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om

Université Joseph Fourier. Master 1 Physique


TD de mécanique quantique, Frédéric Faure.


TD n 3
Spectre de l'oscillateur Harmonique.

o.c
La force de Casimir du vide quantique.

1 Spectre de l'oscillateur Harmonique (ex. de cours)

Références : [2] chap.V. [3].

p̂ = −i~d/dq , et
-pr
L'objectif est de trouver les niveaux d'énergie du Hamiltonien
décrivant une particule à une dimension
[q̂, p̂] = i~Iˆ. On pose
qp∈ R dans
ω = k/m.
Ĥ = p̂2 / (2m) + 12 k q̂ 2 ,
un potentiel quadratique. Rappel :
ari
1. Pourquoi ce modèle est important en physique ? donner un exemple.

2. On dénit les opérateurs (vérier qu'ils sont sans dimension) :

√ !1/2  1/2
mk 1
Q̂ = q̂, P̂ = √ p̂,
bk

~ ~ mk
1   1  
a = √ Q̂ + iP̂ , a† = √ Q̂ − iP̂ , N̂ = a† a
2 2
h i  h i h i
Calculer les commutateurs Q̂, P̂ , a, a† , N̂ , a , N̂ , a† , et montrer que Ĥ =
3a

 
~ω N̂ + 12 Iˆ . On va maintenant chercher le spectre de l'opérateur N̂ .
3. On cherche la fonction ψ0 (Q) dénie par aψ0 = 0. Montrer que l'on obtient l'équa-
dψ0
tion diérentielle = −Qψ0 dont la solution normalisée est la Gaussienne ψ0 (Q) =
 2  dQ
al

1
π 1/4
exp − Q2 . Montrer que ψ0 est fonction propre de N̂ .
4. Pour un entier n ≥ 1, on dénit par récurrence l'état ψn par ψn = √1 a+ ψn−1 . Par
n
récurrence sur n montrer que N̂ ψn = nψn et que kψn k2 = 1.
w.


5. Montrer que aψn = nψn−1 .
6. On cherche l'expression de la fonction ψn (Q). Montrer la relation :

 
1 d
ww

ψn (Q) = √ Q− ψn−1 (Q)


2n dQ

1
om
. A l'aide du logiciel gratuit xcas [1], dessiner les fonctions d'Hermite ψn (Q)
avec le code :
|ψ0>
|ψ2 >
f0:=exp(-x^2/2);
f1:=1/(sqrt(2*1))*(x*f0-diff(f0,x));
f2:=1/(sqrt(2*2))*(x*f1-diff(f1,x)); x

o.c
f3:=1/(sqrt(2*3))*(x*f2-diff(f2,x));
|ψ3>
plot([f0,f1,f2,f3],x=-5..5); |ψ1>

7. Pour simplier l'écriture, on dénit la fonction Hn (Q) par l'écriture :ψn (Q) =
 2 1/2
1
hQ|ψn i = π1/4 exp − Q2 1
n!2n
Hn (Q) et connaissant ψ0 (Q) ci-dessus, on ob-
 
d

-pr
serve que H0 (Q) = 1. Montrer que Hn (Q) = 2Q − Hn−1 (Q). Déduire par ré-
dQ
currence que Hn (Q) est en fait un polynôme de degré n à coecients entiers appelé
polynome d'Hermite, et calculer les premiers termes H1 (Q) , H2 (Q) , H3 (Q).
1

8. Déduire de ce qui précède que les niveaux d'énergie de Ĥ sont En = ~ω n + , et
2
que les fonctions propres associées sont ψn (Q).
ari
9. (Optionnel) Pour montrer que l'opérateur N̂ n'a pas d'autres vecteurs propres, il
faut montrer que ces états ψn forment une base de l'espace H = L2 (R). Montrer
+
que N̂ est auto adjoint (N̂ = N̂ ), et déduire que les vecteurs propres ψn forment
un ensemble orthonormés de vecteurs. On cherche une fonction ϕ (Q) orthogonale
−Q2 /2
à toutes les fonctions ψn . Comme ψn ∝ e Hn avec Hn polynome de degré n,
bk

−Q2 /2
R
cela implique ϕ (Q) e P (Q) dQ = 0 pour tout polynome P . En déduire que
−Q2 /2
la transformée de Fourier de ϕ (Q) e est nulle et donc que ϕ = 0.

