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REMERCIEMENT ……………………………….2
PARTIE PRATIQUE………………………………………………….37
Conclusion générale……………………………….52
1
Table de Matière :
2
2) L'importance de la GRC dans la banque …………………………………………………………….35.36
3) Critères de développement de relation avec le client de la banque ……………………36-37
4) Domaines d'application de la GRC……………………………………………………………………….37
5) Critères de segmentation du client et la GRC……………………………………………………….37-38
Conclusion générale………………………………56
Bibliographie………………………………………..57
3
« Au lieu de se concentrer sur un produit à la fois, en
essayant de
le vendre au plus grand nombre possible, concentrez-
vous sur un
client à la fois et essayez de lui vendre autant de
produits que
possible. »
Peppers et Rogers
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REMERCIEMENT
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8
Introduction du chapitre :
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Section 1 : définition et
périmètre de grc :
I. Définition et notion de
base :
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L'après-vente, consistant à fournir une assistance au client notamment via la mise
en place de centres d'appel (appelés généralement Call centers, Help Desk ou Hot-
Line) et via la mise en ligne d'informations de support technique.
L'objet du CRM est d'être plus à l'écoute du client afin de répondre à ses besoins et
de le fidéliser.
Un projet de CRM consiste donc à permettre à chaque secteur de l'entreprise
d'accéder au système d'information pour être en mesure d'améliorer la connaissance
du client et lui fournir des produits ou services répondant au mieux à ses attentes.
2. Définition de GRC
Le marketing direct est un domaine du marketing qui a beaucoup évolué ces
dernières années. Après avoir été très tournés vers la vente immédiate, cette
technique recouvre aujourd’hui beaucoup d’usages : vente et communication,
acquisition de clients et fidélisation.
On peut, aujourd’hui distinguer deux types principaux de marketing direct selon
l’objectif poursuivi :
On peut définir la G.R.C comme « une politique et un ensemble d’outils destinés
« établir des relations individualisées et interactives avec les clients en vue de
créer et d’entretenir chez eux des attitudes positives et durable à l’égard de
l’entreprise ou de la marque.
La G.R.C permet d’établir entre une entreprise et ses clients ou prospects, des
relations directes et individualisées. Elle utilise les médias tel que la poste,
l’internet, le téléphone, etc. l’objet de la G.R.C n’est pas de vendre
immédiatement mais d’informer, d’enquêter sur la satisfaction du client, de le
conseiller, bref d’entretenir une relation suivie et personnalisée avec lui.
Toutefois, cela doit se traduire, { terme, par plus de chiffre d’affaires en raison
d’une fidélité accrue.
De façon plus restrictive, la Gestion de la Relation Client peut faire référence à
l’ensemble du dispositif informatique alloué à la GRC. On parle aussi de CRM,
outil incontournable pour votre entreprise.
Un bon CRM vous permettra de :
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les composantes fondamentales du GRC
A. la connaissance du client
A titre individuel est indispensable pour développer avec lui une relation durable et
lui proposer une offre adaptée. Ainsi certaines informations sont strictement
nécessaire au développement de la relation long terme : historique des achats-moyens
de communication préfèrent-modes de paiement préféré.
B. Stratégie relationnelle
Elle est adoptée par toute entreprise visant un développement de la relation de long
terme avec ses clients l’entreprise entre en communication avec ses clients qui sont
plus intéressant et sont plus rentables sont privilégiés .
C. la communication
Une proposition d’offres personnalisées, tant sur le plan d’offre produit que du tarif
est indispensable pour le développement d’une relation étroite et d’un dialogue
véritable avec le client
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II. La relation client
« Développement et
enjeux »
Il coûte entre 7 et 10 fois plus cher d’acquérir un client que d’en conserver un.
Les sociétés perdent la moitié de leurs clients en 5 ans.
Améliorer la rétention de 5 % peut doubler le profit. En effet, les travaux de
Reichheld montrent les effets dramatiques de la perte de clients sur le résultat
d’exploitation. Le fait de réduire le taux d’attrition de 5 % se traduit par une
croissance de revenus de
75 % dans certains secteurs. Il est économiquement moins cher pour une
entreprise de conserver et de fidéliser sa clientèle que de chercher à élargir ses
parts de marché par une politique conquérante. Le ratio entre les deux peut
atteindre un à dix selon le secteur d'activité. La santé financière de l'entreprise est
d'ailleurs évaluée en fonction du nombre des clients auxquels il est attribué un
"coût d'acquisition", le prix qu'il faut dépenser pour acquérir un nouveau client.
