RÉALISÉ PAR :
ENCADRÉ PAR :
SERBOUT FATIMAEZZAHRA
Pr. JAAD MUSTAPHA
Mots clés : Déterminants des échanges, échanges internationaux, gain à l’échange, UE.
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Liste des abréviations :
UE : union européenne
BC : Balance commercial
OC : Office de change
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Sommaire
Introduction
Cadre conceptuel : Echanges internationaux, déterminants et gains
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4. Commerce intra-branche et différentiation des produits.
IV. Les gains des échanges internationaux.
1. La notion du gain à l’échange
2. Les notions de surplus du producteur et du consommateur
3. Les trois règles d’or des échanges internationaux
a) Les gains à l'échange sont le résultat des importations.
b) Un gain net maximal à l'échange exige une spécialisation.
c) Le gain à l'échange ne nécessite pas un excédent commercial.
1. Méthodologie
2. Résultats
3. Discussion des résultats
Conclusion
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Introduction
Les échanges internationaux de tous les pays se caractérisent par tels indicateurs de base :
solde de la balance commercial, qui est la somme des exportations et des importations, les
taux de croissance en général, les taux de croissance par rapport à la croissance de la
production, le taux de croissance du commerce mondial par rapport aux années précédentes et
le degré d’ouverture.
Au cours de la dernière décennie, le Maroc a établi de nombreuses réformes pour réussir son
intégration dans l'économie mondiale, dans le but de diversifier ses exportations et de
renforcer son positionnement. L’union européenne représente toujours le premier partenaire
commercial du Maroc (53,1 % des importations et 66,7% des exportations, soit des chiffres
relativement stables par rapport au début de la décennie). Les deux premiers fournisseurs du
Royaume demeurent l’Espagne (15,6 % du total importé, -0,2 pt) et la France (12,2 %, +0,3
pt). A noter que le déficit commercial que le Maroc enregistre avec l’UE s’est réduit de 7,1 %
en 2019 grâce aux bonnes performances à l’export des tomates et câbles marocains.
Le commerce international se justifie par les gains obtenus lors de l’échange : prix plus faible,
plus grande diversité. Et ceci nous amène à poser la problématique suivante : quels sont les
déterminants des échanges internationaux du Maroc avec ses partenaires européens et quel
gain procure le taux de change marocain ?
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Afin de répondre à cette problématique, dans le premier chapitre nous allons commencer par
la présentation des généralités sur les échanges internationaux, libre-échange et
protectionnisme. Puis nous allons traiter les déterminants et les gains de ces échanges dans un
deuxième chapitre.
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Chapitre 1 : Les échanges internationaux : libre-échange et protectionnisme.
Les échanges internationaux sont un phénomène très ancien. Cependant, au milieu du XXe
siècle, on a assisté à une intensification des échanges économiques, financiers, commerciaux
et culturels. Ces échanges ne se limitent plus à quelques pays, mais concernent désormais
différentes régions géographiques de la planète. On parle de la mondialisation lorsque des
questions qui étaient auparavant limitées à des régions ou à des nations deviennent mondiales.
Ainsi les échanges internationaux jouent un rôle important dans les économies mondiales. Ces
échanges ne concernent pas seulement les biens, mais aussi les services, les capitaux, les
informations et les personnes.
La balance des paiements (BP) est un document comptable qui synthétise, pour une période
donnée, l’ensemble des transactions ou flux réels (échanges de biens et services entre
résidents et non-résidents. Les flux financiers (IDE et investissements réalisés par les
résidents à l’étranger et par les non-résidents et les flux monétaires (variations des taux de
change) et les flux monétaires (variations des créances et dettes en devises sur le reste du
monde) entre les résidents d’un pays et les non-résidents ou le reste du monde.
Les opérations sont enregistrées selon des principes inspirés de ceux de la comptabilité en
partie double : chaque opération fait l’objet de deux inscriptions, l’une au débit et l’autre, de
même montant, au crédit.
La balance des paiements comporte trois comptes et en particulier le compte des transactions
courantes, qui comptabilise :
Les flux sortants ou ventes (exportations) et les flux entrants ou achats (Importations) de
biens.
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Balance commerciale = exportations – importations de biens.
Si le solde est positif, la balance est excédentaire, s’il est négatif, elle est déficitaire.
Ces flux sont évalués FAB (Franco À Bord), c’est-à-dire, à leur valeur à la frontière du pays
exportateur, sans inclure le coût de transport et d’assurance sur le trajet international.
Les flux sortants et entrants d’échanges de services évalués eux aussi FAB.
Les flux de revenus des facteurs de production, qui comprennent les revenus des salariés
travaillant à l’étranger et les revenus (intérêts, dividendes) des placements et investissements
effectués à l’étranger.
Balance des paiements = balance commerciale + balance des invisibles + balance des
transactions courantes + balance des capitaux.
C’est un compte statistique qui retrace l’ensemble des flux (commerciaux, financiers et
monétaires) effectués durant une année entre un pays et l’extérieur. Elle se compose de trois
comptes principaux :
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La balance des transactions courantes se compose de quatre postes :
Généralement, les exportations sont valorisées en « franco à bord » (FAB), c’est-à-dire, à leur
valeur marchande au départ de leur pays d’origine. Les importations sont, elles, valorisées en
« coût assurance fret » (CAF), c’est-à-dire, à leur valeur marchande de départ du pays
d’origine additionnée du coût des assurances et du fret.
Un solde positif signifie que le pays dépense moins que ce qu’il gagne grâce à ses échanges
internationaux donc ce pays a une capacité de financement.
A l’inverse, un pays dont le solde est déficitaire dépense plus qu’il gagne. Cela génère un
besoin de financement qui doit être satisfait par l’emprunt ou par le recours aux réserves de
change.
La somme des flux monétaires d’un pays résultant de l’achat ou de la vente d’actifs non
financiers, tels que des brevets, ainsi que des transferts de capitaux.
La balance financière :
Désigne l’ensemble des flux financiers entre un pays et un pays étranger, sous forme
d’investissements directs étrangers (IDE), d’investissements de portefeuille, de réserves de
change et autres.
Tous les agents économiques sont impliqués dans les relations économiques internationales.
Les ménages en tant que consommateurs, les entreprises en tant que producteurs, les banques
pour assurer le financement des opérations commerciales et l’État en tant que producteur de
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biens non marchands. Ils effectuent entre eux une grande variété de transactions réelles,
monétaires et financières.
Les échanges commerciaux internationaux restent dominés par les marchandises qui
représentaient, en 2008 un peu plus de 80% des échanges totaux. Les services constituaient, à
cette même date, un peu moins de 20% du total du commerce international.
Les importations et les exportations de marchandises sont aujourd’hui très importantes dans
l’économie mondiale. Il s’agit principalement de produits agricoles, de produits miniers et de
produits manufacturés.
Ces opérations à court terme sont fortement sensibles aux variations des taux d’intérêts et des
taux de changes.
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placer leur argent dans un but de rentabilité. Au sens strict, les investissements de portefeuille
sont donc des investissements.
Le principal effet des fluctuations monétaires sur le commerce international est le risque
pour l’exportateur ou l’importateur, à savoir que la valeur des devises qu’il utilise dans
ses échanges sera différente de ce qu’il espérait et de ce qu’il attendait.
