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a directive cadre sur l’eau (2000/60/EC) exige, de la part des États membres
L de l’Union européenne, qu’un programme de surveillance de l’état des
eaux soit mis en œuvre dans le cadre de plans de gestion des réseaux hydro-
graphiques européens. Ce programme inclut une évaluation de l’état chimique
des eaux de surface et souterraines, impliquant des mesures de substances
chimiques caractéristiques de risques anthropiques. L’application directe du
concept de traçabilité s’adapte difficilement à la large palette de mesures
qu’implique cette surveillance en comparaison aux procédés de mesures
physiques, ce en raison de la variété de composition des échantillons. Une dif-
5 - 2008
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TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU _________________________________________________
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Les exigences de base pour ces programmes reposent sur la fia- ■ Contrôles additionnels pour les zones protégées
bilité des données de surveillance qui doivent permettre l’évalua- Des programmes de contrôle supplémentaires sont requis pour
tion et la classification sûre de l’état des « masses d’eau » (unités les zones protégées, par exemple aux points de captage d’eau
administratives définies par les États membres, par exemple : un potable et dans les zones de protection d’habitats et d’espèces (par
lac, un bras de rivière, une nappe phréatique). Cela implique que exemple, sites Natura 2000).
les réseaux de surveillance doivent définir des points et une fré-
quence de surveillance qui soient représentatifs des masses d’eau
et des pressions susceptibles de les affecter (pollution, surexploita- 2.3 Paramètres chimiques déterminés
tion). De plus, les programmes de surveillance doivent être établis
de telle sorte que les tendances de pollution à long terme pourront
2.3.1 Paramètres généraux
être détectées. Une série de paramètres chimiques font l’objet de surveillance au
titre de la classification de l’état écologique des eaux de surface
(soutenant les paramètres biologiques). Il s’agit du bilan d’oxygène,
2.2.2 Types de programmes de la salinité, de l’état d’acidification et de la concentration en
nutriments, qui doivent être mesurés dans les rivières, lacs, eaux
■ Contrôles de surveillance de transition et eaux côtières.
Les contrôles de surveillance sont destinés à fournir des infor- Pour les eaux souterraines, les paramètres chimiques fonda-
mations pour compléter et valider l’étude des incidences permet- mentaux concernent la teneur en oxygène et les teneurs en nitrate
tant de déterminer les « masses d’eau à risque » (par exemple, et ammonium (ils sont complétés par des mesures de pH et de
risque de pollution lié à une activité donnée). Ils doivent égale- conductivité).
ment permettre de concevoir, de manière efficace et valable, les
futurs programmes de surveillance. Enfin, les données sont utili-
sées pour évaluer les changements à long terme des conditions 2.3.2 Substances prioritaires (eaux de surface)
naturelles et les changements à long terme résultant d’une impor- La DCE, dans son article 16, exige de la Commission européenne
tante activité anthropogénique. Ce contrôle est effectué sur la base qu’elle établisse une liste de substances prioritaires, sélectionnées
d’un nombre suffisant de masses d’eau (de surface ou souterrai- parmi celles qui présentent un risque significatif pour ou via l’envi-
nes) pour permettre une évaluation de l’état général à l’échelle de ronnement aquatique. Cette liste doit prendre en compte les
chaque bassin versant. Ces masses d’eau sont sélectionnées avec données concernant le danger intrinsèque des substances, en par-
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un souci de représentativité vis-à-vis du bassin versant. ticulier leur écotoxicité aquatique et leur toxicité pour l’homme via
En termes de fréquence, le contrôle est réalisé, pour chaque site les voies aquatiques d’exposition, les données de la surveillance
de surveillance, pendant une période d’un an durant la période cou- pouvant attester une contamination étendue de l’environnement et
verte par le plan de gestion de bassin hydrographique (donc un an d’autres facteurs pouvant indiquer la possibilité d’une telle conta-
sur une période de six ans). Toutefois, si l’exercice de contrôle pré- mination (par exemple, volume de production, modes d’utilisation).
cédent a montré que l’état d’une masse d’eau donnée était bon et L’établissement de cette liste a été réalisé en 2001 par le biais d’une
que rien n’indique que les incidences sur la masse ont changé, le décision de la Commission européenne [5], voir tableau 1.
contrôle peut alors être effectué tous les trois plans de gestion de Cette liste de substances fait désormais l’objet de négociations
district hydrographique (donc pendant un an tous les dix-huit ans). au Parlement européen et au Conseil européen pour l’établissement
de normes de qualité environnementales (liées à la conformité au
■ Contrôles opérationnels « bon état chimique » des eaux de surface), tenant compte d’une
Les contrôles opérationnels sont entrepris pour établir l’état des distinction d’un groupe de substances prioritaires dangereuses.
masses d’eau identifiées comme risquant de ne pas atteindre les
objectifs environnementaux de « bon état » d’ici 2015, et pour 2.3.3 Substances de l’annexe VIII
évaluer les changements de l’état de ces masses suite à la mise en Il s’agit des polluants recensés comme étant déversés en
œuvre des programmes de mesures définis dans le plan de quantités significatives dans la masse d’eau (donc dépassant large-
gestion du district hydrographique (devant être opérationnels à la ment la liste des substances prioritaires du tableau 1) qui font
fin 2012). l’objet de contrôles, de mesures de prévention ou de limitation,
Ces contrôles sont effectués pour toutes les masses d’eau « à dont la liste est fournie dans l’annexe VIII, plus précisément :
risque » et les masses d’eau dans lesquelles sont rejetées des – composés organohalogénés et substances susceptibles de
substances « prioritaires » (voir § 2.3.2). Les points de contrôle former des composés de ce type dans le milieu aquatique ;
sont établis pour les masses d’eau courant un risque en raison de – composés organophosphorés ;
pressions ponctuelles ou diffuses importantes ; ces points de – composés organostanniques ;
contrôle doivent être en nombre suffisant pour évaluer l’ampleur – substances et préparations, ou leurs produits de décomposi-
et l’incidence de ces pollutions. Lorsqu’une masse d’eau est tion, dont le caractère cancérigène ou mutagène ou les propriétés
soumise à plusieurs pressions ponctuelles, les points de contrôle pouvant affecter les fonctions stéroïdogénique, thyroïdienne ou
peuvent être sélectionnés en vue d’évaluer l’ampleur et l’incidence reproductive ou d’autres fonctions endocriniennes dans ou via le
de ces pressions dans leur ensemble. milieu aquatique ont été démontrés ;
Pour ce qui concerne les eaux souterraines, les contrôles opéra- – hydrocarbures persistants et substances organiques toxiques
tionnels doivent également permettre d’établir la présence de persistantes et bio-accumulables ;
toute tendance à la hausse à long terme de la concentration d’un – cyanures ;
quelconque polluant suite à une activité anthropogénique donnée. – métaux et leurs composés ;
– arsenic et ses composés ;
■ Contrôles d’enquête – produits biocides et phytopharmaceutiques ;
– matières en suspension ;
Des contrôles d’enquête sont effectués lorsque la raison d’une – substances contribuant à l’eutrophisation (en particulier,
pollution ou détérioration est inconnue ou pour déterminer nitrates et phosphates) ;
l’ampleur et l’incidence de pollutions accidentelles. À ce titre, ces – substances ayant une influence négative sur le bilan d’oxygène
contrôles doivent apporter les informations nécessaires à l’établis- (et pouvant être mesurées à l’aide de paramètres tels que la DBO,
sement d’un programme de mesures en vue de la réalisation des la DCO, etc.).
objectifs environnementaux de la DCE et de mesures spécifiques DBO : demande biologique en oxygène.
nécessaires pour remédier aux effets d’une pollution accidentelle. DCO : demande chimique en oxygène.
