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Quoi connaitre ?
Moyens d’antisepsie
a) Moyens physiques :
1
- Mesures de stérilisation au poupinelle (utilisation des chaleurs
sèche pour stériliser les instruments en métal inoxydable) ;
- L’autoclave (utilisation des chaleurs humides pour stériliser les
champs, compresses, blouses à usage multiple, gants = ça
empêche un contact direct avec les gants ; c’est sous forme des
casseroles) ;
- Des gants stériles, la blouse, … : qui empêchent le contact avec
les germes
b) Les moyens chimiques (+ important)
Ethanol 70 et 75% (alcool dénaturé : commercialisé chez nous
sous forme des flacons de 50 – 100 cc mais aussi dans des bidons
de 5 l). C’est une solution tout à fait incolore et inflammable. A
quoi ça sert :
Désinfecter les sites de prélèvement de sang
Désinfecter les sites d’injection IM, IV, S/C
Désinfecter les mains du chirurgien (faire attention ça irrite
la peau)
Désinfecter des petits matériels par flambage (attention ça
abime les matériels et émousse les matériels)
NB : il vaut mieux utiliser les solutions plus forte que l’alcool dénaturé
pour la désinfection des sites d’injection IM
La teinture d’iode :
2
Se présente comme une poudre brunâtre qu’on peut placer à la surface
des certaines solutions de continuité. Actuellement plus utilisée pour la
fabrication de l’alcool iodé 2%
L’alcool iodé 2 % :
Indication :
Inconvénients :
3
(enlever les tissus nécrosés, dévitalisé, …). C’est pourquoi cette
solution est indiquée dans les plaies sales (infectées, …)
Indication :
Indication :
Gangrène gazeuse
Tétanos
Germes anaérobes
La Chlorhexidine
Indication :
NB :
C’est une solution antiseptique qui a presque les mêmes indications que
l’alcool iodé (toujours cité ses indications en cas de question)
Indication :
Chez les enfants qui ont des peaux sensibles c’est mieux de la diluée
(parce que ça peut brûler)
5
Solution de mercurochrome
Solution qui se vend dans des petits flacons de 100 ml et qui apparait
rouge. La solution a un grand pouvoir tannigène.
Indication :
Inconvénients :
Indications :
- Plaies opératoires
- Peuvent intervenir dans les cicatrices hypertrophiques et
chéloïdienne
Ex : diproson
6
LES MESURES ANTISEPTIQUES LIEES A L’OPERATEUR
a) Utilisation de la brosse
b) Utilisation du savon
c) Utilisation de l’antiseptique
NB :
Etapes du lavage :
1ère étape :
7
2ème étape :
Ensuite, on sépare les 2 mains, coude toujours bas situé par rapport aux
mains et les balancer à l’eau courante, une main après une autre. Puis
sécher soit avec vaporisateur ou un linge aseptique on essuie en
commençant par les paumes des mains, puis les dos, puis avant-bras
(ventrale puis dorsale). Utiliser un linge pour chaque bras, pas le même
linge pour les 2 bras. Ensuite on laisse les bras suspendus en l’air.
3ème étape :
Prendre les pulpes des doigts et ongles les trempés dans l’antiseptique
(20 – 30 sec)
8
Port de gants :
Résorbable
Semi résorbable
Non résorbable
9
On a deux groupes :
Catgut
Fil synthétique
a) LES CATGUTS
Sont des fils fabriqués à partir des intestins de chats ou de lapin qui sont
des protéines animal sujettes à des réactions de rejet du système HLA.
Les catguts simples pouvant être sertis ou non sertis se présentent sous
forme emballée avec un conservateur alcoolique ; le fil a la coloration
jaunâtre et des dimensions variables. Ce fil se résorbe endéans 5 – 7
jours.
Indication :
Péritoine
Tissus sous cutané
10
Ça peut servir aussi à faire l’hémostase des petits vaisseaux
Autres indication :
Inconvénient :
Indication :
11
Au niveau des aponévroses (mais la plupart de littérature refuse
de le placer à ce niveau)
Au niveau de fascia
Pour la ligature des vaisseaux de calibre moyen
On peut parfois l’utiliser pour suturer certains viscères tel que la
vessie,
Parfois pour suturer le péritoine
La suture des muscles
NB : les fils catguts sont aussi utilisés pour la suture des muqueuses
(surtout les fils pleins qui sont préférés aux chromés)
Réaction de rejet : on remarque des boules sur la plaie, puis des pus ;
s’ensuit la formation d’un granulome qui pousse le fil jusqu’à le faire
tomber.
12
Indication :
Les fils non résorbables sont les fils qui restent indéfiniment dans
l’organisme et ne peut s’enlever que chirurgicalement.
Les fils non résorbables peuvent être serti ou non serti et sont des
grandeurs variables.
Les fils en soie sont souvent composés des plusieurs filaments (ce sont
des fils multi filaments) alors que les fils en nylon sont souvent des
mono filaments.
13
Attention : les multi filaments sont contre indiqué souvent sur la peau.
Parce que les germes peuvent se placer sur les filaments. Mais c’est
contre indiqué de manière absolue sur la plaie infectée où on utilise le
mono filament
Indication :
Sur la peau
Sur le tendon
Sur les intestins (souvent on utilise le silk 2/0 aigu ronde)
Et dans toutes les zones où il y’a une des fortes résistances. Par
exemple la réparation herniaire
LES NŒUDS
14
On a plusieurs nœuds en chirurgie :
15
Types de sutures et leurs nœuds
C’est une suture qui prend en même temps le plan profond et le plan
superficiel. Elle aligne parfaitement les berges de la plaie ; c’est une
suture en U verticale. L’aiguille entre d’abord loin de la 1ère berge pour
sortir loin de la 2ème berge, puis on change le sens de l’aiguille qui entre
16
proche de la 2ème berge pour sortir tout proche de la 1ère berge. En réalité
c’est une suture fait en 2 temps en profondeur puis en superficielle.
