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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF

CAMEROON

Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland

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UNIVERSITE DE NGAOUNDERE THE UNIVERSITY OF


NGAOUNDERE

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FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF SCIENCE

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BP 454 Ngaoundéré P.O. Box 454

Tél. (237) 222 254 039 Phone (237) 222 254 039

DEPARTEMENT DES SCIENCES BIOMEDICALES ET MEDICO-SANITAIRE


LICENCE 2 RIM
UE : SEMIOLOGIE MEDICALE

TPE : LES ARTEFACTS EN TOMODENSITOMETRIE

NOMS ET PRENOMS MATRICULE


1) ABANDA ALAIN LEBEL 20B359FS

FILIERE : RADIOLOGIE ET IMAGERIE MEDICALE

ANNEE ACADEMIQUE : 2021/2022

ENSEIGNANT : Dr. PANCHA OLIVIER


PLAN DU TRAVAIL.
INTRODUCTION.
DEFINITIONS DES TERMES :
- SEMIOLOGIE
- SIGNES FONCTIONNELS DES MALADIES DE
L’APPAREIL RESPIRATIOIRES.

I. LA TOUX
II. L’EXPECTORATION
III. HEMOPTYSIE
IV. LA VOMIQUE
V. LA DYSPNEE
VI. LA DOULEUR
INTRODUCTION
La sémiologie médicale est la science qui étudie les différents signes des maladies. Les signes
fonctionnels sont les manifestations subjonctives d’une maladie ou un trouble pathologique.
Le travail portant sur les signes fonctionnels des maladies de l’appareil respiratoire sont cités
ci-dessous :

LES SIGNES FONCTIONNELS DES MALADIE DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE


: Les signes fonctionnels de l’appareil respiratoire sont 
 La Toux
 L’expectoration
 L’Hémoptysie
 Vomique
 Dyspnée
 Douleur.

I. LA TOUX
La toux est définie comme un réflexe naturel de défense ayant pour but d’expulser les
mucosités ou les agents irritants des voies respiratoires.

Classification de la toux selon l’ancienneté


Les toux peuvent être classifiées par rapport à plusieurs critères qui sont :

 La durée : selon la classification sue la durée on distingue deux types qui sont :
- Toux aigue : dont la durée est inférieure à 3 semaines.
- Toux chronique : dont la durée est supérieure à 3 à 8 semaines, le seuil de 3
semaines sans amélioration est habituellement retenu.

 La production : selon la classification basée sur la production on distingue :


- La toux productive (encombrée) : elle est beaucoup plus connue sur le
nom de << Toux Grasse>> avec une production abondante de glaires et
mucosité et encombrement des voies respiratoires.
- Toux non-productive : souvent d’irradiation et connu sous le nom de <<
Toux Sèche>> principalement reflexe et n’évacuant pas de matériaux épais ni
abondants.

 La cause : selon la cause, on distingue :


- Toux d’évacuation : généralement provoquées par la présence d’un corps
obstruant les voies respiratoires.
- Toux d’irradiation : souvent provoquées par un facteur irritant, qu’il soit
extrinsèque(fumées) ou intrinsèque (réaction inflammatoire humorale).

LES DIFFERENTES VARIETES DE TOUX


Parmi les différentes variétés de toux, on peut distinguer entre autres :

- Toux grasse (productive) : avec des sécrétions bronchiques abondante.


- Toux sèche(non-productive) apparaissant aux changement de position,
épanchement pleurale (mobilisation du liquide avec les mouvements).
- Toux rauque : larynx (atteinte des cordes vocales)
- Toux bitonales : paralysie d’une corde vocale (atteinte d’un nerf
récurent).
- Toux survenant lors de la déglutition : paralysie du carrefour
pharyngolaryngé au fistule aéro-digestive, le passage d’aliments dans la
trachée engendrant la toux.
- Toux chronique
- Toux quinteuses : elle se présente sous forme de séries au point parfois
de couper la respiration et peut être accompagné de sang dans le cas de la
tuberculose ou certaines infections bactériennes.

