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semelles superficielles
et semelles sur pieux
Lorsque l’interaction sol-structure a une influence significative sur les effets des
actions dans les structures, les propriétés du sol et les effets de l’interaction
doivent être pris en compte [§5.1.2]. (voir aussi l’Eurocode 7 - EN1997-1)
Des méthodes simples, ignorant les effets des déformations, conviennent normalement
pour la majorité des calculs de structures [§6.2.6 (2)]
k1 = 40 mm [§4.4.1.3 (4)]
k2 = 75 mm [§4.4.1.3 (4)]
• La semelle peut être droite (en général si la hauteur n’excède pas 0,4 ou 0,5 m)
ou tronconique avec, en général, un méplat de 50 mm pour supporter le coffrage
du poteau.
z i
d
h
abscisses 0 et x F
s
Lb = longueur d’ancrage
ze
p × (B − 0,7b)2
MEdx = Fs max × zi =
8
M(x)/z
Pour un effort vertical axial NEd en pied de poteau, le moment vaut pour la
direction // Ox (de même pour// Oy) :
NEd .(B − 0,7b) 2 MEd x NEd .(B − 0,7b)2
MEdx = A sx = =
8B (0,9d x ).f yd 7,2d x .B.f yd
Remarque 2. Comme solution économique, du fait que l’on fait un calcul en flexion,
on peut déterminer l’allongement de l’armature, donc sa contrainte de calcul en
prenant un diagramme contrainte-déformation avec double pente : σsd ≥ fyd
a d
x− x
dP = p dx cot θ = A = x( A − a ) θ
d dA p
dx x
x p( A − a) A 2
Fs = ∫ p cot θ dx = × − x2 A
A/2 2dA 4
Lb
Fs
P ( A − a)
Fs,max =
Moment
pour x = 0 :
8d
( A − a)
Bielle moyenne : cot θ =
4d
P ( A − a) d
Fs = θ
8d
(A-a)/4
• Semelles filantes
– si Lbd ≥ A / 4 crochets à toutes les extrémités
– si A / 8 ≤ Lbd ≤ A / 4 toutes les barres sont droites et couvrent toute la
largeur de la semelle
– si Lbd ≤ A / 8 la moitié des barres sont droites et couvrent toute la
largeur de la semelle, l’autre moitié des barres couvrent
une largeur = 0,75 A
• Semelles rectangulaires
– Pour les crochets ou arrêts de barres, les mêmes conditions que ci-dessus
s’appliquent en remplaçant A par 0,8 A
As
0,75As
a
- poteau de côtés a × b
2δ 4 δ
nœud : cotθ = =
a/ 2 a p
A / 4 − a/ 4 A −a
bielle : cotθ = = A
d− δ 4(d − δ) N
d − d − 4aA + 4a
2 2
δ=
2 F δ
N
- effort dans les bielles inclinées : Φ =
z d h
2sinθ θ F
N
poteau : σ = A
a×b
N/(2sinθ) N
bielles inclinées : σ1 = σ2 = =
a /(2sinθ) a × b
(N/ 2)cotθ N
bielle horizontale : σ3 = = σRd1
2 δb a×b
- tirant inférieur : F = 0,5 N.cotθ
juin 2010 Henry THONIER – T(12) 10
σRd2 σRd3
Méthode 4 des moments combinée EC2
Principe : pour la partie fléchie au droit du poteau moment au nu du poteau § 5.3.2.2 (3)
Pour la partie extérieure au poteau : moment à l’axe, mais écrêté en supposant une largeur
d’appui fictive dans la semelle au moins égale à la largeur du poteau (bande noyée
transversale)
a A
mur béton
bande
a latérale
bande
b centrale
h B
A bande
latérale
M0
M 1a
B b ∆M
2
p A tangente
M A = . A
22 p.a2/8 F ∆M=p.a.A/8
2 p.a.(A-a)/8
p A −a B
MD = . p.a.(A-a)/8
2 2 D C E
p
M A − MD = .a.(2A − a)
8
h h2
Taylor : f ( x + h) = f ( x ) + .f ' ( x ) + .f " ( x ) a (A-a)/2
1! 2!
a a2
MA = MD + Vg . + p.
