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l’Alphabétisation Union-Discipline-Travail
CLASSE : 1ère D2
Exposé De français
THEME :
LA PLACE DE LA FEMME DANS LA
LITTERATURE NEGRO-AFRICAINE
Présenté par :
1. TOA LOU YRIA LO AIMEE LEÏLA
2. SILUE NONTON BINTOU
3. OUATTARA MIKAN BLANCHE ANDREA
4. KOFFI EHOUYE ANGE
5. BAHOUTOU NIAMKE LATIFA
6. COULIBALY ASSANATOU
7. SORO MADE DJA HOUA
8. AKO DORIANE SORAYA
INTRODUCTION..................................................................................................................................2
II- LA FEMME DANS LA LITTERATURE AFRICAINE A TRAVERS QUELQUES
OUVRAGES......................................................................................................................................2
1- L’image de la femme dans « Les honneurs perdus de Calixthe BEYALA.............................2
2- L’image de la femme dans l’ouvrage de Francis BEBEY.......................................................3
II- RECONSTITUTION D’UNE IMAGE A L’ERE POSTCOLONIALE : REGARD SUR LA
FEMME MODERNE DANS APPELEZ-MOI MADAME OUMAROU DE LEONTINE
LONGBOU FOPA.............................................................................................................................3
1- Le mythe de la femme de ménage comme cause du célibat....................................................3
2- Beauté et intelligence : éternels ennemis................................................................................4
3- Mariages des ’’grandes dames’’ : Eternel Chemin de Croix...................................................4
III- LA FEMME NOIRE DANS LA POESIE DE LEOPOLD SEDAR SENGHOR.........................5
1- Les qualités de la femme........................................................................................................5
2- Le poète chante sa beauté.......................................................................................................5
CONCLUSION......................................................................................................................................6
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INTRODUCTION
L’histoire d’une jeune fille au nom de Saïda, seule fille d’une famille
musulmane et vivant dans un bidonville de la ville de Douala, présente une sorte
d’exclusion de la femme dans la société. Surtout dans une culture très patriarcale
ou elle grandit, les hommes dirigent les familles et les affaires publiques. Ici, le
fait de naître fille est comme une malédiction, car la femme étant réservée
seulement aux tâches ménagères et destinée au mariage. Mais l’arrivée de Saïda
dans une société moderne (Paris) transforme le mode de vie de celle-ci et elle
devient une « prostituée », puisqu’elle cherche entre temps un toit en vain et
perd sa virginité qu’elle avait gardée pendant près de 50ans, au profit d’une vie
désordonnée, malsaine pour quelques sous ou un moyen de survie. Saïda
présente l’image d’une femme qui n’a pas de valeur, dont le destin est scellé dès
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la naissance parce qu’elle vit dans une société musulmane et patriarcale où la
préférence des fils est dominante et désavantageuse pour les filles ; les filles ne
sont pas importantes parce qu’elles appartiennent au sexe féminin. On a d’autres
stéréotypes dans le roman comme : la mère de Saïda- une femme ratée parce
qu’elle n’accouche pas de fils d’une part, d’autre part les femmes serveuses dans
les grands restaurants de la ville, prostituées, mais qui affichent une image
dualiste : méprisables mais admirées. Une fille intellectuelle (par la maîtrise de
l’anglais en tant que des intellectuels à cette époque-là), mais prostituée par son
identité de laisser faire, et résistant toutefois au patriarcat.
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menace, voire un danger. Certainement un danger. Si la femme n’est plus
destinée aux tâches ménagères dans le foyer, mais plutôt à des fonctions
administratives, bureaucratiques, ce n’est pas non plus l’homme qui les
accomplira aussi. Bien sûr, on trouvera une ménagère dans le coin pour la
situation, mais elle ne remplacera jamais l’épouse. L’homme étant très jaloux de
sa posture de chef de famille, de décideur ou de capitaine solitaire ne laissera
sous aucun prétexte sa place à sa femme, à son épouse. La femme émancipée,
bureaucrate, magistrat, qui prend des décisions dures au quotidien, face à de
grands hommes, pourrait avoir tendance à prolonger son métier dans le foyer
conjugal. Elle fait peur. Il faut donc l’éviter pour avoir un foyer en paix, dans la
tranquillité.
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potentiels prétendants –aventuriers ou non- et éloigne le mariage vers des
sphères très lointaines. Le mariage de celles-ci est donc similaire à une
souffrance vaine ou alors un chemin de croix. Certaines femmes se verront
même en train d’usurper le titre parce qu’elles veulent être madame à tout prix,
comme c’est le cas dans le roman avec Delphine AYISSI, l’héroïne.
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La couleur noire symbolise la vie « Vêtue de ta couleur qui est vie ». Beauté de
la femme nue sans artifice : « ta forme qui est beauté ». La beauté habille la
femme « Vêtue ».
Presque tous les sens sont sollicités pour ressentir la beauté de la femme noire :
vue, goût « sombres extases du vin noir », toucher « caresses ferventes du Vent
d'Est », ouïe « tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur / Ta voix
grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée ».
CONCLUSION