C’est une suture que l’on réalise soit à but esthétique ou soit à une zone
à risque infectieuse (contenant les germes)
3) Le nœud en U horizontal
4) La suture en X
17
On pique en haut dans la 1ère berge (proche de la 1ère berge) et on sort
par un point diamétralement opposé situé à peu près à 1 cm en dessous
dans la 2ème berge, puis on traverse perpendiculairement la plaie
opératoire, on pique en dessous de la 1ère berge (1cm environ) par un
point parallèle au 2ème point de la 2ème berge. Je croise la plaie par un X
pour sortir par un point au-dessus de la 2ème berge parallèle au 1er point
de la 1ère berge. On la réalise souvent au niveau de l’aponévrose
(structure la plus résistante surtout dans les muscles squelettiques)
18
pour sortir dans la paroi de la 2ème berge et on fait le nœud à
l’intérieur de la plaie
19
9) Suture en bourse
- Suture circulaire autour d’un point central
- Tirez sur les 2 chefs de fils pour faire un nœud
Enlever autour de 5 – 7 jours : utiliser pour les plaies très longue pour
gagner du temps.
1. Cricothyroïdectomie
Un geste de base de sauvetage
Permet de court – circuiter les VAS en cas d’obstruction ou de
compressions
Procédé :
Une lame de bistouri, (soit un stylo « bic »)
Un antiseptique
Sparadrap
Paire de ciseaux
Trocart
Une sonde de trachéotomie ou sonde nasotrachéale ou
orotrachéale
20
Un fil non résorbable, aiguille triangulaire, puis porte
aiguille, une pince à confection ou anatomie
Geste à poser :
Patient allongé cou en hyper extension
Région antérieure du cou à badigeonner
On identifie par les mains gantées de l’opérateur, sur la ligne
médiane. L’index gauche de l’opérateur identifie le cartilage
cricoïde, ensuite identifie le vide (entre le cartilage thyroïde
et cricoïde), une incision horizontale en regard du vide, il
réalise une dissection à l’aide du ciseau de Mak ou à l’aide
de la pince Kocher jusqu’à ce qu’il traverse une zone de
résistance et se retrouve dans le vide puis introduit le tube
endotrachéal.
Il peut réaliser une suture en brousse ou réaliser 2 points
séparés de part et d’autre du tube en laissant le chef de fil
long
2. Trachéotomie
Acte d’urgence chirurgicale
Consiste à introduire la canule de trachéotomie à travers
l’ouverture chirurgicale de la trachée
Elle peut se faire au-dessus de l’Isthme, à travers l’isthme,
rarement en dessous de l’isthme
21
Un acte qui se réalise au bloc opératoire dans les conditions
idéales.
Matériels :
Acte :
22
La mise en évidence des premiers anneaux de la trachée
Ouverture de la trachée en U :
Le chirurgien insère la canule de trachéotomie dans la trachée
5 à 10 cc de liquide pour gonfler le ballonnet (chez l’enfant au
max 7 cc)
On enlève le mandrin de la canule et on fixe les ailerons de la
canule à la peau
On réalise des fermetures lâches au niveau des extrémités de la
plaie avec un fil non résorbable
On place un pansement qui ouvre les ailerons
Le retrait de la canule :
- On ferme la fenêtre «
- On repasse l’aponévrose – S/C – peau – suture
3. Dénudation
23
Matériels :
Champs stérile
2 petites pinces mosquito
Compresses
Gants stériles
Lame de bistouri
Cathéter (G16, G18)
Ciseau de Mayo
AL (seringue)
- DD
- Membre du coté à opérer et fléchi en rotation externe
- On badigeonne toute la face antérieure de la jambe au pied
- Chirurgien prend 2 travers de doigts au-dessus et 2 en avant de la
malléole interne (on prend les doigts du patient)
- On réalise une incision horizontale de 15 à 20 mm intéressant la
peau, les tissus S/C
- A l’aide de la pince moustique court en la concavité tournant vers
le haut :
On rase la face interne du tibia en emportant toutes les
structures anatomiques au-dessus du périoste
On ouvre le morse de la pince à l’aide de la 2ème pince
mousquito, on dissèque longitudinalement les structures
jusqu’à la mise en évidence de la veine saphène interne.
24
- On prend un fil non résorbable qu’on place dans la partie
proximale de la veine. On ferme les parties basses de la veine, on
ouvre la veine sur une de ses faces et on place le cathéter, puis on
place un second nœud là où on a placé le cathéter pour le maintenir
- On place un autre fil lâche (nœud) sur la tête du cathéter pour qu’il
ne s’enlève pas. On connecte notre trousse de perfusion ou de
transfusion, puis on réalise un pansement sec et stérile.
- On a placé une seringue sous le champs, qui aide à injecter l’AL.
PONCTION LOMBAIRE
C’est un acte chirurgical par lequel un trocart est introduit dans le canal
rachidien pour y recueillir le LCR à but diagnostic ou thérapeutique
Technique :
Matériels :
Champ stérile
Pair de gant
Compresse, seringue, aiguille de ponction lombaire (BIER OU
LABORD 10 – 12 CM°
25
Désinfectant, tube à prélèvement, anesthésie locale (xylocaïne 2
%)
Position du patient :
Soit patient assis, soit sur la table, bras croisé, cou en flexion
regardant son nombril
Toute la colonne en cyphose comme le chat, comme un arc
Tout le tronc est dénudé et sa culotte abaissée en dessous des
fesses.
Préparation de l’opérateur :
26
des méninges). On enlève le mandrin progressivement et on
recueille le LCR.
D’un coup sec, l’opérateur retire l’aiguille et place dans la zone
une compresse et du sparadrap. Il allonge le patient en décubitus
dorsal pendant 15 – 45 min
Inconvénients :
- Méningisme
- Infection
- Lésion de la moelle
- Engagement
LA RACHIS ANESTHESIE
Technique :
Complication :
- Complication de la PL
- Céphalées atroces (T3 : donner du liquide pour équilibrer la
pression, antalgique)
- Choc redistributif
LA PONCTION PLEURALE
28
NB : la ponction peut être réaliser à but diagnostique principalement
après on peut faire une ponction à but thérapeutique. Si la cavité a
beaucoup de liquide on peut faire un drainage.
