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MEMOIRE
Présenté par :
Table de Matière
LISTE DES FIGURES 13
LISTE DES TABLEAUX 13
Introduction générale 15
Chapitre I : Généralités sur les hydrocarbures
I. Introduction 16
I.1 Familles d’hydrocarbures 17
I.2 Les hydrocarbures saturés 17
I.2.1 Les hydrocarbures aliphatiques 17
I.2.1.1 Les paraffines ou alcanes 18
I.2.1.1.1Les paraffines normales ou n-paraffines 18
I.2.1.1.1.1 Les iso- paraffines ou paraffines ramifies 18
I.2.2 Les naphtènes 19
I.3 Les hydrocarbures insaturés 20
Raison de l’instabilité 20
I.3.1 Les Oléfines et dioléfines 20
Propriété Physique 20
Réaction d’alkylation 69
IV.6 Transalkylation 70
Conditions d’alkylation et de transalkylation 70
IV.7 Dé alkylation 70
IV.8 Réactions secondaires 71
MÉCANISMES DE RÉACTION 72
Utilsation de l’alkylation 73
IV.9 Cumène 74
IV.9.1 Définition 74
IV.10 Xylène 74
IV.11 Toluène 75
IV.11.1 Définition 75
Conclusion Général 75
Références bibliographiques 78
Liste des Figures
Fig1 : Représentation des n-alcane à chaine droite 18
Fig2 : Représentation de Piso-paraffine 18
Fig3 : Isomérie de position 20
Fig4 : Exemple d’aromatique 24
Fig5 : Les hydrocarbures aromatiques monocycliques substitués 24
Fig6 : classification des hydrocarbures 31
Fig7 : Hydrocarbure dérivées de benzéne 32
Fig8 : Le principe de la transformation des paraffines solides en acides gras 39
Fig9 : Oxydation des radicaux alkyles à basse température et dans un régime d’oxydation
intermédiaire 47
Fig10 : Oxydation des radicaux alkyles à haute et basse température 49
Fig11 : Alkylation du cycle benzénique par la réaction de FRIEDEL_CRAFTS 67
Fig12 : Le premier produit d’alkylation FRIEDEL-CRAFTS subit lui-même une seconde
alkylation 69
I. Introduction
Les hydrocarbures sont des composés chimiques formés uniquement de carbone et d’hydrogène
(d’où leur nom) et dont l’importance économique et politique n’a cessé de croftre avec le
développement relativement récent des produits pétroliers. Ils sont essentiellement utilisés comme
carburants, comme combustibles et comme bases pour la fabrication des huiles lubrifiantes.
Constituent aussi la matière première des synthèses pétrochimiques. Sur un plan plus
fondamental ,les hydrocarbures constituent le squelette de base des molécules plus complexes de la
chimie organique qui renferment toujours du carbone, le plus souvent de l’hydrogène mais aussi
d’autres éléments comme l’oxygène, l’azote , le soufre ,…etc.
Le point commun à toutes les molécules de la chimie organiques la présence de carbone.
L’homme qu’il utilise le charbon ou le pétrole pour ses synthèses industrielles a basé sa civilisation
sur la chimie du carbone. Il est remarquable que cet élément libre ou combiné ne constitue qu’un
très faible pourcentage de la masse de l’écorce terrestre (moins de 0.1% comme l’indique le
tableau 1 suivant) :
Tableau 1 :Abondance des éléments chimiques dans l’écorce terrestre(en % en
poids de l’écorce).
Chaque réservoir de pétrole dans le monde fournit une huile qui a ses caractéristiques propres c'est-
à-dire que deux champs pétroliers fournissent du pétrole ayant des caractéristiques différentes.
Les hydrocarbures sont des composés chimiques constitués uniquement d’atome de carbone et
d’hydrogène dont l’importance économique et politique n’a cessés d’augmenter depuis ces 20
dernières années. Ils sont utilisés essentiellement comme source d’énergie (carburant, combustible)
et également les matières premières dans l’industrie pétrochimique. L’abondance de famille
d’hydrocarbure résulte de la faculté du carbone à s’associer facilement avec d’autres éléments.
Le carbone est tétravalent c'est-à-dire qu’il établit 4 liaisons et les chaines carbonés peuvent êtres
linéaires, ramifiés ou cycliques.
Elément % Elément %
Oxygène 49,20 Chlore 0,19
Silicium 25,67 Phosphore 0,11
Aluminium 7,50 Manganèse 0,09
Fer 4,71 Carbone 0,08
Calcium 3,39 Soufre 0,06
Sodium 2,63 Baryum 0,04
Potassium 2,40 Azote 0,03
Magnésium 1,93 Fluor 0,03
Hydrogène 0,87 Strontium 0,02
Titane 0,58 Autres 0,47
Ce sont des hydrocarbures cycliques saturés comme les alcanes. Leur nomenclature est identique à
celle des normales paraffines mais précédée du préfixe « cyclo ».Chaque atome de carbone du cycle
est lié à deux atomes d’hydrogène et la formule générale des cyclanes est (CH2) n ou CnH2n. Ils
sont aussi largement représentés dans le pétrole brut et se caractérisent par la présence de molécule
cyclique comportant les plus souvent 5 ou 6 atomes de carbones.
Notons que les carbones sont dans ces exemples associés en anneau et toutes les valences sont
saturées. De ce faite, ils sont peu réactifs.
Comparés aux paraffines, les hydrocarbures naphténiques possèdent les propriétés suivantes :
Température d’ébullition un peu plus élevée
Densité moyenne
Tenue au froid généralement bonne
Rapport C/H moyen
Combustion moyenne pour moteur essence et moteur diesel.
I.3 Les hydrocarbures insaturés
Dans ces hydrocarbures, on a une ou plusieurs liaisons multiples (liaisons π). C’est la mise en
commun de deux doublets ou trois doublets d’électrons. Ces hydrocarbures ne sont pas saturés
parce qu’ils ont la possibilité de fixés d’autres éléments car il y’a un déficit d’atome d’hydrogène :
ce sont des hydrocarbures très instables
Raison de l’instabilité
Par addition d’hydrogène, ils peuvent être transformés en hydrocarbures saturés. Par hydratation,
certains peuvent se transformer en alcool puis une oxydation vive ou ménagée peut les conduis en
aldéhydes et ensuite en acide carboxylique (très corrosif) On distingue : les oléfines, les
acétyléniques et les aromatiques.
Les alcènes, encore appelés carbures éthyléniques ou oléfines,sont des hydrocarbures de formule
généraleCnH2n. Ce sont les hydrocarbures à double liaisons entre les deux atomes de carbones. Cette double
liaison peut se trouver dans une chaine droite (oléfine normale), dans une chaine ramifiée (iso-oléfine), dans
un cycle (cyclo-oléfine) ou encore sous formes de 2 doubles liaisons (dioléfines). On ne les trouve pas
dans la nature.
Le plus anciennement connu est l'éthylène C2H4, obtenu par chauffage à 160 0C. Le composé le
plus simple de la famille est l'éthène, C2H4, H2C=CH2. A partir du butène, il existe plusieurs
isomères différant soit par la position de la double liaison dans la chaîne (isomérie de position), soit
par la position relative de certains atomes ou groupes d'atomes dans l'espace :
1 2 3 4
H2C═CH─CH2─CH3 CH2─CH═CH─CH3 CH─C═CH2
Propriété Physique
Les alcènes ont des températures d'ébullition un peu plus basses que celles des alcanes
correspondants car les forces de van der Waals sont plus faibles ; en effet, une double liaison prend
plus d'espace qu'une simple liaison, donc les molécules s'empilent de façon moins compacte et les
forces intermoléculaires sont moins importantes. Il en résulte qu'il faut fournir moins d'énergie pour
les rompre : les températures d'ébullition sont plus basses. Ils brûlent avec une flamme claire.
À température et pression ambiantes, les alcènes sont gazeux jusqu'au butène, puis liquides et enfin
solides à partir de C16. Leur solubilité, médiocre dans l'eau, est bonne dans l'alcool et l'éther.