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2.3.4 Autres substances (eaux souterraines) mise en œuvre » (ou Common Implementation Strategy, CIS) en
2001, qui a pour but de favoriser les échanges de connaissances et
En complément des substances mentionnées ci-dessus, la de bonnes pratiques, et de développer des documents guides de
nouvelle directive « eaux souterraines » (directive « fille » de la manière coordonnée (guides adoptés par les directeurs de l’eau
DCE) [6] exige également la surveillance de polluants représentant des pays de l’UE). Le mécanisme de la CIS, repose sur des groupes
un risque avéré pour les eaux souterraines. Les déterminations sont d’experts traitant de différents sujets (par exemple, groupes de
axées sur des exigences de conformité au « bon état chimique » travail « état écologique », « eaux souterraines », « inondations »,
(normes de qualité environnementales à l’échelle européenne pour etc.), une des activités concernant les spécifications techniques de
les nitrates et les pesticides ; normes de qualité nationales, régio- la surveillance chimique (Chemical Monitoring Activity ou CMA).
nales ou locales pour d’autres substances-polluants identifiées Ce processus de consultation est considéré comme un excellent
comme représentant un risque de détérioration pour les eaux exemple de gouvernance européenne [7].
souterraines), des études tendances à long terme (exigence de L’activité CMA est décrite en détail dans la littérature [8]. Selon
renverser toute tendance significative à la hausse si un risque est les principes de la CIS, un groupe d’experts (composés d’environ
avéré pour l’environnement) et des mesures de prévention ou de 60 experts des agences/ministères de l’Environnement des États
limitation de l’introduction de polluants dans les eaux souterraines. membres, d’associations professionnelles, et de la communauté
Les paramètres à déterminer sont en principe ceux couverts par scientifique) a discuté différents éléments techniques liés à la sur-
l’annexe VIII de la DCE (voir § 2.3.3), bien que l’accent soit mis sur veillance chimique des eaux de surface et souterraines, et cette
une liste de polluants à considérer pour l’établissement de discussion a conduit à l’élaboration de deux documents guides [3]
« valeurs seuils », en l’occurrence : l’arsenic, le cadmium, le plomb, [4]. Entre autres, les aspects de plan d’échantillonnage, représen-
le mercure, l’ammoniaque, les chlorures, les sulfates (tous ces pol- tativité, méthodes d’échantillonnage et d’analyse, sont discutés en
luants pouvant résulter de sources naturelles et/ou d’origine détail, établissant une base commune, pour les États membres,
anthropique ; seules les pollutions sont réglementées), le trichloro- pour la conception de leur programme de surveillance. Ces
éthylène et tétrachloroéthylène (substances synthétiques), et la recommandations traitent directement d’aspects métrologiques et
conductivité (pour détecter les intrusions salines). fournissent des règles devant permettre de développer des appro-
ches harmonisées en Europe.
Il est important de noter que ces documents guides ne sont pas
2.4 Recommandations non contraignantes contraignants sur le plan légal ; en d’autres termes, ils établissent
des règles générales qui peuvent être adaptées selon les cir-
Les difficultés techniques attendues pour la surveillance définie constances locales ou régionales sans pour cela être légalement
par la DCE ont conduit les États membres de l’UE à demander à la contraignantes. Les dispositions légales sont en fait celles définies
Commission européenne d’initier une « stratégie commune de par l’article 8 et l’annexe V de la directive. Bien que ces guides ne
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soient pas contraignants, ils auront un impact évident sur la façon comparaisons est encore appelée « chaîne de raccordement aux
dont les états membres développeront et mettront en œuvre leurs étalons » ou « chaîne d’étalonnage ». Soulignons que la traçabilité
programmes de surveillance dans le futur. d’un résultat de mesure doit être démontrée alors que l’incertitude
En matière de métrologie, l’aspect le plus important qui a été doit être calculée. Dans cette article, la traçabilité se réfère au lien
mis en avant a concerné la nécessité de démontrer la comparabi- établi entre la qualité de l’eau (substances déterminées) et les mesu-
lité des données, et ce à l’échelle de l’Union européenne. L’impli- res effectuées via les programmes de surveillance.
cation d’une telle comparabilité (évaluation, classification, prises Des débats sur la façon dont ces éléments s’appliquent aux
de décisions) a été jugée assez critique pour que des spécifications mesures chimiques ont eu, et ont toujours, lieu [10] [11] [12]. Les
techniques soient développées sous forme contraignante. Ceci est unités de référence sont bien sûr celles du système international
discuté dans le paragraphe suivant. (SI), c’est-à-dire le kilogramme (kg) ou la mole (mol) pour les
mesures chimiques. Établir la traçabilité de mesures chimiques aux
unités SI ne peut se faire de manière directe (il n’existe pas de
2.5 Nouvelles dispositions en matière « mole étalon ») et passe par des références intermédiaires, par
de contrôle de qualité des analyses exemple matériaux ou méthodes de référence [13]. La chaîne
ininterrompue de comparaisons implique qu’aucune perte d’infor-
Comme souligné ci-dessus, la gestion de l’eau au titre de la DCE mation ne devrait survenir durant la procédure analytique (par
et le système de décision qui lui est associé dépendent étroitement exemple, recouvrement d’extraction incomplet, contamination de
de données métrologiques. En l’absence de règles claires pour la l’échantillon). De plus, atteindre la traçabilité est en théorie lié aux
démonstration de la justesse (et donc de la comparabilité) des incertitudes calculées pour chaque référence (elle-même liée à une
mesures, le système ne peut pas fournir de base solide pour la étape analytique) qui contribue à la mesure ; ainsi, plus la chaîne
prise de décisions fiables. Cette considération a conduit à des de raccordement est courte (en cas d’un nombre réduit d’étapes),
débats d’experts concernant la nécessité d’établir des règles meilleure est l’incertitude du résultat final. Cette condition est, on
contraignantes établissant des critères de performance minimaux le verra, difficilement applicable aux analyses complexes néces-
pour les méthodes analytiques utilisées pour la surveillance sitant plusieurs étapes (par exemple, extraction, nettoyage
chimique exigée par la DCE. La justification légale est le paragraphe d’extrait, séparation, détection) et aux étapes d’échantillonnage et
3 de l’article 8, qui ouvre la possibilité de développer des spécifica- de prétraitement des échantillons [14].
tions techniques en soutien aux programmes de surveillance. Remarquons, de plus, que la traçabilité ne doit pas être
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Dans ce contexte, un projet de directive de la Commission euro- confondue avec la recherche de la justesse (étroitesse d’accord
péenne a été développé dans ce but. La proposition inclut des entre la valeur mesurée et la « valeur vraie » d’une substance dans
exigences contraignantes pour les laboratoires des États membres un échantillon donné) et de la précision (étroitesse d’accord entre
concernant la validation des méthodes, les critères minimaux de des résultats obtenus en appliquant la même procédure expéri-
performance (liés à l’incertitude des mesures et aux limites de mentale plusieurs fois dans des conditions prescrites). En d’autres
quantification pour les paramètres déterminés, y compris les subs- termes, une méthode traçable à des références établies n’est pas
tances pour lesquelles des normes environnementales ont été forcément juste (ou encore la référence établie ne correspond pas
établies), la participation à des programmes d’assurance de qualité nécessairement à la « valeur vraie »), alors qu’une méthode juste
(y compris des tests d’aptitude, l’analyse de matériaux de réfé- est toujours traçable à ce qui est considéré comme la meilleure
rence, la formation, etc.). Ce texte est toujours en discussion au approximation de la valeur vraie (valeur qui serait obtenue par la
moment de la publication de cet article, et il faut espérer qu’il sera mesure en l’absence de toute erreur de mesure).