De même, que fidéliser coûte moins cher que de conquérir, la satisfaction du client
est un élément essentiel face à la concurrence :
-80 % des clients d’une entreprise seront contactés par un de ces concurrents) ;
- 69 % des clients passent à la concurrence lorsqu’ils rencontrent des difficultés
de service ;
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1.2. un virage à 180 ° :
Une mutation du marketing :
Pour Andersen Consulting et 1'Economist Intelligence Unit, le virage à 180°
correspond à un nombre croissant d'entreprises se détournant d'une organisation
par lignes de produits ou divisions géographiques au profit d'une structure axée
sur les segments de clients. Actuellement, seules 18 % des entreprises se sont
organisées en fonction de leurs clients, mais 50 % des sociétés interrogées pensent
leur emboîter le pas d'ici à 2002.
70% des entreprises interrogées pensent modifier leur approche de la relation
client au cours des cinq prochaines années et se convertir au CRM.
L'enquête sur la Gestion de la Relation Client menée en Amérique du Nord, en
Europe et en Asie auprès de 200 cadres dirigeants révèle les tendances suivantes
: Près de 60% des entreprises interrogées ont cité la " rétention de clients " au
nombre des priorités pour les cinq années à venir ;
elles ne s'attachent plus tant à séduire le client qu'à le fidéliser. Les entreprises
affinent de plus en plus leurs méthodes d'évaluation de la rentabilité des clients.
A l'horizon 2002, la rentabilité des clients sera un critère essentiel pour près de
50% des entreprises - contre 26% aujourd'hui.
Il s'agira d'évaluer non seulement la marge générée par chaque client, mais
également ses attentes en matière de service et les coûts supplémentaires
éventuels. A l'horizon 2002, 83% des entreprises devraient disposer de
DataWarehouses contre 40% actuellement. Plus de 60% d'entre elles estiment que
l'évolution du profil des clients et de leurs besoins et la demande.
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croissante vers une plus grande personnalisation de leur
offre influent très fortement sur leurs stratégies commerciales.
Cette nouvelle démarche s'appuiera sur l'évolution des technologies interactives,
et notamment sur Internet, dont l'essor se confrme chaque jour. Les entreprises
interrogées estiment que l'utilisation d'Internet dans le processus de collecte
d'informations sur les clients devrait croître de 430% d'ici à2002.
Pour Andersen Consulting, les entreprises ont effectué un travail conséquent sur
leurs processus de travail dans un passé proche. Malheureusement, ce n'est pas
terminé, car au cours des cinq prochaines années, les sociétés de toutes tailles
devront changer les processus touchant à la gestion de la relation client. Plus de
33% des réponses font état d'un plan majeur de rénovation des processus en
relation avec le développement de produits et de services, les livraisons,
l'identification des clients et le service après-vente.
Le point important de l'approche se trouve dans la prise en compte, au niveau des
processus, des valeurs et besoins des clients. Les retours et mesures d'impacts sur
les clients font partie intégrante des processus bien conçus.
" Tous les clients ne naissent pas égaux. C'est en rassemblant un maximum
d'informations sur leurs clients que les entreprises pourront cerner les attentes de
chacun et adapter leur offre en fonction de la valeur relative du client pour
l'entreprise. La généralisation d'Internet - et du commerce électronique en général
- associée à un recours accru aux groupes d'étude, courrier électronique et centres
d'appels, constituera pour l'entreprise un outil précieux qui l'aidera à isoler des
segments de
Clients de plus en plus étroits, jusqu'à l'individu, au niveau du "market of one" ".
La gestion de la relation client est une discipline qui s'attache à conserver les
clients les plus rentables au terme d'un processus en trois étapes : identification,
séduction et fidélisation. Face à des clients exerçant sans contrainte leur liberté de
choix et dont
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les attentes évoluent de façon imprévisible, les grandes entreprises vont mettre en
œuvre une stratégie cohérente. Aujourd'hui, le mot d'ordre n'est plus de séduire à
tout prix mais de fdéliser les clients les plus intéressants, quitte, si besoin est, à se
désengager des clients non rentables. Concrètement, les entreprises se détournent
de la démarche actuelle consistant à répartir la responsabilité du compte dans les
différentes fonctions, au proft d'une approche " intégrée " de la relation client.
