bouton ci-dessous : « J’ai accepté Christ aujourd’hui. »
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Question : « Un chrétien rétrograde est-il toujours sauvé ? »
Réponse : Cette question a suscité des débats sans fin au fil du temps.
Les termes « rétrograde » et « retourner en arrière » ne figurent pas
dans le Nouveau Testament, et dans l’Ancien, ils sont employés
surtout à propos d’Israël. Bien que les Juifs fussent le peuple élu de
Dieu, ils ne cessaient de lui tourner le dos et de se rebeller contre sa
Parole (Jérémie 8.9). C’est pourquoi ils devaient encore et encore
offrir des sacrifices pour leurs péchés, afin de restaurer leur relation
avec Dieu, qu’ils avaient offensé. Le chrétien, lui, est au bénéfice du
sacrifice parfait de Christ, qui s’est offert lui-même une fois pour
toutes ; il n’a donc plus besoin de sacrifices pour ses péchés : Dieu
lui-même s’est acquis notre salut (2 Corinthiens 5.21), et puisque
nous sommes sauvés par lui, un chrétien authentique ne peut
s’éloigner de Dieu au point de ne plus pouvoir revenir.
Les chrétiens pèchent (1 Jean 1.8), mais la vie d’un chrétien ne doit
pas être caractérisée par le péché. Les croyants sont de nouvelles
créatures (2 Corinthiens 5.17). Le Saint-Esprit habite en nous et
produit de bons fruits (Galates 5.22-23). La vie chrétienne doit être
une vie transformée. Les chrétiens sont pardonnés, peu importe
combien de fois ils pèchent, mais en même temps, ils sont appelés à
vivre une vie de plus en plus sainte à mesure qu’ils se rapprochent
de Dieu et deviennent plus semblables à Christ. Si une personne se
dit croyante tout en menant une vie contraire à la volonté de Dieu,
nous devons avoir de gros doutes au sujet de sa foi. Certes, un
chrétien authentique qui retombe temporairement dans le péché est
toujours sauvé, mais une personne dont la vie est gouvernée par le
péché ne peut être réellement chrétienne.
Qu’en est-il d’une personne qui renie Christ ? La Bible nous dit
qu’une telle personne ne l’a jamais vraiment connu : « Ils sont sortis
du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres, car s’ils avaient été des
nôtres, ils seraient restés avec nous. Mais cela est arrivé afin qu’il soit bien
clair que tous ne sont pas des nôtres. » (1 Jean 2.19)
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Une personne qui rejette Christ et tourne le dos à la foi manifeste par
là qu’elle ne lui a jamais vraiment appartenu. Ceux qui appartiennent
à Christ demeurent en lui. Ceux qui renient leur foi n’ont jamais cru
réellement. « Cette parole est certaine : si nous sommes morts avec lui,
nous vivrons aussi avec lui ; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec
lui ; si nous le renions, lui aussi nous feniera ; si nous sommes infidèles, lui
reste fidèle, car il ne peut se renier lui-même. » (2 Timothée 2.11-13)
Ceux qui croient que le baptême est requis pour le salut justifient
souvent leur position par 1 Pierre 3.21, qui dit que « nous sommes
sauvés par un baptême ». Était-ce bien ce que Pierre voulait dire ? Dans
ce cas, il contredirait de nombreux autres passages des Écritures, qui
montrent clairement que certains ont été sauvés (leur salut étant
manifesté par la venue du Saint-Esprit sur eux) avant leur baptême,
ou même sans avoir été baptisés du tout (comme le brigand sur la
croix en Luc 23.39-43). Corneille et sa famille, en Actes 10, sont un
bon exemple d’individus sauvés avant d’être baptisées. Nous savons
qu’ils ont été sauvés parce qu’ils ont reçu le Saint-Esprit en gage de
leur salut (Romains 8.9, Éphésiens 1.13, 1 Jean 3.24), et c’est pour
cette raison que Pierre a permis qu’ils soient baptisés.
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D’innombrables passages des Écritures enseignent clairement que
nous sommes sauvés au moment où nous croyons en l’Évangile, où
nous sommes scellés « en lui […] de l’empreinte du Saint-Esprit qui avait
été promis » (Éphésiens 1.13).
