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Psychologie de l’enfant et de l’adolescent

1. Notion de développement, d’enfance et de croissant


2. Développement moteur et structural
3. Développement affectif
4. Développement cognitif et socio-cognitif
5. Développement de la conscience de soi et du langage
6. Développement et pédagogie

1. Notion de développement d’enfance et de croissance


1.1. Le développement : définitions et théories
Le développement Correspond à l’ensemble des acquisitions spécifiques de
l’enfant sur les plans physique et moteur (taille, poids, endurance..) et
psychique touchant les sphères cognitives, affectives, socio-émotionnel. Ainsi
nous pourrons nous poser des question sur : l’accès au langage, la gestion de
ses émotions. Le dvlpt n’existe pas tout seul, il dépend du processus de
maturation.
La maturation correspond au processus physiologique génétiquement
programmé permettant des changements séquentiels du comportement. C’est
donc un processus par lequel une cellule ou un organe atteint son dvlpt
complet dans un milieu normal. Donnée qualitative qui recouvre la croissance
ph. Et l’émergence de certains comportement propre à un tranche d’âge. La
maturation va donc déterminer les grandes étapes/stades du dvlpt.
Période sensible du dvlpt. Dans certains contexte, même s’il y a une part
génétique on ne peut pas exclure la part de l’environnement.
 Facteurs endogènes du dvlpt (interne) qui renvoi aux caractéristiques
personnelles de l’enfant : transformation hormonale.
 Facteurs exogènes Et en interactions avec des facteurs sociaux.

 Théories maturationnistes : GESELL (1880-1961)


 Théories béhavioristes : WATSON (1878-1958) ; SKINNER (1904-1990)
 Théories interactionnistes :
 Approche cognitivo-constructiviste : PIAGET (1896-1980)
 Approche socio-affective-cognitive : WALLON (1879-1962) ;
BRUNER (1915-2016) ; VYGOTSKY (1986-1934).
Motivations ; émotions ; relations ; attitudes  Affectivité  motricité ;
connaissance.
 Mouvement réflexe
 Mouvement automatique
 Mouvement volontaire

1.2. Statuts et droit de l’enfant


 Latin : Infans = ne parle pas.
 Antiquité : statut de non citoyen
 Moyen-âge : petit homme
 XVIIIème : statut d’enfant, on s’intéresse aux conditions de dvlpt de
l’enfance, éducation, aide, protection. Cette évolution s’inscrit dans le
cadre de la révolution et de la reconnaissance des droits de l’homme en
général.
 XIXème : enfant comme personne ayant des droits spécifiques.
1841 : 8 ans, 12h de travail par jour
1874 : 12 ans, travail sous terre interdit.
Loi du 24 juillet 1889 : enfant mal traités et moralement abandonnés
1898 : aggravation de la peine lorsque l’auteur du délit est l’ascendant ou le
tuteur de l’enfant.
 XXème : siècle de l’enfant, l’enfant est « vrai », pas un adulte en
miniature, il convient à l’adulte de le laisser vivre pleinement son
enfance.
 Convention de Genève de 1924 : décrit les droits de l’enfant.
 1946 : UNICEF  améliorer les conditions de vie de l’enfant
 1959 : ONU : déclaration des droits de l’enfant (CIDE), reconnu
universellement comme un être humain qui doit pouvoir se
développer physiquement, intellectuellement, socialement,
moralement et spirituellement dans la liberté et la dignité. 
o Ratifiée en France en 1990
 1999 : convention 182 de l’OIT contre les pires formes de travail des
enfants. Prostitution etc…
 Ajouts de 2 protocoles facultatifs à la CIDE
 2000 : implication d’enfants dans les conflits de l’armée, vente
d’enfants.
 2011 : dépôt de plainte.