Commentaire de Dale RENNER, associé chez Andersen Consulting Plus les
stratégies orientées produits/services se sophistiquent, plus la concurrence
s'accroît. Dans ce contexte, la personnalisation du service client devient un
avantage décisif. Cela signifie qu'il faut concentrer toute votre stratégie
d'entreprise sur le client, établir une communication réciproque et construire avec
lui une relation spécifique. Le marketing de masse ne sufft plus. L'objectif n'est
plus seulement d'attirer et de retenir le client mais d'augmenter, à long terme, le
volume d'affaires et la rentabilité qu'il génère.
Une telle stratégie induit des transformations importantes au sein de l'entreprise.
La réponse réside donc dans une approche globale. La gestion de la relation client
est une solution stratégique et intégrée qui vise à développer une relation durable
avec les clients rentables. Elle prend en compte l'organisation, l'évolution des
processus métiers, la formation du personnel, l'implantation de solutions
technologiques adaptée
Un meilleur service clients : les clients attendent plus de services de la part des
Les clients veulent avoir une expérience continue et interagir avec la même
entreprise, quelque soit le canal utilisé.
Mieux identifier les clients, conserver la mémoire des interactions avec eux,
faire partager cette connaissance entre les différents canaux, permettre au client
d'interagir de façon cohérente avec l'entreprise à travers multitude de canaux,
sont autant d'enjeux qui deviennent ainsi une préoccupation des entreprises.
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décliner ses actions en termes d'organisation, de refonte des
processus métiers et d'évolution du système d'information.
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Dans la pratique, cela signifie qu’en majorité les responsables marketing ne
peuvent pas appréhender correctement la performance sur laquelle ils seront
jugés et ignorent parfois des informations clés comme la rentabilité de leur
portefeuille de clientèle (customer profitability) ou les facteurs influant sur les
taux de fidélisation ou de changement de marque (rétention versus attrition ou
churn) de leurs clients. Cette lacune est d’autant plus grave que la
fidélisation est aujourd’hui essentielle dans les stratégies marketing :
le coût de la fidélisation est cinq fois inférieur au coût d’acquisition. Les
travaux de Reichheld, expert reconnu en fidélité client et auteur notamment
des livres The Loyalty Effect et Loyalty Rules!, montrent les effets
dramatiques de la perte de clients sur le résultat d’exploitation.
Le fait de réduire le taux d’attrition de 5 % se traduit par une croissance des
revenus de 75 % dans certains secteurs d’activité.
Cependant, malgré ces certitudes affichées dans les colloques :
• Le marketing : continue à dépenser dix fois plus pour conquérir des
clients que pour valoriser les clients existants.
• Le service client reste encore peu informatisé : une entreprise sur deux
ne possède pas de progiciel pour la gestion des relations après-vente avec le
client. Et, pourtant, si un client satisfait en vaut deux, un client mécontent
en fait fuir jusqu’à dix ! Il y a dans ce paradoxe une des causes d’échec de
la gestion de la relation client.
L’absence d’indicateurs financiers pour évaluer le client ne permet pas de
mesurer les bénéfices d’une politique de fidélisation.
À l’inverse, les gains financiers d’un nouveau processus de production sont
souvent estimables.
Les indicateurs de succès sont encore trop basiques (nombre de clients) et
peu reliés aux critères financiers.
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SECTION 2 : LE POSITIONNEMENT DE
GRC
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Le développement des services client et des canaux alternatifs de communication
s’inscrit dans ce contexte. Il faut à la fois assurer une proximité avec le client, tout en
assurant un contrôle des coûts de service.
Le service, certes, mais pas à m’importe quel coût et sans condition.
Le bilan des premiers projets CRM a été celui Del ‘humilité : il ne faut pas croire que
vouloir satisfaire tout le monde se traduit par la rentabilité.
Loin de cette utopie, les entreprises ont compris qu’il existe un pas important à
franchir pour passer d’un système simple, qui couvre une fonction de la chaîne de la
relation client, à un système intégré, multifonction et multicanal. Les budgets et les
impacts organisationnels sont importants. L’approche unifiée du client intègre dans
un tout cohérent :
le marketing stratégique, qui doit être plus terre à terre ;
le marketing études et le marketing opérationnel, qui doivent savoir assurer une
meilleure liaison entre concept et mise en œuvre ;
le service après-vente, qui doit concilier respect des normes de productivité et
reconnaissance des meilleurs clients ;
la gestion de la force de vente qui doit accepter de vivre avec l’évidence qu’elle ne
maîtrise plus l’ensemble de la relation client. Le partage est nécessaire… et
profitable pour tous.