Pour Pierre, le baptême qui nous sauve est donc précédé par la foi en
le sacrifice propitiatoire de Christ, qui justifie le pécheur injuste
(Romains 3.25-26, 4.5). Le baptême est le signe extérieur de ce que
Dieu a accompli « à travers le bain de la nouvelle naissance et le
renouvellement du Saint-Esprit » (Tite 3.5).
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Question : « Actes 2.38 enseigne-t-il que le baptême est nécessaire
au salut ? »
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Pour plus d’informations, lisez notre article intitulé : « Sommes-nous
sauvés par la foi seule ou par la foi et les œuvres ? »
Ceux qui croient que le baptême est requis pour le salut citent
l’expression « naître d’eau » pour appuyer cette idée. Voici comment
l’explique l’un d’eux : « Jésus lui décrit et explique clairement comment
être sauvé : en naissant d’eau et d’Esprit. Cette description correspond
parfaitement au baptême ! Jésus n’aurait pas pu donner d’explication plus
précise et détaillée. » Cependant, si Jésus avait voulu dire que nous
devons être baptisés pour être sauvés, il aurait pu tout simplement
déclarer : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins d’être baptisé et de
naître de l’Esprit, personne ne peut voir le royaume de Dieu. » Par ailleurs,
une telle affirmation aurait contredit de nombreux autres passages
bibliques qui montrent clairement que nous sommes sauvés par la
foi (Jean 3.16, 3.36, Éphésiens 2.8-9, Tite 3.5).
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Nous ne devons pas non plus perdre de vue le fait qu’au moment où
Jésus a parlé à Nicodème, le baptême chrétien n’avait pas encore été
institué. Cette incohérence dans l’interprétation biblique de ceux qui
croient que le baptême est nécessaire au salut se manifeste en leur
demandant pourquoi le brigand crucifié n’a pas eu besoin d’être
baptisé pour être sauvé : ils répondront généralement que c’est parce
qu’il était encore sous l’Ancienne Alliance, avant l’instauration du
baptême, et était donc sauvé de la même manière que tous ceux qui
vivaient sous cette Alliance. On voit que ceux-là mêmes qui disent
que ce brigand n’a pas eu besoin d’être baptisé parce qu’il était « sous
l’Ancienne Alliance » citent Jean 3.5 comme une « preuve » que le
baptême est nécessaire au salut. Ils affirment que Jésus a dit à
Nicodème qu’il devait être baptisé afin d’être sauvé, alors que lui
aussi était encore sous l’Ancienne Alliance. Si le brigand sur la croix
a été sauvé sans avoir été baptisé, étant sous l’Ancienne Alliance,
pourquoi Jésus aurait-il dit à Nicodème, également sous l’Ancienne
Alliance, qu’il avait besoin d’être baptisé ?
L’« eau », dans ce verset, n’est donc pas une eau physique, mais l’«
eau vive » promise par Jésus à la femme qu’il avait rencontrée au
puits en Jean 4.10 et aux habitants de Jérusalem en Jean 7.37-39. C’est
la purification et le renouvellement intérieurs produits par le Saint-
Esprit, qui donne la vie spirituelle à ceux qui étaient auparavant
morts dans leurs péchés (Ézéchiel 36.25-27, Tite 3.5). Jésus insiste sur
cette vérité en Jean 3.7, où il dit que nous devons naître de nouveau
et que cette nouvelle vie ne peut venir que du Saint-Esprit (Jean 3.8).
Il y a plusieurs arguments en faveur de cette interprétation de
l’expression « naître d’eau et d’Esprit ». D’abord, le terme grec traduit
par « de nouveau » a deux significations possibles : « de nouveau » et
« d’en haut ». Nicodème l’a apparemment compris au sens de « de
nouveau » et cette idée lui a paru incompréhensible, parce qu’il ne
comprenait pas comment, en tant qu’adulte, il pouvait retourner
dans le ventre de sa mère et renaître physiquement.
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C’est pourquoi Jésus reformule ce qu’il vient de lui dire, pour qu’il
comprenne qu’il veut dire « naître d’en haut ». Les expressions « naître
d’en haut » et « naître d’eau et d’Esprit » sont synonymes.
