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G uide d’achat
DÉTECTION DE GAZ
Les détecteurs

Les toximètres
sont faits pour protéger
les personnes
des dangers des gaz
toxiques ou
inflammables…
Dräger

▼
et les explosimètres
Cellules électrochimiques pour les toximètres. Capteurs catalytiques ou infrarouges pour les explosimètres. Tout
est dit? Pas si sûr… Timidement, les capteurs semi-conducteurs entrouvrent la porte, laissant entrer avec eux le
concept du détecteur “sans maintenance, pas cher et jetable”. Les détecteurs à photo-ionisation (PID) s’invitent
aussi dans des équipements toujours plus compacts et apportent une détection des Composés Organiques Volatils
(COV) à de faibles concentrations, très recherchée par les réglementations environnementales.

O
n achète un détecteur de gaz gaz en un point donné de l’atmosphère d’un teurs individuels permettent de suivre l’ex-
pratiquement toujours parce local. Il peut également ne fournir qu’un position d’une personne à un ou plusieurs
qu’une législation du travail signal de dépassement de seuil. Par compa- gaz tout au long de sa journée de travail.
impose à l’employeur de ne raison aux méthodes lourdes à des fins d’ana- Les détecteurs portables ou transportables,
pas exposer ses salariés aux dangers inhérents lyses (spectromètres, chromatographes…), parfois sous forme de valise, sont plus volu-
à la présence de gaz dans l’air. Or les gaz peu- qui nécessitent souvent la réalisation d’un mineux et plus lourds. Il est souvent possible
vent être dangereux pour trois raisons. Parce prélèvement d’échantillons, la mise en œuvre de raccorder plusieurs têtes de détection.
qu’ils peuvent être toxiques (directement dan- d‘un détecteur doit être souple et d’un coût Beaucoup peuvent stocker des données en
gereux pour la santé). limité. Il peut servir à la fois pour évaluer un mémoire et ils possèdent une unité de calcul
L’essentiel
Parce qu’ils sont niveau de pollution, dans le cadre de la pro- leur permettant d’effectuer des moyennes et
 Détecteurs individuels, por- inflammables (le tection des individus aussi bien que dans cel- des comparaisons. Certains ont même une
tables ou fixes, ça dépend méthane est un très le de l’environnement. Il doit juste être bien imprimante intégrée. Ils sont généralement
évidemment de l’application bon combustible). choisi pour répondre au problème de mesu- utilisés lors des campagnes de mesures, lors
 Toximètres : chaque gaz Parce que si la concen- re du “bon” polluant. de travaux ou d’opération de maintenance,
toxique a une cellule élec- tration de l’oxygène On trouve sur le marché trois différents types ou encore pour vérifier le respect des valeurs
trochimique qui lui est est en défaut ou en de détecteurs. limites d’exposition au niveau des postes de
dédiée. Il faut quand même
se méfier des risques d’in- excès, elle peut être Les détecteurs portatifs ou individuels.Très travail.
terférences. mortelle pour l’hom- légers, ils s’accrochent au revers d’une blou- Les détecteurs fixes. Installés à demeure dans
 Explosimètres : les détec- me. Cet article se limi- se, à la ceinture ou sur un casque. Ces détec- des locaux ou sur des équipements, ils peu-
teurs infrarouge présentent te aux deux premières vent être utilisés pour alerter d’un danger
quelques avantages par raisons et traite exclu- soudain ou pour suivre jour après jour le res-
rapport aux capteurs cata- sivement des toxi- pect d’un seuil fixé. Le choix des points d’im-
lytiques. Mais les deux ont
fait leurs preuves depuis
mètres (détection de plantation des têtes de détection est alors fon-
longtemps pour les gaz gaz toxiques) et explo- damental : à proximité de la source
combustibles courants. simètres (détection de d’émission potentielle (bac, orifice d’évent,
Fondis Electronic (ISC)

 A ce panorama classique
vient s’ajouter depuis peu
le principe de photo-ioni-
sation pour détecter les
Composés Organiques
Volatils.
gaz inflammables). cheminée…), aux points de passage les plus
Un détecteur de gaz fréquentés par les opérateurs, là encore où
est un appareil qui les risques d’explosion sont les plus grands...
fournit en temps réel Sur ce pan du marché, les fournisseurs, ces
une indication de la dernières années, ont porté leur effort de
concentration d’un Le détecteur se porte à la boutonnière ou sur le casque. développement sur la transmission des don-