Indication :
Site de ponction :
29
ou 8ème avec risque de piquer de toucher le foie ou la rate). La
ligne axillaire. Le 6ème espace intercostal s’identifie en demandant
au patient de soulever le membre sup et en le roulant au-dessus de
la tête, l’omoplate glissant vers le thorax sa pointe se situe au
niveau du 5ème espace intercostal.
Matériels :
Seringue
Compresse
Champs stérile sur un plateau
Cathéter ou aiguille ….
Désinfectant
Gants stériles
Dispositif en caoutchouc
Une pince cocher
Position du patient :
Techniques :
30
partant du cou jusqu’à l’appendice xiphoïde. L’opérateur monte
le dispositif, il prend la seringue qu’il connecte au caoutchouc,
ceci connecter au cathéter ou à l’aiguille. L’opérateur identifie
d’abord l’angle de Louis puis le 2ème espace intercostal, il marque
son repaire sur la ligne médio claviculaire, il introduit
progressivement l’aiguille ou le cathéter dans la cage thoracique
en rasant le bord supérieur de la côte inférieure. Dans la traversée
on sent une résistance et tout d’un coup on sent un vide preuve
qu’on est dans la cage thoracique. On tire sur le piston qui se
remplit d’air, puis clamper avec la pince Kocher le caoutchouc et
on déconnecte la seringue on évacue l’air, puis on reconnecte, on
déclampe, on tire le piston ainsi de suite jusqu’à ce que quand on
tire sur le piston il y’a une résistance cad le piston rentre quand on
le tire. Une fois fini d’un coup sec, on retire le cathéter ou
l’aiguille et on peut placer une compresse ou le sparadrap.
b) Ponction du liquide :
Matériels :
32
NB : une de grande précaution si on est à but thérapeutique, il faut
placer une voie veineuse de gros calibre avec un sérum qui coule pour
éviter le choc.
c) DRAINAGE PLEURAL
La position du patient est la même que celle dans la ponction, mais ici
obligatoirement avant le début de l’acte le patient doit être sous une voie
veineuse de gros calibre avec du liquide qui coule.
Indication :
En cas d’hémothorax
Pyothorax
Hemopneumothorax
Pyo pneumothorax
Les hydrothorax d’autres causes ou d’autres origines mais
d’abondance moyenne et de grande abondance.
Matériels :
Champs stérile
Compresse
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Gant stérile
Bassin réniforme
Seringue
Désinfectant
Trocart
Anesthésie locale (xylocaïne, lidocaïne,)
Drain de Joly
Pince cocher (pas trop pointue)
Pince porte aiguille
Fil non résorbable (aiguille triangulaire comme on est sur la peau)
Pince à dissection
Ciseau
Lame de bistouri N°15 meilleure pour la dissection
Trousse à transfusion
Bouteille de drainage (souvent en verre avec le capuchon qui
ferme hermétiquement, on y place un désinfectant ou 1 L de
physio. Le caoutchouc a 2 ouvertures (à transfusion ou à
perfusion) couper la 2ème trousse sur 10 ou 20 cm elle traverse une
ouverture, une partie en dedans et une autre en dehors. Introduire
l a1ère trousse dépourvue de sa partie à compte-goutte dans la
bouteille jusqu’au désinfectant et la partie avec du caoutchouc
reste sur le champ stérile.
On badigeonne l’hémi-thorax concerné en antérieur et en
postérieur, on place les repères avec l’encre indélébile au 6 ème
espace intercostal sur la ligne axillaire post. On aspire 1 ou 2 cc
34
d’anesthésie locale qu’on injecte dans l’espace intercostal. Avec
la lame à bistouri on réalise une incision horizontale de 10 à 20
mm intéressant la peau et les tissus cellulaire sous cutané. On
place le drain de Joly). On réalise une petite entaille sur
l’aponévrose des intercostaux, on prend le drain de Joly avec son
mandrin qu’on introduit par la plaie opératoire tout en rasant le
bord sup de la côte inférieure, on sent la résistance de la traversée
des muscles intercostaux puis un vide. On introduit le drain sur 8
à 12 cm dans la cage thoracique tout en faisant attention à ne pas
blesser le cœur si nous sommes à gauche (le mandrin ne permet
pas au liquide de sortir) quand le drain est en place avec des fils
non résorbables on réalise une suture en brousse autour du drain,
puis on réalise une 2ème suture en brousse à 0,5 cm au-dessus de
la 1ère suture. On retire progressivement le mandrin (le liquide suit
la pointe du mandrin), dès qu’on voit le liquide on clampe le drain
de Joly avec une pince cocher pour empêcher l’air d’entrer, on
enlève le mandrin et on connecte la longue tubulure de transfusion
(partie du caoutchouc) au drain de Joly, on noue la 1 ère suture en
brousse (celle qui est proche du drain) fortement et ça se sert
autour du drain de Joly, puis on fait quelques nœuds lâches autour
du drain pour que le drain ne tombe pas. La 2ème suture en brousse
sera enlever le jour où on enlève le drain. On déclampe la pince à
cocher, la bouteille de drainage sera placée à même le sol pour
que ça soit plus bas que le patient. … on peut régler le débit de
35
l’écoulement qui doit être assez lent pour que le patient n’entre
pas en choc.
NB : l’autre caoutchouc (la petite tubulure) permet d’évacuer l’air
pour qu’il n’y ait pas égalité de pression entre le thorax et la
bouteille qui empêchera l’écoulement.
On place un pansement sec autour du drain Joly et le patient est
mis sur son lit en position semi assise. On laisse le drain ramener
à peu près 48 h puis on fait une radio thorax (cliché contrôle) pour
voir si le liquide est totalement éliminé ou non.