2 La force de Casimir (1948)


3a

(Lire : Wikipedia  Eet Casimir ou Articles de Martin &Buenzli et B.Duplantier)


C'est un eet assez surprenant qui montre que dans le vide, il y a des uctuations
quantiques du champ électromagnétique qui ont des eets mesurables. Cet eet calculé
par Casimir en 1948, a été observé en 1958 par Sparnay et encore plus récemment avec une
al

grande précision. Considérons deux plaques métalliques (conducteurs parfaits) de surface


S , séparés d'une distance ` ' 1µm. On va montrer que le vide quantique électromagnétique
1
induit une force attractive entre ces deux plaques appelée force de Casimir :
w.

π 2 ~c
 
FCasimir (l) = − S (1)
240 `4

Remarquer que cette force décroit très vite avec la distance (en 1/`4 ), et que son expres-
ww

1.
 Voici une courbe qui compare la théorie et les mesures expérimentales, obtenue par A.Roy et al.
(1999) :
2
om
sion fait intervenir seulement les constantes fondamentales ~c. Sa valeur est très faible :

FCasimir ' 10−7 N pour ` = 1µm et surface S = 1cm2 .

..

o.c
.
n=3
Force
n=2

n=1
z

-pr
l L−l

Figure 1  Plaque métallique libre de bouger selon z dans une enceinte aux murs métal-
liques. Le vide quantique des modes électromagnétiques n = 1, 2, 3 . . . est responsable de
la force de Casimir.
ari
1. Soit une boite métallique de côtés Lx = Ly = L et d'épaisseur très ne Lz = ` 
L. Comme le champ électrique s'annulle sur les parois, les modes pouvant exister
dans cette cavité ont par conséquent des longueurs d'onde selon (x, y, z) qui sont
λx = 2L/a, λy = 2L/b, λz = 2`/d, indicés par des entiers a, b, d > 0. Montrer que la
fréquence du mode indicé par (a, b, d) est
bk

 2 !1/2
πc `
a2 + b2 + d2

ωa,b,d = .
` L

On rappelle que si la cavité est vide, chaque mode de fréquence ω a cependant


3a

1
une énergie quantique du vide ~ω . Déduire une expression (formelle) de l'énergie
2
du vide quantique électromagnétique dans cette cavité E (`), comme somme sur
ces modes (en tenant compte des deux états de polarisation possibles). Quelle est
l'origine de la divergence de E (`) ?
2
al

2. Pour éviter cette divergence, on introduit une fréquence de coupure ωc eton dé-

ω
cide de multiplier l'énergie de chaque mode de fréquence ω par le facteur exp − ,
ωc
w.
ww

2. Physiquement, cette fréquence de coupure peut être la fréquence de coupure dans les métaux, appelée
aussi fréquence plasma (pour ω < ω le métal est rééchissant, et pour ω > ω le métal est transparent).
c c

3
om
ce qui rend donc l'expression de E (`) convergente (on fera ωc → ∞ à la n du cal-
3
cul ). Comme `  L, on pourra remplacer la somme sur (a, b) par une intégrale
sur a > 0, b > 0, et ensuite utiliser des coordonnées polaires a = ρ cos θ ,b = ρ sin θ .
πc 2

Remarquer que ω dω = ρdρ. Montrer que
L

π  X Z ∞  π   L 2 X Z ∞

o.c
−ω/ωc
E (l) ' ~ ρωe dρ =~ ω 2 e−ω/ωc dω
2 d>0 0 2 πc d>0 ω0

R∞  R∞ 
πc 2 −ω/ωc d2 −αω
avec ω0 = `
d. Ensuite, on utilisera l'astuce ω0
ω e dω = dα2 ω0
dω e
α= ω1
c
d α
P
et la formule de somme d>0 α = 1−α
pour déduire

-pr
~cπ 2 L2x d2
 
1 πc
E (`) = , x=
2`3 dx2 x
x (e − 1) ωc `

3. Utiliser le développement :

1 1 1 1 1
ari
2 3

= − + − x + O x
x (ex − 1) x2 2x 12 30.24

pour exprimer l'énergie du vide E (`) en puissances de ωc . Montrer que dans la limite
ωc → ∞, E (`) diverge comme ωc4 , et calculer les termes sous dominants jusqu'au
premier terme non divergent.
bk

4. Calculer U (`) = E (`)+E (L − `) qui est l'énergie du vide dans l'enceinte de la gure
1, et déduire l'expression de la force de Casimir dénie par FCasimir (`) = − dU d`
.
3a

Références

[1] Parisse B. Logiciel libre de calcul formel. Taper xcas dans google.