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Agrément Atex,
certification Sil…,
les détecteurs fixes
font tout
pour supporter
les environnements
les plus à risque.
nées (unité centrale, transmis-
sion numérique des données, mise en réseau
des capteurs, sécurisation des données…).
Les capteurs électrochimiques
Côté capteur, les principes n’ont guère évo-
lué et sont identiques pour les trois types de
MSA
détecteurs, individuels, portables, fixes.
Pour la détection des gaz toxiques, il faut
en premier lieu savoir quel gaz on veut
détecter. En clair : si vous êtes intéressé par
l’hydrogène sulfuré, utilisez un capteur d’hy-
drogène sulfuré. Si vous êtes intéressé par la
phosphine, utilisez un capteur de phosphi-
ne. Des capteurs à lecture directe existent ain-
si pour quelques dizaines de substances :
monoxyde de carbone, chlore, dioxyde de
soufre, ammoniac, hydrogène, cyanure d’hy-
drogène, dioxyde d’azote, oxyde nitrique,
dioxyde de chlore, dioxyde d’éthylène, ozo-
ne et quelques autres encore. Le principe le
plus courant est la cellule électrochimique.
Elle fonctionne comme une pile : sur une des
électrodes en contact avec l’air ambiant et
l’électrolyte (électrode de travail), le gaz à
détecter s’oxyde, tandis que sur l’autre élec-
trode l’oxygène de l’air est réduit. Il se produit
alors un courant proportionnel au nombre
de molécules oxydées qui circulent. De
quelques µA par ppm de gaz, ce courant est
ensuite amplifié. Ces capteurs sont très sen-
sibles et détectent des concentrations de
l’ordre de la ppm. Certains d’entre eux peu-
vent avoir une sensibilité croisée plus ou
moins importante à d’autres substances. Il
existe des interférences positives qui condui-
sent à une surestimation de la substance à
détecter mais aussi des interférences néga-
tives qui entraînent une sous-évaluation du
gaz à détecter. Le fournisseur doit être
en mesure de fournir la liste des gaz qui
interfèrent avec le type de détecteur don-
né. La plupart des capteurs électrochi-
miques ne peuvent fonctionner à des
températures extrêmes (en dessous de
-20 °C et au-dessus de 60 °C) ou dans
un air trop sec (qui produit un dessè-
chement de l’électrolyte), ou encore en
absence d’oxygène.
Les détecteurs sont aussi susceptibles de déri-
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Guide d’achat
ver au cours du
temps. Il est
nécessaire
de le rééta- VLE et VME
lonner à
intervalles Pour les effets toxiques des gaz,
réguliers les législations nationales fixent
avec, bien sûr, des valeurs limites d’exposition
le gaz lui-même. à chaque substance. Plusieurs
Leur durée de vie centaines de substances ont
est limitée en général à ainsi un VLE et un VME. La VLE
deux ou trois ans. est la Valeur limite d’Exposition
Depuis quelques années à court terme Elle est mesurée
sont apparus sur le mar- sur une durée maximale de
ché des capteurs à semi- 15 minutes. La VME est la Valeur
conducteur. La présence Moyenne d’Exposition d’un tra-
d’un gaz modifie l’état vailleur pendant une journée de
d’oxydation de la surfa- 8 heures. Les deux s’expriment
ce du matériau et, par généralement en parties par
conséquence, ses caracté- million (ppm) ou par incréments
ristiques électriques. Le dopage de mg/m3. Des expositions au-