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Dans le commerce international, l’exportateur doit facturer l’acheteur dans une devise
étrangère (par exemple, la devise du pays de l’acheteur), ou l’acheteur doit payer les
marchandises dans une devise étrangère (par exemple, la devise du pays de
l’exportateur). Il est également possible que la monnaie de paiement soit la monnaie
d’un pays tiers. Par conséquent, l’un des problèmes de l’importateur est la nécessité
d’obtenir des devises étrangères pour effectuer un paiement, et l’exportateur peut avoir
le problème d’échange de la monnaie étrangère reçue contre la monnaie de son pays.
La firme multinationale (ou transnationale) est une entreprise dans laquelle, à partir d’une
base nationale (société mère), elle développe son activité productive à travers une ou plusieurs
filiales établies à l’étranger. Elles jouent un rôle très important car elles réalisent la plupart
des investissements directs à l’étranger (IDE). De ce fait, elles contrôlent 25% de la
production mondiale et plus que la moitié du commerce international.
Depuis la seconde guerre mondiale, les échanges internationaux ont connu une forte
croissance. Le commerce des biens représente la part la plus importante et le commerce des
services connaît une croissance très rapide.
D’ailleurs, la plupart des transactions mondiales se font entre les pays riches. Il existe
également un flux commercial très important dans les trois régions les plus développées du
monde : l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale et l’Asie du Sud-Est.
Au niveau politique : ils ont une forte capacité d’influence sur les pouvoirs publics à tous les
niveaux (local, régional, national, international).
En effet, le libre-échange est une politique commerciale dont l'objectif est de favoriser le
développement de l'échange international sans l'intervention de l'Etat. Autrement dit, on peut
envisager le libre-échange sous trois angles sont :
Comme une situation, selon laquelle il y’a absence d’obstacles à la libre circulation,
entre les pays, des biens et des services, y compris des capitaux.
Comme une politique des échanges avec l’extérieur, selon laquelle instaure la libre
circulation des marchandises, des capitaux et des personnes entre les pays (« Libre »
signifie : « sans limitation et sans réglementation »).
Comme une théorie, selon laquelle deux pays sont dans une situation plus avantageuse
dès lorsqu’ils ouvrent leurs frontières aux échanges internationaux. Cette théorie
préconise la spécialisation des pays participant au libre-échange.
Parmi plusieurs arguments libéraux en faveur du libre-échange, sont avancés par les libéraux
comme :
D’une part, le libre-échange accroît la concurrence. Les entreprises sont donc obligées de
chercher la plus grande efficacité productive pour rester compétitives. Un
système productif plus efficace permet d’augmenter la production mondiale donc la richesse
et le bien-être. De plus, l’augmentation des échanges permet d’augmenter la taille
des marchés. Une augmentation des débouchés entraîne une augmentation de la production.
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Par ailleurs, les importations de biens moins chers permettent d’augmenter la consommation
de ces biens et/ou de libérer le pouvoir d’achat.
b) Aperçu historique.
Dans une perspective historique, la doctrine du libre-échange apparaît au 18e siècle chez les
économistes classiques qui s'opposent au mercantilisme, et c'est la doctrine dominante dans
l'époque, et pour comprendre le concept du libre-échange sur les nations, il faut suivre
l'évolution de ce concept économique depuis ses premières années avec la révolution
industrielle en Europe. On distingue trois phases historiques :
Parmi les faits historiques marquants l'économie internationale avant les années 1840, il y a le
décollage industriel des deux puissances économiques européennes qui sont la Grande-
Bretagne et la France. La Grande-Bretagne a tiré profit de son expansion coloniale sur les
autres mers, à travers le monopole des sources d'approvisionnement et des marchés, parieurs,
pour améliorer et renforcer sa compétitivité industrielle (Nyahoho et Proulx, 2011). Puis la
France, elle a tenté, au cours de la première moitié du XIXe siècle, de se développer dans un
cadre libre-échangiste, mais cette orientation économique a connu un échec considérable. Cet
échec a donné naissance à des protestations de la part des agents industriels français qui ont
réclamé un retour vers le protectionnisme sous la forme de lois interdisant les importations ou
en taxant, par le biais des droits de douane, les produits industriels importés (MontoLissé et
al, 2010).
Durant cette deuxième phase, le libre-échange a commencé à prendre place sur la scène
économique mondiale. Au cours des années 1840, le premier et le principal acteur qui a opté
pour une ouverture des marchés en choisissant le libre-échange est la paye Grande-
Bretagne (Crouzet, 1964). Parmi les événements historiques caractérisant un tel changement,
il y a eu l'application des lois de Corn laws interdisant les importations des céréales ainsi que
la diminution des profits et des investissements causés par un renchérissement des
salaires (Montoussé et al, 2010). Cela a donné naissance, en 1836, à un groupe nommé anti-
Coin Law League, fondé par l'entrepreneur Ricard Cobden (1804-1865), pour appuyer
la libéralisation du marché britannique (Trent Mann0, 2008). Puis la Grande-Bretagne a
commencé à changer de cap en s'orientant vers une libéralisation du marché britannique. À
travers cette nouvelle optique, Peel a réduit, dans un premier temps, les droits de douane
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sur les biens d'équipement et a donné l'autorisation de les exposer. Dans un deuxième temps,
il a annulé les Corn laws en 1842. En 1849, la Grande- Bretagne a résolu l'acte de protection
des navires anglais (d'Agostino, 2003), il est important de remarquer qu'entre 1840
et 1870, les Etats-Unis ont fait figure d'exception en appliquant une politique protectionniste
vis-à-vis d’autres pays (Bairoch, 1994).
Durant cette phase, après la fin de la deuxième guerre mondiale, l'économie internationale a
connu un essor favorisant les échanges commerciaux, principalement entre les pays
industrialisés, et donnant ainsi naissance à une nouvelle ère économique. Le libre-
échange commence donc à s'établir, en partie grâce à l'utilisation moins importante des
barrières tarifaires et non tarifaires entre les pays. À titre d'exemple, les droits douaniers ont
diminué considérablement de 40 % à 10 % entre 1950 et 1970 (d'Agostino, 2003).
Autrement dit, le passage vers le volume des échanges depuis 1950 jusqu'à 2009 s'est
multiplié par 30. Cette hausse concerne l'évolution du taux d'exportation mondiale. Par
exemple, les exportations des biens et des services, qui représentaient 6 % en 1950 et 40 % en
2009 du PNB de l'Allemagne, ce qui est aussi le cas des pays européens (Montoussé et al,
2010). En effet, les pays sud asiatiques émergents, qui ont auparavant adopté des politiques
d'industrialisation basées sur la protection des industries naissantes, se sont convertis vers une
économie ouverte (libre-échange) (d'Agostino, 2003). Aussi, le libre-échange a aussi entraîné
des changements dans les pays en voie de développement. Comme la Chine, l’Inde (pays
protectionnismes).
Les avantages:
Le libre-échange est eu des avantages aux consommateurs et aux producteurs, par différents
mécanismes.
• Un effet de dimension : grâce à la spécialisation et à l’ouverture d’un marché mondial, le
libre-échange est permis chaque nation de produire plus et plus efficacement.
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besoins, que ce soit en matière de biens et services de consommation ou de biens de
production.
