OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION
SECTEUR : TOURISME
Dans le PPF chaque module est découpé en séquences de formation afin de suivre une
logique de progression dans les apprentissages.
Le PPF répond aux objectifs fixés en amont au cours de l’AST comme l’ensemble du
programme de formation Les découpages sont réalisés en référence aux contenus du
Programme d’études et du Guide pédagogique
Les séquences et les séances proposées sont définies par rapport aux éléments permettant
de développer les compétences :
apport de connaissances
développement des savoir faire
adaptation des comportements
Il est important de noter que ces ressources ne sont pas directement utilisables. Les
formateurs doivent préparer chaque cours à partir des ressources pédagogiques proposées.
En ce qui concerne les exercices pratiques à caractère répétitif une fiche détaillée de
travaux pratiques ou une méthodologie de réalisation sont proposées il incombe au
formateur de définir la gamme des travaux pratiques en faisant varier les paramètres
concernés
La fiche d’évaluation qui est proposée pour chaque module est en conformité avec le
contenu du guide d’évaluation
TOTAL 1700
OBJECTIF OPÉRATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit intervenir en matière de sécurité selon les conditions,
les critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’ÉVALUATION
Travail individuel.
À partir de mises en situation (inversion de rôles)
À l’aide de documents de procédures et de protocoles d’intervention.
1.1 repérer les accidents du travail les plus courants dans la profession ● Techniques Expositives
● Techniques Expositives et Questionnement
1.2 repérer les risques professionnels ● Techniques Démonstratives
● Techniques Expérimentales
1.3 citer les statistiques de la profession ● Techniques de Mise en Pratique
RÉFÉRENCES
Documents multimédia : Sites Internet (cf. webographie), ouvrages professionnels (cf bibliographie)
Présentation des statistiques des accidents du travail publiées par la Caisse nationale de
l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) pour l'année 2004. L'année 2004
s'est caractérisée par une réduction du nombre et de la fréquence des accidents. Le secteur
d'activité le plus dangereux reste la construction et les accidents mortels les plus fréquents
sont toujours liés au risque routier.
Principaux chiffres
Principaux chiffres
En 2004, on a dénombré 692 000 accidents du travail. Ce chiffre est en recul de 4 % par
rapport à l’année précédente. Le nombre de décès a baissé de 5,3 % et s’établit à 626 en
2004.
Compte tenu d’une légère baisse de l’effectif salarié, on observe une diminution de 3 % du
taux de fréquence national, qui se fixe à 26,1 accidents par million d’heures travaillées pour
l’année 2004.
Métallurgie
1 992 139 84 284 6 876 3 646 082 80
BTP
1 328 025 118 913 10 394 6 769 756 172
Transport, EGE, Livre, Communication 2 043 074 92 521 6 930 5 164 116
122
Alimentation
2 236 371 121 266 6 813 5 548 003 48
Commerce
2 272 035 57 056 4 471 2 933 142 56
Services II (santé) et travail temporaire 2 933 277 126 151 8 587 6 733 236
61
Total CTN 17 531 226 692 363 51 789 35 115 826 626
Métallurgie
42,3 25,9 1,12 20,0
BTP
89,8 55,3 3,14 55,6
Alimentation
54,2 34,9 1,60 17,2
Proposition d’activité :
60 54,23
50
34,9 32,63
40
25,4 27,09
30
20
10
0
Ensemble des métiers de Viande boulangerie Hôtellerie
salariés l'alimentation pâtisserie restauration
4 000 3 492
3 500
3 000 2 436
2 500 1 987 2 113
1 932
2 000
1 500
1 000
500
0
Ensemble des métiers de Viande boulangerie Hôtellerie
salariés l'alimentation pâtisserie restauration
10
9
8
7
6
5 4
4 3 3
3 2 2
2
1
0
Ensemble des métiers de Viande boulangerie Hôtellerie
salariés l'alimentation pâtisserie restauration
80
70
60
50 39
40 30
30 21
20 11
7
10
0
Ensemble des métiers de Viande boulangerie Hôtellerie
salariés l'alimentation pâtisserie restauration
Véhicules
Accidents de
2%
plain pied
28%
2.1 respecter les aménagements des machines, matériels et outils ● Techniques Expositives
● Techniques Expositives et Questionnement
2.2 respecter la protection des ouvriers ● Techniques Démonstratives
● Techniques Expérimentales
2.3 respecter les consignes et affichages de sécurité ● Techniques de Mise en Pratique
RÉFÉRENCES
Documents multimédia : Sites Internet (cf. webographie), ouvrages professionnels (cf bibliographie)
Proposition d’activité :
À l’aide du document « sécurité – prévention » d’un snack bar ci-dessus :
lister les moyens de prévention concernant les matériels et machines
A) la prévention intrinsèque consiste à remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas
dangereux ou moins dangereux. Exemple pour éviter d’utiliser une lame de cutter pour ouvrir
un carton de bouteille, faire remplacer les fermetures des cartons par des ouvertures
manuelles à déchirer. Il faut supprimer le danger donc ici l’outil tranchant pour éviter les
coupures.
