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● Dans un solide, les particules sont liées les unes aux autres. Elles forment un
ensemble condensé et ordonné. Elles ne peuvent que légèrement s'agiter sur place
sans pouvoir se déplacer les unes par rapport aux autres. Cela explique le fait que les
solides aient une forme propre.
◊ Solides cristallins : constitués d’une répétition quasi-parfaite de l’arrangement des
atomes dans les 3 directions de l’espace.
◊ Solides amorphes correspondant à un état liquide figé et pour lesquels l’ordre à
longue distance n’existe pas.
NB : La classification des solides cristallins repose sur la nature des liaisons qui assurent la cohésion
de l’assemblage d’atomes, de groupes d’atomes ou d’ions. On distingue alors quatre grandes familles
de cristaux :
- Les cristaux métalliques sont formés d’atomes métalliques et la liaison est de type métallique1.
Exemples : cuivre, sodium, or etc.
- Les cristaux ioniques sont formés d’ions. À l’état solide, ces composés s’avèrent de très mauvais
conducteurs de l’électricité alors qu’ils constituent de bons conducteurs en solution. Exemples : NaCl,
CsCl, Cu2O etc.
- Les cristaux covalents où les atomes sont liés par des liaisons covalentes. Ce sont des cristaux
extrêmement durs et solides. Exemples : carbone diamant, silicium, germanium etc.
- Les cristaux moléculaires sont des corps simples ou composés où les molécules sont associées
par des liaisons de Van der Waals. La cohésion de ce type de cristaux est faible.
Exemples : gaz nobles solides, sucre, diiode, glace d’eau, cristaux organiques etc.
- Variétés Allotropiques : Lorsqu’un corps pur peut exister sous plusieurs variétés cristallines. (Ces variétés
sont dans le même état physique)
Les espèces introduites à l’état initial sont appelées réactifs, les espèces obtenues
après la transformation, à l’état final sont appelés produits
Soit V le volume du réacteur ; on définit l’avancement volumique par x = . Si t = 0,
V
on donne des concentrations initiales [A]0 =a et [B]0 = b alors le tableau
d’avancement se fait avec x ;
Etat du Avancement Molarité de A Molarité de Molarité molarité
système volumique x B de C de D
(mol.L )
-1
Etat initial 0 a b 0 0
t =0
Au cours de x [A]= a - .x [B]=b-β.x [C]= .x [D]= .x
la réaction t≠
0
Exemples :
[A− ][H3 O+ ]
AH +H2O ←
⃗⃗⃗ A + H3O - +
Qr=
[AH]
Le barycentre des charges positives n’est donc pas confondu avec celui des
charges négatives, la molécule possède alors un moment dipolaire
permanent. La dissymétrie électrique nous permet de prévoir :
- La labilité de l’H : caractère acide
- Une affinité de l’oxygène pour les entités positives : caractères
basiques.
b- Rôle dispersant
La constante diélectrique très élevée de l’eau R = 80 à 20°C, provoque un
affaiblissement des interactions électrostatiques.
q+ .q−
- Dans l’air ou le vide on a : Fair =
4𝜋𝜀0 r2
⃗⃗ H3O+ + A-
Solution HA: HA + H2O ⃗←
𝜎HA = 0H3 O+ .[H3O+] + 0A− .[A-]
I2- La notion de pH
[H3 O+ ]
Par définition, le pH selon Sörensen en 1909 est - log aH3O+ = - log avecC 0 = 1
C0
mol.L-1 d’où pH = - log [H3 O+ ] = -log h. De même pOH = - log[HO− ] . K(T) =
[H3O+].[HO-] alors pKe = pH + pOH. A 25°C pH = 7 pour l’eau pure.
I3- Solution acide, basique et neutre
Si le pH < 7, la solution est acide
Si le pH > 7, la solution est basique
Si pH = 7, la solution est neutre
II- Acides et bases
II1- Définitions
Selon Brönsted :
- Un acide est une espèce chimique moléculaire ou ionique susceptible de
libérer au moins un proton H+ ou de provoquer la libération d’un proton du
solvant.
A(acide)← ⃗⃗⃗ H+ + B(base) ; A et B forment un couple Acide/Base qu’on note
A/B.
H3O+← ⃗⃗⃗ H+ + H2O couple H3O+/ H2O
NH4+ ← ⃗⃗⃗ H+ + NH3 couple NH4+ / NH3
CH3COOH ← ⃗⃗⃗ H+ + CH3COO- couple: CH3COOH/ CH3COO-
CO2 + H2O ← ⃗⃗⃗ H+ + HCO3− couple CO2/ HCO− 3
HCO3 ←− +
⃗⃗⃗ H + CO3 2−
couple HCO3 / CO2−
−
3
Ici l’ion HCO− 3 (hydrogénocarbonate ou bicarbonate) joue le rôle d’un
acide dans un couple et d’une base dans un couple ; il est appelé dans
ce cas un ampholyte ou un amphotère.
Fe2+ +H2O ← ⃗⃗⃗ H+ + Fe(OH)+
Cr2O2− 7 + H2O ← ⃗⃗⃗ 2H+ + 2 CrO2−
4
- Une base est une espèce chimique moléculaire ou ionique susceptible
de capter un ou plusieurs protons.
NH3 + H+← ⃗⃗⃗ NH4+
CO2−
3 + H ←
+
⃗⃗⃗ HCO−
3
HO + H ←
- +
⃗⃗⃗ H2O
Tous les acides forts AH sont totalement convertis en ion H3O+. On ne peut donc pas
comparer les acides forts dans l’eau. On dit que leurs forces sont nivelées par l’eau.
L’ion H3O+est l’acide le plus fort dans l’eau.
- De même une base est forte dans l’eau si sa réaction avec l’eau est
totale : A- + H2O → AH + HO-. Ainsi l’ion amidureNH2− et l’ion alcoolate
RO- sont des bases fortes dans l’eau.
NH2− + H2O → NH3 + HO-.
RO- + H2O → ROH + HO-
Les acides conjugués NH3 et ROH sont des acides indifférents dans l’eau.
Toutes les bases fortes A-sont totalement converties en ion HO-. On ne peut donc pas
comparer les bases fortes dans l’eau. On dit que leurs forces sont nivelées par l’eau.
L’ion HO- est la base la plus forte dans l’eau.
III2- Les acides faibles et les bases faibles.
a- Acidité
On appelle acide faible en solution aqueuse, tout acide dont la réaction avec l’eau est
partielle.
AH + H2O ←
⃗⃗⃗ A- + H3O+.Cette réaction est caractérisée par une constante d’équilibre
[A− ].[H3 O+ ] [base]
K= appelée constante d’acidité notée KA . KA = .h avec h =
[AH] [acide]
[H3O+] et pKA = - logKA
Plus la force de l’acide augmente, plus la dissociation est grande, plus KA est
élevée et pKA est petit.
b- Basicité
On appelle base faible en solution aqueuse, toute base dont la réaction avec l’eau est
partielle.A-+ H2O ←
⃗⃗⃗ AH + HO-. Cette réaction est caractérisée par la constante
[AH].[HO− ]
d’équilibre K = appelée constante de basicité notée KB ; KB=
[A− ]
[acide]
.𝜔 avec𝜔 = [HO-] ; pKB = - logKB.
[base]
Plus la base est forte, plus KB est élevée et pKB est petit.
KA.KB = [H3O+].[HO-] = Ke. D’où pKe = pKA + pKB
III3- Les constantes d’acidités des couples de l’eau
- En milieu acide, nous avons le couple H3O+/H2O.