• Un effet de concurrence : le commerce international et le libre-échange permettent l’entrée
de nouvelles entreprises sur des marchés qui sont largement oligopolistiques (donc
pas optimaux). La situation de marché se rapproche alors de la concurrence Pure et Parfaite,
ce qui est favorable aux consommateurs (baisse des prix et de la qualité) et à l’économie toute
entière (Incitation à investir, à Innover pour améliorer la compétitivité hors prix, à réaliser des
gains de productivité qui amélioreront la Compétitivité et feront baisser les prix, ...etc).
• Un effet de spécialisation : le libre-échange permet aux pays de se spécialiser dans les
productions ou dans le secteur pour lesquelles ils disposent d’un avantage en matière de coût
de production. La spécialisation des pays permet une utilisation optimale des ressources de
chaque pays. Le libre-échange est alors source de croissance économique.
• Effet de transfert : le libre-échange permet à le payé de favoriser le transfert de technologie
et de mode d'innovation (des moyennes et les outils industriels et technologiques) entre
les pays développés vers les pays en développement pour bénéficier un nouveau mode
de technologies étrangères indisponibles dans le pays.
Les limites:
Malgré le rôle de cette politique commerciale et ses avantages dans le monde du commerce
international, elle a aussi des effets négatifs, certains pays la considère en tant que frein au
développement, à savoir:
• L’échange inégal : le libre-échange fournit des échanges commerciaux inégaux qui peuvent
conduire à des déséquilibres entre les nations, en particulier entre les économies avancées et
en développement. Dans les pays industrialisés, le libre - échange peut favoriser la
dégradation et pertes des emplois dans le pays riche (le chômage).
• Le libre-échange offre des risques comme la disparition des productions locales : face à la
concurrence étrangère, les productions locales qui ne sont pas assez compétitives peuvent
disparaître, même si elles ont une qualité particulière aux yeux des consommateurs.
• Le libre-échange crée le risque de dumping social : où la concurrence des pays à bas salaires
constitue une pression à la baisse pour les salaires des autres pays, et peut dégrader les
conditions de vie des salariés (diminution des salaires, licenciements).
• Le libre-échange créé un risque de délocalisation d'activité : c'est-à-dire le risque de
destruction d'emplois, autrement dit, il serait possible de produire dans un autre pays à
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moindre coût, les entrepreneurs peuvent délocaliser leurs capitaux et leurs entreprises, ce qui
va impacter le marché de travail du pays.
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L’Accord d’Agadir est un accord de libre-échange entre l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la
Tunisie. Portant le nom de la ville marocaine d’Agadir, où le processus d’élaboration de
l’entente a été lancé en mai 2001, l’accord a été signé à Rabat en février 2004 et entré en
vigueur en mars 2007. Tout autre pays arabe membre de la Ligue arabe et de la Grande Zone
arabe de libre-échange, et lié à l’Union européenne (UE) par un accord d’association ou de
libre-échange peut éventuellement adhérer à l’Accord d’Agadir. Son but est de faciliter
l’intégration entre les États arabes et l’EU en vertu du plus vaste processus UE-Méditerranée,
mais il a également d’autres ramifications.
2) Protectionnisme :
a) Définition du protectionnisme.
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nécessaire pour accéder au niveau de compétitivité des pays plus avancés dans le processus
d’industrialisation.
b) Aperçu historique.
La doctrine le protectionnisme ne date pas des années 1930, mais a été inventé dès le XIXe
siècle par des théoriciens allemands, français et américains méfiants vis-à-vis de la puissance
commerciale britannique. Dans ce cas, on peut parler sur la brève historique de
protectionnisme.
La première politique commerciale de protectionniste est le début du 16e siècle et des
mercantilistes, qui tentent de restreindre la sortie d'or du pays en limitant les importations et
le protectionnisme du début du XIXe siècle la révolution industrielle est qui touchait à la fois
l'industrie, l'agriculture, la population, les transports, le commerce. Règne sur un libre-
échange à l'exception du Royaume-Uni qui pratique un libre- échange total, tous les grands
pays (Allemagne-Russie-France-état-unis) mettent en place un système de protection
commerciale afin de protéger leur industrie nationale. À partir des années 1870, l'Europe
Occidentale est envahie de produits en provenance des États-Unis, d'Europe Orientale et de
Russie (céréales, laines, viande grâce aux premiers bateaux frigorifiques, oléagineux). Les
prix s'effondrent. Les revenus fonciers et la valeur de la terre diminuent. , et l’afin d’année 70,
l'Europe continentale amorça un retour au protectionnisme. La période 1879-1945 va être
marquée par la multiplication des guerres et représailles commerciales. Ces conflits restèrent
d'abord bilatéraux et européens dans les années 1880-90, puis se généralisèrent à l'ensemble
des pays industriels avec la Grande guerre commerciale des années 1930. L'Allemagne, dès
1879, impulsa le mouvement, suivie par la France en 1892 (tarif Méline).
La crise de 1929 apparut immédiatement à l'Etats-Unis beaucoup plus brutale que la
dépression des années 1870-80 pour l'Europe : montée rapide du chômage et baisse très forte
des prix (les prix de gros baissent de 42 % entre 1929 et 1931.). La mise en place d'un
protectionnisme forte pour tous les secteurs exposés à la concurrence internationale. Cette
politique qui est arguant de la protection des industries naissantes et de la nécessité d'imposer
des droits qui constituent l'essentiel des recettes publiques de l’état.
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c) Formes du protectionnisme.
L’état dispose de deux outils pour limiter les échanges internationaux: les mesures tarifaires,
et les mesures non-tarifaires :
Consistent à appliquer aux produits étrangers pénétrant sur le marché national d'importants
droits de douane (la forme de protectionnisme la plus ancienne), alors les droits de douane
est l’outil de la politique protectionniste traditionnel et le mieux contrôlé par les instances
internationales. Les modalités d'application d'un droit de douane sont nombreuses et
dépendent de l'objectif recherché par le législateur. On peut citer quelques outils comme :
2 - Les barrières non tarifaires : les barrières non-tarifaires : consistent les barrières
commerciales qui sont peuvent prendre la forme de mesures des quantités de produits pouvant
pénétrer sur le marché d'un pays (formes administratives), exclut toutes les contraintes
financières (droits de douane). On peut citer quelques différents outils non tarifaires comme :
d) Avantages et limites.
Les avantages:
L’adoption d’une politique de protectionnisme peut avoir pour but de protéger certains
secteurs économiques comme les industries, parmi les avantages d'application de cette
politique sont:
• Une plus grande variété des produits nationaux est offerte aux consommateurs.
• Une meilleure politique de protection des industries nationales, notamment pour les pays en
développement.
• Protéger l'emploi dans certains secteurs durement touchés par la concurrence en aidant à la
reconversion des activités de secteur qui impactait et exporté le chômage (création de
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nouveaux emplois)
• Les revenus de la protection (mesures tarifaires) financent la croissance de l'état.
• Prévention du dumping, en effet, la pratique du dumping consiste à exporter à des prix trop
bas, ou contourner les règles de l'environnement ou du droit social pour rester compétitif sur
le marché extérieur, est souvent mise en échec par la politique protectionniste.
Les limites :
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Chapitre 2 : Les déterminants et les gains.