adopté par les États membres par « comitologie » (c’est-à-dire par La comparabilité des résultats est le fondement de toute mesure
un comité de réglementation représenté par les services et la traçabilité est un outil devant permettre de l’obtenir. À ce titre,
compétents des États membres, avec consultation du Parlement la traçabilité des résultats est reliée non seulement à la justesse
européen) d’ici la fin 2008. Avec l’aide d’un tel texte, tous les élé- des analyses (ou exactitude) mais également à la représentativité
ments seront réunis pour développer un cadre métrologique per- des échantillons. L’exactitude des résultats dépend des étalons et
mettant d’assurer que les données de surveillance chimique des de l’utilisation correcte qui en est faite ; la représentativité repose
programmes DCE seront comparables, c’est-à-dire traçables (selon sur les échantillons (et les sous-échantillons) analysés, et donc en
la définition de l’ISO [9], voir § 3.1) à des références communé- partie sur la représentativité de l’échantillonnage.
ment acceptées. L’obtention d’une telle traçabilité et des référen-
ces qui lui sont liées dans le contexte des programmes de Dans le contexte de la DCE, au même titre que pour la plupart
surveillance de la DCE est discutée dans les paragraphes suivants. des analyses environnementales, les mesures chimiques (compre-
nant divers types d’eaux, échantillons de sédiments et biologiques)
sont basées sur une succession d’actions :
– échantillonnage et conservation d’échantillons représentatifs ;
3. DCE et traçabilité – prétraitement d’une portion d’échantillon pour analyse ;
– étalonnage ;
3.1 Introduction – Éléments clés – détermination finale ;
du concept de traçabilité – calcul et présentation des résultats.
À partir de cela, examinons comment le concept de traçabilité
Les paragraphes 1 et 2 ont souligné l’importance de la peut être considéré et compris dans le cadre de programmes de
comparabilité et de la traçabilité des données dans le contexte des surveillance tels que celui exigé par la DCE.
programmes de surveillance de la DCE. Examinons maintenant en
détail quelles sont les différentes références qu’il convient de
considérer pour établir un système métrologique fiable pour de 3.2 Unités du système international (SI)
telles analyses. Nous l’avons déjà vu plus haut, l’unité de référence pour les
En premier lieu, rappelons que l’ISO définit la traçabilité métro- mesures chimiques est l’unité de quantité de substance, la mole.
logique comme « la propriété d’un résultat d’un mesurage ou d’un Toutefois, en pratique, comme il n’y a pas de « mole étalon », le
étalon tel qu’il puisse être raccordé à des références déterminées, kilogramme est utilisé, et ainsi les mesures chimiques sont en fait
généralement des étalons nationaux ou internationaux, par l’inter- traçables à cette unité de masse. En d’autres termes, les analyses
médiaire d’une chaîne ininterrompue de comparaisons ayant toutes concernées sont basées sur la détermination de quantités de subs-
des incertitudes déterminées » [9]. La chaîne interrompue de tances par masse d’échantillon.
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Pour les échantillons solides (sédiments, matières en suspen- en cours pour identifier les méthodes normalisées déjà déve-
sion, biote), il s’agit d’unités correspondant à des concentrations loppées qui pourraient être recommandées d’ores et déjà pour être
« ultratraces » (ng/kg) et « traces » (µg/kg) pour bon nombre de utilisées dans le programme de surveillance DCE, ainsi que les
micropolluants organiques et d’éléments traces, et de concentra- méthodes pour lesquelles de la recherche est nécessaire avant leur
tions de l’ordre du mg/kg pour les éléments majeurs. Pour ce qui adoption par le Comité européen de normalisation (CEN). Le
concerne l’eau, les résultats devraient en principe également être principe sera de développer des documents guides sur les
rapportés en masse/kg d’eau, mais la pratique est que les méthodes, leurs limites d’application, et d’autres aspects perti-
concentrations sont en général rapportées en masse/volume, par nents (par exemple, représentativité de l’échantillonnage, fré-
exemple ng/L, µg/L ou mg/L, ce qui permet une première diver- quence et techniques).
gence par rapport aux principes métrologiques de base. À l’heure actuelle, une variété de méthodes normalisées est
Biote : désigne l’ensemble des plantes, micro-organismes et animaux que l’on trouve disponible pour être utilisée comme référence pour des para-
dans un biotope (région ou secteur donnés). mètres spécifiques ou des étapes données des programmes de
surveillance. Il reste toutefois de nombreux cas pour lesquels de
telles normes sont absentes, et la référence doit de ce fait être
3.3 Methodes normalisées établie sur d’autres bases. C’est l’objet des paragraphes suivants.
conformer aux normes internationales dont la liste est reprise avérées (elles peuvent être des méthodes normalisées), par
ci-dessous » [NB : six normes sont actuellement dans la liste de exemple des méthodes dites « primaires » qui sont directement
cette annexe qui est ouverte à toutes autres normes dites perti- traçables aux unités SI sans nécessiter d’étalonnage externe. Des
nentes] ou d’autres normes nationales ou internationales permet- détails sur ce type de méthodes sont donnés dans un article du
tant d’assurer une provision de données de qualité scientifique et même auteur paru dans les Techniques de l’Ingénieur [16].
comparabilité équivalente ».
Si I’on considère que les méthodes de référence correspondent
Ainsi que le souligne le paragraphe 2.5 de cet article, les discus- à des méthodes exemptes d’erreurs systématiques (ce qui est le
sions en cours concernant les critères minimaux de performance cas des méthodes primaires) et affectées uniquement par quelques
pour les méthodes analytiques utilisées pour la surveillance erreurs aléatoires, force est de constater qu’à l’heure actuelle de
chimique (projet de décision de la Commission européenne) sont telles méthodes n’existent que dans le domaine des analyses
couvertes par le paragraphe 3 de l’article 8 de la DCE qui ouvre la inorganiques et seulement pour des analyses d’échantillons en
possibilité d’adopter des spécifications techniques et des méthodes laboratoire (il n’existe pas de « méthodes de référence » pour
normalisées pour l’analyse et la surveillance de l’état des eaux sui- l’échantillonnage). Dans le cas de déterminations de composés
vant les règles de « comitologie » (adoption de dispositions organiques ou organométalliques, la nécessité d’inclure des éta-
contraignantes par les États membres de l’UE). Dans ce projet de pes de prétraitement, par exemple une phase d’extraction ou de
décision, l’utilisation de méthodes alternatives fournissant des don- dérivation, conduit à un risque de rupture de la chaîne de raccor-
nées de qualité scientifique et comparabilité équivalente ou dement et les références de traçabilité vont reposer sur des
meilleure que celles de méthodes normalisées est permise, à la approximations (estimation de recouvrements). La traçabilité des
condition que ces méthodes soient correctement validées. Ceci per- mesures de substances aux « valeurs vraies » dépendra donc de la
met à tout type de méthodes d’être utilisé pour la surveillance chi- validité de ces approximations. Dans le cas d’analyses reposant
mique de teneurs « totales » de substances chimiques. sur une étape d’extraction, il n’existe pas de méthodes primaires
Toutefois, pour les paramètres définis de manière opérationnelle à proprement parler car il n’y a aucun moyen à ce stade de
(voir article du même auteur paru dans la rubrique environnement démontrer de manière certaine qu’une extraction ou une réaction
des Techniques de l’Ingénieur), l’utilisation de méthodes norma- chimique de dérivation a conduit à un recouvrement de 100 %.