B) la protection collective protège les ouvriers du danger en isolant celui-ci. Exemple des
carters des batteurs mélangeurs en pâtisserie ou boulangerie qui empêchent l(opérateur de
mettre ses mains au contact de l’appareil qui tourne.
Sur les lieux de travail, un pictogramme appliqué sur un panneau participe à la signalisation
de santé et de sécurité, qui peut revêtir d’autres formes, lumineuses ou sonores. La
signification du panneau dépend de sa forme, de sa couleur et du pictogramme utilisé.
Les panneaux de signalisation de santé et sécurité au travail sont issus de l’arrêté du 4
novembre 1993 (annexe II), modifié par l'arrêté du 8 juillet 2003. Ils concernent la prévention
des incendies, les premiers secours, la circulation dans l’entreprise, les risques chimiques ou
biologiques, etc.
Les formes et les couleurs de ces panneaux varient en fonction de leur signification.
Protection
obligatoire de la
vue
Sauvetage et secours Carré ou rectangle à pictogramme blanc sur
fond vert (le vert doit recouvrir au moins 50 %
de la surface du panneau)
Civière
Matériel ou équipement Rectangle ou carré à pictogramme blanc sur
de lutte contre l’incendie fond rouge(le rouge doit recouvrir au moins
50 % de la surface du panneau)
Extincteur
3.1 participer à l’aménagement des postes de travail en respectant l’ergonomie ● Techniques Expositives
● Techniques Expositives et Questionnement
3.2 organiser la gestion des gestes et des postures de travail ● Techniques Démonstratives
● Techniques Expérimentales
3.3 veiller au port de la tenue règlementaire ● Techniques de Mise en Pratique
RÉFÉRENCES
Documents multimédia : Sites Internet (cf. webographie), ouvrages professionnels (cf bibliographie)
Ce dossier illustre sept points à prendre en compte lors de la conception des postes de
travail : accès et circulation, communications, contraintes de temps, nuisances physiques et
chimiques, informations, manutention et efforts, dimensionnement et postures.
Accès et circulation
Communications
Contraintes de temps
Informations
Manutention et efforts
Dimensionnement et postures
Synthèse
Accès et circulation
L'objectif est de permettre à l'opérateur d'accéder et de circuler en toute sécurité à son poste
de travail, tout en minimisant la fatigue pour y parvenir.
Cet objectif peut être atteint à partir de la mise en oeuvre de principes généraux suivants :
L'allée de circulation sera dimensionnée en fonction des passages. Exemples : 0,8 m
lorsqu'une seule personne l'emprunte, 1,20 m lorsque des personnes s'y croisent, 1,50 m
lorsque des personnes passent à l'arrière d'autres postes de travail. Ces valeurs sont à
majorer pour des handicapés moteurs. Les zones d'évolution de l'opérateur au poste seront
de 2 m au plus, notamment s'il y a port de charge.
Le sol sera antidérapant et dépourvu de salissures pour éviter les chutes par glissade (pour
les sols industriels, coefficient de frottement supérieur à 0,30) et pour faciliter le nettoyage.
Les obstacles provenant d'éléments fixes : bâtis de machines, stockages intermédiaires,
marchandises dépassant de rayonnages, rails de transfert au sol, caillebotis mais aussi
d'éléments mobiles : chariots, bras ou tabliers de machines, seront pris en compte dans le
dimensionnement de l'espace de travail.
Au poste de travail, la place occupée par l'opérateur lui-même sera majorée de l'amplitude
des gestes nécessaires à l'exécution de la tâche (bras, jambes) et des déplacements relatifs
de son corps pour reculer, tourner, se baisser (0,80 m autour de l'opérateur).
Pour les opérations d'entretien sur machines, les trappes d'accès dans les bâtis seront
suffisamment larges (0,80 m) et hautes (1,00 m à genou, 1,20 m accroupi).
Erreurs à éviter :
Des câbles et conduits d'alimentation sur le sol.
Des convoyeurs dépourvus de passerelle pour les traverser.
Des supports ou obstacles dans l'espace de travail à moins de 2,00 m de haut.
Communications
L'objectif principal est d'assurer un bon déroulement du travail par une bonne coordination
des tâches. Un objectif secondaire est d'atténuer les effets négatifs de la monotonie des
tâches en permettant aux opérateurs concernés de converser.