Les échanges internationaux aujourd’hui génèrent de grands chiffres, les économies en voie
de développement font partie de ces échanges aussi même si certains pays tirent plus
d’avantages, mais le commerce international reste toujours une option bénéfique pour chaque
pays, ce qui nous emmène à poser la question suivante, quels sont les déterminants de ces
échanges internationaux ?
C'est Adam Smith qui est à l'origine du concept d'avantage absolu. Pour lui, lorsqu'un pays est
plus efficace dans la production d'un premier bien par rapport à celle de son partenaire, mais
moins efficace que ce dernier dans la fabrication d'un second bien, alors chaque nation a un
avantage absolu dans un des deux produits. Ces pays ont intérêt à se spécialiser dans la
production du bien pour lequel ils ont un avantage absolu et à échanger avec leur partenaire.
Ce processus de spécialisation permet aux ressources économiques de chaque nation d'être
utilisées plus efficacement qu'auparavant et à la production des deux biens d'augmenter.
L'échange est ainsi générateur de gain, mesuré par cette augmentation de production qui se
répartit entre les deux pays.
Exemple :
Pour illustrer cela on prendra l’exemple suivant qui indiquent qu'en une année de travail un
ouvrier agricole produit trois tonnes d'oranges en France et huit au Maroc. A l'inverse, un
ouvrier français fabrique quatre voitures par an et un ouvrier marocain seulement une. Ainsi la
France est plus efficiente que le Maroc dans la fabrication d'automobiles, par contre ce dernier
est plus efficient dans la production d'oranges que la France. Chaque pays a un avantage
absolu dans une de deux productions : les oranges pour le Maroc et les voitures pour la
France. Avec l'échange, chaque nation va se spécialiser dans la production du produit pour
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lequel elle a l’avantage absolu.
Dans le chapitre VII de ses Principes de l'économie politique et de l'impôt, David Ricardo
(1772-1823) développe la loi de l'avantage comparatif en prolongement de la thèse d'Adam
Smith (1723-1790) des avantages absolus. Pour ce dernier, un pays doit se spécialiser dans la
production dans laquelle ses coûts de production sont plus faibles que ceux de ses
concurrents. Ricardo montre qu'un pays sans avantage absolu (comme l'Angleterre par rapport
au Portugal dans son exemple) a tout intérêt à se spécialiser et échanger en vertu de son
avantage comparatif.
Exemple :
Un exemple peut nous permettre de saisir l'importance de ce concept qui garde encore de nos
jours toute sa pertinence malgré la grande incompréhension dont il fait l'objet. Dans cet
exemple, la France a un désavantage absolu vis à vis de l'Allemagne dans la production des
deux biens. Elle n'arrive en effet à fabriquer, avec une quantité de travail équivalent à un
homme-année que deux machines-outils et quatre automobiles.
La théorie néoclassique du commerce international, à laquelle sont associés les noms de Eli
Heckscher, Bertil Ohlin et Paul Samuelson, voit dans les différences de dotations factorielles
le fondement de l'échange international (théorème dit HOS). Prolongeant l'approche
ricardienne, ces auteurs tentent d'expliquer l'existence d'avantages comparatifs par
l'abondance relative des facteurs travail ou capital chez les partenaires à l'échange.
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À la différence de Ricardo, qui ne considérait qu'un seul facteur de production, le travail, dont
la productivité était variable, ces auteurs prennent en compte l'existence de plusieurs facteurs,
mais posent que les techniques de production, et donc les niveaux de productivité, sont les
mêmes dans chaque pays. Les écarts de coût s'expliquent alors par l'abondance relative de
chaque facteur de production. Par exemple, un pays richement doté en facteur capital produira
moins cher des biens à forte intensité capitalistique parce que le coût du capital y sera peu
élevé. Chaque pays a ainsi intérêt à se spécialiser dans la production des biens incorporant les
facteurs de production dont il dispose en abondance.
L'économiste Wassily Leontief a testé la portée explicative du modèle HOS sur les échanges
internationaux des États-Unis au cours des années 1950. Étant relativement mieux dotés en
capital, ils auraient dû être exportateurs de produits intensifs en capital et importateurs de
produits intensifs en travail. Or, paradoxalement les États-Unis exportent des produits
relativement intensifs en travail car les travailleurs y sont plus productifs. On parle d'ailleurs
depuis de paradoxe de Leontief. Les économistes distinguent désormais les dotations en
travail qualifié et en travail non qualifié.
4. Ecart technologique :
C'est Posner (1961) qui étudie les composants de l'écart technologique entre les pays comme
déterminant des échanges internationaux. L'avancée technologique d'un pays et d'une
industrie (due essentiellement pour l'auteur à des taux d'investissement différents), va
permettre de découvrir de nouveaux processus de production, et de conférer alors un nouvel
avantage comparatif au pays innovateur. Il va fabriquer de nouveaux produits et établir ainsi
un monopole temporaire dans sa production et son exportation.
Dans les années 80, l’approche jusqu’alors dominante est supplantée par « une nouvelle
théorie du commerce international » dont l’initiateur le plus connu est Paul Krugman. La
nouveauté est au demeurant très relative, dans la mesure où cette « nouvelle théorie »
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prolonge en réalité des travaux plus anciens qui avaient aussi pour objectif d’expliquer les
caractéristiques du commerce international contemporain.
Les échanges manufacturiers intra branche aient notablement progressé depuis la fin des
années 80 dans de nombreux pays de l'OCDE. Cette progression a fait suite à une
augmentation tendancielle des échanges intra branche de toutes les grandes économies de
l'OCDE entre 1970 et 1990.
« Il faut attendre les nouvelles théories du commerce international pour que la différenciation
des produits soit vraiment retenue dans l’analyse des échanges internationaux en dépit de la
parution antérieure de travaux rigoureux mais non formalisés, comme ceux de Bernard
LassudrieDuchêne » (M. Rainelli).
Les théories classiques ne rendent pas compte, dans le commerce international entre pays à
niveaux de développement et à dotations de facteurs très proches, comme la France et
l'Allemagne, de l'importance du commerce « intra branche », c'est-à-dire de produits du même
type, fortement substituables : des automobiles par exemple. Or, dans la réalité, on constate
que le commerce entre ces deux pays est bien plus un commerce intra branche (l'Allemagne
exporte des automobiles en France, mais la France en exporte aussi en Allemagne) qu'un
commerce interbranche (la France exporte des parfums et l'Allemagne des machines-outils).
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Le commerce intra branche s'explique alors par les différences de goût des consommateurs,
qui trouvent intérêt à avoir accès à la plus large gamme possible de produits pour s'approcher
le plus possible du produit pour eux « idéal », qui diffère pour chacun d'eux. Le commerce
international accroît le bien-être des deux pays en augmentant la diversité des produits à la
disposition des consommateurs et donc leur bien-être.
Pour expliquer les échanges de biens similaires différenciés, Krugman recourt à un modèle de
différenciation des produits qui exclut par définition la concurrence parfaite. Son modèle
s’appuie sur une situation de concurrence monopolistique mise à jour par Edward Chamberlin
en 1933. En effet, à court terme, les entreprises sont supposées toutes en situation de
monopole sur la variété des produits qu’elles fabriquent sachant que tous les produits sont
différenciés. Par exemple, Volkswagen a le monopole de la Golf tandis que Peugeot détient le
monopole de la 307. Les deux entreprises sont concurrentes sur le marché de l’automobile,
mais au lieu de produire le même bien sur ce marché elles développent des variantes
originales de ce bien.