37
PONCTION ABDOMINALE
Ponction péritonéale
Matériels
Position du malade :
Technique :
38
On badigeonne toute la paroi abdominale puis on repère le site de
ponction (le milieu de lal linge reliant l’ombilic à l’épine iliaque
antero sup à gauche ou à droite mais, mieux à gauche)
Rarement on peut ponctionner sur la ligne médiane à 1 cm en
dessous de l’ombilic
L’opérateur prend sa seringue avec son trocart, il pique d’une
manière perpendiculaire la paroi abdominale jusqu’à entrer dans
la cavité abd et il tire sur le piston et verra le liquide venir et en
apprécier la qualité. D’un coup sec on enlève le trocart et on pose
une compresse.
Il y’a 2 techniques :
Techniques :
39
en dessous du lit à même le sol. Par siphonage, le liquide va quitter
la cavité abdominale pour rentrer dans le Baxter et on examinera
la qualité du liquide qui sort. Si c’est du sang = hémoperitoine,
liquide jaunâtre = peut être péritonite
Elle est souvent réalisée chez les dames pour diagnostiquer soit une
pelvi péritonite soit un hémopéritoine de faible abondance secondaire à
une grossesse extra utérine. Ponction fait à travers le vagin
Matériel :
40
Désinfectant (ne pas mettre l’alcool sur le vagin d’une femme)
povidone iodine, cetavlon, sérum physiologique
Trocart
Abocath g18 ou G 16
Seringue de préférence de 10 cc parce que la pression est grande,
ou 5 cc
Position du patient :
Technique :
41
PONCTION VESICALE
Matériels :
Position du patient :
Technique :
42
L’opérateur introduit le trocart monté sur la seringue d’une façon
perpendiculaire. Il sentira initialement une résistance puis un vide
qui montre qu’on est dans la vessie
L’opérateur assis voit la nature du liq (sang, …)
Pour drainer soit on pose un cysto cathéter ou une trousse de perf
qui va vers le cathéter (toutes les urines vont sortir par là jusqu’à
la disparition de la voussure du globe vésicale)
Technique
Elle est indiquée dans tous les cas de gros genou à but diagnostique
Matériels
Plateau
Champs
Bassin renif
Compresse
Position du patient :
2ème technique :
44
COMMENT PREPARER UN PATIENT POUR UNE
INTERVENTION CHIRURGICALE
45
bénéfices ainsi que les conséquences de l’acte qu’il posera. Par
conséquent il fait signer au patient un consentement libre et éclairé. Dès
que le malade est au bloc opératoire on se rassure des matériels à
utiliser, les produits anesthésiques, de la stérilité du matériel et des
mains du chirurgien ainsi que de la position idéale à donner au patient.
Pour ces patients on devra se rassurer que l’examen physique a été bien
mené, la conclusion bien donnée avec ses différentiels, les examens
paracliniques et pré opératoire demandés, le chirurgien et l’anesthésiste
doivent prendre possession de ces examens au moins un jour (24h)
avant l’intervention (tp à chercher 20 diagnostic d’une appendicite
aigue : tuberculose iléocæcale même clinique que l’appendicite d’où
vérifier le bilan inflammatoire). Le patient doit avoir une préparation
psychologique la veille de l’intervention.
46
savon, cetavlon ou Chlorhexidine et on couvre le site à opérer par un
champs stérile, mais au bloc on peut encore laver. On peut placer la
sonde urinaire et la sonde nasogastrique pour vidanger l’estomac et
éviter tout risque du syndrome de Mendelssohn per opératoire,
l’anesthésiste doit avoir vu son malade pour le classifier en ASA et voir
le risque de l’opération en score de mallempathie. La même nuit le
patient doit bénéficier de sédatif (mieux les anxiolytiques) (les antis
cholinergiques éliminent toutes les sécrétions exocrines mais faire
attention au timing, d’où donner l’atropine en prémédication même 1h
avant l’intervention pour éviter la sécheresse des muqueuses post
opératoire alors qu’on en a besoin en per opératoire)
47
Ciseau courbe c’est le ciseau du chirurgien qui sert à disséquer
Pour couper faire toujours une rotation de 90°
Quand on passe le champ il faut donner aussi la pince fixe champs
qu’il ne faut pas coller au malade au risque de le blesser
Godet : on y met le liquide à l’intérieur, il doit toujours être stérile
Pince passe fil pour la technique d’Ombredan dans les
interventions de prolapsus
48
Un régime alimentaire ou les mesures hygiéno-diététique à
savoir : le patient boit suffisamment d’eau à peu près 2 – 3 l/j
Il consomme les aliments pauvres en résidus et riche en protéines
(cad aliment pauvre en cellulose. Dans nos milieux pas de manioc,
de sombe, …). Les aliments riches en protéine sont absorbés à 80
– 90 % (les œufs, le lait, poisson, sardine, …)
Le patient réalise à 5 jours de l’intervention, un lavement
évacuateur une fois par jour
A 2 jours de l’intervention, il réalise 2 lavements par jour ; 1 matin
et 1 le soir.
Le matin même de l’opération faire un lavement encore
Durant le 5 – 7 jours le patient prend des antibiotiques qui ne se
résorbent pas par la voie digestive (streptomycine par ex,
kanamycin, …). Au cas contraire, prendre les antibiotiques qui se
résorbent partiellement (comme le métronidazole, …). L’objectif
de ces antibiotiques est de combattre les germes dans le TD.
On donne des produits qui augmente l’osmolarité pour favoriser
une hypersécrétion des cryptes (pour sécréter) ou des villosités
(pour absorber), cela crée des diarrhées (comme l’huile de ricin,
les laxatifs doux, lactulose dont le rôle 1er est de prévenir
l’encéphalopathie en cas d’une cirrhose mais pouvant aussi jouer
le rôle de laxatif)
On peut utiliser aussi le microlax ou le Dulcolax
49
Le matin de l’intervention :
On lui pose une sonde nasogastrique, une sonde urinaire, une voie
veineuse
Péritonite, occlusion
1. L’abcès chaud
50
Infection purulente dans une cavité néoformé composé d’une
membrane pyogène causé par les germes pyogènes streptocoque,
staphylocoque. Infection aigue qui peut se localiser à n’importe quelle
zone.