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Avantages & limites de
la relation client :
Les avantages
Au-delà des retours chiffrés, la mise en place d’une solution de CRM
impacte la force de vente, le client et par conséquent l’entreprise :
Aujourd’hui, les forces de vente, qu’elles soient itinérantes ou fixes, en face à
face ou par téléphone, proposent des solutions qui dépassent souvent leurs
capacités techniques (complexité des produits et manque de formation).
La mise en place d’un outil de CRM leur permet d’accéder à des aides pour les
grilles tarifaires, la lecture des stocks et la configuration de produits. Cette
assistance leur permet de construire une offre cohérente et de minimiser les
risques d’erreurs (factures, conception).
Les réclamations sur les factures sont encore une des causes majeures
d’insatisfaction des clients en B to B ( Business to Business ) : pouvoir assurer
que les prix facturés seront bien ceux énoncés fait partie du respect des
fondamentaux. Plus sophistiquées, les bases documentaires en ligne facilitent la
diffusion d’informations sur les produits de l’entreprise et sur ceux de la
concurrence ; elles contribuent également à améliorer la performance
commerciale.
Toutefois, le recul montre que la volonté de corriger les défauts courants dans
les livraisons et la facturation est un levier important dans la réussite du
projet.
Le deuxième objectif dans la mise en place de logiciels de CRM est
d’accélérer les processus de vente. Les logiciels de CRM apportent une aide
méthodologique pour l’application des méthodes de vente éprouvées, comme la
fameuse méthode Xerox. Ils guident les nouveaux commerciaux à travers le
cycle de vente (proposition, relance, etc.).
Ils réduisent les coûts de formation et d’information, et permettent d’identifier
le comportement purement opportuniste de certains clients qui recherchent
l’avantage immédiat.
Beaucoup de ventes résident sur la connaissance qui est dans la tête des
vendeurs, ce qui limite la profondeur des offres et services proposés.
La capacité d’accéder à une connaissance globale par des interfaces conviviales
améliore considérablement l’efficacité du vendeur.
Le CRM permet une meilleure capitalisation du fichier client car la perte
d’information est plus faible en cas de départ d’un employé. La troisième
fonction des logiciels de CRM est d’améliorer la productivité et, partant,
d’accélérer la vente.
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Ils assurent pour cela un support informatique pour les fonctions
administratives ou répétitives dans la vente : élaboration des devis et
propositions, aide à la configuration de produits, accès on-line aux grilles
tarifaires, suivi des coûts de vente. Ces outils diminuent donc les tâches
administratives en automatisant certains processus manuels et récurrents pour
les commerciaux. Ceux-ci passent ainsi plus de temps à la vente, et les
éléments de reporting nécessaires au contrôle de gestion sont Fiabilisés (clés de
répartition des coûts).
Le but majeur du CRM est d’augmenter l’efficacité Commerciale, c’est à dire
le rapport entre le temps et les moyens investis sur un client et la marge générée
par celui-ci. Le principe général consiste à centraliser un maximum
d’informations structurées sur le client pour mieux anticiper des événements et
trouver le bon moment, le canal optimal et le bon prétexte pour le prochain
contact ou la prochaine action. Cette approche générale, appliquée au prospect,
mais aussi au client, doit développer les offres complémentaires et donc le
chiffre d’affaires unitaire par client.
Le CRM oriente les efforts commerciaux vers les bons clients. Il a un impact sur
la mise en portefeuille, l’organisation des visites par les VRP ou le cycle de
relance par téléphone.
Il rassemble les informations pertinentes pour créer des offres et des suivis
personnalisés.
Au final, il améliore la part des achats effectués par ce client, tout en optimisant
la pression commerciale. Ces avantages intangibles peuvent se décliner en
indicateurs de mesure dont voici quelques exemples :
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• l’aide
au changement avec la réduction du temps de formation pour les
nouveaux vendeurs.