1—La Bible dit clairement que nous sommes sauvés par la foi seule.
Abraham, de même que nous, a été sauvé par la foi (Romains 4.1-
25, Galates 36-22).
2—La Bible est pleine d’exemples de personnes qui, dans chaque
dispensation, ont été sauvées sans avoir été baptisées. Tous les
croyants de l’Ancien Testament (par ex. Abraham, Jacob, David
et Salomon) ont été sauvés, mais pas baptisés, de même que le
brigand sur la croix. Corneille a été sauvé avant d’être baptisé
(Actes 10.44-46).
3—Le baptême est un témoignage et une confession publique de
notre foi en Jésus-Christ. Les Écritures nous disent que nous
avons la vie éternelle dès le moment où nous croyons (Jean 5.24)
et la foi vient toujours avant le baptême. Le baptême ne nous
sauve pas plus que de répondre à un appel en chair ou les mots
d’une prière : nous sommes sauvés parce que nous croyons.
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4—La Bible ne dit pas qu’une personne non baptisée ne sera pas
sauvée.
5—Si le baptême était requis pour le salut, personne ne pourrait être
sauvé seul, puisque quelqu’un d’autre devrait nous baptiser, ce
qui aurait pour effet de limiter l’accès au salut dans l’espace et
dans le temps. Les conséquences logiques de cette doctrine sont
dramatiques si on la pousse à l’extrême : par exemple, un soldat
qui croirait sur le champ de bataille, mais serait tué avant d’avoir
eu le temps d’être baptisé, irait en enfer.
6—Toute la Bible montre que les croyants possèdent par la foi toutes
les promesses et bénédictions du salut (Jean 1.12, 3.16, 5.24, 6.47,
20.31. Actes 10.43, 13.39, 16.31). Celui qui croit a la vie éternelle,
n’est plus passible de jugement et est passé de la mort à la vie
(Jean 5.24), avant d’être baptisé.
Question : « Que dit la Bible des conversions sur son lit de mort ? »
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Si le « quelqu’un » en Apocalypse 22.19 ne fait pas référence aux
croyants, de qui s’agit-il ? Autrement dit, qui pourrait ajouter ou
enlever quelque chose aux paroles de la Bible ? De toute évidence, ce
ne sont pas les croyants authentiques qui auraient tendance à fausser
la Parole de Dieu, mais ceux qui se disent seulement chrétiens
et supposent que leurs noms sont inscrits dans le livre de vie. De
manière générale, la révélation divine a le plus souvent été faussée
par des sectes pseudo-chrétiennes et par les tenants d’une théologie
très libérale. Beaucoup de sectes et de théologiens libéraux se
réclament du nom de Christ, mais ne sont pas « nés de nouveau », la
définition biblique la plus claire pour un chrétien.
Notre rôle dans le processus de salut est d’avoir la foi qui sauve.
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En premier lieu, nous devons entendre l’Évangile—la Bonne Nou-
velle de la mort de Jésus et la résurrection (Éphésiens 1.13). Ensuite
nous devons croire—croire pleinement dans le Seigneur Jésus
(Romains 1.16) et en Son sacrifice seul. Nous n’avons aucune con-
fiance dans les œuvres de la chair pour opérer le salut. Cette foi—qui
est un don de Dieu, non pas quelque chose que nous produisons par
nous-mêmes,(Éphésiens 2.8-9)—implique de se repentir, de changer
d’état d’esprit concernant le péché et Christ (Actes 3.19), et d’en
appeler au nom du Seigneur (Romains 10.9-10, 13). Le salut résulte
en une vie transformée au fur et à mesure que nous commençons à
vivre à la manière d’une nouvelle création (2 Corinthiens 5.17).
Nous vivons dans une société fondée sur les émotions et cette
mentalité influence malheureusement aussi l’Église. Pourtant, nos
émotions sont fluctuantes et trompeuses, telles les vagues de la mer
qui emportent avec elles toutes sortes d’algues et de débris et les
déposent sur le rivage avant de se retirer, érodant le sol sur lequel
nous nous tenons et emportant le sable de la plage avec elles. C’est
ce qui nous arrive quand nos émotions dominent nos vies : les
circonstances les plus banales, comme un mal de tête, une journée
nuageuse, une parole irréfléchie d’un ami, peuvent saper notre
confiance et nous emporter dans un océan de désespoir. Le doute et
le découragement, particulièrement concernant notre vie chrétienne,
sont la conséquence inévitable quand nous nous fions à nos
émotions, pourtant trompeuses.