Communications entre différents opérateurs contribuant à la même tâche (ex. : le long d'une
ligne de production),
Communications entre opérateurs et équipes effectuant des tâches différentes dans le
même lieu (co-activité), notamment avec des équipes de maintenance,
Transmission des informations entre des opérateurs occupant successivement un poste de
travail (ex. : travail en équipes successives),
Communications en situation d'insécurité (ex. : par rapport au public, travail isolé).
Erreurs à éviter
Isoler un opérateur dont le travail nécessite une coordination.
Laisser un travailleur isolé sans moyen de communication à distance.
Équipes successives sans support de communication écrit ou sans recoupement des
horaires.
Surcharge liée à des communications trop nombreuses.
L'objectif est de prévenir les risques d'accidents, le stress et les troubles musculo-
squelettiques.
Erreurs à éviter
Temps de cycle courts pour l'opérateur.
Dépendance forte entre le poste, les autres postes amont et aval ou la machine.
Files d'attente.
Calcul des temps sans prise en compte des aléas...
L'objectif est de diminuer les nuisances au poste de travail pour les rendre compatibles avec
la santé des opérateurs, tout en permettant de réaliser le travail sans contrainte.
Les principes à mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif sont les suivants :
Faire l'inventaire des nuisances générées par le poste lui-même, mais aussi venant des
autres postes de travail, ou de l'environnement.
Il convient d'identifier puis de caractériser les nuisances (en nature et en grandeur) et les
situer par rapport aux valeurs et maximales admissibles réglementaires, normatives, ou de
confort.
Mettre en oeuvre les moyens permettant de réduire les nuisances en utilisant des produits,
matériels, et procédés non polluants, par exemple : chariot électrique silencieux et ne
polluant pas l'air des locaux de travail, peintures à l'eau en remplacement de peintures aux
solvants.
S'assurer que les moyens pris (systèmes de protection collective par exemple) ne gênent
pas et ne perturbent pas le fonctionnement du poste (alimentation, sortie de pièces) ainsi
que les opérations de maintenance et de dépannage et améliorent le confort au travail des
opérateurs (en terme notamment de diminution de la charge physique et mentale).
Informations
L'objectif est de présenter clairement les informations visuelles et sonores utiles pour réaliser
le travail avec efficacité et en sécurité.
Les principes à mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif sont les suivants :
Identifier les informations utiles pour réaliser le travail à un poste donné.
Les lister en tenant compte de la fonction des divers agents concernés (opérateurs du poste,
techniciens de maintenance...) du niveau d'apprentissage ou du statut de ces agents
(nouveaux, intérimaires...).
Les classer par ordre d'importance en regard des résultats de production et de la sécurité.
Disposer les informations utiles dans le champ visuel en tenant compte des lignes de visée
naturelles propres aux différents types de tâches visuelles.
Dans le plan vertical, disposer si possible les informations dans un angle de 30° en dessous
de la ligne horizontale partant des yeux (voir figure 5.1).
Dans le plan horizontal, disposer les informations fréquentes (ou importantes) à l'intérieur
d'un angle de 30° devant l'opérateur, accessoires, à l'intérieur d'un angle de 140°.
Disposer les informations utiles dans l'espace de façon à éviter les contraintes posturales, à
limiter ses déplacements et à permettre une réponse rapide sur les dispositifs de commande.
Faciliter la perception des informations utiles : par un éclairage adapté (de 300 à 1000 lux
suivant la tâche), en agissant sur la dimension des caractères et en assurant un bon
contraste entre l'objet à percevoir et le fond, en distinguant clairement les zones de
fonctionnement "normal" des zones "alerte" pour les appareils de signalisation, en recourant,
le cas échéant, à un doublement du signal (visuel et sonore) ou à une diffusion en clair de
l'information (affichage d'un texte ou de chiffres, message vocal). A noter l'utilité d'un retour
d'information rapide suite à une action de l'opérateur.
Exemples :
Poste d'accueil du public : application des deux premiers principes énoncés précédemment.
(extrait concernant l'une des informations utiles)
Quelles sont les informations utiles ? Comment les prendre en compte au poste ?
Poste d'accueil du public Être informé de l'arrivée du client. Porte d'entrée dans le champ
visuel de l'agent d'accueil.
Signal sonore à l'entrée d'une personne.
Erreurs à éviter
Manque d'information (ex : commande non identifiée sur machine).
Surabondance d'informations.
Indicateurs peu lisibles ou mal positionnés dans l'espace.
Interprétation difficile des signaux visuels ou sonores.
Manutention et efforts
L'objectif est de limiter les manutentions manuelles et les efforts à exercer pour éviter les
accidents et prévenir les troubles musculo-squelettiques.
Erreurs à éviter
Les manutentions avec postures contraignantes, bras tendus, dos courbé, torsions du
corps...