Les limites
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les 3 types d’outils du
GRC
Pour clarifer le concept de CRM, le Meta Group propose une segmentation en
trois catégories de ses différents composants. Ainsi sur le plan fonctionnel, le
CRM peut être organisé en trois grands domaines : opérationnel, analytique, et
collaboratif
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CONCLUSION DU CHAPITRE 1 :
Les projets de CRM sont complexes à mettre en place et nécessitent une forte
implication pour en assurer la réussite. La gestion de la relation client est essentielle
car c'est grâce à des procédures efficaces que les entreprises pourront correctement
introduire ces outils dans leur organisation
La reussite du projet passe par l'acceptation de la solution par les utilisateurs ce qui
nécessite un accompagnement fort et un suivi dans le temps
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INTRODUCTION DU CHAPITRE 2 :
I. La gestion de la relation
client dans la banque
Les Banques sont aujourd’hui confrontées à une concurrence de plus en
plus vive et leur stratégie « clientèle » doit s’adapter aux nouvelles
conditions du marché bancaire. Le coût engendré par l’acquisition de
nouveaux clients est tel qu’il devient parfois plus rentable de fidéliser les
anciens clients que de se consacrer à la « conquête » de nouveaux clients.
Les démarches CRM (Customer Relationship Management ou Gestion de
la Relation Client) qui se développent de façon massive dans le secteur
bancaire comme dans bien d’autres secteurs d’activité d’ailleurs ont pour
finalité de mener les opérations de marketing nécessaires à la fidélisation
de la clientèle.
Classement 1 2 3 5
4
Considérations
33
La gestion de la
8.7% 39.1% 13% 34.8%
relation client est un
30.4%
simple outil
informatique
La gestion de la
26.1% 30.4% 26.1% 4.3%
relation client est une
13%
nécessité imposée
par la concurrence
Par ailleurs, Karakostas et al, (2005) soulignent que bien que la concurrence
constitue la principale motivation d’implantation du système CRM dans les
entreprises, les institutions financières aux Royaume-Uni adoptent ce système
principalement en raison de sa contribution à la
satisfaction des clients.
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des autres banques en troisième position. S’agissant de la décision d’implantation
du système de GRC, elle relève dans 90 % des cas du président de la banque ou du
directeur général de la banque, alors que le directeur du pôle, le directeur adjoint
de la banque et le chef d’agence pourrait participer dans certains cas à la prise de
cette décision.
Nous nous sommes penchés également sur l’importance accordée par la banque au
système de GRC par rapport aux autres préoccupations de la banque, le
tableau ci-dessous montre que la gestion de la relation client constitue la
première préoccupation de la banque suivie de l’augmentation du produit
net bancaire et de la part de marché, de la gestion des engagements et de
la réduction des coûts.
Ce résultat confirme ce qui a été évoqué par des auteurs tels que Bowman et al,
(2006) qui soulignent que le CRM revêt une importance stratégique à la fois pour les
praticiens et les managers.
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Dans le même ordre d’idées, la gestion de la relation client se focalise sur
le développement de relations durables avec les clients les plus rentables.
Quels critères retenir pour développer ces relations avec les clients de la
banque ? Le tableau ci-dessous qui présente le pourcentage de banques
qui ne sont pas du tout d’accord, assez d’accord, moyennement d’accord,
d’accord ou tout à fait d’accord sur les critères retenus pour développer
des relations durables avec les clients. En analysant ce tableau on constate
que les principaux critères retenus sont l’intérêt commercial présenté par
le client pour la banque et la fidélité du client.
D’autres critères sont retenus dans une moindre mesure, il s’agit de l’importance
du client et de la catégorie socioprofessionnelle du client.
Ce résultat va dans le même sens de Kim et de ses collègues (2006) qui estiment
que la mise en place d’un système de gestion de la relation client réussi commence
par l’évaluation de l’intérêt commercial présenté par le client qui se manifeste dans
l’évaluation de la vraie valeur des clients et de leur fidélité.
(Tableau n°5)
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Il ressort de ce tableau que les critères de segmentation des clients restent
inchangés après l’implantation d’un système de gestion de la relation
client au sein de la banque. Nous constatons donc que le calcul de la
valeur de chaque client et l’évaluation de leur fidélité qui constituent un
préalable au développement des relations durables avec les clients les plus
rentables, restent absents au niveau de ces critères.
Plus précisément, la connaissance de la valeur des clients permet de
fournir des informations de base pour déployer un marketing plus ciblée
et personnalisée (Kim et al, 2006).
Dans le même ordre d’idées l’utilisation et l’exploitation des canaux de contacts
avec les clients reste telles inchangées après l’implantation de ce système.