2 8
p.( A − a)
avec VD =
2
p.( A − a) a a2 p
donc MA − MD = . + p. = .a.( 2A − a)
2 2 8 8
a 2 p.a.( A − a) ( A − a)
∆M = MA − MB = q. = avec q = p.
8 8 a
- moment total : MEd = M0 + M1 = p.(A - a).(A.B – a.b) / 8 = N.(A - a).(A.B – a.b) / (8A.B)
Remarque 2. Pour un poteau sur platine métallique, on fait b = 0, car on est entièrement en bande
latérale, soit : M = p.A.B (A – a) / 8
Remarque 3. Pour une semelle filante sous un mur en béton, on fait B = b, car l’on est entièrement en
bande centrale, soit : M = p.B.(A – a)2 / 8
Remarque 4. Pour une semelle filante sous un mur en maçonnerie, on fait b = 0 dans le moment M1, car
on est entièrement en bande latérale, d’où : M = p.A.B.(A – a) / 8
Remarque 5. Si l’on prend le moment dû à la réaction du sol par rapport à un plan situé à la distance α.a
du centre du poteau, la portée du porte-à-faux vaut : (A/2 – α.a) et le moment est donné par :
M = p.(A – 2α.a)2 / 8 (EC2 : α = 0,35)
Remarque 6. Pour la vérification de l’ancrage des armatures : crochet ou non, barres raccourcies ou
non, il faut utiliser une répartition parabolique de l’effort avec concavité vers le bas comme pour la
méthode de l’article 9.8.2.2 ou de la méthode des bielles.
a/2
Pour A = B et a = b
δ δ
0,5 a/A α
α= = 0,25
2 M0 0,2 0,25
F
D 0,3 0,34
E ∆M
C 0,4 0,36
0,5 0,39
Pour une semelle filante sous voile béton : α = 0,5 (moment au nu) 0,6 0,41
Pour une semelle filante sous mur en maçonnerie α = 0,25 (figure) 0,7 0,43
On voit que la proposition de l’EC2 avec α = 0,35 est une valeur moyenne, un compromis entre
moment au nu et moment écrêté.
p = k.p1.p2.A.B/N
Méthodes :
1 – EC2 § 9.8.2.2- ancrage des armatures avec zi = 0,9 d et ze = pris par rapport à un
plan situé à 0,15 b à l’intérieur du poteau
2 – Méthode des bielles des Règles Professionnelles (ex-DTU 13.11)
3 – Méthode des bielles de l’EC2 (§ 6.5)
4 – Méthode combinée dérivée de l’EC2 (flexion)
• Espacement :
soit : s = 270 B 1,6
sy = = = 0,267
n 6
• reste 125 sur chaque bord
N N A −a
T= . cot θ = . = 2 δ.b.σRd,max
2 2 4 (d − δ)
d − d2 − 4 α N .( A − a)
δ= avec α = Ed
2 16 b.σRd,max
MEd = p . (A – a) . (A . B – a . b) / 8
= 0,375 (1,6 – 0,3) × (1,62 – 0,32) / 8 = 0,1505 MNm
µ=
MEd
=
0,1505
= 0,047 z = 0,5d(1 + 1 − 2µ ) = 0,338 m
b.d .fcd 1,6 × 0,346 × 16,7
2 2
MEd 0,1505 × 10 4
As = = = 9,80 cm2
z.σs 0,338 × 454,4
juin 2010 Henry THONIER – T(12) 23
0,140
0,120
0,100
proposée
à l'axe
0,080
dist 0,3
dist 0,35
0,060 nu poteau
DTU
0,040
0,020
0,000
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
λ=a/A
14,50 1,35*
3 - Bielles EC2 § 6.5
12,88 1,20*
11,11 1,04
4 – EC2 combinée
9,80 0,92
hF
bF
NEd
• Le diamètre de ces armatures est au minimum de 8 mm.