Ils ont des caractéristiques suivantes :
Densité faible.
Très mauvaise stabilité et résistance à l’oxydation.
Rapport C/H moyen.
Combustion assez bonne pour moteur essence et mauvaise pour moteur diesel
C=C-C-C C-C=C-C-C-C oléfine
C=C-C=C C-C=C-C=C-C dioléfine
NB : Les oléfines se retrouvent très rarement dans le pétrole brut mais peuvent être présents
dans les recettes des procédés de raffinage particulièrement dans les fractions provenant des
procédés de conversions des fractions lourdes.
Pour être utilisés, ces composés doivent être séparés par un processus de raffinage, dont la première
étape est une distillation. Les hydrocarbures ont une température d’ébullition variant en fonction de
leur longueur de chaine carbonée (Tableau 2). Il est donc aisé de les séparer par ce processus
industriel.
Tableau 2 : les hydrocarbures et leurs températures d’ébullitions en fonction de la
longueur de la chaine carbonique
Plus la chaîne carbonée d'un hydrocarbure est longue, plus ses températures d'ébullition et de
fusion sont élevées.
Exemple : la température d'ébullition du méthane(CH4) est de −160 °C et celle du pentane (C5H12)
est de 36 °C.
Plus la chaîne carbonée d'un hydrocarbure est ramifiée, plus les températures d'ébullition et de
fusion sont basses
Longueur de chaine carbonée Températured’ébullition
Produit
(en nombre d’atome de carbone) (en °C)
Gaz pétrolier 1à4 40
Essence 5 à 12 40 à 205
Kérosène 10 à 18 175 à 325
Diesel 12 et plus 250 à 350
Fioul 20 à 70 370 à 600
Sont des hydrocarbures possédant une insaturation caractérisée par la présence d’une triple liaison
carbone-carbone. Les deux carbones sont hybridéssp. La triple liaison est la combinaison de deux
liaisons π et d’une liaison σ. La densité électronique de la molécule est répartie de façon cylindrique
le long de la liaison C-C. On dit que l’on a affaire à un alcyne vrai ou à un alcyne terminal si R ou
R' est un hydrogène. Les alcynes, ou hydrocarbures acétyléniques, ont pour formule générale
CnH2n-2, et sont caractérisés par la présence dans leur molécule d’une triple liaison et d’une
coexistence possible de doubles liaisons.
I.3.2.1 Nomenclature
Les alcynes se nomment comme les alcènes correspondants, en remplaçant la terminaison « -ène »
par la terminaison « -yne ». Hors nomenclature IUPAC, le premier terme, C2H2, est également
appelé acétylène. Les alcynes linéaires ont pour formule générale CnH2n-2.
Exemples :
I.3.2.4 Réactivité
La triple liaison d'un alcyne est une liaison très riche en électrons mais plus courte qu'une double
liaison, donc un peu moins réactive que les alcènes.
Température normale
80,1 110,6 136,2 138,3 139,1 144,4
d’ébullition (°C)
En dehors des produits liquides issus de la distillation de la houille, les hydrocarbures aromatiques
proviennent essentiellement soit des reformats, soit des essences de pyrolyse de naphta. La teneur
en aromatiques des effluents de reformage catalytique varie selon la composition de la charge et
également suivant la sévérité de l’opération. Plus la sévérité de l’opération augmente, plus on
obtient une teneur en aromatiques élevée.
On constate que les deux sources d’aromatiques (reformat et essences de pyrolyse) offrent des
compositions très différentes, de sorte que selon la demande du marché, l’une ou l’autre peut être
employée. S’il convient de produire essentiellement du benzène, l’essence de pyrolyse est en
principe la mieux adaptée, si au contraire on recherche les xylènes, le reformat devient la matière
première indispensable. Parmi les procédés d’obtention des hydrocarbures aromatiques citons :
Le but essentiel du reformage catalytique était la transformation des coupes pétrolières à faible
indice d’octane couramment appelées naphtes, en base pour carburants à haut indice d’octane. Il
existe maintenant des techniques fonctionnant à plus haute sévérité où la production d’aromatiques
est optimisée.
Le reforming catalytique est donc principalement un procédé de raffinage, très largement décrit par
ailleurs dans divers ouvrages spécialisés.
I.4.1.5 Le steam-cracking
II. Introduction
L’oxydation directe des hydrocarbures en phase gazeuse est une étape initiale couramment
utilisée dans de nombreux procédés industriels. Les oxydations du méthane, de l’éthylène ou du
propylène formant les matières premières nécessaires à la production de polymères, d’alcools ou
d’acides en sont de bons exemples, tout comme les procédés Fischer Tropsch.
Afin d’obtenir un rendement satisfaisant, de réduire les sous-produits et d’optimiser l’énergie mise
en jeu, il est tentant d’introduire dans le milieu réactionnel une quantité aussi importante que
possible d’oxygène. Toutefois, une marge minimale doit être maintenue par rapport à la limite
supérieure d’explosivité pour éviter les risques d’explosion conduisant dans le meilleur des cas à la
contamination des produits (pouvant survenir avant réaction, par exemple dans une zone de
mélange, mais aussi après réaction dans le système de soutirage), et dans la pire des situations à de
graves dégâts matériels et humains. Ainsi, s’approcher au plus près de la limite d’explosivité tout en
maîtrisant les risques est une méthode envisageable pour augmenter le rendement économique
d’une unité.
Les conditions d’opération des procédés d’oxydation d’hydrocarbures au niveau industriel sont
souvent éloignées des conditions atmosphériques. Si la plupart des paramètres d’explosivité sont
connus à pression atmosphérique et à température ambiante, ce n’est plus le cas pour des pressions
et des températures plus élevées, où des difficultés expérimentales rendent leur étude difficile. De
plus, les modèles physico-chimiques décrivant la combustion ont un domaine de validité qui est lui
aussi limité. Ajouté à ce manque de données, la réactivité est souvent non nulle à l’extérieur de la
zone d’explosivité, notamment à proximité de la limite supérieure. Ainsi, l’apparition du
phénomène dit de “flammes froides” est possible après un temps d’induction variable, pouvant
entraîner certains phénomènes inattendus, allant de la formation de produits intermédiaires,
compliquant le schéma réactionnel espéré, à une auto-accélération des réactions jusqu’à l’explosion,
sans intervention d’aucune source d’allumage extérieure. La compréhension des mécanismes
chimiques complexes conduisant à l’apparition de flammes froides ou à l’auto-inflammation
pourrait permettre par conséquent de prévoir ce genre de désagréments. Dans le but d’améliorer la
prédiction des phénomènes d’auto-inflammation et de flammes froides, il est utile de posséder des
mécanismes cinétiques détaillés pour le plus grand nombre de composés organiques possible. Dans
ce cadre, l’objectif de ce travail de thèse est de proposer et de valider des modèles cinétiques pour
une large gamme d’alcanes (de C4 à C10), pour certains alcènes (le 1-pentène) et pour des cyclanes
(cyclohexane et cyclopentane). De nombreux modèles existants permettent déjà de simuler l’auto-
inflammation des alcanes, mais la plupart sont valables uniquement pour un composé donné. Dans
un souci de cohérence et d’utilisation pratique, il est intéressant de proposer un modèle cinétique
unifié applicable quel que soit l’alcane considéré. C’est dans cette optique que le logiciel de
génération automatique de mécanismes cinétiques EXGAS a vu le jour au 4 D.C.P.R. (Département
de Chimie Physique des Réactions) à Nancy il y a une dizaine d’années. Des travaux passés ont
permis de valider ce logiciel dans le cas de l’oxydation de plusieurs alcanes (Glaude, 1999) dans
des réacteurs continus en reproduisant les profils des produits formés. Toutefois, peu de tests ont été
menés quant à la simulation de délais d’auto inflammation, ce qui explique les modifications qui ont
dû être apportées dans le cadre de cette thèse aux modèles générés par le logiciel pour mieux rendre
compte des voies réactionnelles menant à l’auto-inflammation des alcanes. Notre travail dans le cas
des alcènes et des cyclanes s’est basé également sur EXGAS et sur deux précédentes thèses
effectuées au laboratoire : Heyberger (2002) et Touchard (2005).