[2] C. Cohen-Tannoudji, B. Diu, and F. Laloe. Mécanique quantique.

[3] F. Faure. Cours de Mécanique quantique pour Master M1 de physique. http ://www-
al

fourier.ujf-grenoble.fr/~faure/enseignement.
w.
ww

3. On choisit ici une fonction de troncation e −ω/ωc


. Le résultat ne dépend pas du choix de cette fonction.
4
Université Joseph Fourier. Master 1 Physique
TD de mécanique quantique

om
TD n
o 3 Solution

Spectre de l'oscillateur Harmonique.


La force de Casimir du vide quantique.

o.c
1 Spectre de l'oscillateur Harmonique

1. Le modèle de l'oscillateur harmonique est important en physique, car il permet de décrire le


comportement des particules près de leur position d'équilibre stable. En eet, à basse tempé-
rature, les particules se mettent près de leur état de plus basse énergie, et l'approximation à

-pr
l'ordre 2, de l'énergie potentielle V (x) près de son minimum est de la forme V (x) = 12 kx2 , avec
d2 V /dx 2

k= min
. Par exemple les petites oscillations d'un atome dans une molécule, ou dans
un solide sont décrites par le modèle de l'oscillateur harmonique.
h i
2. On calcule tout d'abord que Q̂, P̂ = iIˆ. Puis
ari
 1 h i h i 1
a, a+ = Q̂, −iP̂ + iP̂ , Q̂ = (1 + 1) = Iˆ

2 2

Soit aa+ = a+ a + Iˆ donc


h i  
N̂ , a = a+ aa − aa+ a = a+ aa − a+ a + Iˆ a = −a

bk

et de mêm e h i  
N̂ , a+ = a+ aa+ − a+ a+ a = a+ a+ a + Iˆ − a+ a+ a = a+

(1)

On a inversement Q̂ = √1
2
(a + a+ ),P̂ = √i
2
(a+ − a). On utilise aa+ = a+ a + Iˆ et on obtient :
3a

1  2  1  1 2 1

2 + + 2

Ĥ = ~ω P̂ + Q̂ = ~ω − a − a + a+a
2 2 2 2
1  2 2 
= ~ω − a+ − a2 + a+ a + aa+ + a2 + a+ + a+ a + aa+
4  
1  1  +  1
al

= ~ω a a + aa = ~ω 2a a + Iˆ = ~ω N̂ + Iˆ
+ +
2 2 2
soit :  

Ĥ = ~ω N̂ + I (2)
w.

2
3. Cherchons la fonction notée ψ0 (Q), dénie par :
aψ0 = 0

(c'est à dire que ψ0 est dans le noyau de l'opérateur a). On se rappelle que par dénition des opérateurs
ww

Q̂, P̂ , pour tout état ψ , on a hQ|Q̂ψi = QhQ|ψi et hQ|P̂ ψi = −i dQ


d
hQ|ψi. Cela donne :
 
1   1 d
0 =< Q|aψ0 >= √ hQ| Q̂ + iP̂ ψ0 i = √ Q+ ψ0 (Q) , ∀Q ∈ R.
2 2 dQ
On obtient donc l'équation diérentielle du premier ordre :
dψ0
= −Qψ0
dQ

1
que l'on résoud en écrivant :
 
1 2
dψ0 /ψ0 = −QdQ ⇔ d log ψ0 = −d Q
2

om
1 1 2
⇔ log ψ0 = − Q2 + cste ⇔ ψ0 (Q) = Ce− 2 Q
2
La constante C se trouve en cherchant une solution normalisée :

Z Z
2 2 2
1 = kψ0 k = |ψ0 (Q)| dQ = C 2 e−Q dQ = C 2 π

donc C = π −1/4 ,

o.c
Q2
 
1
ψ0 (Q) = exp −
π 1/4 2
Notons que ψ0 est vecteur propre de l'opérateur N̂ = a+ a avec la valeur propre 0 :
N̂ ψ0 = a+ (aψ0 ) = 0 ψ0

4. On cherche maintenant les autres vecteurs propres de N̂ . Pour un entier n ≥ 1, on dénit par récurrence
l'état ψn par

-pr
1 1 2 1 n
ψn = √ a+ ψn−1 = p a† ψn−2 = . . . = √ a† ψ0
n n (n − 1) n!
 