lisées est déclarée obligatoire. En effet, pour ces paramètres (par Par exemple, des méthodes primaires utilisées pour déterminer
exemple, teneurs extractibles d’éléments basées sur une méthode des éléments pluri-isotopiques sont basées sur la dilution isoto-
d’extraction spécifique), les résultats sont directement liés aux pique et une détermination de rapports isotopiques par spectro-
méthodes en question et donc la comparabilité des données ne métrie de masse ; elles permettent d’atteindre une traçabilité des
peut être assurée que par le biais de méthodes normalisées. Dans résultats aux unités SI. Pour les composés organométalliques,
ce contexte, il s’agit d’un élément clé de la chaîne de raccordement l’utilisation de ces techniques peut garantir la traçabilité aux unités
liée à l’obtention de la traçabilité car les résultats analytiques sont SI des composés tels que déterminés dans les extraits (la phase
directement liés au protocole analytique. En d’autres termes, la d’extraction comportant une approximation qui ne permet pas à
(chaîne de) traçabilité est rompue si le protocole n’est pas suivi de une telle traçabilité d’être fermement démontrée).
manière stricte [15]. Pour les méthodes basées sur des étalonnages internes ou
Pour ce qui concerne le programme de surveillance de la DCE, externes, les références vont dépendre d’étalons de haute pureté
les recommandations pour l’utilisation de méthodes normalisées et de stoechiométrie démontrée, ce qui représente le dernier
se focaliseront certainement sur les étapes analytiques basées sur maillon de la chaîne de raccordement (c’est-à-dire l’étalonnage du
des opérations techniques qui peuvent être différentes d’un pays à signal du détecteur). Une méthode de référence devrait garantir
l’autre. Des exemples de telles opérations sont l’échantillonnage, que toutes les étapes préliminaires à la détermination sont docu-
le prétraitement des échantillons (par exemple, techniques de fil- mentées d’une telle manière que les résultats finaux soient liés à
tration pour l’eau, tamisage pour les sédiments), la détermination une chaîne ininterrompue de comparaisons à des étalons appro-
de formes extractibles de polluants, etc. Des efforts sont de ce fait priés. En d’autres termes, établir la traçabilité de méthodes de
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référence implique que plusieurs matériaux de référence, Pour ce qui concerne les MRC, les producteurs responsables de
« primaires » sous la forme de substances ultrapures sont reliés leur certification tentent, autant que possible, d’estimer les valeurs
par des réactions chimiques bien définies, quantitatives, de haute vraies de paramètres dans des matériaux « de matrice » repré-
précision et exactitude [17]. Cette condition n’est en réalité rencon- sentatifs, ce qui est généralement obtenu par la comparaison
trée que pour un nombre réduit de techniques de surveillance car, d’une variété de méthodes comportant des principes métrolo-
dans la majorité des cas, les méthodes souffrent de « maillons giques différents pour les analyses de certification. Un bon accord
faibles » dans leur chaîne de raccordement (par exemple, recou- entre les différentes méthodes permet en effet d’estimer (mais pas
vrement d’extraction peu fiable, vérification de dérivation non de fermement démontrer) qu’aucune erreur systématique n’enta-
effectuée, etc.). che les résultats finaux et que les valeurs certifiées correspondent
En conclusion, la dénomination d’une méthode comme donc à une estimation fiable de la valeur vraie. Si possible, cette
« méthode de référence » dans le contexte de programmes de sur- approche devrait inclure des méthodes primaires (voir § 3.4). Dans
veillance à large échelle comme celui de la DCE nécessite une de nombreux cas, l’utilisation de différentes méthodes (indé-
certaine prudence, et une prise de conscience claire vis-à-vis des pendantes) permet d’obtenir des valeurs moyennes de consensus
faiblesses de la chaîne de traçabilité. Des méthodes comprenant qui sont acceptées comme valeurs vraies, qui reflètent l’état de
des étapes analytiques exigeant des estimations de recouvrement l’art analytique et ainsi permettent d’assurer la comparabilité des
doivent à ce titre être validées sur la base de comparaisons avec données [14].
des méthodes indépendantes (basées sur des principes analy- Dans le cas de mesures chimiques d’eaux et compartiments
tiques différents) pour assurer une bonne comparabilité des don- associés, la variété de types d’échantillons et de substances
nées. Il doit être de nouveau souligné que cette comparabilité n’est rencontrés implique, en principe, que différents types de maté-
pas forcément synonyme d’exactitude. Ainsi, peu de méthodes riaux « de matrice » (par exemple, eaux, sédiments et biote)
peuvent être considérées comme méthodes de référence à moins devraient être disponibles. Toutefois, il est rarement possible
qu’elles ne soient documentées par une description complète de d’obtenir une correspondance parfaite entre un MRC et un échan-
toutes les étapes analytiques et de leurs limites d’application. C’est tillon naturel, et des compromis sont la plupart du temps nécessai-
le cas de certaines « méthodes officielles » utilisées dans les res. Comme souligné par ailleurs [14] [15], les matériaux de
analyses de denrées alimentaires. référence représentent des références « physiques » auxquelles les
Pour en revenir à la surveillance chimique au titre de la DCE, il résultats de mesure peuvent être reliés, ce qui appelle pourtant à
n’existe pas à ce stade de prescriptions techniques concernant les une certaine prudence en raison des éventuelles différences de
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méthodes analytiques. Des principes communs de validation sont matrice. Il a été ainsi souligné que le fait d’obtenir un résultat cor-
en discussion pour être adoptés au niveau de l’UE, mais ils ne vont rect d’analyse d’un MRC (c’est-à-dire résultat d’analyse correspon-
pas jusqu’à décrire des spécifications techniques des méthodes. dant à une valeur certifiée donnée) ne donne pas l’assurance
Nous avons vu que ceci peut être envisagé par le biais de la qu’un « résultat correct » sera atteint pour l’analyse d’échantillons
normalisation, mais il convient également de réaliser que la sur- inconnus en raison des compositions physico-chimiques
veillance DCE laisse aux États membres la possibilité d’utiliser leurs différentes [12].
propres pratiques et que l’intention n’est pas d’établir un système
trop rigide, même s’il est reconnu qu’une coordination liée aux La vérification de la traçabilité des analyses chimiques d’eau,
aspects d’assurance qualité des données et une compréhension sédiment et biote aux analyses SI sur la base de MRC de matrice
commune des principes qui leur sont liés est nécessaire. est largement débattue. Ceci vient des doutes exprimés par
certains métrologistes sur le fait que les valeurs certifiées corres-
pondent aux « valeurs vraies », en particulier pour ce qui concerne
les matériaux de référence complexes (par exemple, matériaux
3.5 Rôle des matériaux de référence solides comme les sédiments, boues, échantillons biologiques).
Ces doutes ne diminuent en rien la valeur des MRC, car les valeurs
Le rôle et l’utilisation des matériaux de référence sont en « consensuelles » (valeurs déterminées lors de la certification)
principe bien connus. Ce sujet a été traité dans un article des Tech- jouent le rôle de référence pour établir la traçabilité d’une mesure
niques de l’Ingénieur auquel le lecteur est invité à se référer [18]. chimique donnée (reliant les résultats à ceux d’une communauté
On note en particulier, les matériaux de référence certifiés (MRC) analytique utilisant les mêmes types de matériaux, et donc
utilisés comme étalons ou les matériaux dits « de matrice » qui assurant la comparabilité des données), sans pour cela permettre
représentent – autant que possible – la composition d’échantillons dans tous les cas de vérifier l’exactitude.