Technique :
51
la zone de l’abcès), le chirurgien lave tout l’intérieur de la poche
avec la solution de dakin
Dès qu’on s’assure qu’il n’y a plus de pu le liquide est devenu
claire, on y place un pansement sec et stérilisé
Recommandations :
52
est de prélever le liquide pour le labo afin de faire la Pyo culture
et l’antibiogramme
Laisser la plaie qui va cicatriser de soi ne pas suturer
On donne les antalgiques au patient éviter les antis inflammatoires
qui sont nécessaire au processus de cicatrisation
2. Abcès froid
C’est pourquoi on les appelle les abcès migrateurs. Ils se localisent donc
sur un terrain particulier (chez les ID, …)
Matériels :
53
On badigeonne la région à ponctionner, on pose un champ stérile, on
ponctionne avec le gros trocart au niveau du pole anti déclive cad la
partie la plus supérieur ou haute, on aspire tout le contenu purulent (on
verra des grumeaux, attention le caséum avec un g16 ne passera pas),
on aspire tout le contenu de la zone ; quand on sent que la zone s’est
affaissé ou le pus a disparu on lave la zone avec le sérum physiologique
on aspire et on jette, on injecte à la fin la streptomycine ou la
rifampicine dans la zone.
Recommandation :
C’est une situation aigue qui tendance à être une suppuration diffusante
causé par les même germes qu’un abcès chaud. Il se localiser souvent
dans les zones où il y’a la graisse.
Technique :
55
raison de compression et le patient commence le bain de siège dès le
lendemain soit à la solution de permanganate de potassium soit au
dakin, le reste des antibiotiques et autres identique au phlegmon de la
main.
- Extra sphinctérienne
- Intra sphinctérienne
- Trans-sphinctérienne : de part et d’autre du sphincter
- Unique
- Fistule en séton
56
Dessin à compléter. Attention il y’a risque d’atteinte des sphincters et
le malade revient plusieurs fois
On réalise des incisions et des contre incisions radiaire cad comme les
rayons de la roue du vélo (cfr dessin), toutes les incisions vont vers le
mamelon
57
5. Panaris
Dans le panaris quelque soit la forme on opère comme dans une petite
chirurgie mais on ne fait pas d’anesthésie loco régionale.
6. Furoncle
58
Fabriqué par les bandes plâtrées. Il en existe de plusieurs dimensions
selon le type d’appareil à confectionner.
Conservation :
Type de plâtre :
Indications :
- Fracture
- Luxation
- Corriger certaines difformités
Matériels :
- Bandes plâtrées
- Ouate ou gersay
- Talonnette
- Eau
- Récipient
- Bâton disciplinaire
59
- Après immersion la bande devient molle et pâteuse sans
grumeaux
- Doit sécher le plus vite possible
Technique :
Position : elle dépend des types de plâtre que l’on veut confectionner
60
Comment surveiller un appareil plâtré :
- Observation de 48h
- Surveiller les extrémités si pas d’œdème du membre plâtré serré
- Surveiller la sensibilité et la motricité du membre
- Examen vasculaire : pulsation capillaire et temps de recoloration
des extrémités
- Un malade sous plâtre n’a pas très mal, car le plâtre lui-même a
un but antalgique
Complications :
Précoces :
- Douleur
- Œdème
- Cassure du plâtre
Traitement local ;
62
NB : si plaie au niveau de la face : utiliser un fil 5/0, utiliser de petit
sparadrap collant (appelé…) ; au niveau du nez (bien réparer : la
muqueuse nasale, cartilage, peau) ; au niveau des lèvres (muqueuse,
aurbiculaire, peau)
b) Plaie contuse
Traitement local
Kes tissus qui reste sont censé être sain et viable . cet acte nous permet
d’éviter la complication la plus fâcheuse d’une plaie contuse : gangrène
humide clostridiale (gangrène gazeuse) et le tétanos
Matériels :
Technique :
63
- On réalise l’hémostase, soit au bistouri éléctrique soit au fil catgut
plein ou Vicryl
- On répare les tissus de la profondeur vers la superficie
NB :
Sur le plan général, tout patient se présentant avec une plaie contuse
doit bénéficier d’une sérothérapie (SAT), une antibiothérapie, un sérum
anti gangreneux, antalgique. Si on est proche de l’articulation, il faut la
mettre au repos à l’aide d’une attelle car les mouvements de
cisaillement retardent la cicatrisation.
64
Lorsque le tendon est sectionné, il sera tiré par le muscle c’est pourquoi
les plaies tendineuses sont une urgence.
65
- Après avoir fait le nœud en 8, on fait des points séparé tout autour
du tendon, on répare les tissus cellulaires S/C et enfin on repare la
peau
66
Le névrome est une cicatrice nerveuse qui se forme à partir de la
partie proximale qui pousse tandis que le gliome est la cicatrice
nerveuse à partir de la partie distale.
Pour réparer, on doit identifier les 2 bouts du nerf, il ne faut pas créer
la rotation ni même pincé le bout du nerf. Il faut simplement
rapprocher l’enveloppe externe (névrilème) et on suture.
67
On suture souvent les vaisseaux de gros calibre et de moyen calibre. On
les sutures souvent en urgence : hématome, soit hémorragie
extériorisée.
Matériel :
Pince mousquito
Clamp vasculaire
Fils 8.0 no résorbable pour les vaisseaux de moyen calibre. On
peut utiliser le 6.0, 7.0 rarement le 5.0 pour les vaisseaux de gros
calibre
Technique :
68
Traitement général : réaliser comme vu précédemment, mais on ajoute
un anti coagulant (héparine à bas poids moléculaire, aspirine junior, …),
thrombolitiques
EPISTAXIS
PEC :
- Patient en DD
- Tête en hyper extension
- On examine pour connaitre la cause, quel qu’en soit, préparer le
matériel (plateau, champ stérile, ouate, tampon, seringue, godet,
ampoule d’adrénaline, godet avec sérum physio, gants, sonde
urinaire, on peut préparer aussi la glace.
