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L'essai de résilience a pour objet de déterminer la résistance des matériaux à la rupture sous l'effet d'un choc
par l'intermédiaire de l'énergie de rupture. Bien que la résistance à la rupture se mesure traditionnellement,
comme tout le monde le sait, avec un essai de traction classique, la résistance que l'on vise à étudier ici a peu en
commun avec la résistance observée dans un essai de traction statique. Dans l'essai de traction la déformation est
graduellement imposée à l'éprouvette. L'essai de résilience est un essai de flexion par choc, réalisé sur un
marteaupendule. Il fourni des informations sur le comportement en rupture du matériau testé. Le résultat de cet
essai s'exprime en terme d'énergie, que l'on appelle résilience du matériau. Si le mouton-pendule est instrumenté,
il est alors possible d'établir la courbe force-déplacement de la pièce testée. Les premiers essais de flexion sur
éprouvettes entaillées sont dus à TETMAJER (1884). Ces essais ont été rendus quantitatifs par BARBA en
1893. L'emploi du moutonpendule, proposé par RUSSELL en 1897, a été vulgarisé par les travaux de
CHARPY, dont le nom est resté attaché à l'essai de résilience .
Définition de la résilience des matériaux
1 - Définition de la résilience
La résilience qui a pour symbole K , est l ’aptitude que possède un matériau à résister plus ou moins
bien aux chocs.
La résistance aux chocs est une des caractéristiques primordiales pour le choix d ’un matériau
notamment dans la construction.
Lors de l ’essai, une force de poids P va tomber d ’une certaine hauteur H, à Ce moment on va
enregistrer au niveau de l ’éprouvette (e) un certain travail Que l ’on va noter Lorsque l ’éprouvette
sera cassée, on aura enregistré un travail résiduel Wr,ce qui va nous permettre de déterminer le
travail nécessaire pour briser l ’éprouvette. (Wn)
Travail nécessaire
¿ ¿
Résilience = ¿
Section après entaille
4 - Principe de l ’essai
L ’essai de résilience (encore appelé essai de flexion par chocs) Consiste à rompre d ’un seul coup
de mouton pendule, une éprouvette Qui sera préalablement entaillée en son milieu, afin de faciliter la
Rupture de la pièce. Cette éprouvette, repose sur des appuis. Au moment ou le couteau frappe
l ’éprouvette (figure 1) on va déterminer l ’énergie absorbée qui sera exprimée en joules.
* C ’est cette énergie qui caractérise la résistance aux chocs des matériaux *
figure 1 Appui de l'éprouvette vue d'en haut
Remarque
Les éprouvettes que l ’on va utiliser pour effectuer les essais sont des éprouvettes normalisées
C ’est à dire que leurs caractéristiques sont indiquées par une norme.
Pour réaliser l ’essai, il est nécessaire de faire une entaille normalisée Sur celle-ci Les entailles
peuvent êtres soit en U ou en V
Remarque
La résilience de l ’éprouvette est mesurée sur des machines de type Charpy (éprouvette sur deux
appuis) ou Izod (éprouvette encastrée)
2. Caractéristique des éprouvettes entaillées en U
Remarque
Définition
La valeur est alors enregistrée sur le cadran angulaire,ce qui va nous donner
le résultat de l ’essai.
OBJECTIFS ET DIFFICULTES
Al ’arrivée:W1=P.h1 =Wo-W1
L ’essai doit se faire à une température ambiante,sauf spécification contraire si la température n’est
pas spécifiée dans le cahier des charges,on prendra une température égale à23°+- 5
L ’éprouvette doit être disposée sur les appuis du mouton de Charpy de manière à ce que l ’arrête
du couteau du mouton vienne la frapper dans le plan de symétrie de l ’entaille et sur la face opposée
à celle-ci Pour l ’essai normal,l ’énergie nominale du mouton doit être de 300joules +- 10.
Si pendant l ’essai,l ’éprouvette ne se rompt pas complètement,la valeur obtenue pour la résilience
est incertaine,dans ce cas il faudra mentionner:
« Eprouvette non rompue par X joules » et on relèvera l ’angle de rupture de la pièce.
Exemple
KV=121j
Énergie nominale=300joules
KU100=65joules
Rappel
K:symbole de la résilience
V:Entaille en V
U:Entaille en U
Manipulations
Remarque
On constate que lorsqu ’on effectue des essais de résilience sur plusieurs pièces ayant subit des
revenus à des températures différentes, cette modification joue sur la rupture de l ’éprouvette En
effet, plus le revenu a été effectué à haute température,plus la rupture de l ’éprouvette sera difficile.
La transition ductile-fragile des aciers de structure ferritique est presque toujours en dessous de la
température ambiante. Il est donc nécessaire de refroidir l'échantillon à des températures en dessous
de 0 °C. Comme nous n'avons pas besoin de faire varier la température de façon continue nous
pouvons nous contenter de quelques milieux de refroidissement classiques.
Une fois l ’éprouvette rompue,on freine le couteau à l ’aide du frein On effectue la lecture:
Résultats Essai
Remarque
normalisation.
Notice de sécurité
Le nom mouton est trompeur. Il s'agit plutôt d'un bélier; le bras et le marteau sont dimensionnés
pour casser des barres d'acier. Comme la résilience de nos os est nettement inférieure à celle des
aciers, l'opérateur doit absolument s'assurer, avant de lâcher le pendule que personne ne se trouve à
proximité du rayon d'action du marteau. Il arrive parfois que des débris de l'éprouvette cassée partent
dans des directions imprévues. Les arêtes vives de la surface de rupture sont tranchant et peuvent
créer de vilains blessures. Il convient donc de protéger les yeux par des lunettes de sécurité et de se
mettre derrière le marteau partant.
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1° Définition de la résilience .........................................................................page1
9° Conclusion................................................................................................page 11