A + H2O ←⃗⃗⃗ H3O+ + B
h
H3O+ +H2O ←
⃗⃗⃗ H3O+ + H2O. KA(H3O+/H2O) = = 1 pKA = 0
h
- En milieu basique, nous avons le couple H2O/HO-
A + H2O ←
⃗⃗⃗ H3O+ + B
H2O + H2O ←
⃗⃗⃗ H3O+ + HO-. KA(H2O/HO-) = [H3O+][HO-] = Ke.
pKA (H2O/HO-) = pKe = 14 à 25°C.
L’échelle d’acidité dans l’eau s’étend de 0 à 14 et l’eau peut différencier tous
les couples dont le pKA est compris entre 0 et 14
h[B2]
B2 + H+←
⃗⃗⃗ A2 KA2 =
[𝐴2]
A1 + B2←
⃗⃗⃗ B1 + A2. La constante d’équilibre de cette réaction acido-basique est K =
[B1] [A2] h.[B1] [A2] KA1
= . = = 10(pKA2 −pKA1 ) = 𝟏𝟎(𝐩𝐊 𝐀(𝐛𝐚𝐬𝐞) −𝐩𝐊 𝐀(𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞) )
[A1] [B2] [𝐴1] h.[B2] K𝐴2
Application : Dans un litre d’eau distillée, on dissout : 0,3 mol de CH3COOH, 0,2 mol
de NaOH, 0,2 mol KCN (K+, CN-) et 0,2 mol de NaCH3COO.
1- Calculer la molarité des espèces chimiques à l’équilibre
2- Calculer le pH de la solution à l’équilibre.
VI2- Propriétés
Une solution tampon est une solution dont le pH varie peu, soit par dilution soit par
addition modéré d’acide ou de base.
VI3- Intérêt des solutions tampons
De nombreuses réactions chimiques ne se réalisent qu’en milieux tampons càd
faible variation de pH
C’est le cas de la plupart des réactions biologiques, de nombreuses réactions
d’analyse et de synthèse.
- Etalonnage de pH-mètre
- Analyse chimique (complexiometrie en tampon ammoniacale)
- La plupart des réactions biochimiques font intervenir des enzymes dont l’activité
dépend du pH. Sang pH = 7,4
VII- Les acides -aminés
VI1-Définition
On appelle acide aminé, un composé renfermant à la fois une fonction acide
carboxylique et une fonction amine. On précise la position relative des 2 fonctions par
un préfixe ,,…..
R-NH-CH2-CH2-COOH est un acide -aminé car la fonction amine est la fonction
AH ∓ + HO-←
⃗⃗⃗ A- (forme stable en milieu basique) + H2O
On peut donc définir les couples : AH2+ /AH ∓ de pKA1 et AH ∓ /A- de pKA2Pour les 20
acides -aminés essentiels, on a : 1,8 < pKA1< 2,6 et 8,8 < pKA2< 10,6.
VI3- Le point isoélectrique : pI
On appelle point isoélectrique, le pH pour lequel la charge totale portée par l’acide -
aminé est nulle càd : q+ + q +q- = 0 . or q = 0 q+ + q- = 0 n+ = n-
[AH∓ ].[H3 O+ ]
[A𝐇𝟐+ ] -
= [A ] . or AH2+ + H2O←
⃗⃗⃗ AH + H3O ; KA1 =
∓ +
[ AH+
2]
[𝐀𝐇 ∓ ].[𝐇𝟑 𝐎+ ] [A− ].[H3 O+ ]
[A𝐇𝟐+ ] = ⃗⃗⃗ A- + H3O+ KA2 =
; AH ∓ + H2O ←
𝐊 𝑨𝟏 [AH+
2]
[𝐀𝐇 ∓ ].𝐊 𝐀𝟐 𝟏
-
[A ] = h2 = KA1.KA2 pH = (pKA1 +pKA2) = pI. Donc le point
[𝐇𝟑 𝐎+ ] 𝟐
isoélectrique se trouve au milieu du domaine de prédominance de l’amphion
càd le pH où la concentration de l’amphion est maximale. Le pI = pH de
l’amphion qui est un amphotère.
Exemples :
1er cas : les aminoacides neutres : Alanine
H2N-CH-COOH où R = CH3 ; pKA1 = 2,3 et pKA2 = 9,9
C’est un triacide sous sa forme protonée avec pKA1 = 2,08 ; pKA2 = 3,94 et pKA3 = 9,98
EXERCICE-4 Dans un litre d’eau distillée, on ajoute 0,1 mole de NaBO2, 0,2 mole
de NH3, 0,1 mole de NaOH et 0,1 mole de H2SO4. La première acidité de H2SO4 est
forte
Couple Acide/Base NH4+ /NH3 HBO2/BO−
2 4 /SO4
HSO− 2−
EXERCICE-5
1- Une solution aqueuse d’acide perchlorique a une densité d = 1,67 et contient
71% de HClO4 en masse. Calculer la concentration molaire de cette solution
2- On veut préparer 5 litres d’une solution molaire d’acide perchlorique ; quel
volume de la solution précédente doit-on utiliser ?
3- On dispose d’une solution d’acide sulfurique à 96 % en masse de densité
1,84. Quel volume de cette solution doit-on diluer avec de l’eau pour obtenir
un litre d’acide sulfurique à 50 % en masse de densité 1,395
Chapitre-4 : Equilibre de complexation
I- Rappels
Donc lorsqu’une entité possède des cases quantiques vides, elle se lie en général par
liaison covalente par coordination. C’est le cas en général des éléments de transition
soit à l’état d’atome soit à l’état d’ion. Cu2+ + 4NH3 ⃗←
⃗⃗ [Cu(NH3)4]2+
29Cu2+ : 18Ar3d
9
4s04p0 :
II- Les complexes de coordination
Un ligand qui possède plusieurs atomes donneurs de doublets mais qui ne peut
se lier par l’un des atomes donneur est appelé ligand ambidentate : |N≡C-S|
Le nombre de liaisons simples formées par l’atome ou l’ion central avec les
ligands (ALn) est appelé indice de coordination noté n . Il est égal au nombre de
ligands lorsque ceux-ci sont monodentates.
[Cu(NH3)4]2+ : ici n = 4
II2- Nomenclature
Un complexe s’écrit : [A(anions)n(neutre)n’]q ou anion et molécule neutre sont des
ligands.
a- Les ligands anioniques
Le nombre de ligands est indiqué par le préfixe : mono; di; tri; tetra; penta; hexa
….ect.
c- Nom des complexes
Les complexes sont nommés en spécifiant d’abord les ligands et ensuite l’atome ou
l’ion central. S’il y a plusieurs types de ligands, on les classe par ordre alphabétique
sans tenir compte des préfixes, mais les ligands ioniques sont nommés avant les
ligands neutres.
c1- Les complexes positifs
L’ion central est indiqué en précisant son nombre d’oxydation
[Al(H2O)6]3+ : ion hexaaquaaluminium (III)
[Cu(NH3)4]2+ : ion tétraammine cuivre (II)
[Fe(SCN)]2+ :ion thiocyanatofer (III)
[CoCl2(H2O)4]+ :ion dichlorotétraaqua cobalt (III)
KD = ∏ 𝐊 𝑫𝒊 ; logn = ∑𝑛
𝑖=1 pK D𝑖
AL pL
AL est majoritaire pKD -1 pKD pKD +1 A est majoritaire
Fe3+ + SCN-←
⃗⃗⃗ [Fe(SCN)]2+ ; pKD = 2,1
[Fe(SCN)]2+ Fe3+ pL
est majoritaire 1,1 2,1 3,1 est majoritaire
Application2 :
1- Montrer que pK Dk = logk – logk−1
2- L’ion Cu2+ donne 4 complexes avec NH3 avec logβ1 = 4,13 ; logβ2 = 7,61 ; logβ3
= 10,78 et logβ4 = 12,59. Calculer pKD1, pKD2, pKD3 et pKD4 puis tracer le
diagramme de prédominance.