Les charges unitaires encombrantes ou difficiles à saisir.
Le port de charge sur des distances importantes.
Dimensionnement et postures
L'objectif est de permettre de travailler dans des postures adaptées non dangereuses pour la
santé et confortables.
Les principes à mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif sont les suivants :
Recueillir les données de base
Décrire les éléments du poste de travail qui vont déterminer les postures : les dimensions et
emplacements des commandes, la taille et la forme des outils, des objets, des machines à
utiliser ou à atteindre.
Noter les dimensions des plans de travail prédéterminés et des zones de travail. Relever les
points durs présents dans l'espace de travail : bâti de machine, supports, canalisations,
poutre, pilier...
Erreurs à éviter
Les postures contraignantes : dos courbé, bras tendus, bras levés, torsions et flexions du
tronc, du cou.
Les postures immobilisant durablement une partie du corps.
Les zones de travail "étriquées", c'est à dire ne permettant pas de se mouvoir sans être gêné
ou heurté par des éléments fixes ou mobiles.
Synthèse
Les sept points décrits précédemment peuvent être utilisés lors des différentes phases d'un
projet de conception ou d'aménagement des postes de travail. L'efficacité sera d'autant plus
grande que le projet aura été instruit dès la définition du cahier des charges en concertation
avec les acteurs concernés.
Lors de l'évaluation
La confrontation entre les options retenues et les sept points doit permettre d'évaluer les
différents projets et par approximations successives, de parvenir à un projet final optimal. A
ce stade, des compromis peuvent encore être trouvés lorsque des exigences contradictoires
apparaissent dans la mise en oeuvre des solutions (ex. : limiter le bruit sans isoler les
opérateurs, concilier les exigences économiques et les préconisations ergonomiques).
Cette évaluation sur projets sera complétée, après réalisation, par une validation du résultat
final avec les utilisateurs.
Consortium SFERE -OFPPT Programme MEDA2 – Marché AIDCO/2002/0687 lot 33
ADR 17
3.2 organiser la gestion des gestes et des postures de travail
Il n'existe pas de posture idéale : qu'on travaille assis ou debout, rester dans la même
position pendant une longue période est pénible. C'est pourquoi il convient d'aménager les
situations de travail de manière à ce que les opérateurs ne soient pas immobiles. Cela
implique que l'espace et le plan de travail soient adaptés à l'activité, mais aussi bien souvent
que l'organisation soit revue. Le bénéfice est direct pour le salarié, qui pourra travailler plus
efficacement.
Chez le sujet « normal », les positions debout, assis, allongé, accroupi, etc. correspondent à
des « instantanés » d’un mouvement complexe faisant intervenir la souplesse du dos, la
bascule du bassin et la flexion des hanches. On parlera de postures lorsque l’une de ces
positions est maintenue pendant une longue période.
Dans tous les secteurs d’activité, les évolutions de la technologie modifient nos façons de
travailler. Les machines exécutent de plus en plus souvent des tâches qui se faisaient à la
main. Un nombre chaque jour croissant de personnes travaille en position assise pour faire
fonctionner ces machines. Le fait d'être assis est généralement ressenti comme requérant un
effort musculaire moins grand. Toutefois, les personnes qui travaillent essentiellement dans
cette position ne sont pas exemptes des risques de douleurs qu’on associe plutôt à des
tâches physiques plus exigeantes. Les maux attribuables à de longues périodes en position
assise peuvent constituer un problème de santé et de sécurité au travail. Ce problème
pourrait prendre de l'ampleur au cours des années à venir, car de plus en plus d'emplois
supposent un travail effectué assis contraint, c’est-à-dire avec peu de possibilités de
déplacement (travail en ligne ou en îlot, centre d’appels…).
Par ailleurs, selon l’enquête Sumer (menée sous l'égide du ministère chargé du travail) de
2003, 27,2 % des salariés français travaillent debout (ou piétinent) plus de 20 heures par
semaine. Ce chiffre atteint 49 % chez les ouvriers.
La position assise où l’ensemble du dos, la tête et les membres sont en appui est reconnue
comme une position de confort.
Dans cette position, l’individu tendrait à s’organiser pour atteindre un équilibre où les efforts
musculaires du dos sont peu importants pour maintenir la position.
Cependant, selon les individus, la variété des positions adoptées pour être assis
confortablement est très importante.
Un individu assis actif (qui ne s’appuie pas sur un dossier) tend vers une position dite
« économique » en plaçant le poids de sa tête à l’aplomb de la nuque, du thorax, de
l’abdomen, du bassin le long d’une ligne verticale.
Cette position « dos droit » favorise la mobilité et l’efficacité des membres supérieurs,
indispensables pour l’activité à réaliser (surtout pour les tâches exigeant des efforts
musculaires légers).