Ainsi deux pays ayant les mêmes dotations factorielles, utilisant les mêmes technologies à
économies d’échelle internes pour produire des biens différenciés, seront conduits à échanger,
malgré leur parfaite similitude dans les conditions d’offre. Cet échange de différenciation
résulte de la préférence des consommateurs des deux pays pour la variété. L’ouverture des
économies engendre les effets suivants (« Economie internationale » B. Guillochon et Annie
Kawecki. Dunod):
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Le nombre de variétés disponibles augmente.
Il existe un effet de rationalisation de la production. Certaines firmes vont
tout de même disparaîtront.
Les économies d’échelle sont mieux exploitées, les firmes restantes
produisant des séries plus longues, ce qui réduit le coût de production et
donc le prix.
L’utilité des consommateurs augmente, l’échange avec l’étranger
permettant de consommer un plus grand nombre de variétés.
II. Les gains des échanges internationaux.
1. La notion de gains à l’échange.
Les gains à l’échange sont les avantages procurés aux deux coéchangistes, l’offreur et le
demandeur, par la spécialisation et l’échange.
Ces gains à l’échange sont liés au prix, plus élevé, qu’un consommateur serait prêt à payer sur
le marché comparé au prix d’équilibre du marché, qui est le prix effectif de l’échange : c’est
donc la différence entre ces deux prix (le surplus) qui fait, pour lui, l’intérêt de l’échange.
Disons aussi que si le prix de marché est supérieur au prix qu’il serait disposé à payer, il ne
participera pas lui-même à l’échange : dans ce cas, il aura donc plutôt intérêt à produire lui-
même le bien qu’il veut consommer.
Pour le producteur, le gain est la différence entre le prix de marché et le prix, plus faible,
auquel il serait prêt à vendre son produit. Si le prix de marché est inférieur au prix auquel il
était disposé à offrir le produit, il n’a pas intérêt à vendre le produit. Sa spécialisation n’est
pas la bonne : il vaut mieux qu’il fasse autre chose et qu’il achète le produit sur le marché.
En classe de première, on insistera plutôt sur le fait que les gains sont liés à la différence de
prix du marché et des prix auxquels les consommateurs sont disposés à payer et les offreurs à
vendre leur produit.
28 | P a g e
Le gain à l'échange est une théorie économique qui montre que deux acteurs économiques ont
intérêt à se spécialiser dans la production dans laquelle ils sont le plus efficaces. L'échange
des produits fabriqués en plus grande quantité doit permettre l'enrichissement.
Lorsqu’il y a une différence entre le prix que l’acheteur est prêt à payer pour un produit et le
prix réel de ce produit sur le marché.
L’excédent du consommateur est formé en raison de l’écart entre les attentes de l’acheteur et
le niveau réel des prix sur le marché, chaque agent économique a une idée du montant qu’il
est prêt à payer un produit particulier.
Dans le même temps, le prix sur le marché est influencé par de nombreux facteurs, qui
affectent son niveau. L’excédent que l’acheteur reçoit en raison de la différence entre le prix
réel et le prix prévu est appelé surplus du consommateur en fait il s’agit d’un effet
psychologie qui augmente la satisfaction du consommateur à partir de l’achat effectué par lui.
L’excédent de l’acheteur est directement lié à la théorie de l’utilité marginal, cette dernière est
atteindre lorsque la dernière unité de biens achetée par lui est égale au prix réel avec l’utilité
extraite, jusqu’à ce que cette unité de biens soit atteinte l’acheteur a toujours un surplus de
consommation.
29 | P a g e
Pour le comportement du consommateur, et plus précisément, pour le choix du
consommateur, il est très important de savoir combien l’acheteur veut payer pour un produit
particulier. Dans le même temps, un phénomène économique apparaît : un surplus du
consommateur. Il a été décrit pour la première fois par J. Depuy en 1844. R. Marshall a
examiné la différence entre le prix que le consommateur était prêt à payer, ne serait-ce que
pour ne pas se retrouver sans bien, et le prix qu’il paie pour le bien en réalité.
Par exemple, des bonbons rares sont apparus en vente. Sweet tooth est prêt à payer un prix
très élevé pour eux, étant donné que le produit est rare et que l’utilité de ce produit pour cet
acheteur particulier est très élevée. Ce prix que cet acheteur est prêt à payer dépasse de loin le
prix du marché. Mais progressivement, de plus en plus de ces produits apparaissent sur le
marché. Il y a une saturation du besoin de ce produit par notre acheteur, et il cherche déjà à
payer pour un produit plus petit. C’est-à-dire que, comme le besoin d’un certain produit est
saturé, il y aura de moins en moins d’excès du prix que l’acheteur est prêt à payer par rapport
au prix du marché.
Dans la vie, il s’avère qu’une personne, bien sûr, paie le même prix pour chaque unité des
biens achetés, mais sa volonté de payer plus jusqu’à ce que le besoin soit satisfait génère le
surplus du consommateur que nous envisageons. Toutes les unités de biens précédentes sont
évaluées par le consommateur au-dessus de la dernière, marginale. En conséquence, le
consommateur économise une certaine somme d’argent comme différence entre le prix le plus
élevé qu’il était prêt à payer et le prix réel qu’il a payé.
30 | P a g e
de satisfaire le besoin, et les prix qui se forment sur le marché. De plus, cet excédent montre
la valeur qui existe lorsque les prix augmentent, ce qui n’affecte pas particulièrement les
intérêts économiques des acheteurs.
La même théorie de l’excédent du consommateur explique que le commerce sur le marché est
mutuellement bénéfique, puisque le consommateur recevra son propre avantage (le surplus du
consommateur) et le vendeur recevra l’avantage en vendant les biens. Pour le fabricant,
l’excès du fabricant est important. En général, la consommation personnelle est le revenu
utilisé pour répondre aux besoins individuels. La composition de la consommation
personnelle comprend les produits alimentaires et non alimentaires, les services, y compris les
services publics, etc. La consommation personnelle devrait être considérée comme une
consommation finale. À la suite d’une telle consommation, le produit est complètement
détruit.
b) Le surplus du producteur est la différence entre le prix réel du marché et le prix que
le fabricant est prêt à accepter pour son produit sur le marché.
Cette caractéristique du comportement du fabricant sur le marché vous permet de justifier plus
profondément le mouvement des prix sur le marché, sous un nouvel angle pour révéler le
comportement des consommateurs.
31 | P a g e
produit et un prix de marché spécial est formé sur le marché, auquel une transaction réelle
d’achat et de vente a lieu. Plus le surplus du producteur et le surplus du consommateur sont
prédits avec précision, plus les directives de commercialisation et le succès de la concurrence
sur le marché sont fondés sur des données scientifiques.
Le fait est que la taxe du producteur est partiellement payée par le fait que le consommateur
est prêt à payer plus pour le produit et paie plus pour un certain produit dans la vie réelle
qu’au prix normal du marché pour ce produit. En fin de compte, la théorie du surplus du
producteur et du consommateur montre que le comportement rationnel du consommateur sur
le marché est corrélé non pas tant avec l’utilité marginale maximale du bien, mais avec la
réception du surplus maximal du consommateur.
