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TD N°1 Machine Synchrone

Exercice 1 :
Un alternateur triphasé possède un stator monté en étoile. Son rotor tourne à la vitesse de
1500 tr/min. La fréquence est de 50 Hz. La résistance d’une phase est 𝑅𝑠 = 0.8 𝛺 . On a
relevé la caractéristique à vide :

𝐼𝑒 (𝐴) 0 0.25 0.4 0.5 0.75 1 1.25 1.5 1.75 2 3


𝐸(𝑉) 10 86 136 156 192 213 226 240 252 262 305
Un essai en court-circuit a permis de relever 𝐼𝐶𝐶 = 48 𝐴 pour un courant d’excitation de 𝐼𝑒 =
0.5 𝐴.

1. Calculer la réactance synchrone d’induit 𝑋𝑠 .


2. L’alternateur débite sur un récepteur inductif dont le facteur de puissance est 0.8, un
courant de 30 𝐴 en ligne sous une tension de 380 V entre phases. Calculer l’intensité du
courant d’excitation.
3. Calculer la valeur de la tension simple à la sortie de l’alternateur dans le fonctionnement
suivant : 𝐼 = 18 𝐴, 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 0, 6 capacitif, 𝐼𝑒 = 1 𝐴.
4. On monte une charge résistive en triangle à la sortie de l’alternateur. On ne modifie pas le
courant d’excitation. Calculer la valeur 𝑅𝑚𝑎𝑥 des résistances pour que la puissance active
fournie par l’alternateur soit maximale.

Exercice 2
Un alternateur triphasé dont les enroulements de stator sont couplés en étoile, fournit en
charge nominale, un courant 𝐼 = 200𝐴 I = 200 A sous une tension entre phases𝑈 = 5𝐾𝑉 U =
5KV lorsque lacharge est inductive et de facteur de puissance est égal à 0.87. La résistance
d’un enroulement statorique vaut 𝑅 = 0.20 𝛺. La vitesse de rotation de la roue polaire est
𝑛𝑠 = 750𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛.

Les tensions produites ont pour fréquence 𝑓 = 50𝐻𝑧. L’ensemble des pertes constantes et par
effet Joule dans le rotor atteint 55𝐾𝑊. Un essai à vide, à la fréquence de rotation nominale, a
donné les résultats suivants pour lesquels 𝐼𝑒 est l’intensité du courant d’excitation et 𝐸0 la
valeur efficace de la tension entre phases.

𝐽(𝐴) 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
𝐸0 (𝑉) 1050 2100 3150 4200 5200 5950 6550 7000 7300 7500

Un essai en court-circuit a donné, pour un courant d´excitation d’intensité 𝐼𝑒 = 40𝐴,


uncourant dans les enroulements du stator 𝐼𝐶 = 2.5𝐾𝐴.

1. Quel est le nombre de pôles du rotor


2. Calculer la réactance synchrone X s de l’alternateur lorsqu’il n’est pas sature. On
supposera X constante pour la suite.
3. En déduire la f.é.m. synchrone E au point de fonctionnement nominal.
4. Calculer la puissance nominale fournie par l’alternateur et le rendement au point de
fonctionnement nominal.

Exercice 3 :
On considère un alternateur triphasé, à excitation constante, entraîné par une turbine.

Cet alternateur tourne à vide à la vitesse 𝑁 = 1500 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛 et délivre alors un système de
tensions triphasées de tension simple 𝑉0 = 230𝑉et de fréquence 50𝐻𝑧 . La résistance d’un
bobinage du stator est connue : 𝑅 = 1𝛺

1. Calculer le nombre de pôles de l’alternateur.


2. On connecte sur cet alternateur une charge équilibrée résistive consommant une puissance
𝑃 = 2 𝐾𝑊. La tension aux bornes des charges chute alors à la valeur 𝑉 = 220 𝑉. Calculer
la valeur du courant de ligne circulant sur chaque phase.
3. Calculer la valeur de la puissance fournie par la turbine et le rendement de l’alternateur.
4. La turbine fournit, pour cette puissance un couple moteur : 𝐶𝑚 = 13.3 𝑁𝑚. Calculer alors
la vitesse de rotation du moteur. En déduire la pulsation et la fréquence des tensions et des
courants produits. Ces résultats sont-ils normaux ?
5. Représenter le schéma monophasé équivalent à l’alternateur sur charge résistive.

On appellera 𝐿𝑆 l’inductance synchrone de l’alternateur et on précisera la convention courant


tension choisie. Exprimer la relation de maille reliant les grandeurs électriques en notation
complexe.