ETIOLOGIE DE LA TOUX(CAUSE)
Les causes probables de la toux varient selon que la toux a duré moins de 3 semaines ou
plus. Les cause fréquentes de la toux aigue sont :
- Infection des voies respiratoires supérieures(IVRS) y compris la bronchite aigue
- Une rhinorrhée (drainage des sécrétions nasales dans le pharynx)
- Bronchopneumopathie chronique obstructive(BPCO)
- Pneumonie
Les causes fréquentes de la toux chronique sont :
- Bronchite chronique
- Rhinorrhée
- Reflux gastro-œsophagien
- Maladie réactive des voies aériennes(asthme)

Les causes moins fréquentes sont :


- Embolie pulmonaire (caillot de sang dans le poumon)
- Insuffisance cardiaque
- Corps étranger inhalé
- Tuberculose
- Cancer du poumon
- Médicaments antihypertenseurs
- Troubles de la déglutition

ETUDE ANALYTIQUE(ANAMNESE)
Lors de l’interrogatoire, on précisera les grands traits de la toux :
- Sa productivité (grasse ou sèche)
- Son aspect (est-ce purulent, ou rosée ou rouge)
- Son timbre (toux aboyant, quinteuse, toux sifflante)
- L’ancienneté (est-ce une toux aigue ou chronique)
- Les facteurs déclenchants peuvent être identifiés pour provoquer une toux allergique
ou médicamenteuse
- Si elle intervient à l’effort (asthme surtout accompagné d’expectoration)
- Façon dont elle survient (brutale ou progressive)
- Son horaire d’apparition : si c’est une toux nocturne, on pensera à l’asthme ou reflux
gastrique ou non. Et si c’est une toux matinale on pensera à une
bronchopneumopathie chronique obstructive.

II. L’EXPECTORATION
L’expectoration est l’expulsion par la bouche au cours d’un effort de toux des produits
pathologiques provenant des voies broncho-pulmonaires et aériennes supérieures. C’est
sécrétions sont issues de l’appareil respiratoire et la cavité orale (mucus, salive). Elles ne
doivent pas être confondues avec des sécrétions provenant de l’appareil digestif ; on peut
distinguer l’expectoration à :
- Aspect muqueux (crachat blanc visqueux)
- Aspect purulent (crachat jaune vert compact)
- Aspect séreux (crachat blanc fluide mousseux)
- Aspect hémoptique (contenant du sang)

LES DIFFERNTES CARACTERISTIQUES DE L’EXPECTORATION


En ce qui concerne les caractéristiques d’expectoration, l’interrogatoire permettra de
préciser son caractère qu’il soit de caractère :

- Aigue : de quelques jours ou semaines


- Chronique : ancienne, remontant à l’enfance ou adolescence
- Le contexte de survenue (infectieux, allergique)
- Fréquence, horaire et périodicité (caractère spontané ou provoqué par certaines
positions).
ETUDE ANALYTIQUE
Nécessite un recueille dans un récipient puis un dosage. Cela permet l’étude macroscopique
de l’horaire, volume, odeur, et aspect de l’évolution.

EHTIOLOGIE
- Abcès du poumon
- Pleurésie purulente
- Abcès hépatique sous phréniques
- Bronchectasie (maladie caractérisée par une dilatation des bronches).

III. HEMOPTYSIE
L’hémoptysie peut être définit comme le rejet par la bouche au cours de l’effort de toux du
sang provenant des parties sous glottique de l’appareil respiratoire, le plus souvent à
l’occasion de secousse de toux. On distingue :
- Hémoptysie de petite abondance < 50ml
- Hémoptysie de moyenne abondance>50 à 300ml
- Hémoptysie de grande abondance>300ml

Diagnostic différentiel
- Hématémèse (diagnostic différentiel non évident si la scène n’est pas
assisté)
- Epistaxis (examen de l’arrière gorge)

ETHIOLOGIE
- Toute hémoptysie surtout si elle atteint 20 à 30cm doit faire
rechercher une étiologie.
- Toutes les pathologies pulmonaires aigues ou chroniques peuvent
s’accompagner d’hémoptysie vraie ou de crachat hémoptoique et
certaines étiologies ne se retiennent comme possible que par
élimination.
- Broncho-pulmonaire
- Cancer bronchique dans toutes ces formes
- Tuberculose (récente, récidive, veille cicatrice fibreuse)
- Cardiovasculaire (embolie pulmonaire)
- Corps étranger intra-bronchique
Eudes analytiques
Lors de l’anamnèse il saura important de savoir si :
- S’agit-il bien hémoptysie ? on éliminera un saignement d’origine
buccale, nasale(épistaxis) ou digestive(hématémèse)
- Qu’elle quantité de sang a été perdu ?
- Y-a-t-il détresse respiratoire aiguë ?
- Y-a-t-il des signes d’anémie aigue ?
- Le patient a-t-il des antécédents respiratoires ?
- Circonstances d’apparition 