1- k = ∏𝑘𝑖=1 K fi = Kfk .∏𝑘−1
𝑖=1 K fi = Kfk.k−1 logk = log Kfk+ logk−1
2- pKD1 = log1 = 4,13 ; pKD2 = log2 - log1 = 3,48 ; pKD3 = log3 - log2 = 3,17
Acide/Base Donneur/Accepteur
HA/A- : HA ←
⃗⃗⃗ A- + H+ AL/A : A + L ←
⃗⃗⃗ AL
Acide : donneur de H+ Complexe : donneur de L
Base : Accepteur de H+ Cation : accepteur de L
[H+ ][A− ] [A][L]
KA = KD =
[HA] [AL]
[A− ] [A]
pH = pKA+ log pL = pKD + log
[AH] [AL]
pKA pKD
A3- pKA3 force de A A pKD1
HA2- AL
HA2- pKA2 AL pKD2
H2A- AL2
H2A- pKA1 AL2 pKD3
H3 A AL3
H2O 0 H2O 0
H3O+ L force des
III6- Exemples de calcul de concentration : RP donneurs
1- On mélange 10 mL d’une solution de sulfate de cuivre (Cu2+,SO2− 4 ) à 0,1 mol.L
-1
2- Détermination de pY = - log[Y4-]
[ZnY]2-←
⃗⃗⃗ Zn2+ + Y4- ; KR = KD = 10-16,7<< 10-3 (réaction très limitée)
[ZnY]2-←
⃗⃗⃗ Zn2+ + Y4-
t=0 C 0 0
x2
tF C–x≈C x x KR = x2 = Y2 = C.KR
C
1
pY = (pKD + pC) = 8,85 Y = 10-8,85<<< C = 0,1.
2
Considérons les complexes successifs AL, AL2, AL3,……, Ali. Il existe une zone de
majorité pour chaque complexe si pK D𝑖 – pK Di+1 > 2
Exemple : [Ag(SCN)] pKD1 = 7,6 et [Ag(SCN)2]- pKD2 = 1,5 ⇒pKD1 – pKD2 = 6,1 > 2
[Ag(SCN)2]- [Ag(SCN)] Ag+ pSCN
0,5 1,5 2,5 6,6 7,6 8,6
Soit un cation A qui donne le complexe ALn avec le ligand L de constante globale n
et le complexe AL’p avec le ligand L’ de constante globale p. Si l’on ajoute une
solution contenant le ligand L’ à une solution contenant le complexe ALn, il s’établit
𝑝
l’équilibre : ALn + pL’ ←
⃗⃗⃗ AL’p +nL de constante d’équilibre K =
n
Les ligands étant des bases faibles, leur réaction avec l’eau est : L + H2O ← ⃗⃗⃗ LH++HO- ;
ce qui donne C = [L] + [LH+]. [L] = C – [LH+]. Si on veut que tout le ligand dans la
solution forme un complexe avec le cation selon : A + nL← ⃗⃗⃗ ALn alors il faut que le
ligand soit dans sa zone de majorité càd pH > pKA + 1. Dans ce cas on néglige son
acide conjugué LH+ d’où [L] = C.
b- Destruction possibled’un complexe à ligand basique dans un milieu acide
[Ag(NH3)2]+←
⃗⃗⃗ Ag+ + 2NH3 : K1 = KD = 10-7,2
2x(NH3 + H3O+⃗←
⃗⃗ NH4+ + H2O) : K2 = 10pKA = 109,2
[Ag(NH3)2]+ + 2H3O+←
⃗⃗⃗ Ag+ + 2 NH4+ +2H2O : K = K1.(K2)2 = 1011,2> 103
La réaction est totale. Donc un complexe à ligand basique peut-être totalement détruit
en milieu acide
c- Complexation de la base conjuguée d’un acide faible
EXERCICE-2
Dans un litre d’une solution de chlorure de zinc ZnCl2 à 1,0.10-2 mol.L-1, on ajoute 1
mol d’ammoniac NH3. Il se forme le complexe tétraammine zinc (II). A l’équilibre, la
concentration en ion zinc(II) est égal à 1,0.10-7 mol.L-1. Calculer la constante de
formation 4 du complexe tétraammine zinc(II). On néglige l’action de l’eau sur
l’ammoniac NH3 et on suppose qu’il n’y a pas de variation de volume.
EXERCICE-3
Propriétés complexantes de NH3 avec les ions cuivriques Cu (II)
On définit les constantes de formation globale de complexation βn comme étant
les constantes thermodynamiques ou constantes d’équilibre pour les réactions :
Cu2+ + nNH3← ⃗⃗⃗ [Cu(NH3)n]2+
1°/ Etablir les relations entre les constantes de dissociations successives Kdj et
les constantes de formation globale de complexation βn.
3°/ En déduire alors le diagramme de prédominance des espèces des ions cuivre
(II) en présence d'ammoniac en fonction de pNH3 = - log [NH3].
4°/ On considère un bécher de 50 mL contenant un mélange de 20 mL d'une
solution d'ammoniac 1 mol L-1 et de 20 mL d'une solution de sulfate de cuivre
(II), CuSO4, de concentration C1 = 0,01 mol L-1
4-1°/ Expliquer pourquoi [Cu(NH3)4]2+ est majoritaire dans le bécher. Ecrire
l'équation de la réaction globale traduisant sa formation à partir des ions cuivre
(II) et des molécules d'ammoniac.
4-2°/ Quelles sont les concentrations [NH3], [[Cu(NH3)4]2+], et [Cu2+] à
l’équilibre.
Chapitre-5 : Equilibre de précipitation
I- Définitions
I1- La réaction de précipitation
Lors de l’addition de certains anions (Cl-, HO-, CO2−
3 , SO4 ,…..) à une solution
2−
contenant des cations métalliques (Ag+, Ca2+, Fe2+, …..), nous constatons qu’il
apparaît une phase solide appelé précipité.
Ag+ + Cl-←
⃗⃗⃗ AgCl(s)
Fe + 2 HO ←
2+ -
⃗⃗⃗ Fe(OH) 2(s)
3 Ca + 2 PO3−
2+
4 ←⃗⃗⃗ Ca3(PO4)(s)
- La formation du précipité (solide) à partir des ions est appelée réaction de
précipitation. L’inverse est la réaction de dissolution
- Lorsque les ions et le solide coexistent, alors la solution est dite saturée
I2- Couple Donneur/Accepteur
Considérons les réactions suivantes :
AgCl(s) -⃗←
⃗⃗ Ag+ + Cl-
NaCl(s) ⃗⃗⃗
← Na+ + Cl-
CuSO4(s) ⃗⃗⃗
← Cu2+ + SO2−
4
CxAy(s) ⃗⃗⃗
← x Cy+ + yAx-
Le précipité CxAy(s) est le donneur D.Ce précipité donne le cation Cy+ ou l’anion Ax-.
