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Définition des droits de l’enfant selon 2 catégories : Créances et libertés. (texte
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Créances : droits qui donnent à l’enfant un certain pouvoir d’exiger une
prestation de quelqu’un ou d’une société. Ex : droit à la vie, à l’identité, à la
santé
Liberté : ce qui est donné à l’enfant pour lui-même, pouvoir de se déterminer
soit même, avoir des choix, être libre, opinion, expression, religion…
« L’enfant n’est pas un adulte en miniature et sa mentalité n’est pas seulement
différente quantitativement, mais aussi qualitativement de celle de l’adulte, de
sorte qu’un enfant n’est pas seulement plus petit, mais aussi différent ».
1.3. L’enfance et l’adolescence
1.4. La croissance
=Augmentation des dimensions des constituants de l’organisme. Représenté
par un valeur globale de grandeur (taille, poids..). Sous l’influence de plusieurs
facteurs : biologiques ; génétique ; nutritionnelle ; hormonaux ;
environnementaux ; psychoaffectif.
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3 types de croissance :
Neuronale : très rapide
Physique : plus calme, rebondi au dvlpt hormonal (~ 12 ans)
Génitale :
A. Croissance cérébrale et neuronale
1. Point de vue externe
¼ de la hauteur totale du corps. La mesure du périmètre crânien (PC) est un
bon indicateur de dvlpt du cerveau : courbes standardisées. A la naissance
environ 35cm. Doit suivre une courbe. A 6 mois 44cm, à 2 ans 50cm. 10 ans,
56cm, il ne grandit plus.
Les fontanelles : intervalles entre les parties osseuses du crâne qui ne
sont pas soudés.
Lambdatique : forme en Y inversé, se comble vers l’âge de 2 mois,
se situe à l’arrière du crâne.
Bregmatique : (grande/intérieur) à l’avant du crâne, se comble
vers 18 mois.
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B. Croissance physique
L’enfant va connaître un fort dvlpt staturo-pondéral, des piques de croissance
pubertaire à l’adolescence. Grande différence entre Fille et Garçon. Biométrie :
mesure de la croissance. Les différentes mesures pondérales, staturale etc..
vont être reporté dans des tableaux permettant de construire des courbes de
référence courbe de croissance. Situé un enfant par rapport à son âge etc..,
est-il dans la norme ? Différents Facteurs :
Environnementaux
Génétiques
(support vidéo sur Moodle)
Croissance statural
3 phases :
Augmentation massive : pic de croissance statural : 7 à 9 cm / an
Progressive : normale
Pic de croissance statural (PCS) : adolescence.
La fille en moyenne prend 23 cm pendant son adolescence, le garçon prend
plus de 25cm.
Croissance pondérale
Poids de naissance (PN) : 3,2kg – 4,5kg
Evolution PN progressive, vers 1 an son poids de naissance doit être
multiplié par 3. Vers 6/7 ans multiplié par 6. Augmentation importante
de la masse musculaire de 40% chez le garçon et 25% chez la fille.
Modification de la masse adipeuse en moyenne de 5% chez les garçon et
de 15% chez les filles.
Evolution masse corporelle (IMC)
Voir S. Ratel et V. Martin.
Croissance staturo-pondérale « normalisées » : courbe de référence de Sempé
et Pédron (1979)
C. Croissance génitale
On entre dans le processus pubertaire : variation du périmètre
thoracique etc…
Phénomène de maturation lent, contrôlé par des facteurs
neuroendocrinien et endocrinien.
Il existe d’importante variabilité intra et inter individuelle. Enfant en
avance/ en retard.
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Rôle des facteurs environnement : malnutrition, excès d’APS. Et facteurs
génétiques.
Age moyen du début de la puberté :
Pour les filles, en moyenne 11 ans, allant de 8 ans à 14 ans et se
termine avant l’âge de 17 ans. Puberté précoce chez la fille avant
8 ans.