Dans la vie réelle, la fonction de gestion du comportement des consommateurs est assurée par
les structures du marché et l’État. Le marché exerce une influence marketing sur les intérêts
du consommateur. L’État peut influencer ce comportement de cette manière : surveiller la
dynamique positive des revenus et assurer leur croissance ; de former une politique fiscale qui
permette aux consommateurs de perdre moins sur les taxes et d’augmenter ainsi le budget des
consommateurs.
32 | P a g e
technologies de production, des licences de marchandises, etc. Mais, en règle générale, de
telles interdictions ne font qu’augmenter l’envie du consommateur pour un produit interdit. Le
plus souvent, il existe une forme criminelle de satisfaction de ces besoins. Par conséquent,
lorsqu’il s’agit de la gestion du comportement des consommateurs, elle doit être effectuée
avec délicatesse, en tenant compte au maximum des possibilités d’impact sur le marché.
Le seuil de pauvreté est quantifié sur la base de données sur le coût de la nourriture, sur la
base de taux de consommation rationnels et de la part des coûts alimentaires dans les budgets
familiaux.
La gestion du comportement des consommateurs se manifeste dans le fait que les besoins des
personnes sont formés de manière ciblée, en se concentrant sur le mode de consommation
moderne, les possibilités de nouveaux biens et services. Dans le même temps, la politique
d’investissement de l’État revêt une importance particulière, car elle permet de créer une
production moderne, de développer des infrastructures modernes et d’assurer ainsi une
consommation moderne. Par conséquent, le consommateur entre sur le marché avec la
demande de nouveaux biens, affectant ainsi la production. L’évolution du statut social des
personnes devrait également être prise en compte lors de la création des orientations de la
politique économique par l’État.
33 | P a g e
3. Les trois règles d'or des échanges internationaux.
Toute étude des échanges internationaux repose sur trois règles d'or, incontournables et
universelles : les gains à l'échange sont le résultat des importations ; les gains à l'échange
nécessitent le plus souvent une spécialisation ; les gains à l'échange n'ont pas de rapport avec
un excédent de la balance commerciale. (Cf. Patrick Messerlin, 1998, Commerce
international, PUF, introduction, pp. 6-16).
Ces trois règles sont importantes à souligner, car elles rectifient des idées erronées mais
répandues dans le public.
Une première idée répandue est que le commerce international apporte un gain grâce aux
exportations et que les importations sont un mal nécessaire pour pouvoir exporter. Or,
l'analyse économique montre que c'est exactement l'inverse qui se produit : le commerce
international n'apporte des gains que par les importations qu'il autorise, et les exportations
sont le prix à payer pour les obtenir.
• En effet, il apparaît plus profitable pour une nation d'importer les produits qui sont
localement inexistants ou plus coûteux à produire sur place. L'offre intérieure s'accroît
puisqu’une offre étrangère s'ajoute à l'offre locale. La baisse induite des prix locaux des
produits importables (biens étrangers importés et biens locaux substituts aux importations)
augmente la consommation des ménages. L'équilibre est atteint lorsque les prix locaux de ces
biens ont baissé jusqu'au niveau des prix mondiaux.
Une deuxième idée répandue est que la spécialisation des pays en termes de production et
d'exportation est néfaste au bien-être. Or, là encore, l'analyse économique montre que c'est
exactement l'inverse qui se produit : le commerce international apporte ainsi un gain net
34 | P a g e
maximal lorsque l'écart entre le gain de pouvoir d'achat tiré des importations et la perte de
pouvoir d'achat engendré par les exportations est positif et maximal.
• Pour maximiser les gains tirés des importations, il suffit que le pays ouvre ses frontières
aussi largement que possible aux productions étrangères de façon à obtenir les prix les plus
bas.
• Pour minimiser les coûts des exportations, le pays a intérêt à se spécialiser dans la
production des biens exportables les moins coûteux pour lui. Selon que cette spécialisation
engendre, ou l'abandon pur et simple de la production des biens concurrents des importations,
ou seulement une réduction de leur offre, on parlera de spécialisation complète ou de
spécialisation incomplète : dans le premier cas, toutes les ressources productives du pays
peuvent être utilisées à la fabrication des biens exportés; dans le second cas, le secteur
exportateur ne peut absorber qu'une partie des ressources jusque-là employées dans le secteur
importateur.
La dernière idée fausse répandue est que le commerce international n'est bénéfique que si la
balance commerciale est excédentaire. Or, les modèles explicatifs des échanges démontrent
l'existence de gains à l'échange sur le long terme dans des situations où la balance
commerciale des pays est toujours à l'équilibre.
35 | P a g e
Partie empirique :
Dans une première partie de notre étude, nous avons effectué une analyse documentaire
des rapports de l’office de change après nous avons mené une analyse comparative entre
les importations et les exportations du Maroc avec les principaux pays d’Europe (France,
Espagne, Italie et Allemagne) afin d’étudier les déterminants des échanges internationaux
du Maroc avec ses partenaires européens.
Dans une deuxième partie nous avons mené une analyse bi-variée entre le degré
d’ouverture (taux d’ouverture), le solde de la balance commercial et le taux de change
effectif réel en vue d’étudier le lien entre le taux de change du Maroc et l’activité
commerciale du Maroc.
Echantillon :
D’après les rapports de l’office de change, on constate que la France, l’Espagne prend la
part la plus importante des échanges internationaux entre le Maroc et l’UE, ainsi que
l’Allemagne et l’Italie sont parmi les principaux partenaires du Maroc.
Pour étudier le gain on a choisi d’étudier le lien existant entre le TCER, le taux
d’ouverture et le solde de la balance commercial du Maroc entre 2012-2020 expliqué par
la disponibilité des données.
Les variables utilisées pour étudier les gains degré d’ouverture, taux de change réel
effectif et le solde de la balance commerciale sont issues respectivement des bases de
données de la CNUCED, Fond Monétaire international et la Banque mondiale. L’analyse
couvre la période 2012 à 2020.
Le traitement de données collectées a été fait par le logiciel IBM SPSS V21 utilisé pour
l’analyse statistique. Ce dernier va nous servir pour étudier le lien entre le taux
d’ouverture commerciale, le taux de change effectif réel et le solde de la BC.
Problématique :
Quels sont les déterminants des échanges internationaux entre le Maroc et les principaux
pays d’Europe et quels gains procure le taux de change marocain ?
36 | P a g e
Hypothèses de recherche :
A ce niveau, nous allons présenter la littérature dont on s’est basé pour formuler les
hypothèses de recherche de cette étude.
L’échelle de l’économie et le degré d’ouverture. Plus l’économie est grande, plus les
arguments en faveur d’un taux de change flexible sont solides. Cependant, plus
l’économie est ouverte, moins le taux de change flexible est attractif, car plus les coûts
d’ajustement de l’économie à ses ajustements fréquents sont élevés. Dans le même temps,
une économie ouverte est plus vulnérable aux processus défavorables sur les marchés
étrangers et, dans ce cas, afin de minimiser leur impact négatif, il peut être nécessaire de
modifier le taux de change. Par conséquent, le degré d’ouverture de l’économie ne
prédétermine pas le choix du régime de change en soi. En général, nous pouvons dire que
les besoins des petits pays à économie ouverte sont davantage satisfaits par le taux de
change fixe « Zhukovskaya V. Politique monétaire de l’État // Économie mondiale et
relations internationales. - 2005. - N° 7. - p. 15-18 ».
