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Corps calleux

Introduction :

Le corps calleux (cc)est une épaisse lame de substance blanche, tendue transversalement
entre les deux hémisphères. Cette structure participe au contrôle de l’information et de
l’élaboration de l’idéation.

1. Morphologie :
De forme quadrilatère, il entoure en arc de cercle le trigone cérébral.
On lui décrit une partie principale(tronc) et deux extrémités (ant=genou) et (post
=splénium).
Ses dimensions sont suivantes : l=8cm, L=2cm, E=1cm
a) Le tronc du cc
- sa face supérieure, convexe, répondant sur la ligne médiane à la face du cerveau,
qui s’insinue dans la scissure interhémisphérique, et sur les côtes à la portion supra
calleuse de la circonvolution intra-limbique.
- sa face Inférieure concave, unie :
En arrière, au bord postérieur du trigone.
En avant, sur la ligne médiane, au septum lucidum,qui sépare les deux ventricules
latéraux .
b) le genou du cc
Incurvé en bas , puis en arrière ,en formant le genou dont la lame inférieure, effilée
,constitue le bec(le rostrum de corps calleux ) .ce dernier se continue avec la lame
terminale au niveau de la commissure antérieure.
c) le splénium du cc
Également incurvé, épaissie sous forme d’un cordon transversal épais ,il recouvre la
toile choroïdienne du V3 et surplombe le corps pinéal.
2. Structure
a) Les fibres du cc
Le cc est constitué de plusieurs millions de neurofibres transversales qui unissent
point par point les deux hémisphères cérébraux. Ces fibres rayonnent du corps
du cc vers tout le cortex frontal,pariétal,occipital,et le cortex du gyrus temporal
supérieur. Les fibres rayonnantes du genou forment le forceps minor , celles du
splénium ,le forceps major.
b) L’indusium gris (gyrus supracallosal)
C’est une mince couche de substance grise recouvrant la face dorsale du cc .il est
parcouru par deux cordons pairs de fibres myélinisées, les stries longitudinales
médiales et latérale du CC.
En avt il recouvre le genou et le rostrum du cc .
En arrière il contourne le splénium du cc.
Les citernes sous-arachnoïdiennes.
Introduction :

Ce sont des parties élargies de l’espace sous-arachnoïdien. Elles sont constituées par les
dépressions de la surface du cerveau recouverte de la pie-mère, Et par l’arachnoïde qui
passe en pont au-dessus de celles-ci. Au nombre de dix, elles communiquent entre elles par
l’intermédiaire de l’espace sous-arachnoïdien.

1)La citerne de la fosse latérale du cerveau.

Cette citerne est située au niveau du sillon latéral du cerveau. Paire et symétrique elle est
limitée par les lèvres du sillon latéral. Elle s’étend jusqu’à l’insula. Elle communique en bas
avec les citernes chiasmatiques et intercrurale. Elle contient l’artère cérébrale moyenne.

2)La citerne péricalleuse.

Citerne sous-arachnoïdienne située sur la face supérieure du corps calleux, elle


communique avec les citernes de la lame terminale en avant , et en arrière, avec la citerne
quadrigéminale .

3)La citerne de la lame terminale.

Citerne sous- arachnoïdienne située à la partie supérieur de la lame terminale, elle


communique en haut avec la citerne péricalleuse et en pas avec la citerne chiasmatique.

4)la citerne chiasmatique.

Citerne sous- arachnoïdienne située a la base du cerveau an avant du chiasma optique . elle
communique :

- en bas avec la citerne interpédonculaire.

- en haut avec les citerne de la lame terminale.

- latéralement avec les citernes des fosses latérales du cerveau.

Elle contient les artères cérébrales antérieurs et l’artère communicante ant.

5)La citerne interpédonculaire.

Citerne sous- arachnoïdienne située a la partie centrale de la base de l’encéphale

Elle est limitée :

en avant par le chiasma optique .


en arrière avec les faces antérieure du pont et du mésencéphale recouvertes de la
pie-mère de l’encéphale.
en bas par l’arachnoïde qui tendue latéralement en pont entre les deux lobes
temporaux .
elle contient les carotides internes au niveau de leur division et les artères communicantes
post.

elle communique en haut avec la citerne chiasmatique en bas avec la citerne pontique et
latéralement avec les citerne de la fosse latérale.