Alors on peut avoir le couple :
Donneur/Accepteur de cation : CxAy(s) /Ax-
Donneur/Accepteur d’anion : CxAy(s) /Cy+
Exemple : AgCl(s)/Cl- est le couple Donneur/Accepteur du cation Ag+ et AgCl(s)/Ag+
est le couple Donneur/Accepteur de l’anion Cl-.
Par analogie avec les réactions de complexation, on peut choisir le couple
Donneur/Accepteur AgCl(s)/Ag+ de l’anion
II- Le produit de solubilité KS
II1- Définition
Considérons une solution saturée contenant un composé ionique peu soluble de
formule CxAy(s) en équilibre avec les ions Cy+ et Ax- selon l’équation-bilan :CxAy(s) ←
⃗⃗⃗
x Cy+ + yAx-. Cet équilibre est caractérisé par une constante d’équilibre appelée produit
[C𝑦+ ]x [Ax− ]𝑦
de solubilité notée KS et défini par : . =[C 𝑦+ ]x . [Ax− ]𝑦
(C0 )𝑥 (C0 )𝑦
car C° = 1 mol.L-1. [Cy+] et [Ax-] sont les concentrations des ions à l’équilibre c’est-à-
dire à la saturation. pKS= - log KS⇒ KS = 10-pKS
⃗⃗⃗ Ag+ + Cl- : KS = [Ag+][Cl-] = 10-9,7pKS = 9,7
Exemples :AgCl(s)←
Ca3(PO4)2(s)← 4 KS = [Ca ] [PO4 ] = 10 pKS = 25
⃗⃗⃗ 3 Ca2+ + 2PO3− 2+ 3 3− 2 -25
Ca3(PO4)2(s)←
⃗⃗⃗ 3Ca2+ + 2PO3− K𝑆 1
= 108.s s = (
5
4
)5
EI excès 0 0 108
EF excès 3s 2s
III3- Solubilité des ions à caractère acidobasique
La solubilité tient compte de toutes les espèces en solution si la dissolution du solide
fait apparaître des ions à caractère acide ou basique
a- Exemple l’éthanoate d’argent : solution de base faible
4 + H2O ←
⃗⃗⃗ HPO2−
4 + HO : K2
-
PO3−
Ag3PO4(s) + H2O ←
⃗⃗⃗ 3 Ag+ + HPO2−
4 + HO : K = KS.K2= 10
- -19,9
.10-1,6
Excès 3s s s K = (3s)3.s.s = 27s5
K 1
s =(27)5 =; ici s = 𝜔pOH = ps pH = pKe – ps = 9,4.
Or pKA3 = 12,4 pKA3 – 1 = 11,4 > 9,4 = pH. Donc HPO2−4 est dans sa zone de
majorité et PO4 est minoritaire. Donc PO4 en prsence de l’eau s’est transformé
3− 3−
totalement en HPO2−
4 . On peut donc qualifier dans cas PO4 de base forte.
3−
s’ <<s .
IV3 - Influence du pH sur la solubilité
On étudie la solubilité de AgCH3COO- (noté AgA) en fonction de pH. Pour cela,
supposons que l’expérimentateur contrôle le pH de la solution. On a pKs = 3 et
pKA(HA/A−) = 5. Il y a deux réactions en compétition. On suppose que le solide est en
excès et la quantité exacte d’ions H+ est contrôlée par le pH.
IV3- Diagramme d’existence d’un précipité
Pour les précipités, on ne parle pas de domaine de prédominance, car lorsqu’il existe,
il est seul dans sa phase. Considérons le précipité AgCl où pKS = 9,75. Prenons une
solution où la concentration en ions Cl- est fixée à C0 = [Cl-]. Faisons varier celle de
l’ion Ag+ et étudions la précipitation de AgCl. QR = [Ag+][Cl-] = [Ag+].C0.
KS
- Le précipité existe si QR> KS[Ag+].C0≥ KS [Ag+] ≥
C0
pAg≤ pKS - pC0
KS
- Le précipité n’existe pas si QR< KS[Ag+] < pAg>pKS - pC0
C0
AgCl existe Ag+ est libre en solution pAg
pKS - pC0
PbI2 est plus stable que PbCl2 BaSO4 est plus stable que CaSO4
Pb2+ +2I- ⃗⃗⃗ PbI2 : K1 = 108,2
←
Pb2+ + 2Cl-←
⃗⃗⃗ PbCl2 : K2 = 104,8
K1
PbCl2 +2I-←
⃗⃗⃗ PbI2 +2Cl- : K =
K2
Considérons une solution saturée obtenue en dissolvant CxAy(s) dans de l’eau pure.
Dans la solution règne l’équilibre (1)CxAy(s) ←
⃗⃗⃗ x Cy+ + yAx-.
- Si l’ion Cy+ peut donner un complexe avec le ligand L selon l’équation-bilan
Cy+ + nL← ⃗⃗⃗ [CLn]y+ alors l’addition d’une solution contenant le ligand L
entraine le déplacement de l’équilibre (1) dans le sens (1) , augmentant
ainsi la solubilité de CxAy(s)
- Si à présent l’ion Ax- peut donner avec un cation Mn+ un complexe selon la
réaction Ax- + Mn+⃗← ⃗⃗ [MA](n-x) alors l’ajout d’une solution contenant le cation
Mn+ entraine le déplacement de l’équilibre (1) dans le sens (1)
augmentant ainsi la solubilité de CxAy(s)
Conclusion : La participation de l’un des ions Cy+ ou Ax- à la formation d’un
complexe augmente la solubilité de CxAy(s)
Exemple : (1) : AgCl(s) ← ⃗⃗⃗ Ag+ + Cl-pKS = 9,75
(2) : Ag+ + 2 NH3← ⃗⃗⃗ [Ag(NH3)2]+ : 2 = 107,2
L’ajout de NH3 produit la reaction (2) ; ce qui déplace l’équilibre (1) dans le sens (1)
augmentant la solubilité de AgCl(s).
Lorsque l’ion Cl- passe en solution, un ion Ag+ y passe aussi et se retrouve en solution
soit sous forme d’ion Ag+, soit sous forme d’ion complexe [Ag(NH3)2]+ d’où la solubilité
s = [Cl-] = [Ag+] + [Ag(NH3)2+]
VI- pH et précipitation
VI1- La loi de modération
⃗⃗⃗ Ag+ + CH3COO-
Considérons un sel basique : AgCH3COO(s) ←
h
s = [Ag+] = [CH3COO- ]0 = [CH3COO- ] + [CH3COOH]= [CH3COO- ](1+ )
KA
s h
h s = KS(1 +
2
KS = [Ag+].[CH3COO- ] s . )
1+ KA
KA
La solubilité d’un sel basique augmente en milieu acide. De même, la
solubilité d’un sel acide augmente en milieu basique.
- Al(OH)3(s) + HO- ←
⃗⃗⃗ [Al(OH)4]-Kf = 102: Al(OH)3(s) est un acide
Dans le cas général, lorsqu’un hydroxyde métallique M(OH)n est amphotère, l’addition
progressive de soude à une solution contenant le cation Mn+ provoque d’abord
l’apparition du précipité M(OH)n puis sa redissolution par formation d’un complexe ; la
solubilité dépend alors du pH.
Supposons que l’on dispose d’une solution de Al3+ à C0 = 0.01 mol/L et de volume
V0 = 1 L. Le pH est imposé par l’expérimentateur. On a les deux réactions compétitives
suivantes :
Pour pH< 4 et pH >10, l’espèce indiquée est l’espèce prédominante. De plus,
diagramme d’existence dépend des conditions initiales, c’est-à-dire de la concentration
initiale C0 en Al3+.