Distinction entre le saignement d’origine buccale, hématémèse, et épistaxis


La distinction faite entre ces trois éléments est basée sur l’origine du sang rejeté. Dans le cas
de l’hémoptysie, le sang provenant des voies aériennes est rouge, aéré contrairement à
l’hématémèse qui est moins oxygéné et plus foncé.

I. LA VOMIQUE
La Vomique est le rejet par la bouche d’apparition brutale d’une collection purulente ayant
pénétré par effraction dans les voies respiratoires. Elle est généralement en rapport avec un
abcès aigue du poumon ou pleurésie purulente.

VARIETES DE VOMIQUE
Il existe principalement 3 types de vomique qui sont :

 La vomique massique : c’est le rejet en une seule fois d’une quantité importante de
pus(5-500cc)
 La vomique fractionnée : qui est le rejet d’une quantité importante de Pus de 2 à 3
fois.
 La vomique nummulaire : qui est le rejet de nombreux crachats épais de pus chez un
malade dont l’expectoration était jusqu’à la muqueuse ou séreux muqueuse.

Etiologie

 Abcès du poumon
 Pleurésie purulente
 Abcès hépatique sous-sphrénique
 Diminution des bronches
II. DYSPNEE
La dyspnée est la sensation subjectives de difficulté de respirer ou la perception consciente
d’un inconfort respiratoire ou d’effort respiratoire.
Les différents types de dyspnée et leurs caractéristiques.

On note 6 types de dyspnée qui sont les suivants :

 Dyspnée inspiratoire : le patient a de la peine à faire entrer(prendre) de l’air


Caractéristique sémiologiques
- On entend un sifflement inspiratoire(stridor)
- Tirage sus-sternal (creusement des tissus entourant la cage thoracique lors
de l’inspiration avec dépression des espaces inter costaux du creux sus-
claviculaire)

Etiologie : obstruction des voies respiratoires proximales (rétrécissement de laryngé,


trachéal)

 Dyspnée expiratoire : le patient a du mal à faire sortir ou expulser de l’air


Caractéristique sémiologiques
- Sifflement expiratoire entendu(wheezing)
- Freinage expiratoire

Etiologie
- Obstruction des voies respiratoires distales

 Orthopnée (dyspnée de décubitus) : c’est une difficulté respiratoire en position


couchée et est amélioré en position assise ou debout.
Etiologie
- Insuffisance cardiaque gauche, obstruction bronchique sévère.

 Platynée : c’est une difficulté respiratoire survenant uniquement en position assise


ou debout.
Etiologie : syndrome hépato pulmonaire, malformation cardiaque

 Dyspnée de KUSSMAUL : c’est une difficulté respiratoire profonde souvent


associé à une acidose métabolique sévère notamment l’acidose diabétique mais
aussi parfois une insuffisance rénale. Elle a une forme d’hyperventilation c’est-à-dire
une respiration qui réduit la teneur en dioxyde de carbone du sang. C’est une
dyspnée à quatre temps : inspiration, pause, expiration, pause.
 Dyspnée de CHEYNE-STOKES : c’est un rythme respiratoire périodiquement anormal
caractérisé par l’alternance régulière des périodes d’apnée et hyperpnée. Elle est
observée au cours de certains comas neurologiques.

Signes d’accompagnements
- Sensation de blocage, étouffement
- Fatigue associé ou non à une sensation d’oppression
- Respiration rapide et sifflante
- Douleur thoracique
- Palpitation
Diagnostic
- Circonstances d’apparition du travail
- Facteur d’enclenchent ou aggravent
- Antécédents médicaux

Les causes de la dyspnée.