Il existe divers moyens de validation des modèles. Dans une optique « sécurité des procédés », il
est possible de mesurer expérimentalement des valeurs de vitesses de flamme laminair, différents
indices d’explosivité (pression maximale, vitesse d’accroissement de la pression, délai d’auto-
inflammation ou temps d’induction de flamme froide…) dans une sphère d’explosion, ou même
l’énergie minimale d’allumage d’un mélange explosif. Toutefois, dans la plupart des appareillages
utilisés, l’échelle de temps des phénomènes observés est suffisamment longue pour que l’influence
des propriétés physiques du système (échanges de chaleur, mécanique des fluides…) ne puisse pas
être négligée par rapport à la chimie du mélange réactionnel. Afin de simplifier nos modélisations et
d’être le plus représentatif possible des phénomènes chimiques observés, nous comparerons dans un
premier temps les résultats de nos simulations à des mesures de délais d’auto-inflammation dans
deux systèmes largement répandus et dans lesquels les phénomènes physiques peuvent être en
première approximation négligés : le tube à onde de choc et la machine à compression rapide.
Les hydrocarbures sont des composés organiques simples formés de carbone et d’hydrogène
uniquement. Leur formule brute est donc de la forme : CxHy, sachant que x et y
sont deux entiers naturels. Les hydrocarbures fréquemment rencontrés dans le pétrole sont Les
paraffines ou les alcanes non cycliques ;
Les naphtènes ou les cyclo alcanes ;
Les oléfines ou les alcènes ;
Les hydrocarbures aromatiques (BTEX : benzène, toluène, éthylbenzène et xylènes).
La figure suivante (Fig.1) résume ces classes des hydrocarbures
Figure 6 : Classification des hydrocarbures
1- Les alcanes : Ce sont des hydrocarbures saturés (pas de double ou triple liaison), tous
Les atomes de carbone sont reliés par des liaisons simples uniquement. Les alcanes peuvent
être en chaine linéaire, ramifiée ou chaine cyclique (les cycloalcanes).
2- Les alcènes : Ce sont des hydrocarbures non saturés, des atomes de la chaine
carbonée sont reliés par des liaisons doubles. Les alcanes et les alcènes non cycliques
constituent les hydrocarbures non aromatiques, qui sont également désignés sous le terme
hydrocarbures aliphatiques.
(
Cx H y Oz+ x +
1
4
1
) 1
y− z O2 → xC O2 + y H 2 O
2 2
En fait, l’oxydation des hydrocarbures ne se déroule pas en une seule étape, mais en une
succession de réactions élémentaires. Les réactions qui interviennent dans un mécanisme
cinétique détaillé d’oxydation sont en général classées en quatre types de réactions :
amorçage, propagation, branchement et terminaiso.
La forme générale
Exemple :
-L’oxydation de Jones : en utilisant le CrO3 + H2SO4 qui permet de convertir les alcool
primaire en acide ( R-CH2-OH R-(CO)-OH ), et de convertir les alcool secondaire en cétone (R-
CH(OH)-R’R-(CO)-R’).
-Réactif de Collins : qui est utilisé pour la réaction faisant intervenir des réactifs sensible a l’acide
comme les alcools qui sont convertis par exemple sélectivement en aldéhydes, il est constitué d’un
mélange de trioxyde dechrome mélangé a de la pyridine (CrO3 + C5H5N).
--Ils peuvent dans certains cas empêcher la réaction d’atteindre un degré d’oxydation bien
déterminé, ex: le PCC chlorochromates de pyridine qui empêchent lors de l’oxydation d’un alcool
en cétone d’atteindre l’acide carboxylique.
II.6 Caractéristiques énergétiques de la réaction d’oxydation
Les réactions d’oxydation sont exothermiques et irréversibles
L’oxydation des premières séries d’alcanes est très utilisé vue la diversité des produits
obtenus et la facilité d’accès à la matière première. Le méthane est de tous les alcanes le plus
difficiles à oxyder, il donne essentiellement de l’éthanol et du formol, avec un taux de conversion
de 20%.
Plus la chaine hydrocarbonée est longue, plus le nombre des produits de l’oxydation augmente, ex :
l’oxydation de l’éthane à 280˚C et sous 100ATM donne naissance à l’éthanol, méthanol,
acétaldéhyde, acide acétique, acide formique et formol.
L’oxydation des alcanes permet l’obtention des hydro-peroxydes et des peroxydes, qui servent de
catalyseur dans les réactions de polymérisation catalytiques.
L’oxydation des hydrocarbures paraffinique est orientée vers 3 procédés :
1. Oxydation en phase gazeuse pour l’obtenir des alcools de poids moléculaires faible et des
Additifs.
2. Oxydation en phase liquide en présence de H₃BO₃ pour la synthèse des alcools secondaires
C₁_C₂₀.
3. Oxydation catalytique en phase liquide pour l’obtenir des acides carboxyliques (gras).
CH₃OH+CH₃CHO→ C₂H₅OH+HCH
RO ° RH ROH + R °
→
R °+ ROOH RH 2 ROH + R °
→
3 ROH H 3 B O3 ( RO ) 3 B+3 H 2 O
→
O
K2Cr2O7
H3C – CH2 – CH2 – OH H3C – CH2 – C – H
H2SO4 ; H2O
Cétones
Aldéhydes acides gras.
Figure 8: Le principe de la transformation des paraffines solides en acides gras
exothermique :
Par défaut d’oxygène la combustion conduit à la formation de mono oxyde de carbone (CO) et
de l’hydrogène(H2). Le CO est un gaz très toxique qui, une fois inhalé, peut se fixer sur
l’hémoglobine à la place de l’oxygène et provoquer l’asphyxie. :
2 CnH2n + 2 + (2n+1) O2 → 2n CO + 2(n + 1) H2O.
II.7.6 L’auto-oxydation
L’oxygène de l’air peut oxyder les alcanes à la température ambiante, cette oxydation est
très lente conduit à la production des différents composés organiques oxygénés, il s’agit d’une
réaction radicalaire à partir de O2.
époxyde
*On peut obtenir un époxyde avec l’utilisation d’un peracide :
Dans cette oxydation l’alcène se réagisse avec le tétroxyde pour former un diol :
Alors que l’effet de la solution KMnO4 diluée et froide dans un milieu neutre ou de l’eau
oxygénée H2O2, donne le même résultat un diol.
KMnO4 concentré
1-Cyclohexane et cyclohexanone
2-acide adipique
L’acide adipique HOOC −(CH₂) ₄−COOH se trouve sous forme cristaux blancs TF =152 °C
facilement dans l’eau froide.
Il est obtenu par oxydation dycyclohexane, il sert à la fabrication du nylon et des plastiques.
-La réaction d’oxydation
1- Processus d’amorçage
Au cours d’un processus d’amorçage, un alcane RH forme un radical R· alkyle, soit par rupture
d’une liaison C-C, soit par arrachage d’un atome d’hydrogène par réaction avec l’oxygène :
R → R. + R’. (01)
RH → R. + H. (02)
RH + O2 → R. + HO2. (03)
A basse température, la formation du radical HO2. par la réaction (03) est favorisée.
Lorsque la température augmente, la réaction (01) devient une source importante de radicaux
alkyles.
2- Processus de propagation
Les radicaux alkyles R•réagissent différemment selon la température. Jusqu’à très récemment
les réactions se produisant en dessous de 900 K étaient regroupées au sein d’un mécanisme dit de
basse température (Wilk et al. 1995). En fait, il existe deux régimes distincts dans cette gamme
de température : un régime de basse température en dessous de 650 K environ, et un régime
intermédiaire allant de 650 K à 900 K. La chimie de chacune de ces zones, les produits et
espèces intermédiaires formées, ainsi que la réactivité globale du système diffèrent fortement, et
les transitions entre chaque régime donnent lieu à d’intéressants phénomènes chimiques. Les
limitations précises des zones dépendent du combustible, de la pression, et du procédé. En
somme, voici les trois régimes d’oxydation:
Mécanisme d’oxydation de basse température (en dessous de 650 K), dans lequel
l’oxydation des radicaux peroxyde se produit.