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Définition des droits de l’enfant selon 2 catégories : Créances et libertés. (texte
2)
Créances : droits qui donnent à l’enfant un certain pouvoir d’exiger une
prestation de quelqu’un ou d’une société. Ex : droit à la vie, à l’identité, à la
santé
Liberté : ce qui est donné à l’enfant pour lui-même, pouvoir de se déterminer
soit même, avoir des choix, être libre, opinion, expression, religion…
«  L’enfant n’est pas un adulte en miniature et sa mentalité n’est pas seulement
différente quantitativement, mais aussi qualitativement de celle de l’adulte, de
sorte qu’un enfant n’est pas seulement plus petit, mais aussi différent  ».
1.3. L’enfance et l’adolescence

 L’enfance : : période « d’insuffisance » vis-à-vis de laquelle l’adulte devra


exercer sa protection et son pouvoir. Débute à la naissance, termine à la
puberté, l’entrée dans l’ado. On moyenne 12 premières années.
 L’adolescence : latin : adulescens. Période de maturation qui fera passer
un individu de l’état d’enfant à celui d’adulte. Passage, entre-deux entre
7 et 9 ans. Période de remaniement cognitif, affectif.
3 grandes périodes :
1. Première enfance
2. Seconde enfance
3. Adolescence : pré puberté  puberté  post puberté.
Clouter et al, 2005 : 4 périodes de l’enfance.
1. Petite enfance
2. Le trottineur
3. Préscolaire
4. Scolaire (CP)

1.4. La croissance
=Augmentation des dimensions des constituants de l’organisme. Représenté
par un valeur globale de grandeur (taille, poids..). Sous l’influence de plusieurs
facteurs : biologiques ; génétique ; nutritionnelle ; hormonaux ;
environnementaux ; psychoaffectif.

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3 types de croissance :
 Neuronale : très rapide
 Physique : plus calme, rebondi au dvlpt hormonal (~ 12 ans)
 Génitale :
A. Croissance cérébrale et neuronale
1. Point de vue externe
¼ de la hauteur totale du corps. La mesure du périmètre crânien (PC) est un
bon indicateur de dvlpt du cerveau : courbes standardisées. A la naissance
environ 35cm. Doit suivre une courbe. A 6 mois 44cm, à 2 ans 50cm. 10 ans,
56cm, il ne grandit plus.
 Les fontanelles : intervalles entre les parties osseuses du crâne qui ne
sont pas soudés.
 Lambdatique : forme en Y inversé, se comble vers l’âge de 2 mois,
se situe à l’arrière du crâne.
 Bregmatique : (grande/intérieur) à l’avant du crâne, se comble
vers 18 mois.

2. Point de vue interne


Poids du cerveau : texte 3 MOODLE.
 Croissance neuronale
 Processus de pruning
 Plasticité cérébrale. A 5 ans le cerveau à atteint 95% de sa taille adulte.
 Maturation cérébrale : travaux longitudinaux de Giedd et al (2004-2008)
texte 4.
 Evolution non linéaire matière grise. Avant 5 ans Augmentation
de matière grise puis une diminution progressive pour ensuite
remonter à certains endroit du cerveau et principalement au
niveau du cortex préfrontal (réflexion et mémoire de travail).
 Evolution linéaire de la matière blanche. S’arrête à l’âge adulte.
Vitesse de traitement de l’info rapide.
 Maturation cérébrale +20 ans.
 Evolution matière grise différente en fonction des lobes
cérébraux.
Dvlpt tardif explique pourquoi les ado sont incapable de reconnaître les
conséquences de leurs actions. Attitude agressive, impulsive.

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B. Croissance physique
L’enfant va connaître un fort dvlpt staturo-pondéral, des piques de croissance
pubertaire à l’adolescence. Grande différence entre Fille et Garçon. Biométrie :
mesure de la croissance. Les différentes mesures pondérales, staturale etc..
vont être reporté dans des tableaux permettant de construire des courbes de
référence  courbe de croissance. Situé un enfant par rapport à son âge etc..,
est-il dans la norme ? Différents Facteurs :
 Environnementaux
 Génétiques
(support vidéo sur Moodle)
 Croissance statural
3 phases :
 Augmentation massive : pic de croissance statural : 7 à 9 cm / an
 Progressive : normale
 Pic de croissance statural (PCS) : adolescence.
La fille en moyenne prend 23 cm pendant son adolescence, le garçon prend
plus de 25cm.
 Croissance pondérale
 Poids de naissance (PN) : 3,2kg – 4,5kg
 Evolution PN progressive, vers 1 an son poids de naissance doit être
multiplié par 3. Vers 6/7 ans multiplié par 6. Augmentation importante
de la masse musculaire de 40% chez le garçon et 25% chez la fille.
Modification de la masse adipeuse en moyenne de 5% chez les garçon et
de 15% chez les filles.
 Evolution masse corporelle (IMC)
Voir S. Ratel et V. Martin.
Croissance staturo-pondérale « normalisées » : courbe de référence de Sempé
et Pédron (1979)
C. Croissance génitale
 On entre dans le processus pubertaire : variation du périmètre
thoracique etc…
 Phénomène de maturation lent, contrôlé par des facteurs
neuroendocrinien et endocrinien.
 Il existe d’importante variabilité intra et inter individuelle. Enfant en
avance/ en retard.