- L’asthme
- Pneumothorax spontané
- Embolie pulmonaire
- Etouffement par fausse route
- L’œdème pulmonaire
- Pleurésie
- Pneumopathies

III. DOULEURS
La douleur thoracique dont les pathologies pleuropulmonaires sont des pathologies non
cardiovasculaires. Il provient de la plèvre pulmonaire qui sont innervés au contact du
parenchyme pulmonaire. Elles peuvent également être d’origine pleural.

Douleurs pleurale : ce sont des douleurs à type de point de cotés. On retrouve les
pleurésies. Il s’agit des douleurs latéralisées thoracique d’intensité variables à types de coup
de poignard de côté. Elle peut être d’irradiation absente ou cervicale ou scapulaire et peut
aussi irradier vers les hypochondres facteurs : toux, inspiration profonde mouvement,
fréquence cardiaque, expiration et l’apnée. On peut également distinguer les douleurs
parenchymateuses.

Classification
Il existe trois façons de classer les douleurs :

 Temporelle :
- Douleur aigue : qui est réponse immédiate brutale et intense agissant en
coup de poignard.
- Douleur chronique : permanente et dure au moins 3 mois.
 Etiologie :
- Douleur d’origine cancéreuse : toute douleur de cause autre que
cancéreuse.
- Douleur d’origine non-cancéreuse : c’est une douleur secondaire à une
tumeur cancéreuse.
 Physiologique :
- Douleur nociceptive : c’est une douleur constante, profonde et agaçante
intensifiée par le mouvement et sensible à la pression.
- Douleur neuropathique : sensation de brulure profonde et parfois vive qui
résulte d’une atteinte ou d’un disfonctionnement du système nerveux
périphérique.
 Douleur mixte : composante nociceptive prédominante accompagnée d’une
composante neuropathique.

Causes :
 Respiratoires : tuberculose, cancer, broncho pulmonaire, embolie pulmonaire,
tumeur, parasitose pulmonaire.
 Cardiovasculaire

 TROUBLES DU RYTHME CARDIAQUE


Le trouble du rythme respiratoire est défini comme la difficulté à respirer associé à une
perception respiration anormale et désagréable.

RYTHME DE CHEYNE-STOKES
C’est un rythme respiratoire périodique anormale caractérisée par l’alternance régulière de
périodes d’apnées et d’hyperpnée.

RYTHME DE KUSSSMAUL
C’est une respiration pathologique lente ; régulière et profonde caractérisée par une
inspiration maximale suivie après une petite pause par une expiration rapide elle-même
suivie par une petite pause.

 TROUBLES DE LA VOIX
 La dysphonie : c’est un trouble de la voix qui correspond à une modification des
sons émis. Dans ce cas la voix peut être voilée, enrouée, cassée, faible, aigue ou
fatigable.
CAUSES
- La laryngite aigue : résulte d’une inflammation du larynx. Les cordes vocales
sont alors touchées et ont du mal à se mouvoir. Les vibrations sont altérées et
parler devient douloureux. Elles surviennent souvent de façon soudaine et
disparaitre au bout de quelques minutes.
- Le malmenage vocal : c’est fait de malmener la voix. Celui-ci entraine la
formation des nodules sur les cordes vocales et donc une dysphonie.
- Les lésions bénignes des cordes vocales : elles résultent généralement de
malmenage.
SIGNES FONCTIONNELS DES MALADIES DE L’APPAREIL
CARDIOVASCULAIRE

I. CARACTERISTIQUES DES DOULEURS THORACIQUE D’ORIGINE


CARDIOVASCULAIRE
a) DOULEUR D’ANGINE DE POITRINE DU SYNDROME
CORONAIRE AIGUE ET INFARCTUS DU MYOCARDE
b) DOULEUR DE LA PERICARDITE
c) DOULEUR DE LA DISSECTION AORTIQUE
d) DOULEUR DE L’EMBOLIE PULMONAIRE
II. DOULEUR THORACIQUE D’ORIGINE NON-CARDIOVASCULAIRE
(ALGIEPRECORDIAL)
III. PALPITATIONS, DYSPNEE D’EFFORT, SYNCOPE, LYPOTIMIQUE
IV. METHODE D’APPRECIATION DU POULS
V. MESURE DE LA PRESSION ARTERIELLE
I. LES CARACTERISTIQUES DES DOULEURS THORACIQUES D’ORIGINE
CARDIOVACULAIRES
Les douleurs thoraciques désignent toute douleur ou toute sensation anormale et pénible
localisé dans la zone du thorax. Cette douleur a des caractères différents selon la cause : elle
peut survenir de façon brutale ou chronique, localisée ou s’étendant plus largement,
modérée ou intense. Les causes de la douleur thoracique sont :
- Syndrome coronarien aigus (infarctus du myocarde et angor)
- Dissection aortique
- Embolie pulmonaire
- Péricardite