L’aluminium initialement présent dans le solide Al(OH)3 peut se trouver sous deux
formes donc en utilisant la loi de conservation de la matière appliquée à l’aluminium
dissoute dans l’eau, on a s= [Al3+]+[Al(OH)−4]
Le solide étant en excès, on peut toujours écrire que les équilibres précédents sont
réalisés donc
On en tire donc
On constate que la courbe asymptotique est une approximation plus que raisonnable
de la courbe réelle.
EXERCICE-3
1- Soit la solubilité s de l’hydroxyde de magnésium ; établir la relation log(s) =
f(pH) pour une solution saturée de Mg(OH)2. Calculer s pour pH = 8 et 11.
pKS(Mg(OH)2) = 11.
2- On fait varier, par addition de soude concentrée, le pH d’une solution de
chlorure de magnésium à C = 0,20 mol.L-1. Déterminer le pH de début de
précipitation.
EXERCICE-4
A un volume V = 100 mL d’une solution contenant 1,0.10-2 mol d’oxinate de sodium
noté NaOx et 1,0.10-2 mol de soude, on ajoute, à la burette, une solution à C = 1
mol.L-1 de chlorure de nickel.
Etudier qualitativement ce qui va se passer. Préciser et justifier l’ordre dans lequel
apparaissent les précipités. pKS(Ni(Ox)2) = 26 et pKS(Ni(OH)2) = 12
EXERCICE-5
1- L’iodure de mercure (II) a pour produit de solubilité pKS = 28 (HgI2)
a- Peut-on dissoudre totalement m = 2,27 g de HgI2 dans 100 mL d’eau ?
Données : M(Hg)= 200,6 g.mol-1 ; M(I) = 126,9 g.mol-1
b- On ajoute à V0= 10 mL d’une solution de nitrate mercurique C0 =10-2 mol.L-1,
une solution d’iodure de potassium (C = 10-1 mol.L-1). Pour quel volume V1
ajouté observe-t-on le précipité ? ( On néglige V1 devant V0 car le précipité
est stable)
2- Les ions mercuriques forment également avec les ions iodures un complexe
soluble et incolore HgI42− avec logβ4 = 30
a- Pour une concentration initiale [Hg2+]0= 10-2 mol.L-1 = C0 , et en l’absence de
dilution, tracer le diagramme de prédominance ou d’existence des espèces
Hg2+, HgI2(s) et HgI42− selon pI
b- On reprend l’expérience du 1-b). on ajoute à 10 mL de [Hg2+]0= 10-2 mol.L-1,
une solution de KI à 0,1 mol.L-1. Pour quel volume V2 ajouté observe-t-on la
disparition du précipité de HgI2(s) ?
EXERCICE-6
On introduit, dans un bécher, les volumes V1 = 10,0 mL de solution de chlorure de
sodium de concentration C1 et V = 0,50 mL de solution de chromate de potassium
de concentration C = 0,05 mol.L-1. On ajoute alors à la burette, une solution de
nitrate d’argent de concentration C2 = 1,0.10-2 mol.L-1. Le précipité rouge brique
apparaît pour V2éq = 7,8 mL.
1- Déterminer la concentration des ions chlorure dans la solution dosée.
2- Déterminer la concentration d’ion argent(I) dans le bécher lorsque le précipité
rouge brique apparaît ; en déduire celle des ions chlorure dans la solution à
cet instant.
EXERCICE-7
Le sulfure d’hydrogène H2S est partiellement soluble dans l’eau selon l’équilibre
H2S(g) ⃗←⃗⃗ H2S(aq) .La constante d’équilibre de cette réaction à 298 K est K = 0,1.
1- Calculer le pH d’une solution saturée de sulfure d’hydrogène sous PH2S = 1,0
bar. On donne H2S(aq) : pKA1(H2S/HS-) = 7,0 et pKA2(HS-/S2-) = 13.
2- On considère une solution aqueuse acide dont on peut faire varier le pH
contenant des ions Ni2+ à 1,0.10-3 mol.L-1 et des ions Zn2+ à 1,0.10-4 mol.L-1.
On fait barboter du sulfure d’hydrogène H2S dans cette solution de sorte que
la concentration en H2S reste constante et égale à 0,1 mol.L-1. pKS1(NiS) = 23
et pKS2(ZnS) = 21.
a- Ecrire les équations de précipitation des sulfures dans la solution
b- Quel est le sulfure qui précipite en premier ? Pour quel pH ?
c- Calculer le pH pour que 99% du sulfure qui précipite en premier soit formé.
Le second sulfure a-t-il commencé à précipiter ?
d- Entre quelles limites doit-on maintenir le pH pour que 99% de l’un des
sulfures précipite sans que le second précipite ? Quel est l’intérêt d’une
telle opération ?
EXERCICE-3
Le cation Cr3+ donne avec les ions hydroxydes HO- un précipité d’hydroxyde de
chrome (III) Cr(OH)3. Ce dernier se dissout en milieu basique et forme le complexe
[Cr(OH)4]- .
Dans une entité polyatomique, la somme algébrique des n.o multiplié par le nombre
d’atome de l’élément présent dans la formule de l’édifice chimique est égale à la
charge globale portée par l’entité chimique. Par convention, dans les composés les
plus courants : n.o(H) = + I et n.o(O) = - II.
Exemples :
Remarques :
- Dans les hydrures métalliques, l’hydrogène étant plus électronégatif que les
métaux alors, on attribue n.o(H) = - I ; ainsi dans NaH ; n.o(H) = - I n.o(Na)
=+I
- Dans les péroxydes , l’oxygène a un n.o(O) = - I. H2O2 et n.o(H) = + I
7 2 2 3n.o(Fe) = 1 et n.o(Mn) = -5
- Affecter les réactifs des coefficients stœchiométriques et ’ tels que
. + ’.’ = 0 ; Ici - 5.’ = 0 = 5’. Donc si ’=1 alors = 5 d’où
MnO− 4 + 5.Fe2+← ⃗⃗⃗ Mn2+ + 5.Fe3+
- Equilibrer les charges en faisant intervenir des ions H3O+ ou HO- selon le pH du
milieu.
Ici en milieu acide MnO4− + 5.Fe2++ x.H3O+← ⃗⃗⃗ Mn2+ + 5.Fe3+ ce qui donne :
-1 + 10 + x = 2 + 15 x = 8 MnO− 4 +5.Fe
2+
8.H3O+←
⃗⃗⃗ Mn2++5.Fe3+
Assurer la conservation de l’élément H et par conséquent celle de l’élément O en
faisant intervenir comme réactif ou comme produit le solvant H2O d’où :
MnO− 4 +5.Fe
2+
8.H3O+←⃗⃗⃗ Mn2++5.Fe3++y.H2O
Elément O : 4 + 8 = y y = 12
Elément H : 24 = = 2y y = 12 d’où
MnO− 4 +5.Fe
2+
8.H3O+←⃗⃗⃗ Mn2++5.Fe3++12.H2O
Equilibrer Cl2← ⃗⃗⃗ Cl- + ClO- à pH = 10 et
Cr2O2−
7 + I2⃗←⃗⃗ Cr(OH)3(s) + IO−3 à pH = 9
- Fil de platine plongeant dans une solution contenant les ions Fe2+
et Fe3+
On observe :
- Une diminution de la lame de zinc :
Zn → Zn2+ + 2e− ;
- Une augmentation de la concentration des ions Zn2+ ;
- Une augmentation de la lame de cuivre :
Cu2+ + 2e− → Cu ;
- Une diminution de la concentration des ions Cu2+ ;
- Un mouvement électrique du pôle – vers le pôle + ;
- L’existence d’un courant électrique.