Mécanisme d’oxydation de haute température (au-dessus de 1000 K), gouverné par la
chimie des radicaux de petites tailles.
Mécanisme d’oxydation intermédiaire (entre 650 et 1000K), gouverné par la chimie de
HO2.et H2O2, et combinaison des deux autres mécanismes.
3 Mécanisme d’oxydation à basse température
Le schéma de basse température, élaboré par Fish (1968) et repris depuis par Pollard (1977), Cox
et Cole (1985), puis par Walker et Morley (1997) dans leurs études respectives des phénomènes
d’oxydation à basse température, propose trois processus de propagation concurrents :
La molécule d’oxygène O2 peut s’additionner sur le radical alkyle pour donner un radical
peroxyalkyle ROO. (Fish, 1968b). Ce radical, selon sa taille et sa structure, peut s’isomériser par
transfert d’un atome d’hydrogène du groupement alkyle à l’atome d’oxygène qui porte un électron
célibataire. Le nouveau radical formé est un radical hydroperoxyalkyle .QOOH. Ce radical peut
subir une deuxième addition sur l’oxygène formant le radical dihydroperoxyalkyle .OOQOOH ou
peut se décomposer en espèces moléculaires et en nouveaux radicaux. Les éthers cycliques et les
composés carbonylés représentent la majeure partie des produits stables formés par ce processus.
Les réactions présentées ci-dessous résument le mécanisme d’oxydation à basse température selon
ce modèle.
R. + O2 ROO. (04)
ROO. .
QOOH (05)
.
QOOH produits + .X (06)
.
QOOH + O2. OOQOOH (07)
.
X + RH R + XH
.
(08)
Des produits minoritaires sont formés de façon hétérogène à la paroi du réacteur à partir des
radicaux peroxyalkyles par le mécanisme suivant :
R. + O2 ROO. (09)
ROO. Produits minoritaires (10)
Une troisième voie conduit à la formation de l’alcène conjugué et du radical HO2. pouvant par la
suite réagir avec le réactif ; l’oxydation de cet alcène contribue ainsi pour une part non
négligeable à la formation de produits oxygénés.
R. + O2 → alcène + HO2. (11)
RH + HO2.→ R. + H2O2 (12)
Une réaction de branchement conduit, à partir d’un radical, à la formation de deux voire trois
radicaux, contribuant à l’augmentation de la réactivité globale du système, pouvant aller jusqu’à
l’auto-inflammation. Ainsi, ROOH est un agent de branchement dégénéré, et .OOQOOH (issu
d’une deuxième addition d’oxygène sur .QOOH) conduit à des agents de branchement dégénéré.
En effet, toutes ces espèces porteuses d’une ou plusieurs fonctions hydroperoxydes réagissent par
rupture de la liaison O-OH suivie de la décomposition des radicaux formés en espèces de petite
taille. Les agents de branchement s’accumulent progressivement dans le milieu réactionnel lorsque
la réaction primaire progresse, de sorte que les vitesses des amorçages secondaires augmentent,
auto-accélérant la réaction globale.
Le mécanisme de basse température, résumé sur la figure 3, est le mécanisme d’oxydation le
plus complexe. Il gouverne différents phénomènes de combustion tels que les flammes froides et
l’auto-inflammation. Il correspond également à la gamme de température dans laquelle la plupart
des procédés d’oxydation partielle d’hydrocarbure opèrent.
Figure 9 : Oxydation des radicaux Alkyles à basse température et dans un le régime
d’oxydation intermédiaire
III. Introduction
La réaction d'hydrogénation a été décrite pour la première fois en 1897 par le chimiste français Paul
Sabatier qui est considéré comme le père des procédés d'hydrogénation.
En 1897, il a découvert que l'introduction de traces de nickel comme catalyseur facilitait
l'addition de dihydrogène sur des hydrocarbures gazeux, procédé connu à présent sous le nom de
« procédé de Sabatier ». Ses nombreux travaux sur l'hydrogénation des composés organiques lui ont
valu entre autres l'attribution du prix Nobel de chimie en 1912, conjointement avec un autre
chimiste français, Victor Grignard.
L'hydrogénation a alors été utilisée dans de nombreux procédés :
Wilhelm Normann a obtenu en 1902 en Allemagne, et en 1903 au Royaume-Uni un brevet
sur l'hydrogénation des huiles liquides, ce qui allait devenir une nouvelle industrie à l'échelle
mondiale.
le procédé Haber-Bosch, d'une grande importance commerciale, décrit pour la première fois
en 1905, utilise l'hydrogénation du diazote.
dans le procédé Fischer-Tropsch, décrit en 1922, le monoxyde de carbone obtenu facilement
à partir du charbon est hydrogéné en combustibles liquides.
En 1922, Voorhees et Adams ont décrit un appareil permettant d'effectuer des hydrogénations
à pression élevée. L'agitateur de Parr (Parr shaker), le premier appareil permettant l'hydrogénation
à hautes température et pression, basé sur les travaux de Voorhees et Adams, a été commercialisé en
1926 et reste d'usage courant. En 1938, Otto Roelen a décrit le procédé oxo (hydroformylation) qui
utilise à la fois l'addition d'hydrogène et de monoxyde de carbone sur les alcènes pour produire
des aldéhydes. Puisque ce procédé implique la formation de liaison C-C, il est, ainsi que ses
nombreuses déclinaisons (voir carbonatation), toujours d'une grande actualité. Les années 1960 ont
vu le développement des catalyseurs homogènes, avec par exemple le catalyseur de Wilkinson.
Dans les années 1980, l'hydrogénation asymétrique de Noyori représente l'une des premières
applications de l'hydrogénation en synthèse asymétrique, une branche en pleine croissance
permettant la production de produits chimiques spécifiques (chimie fine). En 2004, l’H-Cube, un
appareil sophistiqué à hydrogénation, est développé.
III.1 Généralités
III.1.1 Définition
L'hydrogénation est une réaction chimique qui consiste en l’addition d’une molécule de
dihydrogène (H2) à un hydrocarbure insaturé un autre composé. Cette réaction est habituellement
employée pour réduire ou saturer des composés organiques alors on peut obtenir la paraffine
correspondante ; de même, l’hydrogénation d’un aromatique conduit à un hydrocarbure
cyclanique. Hydrogénation nécessite l’apport d’hydrogène extérieur au système mais on peut aussi
réaliser des transfertsd’hydrogène, réactions dans lesquelles les atomes d’hydrogène d’un
hydrocarbure sont transférés à un autre hydrocarbure. L’hydrogène peut intervenir enfin en coupant
une liaison carbone-carbone et en conduisant ainsi à des produits plus légers c’est
l’hydrocraquage. L’hydrocraquage appliqué à des molécules renfermant des hétéro-éléments
comme le soufre ou l’azote peut conduire à l’élimination de ces éléments sous forme de petits
molécules (H2S , NH3 ).Cette réaction a une grande importance dans l’élimination du soufre des
fractions pétrolières , c’est hydrodésulfuration , mais d’une façon générale on qualifie
d’hydrotraitements touslesprocédés industriels grâce auxquels en présence d’hydrogène, on
purifie des charges hydrocarbonées , soit en saturant des composés insaturés indésirables , soit en
hydro-craquant des composés à hétéro-éléments.
III.2.1.1 Industrie
L'hydrogénation a de nombreuses applications industrielles. On peut notamment citer le procédé
Haber, processus d'hydrogénation du diazote en ammoniac, ou encore le procédé Bergius pour
fabriquer de l'essence de synthèse à partir du charbon.
L'hydrogénation est aussi utilisée dans l’industrie pétrochimique, pour convertir les alcènes en
alcanes, moins volatils, et les composés aromatiques en alcanes saturés (paraffines) et en
cycloalcanes (naphtènes). On peut aussi citer l'hydrocraquage de résidus lourds en gazole. Le
xylitol, un polyol, est produit par hydrogénation de la xylose, un aldose.