6) la citerne ambiante.

Citerne située autour du mésencéphale. elle communique avec la citerne quadrigéminale et


la citerne pontique.

7)la citerne quadrigéminale.


citerne sous arachnoïdienne profonde de l’encéphale située entre le cerveau et le
cervelet,elle est limitée :

en avt par le corps pinéal et les colliculus

en haut par le splénum de corps calleux

en bas par la face supérieur du cervelet et les pédoncules cérébelleux

elle communique avec les citernes du corps calleux et intercrurale.

8)la citerne pontique .

citerne située entre le pont et la partie basilaire de l’occipital en avant , elle communique en
haut avec la citerne interpédonculaie et en bas avec l’espace sous-arachnoïdien spinal, en
arrière avec la citerne cérébello- médullaire latérale.

9)la citerne cérébello-médullaire latérale.

citerne située en regard l’olive bulbaire.

10)la grande citerne.

C’est la plus vaste des citernes sous-arachnoidiennes. Triangulaire a la coupe elle est
limitée :

-En avant et en bas par la moelle allongé recouverte de la pie-mére.

_En haut par le vermis et les amygdales cérébelleuses.

_En arrière par l’arachnoïde qui passe en pont de la moelle allongée sur le cervelet.

Elle communique en bas avec l’espace sous-arachnoïdien de la moelle spinale.

En avant, avec la citerne pontique et avec le V4 par l’ouverture médiane de celle-ci.

Elle contient les vaisseaux cérébelleux inférieurs.


Hypophyse

L’hypophyse est une glande endocrine appendue à l'infundibulum de l’hypothalamus par le

pédoncule infundibulaire.

Elle comprend deux lobes, d'organogénèse et de physiologie différentes : l’adénohypophyse,

ou lobe antérieur, et la neurohypophyse, ou lobe postérieur, qui est une extension de

l’hypothalamus.

L'hypophyse, considérée comme le « chef d’orchestre » de la sécrétion hormonale, présente

essentiellement trois types de pathologies :

 Soit un syndrome d'hyperfonctionnement sécrétoire, tels l'acromégalie, l'adénome à

prolactine (syndrome aménorrhée-galactorrhée) ;

 Soit un syndrome d'hypofonctionnement sécrétoire, l'insuffisance hypophysaire

(syndrome de Sheehan ...) ;

 Soit une tumeur non sécrétante (adénome chromophobe ...).

I. MORPHOLOGIE

A. DIMENSIONS

De forme ovoïde, l'hypophyse mesure environ 15 mm de largeur, 60 mm de hauteur et 10

mm d'épaisseur. Son poids est d'environ 35 cg (75 % pour l'adénohypophyse el 25 % pour la

neurohypophyse).

B. RAPPORTS

L'hypophyse, entourée d'une gaine fibreuse dérivée de la dure-mère, est située dans la fosse

hypophysaire de la selle turcique.

1. Les parois : antérieure, inférieure et postérieure

Elles répondent aux parois de la loge hypophysaire tapissées par la dure-mère qui contient

le sinus intercaverneux. Celui-ci est constitué des, anastomoses unissant les sinus

caverneux droit et gauche.


2. Les faces latérales

Elles sont en contact avec les parois médiales du sinus caverneux et son contenu, l'artère

carotide interne et son plexus, et les nerfs crâniens.

3. La face supérieure

Elle est recouverte du diaphragme stellaire, qui est percé d'un orifice que traverse le

pédoncule hypophysaire.

Le chiasma optique repose sur le diaphragme stellaire, en avant du pédoncule hypophysaire.

Le développement des tumeurs de l'hypophyse, tel le craniopharyngiome, entraîne un

agrandissement de la selle turcique et une compression du chiasma optique avec des

troubles du champ visuel (hémianopsie) et du fond d'œil (atrophie du nerf optique).

C. VASCULARISATION

Elle est riche et partiellement autonome pour les deux lobes hypophysaires.

1. Les artères

L'hypophyse est irriguée de chaque côté par une artère hypophysaire inférieure et plusieurs

artères hypophysaires supérieures.

a) L'artère hypophysaire inférieure

Elle naît de la partie caverneuse de l'artère carotide interne.

Elle se divise en deux branches, médiale et latérale, qui s'anastomosent, en arrière du

pédoncule hypophysaire, pour former un anneau artériel autour de la neurohypophyse.