S’agissant des canaux de contact avec les clients, nous pouvons citer les résultats
suivants :
• 80,4% des banques de l’échantillon soulignent que le choix de l’outil de
contact dépend du segment de clientèle.
• 93,5% des banques de l’échantillon utilisent le face à face, 91,30 % le
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téléphone, 58,7 % le courrier postal, 56,5 % le guichet automatique, 32,6 % le
centre d’appel, 58,7 % l’internet.
• 60,9% des banques déclarent que leurs services en ligne sont payants, tandis
que 39,1 % des banques de l’échantillon affirment que ces services sont
gratuits. Quant aux fonctionnalités assurées par ces services, elles se
focalisent principalement sur l’information sur le compte, le virement et la
prise de rendez-vous. Le tableau suivant présente les pourcentages
d’utilisation de ces fonctionnalités par les clients
L’étude que nous avons menée montre qu’une grande part de la clientèle des
banques de l’échantillon s’adresse au conseiller pour les opérations basiques.
Un effort d’explication doit donc être fait vers certains segments de clientèle
moins réceptifs au multicanal afin de les convaincre des avantages qu’ils
peuvent en retirer par exemple en horaires d’accessibilité. Il faut que les
commerciaux se focalisent sur les services à valeur ajoutée pour le client et la
banque : conseils aux clients, vente de produits bancaires.
40
41
INDRODUCTION :
Sur le plan humain et psychologique, il est certain que le stage ou plutôt les
rapports directs avec le personnel permettent et offrent une sociabilité assez rapide
et satisfaisante.
S'il y a une cause aujourd'hui qui doit mobiliser l'attention et l'énergie de toutes les
forces vives de la nation, il ne peut s'agir que celle de la lutte pour l'emploi. Les
stages en entreprises constituent pour les étudiants, le meilleur moyen
d'adaptation aux exigences du marché de l'emploi et contribuent à atteindre les
objectifs prioritaires suivants :
1. La découverte du monde du travail;
2. La confrontation des méthodes et techniques théoriques avec les pratiques en
vigueur au sein de l'entreprise;
3. L'établissement des relations plus étroites entre les établissements de formation
et leur environnement économique en vue de rechercher la meilleure adaptation
entre la formation et les besoins du marché de l'emploi.
42
Présentation Du groupe BMCE BANK :
La banque Marocaine du Commerce Extérieur est créée en 1959 par les autorités
monétaires afin de développer le commerce extérieur au Maroc et ce en plus de
son activité traditionnelle de banque commerciale.
Principaux Actionnaires :
*FINANCE.COM 8, 78%
*MAMDA/MCMA 7, 65%
*CIMR 5, 57%
*SFCM 1, 06%
*SCR 0, 47%
*INTERFINA 0, 46%
______ TOTAL: 10
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Fiche signalétique de la BMCE BANK :
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Le profil de BMCE BANK :
L’identité de la banque :
Mission
• mettre en Ouvre tous les moyens dont dispose pour satisfaire un objectif
unique : intérêt de notre client
Vision
S’affirmer comme étant le partenaire privilégié de ses !clients( entreprises et
particuliers.
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Buts
•consolider ses positions
•Fidéliser sa !clientèle en améliorant qualité d’accueil( la qualité de service et le
traitement des réclamations
•diversifier ses activités
•poursuivre son plan de développement.
Valeur
Excellence, performance, Transparence, synergie, mobilité succession.
Slogan
a BMCE BANK a été accompagnée par des assistants du CM CIC pour assister le
réseau /en fonction de la typologie des agences lors des phases de déploiement les
équipes d’Eurafrique information de la banque notamment les équipes de l’école des
Lentes et des métiers bancaires ont été toutes mobilisées pour accompagner !e projet
d’entreprise.
Il est également très important de souligner la mise en place d’une hotline dédiée qui
permet désormais aux collaborateurs du réseau de disposer d’une entrée unique pour
répondre aux différentes problématiques qui se posent et / ou réorienter les
expressions de besoin vers les experts métiers et garantir, ainsi la réactivité optimale
pour le traitement des dossiers dans oublier les travaux Menés par les équipes
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mobilisées au sein des comités de suivi et de pilotage les groupes de travail conduite
des changement( etc.)Qui assurent la réflexion et la coordination de projet
d’entreprise.
5 <****< 10 4 10%
10 < 9 22,5%
Total 40 100%
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Dans le 1er graphique la plus part des personnes interrogées sont des clients de la
BMCE BANK dans un axe de temps allant de 1ans jusqu’à 20ans d’abonnement.