L’hydrogénation des oléfines s’accompagne souvent de la migration du double liaison, ce qui n’a
aucune influence évidemment sur la nature de l’alcane formé, mais peut influer sur la vitesse
d’hydrogénation.
On constate en effet que la vitesse d’hydrogénation des oléfines décroit considérablement
lorsque le nombre des substituant sur la double liaison augmente. C’est la règle de Lebedev qui a
été rendue quantitative par des expériences d’hydrogénation compétitive de couple d’oléfine. Ainsi,
dans des conditions opératoires similaires les vitesses d’hydrogénation relatives sur un catalyseur
au platine déposé sur silice et à 20 °C s’établissent comme suit :
C=C C = C
Lorsque l’oléfine possède un atome dihydrogène allylique, l’adsorption peut faire par un
complexe du type π allylique dans lequel les électrons de la double liaison sont délocalisés sur
trois atomes de carbone :
C=C=C
Dans le cas de l’hydrogénation par les catalyseurs homogènes (Rh ou Ni), l’hydrogénolyse
d’une liaison carbone-métal n’est pas toujours nécessaire et on a invoqué le transfert direct d’une
molécule d’hydrogène activée par le métal sur l’oléfine fixée par une liaison π.
Notre connaissance des sites catalytiques en catalyse hétérogène est encore imparfaite,
cependant les progrès de la catalyse homogène ont permis déjà certains rapprochements qui
permettent de mieux comprendre la catalyse hétérogène .On sait qu’en catalyse homogène, on
stabilise le métal à un de ses degrés d’oxydation inférieurs grâce à l’emploi de coordinats
appropriés (CO, phosphines, etc.) .L’énergie élevée d’un réseau métallique peut jouer l’effet de ces
coordinats. Par ailleurs, l’activité catalytique du métal ne doit pas être uniforme sur toute sa surface
mais liée à l’existence de certains défauts du réseau en surface ou aux arêtes du cristal ou à ses
dislocations.
Quoi qu’il en soit, l’existence même de la surface implique l’addition cis des deux atomes
d’hydrogène puisqu’ils proviennent tous deux de la surface catalytique. Cela explique que lorsque
l’on hydrogène de hydrocarbures acétyléniques sur des catalyseurs hétérogènes on obtient, (s’il n y
a pas d’isomérisation ultérieure), uniquement l’oléfine-cis.
Par ailleurs, la migration du double liaison, fréquemment observée au cours des
hydrogénations est aisément expliquée par l’existence d’une étape semi-hydrogénée :
III.3.1 Hydrogénation des acétyléniques et des diènes conjugués
Si l’hydrogénation des hydrocarbures insaturés en paraffines ne présente pas d’intérêt industriel
(c’est la réaction inverse que l’on cherche à réaliser), par contre elle présente un intérêt certain pour
la stabilisation de certaines coupes pétrolières et plus particulièrement des essences .Il s’agit de se
débarrasser des diènes conjugués, des acétyléniques et des alléniques sans saturer totalement ces
hydrocarbures générateurs de gommes. On a intérêt en effet à conserver les oléfines dont l’indice
d’octane est excellent, on doit donc réaliser une hydrogénation sélective .de même, pour éliminer
des oléfines de vapocraquage les acétyléniques indésirables, on procède à une hydrogénation
sélective.
Les catalyseurs les plus employés dans le cas de hydrogénation sélective des essences sont à bas
de : Ni - Mo/Al2O3, Co – Mo/Al2O3, Ni – W/Al2O3, Pt/ Al2O3, etc.
On peut rendre un catalyseur sélectif en hydrogénation en l’empoisonnant. Ainsi, le palladium
déposé sur alumine est très actif dans hydrogénation des acétyléniques.
Dans le cas du butyne-2 (diméthylacétylène), il se produit les réactions suivantes :
Les réactions (2), (3) et (4) sont très lentes en présence de diméthylacétylène en raison du
coefficient d’adsorption élevé de ce dernier, donc tant qu’il existe du diméthylacétylène dans le
milieu, il ne se forme pratiquement pas de butane.
De plus, la réaction est stéréo sélective ; il ne forme que l’isomère cis dans la réaction (1).
On peut augmenter la sélectivité en oléfine en ajoutant dans le milieu un « poison » qui agit
légèrement sur la réaction (1) , mais inhibe surtout les réactions ultérieures .C’est ainsi qu’en
présence de sulfure de méthyle, même après disparition du butyne-2 , l’hydrogénation du butène-2
en butane ne peut se produire .Ce système catalytique en phase vapeur ressemble au système utilisé
en chimie organique , en phase liquide , pour préparer des oléfines –cis par hydrogénation des
acétyléniques.il s’agit dans ce cas de palladium supporté empoisonné par le l’acétate de plomb et de
la quinoléine ( catalyseur de lindlar).
En fait, les catalyseurs actuellement utilisé en hydrogénation sélective dans l’industrie
pétrolière ne sont plus empoisonnés mais directement sélectifs.
Dans le cas d’hydrogénation sélective des essences de vapocraquage, le catalyseur
d’hydrogénation sélective doit éviter la dimérisation du cyclopentadiène.
Dans le cas hydrogénation des coupes C3 de vapocraquage, le catalyseur qui transforme le
méthyl acétylène en propène doit être suffisamment sélectif pour éviter la formation de polymères
indésirables que l’on appelle les « green oils ».
Par contre, les hydrocarbures aromatiques polycycliques peuvent être partiellement hydrogénés et il
est possible à partir de diphényle l’isoler le phénylcyclohexane intermédiaire :
De même pour les aromatiques à cycles condensés, on peut par exemple obtenir la tétraline avant
la décaline :
Les produits per hydrogénés ont leurs atomes dihydrogène en position cis (cis décaline).
Le mécanisme d’hydrogénation des aromatiques comportes probablement l’adsorption du cycle à la
surface du métal grâce à un complexe π dont la liaison est perpendiculaire au plan du cycle.
L’addition successive d’hydrogénation activée à la surface du catalyseur formerait une série
de complexes π C6 H8 ; C6 H9 puis C6 H10 (le cyclohexène adsorbé) pourrait être adsorbé par
complexe π ou б C6 H11 serait l’état semi-hydrogéné du cyclohexène :
+ 3H2
Est exothermique (ΔH= -51,2 Kcal à 200°C sous 40 Bar) elle est favorisée à basse température et
sous pression élevée. En fait, seule la pression partielle d’hydrogénation a de l’importance.
À200°C, sous des pressions d’hydrogène supérieur à 3 Bars, la conversion à l’équilibre est
supérieure à 99,99%, à 240°C, dans les mêmes conditions, elle descend à 90,99% .
On distingue les procédés utilisant des métaux nobles (platine promu par un sel de lithium) et
les procédés utilisant le nickel (nickel de raney en phase liquide). Une autre application industrielle
de l’hydrogénation des aromatiques est l’hydrogénation du naphtalène en tétraline ou en
décaline .ces deux produits sont des solvants industriels :
On opère en présence de nickel, pour obtenir le tétrahydronaphtalène (tétraline), on travaille au-
dessous de 100 °C (en générale à 200 °C et sous 20 parait que lorsque tout le naphtalène a disparu.
Par contre, à la température ordinaire, la tétraline s’hydrogène plus vite que le naphtalène et
des qu’elle se forme, s’hydrogène en décaline.
III.4.1 Catalyseurs
En dessous de 100 °C, les hydrogénations sont des réactions irréversibles et lentement
exothermiques. Dans chaque famille de composés (tableau5), l’enthalpie libre d’hydrogénation
diminue légèrement lorsque lamasse moléculaire des hydrocarbures augmente.
De plus, l’addition d’hydrogène à une molécule insaturée se traduit par une diminution
d’entropie de l’ensemble du système et, par conséquent, toutes les hydrogénations sont des
réactionséquilibrées. L’obtention des molécules saturées est favorisée par les températures
faibles et les pressions d’hydrogène élevées : même à 10 M. Pa de pression, les hydrogénations de
la plupart des hydrocarbures acétyléniques et oléfiniques sont quasi complètes, pour des
températures inférieures à 300 oc.