De cet anneau artériel et de ses branches se détachent des artérioles qui s'anastomosent

avec le réseau capillaire veineux de la neurohypophyse.

b) Les artères hypophysaires supérieures

Elles naissent de la partie supraclinoïdienne de l'artère carotide interne, et parfois des

artères cérébrales antérieures.


• Les artères hypophysaires supérieures les plus hautes irriguent l'éminence médiane et la

partie adjacente de l'infundibulum. Leurs branches s'anastomosent aux plexus veineux

profond et superficiel de l'infundibulum.

• Les artères hypophysaires supérieures les plus basses donnent les artères trabéculaires

destinées aux trabécules hypophysaires. Elles descendent :

-soit il travers le pédoncule hypophysaire, pour irriguer le pédoncule infundibulaire et la

neurohypophyse;

- soit à sa surface, pour atteindre l'antéhypophyse.

2. Les veines

a) Les veines de la neurohypophyse

Le plexus veineux superficiel et profond de l'infundibulum se draine :

• soit dans les veines portales courtes et longues ;

• soit dans le réseau capillaire veineux de la neurohypophyse qui se draine dans les sinus

veineux de la dure-mère en particulier ceux de la selle turcique ;

• soit dans le réseau veineux du 3eme ventricule.

b) Les veines de l'adénohypophyse

Elles constituent le système porte hypophysaire qui véhicule les hormones hypothalamiques

vers l'adénohypophyse.

• Les veines afférentes sont les veines portales longues, qui partent des plexus veineux

superficiel et profond de l'infundibulum, et des veines portales courtes, qui partent du

pédoncule hypophysaire.

Les veines portales longues et courtes donnent naissance soit aux sinusoïdes de

l'adénohypophyse, soit aux boucles capillaires veineuses, qui s'enroulent et s'anastomosent

avec les capillaires artériels.


• Les veines efférentes qui collectent les sinusoïdes adénohypophysaires rejoignent les

veines hypophysaires inférieures qui se drainent dans les sinus veineux de la dure-mère.

II. ADENOHYPOPHYSE

Partie antérieure de l'hypophyse, l'adénohypophyse est destinée à la régulation de

nombreuses glandes endocrines.

A. CONSTITUTION

Elle comprend trois parties :

• la partie tubérale, qui entoure le pédoncule infundibulaire ;

• la partie intermédiaire, adjacente au lobe postérieur de l'hypophyse ;

• la partie distale, plus volumineuse, située en avant de la précédente, et au-dessous de la

partie tubérale.

1. Partie tubérale

Elle est constituée essentiellement d'endocrinocytes basophiles. Ceux-ci se regroupent en

cordons cellulaires autour des capillaires du système porte hypophysaire.

2. Partie intermédiaire

Peu développée chez l'homme, elle est formée d'endocrinocytes chromophobes et

basilophiles. Ils sont groupés autour de capillaires connectés au système porte

hypophysaire.

Quelques neurofibres de la neurohypophyse la pénètrent.

Elle sécrète l'hormone mélanostimuline (MSH).

3. Partie distale

Partie la plus volumineuse, elle est délimitée par une capsule conjonctive. Celle-ci présente

parfois un espace virtuel, la rente hypophysaire, qui la sépare de la partie intermédiaire. Elle

est constituée :
• d'endocrinocytes variés groupés en cordons cellulaires ;

• d'un réseau de fibres réticulaires ;

• d'un réseau de capillaires et de sinusoïdes.

a) Les endocrinocytes chromophobes

Ils prennent très faiblement les colorants et sont répartis uniformément dans la glande. En

microscopie électronique, ils se divisent en endocrinocytes paucigranulaires et agranulaires,

plus nombreux.

Les endocrinocytes chromophobes granulaires possèdent de longs prolongements qui

forment un réseau de soutien des autres cellules.

b) Les endocrinocytes chromophiles

Ils prennent les colorants basiques ou acidophiles. Certaines cellules sécrètent une seule

hormone et d'autres, plusieurs hormones.

• Les endocrinocytes acidophiles, plus nombreux dans les régions latérales, comprennent :

- l'endocrinocyte somatotrope, qui sécrète l'hormone de croissance (GH STH), qui favorise la

croissance des os;

- l'endocrinocyte mammotrope, qui sécrète la prolactine gui induit la sécrétion du lait.