Etiologie : l’anamnèse consistera à rechercher la localisation, durée, caractère et


qualité de la douleur.

a) Douleur d’angine de poitrine du syndrome coronarien aigue et infarctus


du myocarde.
 Douleur d’angine de poitrine du syndrome coronaire aigue
L’angine de poitrine ou Angor résulte d’une inadéquation entre les besoins en oxygène et le
débit coronaire traduit l’ischémie myocardique. Elle se présente sous forme de douleur, à
type de constriction (serrement en étau) parfois de brulure de localisation rétro sternale ou
en barre médio-thoracique. Elle survient dans les situations ou le cœur doit fournir un effort
supplémentaire, mais ne parvient pas à recevoir suffisamment d’oxygène en raison du
rétrécissement d’une artère coronaire par l’artériosclérose.

 Le syndrome coronarien aigue aussi appelé l’angine instable est une douleur
prolongée survenant habituellement au repos et qui peut être annonciatrice d’un
infarctus du myocarde. Les symptômes sont : une douleur, serrement, ou inconfort
dans le milieu de la poitrine, douleur qui s’étend du bras, au coup, épaules,
essoufflement, nausées, perte de conscience.
 Dans l’infarctus du myocarde, la rupture de la plaque athéromateuse
complique d’un thrombus occlusif intracoronaire. La douleur est de type angineuse
survenant volontiers au repos, prolongée, anxiogène fréquemment accompagné de
vomissements, nausées, sueurs et lipothymies.
b) Douleur de la péricardite : la péricardite est une inflammation du péricarde qui
se manifeste par des douleurs médio-thoraciques pouvant être d’ailleurs angineuse
mais survenant au repos, majorées par l’inspiration et le décubitus dorsal soulagés
par l’antéfléxion et souvent dans un contexte viral s’accompagnant de fièvre
modérée. Elle est caractéristique des douleurs thoraciques récidivantes et subite
associé à d’autres symptômes comme la fièvre, maux de tête, fatigue.
c) Douleur de dissection aortique : la dissection aortique est la déchirure de la
paroi aortique. La douleur est brutale, thoracique antérieure et postérieure, parfois
transfixiante, intense avec paroxysmes douloureux, d’irradiation dorsale, migratrice.
Elle est caractérisée par l’irruption de sang à l’intérieure de la paroi de l’aorte.
d) Douleur de l’embolie pulmonaire : l’embolie pulmonaire est l’obstruction
partielle ou complète d’une artère pulmonaire ou de ses branches par des caillot
cruorique provenant souvent des veines des membres inférieurs. La douleur est
latéro ou basithoracique, brutale, à type de point de côté, dyspnéisante, anxiogène,
majorée par les mouvements inspiratoires. Elle s’accompagne de toux, polypnée,
syncope en cas d’embolie pulmonaire massive.

II. DOULEUR THORACIQUE D’ORIGINE NON-


CARDIVASCULAIRE(ALGIEPRECORDILAGIE).
 Elles sont extrêmement fréquentes et bien entendu inquiètent les patients à tort et
certains médecins &également. Ces douleurs sont de localisation très variables d’un
épisode à l’autre et d’un interrogatoire à l’autre. Les plus fréquentes son
ponctiformes désignées par le sujet du bout des doigts, transfixiantes en coup
d’aiguille ou poignard.
 Douleur cervico-brachiales et pariétales : ces douleurs sont non influencées
par la marche mais déclenchées par un mouvement de la tête ou du bras, sont en
rapport avec une pathologie vertébrale, cervicale ou une périarthrite scapulo-
humérale.
 Douleur pleuropulmonaires : ce sont des douleurs pariétales, latéro-thoraciques
durables. Augmentées par des mouvements respiratoires profonds et atténuées par
des mouvements respiratoires superficiels, elles sont souvent d’origine pleurale. Elles
peuvent révéler une pneumopathie aigue dans le contexte de la fébrile aigu, toux.