réels et qui sont utilisés pour la vérification de procédés de
mesure, ainsi que les matériaux (non certifiés) de laboratoire uti- De plus, de nombreux MRC sont soit indisponibles ou non
lisés, par exemple, pour des essais interlaboratoires (voir représentatifs d’échantillons réels, soit ne peuvent pas être pro-
paragraphe 3.6) ou pour le contrôle de qualité interne de méthodes duits en raison de risques d’instabilité (par exemple dans le cas de
analytiques (graphiques de contrôle). Ces matériaux sont produits composés volatils). Dans de tels cas, des approches alternatives
par des organismes spécialisés dont des exemples sont donnés doivent être suivies pour établir la traçabilité des mesures, par
en [Doc. TR 450, tabl. 1]. exemple par le biais d’essais interlaboratoires (voir § 3.6). Quand
Des exemples de matériaux de référence pertinents pour les une bonne correspondance existe entre la composition (matrice)
programmes de surveillance DCE (eaux, sédiments et biote) sont des échantillons et celle des MRC, cette référence est certainement
décrits dans la littérature [19] [20] et sont donnés en [Doc. TR 450, la plus appropriée pour vérifier l’exactitude des mesures (avec les
tabl. 2, 3 et 4] (issus du document guide sur la surveillance des précautions d’usage) et comparer la performance d’une méthode
eaux de surface [4]) établis dans le cadre du projet avec celle d’une autre méthode (ou la performance d’un labora-
EAQC-WISE [21]. toire vis-à-vis d’un autre laboratoire). Les commentaires
concernant la représentativité des matériaux s’appliquent égale-
Les graphiques de contrôle utilisés pour le suivi de la reproduc- ment aux matériaux non certifiés qui sont utilisés pour les besoins
tibilité des méthodes (répétitions d’analyses d’un ou plusieurs de contrôle de qualité interne (par exemple, graphiques de
matériaux de référence) peuvent être considérés comme réfé- contrôle).
rences à long terme pour les mesures chimiques car ils permettent
de contrôler les variations analytiques en comparaison à un point Dans le cadre des dispositions de surveillance de la DCE, les
d’ancrage, en l’occurrence un matériau de référence donné. Cela matériaux de référence représenteront un outil important. Ils ne
concerne la vérification de la reproductibilité des méthodes mais sont pas spécifiquement cités dans la directive mais ils le sont
pas nécessairement l’exactitude dont l’évaluation repose sur l’ana- clairement dans le projet de directive de la Commission décrit
lyse de MRC. dans le paragraphe 2.5.
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TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU _________________________________________________
d’échantillonnage ou un échantillon commun analysé par un siècle pour la métrologie physique sera mis en place en quelques
groupe de laboratoires à un moment donné (par exemple, un années pour la métrologie chimique. La DCE représente une oppor-
réservoir rempli d’eau pour l’analyse de paramètres microbiologi- tunité claire pour que la communauté métrologiste puisse examiner
ques). comment la théorie pourra être mise en œuvre en pratique.
Comme discuté dans le paragraphe 3.5 pour les matériaux de C’est en fait l’objectif d’un projet de recherche financé par la
référence, les résultats de mesure obtenus dans le cadre d’essais Commission européenne (EAQC-WISE traitant de contrôle de
interlaboratoires (utilisant des techniques différentes) peuvent être qualité européen en soutien au système d’information sur l’eau ou
utilisés comme points d’ancrage, représentant l’état de l’art analy- WISE) [21]. Les améliorations viendront progressivement à la
tique à un moment donné. Cela donne aux laboratoires la possibi- lumière des discussions sur la pertinence des données chimiques
lité d’obtenir la comparabilité (traçabilité) de leurs résultats à une produites par les États membres pour la préparation du premier
référence reconnue, qui, dans ce cas, est une valeur consensuelle plan de gestion des réseaux hydrographiques (devant être publié
(en général la moyenne des moyennes des résultats obtenus par fin 2009). Cet échéancier devrait donc être utilisé pour non seule-
les laboratoires). Soulignons de nouveau que cette référence ne ment améliorer le système métrologique mais également mettre
permet pas d’établir la traçabilité à une valeur vraie de la subs- en œuvre des règles techniques sur la base desquelles la mise en
tance dans le milieu analysé, mais elle représente une approche place d’un système à l’échelle de l’UE aura toutes les chances
très utile pour atteindre la comparabilité de mesures sur la base de d’aboutir. Cette perspective doit se concevoir à l’horizon de la
schéma de contrôle de qualité externe [15]. prochaine décennie, en saisissant l’opportunité d’échéanciers per-
mettant une révision de la directive (2015 et tous les six ans en
De même que pour les matériaux de référence, les tests d’apti- suivant) et une amélioration constante de la base métrologique
tude ne sont pas spécifiquement cités dans les dispositions de la des programmes de surveillance de la DCE, non seulement de
DCE, mais ils le sont clairement dans le projet de directive décrit l’état chimique mais également de l’état écologique.
dans le paragraphe 2.5.
Pour finir, il faut garder à l’esprit qu’établir la traçabilité d’analy-
ses chimiques d’eaux, sédiments et échantillons biologiques dans
le contexte de la DCE aura des implications directes sur la manière
3.7 Accréditation des laboratoires dont les programmes de mesures seront conçus et rendus opéra-
tionnels pour atteindre les objectifs de « bon état » à la fin 2015.
Cette considération met un accent décisif sur la métrologie car
L’accréditation des laboratoires selon les règles établies par la d’éventuelles données erratiques auraient des conséquences
norme ISO 17025 : 2005 contribue au cadre général lié à l’établis- socio-économiques qui pourraient s’avérer désastreuses. L’objectif
sement de la traçabilité des mesures chimiques. Il constitue, toute- ultime de la panoplie d’outils métrologiques décrits dans cet article
fois, un cadre opérationnel qui, en tant que tel, ne donne aucune revient à tracer la quantité exacte d’une substance donnée dans
garantie que la traçabilité sera en effet atteinte. L’accréditation l’environnement aquatique (eau, sédiment ou biote) par le biais de
exige plutôt des laboratoires qu’ils procèdent à un contrôle de qua- la traçabilité établie de mesures réalisées dans le cadre de program-
lité interne (basé sur des vérifications impliquant l’utilisation de mes de surveillance.
matériaux de référence, de méthodes de référence, de graphique
de contrôle, etc.) et externe (essentiellement lié à des comparaisons
de(s) méthode(s) avec des laboratoires indépendants) de leurs Note légale : les vues exprimées dans cet article sont essen-
méthodes analytiques sur la base des éléments décrits plus haut. tiellement celles de l’auteur et ne peuvent en aucun cas être
Dans ce contexte, l’accréditation doit être considérée comme un considéréés comme statuant une position officielle de la
élément important. Commission européenne.
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P
O
U
Traçabilité des mesures chimiques R
dans le contexte de la directive
E
cadre sur l’eau N
[4]
péenne, Bruxelles (2006).
Document Guide sur la surveillance des eaux [10]
Genève, Suisse (1993).
VÁLCARCEL (M.) et RÍOS (A.). – Anal. Chem.,
[19] QUEVAUVILLER (Ph.). – Trends Anal. Chem.,
vol. 13(9), p. 404-409 (1994).
U
vol. 65, 78A (1999).
de surface (en anglais), Commission euro-
péenne, Bruxelles, en préparation.
o
[11] WALSH (M.C.). – Trends Anal. Chem., vol. 18,
616 (1999).