• Les endorinocytes basophiles, plus nombreux dans la région postéro-médiane,

comprennent :

- l'endocrinocyte gonadotrope, qui sécrète la FSH et la LH.

La FSH est folliculo-stimulante chez la femme et stimulante des tubules séminifères chez

l'homme.

La LH stimule la granulosa chez la femme el les cellules i nterstitielles chez l'homme ;

- l'endocrinocyte thyréotrope, qui stimule la synthèse et la libération des hormones

thyroïdiennes; - l'endocrinocyte corticotrope sécrète l'hormone ACTH qui stimule la

sécrétion des hormones cortico-surrénales.


B. CONTRÔLE DE l'ADÉNOHYPOPHYSE

Des hormones peptidiques de l'hypothalamus, les libérines et les statines, contrôlent

l'activité des endocrinocytes hypophysaires.

1. Le tractus tubéro-infundibulaire

Les hormones, produites par des neurones parvocellulaires des noyaux hypothalamiques

dorso-médiaux, ventro-médiaux et arqué, sont véhiculées par les tractus tubéro-

infundibulaires. Elles sont libérées dans les capillaires primaires de l'infundibulum et de la

partie tubérale.

Ces capillaires recueillent aussi, par l'intermédiaire des épendymocytes rubannés ou

tanycytes, les hormones provenant du liquide cérébro-spinal.

Ces hormones gagnent ensuite, par le système porte hypophysaire, l'adénohypophyse, qui

sécrète les hormones destinées aux organes cibles.

2. Les hormones hypothalamiques

a) Les hormones libérines ( releasing hormones), ou hormones libératrices:

• la thyréolibérine (TRH) stimule la libération de l'hormone thyréotrope et de la prolactine;

• la gonadolibérine (GnRH) stimule la libération de FSH et LH;

• la somatolibérine (GRH) stimule la libération de G H ;

• la corticolibérine (CRH) stimule la libération de lipo-et corticotropine.

b) Les hormones statines (inhibiting hormones), ou hormones inhibitrices:

• la sornatostatine (SIH) inhibe la sécrétion de GH et TRH;

• la dopamine (Pl H ), sécrétée par le noyau arqué, inhibe la sécrétion de prolactine.

3. Rétrocontrôle de l'adénohypophyse et de L'hypothalamus

Les hormones spécifiques, libérées par les organes cibles et véhiculées par le système

vasculaire général, ont un rôle inhibiteur sur l’antéhypophyse et l'hypothalamus.


III. NEUROHYPOPHYSE

La neurohypophyse, partie postérieure de l'hypophyse, est associée à l'hypothalamus du

point de vue morphologique et fonctionnel.

A. CONSTITUTION

Plus petite que l'adénohypophyse, la neurohypophyse comprend deux parties, l'infundibulum

cl le lobe nerveux:

• l'infundibulum s'évase à sa partie supérieure pour s'unir à l'hypothalamus;

• le lobe nerveux, ou partie nerveuse, est situé en arrière de l'adénohypophyse.

B. STRUCTURE - SYSTÉMATISATION

La neurohypophyse est formée de neurofibres du tractus hypothalamo-hypophysaire

entourées de glyocytes centraux hypophysaires.

1. Le tractus hypothalamo-hypophysaire

Il et constitué d'environ 100 000 neurofibres non myélinisées de neurones magnocellulaires

unissant l'hypothalamus et la neurohypophyse.

Les péricaryons de ces neurones siègent dans les noyaux supra-optiques et

paraventriculaires de l'hypothalamus.

Ces fibres véhiculent les hormones hypothalamiques (ocytocine et vasopressine) dans des

corpuscules neurosécrétoires de 100 à 200 nm de diamètre.

Ces corpuscules forment des accumulations neurosécrétoires au niveau du bulbe terminal

des axones situés ontre les capillaires.

Les neurosécrétions formées de l'ocytocine et de la vasopressine sont ensuite déversées

dans le courant circulatoire.

2. Les gliocytes centraux hypophysaires (ou pituicytes)

Ils entourent les neurones et sont situés au voisinage des sinus vasculaires.

Ils présentent des prolongements cytoplasmiques qui forment un réseau de fibres délicates.

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