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D’ISIS
35 e A nnée — N ° 127 — Juillet 1930
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
BIBLIOTHÈQUE CHACORNAC
11, Q uai Saint -Michel , 11
PA RIS (ve)
LE VOILE D’ISIS REVUE MENSUELLE DE HAUTE SCIENCE
AYANT PO U R BUT :
DIRECTEUR :
P aul C H A C O R N A C y A.
L e s a b o n n e m e n t s d o i v e n t ê tr e a d r e s s é s à l’ a d m i n i s t r a t i o n :
i l , quai Sa in t-M ich e l, P aris ( 5 e) — C om p te C h èq ues p o sta u x : C hacornac- P aris 3 0 . 7 8 6 .
R . C. Sein e 113:599
DOGME ET RITUEL .
DE LA
H A U T E MAGIE
PAR
ÈLIPHAS LÉVl
N O U V E L L E É D IT IO N
A v e c a.'J F ig u re s
VIENT DE PA RA ITRE
LUM A VALDRY
LE MASQUE DE CHAIR
Un vol. in-16 c o u r, (19 x 12) de 272 p ages, couv. en deu x coul. 15 f r .
VIEN T DE PA RA ITRE
L. HOYACK
ADAPTÉ DU HOLLANDAIS
p ar
Michka de N IC O L A Y
V IE N T DE P A R A I T R E
H E N R I REM
N U M ÉRO S P É C IA L
SUR
LE GNOSTICISME ANCIEN
Avec la-collabo ration de : A r g o s , T. B a s i l i d i ï , M . C l a v k l l e , de M ectc k l ,
Ur J. H. P r o b s t - B i r a b e n , e t c ., e t c .
144 pages.
Couverture illustrée.— Tableau dans le texte.
V IE N T DE P A R A I T R E
LO U IS G R A SSO T
POUR P A R A IT R E
la T rin ité possède ces trois p u issan ces. L 'e s p r it est l ’unité
des trois pu issan ces su périeu res de l ’âm e. I l est « la cime
de l ’âme », « -le fo n d de l ’âme », « l ’étincelle de l ’ âm e »,
« le lien de l ’u n io n de l ’âme avec D ie u au-delà de toutes
ses pu issan ces ».
L ’ objet de l ’homme est de com m unier avec la source de
son être, de connaître « la vie vivante ». D e là la vie m ys
tique proprem ent dite q u i a trois étapes : la p rem ière, la
« vie active » a p o u r objet la m aîtrise de l ’homme sensible
q u i s ’obtient p a r la p ra tiqu e des vertus. A cette p rem ière
m aîtrise succède celle de l ’homme in térieu r, le recueillem ent
des trois pu issan ces de l ’âme, leu r concentration su r u n
objet u n iqu e, q u i fa it de l ’âme elle-m êm e une unité. C ’est
la « vie intérieure » ou vie de désir de D ieu , car elle n'est
encore q u ’une asp ira tio n vers le d iv in . E lle aboutit à la
« vie contem plative » q u i est une p articip a tio n à la vie
d iv in e elle-m êm e p a r le d iv in dans l ’homme, au -d elà de la
nature créée et une connaissance in effa b le selon le mode
d iv in . L a condition de cet état n ouveau est la mort m ys
tique et la ren aissance en D ieu .
T elle est, résum ée, la doctrine de R u ysbrœ ck, du B ie n h e u
reu x R uysbrœ ck, car n i l'o u b lio n s p a s, i l fu t béatifié
p a r P ie X en 190S. E lle sem ble en contradiction avec celle
de nom bre d ’autres m ystiques q u i sent, su ivan t la term ino
logie de l ’auteur, les m ystiques dualistes, elle se retrouve
cependant dans bien d ’autres écrits. J e citerai notam m ent
cette p age de D u to it-M em b rin i (1) où i l est p a rlé des
« M o rp h ism es p ein ts su r le Verbe ém anant et ém ané » et
p a r « m orphism e » l ’auteur entend en quelque sorte des
attributs o u .d es q u a lification s du Verbe.