[20] QUEVAUVILLER (Ph.) et MAIER (E.A.). – In-
terlaboratory Studies and Certified Reference
Materials for Environmental Analysis. Else-
S
[5] Décision n 2455/2001/CE du Parlement
européen et du Conseil du 20 novembre 2001 [12] QUEVAUVILLER (Ph.). – J. Environ. Monitor., vier, Amsterdam, ISBN : 0-444-82389-1,
établissant la liste des substances dans le do- vol. 2, 292 (2000). p. 558 (1999).
maine de l’eau et modifiant la directive [13] QUEVAUVILLER (Ph.) et DONARD (O.F.X.). – [21] Projet EAQC-WISE « European Analytical
2000/60/CE, Journal officiel des communau- Trends Anal. Chem., 20, 600 (2001). Quality Control in support of the Water Infor-
tés européennes L 331, p. 1, 15 déc. 2001. [14] QUEVAUVILLER (Ph.), in MESTER (Z.) et mation System for Europe », Commission
[6] Directive 2006/118/CE du Parlement euro- STURGEON (B.) (Eds.). – Sample Preparation européenne, projet financé par le 6ème Pro-
péen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur for Trace Analysis. Elsevier, Amsterdam gramme Cadre de Recherche et Développe-
la protection des eaux souterraines contre la (2004). ment Technologique.
http://www.lgcpromochem.com/
CMI, République Tchèque http://www.cmi.cz/ LGC, Grande-Bretagne home/home_en.aspx
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P TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU _________________________________________________
O
U MRC liés aux substances prioritaires de la DCE (tableaux 2 et 3)
SRM-1647d
Slovakia
NIST
48,7 µg/g
20,77 µg/mL
http://www.comar.bam.de/
http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
SRM-2260a NIST 3,231 µg/mL http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
Atrazine SRM-3070 NIST 39,2 mg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
S Benzène 7141-95M/1
7141-95M/2
GUP TSIKV
GUP TSIKV
0,99 g/L
0,495 g/L
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
A 7141-95M/3
7141-95M
GUP TSIKV
GUP TSIKV
0,097 g/L
99,87 %
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
V C03 SMU
Tian Jin Institute
99,9 % http://www.comar.bam.de/
P GBW-08608
National Institute
of Metrology, China
10,0 µg/kg http://www.comar.bam.de/
L 1,2-Dichloroéthane
JK-0012 Cd 1000
7332-96
CERI, Japan
GUP TSIKV, Russia
0,1 %
99,76 %
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
U Endosulfan
SRM-3012
SRM-3069
NIST
NIST
0,010 039 g/g
4,66 mg/kg (I)
http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
5,29 mg/kg (II)
S SRM-2275 NIST 2,880 mg/kg (I)
2,943 mg/kg (II) http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
Plomb
7012-93/1 GUP TSIKV 1,01 g/L http://www.comar.bam.de/
et ses composés
DMR-63c CENAM, Mexico 1 002,1 mg/L http://www.comar.bam.de/
DMR-8i CENAM, Mexico 10 mg/L http://www.comar.bam.de/
Naphthalène DPAC-1 NRC-CNRC, Canada 116 µg/g http://inms-ienm.nrc-cnrc.gc.ca/calserv/crm_e.html
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__________________________________________________ TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU P
O
Tableau 2 – Matériaux de référence certifiés liés aux substances prioritaires de la DCE
Composés purs ou solutions (suite)
U
Substance prioritaire Ident. MRC Producteur Valeur certifiée Référence R
Nickel
et ses composés DMR-8i CENAM, Mexico 1 mg/L http://www.comar.bam.de/
GBW-08702
Beijing Municipal
Environmental 10,0 µg/g http://www.comar.bam.de/ S
Monitoring Centre,
China
Q-chem Ltd.,
A
SIRM 10-2-30s 49,4 µg/g http://www.comar.bam.de/
SRM-1586-1
Slovakia
NIST 49,2 µg/g http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
V
SRM-1586-2 NIST 44,1 µg/g http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
O
SRM-1647d NIST 4,91 µg/mL http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
BCR-048R
NIST
EC-JRC-IRMM
62,6 mg/kg
0,995 g/g
http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
http://www.irmm.jrc.be/html/reference_materials_catalogue/index.htm
L
DPAC-1
SRM-1647d
NRC-CNRC, Canada
NIST
35 µg/g
4,17 µg/mL
http://inms-ienm.nrc-cnrc.gc.ca/calserv/crm_e.html
http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
U
SRM-2260a NIST 6,80 µg/mL http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm S
SIRM 10-2-30s Q-chem Ltd., 49,9 µg/g http://www.comar.bam.de/
Slovakia
Benzo[k]fluoranthène BCR-048R EC-JRC-IRMM 0,995 g/g http://www.irmm.jrc.be/html/reference_materials_catalogue/index.htm
Q-chem Ltd.,
SIRM 10-2-30s 48,8 µg/g http://www.comar.bam.de/
Slovakia
SRM-1647d NIST 3,68 µg /mL http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
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P TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU _________________________________________________
O
U Tableau 3 – Matériaux de référence certifiés liés aux substances prioritaires de la DCE
Matrices : S – Sédiment ; E – Eau ; B – Biote (plante aquatique ou animal)
R Substance
Matrice Ident. MRC Producteur
Valeur
Référence
prioritaire certifiée
National Water
Anthracène S EC-1 Research Institute, 1,2 µg/g http://www.comar.bam.de/
E Canada
National Water
S EC-8 Research Institute, 41 µg/kg http://www.comar.bam.de/
N Canada
IAEA Analytical
S IAEA-383 Quality Control 0,03 mg/kg http://www.comar.bam.de/
Services
IAEA Analytical
S S IAEA-408 Quality Control
Services
0,009 8 mg/kg http://www.comar.bam.de/
IAEA Analytical
A S IAEA-417 Quality Control
Services
630 ng/g http://www.comar.bam.de/
V S
S
HS-3B
HS-4B
NRC-CNRC, Canada
NRC-CNRC, Canada
2,76 µg/g
0,46 µg/g
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
O S
S
HS-5
HS-6
NRC-CNRC, Canada
NRC-CNRC, Canada
0,38 µg/g
1,1 µg/g
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
R
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IAEA Analytical
B IAEA-140/OC Quality Control 0,014 mg/kg http://www.comar.bam.de/
P Services
IAEA Analytical
B IAEA-432 Quality Control 1,5 ng/g http://www.comar.bam.de/
L Services
RIZA QA and Inter-
Benzène S PR 9584 laboratory studies 7,62 µg/kg http://www.comar.bam.de/
U Cadmium
E BCR-505 EC-JRC-IRMM 0,80 nmol/kg http://www.irmm.jrc.be/html/reference_materials_catalogue/index.htm
et ses composés
S E BCR-403 EC-JRC-IRMM 0,175 nmol/kg http://www.irmm.jrc.be/html/reference_materials_catalogue/index.htm
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__________________________________________________ TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU P
O
Tableau 3 – Matériaux de référence certifiés liés aux substances prioritaires de la DCE
Matrices : S – Sédiment ; E – Eau ; B – Biote (plante aquatique ou animal) (suite)
U
Substance
prioritaire
Matrice Ident. MRC Producteur Valeur
certifiée
Référence
R
Cadmium E TM-23.2 NRC-CNRC, Canada 2,6 µg/kg http://www.comar.bam.de/
et ses composés
(suite) 12,5 µg/kg
E
E
TM-24
TM-26.2
NRC-CNRC, Canada
http://www.comar.bam.de/
E
E TM-27 NRC-CNRC, Canada 1,0 µg/kg http://www.comar.bam.de/ N
E TM-27.2 NRC-CNRC, Canada 1,2 µg/kg http://www.comar.bam.de/
E