- L’équation bilan de la réaction est : Cu2+ + Zn → Cu + Zn2+
Les deux compartiments de la pile constituent chacune une demi-pile. Celles-ci sont
reliées entre elles par un pont salin ou pont ionique.
e- La convention
En général, on symbolise une pile électrochimique par :
-Electrode/red1/ox1⋰ pont salin ⋰ ox2/red2/Electrode +
Le symbole de la pile Daniell est : Zn/Zn2+⋰⋰Cu2+/Cu
Dans le schéma de la pile Daniell :
Le voltmètre mesure la force électromotrice de la pile c-àd :
E = V(Cu2+/Cu) – V (Zn2+/Zn) = VCathode - VAnode
L’ampèremètre mesure le courant de court-circuit
L’électrode de cuivre (cathode) joue le rôle de borne positive de la pile
f- La capacité d’une pile
La capacité électrique de symbole Q d'une pile est la quantité maximale
de charge électrique qu'elle peut fournir au cours de son utilisation
(décharge). Elle correspond au produit du courant qui sera fourni par le
nombre d'heures d'utilisation : Q = I .∆t max . Dans ce cas Q s’exprime A.h
Mais si t est en second alors Q est en C (Coulomb). Q est aussi égale à
On appelle potentiel standard d’une électrode ou potentiel rédox d’un couple, son
potentiel par rapport à l’électrode standard d’hydrogène lorsque toutes les
concentrations valent 1 mol.L-1 et les pressions partielles des gaz valent 1 bar. On le
note E° ou °
E° = E = E°(ox/red) – E°(H3O+/H2) = E°(ox/red) car E°(H3O+/H2) = 0
Exemples: E°(Cu2+/Cu) = 0,34 V; E°(Fe3+/Fe2+) = 0,77 V. Voir le tableau des
potentiels rédox.
Remarque : il existe d’autres électrodes
- Electrode de verre (utilisée pour mesurer le pH)
- Electrode combinée
- Electrode à chlorure d’argent
III4- La formule de Nernst
Considérons la pile définie par le schéma suivant : Pt/H2(g)/H3O+⋰⋰ox/réd/Pt. Le couple
ox/red est caractérisé par la demi-équation : ox + ne- ←⃗⃗⃗ redet E°(H+/H2) = 0 V.
Alors la valeur du potentiel rédox du couple ox/red est donnée par la formule de
RT a
ox 0,06 a
ox
NernstE(ox/red) = E° + ln = E° + log où F = charge d’une mole
nF a n ared
red
d’électrons = 96480 C/mol et n = nombre d’électrons échangés et ai l’activité du
constituant i
[Fe3+ ]
3+
Exemples : - Fe /Fe 2+
: Fe 3+
⃗⃗⃗ Fe E = E° +0,06log
+ e- ← 2+
[Fe2+ ]
0,06
⃗⃗⃗ Cu E = E° +
- Cu2+/Cu : Cu2+ + 2 e-← log[Cu2+]
2
0,06 P
⃗⃗⃗ 2Cl- E = E° +
- Cl2(g)/Cl- : Cl2(g) + 2 e-← logP0 .[Cl
Cl2
− ]2
2
- MnO−
4 /Mn
2+
: MnO− ⃗⃗⃗ Mn2+ + 12H2O
4 + 8H3O + 5 e ←
+ -
0,06 [MnO− + 8
4 ][H3 O ]
E = E° + log
5 [Mn2+ ]
- Soit une lame de platine platinée plongeant dans une solution contenant l’une
des formes réduites ou oxydée d’un couple, l’autre forme étant un gaz barbotant
dans la solution : ESH
b- Electrode de 2ème espèce
Il s’agit d’une électrode métallique en contact avec un sel peu soluble de ce métal
immergé dans une solution à anion commun
Exemples : Ag/AgCl/KCl ou Hg/Hg2Cl2/KCl
c- Electrode de 3ème espèce
Il s’agit d’une électrode constituée d’un métal inattaquable comme le Pt plongeant
dans une solution contenant les formes oxydantes et réductrices. On l’appelle
électrode indicatrice d’un couple : Pt dans une solution de (Fe2+ + Fe3+)
La f.é.m de la pile est E2 – E1. Cette f.é.mE peut être E < 0 ou E > 0 ou
E = 0 ; ce qui donne trois cas.
a- E 𝟎 > 0 𝐄𝟐𝟎 >𝐄𝟏𝟎 . dans ce cas il y a transfert d’électrons de l’électrode 1 vers
l’électrode 2.
(Réd1 ←
⃗⃗⃗ Ox1 + n1e-)xn2
(ox2 + n2e-←
⃗⃗⃗ réd2)xn1
n2réd1 + n1ox2←
⃗⃗⃗ n2ox1 +n1réd2
b- 𝐄 𝟎 < 0 𝐄𝟏𝟎 >𝐄𝟐𝟎 . Dans ce cas il y a transfert d’électrons de l’électrode 2 vers
l’électrode 1.
(Réd ←2⃗⃗⃗ Ox + n e-)xn
2 2 1
(ox1 + n1e-←
⃗⃗⃗ réd1)xn2
n1réd2 + n2ox1←
⃗⃗⃗ n1ox2 +n2réd1
𝟓
(𝟏,𝟓𝟏−𝟎,𝟕𝟕)
K= 𝟏𝟎 𝟎,𝟎𝟔 = 1061,67 >> 103 réaction totale
IV3- Détermination de E0
Considérons un système contenant les espèces Cu, Cu+ et Cu2+ avec E10 (Cu2+/Cu+) =
0,16 V ; E20 (Cu+/Cu) = 0,52 V. Calculer E30 (Cu2+/Cu)
[Cu2+ ]
Cu2+/Cu+) : Cu2+ + e- ←
⃗⃗⃗ Cu+ ; E1 = E10 +0,06 log
[Cu+ ]
Cu+/Cu : Cu+ + e- ←
⃗⃗⃗ Cu ; E2 = E20 + 0,06log[Cu+]
0,06
Cu2+/Cu : Cu2+ + 2 e- ←
⃗⃗⃗ Cu ; E3 = E30 + log[Cu2+]
2
A l’équilibre, tous les couples présents ont le même potentiel rédox alors : E1 = E2 = E3
= Eéq 2E3 = E1 + E2
[Cu2+ ]
2E30 + 0,06log[Cu ] = 2+
E10 + E20 + 0,06log + 0,06log[Cu+]
[Cu+ ]
E01 + E02
2E30 = E10 + E20 E30 =
2
IV4- Domaine de prédominance et domaine d’existence
a- Les 2 formes rédox sont en solution
[Fe3+ ]
Exemple : Fe3+/Fe2+ : Fe3+ + e- ←
⃗⃗⃗ Fe2+ ; E =E0 + 0,06log
[Fe2+ ]
- Si E > E0 [Ox] > [red] ici [Fe3+] > [Fe2+] alors l’ox prédomine
- E < E0 [Ox] < [red] alors le red prédomine
Fe2+(réd) prédomine Fe3+(ox) prédomine E(V)
0,77V
b- Cas où une espèce est un solide ou un gaz
b1 : Une espèce est solide : Fe2+/Fe : Fe2+ + 2 e- ← ⃗⃗⃗ Fe. E = E0 + 0,03.log[Fe2+] . Ici
on définit un domaine d’existence pour le solide Fe comme les précipités par rapport à
une concentration limite Clim en Fe2+. Alors si [Fe2+] < Clim alors Fe apparaît. Le
potentiel frontière d’apparition du Fe est Elim = E0 +0,03.logClim . Si E <Elim alors Fe
existe
Exemple : Clim = 0,1 mol.L-1 ; Elim = E0 + 0,03.log(0,1) = - 0,44 – 0,03 = - 0,47 V.
