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Devoir Surveillé en Transmission numérique

Durée : 1h30, Documents non autorisés, Classe : INDP2, Année : 2017

Exercice 1 : 10pts
On considère un système de transmission en bande de base utilisant des filtres de transmission et de réception
V si 0  t  T ,
NRZ identiques, donnés par : he (t )  g r (t )   où V est une amplitude positive et T est la
0 ailleurs,
période symbole.

Le signal modulé transmis est donné par : e(t )   a h (t  kT ) ,


k
k e où ak sont des symboles M -aires

indépendants appartenant à l’alphabet   {1, 3, , ( M  1)} .

Le signal reçu est donné par : x(t )  e(t )  B (t ) où B(t ) est un bruit additif blanc gaussien de densité spectrale
de puissance :  B ( f )  N0 / 2 , On note par r (t ) le filtre global dans la chaine et par b(t ) le bruit à la sortie
du filtre de réception.

1°) Rappeler l’expression du signal filtré y (t ) en fonction des ak , de r (t ) et de b(t ) .

2°) Exprimer r (t ) explicitement en fonction de t , de T et de V .

3°) Représenter le diagramme de l’œil pour les cas de l’alphabet binaire   {1, 1} , correspondant à
M  2 , et de l’alphabet quaternaire   {1, 3} , correspondant à M  4 .

4°) Montrer qu’il existe un instant d’échantillonnage unique, t0 , à exprimer en fonction de T , pour lequel la
transmission se fait sans interférence entre symboles.

5°) En se plaçant dans le cas de t0 trouvée en 4°), exprimer la variable de décision, y(t0  nT ) , sur an , en
fonction de an , r (t ) et b(t ) .

On note par  la variance du bruit b(t ) . On se place dans le cas où les ak prennent leurs valeurs dans l’alphabet
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binaire   {1, 1} avec les probabilités p  Pr(ak  1) et p  Pr(ak  1) . On note par S le seuil de
décision permettant de séparer les zones de décision en faveur de an  1 et de an  1 . La décision, aˆn , faite
Si y (t0  nT )  S alors aˆn  1,
par le récepteur sur le symbole émis, an , se fait selon les règles suivantes : 
Si y (t0  nT )  S alors aˆn  1.

6°) a) Exprimer la probabilité conditionnelle, Pe  Pr(aˆn  1 an  1) , de faire une erreur symbole sachant
l’envoi de an  1 , en fonction de r (t ) , t0 , S et  , en utilisant la fonction erfc() . b) Exprimer la probabilité
conditionnelle, Pe  Pr(aˆn  1 an  1) , de faire une erreur symbole sachant l’envoi de an  1 , en
fonction de r (t ) , t0 , S et  , en utilisant la fonction erfc() . c) Exprimer la probabilité d’erreur symbole
moyenne, Pe , en fonction de Pe , Pe , p et de p , puis en fonction de r (t ) , t0 , S ,  , p et p . On rappelle

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que la fonction d’erreur complémentaire est définie par : erfc( x)   exp(u
2
)du .
 x
7°) a) En dérivant Pe par rapport à S , trouver le seuil, So , permettant de minimiser la probabilité d’erreur
symbole Pe . b) Vérifier qu’il s’agit bel et bien d’un minimum, en calculant la dérivée seconde de Pe par rapport
à S au seuil So . c) Discuter les valeurs prises par So en fonction de l’inégalité entre p et p (cas p  p ,
p  p  1/ 2 et p  p ). d) Vérifier que le seuil optimal, So , est nul pour un alphabet binaire équiprobable.
On rappelle que les dérivées première et seconde de la fonction erfc() sont respectivement données par :
d 2 d2 4
erfc( x)   exp( x 2 ) et 2 erfc( x)  x exp( x 2 ) .
dx  dx 
8°) Exprimer la probabilité d’erreur moyenne, Pe , minimale pour un alphabet équiprobable ( p  p ), en
fonction de r (t ) , t0 et  , en utilisant la fonction erfc() .

9°) Déterminer la variance,  , du bruit b(t ) en fonction de N 0 , V et T .


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10°) Exprimer r (t0 ) en fonction de V et de T .

11°) a) En utilisant la formule de BENNETT et l’égalité de PARSEVAL, déterminer la puissance moyenne du


signal émis e(t ) , en fonction de V . b) Exprimer ensuite l’énergie moyenne par symbole, E , en fonction de V
 a2 2 a2 
ma2 
k
a( f ) 
T

T
 a' (k ) cos(2 k f T ) 
k 1 T2
 ( f T )
k  
et de T . On rappelle que :
12°) Combiner les résultats des questions 8°) à 11°) pour exprimer la probabilité d’erreur symbole minimale,
pour un alphabet binaire équiprobable, en fonction de E et de N 0 , en utilisant la fonction d’erreur
complémentaire erfc() .

Exercice 2 : 10pts
On veut transmettre un signal binaire de Débit 1 Mbit/sec (suite de bits indépendants de probabilités 𝑝0 et 1 − 𝑝0 ,
à l’aide d’une modulation par saut d’amplitude (Pulse Amplitude Modulation « PAM ») :
𝑥(𝑡) = 𝑇𝑠 ∑+∞ +∞
𝑘=−∞ 𝑎𝑘 ℎ𝑒 (𝑡 − 𝑘 𝑇𝑠 ) = ∑𝑘=−∞ 𝑥𝑘 (𝑡 − 𝑘 𝑇𝑠 )

Où 𝑥𝑘 (𝑡) ∈ {𝑥1 (𝑡), … , 𝑥𝑀 (𝑡)} Avec, par définition, le produit scalaire, définissant l’orthogonalité entre 𝑥𝑘 (𝑡)
+∞

⟨𝑥(𝑚) |𝑥(𝑛) ⟩ = ∫ 𝑥(𝑚) (𝑡). 𝑥(𝑛) (𝑡) = 0 ; 𝑚 ≠ 𝑛
−∞

1) Une modulation « PAM » peut-elle être une modulation orthogonale ?


2) Pour un code NRZ unipolaire (amplitude A = 1Volt) binaire, en supposant 𝑝0 = 3/4 et 𝑝1 = 1/4,
Calculer l’énergie par bit et la puissance moyenne du signal x, expliquer !
3) Même question pour un code RZ unipolaire quaternaire ak ∈ {0 ; +A ; 2A ; 3A }
4) On suppose un code polaire M-aire (NRZ) tel que ak ∈ {±A ; ±3A ; ±5A ; ±(M − 1)A }, et désormais
les bits tels que 𝑝0 = 𝑝1 = 1/2.
a) Pour M = 2, 4, 8, préciser le « mapping » bits/symbole, représenter le signal x(t) pour la suite de
bits : « 0 1 1 0 1 0 0 0 1 1 0 1 » (à partir de t=0), ainsi que la rapidité de modulation.
b) Pour « A » fixé, calculer en fonction de « M » l’énergie moyenne par symbole, l’énergie moyenne
par bit Eb, la puissance émise, ainsi que la distance minimale dmin entre les M signaux.

c) En déduire pour une puissance émise et un débit binaire fixé (donc à Eb fixée), comment varie la
distance entre les signaux en fonction de la taille M de cette modulation, Conclure sur la différence
de propriétés par rapport au cas où la modulation est orthogonale ?
5) Pour un code polaire M=2 (NRZ), calculer et tracer la DSP. Préciser la répartition de la puissance du
signal dans le spectre continu et dans le spectre de raies ?

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