H b
b
On vérifiera que pour toute zone de contrôle, avec 0 ≤ a ≤ 2d, on a : vEd ≤ vRd
b/c ≤ 0,5 1 2 ≥3
k 0,45 0,60 0,70 0,80
• u1 = périmètre du contour à une distance 2d du nu du poteau
e MEd
Pour un poteau circulaire de diamètre D : β = 1 + 0,6 π. avec e =
D + 4d VEd
2 2
ey ez
• Flexion déviée d’un poteau rectangulaire intérieur : β = 1 + 1,8 +
b
e et e = excentricités de M /V suivant les axes y et z bz y
y z Ed Ed
by et bz = dimensions hors tout du contour de contrôle
a
Vérification au nu du poteau :
c+2a
C
c
β.VEd b
v Ed = ≤ 0,4 ν.fcd
u0
périmètre u
b+2a
a
juin 2010 Henry THONIER – T(12) 31
0 <= a <= 2 d
Armatures de poinçonnement
Si vEd > vRd,c → armatures verticales (épingles ou étriers) calculés avec VEd d°
dalles
A sw ( v Ed − 0,75 vRd,c ).u1
=
sr 1,5 fywd,ef . sin α
[
- Contrainte de cisaillement résistante : vRd = Max CRd,c .k.(100 ρ.fck )1/ 3 ; 0,035 k1,5 .fck0,5 . ] 2ad
[ ] [
Avec CRd,c = 0,18/γC = 0,12 et k = k = Min 2 ; 0,2 / d = Min 2 ; 0,2 / 0,354 = 1,752 ]
v min = 0,035 k1,5 .fck
0,5
= 0,035 × 1,7521,5 × 5 = 0,406 MPa
2 × 0,354
vRd = Max[0,406 ; 0,367 ]. MPa
a
- Périmètre du contour : u = 2 b + 2 c + 2 π.a
- Aire située à l’intérieur du périmètre de contour :
A c = (b + 2 a).c + (c + 2 a).b − b.c + π.a2
- Effort de poinçonnement de calcul : VEd = NEd = 0,96 MN
- Réaction du sol dans la zone de contrôle (hors poids propre qui
ne génère pas de poinçonnement car uniformément répartie) :
0,96
σgd = = 0,375 MPa sur la surface Ac d’où ∆VEd = σgd.Ac = 0,375 Ac
1,6 × 1,6
juin 2010 Henry THONIER – T(12) vRd,c plafonné à 0,4ν.fcd = 3,6 MPa 34
Semelle filante
Flexion-Effort tranchant
• p = contrainte du sol en ELU
3 – Effort tranchant au nu
VEd = p.(A – a)/2 ≤ VRd,c
VRd,c = 0,34 (fck)0,5/γC (car on bénéficie d’une redistribution transversale d’après ANF)
Le calcul des armatures peut être fait au moyen de la méthode des bielles ou la méthode par
flexion §9.8 (2) (semelle sur pieux )
L’ancrage des armatures inférieures peut être assuré par des barres transversales soudées
La sur-largeur des semelles (sur pieux) doit tenir compte de l’ancrage des armatures inférieures
Pour des semelles circulaires (cas assez rare) de diamètre B, on peut concentrer les armatures dans la
partie centrale de largeur 0,5 B ± 10 %, le reste de la semelle étant considéré comme du béton non
armé.
Les armatures inférieures transversales peuvent être omises si les armatures principales sont
supérieures au ferraillage minimal requis (semelle sur 3 pieux en cerces)
On peut considérer que la compression provoquée par la réaction d’appui du pieu se diffuse avec un angle
de 45° à partir du bord de celui-ci (à 50 mm au-dessus de la base de la semelle, au moins). Cette
compression
juin 2010 peut être prise en compte Henry
dansTHONIER
le calcul de longueur d’ancrage (coefficient α5).
– T(12) 36
Optimisation de l’ancrage des barres
d’une semelle rectangulaire
bord de la semelle
bord de la semelle
Lbd Lbd
FR,max FR,max
axe de la semelle
axe de la semelle
λ1 Fs,max Fs,max
Fs Fs
∆F Fs,max/2
FR FR
c
λ 0,35a λ2 λ3
λ 0,35a
Cas où λ1,max > 0 Cas où λ1,max = 0
Une barre sur deux peut être arrêtée avec une
Crochets obligatoires longueur 2λ 3 + 0,7a
∅ σ sd
Calcul de L bd = α1.α 2 .α 3 .α 4 .α 5 . .