du semi-conducteur le rend plus sélectif à tel delà de la valeur limite VME
ou tel gaz. Ses avantages : leur durée de vie : peuvent être autorisées à condi-
deux à trois fois plus grande qu’un capteur tion que celles-ci ne dépassent
électrochimique. « Peu d’usure, peu de mainte- pas la valeur VLE et qu’elles
nance,une durée de vie de 5 à 6 ans », résume Ber- soient compensées par des
nard Gerardo, responsable technique chez expositions de durées équiva-
Icare (Simrad Optronics). C’est l’une des grandes évo- lentes au-dessous de la limite.
lutions techniques en détection de gaz »... Et puis bien La plupart des appareils à lectu-
sûr le coût. On trouve aujourd’hui des re directe comportent au moins
détecteurs de monoxyde d’azote à moins trois alarmes distinctes pour
de 100 euros, soit moitié prix qu’il y a deux chaque type de gaz toxique
ou trois ans.Avec une telle baisse, la notion mesuré. En général, un appareil
de capteurs jetables est apparue. Pas besoin de mesure de gaz toxique inclut
de contrôler, pas besoin d’étalonner, pas une alarme VME 8 heures, une
besoin de maintenir. Quand ça ne fonc- alarme VLE et une alarme de
tionne plus, on jette et on remplace. Ce valeur plafond instantanée (par-
concept n’est pas forcément bien vu de tous. fois appelée alarme “maxima-
« Un capteur sans maintenance pour la sécurité des per- le”), qui est activée dès que cet-
sonnes, ce n’est pas très sérieux, souligne Thomas te valeur plafond est dépassée.
Nègre, directeur de RAE France, qui pense que La plupart des fabricants de
le “capteur jetable” n’a pas encore sa place détecteurs de gaz règlent leur
dans les applications industrielles. alarme “maximale” instantanée
En explosimétrie, le but n’est pas de faire la initiale à la valeur limite VME
8 heures. C’est une approche
très prudente puisqu’il est léga-
lement autorisé de passer toute
une journée de 8 heures à cette
concentration. Les utilisateurs
sont bien entendus libres de
modifier les réglages usine des
alarmes pour répondre aux exi-
gences de leurs propres pro-
grammes de surveillance.
La balise, comme une
valise… avec une anten-
RAE Syste ne pour la télétransmis-
ms sion des données.
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Guide d’achat
distinction entre les différents gaz combus-
tibles (méthane, propane, butane…) mais
de détecter, avant qu’il ne soit trop tard, une
concentration de gaz susceptibles de provo-
quer une explosion. La plupart des explosi-
mètres affichent une concentration en pour-
centage de la LIE (Limite Inférieure
d’Explosivité). En règle générale, ces capteurs
fournissent un seuil d’alarme de dangerosi- des capteurs à infrarouge. La technique la
té réglé à 5 % ou 10 % de la concentration plus répandue continue d’être le capteur cata-
LIE des gaz ou des vapeurs mesurés.Toujours lytique de type Pellistor à filament chaud. Le
par précaution. gaz en contact avec le filament actif est oxy-
Deux grandes technologies d’explosimètres dé et provoque l’échauffement de ce dernier.
se partagent le marché.Toutes les deux sont L’échauffement est proportionnel à la quanti-
déjà anciennes et ont fait leurs preuves. Il té de gaz présente dans l’atmosphère surveillée.
s’agit des capteurs à oxydation catalytique et Les détecteurs à infrarouge sont basés sur la

