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Les manifestations, qui durèrent plus d'une semaine, s'étendirent également à plusieurs
villes algériennes Oran, Chlef, Blida, Constantine, Annaba et autres au cours desquelles le
peuple portait les mêmes slogans.
Ces manifestations sont survenues avec la venue de De Gaulle et ont été durement
réprimées, alors que l’ONU approuve de nouveau l’autodétermination [4]'[5], elles sont un
démenti sévère de la politique française, car elle prouve l'adhésion de la population à la lutte
pour l'indépendance et son soutien au FLN. Sur le plan militaire et sécuritaire, elle prouve
aussi que depuis la bataille d'Alger l'armée française a une maitrise fragile du terrain car elle
n'a pu empêcher la descente de la population dans les quartiers européens[6].
Ainsi, pour la cause algérienne, ces manifestations sont une démonstration de force, au
moment où l'Assemblée Générale de l'ONU, qui a inscrit la question algérienne à son ordre du
jour le 20 juillet, doit en délibérer le 19 décembre 1960[3]'[7].