III. PALPITATIONS, DYSPNEE D’EFFORT, SYNCOPE ET LYPOTHYMIE


 PALPITATIONS.
Une palpitation ou des palpitations correspond au fait de ressentir ses propres battements
cardiaques de façon désagréable. Elles peuvent durer quelques secondes à plusieurs heures
ou rares.

Types de palpitation
- Battements isolés : extrasystoles, bloc auriculo-ventriculaire de type 2
- Battements rapides : tachycardie
- Battements amples : arythmie
 Caractéristiques généraux : elles sont caractérisées par ;
- La sensation de choc violent
- Sensation de trou, raté, arrêt cardiaque, pincement dans les régions
précordiales
- Sensation de tachycardie, chaque palpitation est d’intensité, fréquence et durée
variable.
 DYSPNEE D’EFFORT.
C’est la polypnée superficielle liée à l’effort persistant pendant toute la durée de l’effort. Elle
disparait progressivement à l’arrêt de l’effort et réapparait à la reprise de l’effort. Elles se
rencontrent au cours des cardiopathies dans les rétrécissements mitraux.

 SYNCOPE.
C’est la baisse critique du débit cardiaque. C’est le syndrome d’ADAMS-STOKES.

Caractéristique
- Début brutal sans phase prémonitoire, sans syndrome annonciateur.
- Durée brève de quelques secondes
- Ne garde strictement aucun souvenir de cette épisode
- Peut être accompagné de traumatisme grave
- Récupération d’emblée totale avec reprise de conscience tout à fait normal.
 LYPOTHYMIE
La lipothymie est la perte de connaissance partielle.

IV. METHODE D’APPRECIATION DU POULS


Le pouls est le battement de cœur perceptible par une palpation au niveau d’une artère. La
prise du pouls peut s’effectuer en différents endroits où les artères sont accessibles, et elle
consiste à appuyer avec les doigts à travers la peau une artère contre un os. La pulpe des
doigts permet de sentir les gonflements de l’artère dus à l’augmentation de la pression
artérielle par la contraction du cœur :

 Localisation des principaux pouls


 Les pouls centraux : par opposition aux pouls périphériques. Les pouls centraux
permettent de faire le diagnostic d’arrêt cardiaque lorsqu’ils ne sont pas perçus :
 L’artère carotide de chaque côté du cou : sur une autre personne on pose
trois doigts sur la ligne médiane de la face antérieure du cou (trachée) puis on les fait
glisser vers soi ; lorsqu’on sent un creux, on enfonce délicatement les doigts en
direction de la colonne vertébrale.
 L’artère fémoraux : situé au niveau du pli de l’aine, c’est-à-dire à mi-chemin
d’une ligne unissant l’épine iliaque et le pubis.
 Les pouls périphériques de l’artère palpée et ne peut donc pas renseigner sur
l’activité cardiaque. On a :
 Au niveau de la tête ; : encore appelés les pouls distaux permettent lorsqu’ils
sont retrouvés de mesurer la fréquence cardiaque. Cependant, leur absence
témoigne uniquement de lésions
L’artère faciale : aux côtés du menton
L’artère temporale superficielle : sur les tempes
 Au niveau des membres supérieurs ;
L’artère humérale : face antérieure, partie interne du pli du coude. C’est à ce
niveau qu’on pose le stéthoscope pour la mesure de la pression artérielle
avec un manomètre.
L’artère radiale : au bord externe du poignet entre le radius et le tendon. C’est le
pouls qu’on utilise habituellement pour la mesure de la fréquence cardiaque.
L’artère ulnaire : au bord interne du poignet
 Au niveau des membres inférieurs ;
L’artère fémorale : au niveau du pli inguinal
L’artère poplitée : face interne en arrière du genou. C’est le pouls en pratique le
plus difficiles à trouver.
L’artère dorsale du pied : sur la face antérieure du pied, en générale entre le
premier et le deuxième métatarse artériel étant différent pour chaque
personne.
L’artère tibiale postérieure en arrière de la malléole interne.
 Méthode de palpation du pouls ;
La prise du pouls s’effectue par palpation en appliquant la pulpe de l’index du majeur et due
l’annulaire sur un trajet artériel. La légère pression exercée permet de recevoir une onde
pulsatile.