Lorsque l’on s’écarte de cette position d’équilibre, les efforts imposés aux muscles de la
colonne vertébrale favorisent la sensation d’inconfort.
La position debout représentée dans les ouvrages d’anatomie (dos « droit », jambes tendues
et serrées, bras le long du corps) n’est pas naturelle. Ce « garde-à-vous » n’est pas non plus
représentatif de la position de travail debout. De plus, avec l’âge, on observe une tendance à
l’enroulement des épaules et du dos.
La position debout la plus souvent observée au travail s’effectue avec un écartement moyen
des pieds qui permet d’être stable et de répartir son poids sur ses deux jambes. Lorsque la
position debout se prolonge, il est fréquent de se déhancher pour prendre appui sur un pied
et soulager l’autre membre inférieur. Il est tout aussi naturel de prendre appui sur un support
fixe avec ses fessiers, son dos, voire son abdomen, ce qui réduit les efforts de maintien
postural.
Le piétinement induit le déplacement du poids du corps d’un pied sur l’autre, tout en restant
sur place. Il peut s’agir de petits pas dans un espace très restreint.
La marche, plus que le piétinement, joue le rôle d’une pompe et aide à la circulation du sang.
Elle permet aussi d’entretenir les articulations et de faire travailler les muscles.
Dans la position assis-debout le poids du corps est réparti sur les pieds et le bassin.
En cas de manque de souplesse, une partie de la flexion de hanche (environ 30°) est
compensée par une bascule du bassin importante, ce qui se traduit par une cambrure
insuffisante et l’augmentation des contraintes sur la région lombaire : les muscles du dos et
les ligaments situés en arrière des vertèbres sont de plus en plus étirés, ce qui favorise leur
fragilité.
La position assise est d’autant moins contraignante que le salarié peut en changer.
Lorsqu’elle est prolongée, rendue obligatoire, elle devient pénible.
Les premières sensations désagréables perçues sont :
– la sensation d’inconfort qui amène les opérateurs à changer de position, et ce d’autant
plus souvent que la position se prolonge ;
– la fatigue, le plus souvent perceptible aux membres inférieurs et qui s’étend ensuite aux
muscles situés le long de la colonne vertébrale ;
– la douleur enfin, qui peut apparaître lorsque l’opérateur est contraint ou n’est pas
conscient de ses longues périodes statiques. (voir animation)
La position debout n’est pas, en soi, dangereuse pour la santé. Cependant, le maintien d’une
posture immobile est néfaste : il entraîne une fatigue musculaire puis circulatoire. Travailler
régulièrement debout et de façon prolongée peut causer des douleurs aux pieds, le
gonflement des jambes, une fatigue musculaire généralisée, des douleurs lombaires, des
raideurs articulaires de la nuque et des épaules, etc. Le piétinement oblige à rechercher
sans cesse un équilibre, ce qui devient pénible à la longue (mais est moins néfaste qu’une
posture debout immobile). Ces problèmes auront tendance à s’aggraver en cas d’obésité.
Le partage d’un poste de travail où l’opérateur se tient debout exige davantage d’attention
pour le réglage de la hauteur du plan de travail en raison de la différence de tailles entre les
individus.
La position assis-debout permet le passage sans effort à la position debout. Elle assure une
bonne mobilité des membres supérieurs et permet d’utiliser une grande zone d’atteinte.
Les contraintes sur les membres inférieurs sont moins importantes qu’en position debout.
Toutefois, si la posture est maintenue longtemps, les membres inférieurs subissent les
premières conséquences avec essentiellement des troubles circulatoires et une fatigue
musculaire. Les douleurs lombaires et les tensions musculaires des épaules et du dos
apparaissent d’autant plus vite que les efforts des membres supérieurs sont répétitifs.
Recommandations
Travailler en position assise ou debout prolongée et/ou immobile, génère des astreintes
musculaires coûteuses pour l’organisme dans la mesure où ils imposent aux muscles
concernés des contractions statiques (sans mouvement). Ce type de contraction, lorsqu’il est
prolongé, est plus pénible que les contractions dynamiques (gestes). Pour lutter contre ces
effets négatifs, le corps humain a besoin d’être mobilisé.
Des systèmes de pompes situées notamment dans les membres participent à la circulation
veineuse. Le moindre changement de position, le moindre mouvement provoque des
modifications de pression dans les tissus et une mobilisation des liquides biologiques
nutritifs. La position assise ou debout immobile et/ou prolongée ne permet pas le
fonctionnement normal de ces systèmes. Il est donc impératif de bouger régulièrement pour
permettre aux différents muscles d’être irrigués et alimentés, mais aussi pour éliminer les
produits de la dégradation métabolique.