4 2,25η1.η2 .fctd
ε .(1 − ξ) Πα = α1.α2.α3.α4.α5
εs = cu2
ξ
Effort d’adhérence par unité de longueur
z x =dx (1 − 0,4ξ)
M( x ) π∅ 2x
Fs = nx . .σ sd
Fs 4 n .π.∅.fbd
zx ϕ= = = x
L bd ∅ σ Πα
Π α . x . sd
4 fbd
juin 2010 Henry THONIER – T(12) 38
Optimisation de l’ancrage des barres
d’une semelle rectangulaire (suite)
∆F
• ∆F = FR – Fs → déficit de longueur d’ancrage : λ1 =
ϕ
• Si ∆F > 0 : crochets non nécessaires et 1 barre sur deux courte
• Si ∆F < 0 : crochets obligatoires
FR,max
La distance λ2 vaut : λ 2 = λ.1 − 1 −
2Fs,max
Ou bien en alternance avec des barres de mêmes longueurs L = A – λ2, mais décalées
• 2 λ1 − 8 ∅ − θ.∅
On vérifie que ∅m ≥ et ∅ m ≥ ∅ m0
θ −1 5Ø
D
c Ø
pour le calcul de Øm θ
C B
λ1 A
• Si A/8 < Lbd ≤ A/4 : toutes les barres sont droites et sans crochets, de longueur A
• Si Lbd <= A/8 : la moitié des barres est de longueur A et l’autre moitié est de
longueur 0,8 A pour une semelle rectangulaire et 0,75 A pour
une semelle filante
fck = 25 MPa h
Contrainte du sol :
σgr = [(0,96 + 0,8 x 0,025 x 1,62 – (0,8 – 0,4) x (0,32) x (0,025 – 0,018)] / 1,62 = 0,395 MPa
Remarque. Si crochets ne sont pas obligatoires, compte tenu du peu de nombre de barres
et du fait d’une concentration d’effort dans la zone centrale, il est préférable de prendre des
barres droites toute longueur, soit 1,60 – 2 x 0,03 = 1,54 m
Exemple.
Poteau carré : a = 0,40 m, longueur libre 3 m et
longueur de flambement L0 = L = 3 m D
8ép.HA8x640
Densité : 32,4 kg/m3 480
juin 2010
Coffrage : 1,54 m2 Henry THONIER – T(12) 48
Semelle sur 1 pieu - Excentricité
Cas n° 1. Pieu armé au % mini de 0,5 % avec un enrobage à l’axe de 60 mm, soit d’/d
= 0,1
Contrainte limite du béton du pieu : 12 MPa → NRd = 0,283 × 12 = 3,393 MN
=exc/D
0,00% 0,50% 1,00% 2,00% 3,00% D/8 d'/d=0,1 Abaque d’interaction
pour d’/d = 0,1
0,5
0,45
0,4
0,35
0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1 1,2 1,3 1,4 ν = NEd/(f*cd.πD2/4)
1,5
Abaque d’interaction
=exc/D 0,00% 0,50% 1,00% 2,00% 3,00% D/8 d'/d=0,2 pour d’/d = 0,2
0,5
0,45
0,4
0,35
0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1 1,2 1,3 1,4 ν = NEd/(f*cd.πD2/4)
1,5
C0 M − C0
ω= = Ed
β.E0 .I0 α.E.I / L
juin 2010 Henry THONIER – T(12) 52
Pieu excentré (suite)
avec une excentricité :
. du 1er ordre = 0,6 x 68,15 = 40,9 mm (EC2, Eq. 5.32 et ACI 318,§ 5.8.8.2)
. imperfection géométrique du poteau : e0 = max[20 mm ; 3000/400] = 20 mm
Calcul avec le programme N° 102 → NRd = 2,174 MN > 2,12 avec 4HA20 + 4HA14
(1,17%) > % mini
• Le pieu et le poteau équilibrent à eux seuls l’excentrement constaté.