Tant que nous serons centrés sur nous-mêmes et dominés par nos
émotions subjectives plutôt que centrés sur Dieu et sur des vérités
objectives, nous vivrons dans un état d’échec constant. La vérité
objective est centrée sur les grandes doctrines de la foi, telles que la
souveraineté de Dieu, l’intercession de Christ notre souverain
sacrificateur, la promesse du Saint-Esprit et l’espérance de la gloire
éternelle, ainsi que sur leur pertinence dans nos vies. Si nous
comprenons ces grandes vérités, centrons nos pensées sur elles et
nous les remémorons, nous pourrons raisonner d’une manière juste
dans toutes les épreuves de la vie et notre foi sera forte et vivante.
Fonder nos raisonnements sur nos sentiments plutôt que sur ce que
nous savons de Dieu est la meilleure voie vers l’échec spirituel. La vie
chrétienne implique de mourir à soi-même pour « men[er] une vie
nouvelle » (Romains 6.4), qui se caractérise par une pensée centrée
sur celui qui nous a sauvés plutôt que sur les émotions de notre chair
morte, qui a été crucifiée avec Christ. Tant que nous pensons sans
cesse à nous-mêmes et à nos émotions, nous nous obsédons en fait
pour un cadavre plein de pourriture et de mort.
Dieu a promis de nous sauver si venons à lui par la foi, pas que nous
nous sentirions sauvés.
Une autre ruse de Satan est de nous faire croire qu’il n’y a aucun
espoir, qu’il est impossible que nous soyons pardonnés, guéris et
restaurés. Il va chercher à nous accabler sous le poids de la
culpabilité, pour que nous ne nous sentions plus dignes du pardon
de Dieu... mais l’avons-nous jamais été ? Dieu nous a aimés,
pardonnés et choisis pour être en Christ avant la fondation du monde
(Éphésiens 1.4-6), non à cause de nos mérites, mais « pour servir à
célébrer sa gloire, nous qui avons par avance espéré dans le Messie »
(Éphésiens 1.12).
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Nous ne pouvons aller nulle part hors de la portée de la grâce de Dieu
et aucun gouffre n’est trop profond pour que Dieu ne puisse nous en
tirer. Sa grâce est plus grande que tous nos péchés. Que nous
commencions tout juste à nous égarer ou que nous soyons déjà en
train de sombrer dans nos péchés, la grâce est disponible pour nous.
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Nous devons saisir trois choses pour comprendre qu’il ne nous est
pas possible de « renoncer » à notre salut : la nature de Dieu, la nature
de l’homme et la nature du salut. Dieu, de par sa nature même, est
un Sauveur. Rien que dans les Psaumes, il est décrit à treize reprises
comme le Sauveur des hommes. Dieu seul est notre Sauveur ; nous
ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes et personne d’autre que lui
ne peut nous sauver. « C’est moi, moi seul qui suis l’Éternel, et il n’y a
aucun sauveur en dehors de moi. » (Ésaïe 43.11) Les Écritures ne
décrivent jamais Dieu comme un Sauveur dont l’œuvre salvifique
dépendrait de ceux qu’il sauverait. Jean 1.13 dit clairement que ceux
qui appartiennent à Dieu sont nés de nouveau, non par leur propre
volonté, mais par celle de Dieu, qui sauve selon sa volonté et sa
puissance. Sa volonté s’accomplit toujours et sa puissance est infinie
(Daniel 4.35).
L’homme est par nature un être dépravé, qui ne cherche pas Dieu.
Avant que son cœur ne soit transformé par l’Esprit de Dieu, il ne peut
même pas le chercher. Sa Parole lui est incompréhensible. L’homme
non régénéré est injuste, sans valeur et plein de tromperie. Sa bouche
est pleine d’amertume et de malédictions, son cœur aspire à verser le
sang, il n’est pas en paix et « il n’y a aucune crainte de Dieu devant [ses]
yeux » (Romains 3.10-18).