6. Représenter le diagramme de Fresnel relatif à cette équation de maille.


7. Calculer alors la valeur de l’inductance synchrone 𝐿𝑆 .

Exercice 4 :
On considère ici un alternateur de production de masse de 1000 𝐾𝑉𝐴 raccordé à un réseau
triphasé en moyenne tension de tension composée 𝑈 = 20 𝐾𝑉. L’alternateur est supposé «
accroché » sur ce réseau et on considère que les tensions aux bornes de ses trois phases sont
fixes et ne dépendent pas du courant qui circule dans la machine. On donne par ailleurs la
réactance synchrone de la machine : 𝑋𝑆 = 25 𝛺 et la relation supposée linéaire reliant le
courant d’excitation à la force électromotrice interne : 𝐸 = 75. 𝐼𝑒

1. Quelle convention de représentation faut-il adopter pour représenter l’alternateur ?


Représenter alors le schéma monophasé équivalent.
2. Écrire la relation de maille reliant la force électromotrice de l’alternateur 𝐸 , la tension du
réseau 𝑉 , la réactance synchrone 𝑋𝑆 et le courant 𝐼.
3. Pour une puissance fournie au réseau 𝑃 = 800 𝐾𝑊 et une puissance réactive fournie 𝑄 =
+600 𝐾𝑉𝐴𝑅 calculer la valeur efficace du courant de ligne 𝐼.
4. Calculer également le déphasage entre le courant de ligne et la tension simple du schéma
monophasé.
5. Calculer alors la valeur de la force électromotrice interne de l’alternateur. En déduire la
valeur du courant d’excitation nécessaire.
6. Si on diminue la valeur du courant d’excitation de moitié sans que la puissance appelée
par le réseau ne soit modifiée, calculer la nouvelle valeur du courant de ligne. Commenter.

Exercice 5 :
Une machine synchrone triphasée à 6 pôles, fonctionne en moteur synchrone. La résistance de
l’induit est négligeable et la réactance constante est égale à 8 Ω. On applique aux bornes du
moteur une tension composée de 200 V, fréquence 50 Hz.

1. On règle l’excitation du moteur pour que son facteur de puissance soit égal à 1. Le moteur
développe alors une puissance de 5 𝑘𝑊.
a. Calculer la vitesse du moteur en tour par minute.
b. Calculer le courant fourni par le réseau.
c. Calculer le couple moteur.
d. Calculer la f.c.é.m. E du moteur.
2. On augmente l’excitation du moteur jusqu’à ce que le facteur de puissance devienne égal
à 0,8 la puissance développée par le moteur reste de 5 𝑘𝑊.
a. Calculer le déphasage du courant absorbé par la machine par rapport à la tension et le
sens de ce déphasage.
b. Calculer le courant absorbé par le moteur.
c. Calculer la f.c.é.m. E du moteur.
3. Déterminer graphiquement quelques points du graphe 𝐼 = 𝑓(𝐸) qui donne le courant
fourni par le réseau en fonction de la force contre-électromotrice du moteur quand celui-ci
développe une puissance de 4 𝑘𝑊. Ces points seront choisis de façon à donner une idée
générale de l’allure du graphe.

Échelle conseillée : 1 mm pour 2 V. On admettra que la puissance fournie par le réseau est
intégralement transmise à la roue polaire.

Exercice 6 :
On considère dans cet exercice une machine synchrone à quatre pôles alimentés par un
onduleur triphasé qui lui fournit un système de tensions triphasées à fréquence variable. On
appellera f la fréquence des tensions fournies par l’onduleur. Le courant de ligne maximal de
la machine est : 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 30 𝐴, la tension simple nominale vaut : 𝑉 = 230 𝑉.

1. Calculer la gamme des fréquences 𝑓 que l’onduleur doit pouvoir fournir pour couvrir une
gamme de vitesse de 0 à 5000 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛.
2. La réactance synchrone de cette machine a été estimée, pour une vitesse de rotation de
1500 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛 , à la valeur 𝑋𝑆 = 0.15 𝛺 . En déduire la valeur de l’inductance synchrone
𝐿𝑆 .
3. Représenter le schéma équivalent monophasé de l’induit de la machine en convention
récepteur (on négligera la résistance des phases de la machine).
4. Représenter un diagramme de Fresnel reliant les grandeurs électriques de la maille que
représente le schéma monophasé. Pour cela on considèrera que le moteur absorbe un
courant 𝐼 en retard par rapport à la tension simple 𝑉. On notera 𝜃 le déphasage entre la
force électromotrice E et la tension V, de plus on considèrera que 𝐸 = 𝑉.
5. Quelle relation relie 𝜃 𝑒𝑡 𝜑 dans ces conditions ? Déterminer alors l’expression de la
puissance absorbée par le moteur en fonction de 𝑉, 𝑋𝑆 𝑒𝑡 𝜃 . Que représente le déphasage
δ sur le plan mécanique ?
6. Déterminer alors, à 1500 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛 , la valeur de la puissance maximale que peut fournir le
moteur si l’onduleur délivre une tension simple fondamentale de 230 𝑉 et qu’on suppose
un décalage 𝜃 = 45°.
7. Même question mais lorsque le moteur tourne à 5000 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛. Commenter.
8. Déterminer dans les deux cas précédents la valeur du couple de décrochage de la machine,
c’est-à-dire le couple imposant un décalage 𝜃 = 90°

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