Pour les garons, environ 12 ans, allant de 9 ans à 15 ans, la fin se
situe vers 18 ans
Lié au mécanisme hormonal : enclenché par l’axe hypothalamus-
hypophyse – gonade. On assiste à une cascade de modifications
physiologiques qui produira un corps sexuellement mature et
transformé en taille et en volume.
Enfance : axe gonadotrope au repos
Adolescence : Activation ! déclenche le processus
pubertaire : GNRH libéré en très grande qté activant
l’hypophyse FSH et LH libère hormone sexuelle
par les gonades. La testostérone et les ostéogènes
vont inhiber en retour l’activité des neurones.
Le passage à la puberté permet le dvlpt de différents caractères
CS-I : caractères sexuels primaires : ensemble des organes génitaux
internes et externes : distinction filles/garçons.
CS-II : … secondaires : se traduisent en fonction du sexe, dvlpt des seins,
hanches chez la filles. Apparition de la pilosité. = Dimorphisme sexuel.
Echelle de TANNER (1962) : dvlpt pubertaire : 5 stades / 4 critères.
2. Développement postural et moteur
Posture
Développement moteur : inclut de dvlpt de la posture, locomoteur et
préhension. Concerne l’amélioration avec l’âge et l’expérience des
capacités et de la perf motrice des enfants.
Dvlpt psychomoteur : sensoriel, intellectuel, affectif.
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o Réflexes archaïques : mouvements involontaires,
automatique et normaux. Doivent être présent car c’est le
signe d’une maturité neurologique. Leur persistance au delà
d’un âge donné peut être le signe d’un retard ou d’un
trouble. Ex : réflexe de succion (tétine etc) ; réflexe de
moro (extension des bras, jambes face à un truc pas
agréable) ; réflexe de la marche ; réflexe de grasping
(agrippement paume de la main).
Motricité globale : renvoie à l’ensemble des activités
motrices qui mobilisent différentes parties du corps en
mouvement et au repos. Permet à l’enfant d’acquérir
l’équilibre, la coordination et d’utiliser ses grands
muscles afin de maîtriser certaines activités : marcher
courir, sauter etc.
Motricité fine : ensemble des activités qui impliquent
une région précise du corps et permet la dextérité,
coordination manuelle : manger, dessiner, écrire
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lorsqu’il est sur le ventre. A partir de 6/8 mois il peut se tenir seul et
droit, libération des mains pour explorer les objets.
Acquisition de la station debout : vers 8 mois le bébé est debout mais
prend appui sur des supports, à 11 mois il est debout sans appui, 1 an il
est stable et s’accroupi et se relever sans tomber.
Acquisition de la marche : 15 mois l’enfant commence à marcher, à 18
mois s’il ne sait tjr pas marcher on fait une analyse seuil d’alerte. 24
mois pathologie, retard de dvlpt.
3. Etapes de la préhension
Capacité qu’a l’enfant à prendre des objets avec de plus en plus de finesse,
permet l’exploration des objets, leur manipulation à volonté. Avec Freud le fait
de porter l’objet à sa bouche à un aspect moteur mais aussi un aspect affectif.
Disparition du reflexe de grasping.
5/6mois : Préhension volontaire (cubitopalmaire) entre la paume et
les 3 derniers doigts de la main
7/8 mois préhension en pince inférieur entre le pouce et le petit
doigt.
9/10 mois préhension en pince supérieur : entre le pouce et l’index.
C’est le début de l’indépendance manuelle.
15/18 mois relâchement fin et précis (ex : mettre un pastille dans une
bouteille)
2/3 ans l’enfant peut tout manipuler avec un grande précision.
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3 catégories d’habilités de base : (Seefelt, 1979)
Locomotrices : implique le déplacement du corps dans l’espace, liés à la
marche et aux déplacements.
Non locomotrice : liés à la manipulation, aux prises d’appuis et à
l’équilibre. Implique tout les changements de position et de posture et
des placements dans l’espace.
De projection d’objets : en lien avec un objet, recevoir, retenir (dribble)
Ces programmes moteur vont se transformer avec l’âge. 3 phases universelles
et ordonnées (Wickstrom, 1977) :
Initiale
Intermédiaire
Finale
A 6/7 ans achèvement du répertoire moteur : morphologiques, cognitifs,
biologiques, affectifs.