En situation de travail, il est difficile d’adopter une position peu contraignante notamment du
fait de la cadence, de la précision des gestes, de l’organisation de l’espace de travail, des
efforts musculaires à réaliser avec les membres supérieurs. Aussi, il est recommandé
d’effectuer régulièrement des changements de positions. Un siège multiréglages, associé à
un plan de travail également réglable en hauteur, voire aussi (si possible et si l’activité le
permet) en inclinaison, favorise le changement régulier de position et évite les effets
néfastes des postures. La durée du maintien d’une position doit être guidée par la sensibilité
de l’opérateur. Dès la première gêne, les premières fatigues, et avant les premières
douleurs, il est impératif de modifier sa position. Ces changements peuvent être minimes
(surélévation de quelques centimètres), à très importants (passage de la position assise à la
position debout).
La position assis-debout permet les meilleures adaptations des hauteurs de plans de travail.
En effet, lorsque le travail exige de la force musculaire, un plan relativement bas place les
articulations du membre supérieur dans des amplitudes de plus grande efficacité. Lorsqu’il
s’agit d’un travail de précision, un plan de travail relativement haut assure le rapprochement
œil-tâche.
En cas d’exposition aux vibrations, il est recommandé de travailler sur un siège prévu pour
les amortir.
Votre personnel et vous-même utilisez chaque jour des produits chimiques pour nettoyer
sols, vitres, ustensiles de cuisine, fours… Ces produits sont dangereux pour la santé et
peuvent détériorer les équipements (tuyauteries, mobiliers, ustensiles…) et l'environnement.
Cependant, il est difficile d'exclure totalement l'utilisation de ces produits. Carole Gayet,
information juridique à l'INRS, explique comment faire pour éviter les conséquences néfastes
de ces produits et les intégrer dans votre document unique.
Quels sont les risques auxquels sont exposés vos salariés ? Regardez l'étiquetage,
demandez les 'fiches de données de sécurité' aux fournisseurs.
Les salariés savent-ils comment se protéger ? Formez et informez-les sur les risques
présentés par les produits utilisés : lecture et compréhension des étiquetages, interdiction
des mélanges et des transvasements, port d'équipements de protection adéquats, aération.
Vos salariés utilisent du produit à laver les vitres. Dites-leur bien qu'ils doivent ouvrir les
fenêtres pendant et après le nettoyage.
Vos salariés utilisent des produits pour déboucher les éviers. Il existe un risque de
projections. Procurez-leur des gants (à manchettes longues, en PVC de préférence), et des
lunettes de protection. Veillez à leur utilisation. Utilisez de préférence des produits basiques
(à base de soude caustique) aux produits acides susceptibles d'entraîner un dégagement
d'hydrogène sulfuré, gaz très toxique. Ne jamais mélanger ou utiliser successivement les 2
types de produits dans la même installation (risque de projections très corrosives et de
brûlures très graves).
Vos salariés savent-ils comment agir en cas de projection sur la peau, dans les yeux, en cas
d'émanations ? Formez et informez-les sur les premiers gestes de secours (rincer 15 min à
grande eau, les numéros d'urgence…).
Vous renouvelez votre stock de produits ? Réduisez autant que possible les produits
toxiques, nocifs, irritants, corrosifs et allergisants.
Où les produits chimiques sont-ils entreposés dans votre établissement ? Évitez les risques
de renversement, choisissez un local ventilé.
UNE FOIS QUE VOUS VOUS ÊTES POSÉ CES QUESTIONS* ET QUE VOUS Y AVEZ
RÉPONDU, VOUS POUVEZ FACILEMENT INTÉGRER CE RISQUE DANS VOTRE
DOCUMENT UNIQUE** ET ENVISAGER UN PLAN D'ACTION POUR LE PRÉVENIR :
Attention danger !
Les solvants, plus ou moins nocifs, voire toxiques, sont présents dans un grand nombre de
produits de nettoyage de surface ou de dégraissants. Les détergents et désinfectants sont
en général irritants et parfois corrosifs. La plupart des aérosols sont inflammables. Parmi les
composants de ces produits, on trouve des cancérogènes, des mutagènes, des
reprotoxiques.
En conséquence, ces produits ne doivent pas être mélangés (risque de réactions chimiques
et de dégagement de vapeurs toxiques). Leur stockage doit être réfléchi (risque de chutes,
de mélange accidentel…). S'ils sont inflammables, les sources de chaleur doivent être
évitées (lampes, flammes, appareils de chauffage électrique…)
Consortium SFERE -OFPPT Programme MEDA2 – Marché AIDCO/2002/0687 lot 39
ADR 17
Que dit le code du travail ?