37 | P a g e
Objectifs de la recherche :
Le Maroc entretient des relations étroites avec l’Union européenne, en particulier avec les
anciens dirigeants coloniaux, la France et l’Espagne. En octobre 2008, le Maroc a obtenu le
statut de partenariat spécial avec l’UE (appelé « statut avancé ») en réponse aux réformes
entreprises aux niveaux politique, social et économique. Le Maroc est ainsi devenu le
premier pays du sud de la Méditerranée à bénéficier d’un statut avancé dans ses relations avec
l’UE. Ce statut comprend la création d’un sommet UE-Maroc et la participation directe du
Maroc à un certain nombre de réunions des conseils ministériels et des groupes de travail de
l’UE. Le Maroc a eu le privilège d’avoir une unité monétaire rattachée à l’euro.
Tableau : Etude comparative des échanges du Maroc et ses principaux partenaires européens
38 | P a g e
plastiques et ouvrages en Voitures de tourisme
plastique) Vêtements confectionnés
Biens d’équipement industriel Articles de bonneterie
(appareils pour la coupure des
circuits électriques)
Parties et pièces pour voitures
et véhicules de tourisme
Voitures de tourisme
Italie Voitures et tracteurs Produits de la mer
Produits dérivés du pétrole Engrais naturels et chimiques
Tissus Fils et câbles pour l’électricité
Machine à usage général Voitures de tourisme
Vêtements confectionnés
Le Maroc importe une grande partie du blé français, des voitures utilitaires et de tourisme
aussi des parties et pièces de voitures, en contrepartie le Maroc exporte des tomates fraiches,
l’acide phosphorique et les engrais naturels et chimiques ainsi que les fils et les câbles pour
l’électricité.
Le Maroc importe principalement des voitures, des tracteurs, tissus et machines à usage
général de l’Italie et exporte des produits de pêche, des pièces et accessoires
véhicules/moteurs.
39 | P a g e
Les chiffres ont enregistré un accroissement à la fin de 2019, commençant par les
importations en provenance de l’Italie qui ont enregistré une hausse de 5.2% avec un montant
de 786 millions d’euros, parmi les principaux produits importés, on cite, les produits dérivés
du pétrole « 15% », les machines « 9.7%», les tissus « 5.9% » et les machine à usage général
« 5.7% », sans oublier bien entendu que l’Italie exporte vers le Maroc « 35% » des tracteurs
utilisés au Maroc.
De plus, le Maroc, exporte vers l’Italie plus de 34.2% comme total de flux d’exportations
automobiles accaparant la nature des produits exportés, suivie des produits de pêche avec un
pourcentage de « 20.9% », ensuite les pièces et accessoires véhicules/moteurs « 14.5% »,
enfin les vêtements avec un pourcentage de « 8.2% ».
Le gain à l’échange peut être étudié par plusieurs variables mais notre choix était sur l’étude
de la relation entre deux variables. On présente les variables choisis pour l’analyse bi-variée,
les critères du choix de ces variables avec une définition de ces dernières.
(Xt + Mt) ÷ 2
𝑃𝐼𝐵𝑡
40 | P a g e
Quelques auteurs, comme Barro et Journal d’Economie, de Management, d’Environnement et
de Droit (JEMED) Lee (1994) ont utilisé les statistiques de la CNUCED pour les barrières
tarifaires et non tarifaires relatives au commerce extérieur.
Le niveau de restriction commerciale impacte alors le TCR. Une baisse des droits de douane
ou des taxes à l’importation affaiblit le prix des importations pour les résidents locaux, ce qui
peut conduire, toutes choses étant égales par ailleurs, à une appréciation du TCR. Dans le cas
opposé, la hausse des taxes tarifaires à l’importation (ou droits à l’importation) enrichit les
importations et produit par conséquent une dépréciation du TCR. Ce constat a été confirmé
dans les travaux de Baffes et al. (1999) pour le cas de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso Les
réformes entreprises par ces deux pays en matière de libéralisation commerciale ont conduit à
une appréciation du TCR. Le taux de change réel retrouve par la suite son niveau initial suite
à la demande accrue des devises étrangères contre la monnaie locale, engendrant une baisse
du TCR.
D’après le graphe, on observe que le taux d’ouverture commerciale généralement suit une
tendance entre 2005 et 2020. L’ouverture commerciale du Maroc a connu des baisses
principalement au niveau des années 2005, 2009, 2015 et 2020.
41 | P a g e
Le taux de change réel est le taux auquel un individu peut échanger les biens et les services
domestiques avec ceux d’un autre pays (prix relatif des biens). Le taux de change réel est un
facteur crucial dans la détermination des exportations et des importations d’un pays.
Lorsque l’on examine les perspectives générales du commerce international, le niveau général
des prix est souvent plus important que les prix des biens individuels.
Le FMI établit le TCER du dirham sur la base d'un panier composé des monnaies de pays
partenaires et concurrents du Maroc.
Voici une représentation graphique qui présente l’évolution du taux de change réel effectif
réel du Maroc entre 2012 et 2021.
Le taux de change effectif réel du Maroc a connu une évolution remarquable pendant la
période de 2012 à 2021. Le dirham marocain s’est déprécié principalement pendant le
2012,2015 et 2017.
Le solde de la balance commerciale des biens et services chiffre la différence entre les
exportations des biens et services et les importations des biens et services exprimée en
pourcentage du PIB. Une balance positive indique que les exportations dépassent en valeur les
42 | P a g e
importations (excédent commercial). Une balance négative indique au contraire que les
importations dépassent en valeur les exportations (déficit commercial). La statistique met en
relation ce solde avec la taille de l’activité économique (PIB).
-4
-6
-8 Solde de la BC
-10 Linear (Solde de la BC)
-12
-14
-16
-18
D’après le graphe, on déduit que le solde de la balance commerciale du Maroc est toujours
déficitaire, en revanche on peut remarquer que le solde de la balance commerciale commence
d’être de plus en plus excédentaire, il a connu un pic en 2015 en enregistrant la valeur la plus
grande entre la période (2012-2020) et revient à diminuer jusqu’à 2018 ou il recommence à
augmenter.
Analyse de données :
En vue d’étudier le lien qui existe entre le degré d’ouverture, le solde de la balance
commercial et le taux de change effectif réel, on a réalisé une analyse bi-variée suivie par une
interprétation de la corrélation.
Corrélation
Pour mettre en évidence la relation qui existe entre le taux d’ouverture commercial et le taux
de change effectif réel. Le degré d’ouverture représente la part que prennent les échanges
internationaux du PIB et le taux de change effectif réel.
43 | P a g e
Corrélations
Taux Taux de
d'ouverture change
commerciale effectif réel
%PIB basé sur l'IPC
Taux d'ouverture Pearson 1 ,047
commerciale %PIB Corrélation
Sig. (2-tailed) ,905
N 9 9
Taux de change effectif Pearson ,047 1
réel basé sur l'IPC Corrélation
Sig. (2-tailed) ,905
N 9 9
Source : SPSS, élaboré par les auteurs.