TMRAIN-51.2
TMRAIN-52.2
NRC-CNRC, Canada
NRC-CNRC, Canada
25,1 µg/kg
91,4 µg/kg
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
S
E TMRAIN-53.2 NRC-CNRC, Canada 122 µg/kg http://www.comar.bam.de/ A
185 µg/kg
E
E
TMRAIN-54.2
TMRAIN-95
NRC-CNRC, Canada
http://www.comar.bam.de/
V
S GBW-07314 NRCCRM, China 0,20 µg/g http://www.comar.bam.de/ O
Institute of
S GBW-08301 Environmental
Chemistry, China
2,45 µg/g http://www.comar.bam.de/
I
R
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S
NIES-2
NIES-9
NIES, Japan
NIES, Japan
0,82 µg/g
0,15 µg/g
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
P
S PACS-2 NRC-CNRC, Canada 2,11 mg/kg http://inms-ienm.nrc-cnrc.gc.ca L
S
S
SRM-1646a
SRM-1944
NIST
NIST
0,148 mg/kg
8,8 mg/kg
http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
U
S SRM-2702 NIST 0,817 mg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm S
B DORM-2 NRC-CNRC, Canada 0,043 mg/kg http://inms-ienm.nrc-cnrc.gc.ca
Institute of
B GBW-08571 Environmental 4,5 µg/g http://www.comar.bam.de/
Chemistry, China
Institute of Radio-
ecology and Applied
B SLRM-12-2-02 Nuclear Techniques, 44,8 µg/kg http://www.comar.bam.de/
Slovakia
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P TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU _________________________________________________
O
U Tableau 3 – Matériaux de référence certifiés liés aux substances prioritaires de la DCE
Matrices : S – Sédiment ; E – Eau ; B – Biote (plante aquatique ou animal) (suite)
R Substance
prioritaire
Matrice Ident. MRC Producteur Valeur
certifiée
Référence
N S EC-8
National Water
Research Institute,
Canada
98 µg/kg http://www.comar.bam.de/
6,03 µg/kg
S S
B
SRM-1944
SRM-1945
NIST
http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
55,7 µg/kg
V B
B
BCR-598
IAEA-432
EC-JRC-IRMM
IAEA Analytical
0,2 ng/g
http://www.irmm.jrc.be/html/reference_materials_catalogue/index.htm
http://www.comar.bam.de/
Quality Control Services
O B SRM-1588 NIST 157,8 µg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
I Hexachloro-
butadiène
S EC-2 National Water
Res. Inst., Canada
21,3 µg/kg http://www.comar.bam.de/
National Water
R 61 µg/g
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S EC-3 http://www.comar.bam.de/
Res. Inst., Canada
P Hexachloro-
cyclohexane S IAEA-408 IAEA Analytical
Quality Control Services 0,000 19 mg/kg
http://www.comar.bam.de/
gamma-isomère
L S IAEA-417
IAEA Analytical
Quality Control Services 0,54 ng/g http://www.comar.bam.de/
24,9 µg/kg
S B
B
SRM-1588
SRM-1945
NIST
http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
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__________________________________________________ TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU P
O
Tableau 3 – Matériaux de référence certifiés liés aux substances prioritaires de la DCE
Matrices : S – Sédiment ; E – Eau ; B – Biote (plante aquatique ou animal) (suite)
U
Substance
prioritaire
Matrice Ident. MRC Producteur Valeur
certifiée
Référence
R
Plomb E LGC-6017 LGC-Promochem 1,0 µg/L http://www.comar.bam.de/
et ses composés
(suite) E LGC-6019 LGC-Promochem 5,2 µg/L http://www.comar.bam.de/
E ERML-CA010a LGC 95 mg/L http://www.lgcpromochem.com E
Res. Inst.for Irrigation,
E SIRM 12-3-10
Slovakia
0,029 µg/g http://www.comar.bam.de/
N
E SRM-1640 NIST 22,79 µg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
E
E
TM-23.2
TM-24
NRC-CNRC, Canada
NRC-CNRC, Canada
3,8 µg/kg
7,3 µg/kg
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
S
E
E
TM-26.2
TM-27
NRC-CNRC, Canada
NRC-CNRC, Canada
9,9 µg/kg
4,9 µg/kg
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
A
E
E
TM-27.2
TM-28
NRC-CNRC, Canada
NRC-CNRC, Canada
3,2 µg/kg
3,0 µg/kg
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
V
E TMRAIN-51.2 NRC-CNRC, Canada 72,9 µg/kg http://www.comar.bam.de/ O
E TMRAIN-52.2 NRC-CNRC, Canada 368 µg/kg http://www.comar.bam.de/
E TMRAIN-53.2 NRC-CNRC, Canada 360 µg/kg http://www.comar.bam.de/ I
E TMRAIN-54.2 NRC-CNRC, Canada 531 µg/kg http://www.comar.bam.de/
R
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P TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU _________________________________________________
O
U Tableau 3 – Matériaux de référence certifiés liés aux substances prioritaires de la DCE
Matrices : S – Sédiment ; E – Eau ; B – Biote (plante aquatique ou animal) (suite)
R Substance
prioritaire
Matrice Ident. MRC Producteur Valeur
certifiée
Référence
S
GBW-08301
MESS-3
Chemistry, China
NRC-CNRC, Canada
0,048 µg/g
0,091 mg/kg
http://www.comar.bam.de/
http:/inms-ienm.nrc-cnrc.gc.ca
O S
S
PACS-2
SRM-2702
NRC-CNRC, Canada
NIST
3,04 mg/kg
0,447 4 mg/kg
http://inms-ienm.nrc-cnrc.gc.ca
http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
I S
S
WQB-1
WQB-3
NRC-CNRC, Canada
NRC-CNRC, Canada
1,09 µg/g
2,75 µg/g
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
R
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S B GBW-08571
Inst. of Environmental
Chemistry, China 0,067 µg/g http://www.comar.bam.de/
IAEA Analytical
S IAEA-383 Quality Control Services 0,096 mg/kg http://www.comar.bam.de/
IAEA Analytical
S IAEA-408 Quality Control Services 0,027 mg/kg http://www.comar.bam.de/
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__________________________________________________ TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU P
O
Tableau 3 – Matériaux de référence certifiés liés aux substances prioritaires de la DCE
Matrices : S – Sédiment ; E – Eau ; B – Biote (plante aquatique ou animal) (suite)
U
Substance
prioritaire
Matrice Ident. MRC Producteur Valeur
certifiée
Référence
R
Nickel E 7272-96 GUP TSIKV, Russia 0,102 g/L http://www.comar.bam.de/
et ses composés
E
E
8001-93/1
SIRM 12-3-10
GUP TSIKV, Russia
Res. Inst. for Irrigation,
1,00 g/L
0,061 µg/g
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
E
Slovakia
E BCR-403 EC-JRC-IRMM 4,4 nmol/kg http://www.irmm.jrc.be/html/reference_materials_catalogue/index.htm N
E BCR-505 EC-JRC-IRMM 24,1 nmol/kg http://www.irmm.jrc.be/html/reference_materials_catalogue/index.htm
E
SRM-1643e
GBW-08607
NIST
National Institute
of Metrology, China
0,500 µg/g
http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
http://www.comar.bam.de/
V
E GBW-08608
National Institute
of Metrology, China 60 µg/kg http://www.comar.bam.de/ O
186 µg/kg
E
E
LGC-6016
LGC-6017
LGC-Promochem
LGC-Promochem 1,6 µg/L
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/ I
E LGC-6019 LGC-Promochem 2,6 µg/L http://www.comar.bam.de/
R
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P TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU _________________________________________________
O
U Tableau 3 – Matériaux de référence certifiés liés aux substances prioritaires de la DCE
Matrices : S – Sédiment ; E – Eau ; B – Biote (plante aquatique ou animal) (suite)
R Substance
prioritaire
Matrice Ident. MRC Producteur Valeur