Supposons que N̂ ψn−1 = (n − 1) ψn−1 . Alors utilisant (1), donnant N̂ a+ = a+ N̂ + a+ = a+ N̂ + Iˆ on
a
1 1   1
N̂ ψn = √ N̂ a+ ψn−1 = √ a+ N̂ + Iˆ ψn−1 = √ a+ (n − 1 + 1) ψn−1 = nψn
ari
n n n
Calculons la norme de ψn . On utilise aa = a a + Iˆ :
+ +

2 1 1   (n − 1 + 1) 2 2
kψn k = hψn |ψn i = hψn−1 |aa+ ψn−1 i = hψn−1 | N̂ + Iˆ ψn−1 i = kψn−1 k = kψn−1 k
n n n
Par récurrence on déduit que kψn k2 = 1 (est normalisé) et que pour tout n ∈ N, ψn est vecteur propre
bk

de N̂ avec la valeur propre n :


N̂ ψn = nψn
5. On a :
1 1   √
aψn = √ aa+ ψn−1 = √ a+ a + Iˆ ψn−1 = nψn−1 .
n n
3a

6. Cherchons maintenant la fonction d'onde de l'état ψn :


 
1 1 d
ψn (Q) =< Q|ψn >= √ < Q|a+ ψn−1 >= √ Q− ψn−1 (Q) (3)
n 2n dQ
La fonction d'onde ψn (Q) s'obtient donc par une opération de dérivation à partir de la fonction ψn−1 (Q).
Pour simplier l'écriture, on dénit la fonction Hn (Q) par l'écriture :
al

7.
1/2
Q2
 
1 1
ψn (Q) = hQ|ψn i = exp − Hn (Q)
π 1/4 2 n!2n
w.

et connaissant ψ0 (Q) ci-dessus, on observe que H0 (Q) = 1. La relation de récurrence (3) donne
1/2 1/2 !
Q2 Q2
     
1 1 1 d 1 1
exp − Hn (Q) = √ Q− exp − Hn−1 (Q)
π 1/4 2 n!2n 2n dQ π 1/4 2 (n − 1)!2n−1
 1/2  
1 1 dHn−1
ww

⇔ Hn (Q) = √ Q Hn−1 − (−Q)Hn−1 −


2n 2n dQ
donc :  
d
Hn (Q) = 2Q − Hn−1 (Q)
dQ
et on déduit que Hn (Q) est en fait un polynôme de degré n à coecients entiers appelé polynome
d'Hermite, dont les premiers termes sont :

H0 (Q) = 1, H1 (Q) = 2Q, H2 (Q) = 4Q2 − 2, . . .

2
 
Le spectre de Ĥ s'obtient simplement de la relation Ĥ = ~ω N̂ + 12 Id . Donc En = ~ω n + 12 .

8.

9. Comme N̂ est auto adjoint (N̂ + = (a+ a)+ = N̂ ), les vecteurs propres ψn forment un ensemble ortho-
normés de vecteurs (voir cours). Pour montrer que l'opérateur N̂ n'a pas d'autres vecteurs propres, il

om
faut montrer que ces états ψn forment une base de l'espace H =RL2 (R). On cherche une fonction ϕ (Q)
orthogonale à toutes les fonctions ψn . Par hypothèse on a donc ϕ (Q) e−Q /2 Qn pour tout n ≥ 0. On
2

écrit la transformée de Fourier


Z
 2
 1 2
F ϕ (Q) e−Q /2 (P ) = √ ϕ (Q) e−Q /2 e−iP Q
2π R
Z  
1 2 1 2
=√ ϕ (Q) e−Q /2 1 − iP Q + (−iP Q) + . . .

o.c
2π 2

Chaque terme du développement en série de e−iP Q est un polynôme en Q. On permute  la série et


l'intégrale, et on déduit d'après l'hypothèse sur ϕ que chacun des termes est nul, donc F ϕ (Q) e−Q /2 =
2

0, donc ϕ (Q) e−Q /2 = 0, ∀Q, donc ϕ = 0. Il n'y a donc pas de fonction orthogonale à l'espace engendré
2

par les ψn . Conclusion : les vecteurs orthogonaux ψn engendrent tout l'espace L2 (R) et forment donc une
base orthonormée.