Fe(réd) existe Fe2+(ox) prédomine E(V)
-0,47V
P𝐶𝑙2
b2 : cas où une espèce est un gaz. Cl2/Cl- : Cl2 + 2 e- ←
⃗⃗⃗ 2Cl- ; E = E0 +0,03.log ;
[Cl− ]2
ici aussi la frontière est définie en précisant la pression PCl2 et la concentration limite C
des ions Cl- en solution. Si PCl2 = 1 bar et Clim = 0,1 mol.L-1 alors
1
Elim = 1,36 + 0,03log −2 = 1,42 V
10
Fe 2+
- 0,44 V
Fe
b- La dismutation
Lors de la dismutation, un élément de n.o intermédiaire se transforme en 2
éléments dont l’un a un n.o supérieur et l’autre un n.o inférieur.
E°
Cu +
0,52 V
Cu
2Cu +
Cu 2+
+ Cu
Cu2+ 0,16 V
Cu+
TD sur l’oxydo-réduction
EXERCICE-1
1- Ecrire les relations de Nerst relatives aux couples ci-dessous
a- MnO4− /Mn2+ ; b- CO2(g)/H2CO2; c- BrO3− /Br2; d- HOCl/Cl-
d-Pt2+/Pt ; e- [Hg(SCN)4]2-/Hg2(SCN)2(s) ; f- [Fe(SCN)]2+/Fe2+
2- Equilibrer les équations-bilans des réactions suivantes, réalisées en milieu
acide
a- MnO4− + H2CO2← ⃗⃗⃗ CO2 +Mn2+
b- [Hg(SCN)4]2- + Fe2+← ⃗⃗⃗ Hg2(SCN)2(s) + [Fe(SCN)]2+
c- BrO−3 +Pt ← ⃗⃗⃗ Br2 Pt2+
d- Cl- + Pt2+←⃗⃗⃗ HOCl +Pt
3- Déterminer la constante d’équilibre K de chacune des réactions ci-dessus
4- Quelle est la composition de la solution à l’équilibre lorsqu’on plonge une
électrode de platine dans un volume V = 100 mL d’une solution bromate
de sodium à C = 10-3 mol.L-1 à pH = 0
Données :
E°([Hg(SCN)4]2-/Hg2(SCN)2(s)) = 0,238 V; E° (MnO−
4 /Mn ) = 1,51 v;
2+
EXERCICE2 IC 2017
L’élaboration de piles et la mesure de force électromotrice permettent de déterminer
certaines constantes d’équilibre. L’étude qui va suivre se propose d’utiliser une pile
pour déterminer le produit de solubilité de l’hydroxyde de cobalt (II).
Dans un bécher (noté 1), on verse 100 cm3 d’une solution de nitrate d’argent AgNO3
de concentration molaire C1 = 0,1 mol.L-1, puis on y plonge une électrode d’argent.
Dans un second bécher (noté 2), on verse 100 cm3 d’une solution de chlorure de
cobalt CoCl2 de concentration molaire c2 = 0,1 mol.L-1, puis on y plonge une électrode
de cobalt.
On relie les deux béchers par un pont salin contenant du nitrate d’ammonium NH 4NO3.
On mesure alors une force électromotrice, notée E, aux bornes de la pile ainsi
constituée. L’expérience donne : E = 1,05 V à une température de 25 °C.
1. Schématisation de la pile.
1.1. Déterminer la polarité de la pile (anode et cathode)
1.2. Effectuer un schéma de la pile.
1.3. Indiquer le rôle du pont salin ?
1.4. Expliquer pourquoi on ne peut-on pas utiliser un pont contenant du bromure de
potassium ?
2. Détermination du potentiel standard du couple Co2+(aq)/Co(s)
2.1. Ecrire l’équation de la réaction ayant lieu dans la pile quand celle-ci débite.
2.2. En négligeant le potentiel de jonction et à l’aide des relations de Nernst, donner
l’expression littérale de la force électromotrice de la pile.
2.3. Déterminer, dans les conditions de l’expérience, la valeur du potentiel standard du
couple Co2+(aq)/Co(s).
2.4. Donner la valeur de la constante d’équilibre de la réaction de fonctionnement de
la pile.
2.5. Déterminer la composition de la pile lorsque celle-ci est usée, c'est-à-dire ne
débite plus.
3. Détermination du produit de solubilité de l’hydroxyde de cobalt (II) Co(OH)2 (s).
On ajoute dans le bécher 2, contenant des ions Co2+ en solution aqueuse, une pastille
d’hydroxyde de sodium NaOH(s). On obtient une solution saturée d’hydroxyde de cobalt
Co(OH)2(s). On mesure alors la force électromotrice de la pile ainsi constituée et on
obtient une valeur E’ = 1,18 V.
3.1. Déterminer la valeur de la concentration molaire des ions Co2+ dans le bécher 2.
3.2. En déduire la valeur du produit de solubilité de l’hydroxyde de cobalt (II).
Données
• Potentiel standard d’oxydoréduction à : E° (Ag+/Ag) = 0,80 V
E° (S4O62-/S2O32-) = 0,08 V et E°(I3-/I-) = 0,54 V
EXERCICE3 IC 2015
Soit une pile constituée de deux compartiments reliés par un pont salin :
Le compartiment G comporte une électrode d’argent plongeant dans une
solution de nitrate d’argent : AgNO3 (10-2mol.L-1)
Le compartiment D comporte une électrode de platine plongeant dans une
solution de sulfate ferreux : FeSO4(10-2mol.L-1) et de chlorure ferrique : FeCl3
(10-2 mol.L-1).
1- Il existe des électrodes de première espèce, de deuxième et de troisième
espèce. A quelle espèce appartient chaque compartiment ?
2- Donner le symbole de cette pile.
3- Calculer les potentiels d’oxydoréduction de chaque demi-pile à 250°C et en
déduire la force électromotrice (f.e.m = ED - EG) de la pile.
4- Donner le schéma de la pile en précisant le sens de circulation des électrons, le
sens du courant, la polarité des électrodes et les équations chimiques aux
électrodes.
5- Sans modifier le compartiment G, on ajoute dans le compartiment D du cyanure
de potassium KCN solide de façon à ce que les ions Fe3+ etFe2+ soient quasi-
totalement complexés respectivement en [Fe(CN)6]3- et [Fe(CN)6]4-.
a- Nommer ces deux complexes
b- Préciser pourquoi dans un complexe octaédrique, les orbitales d sont séparées
en deux groupes d’énergies différentes.
c- L’ion CN- étant un ligand à champ fort, représenter le diagramme traduisant
la levée de dégénérescence des orbitales d de ces complexes et donner leur
𝑥 𝑦 𝑦
structure électronique sous la forme t 2𝑔 e𝑔 ou e𝑥 𝑡2 .
d- Donner l’hybridation des ions fer dans ces deux complexes.
e- Calculer la nouvelle valeur de la (f.e.m = ED - EG) de la pile.
f- Quelle est la nouvelle réaction qui se produit spontanément dans la pile
quand elle fonctionne ?