Détecteurs fixes
Constructeur Série Fonction* Sorties Observations
(fournisseur) modèle (principe)
Arelco T100 1 capteur : 10 gaz (électrochimique) 4-20 mA ATEX II 2 G EEx ia IIC T4
(Monicon) ou LIE (catalytique) Afficheur sur boîtier déporté
IR100 1 capteur 4-20 mA Afficheur sur boîtier déporté
CO, CO2 ou LIE (IR)
S500 Explosimètre (catalytique) 4-20 mA, contacts ATEX II 2 G EEx d IIC T6, auto-
RS485 diagnostic, mémoire non volatile
Autochim Monitors) S4100C Explosimètre (catalytique) 4-20 mA, alarmes Atex, Gost, SIL3, Afficheur par Del
(General S4100T H2S (semi-conducteur) RS485 boîtier GRP électronique moulée
IR2100 Explosimètre (infrarouge) 4-20 mA, alarmes Pour zone dangereuse jusqu’à 75°C
RS485 (optiques thermostatées)
IR5000 Gaz inflammables/explosifs 4-20 mA, alarmes et Affichage en ppm.m ou % LIE,
(cellule IR jusqu’à 100 m) Relais, RS485 Atex jusqu’à +60 °C
Dräger Polytron 7000/3000 Capteur monogaz - 20 gaz au 4-20 mA, contact, Agréments UL, GOST, Atex,
/XP/TX. /IR CO2 choix (électrochimique ou IR) numérique, LON Télétransmission du signal
Polytron IR/XP/EX/ Explosimètre 4-20 mA, contacts, Agréments UL, GOST, Atex,
FX.PEX3000 (catalytique ou IR) Numérique Télétransmission du signal
Dräger IMS Mesure de 16 gaz en simultané 4-20 mA, Agréments UL, GOST
(mobilité ionique) numérique, télétransmission
Honeywell Analytics OPTIMA LIE (double IR) 4-20 mA boîtier Inox monobloc, logiciel d’autocontrôle,
(Sieger, Zareba) fenêtres quartz et saphir
Apex 1 capteur : LIE (catalytique) ou 4-20 mA, numérique Reconnaissance de la cellule, relais
50 gaz au choix (électrochimique) (Lonwork), d’alarme et de défaut, corps inox 316L
SearchPoint Pro 1 capteur LIE (catalytique) ou 4-20 mA Réglage des paramètres par télécommande IR,
gaz au choix (électrochimique) relais d’alarme
MSA Série 47 Explosimètre (catalytique) mV Atex Eex d IIC T6, résistance
aux poisons catalytiques
Série RG3 1 capteur : LIE (catalytique) 4-20 mA, relais Eex d IIC T5, capteur déporté
O2, CO, H2S (électrochimique) (option), paramétrage non intrusif
Ultima X LIE (catalytique, IR) ou gaz 4-20 mA, numérique, cellules interchangeables
(IR, électrochimique, semi-conducteur) contact relais version 3 capteurs, Atex, Sil2
Oldham CEX 300 1 capteur LIE (catalytique) boîtier de sécurité augmentée,
cellule antidéflagrante
OLC Toximètre bloc cellule et capteur ADF, résistance aux
intempéries et hautes températures
RAE Systems RAEGUARD Détection des COV (PID) 4-20 mA, contacts secs Atex Ex II 2G EEx d IIB (IIC) T6
Gamme de 10 ppb à 1000 ppm
Simrad Optronics TX63 Explosimètre (catalytique) 4-20 mA, numérique, Afficheur par diodes, boîtier Inox
Icare CX61 télétransmission Atex, température : -40 à 60 °C
TT/TO63 1 capteur gaz (semi-conducteur 4-20 mA, numérique, Afficheur, système anticondensation
CT/CO61 ou électrochimique) 10 gaz télétransmission Compensation en température, Atex
GD10P Explosimètre 4-20 mA, numérique, Source IR à semi-conducteur,
(double infrarouge) télétransmission durée de vie estimée à + de 60 ans
Testo SF 350 Capteur CO autonome Alarme incorporée 85 db
(électrochimique à intégration) à piles (5 ans) Certification EN 50291 : 2001
*Abréviations utilisées : LIE pour Limite Inférieur d’Explosivité décrit la fonction explosimétrie d’un équipement - PID pour Photo-Ionisation Detector, détecteur pour la mesure des COV (composés organiques volatils)
IR pour infrarouge - Liste non exhaustive.