4.2. Mise en jeu de 4 processus
Equilibration : les progrès moteur s’organise autour de cette maîtrise
jusqu’à environ 4 ans.
Refus du déséquilibre
Acceptation du déséquilibre
Anticipation du déséquilibre
Automatisation : produire, reproduire une action sans y penser (ex :
marcher)
Centration
Automatisation progressive
Décentration
Coordination : capacité à enchaîner des gestes, des actions, des tâches
variées dans un soucis d’efficacité (ex : enchainer une course avec une
impulsion, un saut, une réception)
Juxtaposition des actions
Anticipation partielle
Coordination des actions
Dissociation : Capacité que l’enfant va progressivement acquérir pour ne
mobiliser que la/les partie(s) du corps nécessaire à la réalisation d’une
tâche. Acquisition de l’indépendance des groupes musculaires.
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Syncinésies : contractions musculaires et des mouvements
involontaires inutiles voir parasite qui sont mis en œuvre dès le
début du processus (ex : tirer la langue) disparaît à 7/8 ans.
6. Latéralité
Moment privilégié ou l’enfant va construite son schéma corporel.
Latéralité= préférence de la latérisation d’une partie symétrique du corps : 4
points : la main, l’œil, les oreilles, les pieds. D’un côté du corps plus que de
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l’autre il y a une dominance des hémisphères cérébraux. Le contrôle moteur et
sensoriel du cerveau sur les parties du corps s’exercent dans une direction
croisé asymétrie cérébrale (revoir la def sur internet).
H Droit responsable des fonctions perceptuelles fondamentales
(couleurs, profondeur, distances, reconnaissance, expressions,
émotions…) : gaucher
H Gauche responsable de la compréhension et de l’utilisation du
langage verbal : droitier
Processus de latéralité, on parle de stade.
o Latéralité homogène : droitier ou gaucher pur.
o Latéralité croisé : ex : droitier à l’écrit, gaucher au basket.
o Dominance pédestre
o Dominance oculaire
o Dominance manuelle
Etape du processus de latéralisation
1) Sur soi (1-3 et 3-5 ans)
2) Sur autrui (7-9 ans)
3) Position relative des objets (10-12 ans)
C’est grâce à l’acquisition de la réversibilité.
Cours 5
I. Théorie psychanalytique
A. Conception
Freud : fondateur psychanalyse. Il propose une théorie psychodynamique de la
personnalité. Comprendre l’enfant c’est chercher à connaître ce qu’il y prouve,
ressent.
B. Stades de développement libidinal
Lorsqu’on pense, on dépense de l’énergie. Organisation de l’énergie psychique
et évolution des modes d’investissement
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H
C. Approche de M. Ainsworth
F
B. Approche de J.Bowlby
Demande OMS
Réfute Approche de freud
Propose sa théorie en 1958
Attachement comme besoin humain inné
Description des comportements favorisant l’attachement.
Rôle du Caregiver et du Caragiving donneur de soins
Processus d’attachement selon Bowlby mettant en avant les signes de
l’attachement.
8 mois, l’enfant doit reconnaître ses fréquentations
Notion d’attachement primaire (famille) et secondaire (ami)
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C. Approche de M.Ainsworth
Paradigme de la situation étrange (voir Moodle) : expérience : série de
8 épisodes incluant des séparations, des réunions entre l’enfant et sa
figure d’attachement.
Démonstration de 3 styles d’attachement :
o Style d’attachement sécurisant : confiance
o Style d’attachement évitant : distant, ignore, évite leurs parents à
leur retour.
o Style d’attachement ambivalent : enfants très perturbés et
anxieux au départ de leurs parents, pendant l’absence aucune
exploration des jeux, expression de détresse et de peur avant
même que la mère soit partie
o Style d’attachement désorganisé/désorienté : pas de relation
stable
Ajout d’un 4ème style par main et Solomon (1986-1990)
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