 L’examen des artères et veines ;


 EXAMEN ARTERIELLE
L’interrogatoire est ici fondamental permettant de rechercher des signes d’hypertension
artérielle (céphalées, vertiges, épistaxis) d’hypotension artérielle (asthénie, lypothymie),
d’artériopathie des membres inférieures.

PRESSION ARTERIELLE ;
- Patient au moins quelques minutes de repos en décubitus dans une pièce calme et
ne parlant pas.
- Pratiquer aux moins deux mesure à 1-2 minutes d’intervalle et répéter les mesures si
les deux premiers sont différentes.
- Le brassard doit être à la hauteur du cœur
- Utiliser un brassard adapté au gabarit
- Mesurer lors de la première consultation la PA aux deux bras : en cas d’asymétrie
garder comme référence la valeur la plus élevée.
- Dégonflage lent
- Moyen nage de plusieurs mesures en cas d’arythmie
Méthode de mesure : le brassard est positionné au tours du bras du patient, la flèche en
regard de l’artère humérale. Le stéthoscope est placé en regard de l’artère humérale au
niveau de l’insertion distale du biceps juste en avale du brassard sans appuyer.

AUSCULATATION ARTERIELLE
Elle est possible au niveau des artères carotides, sous-clavières, auxiliaires, fémorales et
l’aorte abdominale. La présence d’un souffle résulte le plus souvent d’une sténose
artérielle(souffle systolique) ou d’une fistule artério-veineuse (souffle systolo-diastolique).

EXAMEN DES VEINES


Il comprend l’appréciation de l’état veineux par l’inspection et la recherches des signes
d’insuffisance veineuse chronique et thrombose de la fosse chez un patient debout, de face
et de dos. A l’inspection on parle de la dilatation variqueuse en précisent leur éventuel
caractère systématisé à l’étage grande ou petite saphène. On palpe les crosses des veines
grandes et petite saphènes à la recherche d’une éventuelle dilatation à ce niveau ainsi qu’un
éventuel thrill à la toux. On palpe soigneusement le membre en recherchent l’existence de
déhiscences aponévrotique, traduisant la présence de veines perforantes incontinentes.

V. MESURE DE LA PRESSION ARTERIELLE


La pression artérielle est définie comme les mesures de pression exercées par les parois des
artères pour expulser le sang qu’ils contiennent. Lors de la mesure de la pression artérielle
par un brassard, deux chiffres sont habituellement donnés. Elle est mesurée en millimètres
de mercures(mmHg). Elle se mesure à l’aide d’un tensiomètre soit électronique ou manuel.

 La PA systolique : qui correspond au chiffre le plus élevé et qui reflète la systole


cardiaque. C’est-à-dire le moment de l’éjection par le sang. C’est la première mesure
sur le tensiomètre.
 La PA diastolique : qui correspond au chiffre le plus bas et qui reflète la diastole
cardiaque. C’est-à-dire relâchement du cœur. C’est la deuxième mesure sur le
tensiomètre.
En pratique la PA se mesure à l’aide d’un tensiomètre. Le brassard est placé au-dessus
du pli du coude ou au niveau du poignet. Il est gonflé jusqu’à un niveau de pression
supérieure à la pression systolique (qui fait disparaitre le pouls dans le bras) puis il est
lentement dégonflé. La pression artérielle systolique correspond alors à l’apparition des
bruits. La disparition des bruits correspond à la pression artérielle diastolique. Elles se
passe par les étapes suivantes :
- Asseyez-vous confortablement
- Reposez-vous 5 minutes environ
- Enfilez le brassard gonflable au niveau du bras, ajustez-le à la bonne hauteur
dans le sens indiqué par le fabricant.
- Placez votre bras sur la table à la hauteur de votre cœur (au niveau de la
poitrine)
- Une fois installé, actionnez la mesure ; pendant le gonflage et le dégonflage du
brassard ne bougez pas et restez détendu.

CONCLUSION

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