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Pareille personne est incapable de se sauver elle-même, ou même de
voir qu’elle a besoin d’être sauvée. C’est seulement une fois qu’il est
devenu une nouvelle créature en Christ que son cœur et son esprit
sont réorientés vers Dieu. Il voit alors la vérité et comprend les choses
spirituelles (1 Corinthiens 2.14, 2 Corinthiens 5.17).
Réponse : Nombreux sont ceux qui font l’erreur de penser que Dieu
pardonne les « petits » péchés, comme le mensonge, la colère et les
pensées impures, mais pas les « grands » péchés, comme le meurtre
et l’adultère. C’est faux. Aucun péché n’est trop grand pour que Dieu
puisse lui pardonner.
En mourant sur la croix, Jésus a payé le prix de tous les péchés de
l’humanité (1 Jean 2.2). Quand une personne met sa foi en Jésus-
Christ pour son salut, tous ses péchés, passés, présents et futurs,
grands ou petits, sont pardonnés. Jésus est mort pour prendre sur lui
la punition de tous nos péchés et une fois qu’ils sont pardonnés, ils
le sont définitivement (Colossiens 1.14, Actes 10.43).
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Dans ce passage, on découvre trois éléments essentiels du message
de l’Évangile. D’abord, l’expression « mort pour nos péchés » est très
importante. Comme le dit Romains 3.23 : « tous ont péché et sont privés
de la gloire de Dieu. » Tous ceux qui s’approchent du trône de Dieu
pour être sauvés doivent reconnaître la réalité du péché. Pour être
pardonné, le pécheur doit prendre conscience qu’il est coupable
devant Dieu, sans espoir, et que « le salaire du péché, c’est la mort »
(Romains 6.23). Toute présentation de l’Évangile sans cette vérité
fondamentale est incomplète.
Enfin, Christ offre son salut comme un don gratuit (Romains 5.15,
6.23), qui ne peut être reçu que par la foi, indépendamment de tous
nos mérites et œuvres (Éphésiens 2.8-9). Comme le dit l’Apôtre Paul,
l’Évangile est « la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui
croit, du Juif d’abord, mais aussi du non-Juif » (Romains 1.16).
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Il a écrit aussi : « Si tu reconnais publiquement de ta bouche que Jésus est
le Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité, tu seras
sauvé. » (Romains 10.9)
Question : « Que signifie le fait que Jésus est mort pour nos péchés
?»
Réponse : Pour résumer, sans la mort de Jésus sur la croix pour nos
péchés, personne n’aurait la vie éternelle. Jésus lui-même a dit : «
C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en
passant par moi » (Jean 14.6), indiquant ainsi la raison de sa naissance,
de sa mort et de sa résurrection : ouvrir la voie vers le ciel à une
humanité pécheresse qui n’aurait jamais pu y parvenir d’elle-même.
Quand Dieu a créé Adam et Ève, ils étaient parfaits en tout point et
vivaient dans un paradis : le jardin d’Éden (Genèse 2.15). Dieu a créé
l’homme à son image, ce qui implique qu’il avait aussi la liberté de
faire ses propres choix. Genèse 3 poursuit en racontant comment
Adam et Ève ont succombé aux tentations et aux mensonges de
Satan, désobéissant ainsi à la volonté de Dieu en mangeant de l’arbre
de la connaissance du bien et du mal dont il leur était interdit de
manger : « L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : « Tu pourras
manger les fruits de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas le
fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en
mangeras, tu mourras, c’est certain. » » (Genèse 2.16-17) C’était le
premier péché commis par l’homme, et par conséquent, toute
l’humanité a été soumise à la fois à la mort physique et à la mort
éternelle, en vertu de notre nature pécheresse héritée d’Adam.
Dieu a décrété que tous ceux qui pèchent mourraient, physique-
ment comme spirituellement.