69
Au niveau du naso pharynx, on ballonne avec 5 – 10 cc de
liquide et on tire sur la sonde. Le ballonnet veindra
s’appuyer sur le cavum et va assurer l’hémostase
On garde la sonde en place jusqu’à ce qu’il puisse y avoir
arrêt total du saignement
On débalonne, si le saignement s’arrête, on retire la sonde.
Si il continue, on le laisse en place.
Les règles :
70
Si au dessus : incision sus ombilicale pour réaliser les
interventions sur les organes se trouvant au-dessus du
mésocoloque ou sus mésocolique
Si en dessous : sous ombilicale : organe sous-mésocolique
Sus et sous ombilicale : de l’appendice xyphoïde jusqu’à la
symphyse pubienne
Inconvénient :
71
Incision jalakier : incision paramédiane strictement droite allant
de la fosse iliaque droite vers le flanc droit. Souvent indiqué en
cas d’appendicite compliquée.
Inconvénient : on peut atteindre facilement les nerfs de la paroi
antérieure de l’abdomen, c’est ainsi qu’en post op, le malade peut
se plaindre de paresthésie
72
la partie gauche (vessie, ovaire gauche). Les 2 incisions sont
souvent esthétiques et cicatrice très bien.
L’incision de Mac Burney :
Point de Mac Burney : ligne oblique allant de l’EIAS à
l’ombilic. Diviser cette ligne en 3 parties, à l’union du 1/3
moyen et du 1/3 externe.
On réalise une incision oblique de dehors en dedans, en
passant par le point de Mac Burney (3 – 6 cm).
L’incision inguinale :
Indication : elle nous permet d’opérer des hernies
inguiinales ou crurales, des ectopies testiculaires
Ligne de malgaigne : réalisé par une ligne allant du pubis à
l’EIAS. Elle va croiser le bord ext du muscle grand droit. La
bissection formé par l’angle constitue le point d’incision
La lombotomie :
73
elle loge la 10ème cote, en ant elle ne doit pas dépasser la ligne
paramédiane.
Incision de la cuisse
2 incisions :
74
2ème : soit à l’hemi bourse gauche, soit à l’hémi bourse droite en suivant
les lignes scrotales
Matériels :
- Champs stériles
- Plateau
- Gants stériles
- Champs fenestré
- Bistouri avec manche à bistouri
- Compresses et tampon stériles
- Seringue
- Godet stérile
- Ciseaux à dissection
- Ciseau coupe fil
- Pince porte aiguille
- Pince anatomique
- Pince Kocher
- Pince mousquito pour hémostase
75
- Fil de suture
Extirpation :
76
Conditions de récidives :
1. Tétanos néonatale
77
PEC :
Traitement général :
Traitement local :
78
pansement à l’eau oxygéné au niveau de l’ombilic. On suivre à la poupe
la cicatrisation de cette plaie ombilicale, après 10 jours de traitement on
peut redonner le sérum anti tétanique (1500UI encore chez l’enfant)
2. Le pied bot :
3. La circoncision
Indications :
Esthétique
Conviction religieuse (comme chez les juifs)
Le phimosis
Le para phimosis
Vaginisme
….
81
moustique il repère la zone supposée être en regard du sillon balano-
prépucial, on met une empreinte chez l’enfant sous anesthésie générale,
mais sous anesthésie locale, on infiltre l’anesthésie jusqu’à cette région
On réalise l’hémostase avec un fil 4/0, 5/0 on réalise des sutures entre
la muqueuse prépuciale restante et la peau, à 6h, à 12h, à 9h et à 3h. et
on laisse le chef de fil long. On met le point de suture à chaque heure et
on coupe tout (à but esthétique selon le prof Seba). On place un tampon
en tourniquet, puis on ferme le chef de 12h puis de 6h et ensuite à 3h,
ce sont ces fils qui vont fixer le tourniquet ; on va y verser le
mercurochrome. Puis demander aux parents de placer le
mercurochrome 2 à 3 fois par jour. S’il n’y a pas de Vicryl utiliser le
fils plein (qui s’enlève dans 4 à 5 jours)
82
Complications :
4. Prolapsus anal
Conditions favorisant :
PEC :
Hémostase :
85
L’assistant introduit son index dans l’anus de l’enfant, le
chirurgien va nouer son fil sur le doigt de l’assistant
Le nouvel anus aura le diamètre du doigt de l’assistant
Le chirurgien réalise 2 ou 3 nœuds et coupe toute la partie
excédentaire des fils
Il suture les 2 plaies : de 12h et de 6h au fil non résorbable
Les fils qu’on a placé de cerclage vient renforcer le tonus du
sphincter anal
Il va se créer une fibrose tout autour du fil de cerclage et cette
fibrose va renforcer le tonus sphinctérien
Le fil sera en place pendant 8 semaine soit 2 mois puis au cours
d’une petite intervention minime, le chirurgien va enlever les fils
(juste à 6 h, puis on tire le chef)
Les suites post opératoires sont souvent simple : le patient est
soumis sous antibiotiques et antalgiques, mais il continue à
réaliser les selles sur le pot ; on réalise toutes les mesures faites
avant l’intervention (régime riche en protéine, vitamine, …)
5. LA STENOSE HYPERTROPHIQUE DU PYLORE
Clinique cfr D2
86
Technique :
87
La région qu’on laisse est celle qui est malade
Pour enlever le méso, du côté où le méso va rester mettre un fil
non résorbable, introduire dans les zones avasculaires puis
ressortir de même par ces zones avasculaires et nouer, puis on
sectionne le méso en laissant l’anse libre
On met les pinces copo de part et d’autres de la portion à enlever
puis on section
NB : impossible d’enlever la zone rectale
Swenson :
Inconvénient : les fils qu’on a placé ne doivent pas lâcher sinon on aura
une péritonite.