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 Rôle des facteurs environnement : malnutrition, excès d’APS. Et facteurs
génétiques.
 Age moyen du début de la puberté :
 Pour les filles, en moyenne 11 ans, allant de 8 ans à 14 ans et se
termine avant l’âge de 17 ans. Puberté précoce chez la fille avant
8 ans.
 Pour les garons, environ 12 ans, allant de 9 ans à 15 ans, la fin se
situe vers 18 ans
 Lié au mécanisme hormonal : enclenché par l’axe hypothalamus-
hypophyse – gonade. On assiste à une cascade de modifications
physiologiques qui produira un corps sexuellement mature et
transformé en taille et en volume.
 Enfance : axe gonadotrope au repos
 Adolescence : Activation ! déclenche le processus
pubertaire : GNRH libéré en très grande qté activant
l’hypophyse  FSH et LH  libère hormone sexuelle
par les gonades. La testostérone et les ostéogènes
vont inhiber en retour l’activité des neurones.
Le passage à la puberté permet le dvlpt de différents caractères
 CS-I : caractères sexuels primaires : ensemble des organes génitaux
internes et externes : distinction filles/garçons.
 CS-II : … secondaires : se traduisent en fonction du sexe, dvlpt des seins,
hanches chez la filles. Apparition de la pilosité. = Dimorphisme sexuel.
Echelle de TANNER (1962) : dvlpt pubertaire : 5 stades / 4 critères.
2. Développement postural et moteur
 Posture
 Développement moteur : inclut de dvlpt de la posture, locomoteur et
préhension. Concerne l’amélioration avec l’âge et l’expérience des
capacités et de la perf motrice des enfants.
 Dvlpt psychomoteur : sensoriel, intellectuel, affectif.

2.1. Caractéristiques du dvlpt moteur


 Processus de transformation continu : action motrice de plus en plus
volontaire, organisé, efficace. L’enfant fait des progrès qui le conduiront
à l’autonomie. Ce processus résulte de la maturation du SNC et des
sollicitations de l’environnement.

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o Réflexes archaïques : mouvements involontaires,
automatique et normaux. Doivent être présent car c’est le
signe d’une maturité neurologique. Leur persistance au delà
d’un âge donné peut être le signe d’un retard ou d’un
trouble. Ex : réflexe de succion (tétine etc) ; réflexe de
moro (extension des bras, jambes face à un truc pas
agréable) ; réflexe de la marche ; réflexe de grasping
(agrippement paume de la main).
 Motricité globale : renvoie à l’ensemble des activités
motrices qui mobilisent différentes parties du corps en
mouvement et au repos. Permet à l’enfant d’acquérir
l’équilibre, la coordination et d’utiliser ses grands
muscles afin de maîtriser certaines activités : marcher
courir, sauter etc.
 Motricité fine : ensemble des activités qui impliquent
une région précise du corps et permet la dextérité,
coordination manuelle : manger, dessiner, écrire

2.2. Spécifique et variable


Types de facteurs qui justifient ces écarts.
2 lois du dvlpt posturo-moteur
 2 axes de dvlpt selon Gesell
 Lois successives
 Loi Céphalo-caudale : progressive du cerveau au bas de la colonne. Le
contrôle moteur et postural se dvlp du haut vers le bas.  Acquisition
du tonus et de la posture
 Loi proximo-distale : permet à l’enfant de réaliser des gestes de plus en
plus minutieux  acquisition de la préhension.
Dvlpt moteur de la naissance à 24 mois :
 Doc 1 : Cloutier, Gosselin et Tap (2005)
3 étapes :
 Acquisition de la position assise : à 1 mois l’enfant peut lever sa tête et
mieux dégager son nez lorsqu’il est sur le ventre, à 2 mois il lève et
maintien sa tête mais elle est tjr instable, à 3 mois il peut tenir sa tête
levé à un angle de 90° par rapport au sol, à 4 mois il contrôle sa tête

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lorsqu’il est sur le ventre. A partir de 6/8 mois il peut se tenir seul et
droit, libération des mains pour explorer les objets.
 Acquisition de la station debout : vers 8 mois le bébé est debout mais
prend appui sur des supports, à 11 mois il est debout sans appui, 1 an il
est stable et s’accroupi et se relever sans tomber.
 Acquisition de la marche : 15 mois l’enfant commence à marcher, à 18
mois s’il ne sait tjr pas marcher on fait une analyse  seuil d’alerte. 24
mois pathologie, retard de dvlpt.