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C’est le sort de toute l’humanité ; mais Dieu, dans sa grâce et sa
miséricorde, a pourvu à un moyen de sortir de ce dilemme : par le
sang de son Fils parfait, versé à la croix. Dieu a dit : « s’il n’y a pas de
sang versé, il n’y a pas de pardon » (Hébreux 9.22), mais le sang versé
rend possible la rédemption. La Loi de Moïse (Exode 20.2-17) a
pourvu à un moyen pour le peuple d’être considéré comme « pur »
et « sans péché » aux yeux de Dieu : l’offrande d’animaux sacrifiés
pour le péché. Ces sacrifices n’étaient cependant que temporaires,
une préfiguration du sacrifice parfait de Christ, qui s’est offert une
fois pour toutes sur la croix (Hébreux 10.10).
C’est pour cela que Jésus est venu et qu’il est mort : pour devenir le
sacrifice parfait, ultime et final pour nos péchés (Colossiens 1.22, 1
Pierre 1.19). Par lui, la promesse d’une vie éternelle avec Dieu
devient effective pour ceux qui croient en lui, « afin que ce qui avait été
promis soit accordé par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient » (Galates
3.22). Ces deux termes, « foi » et « croient », sont d’une importance
cruciale pour notre salut : c’est par la foi dans le sang de Christ versé
pour nos péchés que nous recevons la vie éternelle. « En effet, c’est par
la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de
vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne
puisse se vanter. » (Éphésiens 2.8-9)
Dieu exige la sainteté (1 Pierre 1.15-16). Sa Loi est une loi de sainteté.
Nos péchés nous privent cependant de sa sainteté parfaite (Romains 3.23)
et c’est pourquoi Dieu exige l’application de sanctions prévues par sa Loi.
Les sacrifices satisfont ces exigences. C’est ici qu’intervient Jésus. Hébreux
9.12-15 nous dit : « Et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très
saint, non pas avec le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son
propre sang. Il nous a ainsi obtenu un rachat éternel. En effet, le sang des
boucs et des taureaux ainsi que la cendre d’une vache, dont on asperge ceux
qui sont souillés, les rendent saints en leur procurant une pureté rituelle. Si
tel est le cas, le sang de Christ, qui s’est offert lui-même à Dieu par l’Esprit
éternel comme une victime sans défaut, purifiera d’autant plus votre
conscience des œuvres mortes afin que vous serviez le Dieu vivant ! Voici
pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle : sa mort est intervenue
pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance afin
que ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel promis. »
Romains 8.3-4 ajoute : « Car ce qui était impossible à la loi parce que la
nature humaine la rendait impuissante, Dieu l’a fait : il a condamné le péché
dans la nature humaine en envoyant à cause du péché son propre Fils dans
une nature semblable à celle de l’homme pécheur. Ainsi, la justice réclamée
par la loi est accomplie en nous qui vivons non conformément à notre nature
propre mais conformément à l’Esprit. »
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Jésus a clairement payé à Dieu la rançon de nos âmes : sa propre vie,
son sang versé en sacrifice. Par sa mort, tous les hommes peuvent
accepter le don de l’expiation et du pardon de Dieu. Sans sa mort, la
Loi de Dieu devrait encore être satisfaite, par notre propre mort.
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Alors que leur comportement d’auparavant attestait de leur appar-
tenance au monde et de leur séparation d’avec Dieu, leur nouveau
comportement doit attester de leur appartenance à Dieu et de leur
séparation d’avec le monde.
Le terme « sanctification » a également un autre sens dans les
Écritures. Paul écrit en 1 Thessaloniciens 5.23 : « Que le Dieu de la paix
vous conduise lui-même à une sainteté totale et que tout votre être, l’esprit,
l’âme et le corps, soit conservé irréprochable lors du retour de notre Seigneur
Jésus-Christ ! » Il parle aussi dans son Épître aux Colossiens de «
l’espérance qui vous est réservée au ciel. Cette espérance, vous en avez déjà
entendu parler par la parole de la vérité, l’Évangile » (Colossiens 1.5), puis
de Christ comme « l’espérance de la gloire » (Colossiens 1.27), avant de
décrire l’objet de cette espérance : « Quand Christ, notre vie, apparaîtra,
alors vous apparaîtrez aussi avec lui dans la gloire. » (Colossiens 3.4)
Cette gloire sera notre rupture finale avec le péché, notre sanctifica-
tion totale sous tous les aspects. « Bien-aimés, nous sommes maintenant
enfants de Dieu, et ce que nous serons un jour n’a pas encore été révélé.