70% des clients sont des jeunes, ça montre que la BMCE BANK est toujours à une
bonne réputation et elle est toujours le leader.
Oui 18 40%
22 60%
Non
Total 40 100%
49
Dans le 2eme graphique on remarque que 40% de ces personnes ne sont pas clients à
la BMCE BANK seule mais sont abonnées à d’autres banques alors que la majorité
(60%) est fidèle à la BMCE.
Oui 31 90%
Non 9 10%
Total 40 100%
50
Enfin dans le graphique ci-dessus on constate que 90% des clients de la
BMCE BANK sont satisfait des services de cette dernière alors que seulement
10% ne sont pas satisfait.
Synthèse :
La satisfaction client est généralement considérée comme le pilier de la
fidélisation.
Cependant, la relation satisfaction / fidélisation est complexe et loin d’être
linéaire selon les domaines d’activités.
Un client peut être satisfait et infidèle ou au contraire insatisfait et fidèle (en
général à cause De barrières à la sortie ou switching cost).
De même, la relation entre la satisfaction et la qualité perçue ou servie peut
être très complexe.
Les critères ou composantes de la satisfaction client mesurée peuvent être
nombreux et Variables selon les secteurs d’activités. Cependant, très
souvent, la mesure de la satisfaction se résume à une question fermée à choix
multiple du type : très insatisfait, insatisfait, satisfait, très satisfait. Le taux de
satisfaction client est alors généralement obtenu en ajoutant les clients
satisfaits et très satisfaits.
51
III. Classification des clients
par catégorie
professionnelle
Bon 21 60%
Moyen 15 30%
Mauvais 3 10%
Total 40 100%
53
Synthèse :
Non 12 40%
Total 40 100%
54
Fidélité des clients
Oui Non
Synthèse :
Il est sûr qu’aujourd’hui lorsque la concurrence se fait rude, qu’il est important de
chercher à mettre à la disposition d’une clientèle, des prestations répondant à ses
attentes et à ses moyens financiers.
Cette préoccupation doit faire partie de la stratégie de toute entreprise qui se
respecte, car sans une clientèle fidélisée il serait impossible de concevoir un produit
de qualité. Pour arriver à satisfaire cette démarche managériale, il est surtout
essentiel de chercher à mettre en évidence des approches marketing,
55
CONCLUSION
Général :
Dans toute entreprise, quelle qu’en soit l’activité, la compétitivité de nos jours
suppose indéniablement une connaissance approfondie du client, lequel client
possède des données brutes représentant de la richesse, tout comme du pétrole, qui ne
sera rentable que lorsqu'il sera transformé en produit fini. Pour cela, il doit subir des
manipulations au travers d'une chaîne de traitements divers afin d'offrir de l'essence
pure et autres dérivés
Cette configuration s’applique parfaitement au monde marchand de l’entreprise, qui
n’ayant plus le choix, doit s’inscrire dans une démarche de gestion appropriée de la
relation client. Ainsi, elle doit mettre à contribution des outils de collecte et de mise à
jour de données clients, avant de les intégrer dans un processus continu
d’«industrialisation», afin d’en tirer de réelles informations, lui permettant de
personnaliser et d’optimiser ses démarches commerciales et marketing.
En revanche, l’entreprise ne doit plus se contenter de collecter des données qui
étoffent son entrepôt de données, sans pour autant contribuer à améliorer ses
performances commerciales, mais doit mettre en place des outils lui permettant
d’extraire de véritables connaissances.
Ces connaissances seront le point de départ d’une pure orientation client, voire une
obsession client, mettant la proximité client ainsi que son accompagnement et la
gestion de son cycle de vie, source de développement et de pérennité de l’entreprise.
Néanmoins, la collecte des données clients puis leur transformation en
connaissances, doivent être gérées dans un souci permanent du meilleur ratio
possible entre le coût nécessaire à l’obtention de l’information, et le bénéfice attendu
en retour. La connaissance clients n’est pas une fin en soi, mais un moyen stratégique
d’augmenter la valeur de toute interaction client. C’est pourquoi, elle doit être placée
au cœur des stratégies des entreprises, avec les prérequis que cela suppose en terme
d’évolution de métiers, de mode de fonctionnement et d’organisation.
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Bibliographie :
- Extrait La gestion de la relation client dans la banque : Cas du marché
marocain
- www.e-bmcebank.ma
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