3. Etapes de la préhension
Capacité qu’a l’enfant à prendre des objets avec de plus en plus de finesse,
permet l’exploration des objets, leur manipulation à volonté. Avec Freud le fait
de porter l’objet à sa bouche à un aspect moteur mais aussi un aspect affectif.
 Disparition du reflexe de grasping.
 5/6mois : Préhension volontaire (cubitopalmaire)  entre la paume et
les 3 derniers doigts de la main
 7/8 mois  préhension en pince inférieur  entre le pouce et le petit
doigt.
 9/10 mois  préhension en pince supérieur : entre le pouce et l’index.
C’est le début de l’indépendance manuelle.
 15/18 mois  relâchement fin et précis (ex : mettre un pastille dans une
bouteille)
 2/3 ans  l’enfant peut tout manipuler avec un grande précision.

4. Elaboration des conduites motrices de l’enfant


Renvoi à la motricité dans un contexte précis avec une intention définit.
4.1. Organisation des conduites motrice
Mise en place des PMB : Programmes moteur de base. Structure motrice
localisé au niveau du SNC permettant de déclencher et de contrôler les actions
motrices (ex : écrire, courir, sauter…)
Ces structures motrices qui constituent le répertoire de l’enfant, il y en a 2  :
1. PMB précablés : permet l’ensemble des comportements moteurs
liés à chaque espèce
2. PMB non génétiques 
 Répertoire moteur

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3 catégories d’habilités de base : (Seefelt, 1979)
 Locomotrices : implique le déplacement du corps dans l’espace, liés à la
marche et aux déplacements.
 Non locomotrice : liés à la manipulation, aux prises d’appuis et à
l’équilibre. Implique tout les changements de position et de posture et
des placements dans l’espace.
 De projection d’objets : en lien avec un objet, recevoir, retenir (dribble)
Ces programmes moteur vont se transformer avec l’âge. 3 phases universelles
et ordonnées (Wickstrom, 1977) :
 Initiale
 Intermédiaire
 Finale
A 6/7 ans  achèvement du répertoire moteur : morphologiques, cognitifs,
biologiques, affectifs.
4.2. Mise en jeu de 4 processus
 Equilibration : les progrès moteur s’organise autour de cette maîtrise
jusqu’à environ 4 ans.
 Refus du déséquilibre
 Acceptation du déséquilibre
 Anticipation du déséquilibre
 Automatisation : produire, reproduire une action sans y penser (ex :
marcher)
 Centration
 Automatisation progressive
 Décentration
 Coordination : capacité à enchaîner des gestes, des actions, des tâches
variées dans un soucis d’efficacité (ex : enchainer une course avec une
impulsion, un saut, une réception)
 Juxtaposition des actions
 Anticipation partielle
 Coordination des actions
 Dissociation : Capacité que l’enfant va progressivement acquérir pour ne
mobiliser que la/les partie(s) du corps nécessaire à la réalisation d’une
tâche. Acquisition de l’indépendance des groupes musculaires.

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 Syncinésies : contractions musculaires et des mouvements
involontaires inutiles voir parasite qui sont mis en œuvre dès le
début du processus (ex : tirer la langue) disparaît à 7/8 ans.

4.3. Repérage des périodes sensibles du développement moteur : Modèle


de Gallahue (1982) en 4 phases :
1. Motricité réflexe (0-1 an)
2. Motricité Rudimentaire (1-2 ans)
3. Motricité fondamentale (3-6/7 ans)
4. Motricité sportive (à partir de 7 ans)

5. Le schéma corporel (lent et fondamentale)


Représentation plus ou moins consciente d’une posture, par rapport à
l’horizontal, vertical… ex : ATR, dos droit en étant assis etc… Connaissance de
soi en tant qu’être corporel.
 La somatognosie : connaissance et relation du corps, s’approprier son
corps, son fonctionnement.
 Cas des membres fantômes, ressentir les sensations d’un membre qui
n’est plus là, l’impact du SNC on fait une imprégnation en mémoire
 Rôles des perceptions externes et internes.
Construction progressive :
o Naissance : reconnaissance de son propre corps 
construction du soi. C’est la base de notre identité.
 Entre 12-18 mois l’enfant ne se reconnait pas dans un
miroir
 Entre 18-24 mois normal
 2 ans il se reconnait
 Achèvement vers 6 ans
 Globalité corporel = finalité