88
Aveugler la partie rectale qui reste, ça signifie mettre des fils de
sutures et rendre la partie non fonctionnelle
Décoller la paroi postérieure en suivant l’excavation de la colonne
sacrée et créer une tunélisation (avec des tampons et une pince,
progressivement évoluer) qui doit être grande pour éviter que
l’anse ne soit coincée
Puis prendre la partie supérieure la ramener dans la tunelisation
pour la connecter avec un 2ème anus créer
DUHAMEL 2 :
89
Faire de suture extra muqueuse, qui permet de protéger les fils de
suture pour ne pas lâcher
La partie à l’extérieure constitue une poche qui reçoit les matières
fécales qu’on doit aussi suturer
NB : il faut laisser 7 jours la partie de l’anse dehors qui va se
nécroser et le couper
Puis replacer les pinces comme en DUHAMEL 2
Clinique cfr D2
1. Appendicectomie
Il y’a donc 2 grand temps : 1 qui consiste à travailler sur les vaisseaux
et un autre qui consiste à travailler sur l’appendice vermiculaire.
Préparation du matériel :
Table opératoire
Plateau et champs stérile
Blouse du chirurgien (NB : 3 personnes chirurgien, assistant,
techniciens) et blouses des autres
3 paires de gants stérile
1 godet
Désinfectant
Compresses stériles
Pinces
3 pinces moustiques
92
2 pinces Kocher sans gant
2 pinces Kocher avec gant
1 pince en cœur
Une pince d’Alice
1 pince porte aiguille
Pince à dissection avec gant
Pince à dissection sans gant
Ciseau de mayo
Une paire de ciseau à dissection
Manche à bistouri N°4
Lame de bistouri entre 20 et 24 (20, 22, 24)
Fil plein N°0
Fil no résorbable N°0
2 écarteurs de faraboeuf
Champs fenestré
Pinces fixes
Bistouri électrique + manche à bistouri électrique
Tuyau d’aspiration
Fil Vicryl si pas d’autres fils
Techniques :
Le chirurgien s’habille
93
Déroulement :
94
Constat :
Actes :
Recommandation :
96
Hémorragie (soit interne : qui peut être due au lâchage des fils
placés au niveau du méso appendiculaire, cette hémorragie peut
entrainer un hémoperitoine et occasionner un choc
hypovolémique)
1. Ligature lâche
2. Fil fortement serré au niveau du méso fortement œdématié qui
sectionne le méso comme du couteau dans le beurre
3. Section au ras du fil au lieu de respecter 1 cm de distance de la
base de l’appendice
4. Si vous avez pris une partie de la paroi lors de la ligature du
méso
Saignement au niveau de la paroi : souvent c’est la lésion d’une
branche de l’épigastrique
Complications d’ordre anesthésique
97
2. Fil fortement serré alors que la base appendiculaire est fortement
œdématiée
3. Section de l’appendice à moins d’1 cm de sa base
4. Lorsque dans la fermeture de la base on a pris une partie de la
paroi
5. Utilisation des fils défectueux
NB : le fil chromé est utilisé parce qu’il s’imbibe d’eau et dans ce cas
serre davantage
Au 3ème jour :
- L’infection de la plaie opératoire : survient souvent si le moignon
a touché la paroi (signe d’une infection pariétale : douleur intense
parfois pulsatile, écoulement du pus par la plie opératoire, …)
- Non-retour du transit
98
Au 5ème jour :
Complications :
APPENDICECTOMIE RETROGRADE
Acte :
Acte :
99
La pince Kocher tenant le reste de l’appendice sectionné, est entre
les mains de l’assistant
On réalise une ligature progressive du méso appendiculaire de la
base vers la pointe jusqu’à enlever complètement l’appendice
La technique est indiquée chaque fois que nous voyons que la base avec
un méso très court parfois non visible. On la réalise souvent en cas
d’appendicite retro caecale fixe, sous hépatique, latéro caecale externe,
parfois l’app mesocaecale.
Plastron appendiculaire :
Il peut être abcédé ou non abcédé, quand il est non abcédé son
traitement est non opératoire et consiste à refroidir le plastron par une
bithérapie antibiotique, la vessie de glace et antalgique pendant 6
semaines, puis on réchauffe le plastron pendant 2 semaines avec la
bouillotte (parce que la bouillotte enlève les adhérences) et le patient
sera opérer après 8 semaines du début du traitement. Certains préfèrent
une incision oblique et d’autre horizontale
100
Evacuer les pus
Laver la cavité abdominale
Puis drainer
3 types de pathologies :
maladies infectieuses :
phlegmon péri anale
hémorroïde : dilatation variqueuse du plexus hémorroïdaire
préparation du patient :
Préparation idem
Pince de Kocher placée à la base des hémorroïdes à l’aide d’un
bistouri coupé les hemorroïdes et mettre un fil catgut à la base en
dessous de la pince, serrer sur la pince, enlever la pince
prudemment, contrôler l’hémorragie, pansement compressif et
antibiotiques
En post op : le malade doit faire un bain de siège au permanganate
jusqu’à la cicatrisation des hémorroïdes
Inconvénients :
Risque de récidive
Fibrose cicatricielle hypertrophique
Fistule
CAUTERISATION
On utilise :
Bistouri éléctrique
Pince à la base
102
Cautériser les bourrelets hémorroïdaires jusqu’à sa base
Bain de siège jusqu’à la cicatrisation
Emergence hémorroïdaire
Processus hémorroïdaire
Processus hémorroïdaire sur pince faire une incision tout autour
comme la tunelisation (incision circulaire de 3 cm tout autour)
On dissèque en profondeur pour voir les vaisseaux, pour ligaturer,
sectionner les vaisseaux et les hémorroïdes, empêchant la
récidive.
On suture la plaie directement. Attention durant la dissection à ne
pas léser le sphincter anal
Inconvénients :
HERNIR EPIGASTRIQUE
103
R) à cause de la disposition des aponévroses de la paroi abdominale
antérieure, petite tuméfaction, douloureuse, la masse n’est souvent pas
réductible
Technique :
Préparation idem
Fils pour fermer la peau et les tissus S/C , aponévrose avec fil non
résorbable parce que c’est une zone de tension.
TORSION TESTICULAIRE
104
- En latéraux : …
- En bas : …
S’il est violé : fixer latéralement et en bas avec un fil non résorbable.