En revanche, pour les hydrocarbures aromatiques tels que le benzène et ses dérivés alkylés, ou
les aromatiques à plusieurs noyaux condensés, les taux d’hydrogénation importants ne sont obtenus
à 300 oC qu’en opérant sous pression. Dans ce cas, une augmentation de la masse moléculaire, pour
une structure aromatique donnée, entraîne une augmentation de la concentration en composés
aromatiques présents à l’équilibre dans des conditions identiques. Ces considérations
thermodynamiques permettent de délimiter les domaines de température et de pression dans
lesquels les réactions d’hydrogénation sont possibles, mais les basses températures nécessitent
l’utilisation de catalyseurs actifs et les hautes pressions conduisent à des coûts d’installation élevés.
Tableau 5 : Enthalpies de réaction, mesurées à 82 °C, pour l’hydrogénation de quelques
hydrocarbures insaturées [1]
En dessous de 100°C, les hydrogénations nécessitent la présence d’un catalyseur .Le choix de
ce dernier fait non seulement intervenir l’activité, mais également la sélectivité et la stabilité en
cours de fonctionnement (cf. dossier Catalyse hétérogène. Mode d’action des catalyseurs . De
nombreuses espèces chimiques, métaux, oxydes et sulfures sont actives en hydrogénation. Dans le
domaine des hydrocarbures, les métaux et les sulfures sont essentiellement utilisé.
L’hydrogénation des oléfines, des acétyléniques et des aromatiques en alcanes et cyclones
utilisent comme catalyseurs :
Tableau 7 : Classement des métaux selon leur sélectivité en hydrogénation sélective [4]
[5].
Les sulfures ont des activités apparentes de quelques ordres de grandeurs plus faibles que celles des
métaux, mais ils présentent l’avantage de fonctionner en présence de composés sulfurés.
Industriellement, ils sont utilisés à plus haute température et sous forme d’associations plus actives.
Ils permettent d’obtenir d’excellentes sélectivités car ils ne catalysent que très mal l’hydrogénation
des mono-oléfines ou des aromatiques.
Les oxydes et les sulfure sont généralement moins actifs que les métaux, cependant ils sont
plus résistants aux " poisons tous ces catalyseurs sont insolubles et agissent donc par leur surface
en catalyse hétérogène. Les problèmes de diffusion vers la surface, et les coefficients d’adsorption
relatifs des réactifs et des produits sont donc extrêmement importants, ils font l’objet des cours de
cinétique chimique.
On a récemment mis au point catalyseurs solubles qui sont des complexes de métaux de
transition. Le mieux connu d’entre eux est le complexe du rhodiumRh Cl, 3p (C6H5)3 étudié par
Wilkinson, mais certains complexes moins bien définis du nickel ont une activité beaucoup plus
grande et sont moins onéreux, ils sont actuellement en voie de développement industriel.
III.4.5 Influence des impuretés
Dans les unités industrielles, un fonctionnement aussi stable que possible du catalyseur est
recherché. Le manque de stabilité est lié soit à l’empoisonnement par les impuretés présentes dans
les réactifs, soit à l’encrassement par formation de polymères ou de coke, catalysé par le métal lui-
même ou bien son support. De manière générale, l’empoisonnement est la cause principale de la
diminution de l’activité des catalyseurs d’hydrogénation. Ces effets se manifestent différemment
suivant les conditions opératoires et surtout suivant la nature du catalyseur et de la réaction
considérée. Certaines impuretés se comportent comme des poisons irréversibles et d’autres comme
de simples inhibiteurs. Ainsi, dans tous les cas, la présence de composés organométalliques (tels
que les composés organométalliques du mercure, de
L’arsenic, du plomb ou du silicium) dans les charges conduit à un empoisonnement irréversible
(poison). La présence de monoxyde de carbone dans l’hydrogène ou encore celle de composés
azotés dans les charges conduit à une inhibition de l’activité avec une diminution plus ou moins
importante, et une récupération de cette dernière dès que les impuretés sont supprimées (inhibiteur).
Le comportement des composés sulfurés, plus complexe, est présenté dans le tableau8. En effet, les
composés sulfurés peuvent se comporter comme des poisons, ou des inhibiteurs selon la nature du
composé sulfuré, et le type de catalyseur (métal ou sulfure) considéré.
Tableau 8 : Effets des composés sulfurés sur les propriétés catalytiques.
Catalyseurs industriels
Les raisons précises du choix de chaque catalyseur sont explicitées plus loin. Le tableau 9 présente
les quelques catalyseurs le plus couramment utilisés en hydrogénation, en dehors des nickels de
Raney, ou encore des catalyseurs homogènes obtenus par réaction de sels de nickel avec des
réducteurs organométalliques en milieu hydrocarboné. En effet, les catalyseurs les plus utilisés en
milieu industriel sont des catalyseurs supportés sur alumine (avec une teneur comprise entre 0,1
et 30 % en métal ou phase active sulfurée dispersée sur support, en général l’alumine).
Tableau 9 : Catalyseurs sur supports les plus couramment utilisés en hydrogénation.
Dans ce cas, il peut y avoir libération d’un autre composé qui peut avoir une action néfaste sur
le milieu réactionnel.
Cette addition peut se faire sur le noyau aromatique lui-même ou sur une chaîne latérale
préexistante. Ainsi, suivant les conditions opératoires, l’une des deux réactions ci-dessous
prédominera :
C 6 H 5 C H 3 + HC H 2 OH ET C 6 H 5 C 2 H 5 + H 2 O
OU C 6 H 5 C H 3 + HC H 2 OH ET C 6 H 4 (C H 3 )2+ H 2 O
Il est convenu de ne pas considérer les réactions d’addition d’hydrocarbures éthyléniques
entre eux comme des réactions d’alkylation : la molécule formée contient une liaison
éthylénique ; elle réagit à son tour, ce qui conduit à la formation de polymères par
polyaddition.
IV.1.2 Alkylation des oléfines par les paraffines
Le procédé d’alkylation des oléfines par les paraffines a été développé dans les années 1930
et a connu un grand essor au début de la seconde guerre mondiale pour produire des
carburantes aviations à hauts indices d’octane. Plus récemment, la demande croissante en
essence ainsi que la reformulation des carburants (en particulier la diminution des teneurs en
soufre et des teneurs en composés aromatiques) s’est accompagnée d’une augmentation des
capacités mondiales de production d’alkyles. En effet, ces derniers offrent des avantages
appréciables par rapport aux essences issues d’autres procédés : leur indice d’octane élevé
permet de compenser en partie la disparition du plomb dans l’essence, leur toxicité est faible
et leur combustion donne lieu aux émissions les moins polluantes.
La réaction d’alkylation consiste à faire réagir une molécule d’isobutane avec une molécule
d’oléfine légère pour produire une coupe essence constituée de paraffines dont les nombres
d’atomes de carbone sont compris entre 5 et 12.
C’est une réaction exothermique, qui s’effectue à basse température (10 à 40 oC) en présence
de catalyseurs acides.
Diverses hypothèses ont été émises pour expliquer la formation des produits. Toutes ces
hypothèses sont basées sur des réactions s’effectuant par l’intermédiaire d’ions carbonium.
IV.2.2 Catalyseurs
IV.2.2.1 Catalyseurs conventionnels
L’alkylation s’effectue en présence de catalyseurs acides susceptibles de protoner les oléfines
et de favoriser les transferts d’hydrure à basse température. Les catalyseurs utilisés
industriellement sont l’acide sulfurique à 98 % en masse et l’acide fluorhydrique anhydre.