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Guide d’achat
propriété des molécules de gaz hydrocarbonés teurs catalytiques sont reconnus par un grand
à absorber l’énergie infrarouge. nombre. Une maintenance moindre liée
Un détecteur comprend toujours une source IR notamment à une faible dérive du signal.
(lampe, élément à semi-conducteur) et un Ceci est d’autant plus vrai sur les équipe-
détecteur (pyroélectrique,photo-conducteur). ments à double longueur d’onde (il existe
même des détecteurs triple IR mais utilisés en
Explosimètres, détection de flamme). Mais attention l’in-
infrarouge contre catalytique frarouge ne détecte pas l’hydrogène (H2).

BW Technologies
L’atténuation du signal due à la présence de Dans le cas où les détecteurs sont exposés à Dans un même équipement
portable :un capteur explosimètre,
gaz est proportionnelle à la concentration de très fortes concentrations, il n’y a pas d’ef-
trois détecteurs gaz + un détecteur
des gaz combustibles. fet de saturation. Ainsi, en théorie le détec- à photo-ionisation pour
Les avantages de l’infrarouge sur les détec- teur IR est captable de mesurer des concen- la mesure des COV.

Détecteurs portatifs personnels

Constructeur Série Fonctions* Afficheur Autonomie Observations
(fournisseur) modèle (principe) Mémoire
Arelco Multilog 4 capteurs : LIE (catalytique) ou gaz Oui 10 à 16 600 g, température : -20 à 50 °C
(Quest) - 10 gaz au choix (électrochimique) sur 78 h heures pompe en option
Safelog 1 capteur – 10 gaz au choix Oui 100 heures 250 g, IP54, protection par mot de
(électrochimique) sur 60 h en continu passe, logiciel QuestSuite
Safetest 1 capteur - CO, H2S, O2, NO, NO2, Oui 15 mois vibreur pour zone bruyante
ou SO2 (électrochimique) Non
Autochim MSTox 1 capteur - 23 gaz au choix Oui Plus de certifié Atex, Buzzer 85 dB
(MST) (électrochimique) Non 6 mois
BW Technologies GasAlertClip 1 capteur gaz au choix : O2, H2S, CO, Oui 3 ou 2 Atex 1G EEx ia IIC T4, Indice IP66/67
Extreme 3 SO2 (électrochimique) Oui ans mémoire : 10 événements plus alarme
GasAlert 1 à 5 capteurs : LIE (catalytique), Oui 14 heures mémoire 32MB (1 an de données), IP65
Micro + O2, H2S, CO, SO2 (électrochimique) Oui Atex 1G EEx ia IIC T4, compact
GasAlert 5 capteurs : LIE (catalytique/IR), 1 à 5 Oui 14 à mémoire 32MB, IP65
Micro 5 gaz (électrochimique, IR), COV (PID) Sur 1 ani 16 heures Atex 1G EEx ia IIC T4,
Dräger Pac Ex 2 1 capteur : LIE (catalytique + Oui 12 heures construction modulaire, possibilité de
conductibilité thermique) Non rajouter un capteur électrochimique O2
Pac 3000 / 1 capteur au choix CO, H2S Oui 1 à 2 ans appareil jetable, pince alligator rotative,
Pac 5000 (électrochimique) en continu protection caoutchouc
Fondis Electronic GasBadge 1 capteur gaz - 10 gaz au choix Oui 3 mois 85 g, température : -40 °C à +60 °C
(ISC) Pro (électrochimique) sur 1 an transmission vers PC ou imprimante
GasBadge 1 capteur gaz - CO, H2S, O2, NO2 ou Oui 2 ans 72 g, boîtier étanche anti-chocs
Plus SO2 au choix (électrochimique) sur 2 ans en continu agréments Atex, UL
T40 1 capteur gaz CO ou H2S Oui 500 heures température : -20 à 50 °C, 98 g,
(électrochimique) Non dimension : 86 x 58 x 19 mm. Atex, UL,
Honeywell Analytics Impact 4 capteurs : LIE (catalytique) + 8 gaz Oui 12 heures cartouche de cellules enfichable sans,
(Neotronics) au choix (électrochimique et IR) Oui en continu étalonnage, IP 65/66
Impulse X4 4 capteurs : LIE (catalytique) Oui 12 heures garantie 2 ans, y compris les cellules,
+ H2S, CO, O2 (électrochimique) Oui en continu IP 67
Impulse XP 1 capteur gaz : 9 gaz au choix Oui 12 heures autocontrôle de la cellule, IP 67,
(électrochimique) Non en continu alarme sonore, visuelle et vibreur
Oldham GDP2000 Explosimètre Oui Oui discrimination du méthane

TX2000 1 capteur gaz Oui 7 000 heures 2 seuils d’alarme instantanés

TX2000 Plus
RAE Systems ToxiRAE II 1 capteur - 11 gaz au choix Oui 1 ou vibreur, réétalonnage + changement du
(électrochimique) Non 2 ans capteur et de la pile possible, ATEX
QRAE+ 4 capteurs - LIE (catalytique) Oui 20 h (16 h Atex, pompe électrique intégrée
+ 11 gaz au choix (électrochimique) sur 67 h avec pompe)
EntryRAE 5 capteurs : LIE (catalytique), O2, Oui 20 heures COV de 1 à 1000 ppm, Atex, PID
CO, H2S (électrochimique), COV (PID) sur 9 j. autonettoyant (breveté), pompe électrique
Testo Testo 1 capteur de CO ambiant Oui 150 heures protection de la phase de calibration
317-3 (électrochimique) Non continues kit oreillette pour endroits bruyants
*Abréviations utilisées : LIE pour Limite Inférieur d’Explosivité décrit la fonction explosimétrie d’un équipement - PID pour Photo-Ionisation Detector, détecteur pour la mesure des COV (composés organiques volatils)
IR pour infrarouge - Liste non exhaustive.