L'employeur veille à ce que les travailleurs, ainsi que le comité d'hygiène, de sécurité et des
conditions de travail ou, à défaut, les délégués du personnel :
L'employeur établit une notice pour chaque poste de travail ou situation exposant les
travailleurs à des agents chimiques dangereux ; cette notice, actualisée, est destinée à
informer les travailleurs des risques auxquels leur travail peut les exposer, et des
dispositions à adopter pour les éviter. Elle rappelle les règles d'hygiène applicables, ainsi
que, le cas échéant, les consignes relatives à l'emploi des équipements de protection
collective ou individuelle (R.231-54-14).
Pour retrouver les articles déjà publiés sur le Juridique et social : cliquez ici
Article précédent - Article suivant
Proposition d’activité :
À l’aide de ces documents et de votre expérience dans le milieu de la restauration:
lister les éléments de la tenue règlementaire de chaque poste de travail
RÉFÉRENCES
Documents multimédia : Sites Internet (cf. webographie), ouvrages professionnels (cf bibliographie)
Proposition d’activité :
Protéger c’est supprimer le danger chaque fois que possible : couper le courant électrique,
ramasser le verre cassé avec une pelle et une balayette…
Protéger c’est isoler le danger si l’on ne peut pas le supprimer : baliser la zone, empêcher
l’accès,…
SYNTHÈSE
Protéger c’est :
repérer les risques persistants
identifier les personnes exposées au danger
supprimer le danger
isoler le danger
soustraire la victime au danger
Proposition d’activité :
À l’aide les photos ci-dessous :
examiner les victimes
donner l’état de la victime
SYNTHÈSE
Proposition d’activité :
Le message de l’alerte :
Gestes à effectuer
Compression manuelle
Localiser, dégager et examiner la plaie
vérifier I ‘absence de corps étranger
ou de fracture - Appuyer avec la paume de la main sur la
plaie, arrêter le sang.
- Faire allonger la victime, éviter la perte de
connaissance.
- Couvrir, réchauffer la victime.
- Rassurer.
- Surveiller les fonctions vitales.
- Si le secouriste doit réaliser une autre
action, remplacer la compression par un
Important tampon relais
Cas particuliers
Gestes à effectuer
Désobstruction des voies aériennes supérieures d'un adulte ou d'un enfant de plus de 1 an
Analyse de la situation
Objectif :
Assurer une réanimation cardio-pulmonaire,
(bouche à bouche ou bouche à nez et massage cardiaque), éviter une aggravation de
I’ état de la victime.
-
- pratiquer 2 insufflations (bouche à bouche ou bouche à nez),
- apprécier une éventuelle reprise de la respiration (signes de toux ou
mouvements de la victime).
-
S'il n'y a pas de réaction :
- recommencer 30 compressions puis 2 insufflations et ainsi de suite en
- alternance en respectant les cycles et les rythmes préconisés jusqu'à la prise en
charge par les secours médicalisés
- réclamer et installer un défibrillateur, en suivant les consignes de l’appareil si
l’établissement en possède un
Gestes à effectuer
-
- Saisir le bras opposé et placer le dos de la main de la victime contre son oreille, accompagner le
mouvement de la tète et diminuer la flexion de la colonne vertébrale. En s'aidant de sa main,
maintenir la main de la victime pressée contre son oreille pendant toute la manœuvre de
retournement.
-
- Attraper la jambe opposée de la victime derrière le genou et la plier, utiliser la jambe comme
bras de levier pour faciliter la mise sur le côté.
- Se reculer, libérer la surface de dégagement nécessaire à la bascule.
- Tirer sur la jambe relevée pour faire rouler la victime sur le côté, jusqu’à ce que son genou
touche le sol.
-
- Désengager doucement sa main en maintenant le coude de la victime.
-
- Ajuster la jambe à l’angle droit, stabiliser la victime. Ouvrir la bouche de la victime, faciliter I’
évacuation des liquides. Placer sa main sur le ventre de la victime, pour contrôler la
respiration. Couvrir, pour réchauffer la victime.
Gestes à effectuer
- Où avez-vous mal?;
- Avez-vous déjà eu ce genre de malaise?;
- Depuis combien de temps avez-vous ce malaise?;
- Avez-vous un traitement?
- Avez-vous été malade ou hospitalise(e) récemment?
Éventuellement I ‘aider à absorber ses médicaments
habituels ou un sucre. en les mettant à disposition
- Alerter le directeur de l’hôtel.
Gestes à effectuer
Les brûlures thermiques sont provoquées Une brulure simple est peu étendue et atteint les
par la chaleur couches superficielles de la peau. Elle se
caractérise
- fer à repasser, casserole....