Les principales caractéristiques des acides H2SO4 et HF sont données dans le tableau
1.Ce tableau met en évidence des différences importantes de propriétés physico-chimiques qui
ont un impact direct sur les technologies retenues pour les réacteurs industriels, en particulier :
– la solubilité de l’isobutane et des produits de la réaction dans les acides est très faible; il y a
donc deux phases distinctes au sein du réacteur et un apport d’énergie est nécessaire pour
créer une interface suffisante entre ces deux phases (formation d’une émulsion), pour
que la réaction d’alkylation se déroule à une vitesse suffisante ;
Solubilités massiques……………………………
iC4H10 dans acide 100 % (27 °C) ...........(%)
2,7 _
iC4H10 dans acide 99,5 % (13 °C) ..........(%)
_
0,1
HF dans iC4H10 (27 °C)...........................(%)
0,44
_
HF dans C3H8 (27 °C) .............................(%)
0,90
_
la viscosité de l’acide H2SO4 est nettement plus élevée que celle de l’acide HF, cela
se traduit par des choix technologiques différents pour créer l’émulsion ;
la température de fusion de H2SO4 est relativement élevée (voisine de 10 °C pour de
l’acide anhydre, la présence d’eau abaissant cette température de fusion) bien qu’une
température de réaction basse soit favorable à l’alkylation ; la limite sera donc voisine
de 10 °C ;
les densités des deux acides sont supérieures à celle de l’isobutane (0,60) et de
l’alkyle (0,71) ; la séparation entre l’acide et la phase hydrocarbure est facile et peut
être réalisée par simple décantation.
Les acides HF et H2SO4 permettent de réaliser l’akylation des oléfines C3 , C4 et C5
en présence d’isobutane. Du fait de sa réactivité plus faible, l’éthylène ne peut être
alkyle qu’en présence de chlorure d’aluminium.
IV.2.2.2 Nouveaux catalyseurs
L’acide fluorhydrique liquide, bien qu’utilisé majoritairement, est quelque peu contesté du fait
des problèmes graves qu’il pourrait provoquer lors d’incidents sur l’unité industrielle. On
craint, en particulier que, du fait de sa pression de vapeur élevée, des nuages toxiques
menacent des régions entières.
Pour tenter d’éliminer les inconvénients des catalyseurs liquides, un grand nombre de sociétés
pétrolières et de centres de recherche ont envisagé de mettre au point des catalyseurs solides.
IV.3 Paraffines
L’alkylation ne se produit qu’en présence de paraffine possédant un hydrogène tertiaire.
L’isobutane est en fait la seule paraffine utilisée industriellement.
IV.4 Oléfines
IV.4.1 Butènes
Les butènes sont les oléfines les plus utilisées pour produire des alkyles à haut indice
d’octane. Le pourcentage massique typique des quatre butènes (butène-1, butène-2 cis,
butène-2 trans, isobutène) dans une coupe C4 de craquage thermique est respectivement égal
à 25, 5, 12 et 58. Dans une coupe C4 de craquage catalytique, il est égal à 24, 22, 30 et 24.
D’après le mécanisme réactionnel, les produits d’addition primaire se forment peu par rapport
aux autres structures isomères. Les analyses de la fraction octane (tableau 2) obtenue par
l’alkylation de l’isobutane sur les butènes-2 montrent, en effet, que les octanes sont constitués
essentiellement de triméthylpentanes (TMP), mais que le 2,2,3-triméthylpentane ne se forme
qu’en très faible quantité.
IV.4.2 Propylène
L’alkylation de l’isobutane par le propylène s’effectue en présence d’acide sulfurique
ou d’acide fluorhydrique. Le propylène est transformé en majeure partie en isoheptane.
Comme pour les butènes , il ne se forme pas de produit d’addition primaire (2,2-
diméthylpentane) mais essentiellement les 2,3- et 2,4-diméthylpentane à raison
respectivement de 70et 30 %.d’une manière générale, par comparaison avec les
butènes.
IV.4.3 Pentanes
Durant la seconde guerre mondiale, l’alkylation par l’isobutane d’un mélange de propylène,
butènes et pentanes était largement pratiquée pour la production d’essence pour l’aviation.
L’arrivée des réacteurs a diminué la demande en alkyles et les raffineurs préféraient mélange
directement dans les essences les coupes contenant pentanes.
IV.4.4 Ethylène
Cette oléfine forme des esters stables avec l’acide sulfurique ou fluorhydrique sur lesquels
l’isobutane ne réagit pas. L’alkylation s’effectue en présence de chlorure d’aluminium qui se
complexe avec des hydrocarbures insaturés en formant une phase liquide contenant
15%d’aluminium. Un mélange d’isobutane et d’éthylène dans un rapport molaire 4/1 réagit
à60°c pour donner un alkyle contenant en masse 80%d’hexanes, 12%d’octanes et 8%d’autres
paraffines. Le produit d’addition primaire, le 2,2-diméthylbutane, ne se forme pas le hexanes
sont constitués de 92%de 2,3-diméthylbutane et de 8%de 2-méthylpentane.
L’alkylation de l’éthylène n’est pas très développée industriellement.
Les avantages des réactions d’alkylation
Des avantages appréciables par rapport aux essences issues d'autres procédés : leur
indice d'octane élevé et leur combustion moins polluante.
Le procédé d’alkylation est largement utilisé dans les industries pétrolières pour
améliorer la qualité du pétrole dans les unités de traitement au moyen de la réaction
de Friedel- Krafts qui donne des alkyles en C7, C8, qui sont des additifs importants
pour les carburants automobiles.
L’alkylation est un type de médicament anticancéreux.
B : la synthèse d'une cétone (sous forme de benzophénone) par acylation d'un hydrocarbure
aromatique avec un chlorure d'acyle ou un anhydride d'acide. Celles-ci ont été développées en
1877 par le chimiste français CHARLES FRIEDEL et son partenaire américain JAMES
CRAFTS.
Le produit est plus nucléophile que le réactif. Il s'ensuit qu'il est très difficile de limiter
cette réaction à la substitution d'un seul atome d'hydrogène (H). Pour obtenir une
bonne sélectivité, il faut conduire cette réaction pendant de longues heures à basse
température, ou bien passer d'abord par l'acylation suivie de la réduction du produit en
alkyle ;
Les acides de Lewis les plus utilisés sont : AlX3 (X = Br, Cl, I), SbF5, ZnCl2.
En résumé, les alkylations de FRIEDEL-CRAFTS peuvent être réalisées avec n'importe quel
produit de départ, tel qu'un alcool ou un alcène, pour autant qu'il puisse fonctionner comme
précurseur d'un carbocation.
Limitations à l'alkylation de FRIEDEL-CRAFTS
A. Poly alkylation
B. Réarrangements de carbocations
A. Poly alkylation
B. Réarrangements de carbocations
Réaction d’alkylation
Si Ar H symbolise un hydrocarbure aromatique et un alcène (ou oléfine), la réaction
d’alkylation s’écrit de manière générale.
Exemple :
C 6 H 6 +C 2 H 4 → C 6 H 5 C H 2 C H 3
Cette seconde réaction a les mêmes caractéristiques que la première ; toutefois l’enthalpie
libérée par la fixation du premier radical est, en général, légèrement supérieure à celle de
fixation des suivants.
IV.6 Transalkylation
À côté des réactions citées ci-dessus, il existe les réactions de transalkylation par lesquelles
une molécule poly alkyle est mise au contact d’une molécule de degré d’alkylation moindre,
ou de l’hydrocarbure aromatique initial, pour donner naissance à plusieurs molécules de degré
d’alkylation intermédiaire.
Exemple :
C 6 H 3 (C 2 H 5 )3 +C6 H 5 C2 H 5 → 2C 6 H 4 (C 2 H 5 )2
Cette réaction est très légèrement exothermique: ΔH = -5,44 kJ/mol, dans le sens .
IV.7 Dé alkylation
Il est possible de séparer la chaîne latérale d’un noyau aromatique. Certaines des réactions
qui ont lieu dans les fours de vapocraquage en vue de produire éthylène et propylène sont des
réactions de dé alkylation. Elles s’y produisent toutefois à côté de nombreuses réactions
d’aromatisation, de coupures de chaînes et de déshydrogénation dans des conditions sévères
(températures de l’ordre de 700 °C).
soit thermiquement, donc sans catalyseur, par exemple sous 4 MPa et 700 °C ;
soit en présence de catalyseur, par exemple des oxydes de molybdène déposés
sur de l’alumine.