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Guide d’achat
un bon exemple. En France, la valeur moyen- molécule contient de liaisons chimiques
ne d’exposition (VME) est fixée à 50 ppm. doubles ou triples, plus la valeur PI est peti-
Or, la concentration limite inférieure d’ex- te.Ainsi, en général, plus la molécule est gros-
plosivité pour l’hexane est de 1,1 % (soit se, plus il est facile de la détecter. C’est exac-
11000 ppm). Même si l’alarme est réglée à tement le contraire de ce qui ce passe avec
5 % LIE, la concentration est alors déjà de le capteur catalytique. Les capteurs à filament
550 ppm, dix fois supérieure à la VME. chaud catalytique sont excellents pour la
Mesure de H2S :
mesure du méthane, du propane et d’autres
cellule électrochimique
ou capteur
Le PID pour les COV gaz combustibles courants qui ne peuvent
semi-conducteur? Pour la recherche de ces COV, de plus en plus pas être détectés au moyen d’un appareil PID.
RAE Systems

dans le collimateur des réglementations, il En revanche, les appareils PID peuvent détec-
est donc nécessaire d’utiliser des techniques ter les grosses molécules de COV et d’hy-
de détection complémentaires. Sur ce nou- drocarbures qui ne sont pas vraiment déce-
veau marché, les détecteurs à photo-ionisa- lables par les capteurs à filament chaud. D’où
tion (PID) semblent se positionner. Ceux-ci la complémentarité des deux (et non la
utilisent de la lumière ultraviolette à haute concurrence comme le soulignent les
énergie. Cette source d’énergie permet d’ex- constructeurs). Dans le passé, les détecteurs
traire un électron aux molécules de COV à à photo-ionisation avaient tendance à être
trations de gaz jusqu’à 100 % en volume. charge neutre. Il se produit ainsi un courant volumineux, difficiles à utiliser et coûteux.
Ces deux types de détecteurs ont aussi leurs électrique d’intensité proportionnelle à la Cette situation a énormément évolué au
limites, notamment pour la détection de concentration du contaminant. La quantité cours des dernières années. Il y a 3 ou 4 ans,
composés organiques volatiles (COV) qui d’énergie nécessaire à l’extraction d’un élec- l’Américain RAE Systems a été le premier à inté-
ont une LIE très faible. Par ailleurs, ces COV tron de la molécule visée s’appelle le poten- grer un PID dans un équipement portable.
sont pour la plupart toxiques, là aussi à des tiel d’ionisation (PI) de la substance en ques- BWTechnologies, Drager et d’autres suivent. Ces
concentrations très basses. L’hexane en est tion. Plus la molécule est grosse, ou plus la constructeurs proposent aujourd’hui des

Détecteurs portables ou transportables

Constructeur Série Fonctions* Poids Observations
(fournisseur) modèle (principe) Dimensions
Autochim TGDU 4 capteurs : LIE (catalytique ou IR), 25 kg capteur semi-conducteur pour H2S
Inox 5 gaz
(électrochimique) + H2S
Dräger X-am 3 ou 4 capteurs : LIE environ 0,55 kg enregistrement des données,
3000 (catalytique), O2, 90 x 140 x 55 mm pompe en option
CO, H2S (électrochimique)
X-am 1 à 5 capteurs parmi 25 au Environ 1,2 kg mémorisation des données, autonomie
7000 choix : LIE (catalytique/IR) 150 x 140 x 75 mm 20 h, sonde prélèvement flexible, pompe
ou gaz (électrochimique/IR) (option) protection aux chocs et immersion
Fondis M40 4 capteurs : LIE 244 g pompe en option, IP64, plage de
(ISC) (catalytique) + 3 gaz O2 109 x 622 x 348 température : -20 à 50 °C,
H2S, CO (électrochimique) agréments Atex, UL
Oldham MX2100 5 capteurs : LIE + 4 gaz, utilisable en zone 0
parmi une vingtaine afficheur graphique
mémorisation des données
RAE Systems ARAE 5 capteurs : 3 gaz 3,9 kg pompe intégrée, version sans fil avec module
RAE (électrochimique) + LIE 235 x 130 x 235 mm radio, agrément Atex,
(catalytique) + COV (PID) autonomie de 45 heures
MiniRAE mesure des COV 0,553 kg COV de 0,1 à 10000 ppm. PID autonettoyant
2000 (photo-ionisation PID) 220 x 70 x 50 mm (brevet RAE), Atex, 350 facteurs de correction
acquisition sur 267 h. option, module sans fil
Testo 0632 1 capteur LIE 0,320 kg col de cygne pour accès difficile, indication
(semi-conducteur sensible au gaz 190 x 40 x 28 mm sonore de la LIE, sécurité intrinsèque
0323 naturel, propane, butane)
*Abréviations utilisées : LIE pour Limite Inférieur d’Explosivité décrit la fonction explosimétrie d’un équipement - PID pour Photo-Ionisation Detector, détecteur pour la mesure des COV (composés organiques volatils)
IR pour infrarouge - Liste non exhaustive.