C0 C1 M − C0 − C1
ω= = = Ed
β.E0 .I0 α1.E1.I1 / L1 α.E.I / L
juin 2010 Henry THONIER – T(12) 53
Semelles sur 2 pieux
P
d d2 b.e b2
δ= − − + b B
2 4 8 16
A
∆M
juin 2010 Henry THONIER – T(12) 54
SEMELLE ISOLÉE SEMELLE SUR 2 PIEUX
b
b
Schéma B
Hauteur utile d : (2 D – b) / 4
- minimale (B – b) / 4
- conseillée (Lebelle, Blévot-Frémy) 1,3 (2 D – b) / 4
M
Moment réduit : µ =
b.d2.fcd
Bras de levier : z = 0,5 d.(1 + 1 − 2µ )
M M
Section de l’armature : A s = (ou A s = avec σsd ≥ fyd)
z.fyd z.σsd
• À disposer sur la longueur 0,75 av, centrée entre poteau et pieu « carré »
• Contrainte conventionnelle de cisaillement : NEd / (1,75 B . h) < 1,75 fctm sinon barres relevées
• Armatures supérieures de section 0,125 à 0,2 fois la section des armatures inférieures
• Cadres en HA 10 tous les 0,12 m (soit 13,08 cm2/m) pour NEd ≤ 1,1 MN, section à majorer au
prorata pour charges supérieures
a et b = dimensions du poteau
e = distance entre axes des pieux
d = hauteur utile de la semelle
h = hauteur de la semelle
juin 2010 Henry THONIER – T(12) 58
Semelle sur 2 pieux - Exemple
1 - Méthode des bielles ⊥ EC2
Cisaillement : vEd = NEd / (1,75 B.h) = 5,332 / (1,75 × 1 × 1,38) = 2,21 < 1,75 fctm
= 1,75 × 2,9 = 5,08 MPa OK
Correctif pour NEd > 1,1 MN : 18,83 × 5,332 / 1,1 = 91,29 cm2/m, soit avec 11 brins
1 cad. HA12 + 9 ép. HA12 = 2,43 cm2, espacement = 12,43 / 91,29 = 0,136 m (136 mm)
MEd = 0,125 NEd . (2e – a – a.b/B) = 0,125 × 5,332 × (4,80 – 0,7 – 0,7 × 0,7 / 1) = 2,406 MNm
µ = MEd / (B.d2.fcd) = 2,406 / (1 × 0,7 × 1,3352 × 20 ) = 0,0675 < 0,37
ξ= 1,25 (1 – [1 – 2 µ]0,5) = 0,08743 → εs = 3,5 ξ / (1 – ξ) = 36,53 < 45 ‰
σsd = fyd [1 + (k-1).(εs – εs0) / (εuk – εs0)] = 435 [1 + 0,08 × (36,53 – 2,17) / (50 – 2,17)] = 460 0
p1=NEd/a
5 - Programme n° 122
L0 δ1-a/2 a δ2-a/2 L0
Les charges sont rentrées sous formes de charges
réparties pour le poteau et le poids propre de la p2=±6MEd/a2
semelle.
Un moment en pied de poteau se traduit en une charge
en deux triangles opposés.