- par une simple rougeur (l’er degré)
Les brulures chimiques ont pour origine
le contact avec un produit corrosif ou - ou par une phlyctène (2e degré).
irritant Une brulure grave a une surface supérieure a la
paume de la main de la victime et/ou atteint les
- acides,
couches profondes de la peau et/ou est localisée
- base...
- au visage,
- aux muqueuses,
- aux articulations.
- Elle peut apparaitre comme une plaie noire
et suintante.
Brûlures chimiques
- Déshabiller entièrement (les vêtements retiennent le produits chimique et perpétuent la
brulure).
- Laver durant 10 minutes au minimum à I ‘eau froide sous faible pression, afin de limiter I’
aggravation de la brûlure et de calmer la douleur.
- Faire asseoir.
- Assurer le confort et éviter un malaise.
- Signaler la blessure.
-
Brûlures à I’ œil
- Laver a grande eau 10 minutes au moins, la tète penchée en avant et sur le coté de I’
œil atteint. Éviter de brûler I’ autre œil.
- Faire allonger la victime, éviter une perte de connaissance.
- Demander a la victime de fermer les deux yeux, éviter les mouvements oculaires.
- Rassurer en attendant I’ arrivée des secours.
brûlure par ingestion
- Identifier le produit absorbe et évaluer les quantités avalées, puis prévenir les
secours.
- Ne pas faire vomir, les régurgitations contenant du produit corrosif provoquerait une
2ème brûlure du tube digestif.
- Allonger la victime ou la laisser dans la position ou elle se trouve le mieux, éviter une
perte de connaissance
- Couvrir et rassurer.
Brûlures électriques
- Allonger la victime ou la laisser dans la position ou elle se trouve le mieux
- Éviter une perte de connaissance.
Couvrir et rassurer en attendant les secours.
Cas de traumatismes au dos, à la tète, Cas de fracture, entorse ou luxation d'un membre
à la nuque
Plaie à I'oeil:
J'allonge la victime à plat dos.
Je lui maintiens la tête calée.
/Je lui demande de rester immobile les yeux
fermés pour éviter que I'oeil ne se vide de son
contenu. (possibilité de placer
un linge sur les yeux)
Plaie à un membre :
J'allonge la victime à plat dos.
Je pense à me protéger (gants ou autre).
J'effectue une compression manuelle
directement sur la plaie s'il n'y a pas de corps
étrangers, si la plaie est accessible et pas trop
grande et s'il n'y a pas de fracture ouverte.
Section de membre :
Je fais un pansement compressif sur le membre
sectionné.
Je place le segment amputé dans un sac en
plastique propre et étanche.
J’enveloppe ce sac en plastique dans un linge.
Je dépose I’ ensemble dans un récipient
contenant des glaçons ou
de I’ eau bien froide.
J’alerte les urgences pour une greffe.
Proposition d’activité :
Consignes importantes d’acquisition des gestuelles pour le secourisme
Mise en pratique OBLIGATOIRE des gestes en simulation par chaque stagiaire
Réaliser des mises en situation sous forme de cas concrets propres à la profession
RÉFÉRENCES
Références des ouvrages sélectionnés : Rapport d’AST – programme de formation ADR GUIDE D’ÉVALUATION
Documents multimédia : Sites Internet (cf. webographie), ouvrages professionnels (cf bibliographie)
Nom stagiaire :
Établissement : RÉSULTAT :
Signature du formateur :
MODALITÉS :
MODALITÉS OUI NON RÉSULTAT
PREMIÈRE ÉTAPE: Identifier les causes des accidents les plus
fréquents dans l’exercice du métier
1.1 type de risques 0-4
1.2 type d’accidents 0-4
1.3 statistiques de la profession 0-2
DEUXIÈME ÉTAPE: Repérer les mesures de sécurité relatives aux
contraintes professionnelles
2.1 aménagement des machines, matériels et outils 0-3
2.2 protection des ouvriers 0-3
2.3 consignes et affichages de sécurité 0-4
TROISIÈME ÉTAPE: Appliquer les principes se rapportant à la
sécurité d’un environnement de travail.
3.1 respecter les organisations 0-20
3.2 respecter les protections 0-10
3.3 respecter les consignes et affichages 0-10
QUATRIÈME ÉTAPE: Protocole d’urgence lors d’un accident du
travail
4.1 protéger pour éviter le sur accident 0-10
4.2 examiner la victime de l’accident de travail 0-10
4.3 alerter les secours adéquats 0-10
4.4 pratiquer les gestes de premiers secours 0-10
TOTAL: /100
Remarques :
Café Brasserie
G. Czapiewski et P. Wuillai
Éditeur : BPI
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Supervision
SLAOUI SAID Directeur de la DRIF
Coordination
Conception et rédaction
ALVAREZ Dominique
Expert International
ENNAZK Mohamed
Expert Local
Mise en page
M. SLAOUI
DRIF