6. Latéralité
Moment privilégié ou l’enfant va construite son schéma corporel.
Latéralité= préférence de la latérisation d’une partie symétrique du corps : 4
points : la main, l’œil, les oreilles, les pieds. D’un côté du corps plus que de

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l’autre il y a une dominance des hémisphères cérébraux. Le contrôle moteur et
sensoriel du cerveau sur les parties du corps s’exercent dans une direction
croisé  asymétrie cérébrale (revoir la def sur internet).
 H Droit responsable des fonctions perceptuelles fondamentales
(couleurs, profondeur, distances, reconnaissance, expressions,
émotions…) : gaucher
 H Gauche responsable de la compréhension et de l’utilisation du
langage verbal : droitier
Processus de latéralité, on parle de stade.
o Latéralité homogène : droitier ou gaucher pur.
o Latéralité croisé : ex : droitier à l’écrit, gaucher au basket.
o Dominance pédestre
o Dominance oculaire
o Dominance manuelle
Etape du processus de latéralisation
1) Sur soi (1-3 et 3-5 ans)
2) Sur autrui (7-9 ans)
3) Position relative des objets (10-12 ans)
C’est grâce à l’acquisition de la réversibilité.

Cours 5
I. Théorie psychanalytique
A. Conception
Freud : fondateur psychanalyse. Il propose une théorie psychodynamique de la
personnalité. Comprendre l’enfant c’est chercher à connaître ce qu’il y prouve,
ressent.
B. Stades de développement libidinal
Lorsqu’on pense, on dépense de l’énergie. Organisation de l’énergie psychique
et évolution des modes d’investissement

II. Théories de l’attachement


A. Définitions et caractéristiques
F
B. Approche de J. Bowlby

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H
C. Approche de M. Ainsworth
F

Exam, 13 janvier 8h30


II
A. Définitions et caractéristiques
 Attachement= lien affectif et social, amour, relation à autrui.
 Ce lien prend le nom de figure d’attachement. (prodigue des soins, la
famille). La figure va permettre à l’enfant d’être en sécurité interne.
Cette base a été appelé par Ainsworth comme une base sécurisante,
favorise le développement de l’enfant.
 Travaux portant sur l’attachement en réponses à des demandes
institutionnelles et médicales.
 Anna FREUD et Mélanie KLEIN.  première relations femmes-enfants
 René SPITZ  carences affectives. Souffrance terrible, mourir de
tristesse, symptômes dépressif chez les enfants âgés de 12 à 18 mois 
dépression anaclitique, carence affective partielle. Observé chez des
enfants qui ont été brutalement séparés de leurs mères, refus du
contact.
 Syndrome de l’hospitalisation
 Objet transitionnel de Winnicott (1971), le doudou, un bout de tissu,
c’est l’enfant qui le créer, vers le 4ème mois il va le sécuriser, l’odeur.

B. Approche de J.Bowlby
 Demande OMS
 Réfute Approche de freud
 Propose sa théorie en 1958
 Attachement comme besoin humain inné
 Description des comportements favorisant l’attachement.
 Rôle du Caregiver et du Caragiving  donneur de soins
 Processus d’attachement selon Bowlby mettant en avant les signes de
l’attachement.
 8 mois, l’enfant doit reconnaître ses fréquentations
Notion d’attachement primaire (famille) et secondaire (ami)

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C. Approche de M.Ainsworth
 Paradigme de la situation étrange (voir Moodle) : expérience : série de
8 épisodes incluant des séparations, des réunions entre l’enfant et sa
figure d’attachement.
 Démonstration de 3 styles d’attachement :
o Style d’attachement sécurisant : confiance
o Style d’attachement évitant : distant, ignore, évite leurs parents à
leur retour.
o Style d’attachement ambivalent : enfants très perturbés et
anxieux au départ de leurs parents, pendant l’absence aucune
exploration des jeux, expression de détresse et de peur avant
même que la mère soit partie
o Style d’attachement désorganisé/désorienté : pas de relation
stable
 Ajout d’un 4ème style par main et Solomon (1986-1990)

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