p3=0,025γG.B.H
On trouve : As = 40,64 cm2
• Effort tranchant
Côté d’un pieu carré de même section : a’ = D.(π/4)0,5 = 0,709 m
Distance entre poteau et « pieu carré » av = e/2 - a/2 – a’/2 = 1,2 – 0,35 – 0,354 = 0,495 m
Ratio β = av/(2d) = 0,495 /(2× 1,335) = 0,186 < 1 (compris entre 0,25 et 1 ?) donc β = 0,25
Armatures d’effort tranchant : Asw = β.VEd / fywd = 0,666× 104/435 = 15,31 cm2
à disposer sur la longueur 0,75 av = 0,371 m centrée entre poteau et pieu « carré »
1 cad.8 + 7 ép. HA8 , n = 15,31 / (9×0,5) = 3,4 → 4 cours avec s = 0,75av/(n-1) = 0,124 m
Pour les autres zones, espacement 2s maxi = 248 mm maxi
Bielle :
β.VEd = 0,25×5,335/2 = 0,666 MN ≤ 0,5 bw.d.ν.fcd = 0,5×0,7×1,335×0,528×20 = 4,93 MN OK
avec ν = 0,6 (1 – fck/250) = 0,528 bw = Min[b ; a’] = 0,7 m
Méthode As (cm2)
Dimensions
imposées conseillées retenues
δ1 1,2 1,2 m distance entre l'axe du pieu droit et l'axe du poteau
δ2 1,2 1,2 m distance entre l'axe du pieu gauche et l'axe du poteau
p1=NEd/a
A 3,5 3,5 m longueur de la semelle
B 1 1 m largeur de la semelle
H 1,38 1,383 1,38 m hauteur de la semelle L0 δ1-a/2 a δ2-a/2 L0
2,4 m entre axes des pieux = 3 D
p2=±6MEd/a2
Cas de charges
G Q1 Q2 Q3 Q4
N 2,25 1,53 MN effort verticaux centrés en pied de poteau p3=0,025γG.B.H
M MNm moments en pied de poteau
F MN effort horizontal en pied de poteau
juin 2010 Henry THONIER – T(12) 64
Combinaisons de cas de charges En pied de poteau Moments dans la semelle Efforts tranchants Charges sur pieux
γG γQ1 γQ2 γQ3 γQ4 NEd MEd FEd Mmax Mg Md Mpond Vg Vd Rg Rd
1,35 1,5 5,3325 0 0 2,759 2,2899 2,2899 2,4308 2,6826 2,6826 2,7478 2,7478
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 combinaison max 5,3325 0 0 2,759 2,2899 2,2899 2,4308 2,6826 2,6826 2,7478 2,7478
min 5,3325 0 0 2,759 2,2899 2,2899 2,4308 2,6826 2,6826 2,7478 2,7478
81% 81%
Calcul des armatures longitudinales fyd 434,8 MPa contrainte de calcul acier
inférieuressupérieures fcd 20,0 MPa contrainte béton
MEd 2,4308 0 MNm moment de calcul dans la semelle (Mpond,max) fctm 2,9 MPa d°
µ 0,0682 0 < 0,37 ? moment réduit fctd 1,3533 MPa d°
ξ 0,0884 0 hauteur relative de la partie comprimée fbd 3,045 MPa d°
εs 36,077 0 ‰ allongement de l'armature cmin 20 mm enrobage minimal
σsd 459,44 434,783 MPa contrainte de l'armature cnom 25 mm enrobage nominal
z 1,287 1,335 m bras de levier d 1,335 m hauteur utile
2
As 41,10 5,14 cm armature nécessaires k 1,08 coeff. acier
εuk 50 ‰ allongement ultime acier
α2 1 1 d°
σc 0 5,38268 MPa contrainte de compression du béton au-dessus du pieu
α5 1,000 0,785 d°
α 1,000 0,785 produit des coeff. armatures inférieures
Quantités
8 10 25 total coffrage 12,4 m2
longueur 60,60 49,49 32,27 142,37 béton 4,83 m3
poids 23,9 30,5 124,4 178,8 densité 37,0 kg/m3
Ø moyen 14,3 mm
• Dans le chapitre 9, alors qu’il est fait expressément référence à une quantité
minimale d’armature :
– § 9.2 pour les poutres
– § 9.3 pour les dalles
– § 9.4 pour les planchers-dalles
– § 9.5 pour les poteaux
– § 9.6 pour les voiles
– l’article § 9.8 consacré aux fondations n’exige rien.
• Pour les « puristes exigeants » : 1,2 As,néc (§ 9.3.1.1 pour les dalles pleines)
4
ie =
3σmax + σmin
NRd
• Diagramme de Meyerhof
e NEd
. comportement plastique
. diagramme constant
σmax σmax
NRd
• Si e = M/N > B/3 (ou 0,5Ø pour une semelle circulaire) : calculs à effectuer avec
une tolérance dimensionnelle de la semelle de 100 mm
• Béton de propreté ≥ 40 mm
Ho
Ho
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N° 22 et 23 (CSTB)
N° 112, 115, 116 et 122 (libres)