Nous savons que, lorsque Christ apparaîtra, nous serons semblables à lui
parce que nous le verrons tel qu’il est. » (1 Jean 3.2)
Pour résumer, la sanctification est synonyme de sainteté, un
terme grec qui implique une « séparation », à la fois par notre position-
nement une fois pour toutes en Christ au moment de notre salut, par
la sainteté pratique progressive dans la vie du croyant alors que nous
attendons le retour de Christ et, enfin, par notre rupture finale avec
le péché quand nous serons au ciel.
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Le salut n’est possible qu’au nom de Jésus (Actes 4.12) ; par consé-
quent, personne ne peut être sauvé que par la révélation générale. La
question : « Une personne peut-elle être sauvée par la révélation générale ?
» est liée à une autre : « Qu’arrivera-t-il à ceux qui n’ont jamais entendu
l’Évangile ? »
Il y a malheureusement toujours des personnes dans le monde
qui n’ont aucun accès à la Bible, à l’Évangile de Jésus-Christ, et n’ont
aucun moyen de connaître les vérités chrétiennes. Se pose alors la
question : que leur arrive-t-il lorsqu’ils meurent ? Est-il juste que Dieu
les condamne alors qu’ils n’ont jamais entendu parler de l’Évangile
ni de Jésus-Christ ? Certains ont proposé que Dieu juge ceux qui
n’ont jamais entendu parler de lui en fonction de leur réponse à la
révélation générale. L’idée est que, si quelqu’un croit sincèrement en
tout ce qu’il peut savoir de Dieu par la révélation générale, Dieu le
jugera selon cette foi et lui permettra d’entrer au ciel.
Le problème est que les Écritures affirment que quelqu’un qui n’est
pas en Christ « est déjà jugé » (Jean 3.18). Romains 3.10-12 cite le
Psaume 14.3 qui décrit la nature humaine non régénérée comme
pécheresse par définition : « Il n’y a pas de juste, pas même un seul ;
aucun n’est intelligent, aucun ne cherche Dieu ; tous se sont détournés,
ensemble ils se sont pervertis ; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même
un seul. » D’après les Écritures, la connaissance de Dieu est accessible
(par la révélation générale), mais l’homme la pervertit selon ses
envies. Romains 1.21-23 dit : « Puisque tout en connaissant Dieu, ils ne
lui ont pas donné la gloire qu’il méritait en tant que Dieu et ne lui ont pas
montré de reconnaissance ; au contraire, ils se sont égarés dans leurs
raisonnements et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.
Ils se vantent d’être sages, mais ils sont devenus fous, et ils ont remplacé la
gloire du Dieu incorruptible par des images qui représentent l’homme
corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles. » L’homme sans
Dieu est dans un état de rébellion, d’obscurité et d’idolâtrie.
L’homme se rebelle malgré la révélation générale. L’homme pécheur
rejette consciemment ce qu’il peut connaître de Dieu par la nature et
ferme les yeux sur la vérité (voir Jean 3.19).
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Puisque l’homme n’est pas naturellement enclin à chercher Dieu, c’est
Dieu qui doit le chercher, et c’est exactement ce qu’il a fait en la Personne
de Jésus-Christ, venu « chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19.10).
Actes 10 est un bon exemple de notre besoin de l’Évangile :
Corneille connaissait Dieu, « était pieux et craignait Dieu avec toute sa
maison ; il donnait beaucoup d’argent au peuple et ne cessait de prier Dieu
» (Actes 10.2). Pour autant, Dieu l’a-t-il sauvé à cause de sa piété en
fonction de sa connaissance limitée ? Non : il avait besoin d’entendre
parler de Jésus. Dieu l’a fait contacter et inviter l’Apôtre Pierre chez
lui. Corneille a obéi et Pierre est venu et a annoncé l’Évangile à
Corneille et à sa famille, qui ont cru en Jésus et ont été sauvés
(Actes 10.44-48). Personne, pas même un homme « bon » comme
Corneille, n’est sauvé que parce qu’il croit en l’existence de Dieu ou
l’honore d’une certaine manière : l’Évangile de Jésus-Christ est la
seule voie du salut (Jean 14.6, Actes 4.12).