Résultat de la corrélation :
Après la réalisation d’une analyse bi-variée entre les deux variables (OUV) et (TCER) on
a obtenu un coefficient de corrélation Pearson r qui égale 0,47. Avec une significativité
qui est faible (0,905>0,05).
Avec une corrélation moyennement importante et une signification faible, on ne peut pas
confirmer qu’il y’a un lien entre le degré d’ouverture commerciale et le taux de change
effectif réel (TCER), même si il s’agit d’une corrélation positive.
44 | P a g e
Corrélation entre le TCER et le solde de la balance commercial :
Corrélations
Taux de
change Solde de la
effectif réel BC
Taux de change effectif Pearson 1 ,711*
réel Corrélation
Sig. (2-tailed) ,032
N 9 9
Solde de la BC Pearson ,711* 1
Corrélation
Sig. (2-tailed) ,032
N 9 9
*. Correlation is significant at the 0.05 level (2-tailed).
Résultat de la corrélation :
D’après les résultats, on déduit qu’il existe une forte corrélation entre le taux de change
effectif réel et le solde de la balance commercial avec un coefficient de corrélation qui
égale 0,711, le résultat est significatif (0,32>0,05).
D’où on déduit qu’il existe une relation entre le taux de change et le commerce extérieur
du pays.
D’après les résultats on peut conclure que le Maroc essaye de diversifier son offre
exportable, les dernières années le Maroc a enregistré des grands chiffres principalement
au niveau du secteur automobile et câblage avant qu’il était en quelque sorte focalisé sur
l’agriculture, produits de mer et textile. Ce qui fait appel à la nouvelle théorie de
Krugman.
Le pays exporte le bien pour lequel il a un avantage comparatif et importe celui pour
lequel il a un désavantage comparatif. Si le modèle Ricardien repose sur les différences de
productivité entre pays, le modèle de Hecksher-Ohlin démontre que l’avantage comparatif
est également expliqué par les dotations en facteurs de production à l’instar du lieu, de la
main d’œuvre et du capital. D’où on peut déduire que le Maroc essaye de se spécialiser
45 | P a g e
dans l’agriculture et produits de mers puisqu’il est doté de presque trois climats différents,
ce qui aide à cultiver et produire divers légumes et produits, le fait que le Maroc possède
deux facettes maritimes veut dire qu’il est doté d’une richesse halieutique importante ce
qui lui pousse de tirer d’avantage de ses ressources en se spécialisant dans l’exportation
des produits de mer.
Le Maroc ces dernières années, s’oriente plus vers les industries dont il a plus de valeur
ajoutée comme le secteur d’aéronautique, l’automobile et le câblage doté d’une main
d’œuvre spécialisé poussé par la création de nouveaux filières et spécialités dans le
domaine industriel grâce aux grands flux d’investissements dans ces industries dans le
royaume, ce qui joue en faveur de la formation d’une main d’œuvre spécialisé. Sans
oublier le point géographique du Maroc et son approximité du plus grand marché
international qui est un facteur stratégique qui rend le royaume plus compétitif dans le
marché international.
On trouve parmi nos résultats, l’existence d’une relation entre le taux de change et le solde
de la balance commerciale, ce qui implique l’existence d’une relation entre l’activité
commerciale du Maroc et son taux de change. De ce fait, on peut conclure que le régime
monétaire au sein d’un pays à un impact sur les échanges extérieurs.
Hypothèse Résultats
H1 Acceptée
H2 Acceptée
H3 Rejetée
H4 Acceptée
46 | P a g e
Conclusion
Pour conclure, le Maroc au cours des dernières années essaye d’adopter une nouvelle
politique en diversifiant son offre exportatrice et en se spécialisant dans les industries ayant
une forte valeur ajoutée, cette spécialisation et nouvelle orientation générera des gains
importants, à travers le développement d’un capital humain spécialisé et la création de
nouvelles partenariats, au lieu de seulement se focaliser sur l’agriculture et les produits
naturels. Cette diversification peut être poussée par les années de sécheresse successives au
Maroc qui ont impacté en quelque sorte la productivité de ce secteur.
Les perspectives de ce travail sont directement issues des limites qu’il présente, en effet s’est
basé justement sur l’observation et l’analyse documentaire pour étudier les déterminants des
échanges du Maroc, alors que ça serai plus utile et plus avantageux d’utiliser des indices du
CNUCED comme « Avantages comparatifs révélés » (ACR) et l’ « indice des capacités
productives » qui serviront à l’analyse des déterminants des échanges internationaux du
Maroc. En ce qui concerne le choix de variables, on a eu du mal à définir le gain au début de
la recherche, le gain peut être étudié sur différents niveaux et par d’autres plusieurs variables
Ces limites nous amène à proposer des pistes d’améliorations qui consistent à utiliser des
variables comme (termes d’échange, droits de douane, normes et mesures
administratives…etc) pour étudier le gain à l’échange du pays. On propose aussi d’étudier les
gains associés aux accords mises en œuvre entre le Maroc et ses pays partenaires exemple de
l’accord du libre-échange avec l’UE.
47 | P a g e
Références
Ouvrages:
Webographie et rapports:
https://www.dunod.com/sites/default/files/atoms/files/Feuilletage_677.pdf
https://www.persee.fr/doc/rei_0154-3229_1999_num_87_1_1737
https://bibliotheque.auf.org/doc_num.php?explnum_id=247
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/MA/profil-du-commerce-exterieur-du-maroc
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/DT_Libre_echange_Protectionnisme-1.pdf
https://blogpeda.ac-bordeaux.fr/seslauregatet/files/2015/05/Cours-chap-12.pdf
https://ec.europa.eu/eurostat/ramon/statmanuals/files/Manuel_OCDE_sur_indicateurs_mond_eco.pdf
https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/carton07/35672.pdf
http://sabbar.fr/economie-2/louverture-des-economies/
https://www.maxicours.com/se/cours/la-nature-et-la-mesure-des-echanges/
https://docplayer.fr/106090850-Chapitre-14-les-theories-des-echanges-internationaux.html
https://www.editions-ellipses.fr/index.php?controller=attachment&id_attachment=36046
https://www.ires.ma/fr/forum/rencontres/524-les-accords-de-libre-%C3%A9change-conclus-par-le-maroc-
quelles-incidences-sur-la-comp%C3%A9titivit%C3%A9-globale-du-pays.html
https://www.bilaterals.org/?-agadir-agreement-&lang=fr
https://www.oc.gov.ma/sites/default/files/2019-11/IEE%20Septembre%202019_1.pdf
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=LEGISSUM:4374368
https://inomics.com/fr/terms/surplus-du-consommateur-et-surplus-du-producteur-1419678
https://ses.webclass.fr
https://foad-mooc.auf.org/IMG/pdf/Sequence_1-2.pdf
https://creg.ac-versailles.fr/IMG/pdf/Les_nouvelles_theories_du_CI.pdf
https://manuelnumeriquemax.belin.education/ses-terminale/topics/ses-tle-c02-060-a_c-les-echanges-
intrabranches-entre-pays-comparables#ses-tle-c02-061-02
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