2 La force de Casimir (1948)

1. On a λx = 2L/a, λy = 2L/b, λz = 2l/d,


fréquence de ce mode (a, b, d) est
-pr avec a, b, d ∈ N∗ entiers. Donc kx = 2π
λx = π
L a, etc.... La
ari
1/2
a2 b2 d2

1/2
ωa,b,d = ck = c kx2 + ky2 + kz2 = πc + +
L2 L2 l2
 2 !1/2
πc `
a2 + b2 + d2

= .
` L
bk

L'énergie du vide quantique dans la boite est alors (en pensant aux deux états de polarisations
possibles)
X 1
E (l) = 2 ~ωa,b,d
2
a,b,d>0
3a

La divergence de E (l) est due aux hautes fréquences ω; appelée divergence ultraviolette.
2. On a X
E (l) = ~ ωe−ω/ωc
a,b,d>0
al

 1/2
πc ` 2
a2 + b2 + d2
 
D'après l'expression ω = ` L , comme (l/L)  1, on peut traiter a, b
comme des variables continues dans la somme (approximation de Riemann d'une intégrale), et
donc écrire
w.

XZ
E (l) ' ~ da db ωe−ω/ωc
d>0

a2 + b2 = ρ2

Ensuite, on utilise des coordonnées polaires (a, b) → (ρ, θ), c'est à dire et dadb =
ρdρdθ, et θ = 0 → π/2. Alors
ww

π  X Z ∞
E (l) ' ~ dρ ρ ωe−ω/ωc
2 0
d>0

 1/2  1/2
πc l 2 2 πc l 2 2
+ d2 + d2
 
avec ω= l L ρ . Finalement, le changement de variable ρ→ω= l L ρ ,

3
πc 2

donne ωdω = ρdρ L et

 π   L 2 X Z ∞
E (l) ' ~ dω ω 2 e−ω/ωc

om
2 πc ω0
d>0
~L2 X d2 Z ∞
= dω e−αω
2πc2 dα2 ω0
d>0
2 d2
 
~L X 1 −αω0
= e
2πc2 dα2 α
d>0

o.c
d πc
−e−α l
 πc
πc −αω0 = e−α 1
P P
avec ω0 = l d, et α = 1/ωc . Ensuite d>0 e d>0
l = πc = πc (suite
1−e−α l eα l −1
géométrique). Donc

~L2 d2
 
1 1
E (l) = πc
2πc2 dα2 α eα l − 1

-pr
~cπ 2 L2 d2
 
1
=
2l3 dx2 x (ex − 1)

avec x = απc/l = πc/(ωc l).


3. Ensuite
1 1 1 1 1 2 3

= − + − x + O x
ari
x (ex − 1) x2 2x 12 30 × 24
donc
d2
 
1 6 1 1
= − 3− + O (x)
dx2 x
x (e − 1) x 4 x 15 × 24
et
bk

!
~cπ 2 L2 ωc l 4 ωc l 3

  
1
E (l) = 6 − − + O(1/ωc )
2l3 πc πc 15 × 24
~cπ 2 L2
   
ωc 4  ω 3
c 1 1
= 6 l− − + O(1/ωc )
2 πc πc 15 × 24 l3
3a

4. On a

~cπ 2 L2
     
ωc 4 1 1 1
U (l) = E (l) + E (L − l) = 6 L− + + ...
2 πc 15 × 24 l3 (L − l)3
~cπ 2 L2
al

     
ωc 4 1 1
' 6 L− + ... ,
2 πc 15 × 24 l3
 
~cπ 2 L2
pour L  l. Donc FCasimir (l) = − dU
dl = − 2
3 1
15×24 l4 + ... et pour ωc → ∞, les termes
w.

suivants s'annullent, donc


~cπ 2 L2 1
FCasimir (l) = −
240 l4
ww

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