La révélation générale peut être considérée comme un appel
universel aux hommes à reconnaître l’existence de Dieu. Elle n’est
cependant pas suffisante pour mener au salut en Christ. C’est
pourquoi il est si important pour nous d’annoncer l’Évangile dans le
monde entier (Matthieu 28.19.20, Actes 1.8). Romains 10.14 affirme :
« Mais comment donc feront-ils appel à celui en qui ils n’ont pas cru ? Et
comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et
comment entendront-ils parler de lui, si personne ne l’annonce ? » La foi
en la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ est le seul moyen d’être
sauvé (Jean 3.16).
Philippiens 2.10-11 dit : « afin qu’au nom de Jésus chacun plie le genou
dans le ciel, sur la terre et sous la terre et que toute langue reconnaisse que
Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » Un jour, tout
genou fléchira devant Jésus et reconnaîtra qu’il est Sauveur et
Seigneur, mais à ce moment-là, il sera trop tard pour être sauvé. Après la
mort, tout ce qui attend l’incroyant est le jugement (Apocalypse). C’est
pourquoi nous devons croire en lui dès cette vie.
Les paroles de Jésus sur la croix : « Tout est accompli » (Jean 19.30)
veulent dire que le prix de nos péchés a été entièrement payé. Dans
l’original grec, « Tout est accompli » n’est rendu que par un seul mot
: tetelestaï. Quel mot merveilleux ! Tetelestaï était estampillé sur les
factures pour indiquer qu’elles étaient « entièrement payées » et quand
un criminel condamné avait achevé sa sentence et était libéré de
prison, un panneau indiquant « tetelestaï » était cloué sur la porte de
sa maison, pour attester qu’il ne devait plus rien à la société.
Une des vérités bibliques les plus puissantes est le pardon gratuit de
Dieu. Sa grâce est infinie et il n’y a donc aucune limite aux péchés
qu’Il pardonne en Christ. Aucun péché n’est trop grave pour Sa
grâce. « Là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. » (Romains
5.20) Avant d’être sauvé, l’Apôtre Paul était « un blasphémateur, un
persécuteur, un homme violent » (1 Timothée 1.13). Il se décrit lui-même
comme le premier des pécheurs, mais, après avoir trouvé la grâce de
Dieu, il a écrit : « Cette parole est certaine et digne d’être acceptée sans
réserve : Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver des pécheurs. Je
suis moi-même le premier d’entre eux. » (1 Timothée 1.15) Si Dieu a pu
sauver Paul, il peut nous sauver tous.
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Question : « Qu’est-ce que le véritable Évangile ? »
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À cause de l’Évangile, par la puissance de Dieu, ceux qui croient en
Christ (Romains 10.9) ne sont pas seulement sauvés de l’enfer : nous
recevons une toute nouvelle nature (2 Corinthiens 5.17), avec un
cœur transformé et des désirs, une volonté et une attitude renou-
velées, qui se manifestent par de bonnes œuvres, le fruit que le Saint-
Esprit produit en nous par sa puissance. Nous ne sommes pas sauvés
par nos œuvres, mais nos œuvres attestent de notre salut (Éphésiens
2.10). Ceux qui sont sauvés par la puissance de Dieu manifestent les
fruits du salut par une vie transformée.
Question : « Quel est l’âge requis pour accepter Jésus comme son
Sauveur ? »
Les petits enfants, que leurs parents soient croyants ou non, peuvent
être choisis par Dieu, rachetés par le sang de Christ, remplis du Saint-
Esprit, et, donc, entrer au ciel. Le moment de cette prise de conscience
varie d’un enfant à l’autre. Certains jeunes enfants ont des cœurs
particulièrement ouverts, si bien qu’en entendant que Jésus est mort
pour eux, ils prennent immédiatement conscience de leur nature
pécheresse et répondent à son appel.
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D’autres, de personnalité plus sanguine, n’en prendront peut-être
conscience qu’à un âge nettement plus avancé. Seul le Seigneur
connaît les pensées des cœurs et nous lui faisons confiance pour «
chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19.10), en son temps et selon
sa volonté parfaite.
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