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modèles multicapteurs compacts incorpo-
rant un capteur (catalytique ou infrarouge)
pour le % LIE, un détecteur PID pour les COV
et trois cellules électrochimiques pour l’oxy-
gène et deux substances toxiques. « Ce sont
des équipements déjà très complets pour répondre à un
grand nombre d’applications, précise M. Nègre (RAE
Systems), Ils sont en train de devenir un standard ».
Tout ça dans un boîtier portable voire indi-
viduel. « Le PID portable est un marché qui n’existait
pas, souligne Ludovic Kermarrec, responsable
des ventes chez BW Technologies, en France. Il est
aujourd’hui en plein démarrage.Il touche un grand nombre
de marchés,notamment celui de l’automobile et de l’avio-
Testo
nique ». Et d’une manière générale, tous les
secteurs où il y a quelques moteurs et émis-
sions d’hydrocarbures.
Quand il n’existe pas de détecteurs…
Le nombre de gaz pour lesquels il existe un
détecteur spécifique est limité à deux ou trois
dizaines. Et pour les centaines d’autres réper-
toriées comme substances toxiques? Il exis-
te deux solutions.
Les tubes et badges colorimétriques. Ces dis-
positifs permettent d’obtenir une indication
immédiate de la présence d’une substance
MESURES 779 - NOVEMBRE 2005 - www.mesures.com
Le contrôle des systèmes de climatisation ou ventilation… un mar-
ché en hausse pour les détecteurs portables.
chimique par le changement de couleur d’un
réactif en présence du gaz incriminé. Il exis-
te des dispositifs sous forme de badges pas-
sifs (l’absorption se faisant par diffusion) et
d’autres sous forme de tubes nécessitant l’uti-
lisation d’une pompe...Des fournisseurs (com-
me Drager,RAE Systems…) commercialisent des
lecteurs colorimétriques qui, par mesure
optique, indiquent ainsi un niveau de concen-
tration du gaz. Ils sont également équipés
Guide d’achat
d’alarmes en cas de dépassement de seuil. Une
petite centaine de substances toxiques peut
ainsi être détectée sur site.
Les tubes et badges de prélèvements. Les
prélèvements consistent à fixer les polluants
à analyser sur un milieu solide adapté puis
à déterminer en laboratoire par une métho-
de d’analyse la quantité de polluants prélevés.
Le résultat n’est évidemment pas immédiat.
En contrepartie, ces dispositifs peuvent être
utilisés pour tous les gaz. L’INRS (Institut Natio-
nal de Recherche et de Sécurité) a mis au point des
méthodes de prélèvement et d’analyse pour
de nombreux polluants. Celles-ci sont acces-
sibles sur le site web de l’INRS (www.inrs.fr).
Les prélèvements sont nécessairement limi-
tés en nombre et dans la durée. Il est donc
indispensable de bien réfléchir à ce que l’on
veut détecter, où et quand…
Marie-Pierre Vivarat-Perrin
Sources : certains éléments techniques ont été repris d’un article
publié par l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour
la prévention des accidents du travail et des maladies profession-
nels) : “La détection des gaz et vapeurs dans l’atmosphère des locaux
de travail” (www.inrs.fr). D’autres documents proviennent des four-
nisseurs, dont un article technique de BW Technologies sur les
mesures de COV.
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