Orchidopescie (fixation du testicule)
105
NB : l’anomalie de l’un et l’anomalie de l’autre. D’où faire une
orchidopescie controlatérale. Au niveau des enveloppes, fil résorbable
et la peau fil non résorbable
HYDROCELE
Adulte :
- Voie d’abord
- Au niveau de la vaginale : 2 éventualités :
Abolition de la poche accumulant les liquides, d’où les
couches… ; résection et retournement de la vaginale. (la
face interne devient la face externe et l’externe devient
l’interne)
106
Resection complète de la vaginale
HERNIORRAPHIE
107
fossette interne on a le pubis et ces fossettes sont délimitées par des
structures anatomiques et certaines sont embryologique.
Toute hernie qui sortirait par la fossette inguinale interne sera appelée
hernie inguinale oblique interne, toute hernie qui sortirait par la fossette
inguinale moyenne sera appelée hernie inguinale directe, toute hernie
qui sortirait par la fossette inguinale externe sera appelée hernie
inguinale oblique externe (hernie indirecte)
Le ligament rond passe dans le canal inguinal chez la femme alors que
le cordon spermatique chez l’homme.
Déroulement :
108
Patient en décubitus dorsal sous anesthésie générale ou loco
régionale
Badigeonnage large à l’alcool iodé 2%, ou la povidone ou à l’iso
Bétadine allant de l’appendice xiphoïde jusqu’à mi-cuisse en
prenant les organes génitaux externes
Drapage stérile et fenestré suivi de sa fixation à l’aide des pinces
fixes champs
Incision oblique de haut en bas de dehors en dedans suivant la
bissectrice de l’angle formé par la ligne de Malgaigne et le bord
externe du muscle grand droit en prenant pour sommet l’épine du
pubis, incision intéressant la peau et les tx cellulaire s/c
Hémostase
Boutonnière sur l’aponévrose du mx grand oblique suivi de son
élargissement au ciseau jusqu’à l’orifice superficiel du canal
inguinal
Dissection du coté interne jusqu’à la mise en évidence du tendon
conjoint
Dissection du coté externe jusqu’à la mise en évidence de l’arcade
crural
Ramassage des éléments du cordon suivi de leur lyse sur un las
Constat :
109
Sac complètement séparé directe
Oblique
Voir qu’est ce qui a fait hernie : intestin grêle, colon, appendice,
caecum, l’ovaire, épiploon, etc.
Acte :
NB : chez l’enfant le sac est tout la paroi n’est rien ce qui est contraire
chez l’adulte
110
- On peut rapprocher le tendon conjoint au ligament de Cooper (qui
se trouve proche de l’épine du pubis, c’est la technique de Mcvey)
Contrôle de l’hémostase
On enlève le las et on remet le cordon dans son lit
Fermeture de l’aponévrose du mx grand oblique au chromé
jusqu’à l’orifice superficiel du canal inguinal
Rapprochement des tx cellulaire s/c au plein
Suture dermo dermique de la peau au cirque
Pansement sec et stérile
Recommandation :
111
le nœud autour pour éviter la compression des éléments du
cordon, cette compression simule la torsion testiculaire, d’où
surveiller l’hémi bourse (sa tuméfaction)
Si le sac est trop grand la dissection va créer un saignement
capillaire après appelé hématocèle (accumulation de sang dans
l’hémi bourse du coté opéré, d’où palper la bourse)
Au 3ème jour : une infection pariétale
…….
LES ULCERES
Les ulcères sont des pertes des substances cutanées avec ou sans
tendance à la cicatrisation. Il y’a plusieurs causes des ulcères :
112
Drépanocytoses (avec les crises vaso-occlusives
occasionnant l’oblitération vasculaire)
Causes infectieuses : ulcères lépreux, les ulcères de
phagédéniques (ont la même origine que la NOMA et la gangrène
de Fournier), les ulcères tuberculeux
Causes traumatiques
Causes néoplasiques
Examens :
Doser la glycémie
Echo doppler
Radiographie (pour diagnostiquer par ex l’ostéite en cas de
complication)
Electrophorèse de l’Hb
Examen bactériologique : écouvillonnage de la plaie (ex sur
culture de Lohenstein)
Intradermoréaction à la tuberculine
Anapath (si cellule cancéreuse) donc faire la biopsie
Facteurs favorisants :
113
Traumatismes minimes surtout à la cheville et au niveau de pied
non traités ou mal traités
Les germes rencontrés sont surtout les fuseaux spirilaires, parfois
les pyocyaniques, parfois les Proteus
Siège :
Local :
Hospitaliser
Membres surélever, mettre un coussin (pour faire un bon drainage
postural cad favoriser le retour veineux)
Décapage des tx nécrotiques : le décapage peut se faire de deux
manières :
En utilisant un produit protéolytique (pansement au dakin
chaque jour, permettant d’enlever les tx nécrotiques).
Décapage chimique
On peut utiliser le bistouri pour faire un décapage
chirurgical sous anesthésie locale.
114
Général :
Alimentation équilibrée
Antibiothérapie
Donner du sang si anémie (sachant que le sang contient tous
élément proteinémique)
Les hydrolisants
Traitement :
Vasodilatateur
Vitamines neurotropes pour favoriser la sensibilité nerveuse
115
LES ESCARRES
Facteurs favorisants :
Autres stades sont plus avancés donc faire son décapage soit chimique
ou chirurgical
HEMORRAGIES DIGESTIVES
116
Il y’a 2 types (haute et basse)
Causes :
Traitement local :
117
On peut réaliser les lavements évacuateurs (en dessous de l’angle
de treize) : généralement chez l’enfant on peut même faire à l’eau
froide
On peut faire la vessie de glace
On peut donner des vasoconstricteurs locaux
On peut faire avaler du lait froid pour créer la vasoconstriction
Cooling en cas d’hémorragie haute : mettre une sonde
nasogastrique, prendre de l’eau froide que vous mettez dans
l’estomac et récupérer ce liquide quelque temps après
Traiter la cause : si c’est la rupture de varice qui continue à saigner
placer la sonde de blackmore.
En urgence :
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En cas de chirurgie programmée :
120