6- On conserve le compartiment D modifié à la question 5-), on ajoute dans le
compartiment G du chlorure de potassium KCl solide de façon à avoir une
concentration en Cl- égale à 1 mol.L-1. Calculer le nouveau potentiel rédox du
compartiment G et déduire la nouvelle (f.e.m = ED - EG) de la pile.
Ces diagrammes ont été proposés et établis par le chimiste belge POURAIX. D’où
le nom diagramme de POURBAIX ou diagramme E-pH.
2- Description du diagramme
Dans ces diagrammes E-pH, on trouve les espèces dissoutes dans leur domaine
de prédominance et les phases condensées des espèces dans leur domaine
d’existence. Ces domaines de prédominance ou d’existence sont séparés par des
droites frontières.
1 : Domained’existence du fer
2 : Domaine de prédominance de l’ion Fe2+
3 : Domaine de prédominance de l’ion Fe3+
4 : Domaine d’existence de Fe(OH)2(s) ou FeO
5 : Domaine d’existence de Fe(OH)3(s) ou Fe2O3
Les oxydants se situent au dessus des droites frontières et les réducteurs en
dessous.
Il existe 3 types de droites frontières :
- Droites frontières verticales. Elles correspondent à la limite entre deux
éléments de même degré d’oxydation.
Fe3+/ Fe(OH)3 : Fe(OH)3 ← ⃗⃗⃗ Fe3+ + 3OH-
Fe2+/ Fe(OH)2 : Fe(OH)2 ← ⃗⃗⃗ Fe2+ + 2OH-
- Droites frontières obliques : Dans ce cas les espèces ont des degrés
d’oxydation différents et les ions H+ ou HO- interviennent dans l’équation.
0,06
MnO4− / Mn2+ :MnO−
4 + 8H3O + 5e ←
+ -
⃗⃗⃗ Mn2+ + 12H2O : E = E° -8( )pH +
5
0,06 [Mn−
4]
( )log
5 [Mn2+ ]
[I-] = [I2]
Fe3+ + e-←
⃗⃗⃗ Fe2+ [Fe3+ ] =[Fe2+ ]=C0
0,06 [Fe3+ ] E = E° = 0,77 V
2 Fe3+ /Fe2+ E = E°+ log
1 [Fe2+ ]
Fe(OH)3+3H3O+ + e- ←
⃗⃗⃗ C0 = 0,1 mol.L-1
Fe +6H2O
2+
E = E°-0,18pH +0,06
4 Fe(OH)3/ Fe2+ h3
E = E° + 0,06log
[Fe2+ ]
Fe(OH)2+2H3O+ + 2e- ←
⃗⃗⃗ E = E°- 0,06pH
Fe +4H2O
6 Fe(OH)2/ Fe E = E° + 0,03logh2
E = E°- 0,06pH
Fe(OH)3+H3O + e ←
+
⃗⃗⃗ Fe(OH)2
-
E = E° + 0,06logh
6- Utilisation du diagramme
Le tracé de plusieurs diagrammes dans le même plan (E,pH) permet de prévoir
la réactivité des diverses formes oxydées et réduites présentes. En effet les
espèces qui partagent un même domaine ne réagissent pas entre elles
alors que les espèces qui n’ont pas de domaine en commun vont réagir
pour former des espèces qui vont partager un même domaine.
- Les ions Fe2+ et H2O ont un domaine commun. Donc les solutions aqueuses
de Fe2+ sont stables vis-à-vis de l’eau. Mais une solution aqueuse de Fe2+
contenant de l’oxygène dissout va oxyder les ions Fe2+ en Fe3+ car O2 et Fe2+
ont des domaines différents.La réaction est Fe2+← ⃗⃗⃗ Fe3+ + e- ; O2 + 4H+ + 4e-
⃗⃗⃗ 2 H2O d’où : O2 +4Fe2+ 4H3O+←
← ⃗⃗⃗ Fe3+ + 6H2O
Le Fe(s) solide n’est pas dans le même domaine que H2O et O2. Le Fe va donc
être oxydé par H2O et O2. C’est le phénomène de corrosion.
On appelle zone d’immunité , la zone de stabilité thermodynamique du
métal
On appelle zone de corrosion , la zone d’attaque du métal avec formation
d’ions. On distingue la corrosion en milieu acide ou en mileu basique
On appelle zone de passivation , la zone de protection du métal par
formation d’oxydes ou d’hydroxydes à sa surface.
TD sur le diagramme E-pH
EXERCICE-1
On se propose d’étudier le diagramme E-pH du thallium en solution aqueuse. On se
limite aux espèces chimiques suivantes : Tl(s) ; Tl(OH)3(s) ; Tl+ et Tl3+. Les limites des
différents domaines de prédominance des espèces chimiques du thallium sont
calculées et tracées sur la figure 2 ci-dessous.
C0 = 10-4mol.L-1
1- En le justifiant, donner le domaine de prédominance ou d’existence des
différentes espèces chimiques
2- Déterminer par le calcul les coordonnées des points A et B
3- A l’aide du graphe, déterminer la valeur du produit de solubilité de Tl(OH)3(s)
4- Ecrire la demi-équation du couple Tl(OH)3(s)/Tl+. En déduire la pente de la droite
limite séparant Tl+ et Tl(OH)3(s). Calculer le potentiel standard de ce couple à pH
=0
Données :
Couple Tl3+/Tl+ Tl+/Tl O2(g)/H2O H2O/H2(g)
E°(V) 1,26 -0,34 1,23 0
EXERCICE-2
On donne le diagramme E-pH ci-dessous tracé avec une concentration en cadmium
dissous égale à 10-3mol.L-1
1- Déterminer E°(Cd2+/Cd)
2- Calculer le produit de solubilité de Cd(OH)2 et la constante de formation de
HCdO2−
3- Donner l’équation de la droite limite séparant Cd et Cd(OH)2
4- Que se passe-t-il si on met du cadmium dans l’eau à pH =0 ?
Diagramme E-pH (Concours Mines et Ponts MP 2018)
Ont été superposés ci-après les diagrammes potentiel-pH du manganèse (traits fins) et
del’éthanol (traits épais).
Conventions de tracé :
• Concentration totale en espèce dissoute : C = 10–2mol.L–1.
• On considérera qu’il y a égalité des concentrations aux frontières séparant deux
espèces en solution.
degré d’oxydation.
2- Déterminer l’équation de la frontière verticale séparant l’espèce 4 de l’espèce 5.
3- Donner (en justifiant) l’équation de la frontière verticale séparant CH3COOH et
CH3COO- ainsi que celle de la frontière séparant CH3COOH et CH3CH2OH.
4-En utilisant le graphique, déterminer le potentiel standard du couple MnO2/Mn2+.
Données : pKS(Mn(OH)2) = 12,7 à 25°C
Constante d’équilibre de la réaction d’autoprotolyse de l’eau à 25°C : Ke = 10-14
pKa(CH3COOH/CH3COO–) = 4,8 à 25°C
Potentiels redox standards à pH = 0 et à 25°C :
E°(CH3COOH/CH3CH2OH) = 0,037 V
E°(O2/H2O) = 1,23 V
Diagramme potentiel-pH.(Concours Mines et Ponts MP 2017)
On donne ci-après le diagramme potentiel-pH du système silicium-eau à 298 K. Les
espècesprésentes sont Si(s), H4SiO4, H3SiO−
4 et H2SiO4 . Les coordonnées (pH; E/V)
2−