Globalement, cette réaction est fortement exothermique à cause de
l’hydrogénation des fragments.
Le milieu dans lequel se fait l’alkylation est particulièrement réactif du fait des catalyseurs
utilisés. Aussi, à côté des réactions souhaitées d’alkylation et éventuellement de
transalkylation, se produisent des réactions :
Les alkylations industrielles d’hydrocarbures aromatiques se font par catalyse acide avec
formation d’ions carbonium. Parmi les catalyseurs agissant suivant ce processus, citons :
La formation de l’ion carbonium, par addition, sur l’alcène utilisé, d’un proton provenant d’un
acide XH susceptible d’en libérer (acides sulfurique, fluorhydrique, phosphorique, catalyseur
de type Friedel et Krafts en milieu acide, zéolithes modifiées) suivant la représentation :
Les plus réactifs sont ceux qui ont un atome de carbone tertiaire, tout en ayant la plus faible
masse molaire (l’isobutène).
L’ion formé attaque celui des atomes du noyau aromatique qui dispose de la plus forte densité
d’électrons. La présence de substituant sur le noyau influe sur cette densité :
NOTE
Citons également pour mémoire l’alkylation par radicaux libres. Ce mécanisme est
invoqué (produit) dans le cas de la formation de toluène à partir de benzène en
présence de tétra-acétate de plomb chauffé dans l’acide acétique pour libérer des
radicaux méthyles.
Ce mécanisme n’a pas d’application industrielle.
Utilisation de l'alkylation
Il existe un certain nombre d'alkylations d'une grande importance technique. Par
exemple, l'alkylation de FRIEDEL-CRAFTS, en particulier avec des alcènes comme
agents d'alkylation, est de la plus haute importance pour la synthèse d'éthylbenzène, de
cumène, d'alkyl phénols et de butylnaphtalène.
Les additions catalysées par un acide aux alcènes jouent un rôle dans le
pétrochimique. B. dans le processus Alkar un rôle. Les alkylations dans la production
de carburants (alkyles), d'éthylbenzène et d'autres alkylbenzènes, de matières
plastiques, de colorants et de produits pharmaceutiques revêtent une importance
technique.
Il existe une variété de réactions qui appartiennent aux alkylations ou peuvent être
utilisées pour l'alkylation. Ceux-ci incluent la synthèse d'éther de WILLIAMSON, la
synthèse de nitrile de KOLBE, la synthèse d'amines primaires de GABRIEL, la
réaction d'ARBUSOW, la réaction de MICHAELIS-BECKER ou la réaction de
FINKELSTEIN.
Les composés organométalliques avec des liaisons carbone-métal peuvent être alkyles
par des halo alcanes en alcanes. Cela se produit, par exemple, dans la synthèse de
Wurtz.
L'alkylation, l'alcénylation et l'arylation d'alcènes avec des halo alcanes, des
halo alcènes et des halo aromatiques réussissent en présence de complexes de
palladium (0) en tant que catalyseurs, appelés réaction de Heck.
Dans les processus biochimiques, il se produit des alkylations, en particulier la
méthylation, et des dé salkylations dans divers processus, tels que la formation de
créatine à partir d'acide guanidinoacétique avec implication du cofacteur S-
adénosylméthionine. De plus, la méthylation joue un rôle important dans la régulation
et la différenciation des gènesen modifiant les résidus de cytosine en 5-méthylcytosine
sur l'ADN. Les alkylations non spécifiques de l'ADN dues à des influences externes
peuvent influer sur l'expression des gènes, et les agents alkyles agissent donc souvent
en tant que carcinogènes et mutagènes.
IV.9 Cumène
IV.9.1 Définition
Le cumène, isopropylbenzène ou 2-phénylpropane est un composé organique aromatique,
présent dans le pétrole brut et raffiné.
IV.10 Xylène
IV.10.1 Comment obtenir xylène
Production et synthèse. Le xylène est produit à partir du pétrole dans l'industrie
pétrochimique. En termes de volume, c'est l'un des trente composés chimiques les plus
produits aux États-Unis (environ 450 000 tonnes par an).
IV.10.2 L’utilisateur de Xylène
Le xylène est utilisé comme solvant, notamment en tant que céruménolytique. Il est aussi
utilisé par les industries de l'impression, du caoutchouc et du cuir. Il est employé comme
réactif de départ pour la production d'acide téréphtalique, utilisé comme monomère pour la
production de polymères de type téréphtalate
IV.11 Toluène
IV.11.1 Définition
Le toluène, également appelé méthylbenzène ou phénylméthane est un hydrocarbure
aromatique. Il est couramment utilisé en tant que réactif ou solvant, notamment dans le milieu
industriel. Il dissout un grand nombre d'huiles, graisses, ou résines.
Les hydrocarbures sont une ressource énergétique assez importante pour l’économie
des pays, notamment pour alimenter certaines industries et certains secteurs professionnels.
Cette énergie est souvent associée au pétrole et au gaz naturel.
Comme c’est une énergie fossile, l’hydrocarbure est non renouvelable et ses gisements
commencent à se raréfier depuis ces dernières années. Son utilisation est donc de plus en plus
coûteuse et son exploitation de plus en plus difficile. Les derniers gisements se trouvent en
majeure partie dans les fonds marins, ce qui rend leur extraction complexe.
Ces réactions sont mises en œuvre dans des procédés catalytiques du raffinage qui
nécessitent l'utilisation de catalyseurs à base de métaux (nobles ou de transition) ou de
sulfures déposés sur alumine. Ces catalyseurs développés pour chacune des applications
présentées possèdent chacun leurs caractéristiques propres.
Bien que ces procédés soient matures, des développements restent nécessaires. En ce
qui concerne l'amélioration des catalyseurs pour augmenter leur activité, leur sélectivité et
leur stabilité, différentes voies de recherche sont explorées telles que la formulation de
catalyseurs multimétalliques, le contrôle du dépôt de la phase active en extrême croute des
billes ou extrudés utilisés, l'utilisation d'additifs... Ces améliorations aboutissent à des
catalyseurs de plus en plus complexes et performants. Sur le plan du procédé, des
améliorations sont possibles en optimisant le contrôle thermique, l'injection et le mélange de
l'hydrogène ou en contrôlant de façon appropriée les transferts externes aux grains de
catalyseur.
Références bibliographiques
Site web :
1. www.techniques-ingenieur.fr
2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alcyne
3. Une variété de site de chimie organique
4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrog%C3%A9nation
Livre :
1. Livre chimie organique volume II : Réaction ; Auteur : Allinger.
2. Livre Chimie des hydrocarbures ; L’auteur : Gilles Lefebvre
3. Livre de procédés de pétrochimie 1986 Edition technique, paris et institut français de
pétrole (d’Alain chauvel, gilles Lefebvre)
4. Chimie générale (R. ouahes B. devallez)
5. R. PERRIN, J.P. SCHARFF « Chimie industrielle », preface de P.FILLETE.
6. [Chemical Industries 137] James G. Speight - The Chemistry and Technology of
Petroleum (2014, CRC Press).
Thèses :
1. Présentée à l’E.NP.L pour l’obtention du garde de Docteur « Spécialité : Génie des
procédés par : FrédéricBuda, sujet : Mécanismes cinétiques pour l’amélioration de la
sécurité des procédés d’oxydation des Hydrocarbures
2. Thèse de doctorat (mécanismes cinétique pour l’amélioration du sécurit
3. Thèse présenter pour l’obtention du grade de philosophée docteur (Ph.D) en science de
l’eau
4. L’oxydation Radio induite des n-paraffines pour l’obtention de détergents biodégradables
par Jean-René Puig, Jacques Laizier, Marie –Françoise Blin, Joseph Marchand ; Centre
d’étude Nucléaire de Saclay.
Autres :
1. D’après cour Raffinage et pétrochimie et Génie Chimique Licence ; Médard Ekra Ingénier
procédés.
2. Cour de magistrat (faculté des H-C et de chimie).
3. Diapo cour de chimie organique (A. BOURGEAIE, 2009).
4. Les hydrocarbures – théorie - 2015