certifiée
Référence
National Water
Pentachloro- S EC-2 Research Institute, 48,6 µg/kg http://www.comar.bam.de/
benzène
E Canada
National Water
N S EC-3 Research Institute,
Canada
65 µg/g http://www.comar.bam.de/
National Water
S EC-8 Research Institute, 30 µg/kg http://www.comar.bam.de/
Canada
National Water
I S EC-2 Research Institute,
Canada
1,21 µg/g http://www.comar.bam.de/
R
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National Water
S EC-3 Research Institute, 386 µg/g http://www.comar.bam.de/
Canada
National Water
S EC-5 Research Institute, 449 µg/kg http://www.comar.bam.de/
P Canada
L S EC-8
National Water
Research Institute,
Canada
207 µg/kg http://www.comar.bam.de/
U S IAEA-383
IAEA Analytical
Quality Control 0,12 mg/kg http://www.comar.bam.de/
Services
S IAEA Analytical
S IAEA-408 Quality Control 0,048 mg/kg http://www.comar.bam.de/
Services
IAEA Analytical
S IAEA-417 Quality Control 2 800 ng/g http://www.comar.bam.de/
Services
IAEA Analytical
B IAEA-140/OC Quality Control 0,02 mg/kg http://www.comar.bam.de/
Services
IAEA Analytical
B IAEA-432 Quality Control 0,9 ng/g http://www.comar.bam.de/
Services
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__________________________________________________ TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU P
O
Tableau 3 – Matériaux de référence certifiés liés aux substances prioritaires de la DCE
Matrices : S – Sédiment ; E – Eau ; B – Biote (plante aquatique ou animal) (suite)
U
Substance
prioritaire
Matrice Ident. MRC Producteur Valeur
certifiée
Référence
R
National Water
Fluoranthène S EC-1 Research Institute, 23,2 µg/g http://www.comar.bam.de/
Canada
S EC-2
National Water
Research Institute, 3,55 µg/g http://www.comar.bam.de/
E
Canada
National Water
N
S EC-3 Research Institute, 558 µg/g http://www.comar.bam.de/
Canada
National Water
S EC-8 Research Institute, 462 µg/kg http://www.comar.bam.de/
S HS-3B
Canada
NRC-CNRC, Canada 25,33 µg/g http://www.comar.bam.de/
S
S
S
HS-4B
HS-5
NRC-CNRC, Canada
NRC-CNRC, Canada
3,33 µg/g
8,4 µg/g
http://www.comar.bam.de/
http://www.comar.bam.de/
A
S HS-6 NRC-CNRC, Canada
IAEA Analytical
3,54 µg/g http://www.comar.bam.de/ V
S IAEA-383 Quality Control
Services
0,29 mg/kg http://www.comar.bam.de/
O
IAEA Analytical
S IAEA-408 Quality Control
Services
0,084 mg/kg http://www.comar.bam.de/
I
651 µg/kg
S SRM-1941b NIST http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
R
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B IAEA-432
IAEA Analytical
Quality Control 12 ng/g http://www.comar.bam.de/
P
Services
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P TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU _________________________________________________
O
U Tableau 3 – Matériaux de référence certifiés liés aux substances prioritaires de la DCE
Matrices : S – Sédiment ; E – Eau ; B – Biote (plante aquatique ou animal) (suite)
R Substance
prioritaire
Matrice Ident. MRC Producteur Valeur
certifiée
Référence
Benzo[k ]
fluoranthène S BCR-535 EC-JRC-IRMM 1,09 mg/kg http://www.irmm.jrc.be/html/reference_materials_catalogue/index.htm
E IAEA Analytical
IAEA Analytical
S IAEA-408 Quality Control 0,046 mg/kg http://www.comar.bam.de/
Services
S S IAEA-417
IAEA Analytical
Quality Control 2 000 µg/g http://www.comar.bam.de/
Services
A S SRM-1941b NIST 225 µg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
V S EC-8
National Water
Research Institute, 294 µg/kg http://www.comar.bam.de/
Canada
O National Water
S EC-1 Research Institute, 4,4 µg/g http://www.comar.bam.de/
I Canada
National Water
R
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L B IAEA-432
IAEA Analytical
Quality Control 1,9 ng/g http://www.comar.bam.de/
Services
U B SRM-1974b NIST 3,16 µg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
S Indéno[1,2,3-cd ]
pyrène
S BCR-535 EC-JRC-IRMM 1,56 mg/kg http://www.irmm.jrc.be/html/reference_materials_catalogue/index.htm
National Water
S EC-1 Research Institute, 5,7 µg/g http://www.comar.bam.de/
Canada
National Water
S EC-2 Research Institute, 1,55 µg/g http://www.comar.bam.de/
Canada
National Water
S EC-8 Research Institute, 34 µg/kg http://www.comar.bam.de/
Canada
IAEA Analytical
S IAEA-417 Quality Control 2 700 ng/g http://www.comar.bam.de/
Services
IAEA Analytical
B IAEA-140/OC Quality Control 0,033 mg/kg http://www.comar.bam.de/
Services
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__________________________________________________ TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU P
O
Tableau 3 – Matériaux de référence certifiés liés aux substances prioritaires de la DCE
Matrices : S – Sédiment ; E – Eau ; B – Biote (plante aquatique ou animal) (suite)
U
Substance
prioritaire
Matrice Ident. MRC Producteur Valeur
certifiée
Référence
R
National Water
Benzo[g,h,i ] S EC-1 Research Institute, 4,9 µg/g http://www.comar.bam.de/
pérylène Canada
E
National Water
S EC-2 Research Institute,
Canada
1,47 µg/g http://www.comar.bam.de/
N
National Water
S EC-8 Research Institute, 176 µg/kg http://www.comar.bam.de/
Canada
IAEA Analytical
S
S IAEA-383 Quality Control 0,19 mg/kg http://www.comar.bam.de/
Services A
S IAEA-408
IAEA Analytical
Quality Control
Services
0,038 mg/kg http://www.comar.bam.de/ V
S IAEA-417
IAEA Analytical
Quality Control 2 300 ng/g http://www.comar.bam.de/
O
Services
I
S HS-3B NRC-CNRC, Canada 3,88 µg/g http://www.comar.bam.de/
R
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0,890 mg/kg
S PACS-2 NRC-CNRC, Canada (Tri-) http://inms-ienm.nrc-cnrc.gc.ca
National Water
S EC-8 Research Institute, 67 µg/kg http://www.comar.bam.de/
Canada
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P TRAÇABILITÉ DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU _________________________________________________
O
U Tableau 4 – Matériaux de référence certifiés liés à d’autres polluants
Composés purs ou solutions
R Substance Matrice Ident. MRC Producteur Valeur Référence
certifiée
DDT P SRM 1492 NIST 302 µg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
p, p-DDT
E P SRM 2261 NIST 3,004 mg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
P SRM 2273 NIST 2,862 mg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
N P SRM 2275 NIST http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
Dieldrlne P SRM 1492 NIST 307 µg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
P SRM 2261 NIST 3,012 mg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
Substance
prioritaire Matrice Ident. MRC Producteur Valeur certifiée Référence
IAEA Analytical
DDT S IAEA-408 Quality Control 0,001 4 mg/kg http://www.comar.bam.de/
P p, p-DDT
S SRM-1944
Services
NIST 199 µg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
L B SRM-1974b NIST
IAEA Analytical
3,91 µg/kg http://ts.nist.gov/MeasurementServices/ReferenceMaterials/232.cfm
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