« J e d is donc que l ’homme est l ’u n de ces m orp h ism es...
q u ’i l est p ein t et représenté, q u ’i l existe en réalité d ’une
m anière in fin im en t sp iritu elle et glorieuse dans le V erbe,...
L ’ idée de l ’homme entrait dans le décret et a été im p rim ée
dans les m orphism es ; c'est ce q u ’on peu t ap p eler l ’A d a m
su p érieu r, et p a r les descendances des créations, où i l s ’est
toujours trouvé, i l est e n fin arrivé san s in terru ptio n n i
saut, à son être, tel que nous le voyons ici-b a s. Tellem ent
que l ’idée de l ’homme, ayant sa base su périeu re dans le
Verbe mêm e est im p erd a b le et doit toujours se retrouver. »
Selon notre façon bornée on p o u rra it a p peler les hommes
des « p arties de cette im age u n iverselle, n 'était que dans ce
prem ier ou p rim o p rem ier prototype on ne peut n i on ne
1. Cf. L ' A r t e t l a P h i lo s o p h i e d e s I n d ie n s d e l ’ A m é r i q u e d u N o r d , p ar
H artley B u rr A lexan d er. P aris, 1925.
DES HAUTS SOMMETS MYSTIQUES 509
R ené G ueno n.
35
5i 8 LE VOILE D’iSIS
1 . Cette ressem blance entre l’un et l’autre enseignem ent est loin
d’être la seu le. Cf. le tém oign age suivant de S ir C harles E liot : “ E x a
minant m aintenant la façon dont les plus anciens écrits bouddhistes
traiten t de la m éditation et de l’ex tase, nous sommes frap p és par une
ressem b lan ce g én érale avec le program m e expo sé dans les Y o g a -
Sû tras et p ar m ainte coïncidence de détail. L es exercices, les règ les
de conduite et les “ pouvoirs „ su sceptibles d’être acq u is incidem
m ent sont tous sem blables „ (H in d u is m a n d B u d d h i s m , vol. I, p. 3 11).
On sait d’ailleu rs que le Bouddhism e n’a rien apporté de p ositif qui
lui fût spécifiquem ent p ropre.
532 LE VOILE D’iSIS
LA C A SSE T T E
DU P E T IT P A Y SA N
S e c o n d e p a r t ie ( i ).
X. J e a n N i c o l e s (d e Grenoble). L a B a g u e t t e D i v i n a t o i r e o u V e r g e
d e J a c o b (1693). A vec com pilation d’au teu rs des x v p et x v i r siè
cle s. P réface de P. C hacornac. P a ris, 1920, in-8, b r. couv.
2. Ed itée p ar l'au teu r, 85, rue de P aris, Rennes, I.-e t-V .
ECHOS 563
part sur la prospection et, d ’autre part, sur l ’utilisation
du pendule et de radiocapteurs permettant de sélec
tionner les graines et les semences. Dans sa première
monographie consacrée à la recherche de l ’eau il donne
une technique précise : il guide le débutant, lui indique
comment il faut d ’abord étudier ses propres réactions,
comment il doit faire des travaux de laboratoire avant
de passer à la pratique de la prospection, comment enfin
il doit opérer sur le terrain pour rechercher la situation
des courants, leur profondeur, leur débit, leur potabilité.
Il donne des précisions sur l ’emploi du radiocapteur de
Jules Régnault, qu’il a adopté pour ses recherches les plus
complexes.
Tous ces travaux m ettent en évidence et commencent
à faire entrer dans le domaine de la science moderne des
données relevant jusqu’ici de la science secrète.
D. C.
N o s p r o c h a in s n u m é r o s
S O M M A IR E ju 1L l e t
N» 127
LES F A iT S D U M O IS
A r g o s ......................
modes.
S Y M B O L IS M E
R b n b G u én o n . .
M É T A P H Y S IQ U E
A ndré Préa u . ..
maïsme mongol, d ’a p r è s P o z d n é ib v .
H E R M É T IS M E
X ......................
q u e ou l’A r c h e o u v e r te , au tre m e n t
d ite : La Cassette du Petit Paysan.
ÉCH O S
D . G .................
LES REVUES
R u n e G uénon