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I- Intro : (Nom,de l’œuvre, auteur, infos sur l’auteur, but de l’œuvre, type de l’œuvre,…, problématique,

plan).

II- Développement :
1) Poème de la Renaissance

a- versification
* quatrain / alexandrin
* rimes
b- Amour
* CL amour
* mot inventé

2) Carpe Diem

a- Les champs lexicaux


* CL Fuite du temps (jeunesse _ vieillesse)
* CL Nature + tonalité
* CL Souffrance + tonalité
b- musicalité
* Allitération en L – joli, agréable, doux
* Assonance en A – //
*
c- figure de style
* Allégorie – 1er et 2ème vers – la fleur c’est Hélène
* Comparaison – 1er vers – Il compare Hélène à une fleur
* comparaison usufruit

III- Conclusion :

IV- Ouverture

(On peut rapprocher ce poème dans un autre poème de Ronsard "Comme on voit sur la branche au
mois de Mai la rose." On retrouve le thème de la fleur du temps qui passe et de la référence
mythologique aux Parques)
Écrit en 1578 par Pierre de Ronsard, célèbre auteur de la Renaissance
ayant fait parti de la Pléiade, «Comme une belle fleur» est un poème datant de
la période de l’humanisme, qui est destiné à un des nombreux amours du poète :
Hélène. Ce sonnet dévoile la vision du Carpe Diem et de la fuite du temps par
Ronsard, qui plus est, le thème principal de son œuvre. Le «Prince des Poètes et
poète des princes» cherche à exprimer sa volonté de profiter du jour présent.
Mais quels sont les procédés qui permettent d’affirmer qu’il s’agit d’une œuvre
de la Renaissance dont le thème principal est le Carpe Diem? Dans un premier
temps, nous aborderons les éléments qui montre que ce poème s’inscrit
pleinement parmi ceux de la Renaissance et dans une seconde partie nous
aborderons les procédés permettant d’affirmer que le thème principal de ce
poème est le Carpe Diem.
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(a) Tout d’abord, le poème «Comme une belle fleur» de Ronsard est un
sonnet. En effet, on peux voir que le poème se compose de deux quatrains suivi
de deux tercets puisque les deux premières strophes comportent quatre vers et
les deux dernières strophes en comportent trois. De plus, les vers de ce poème
sont construit en alexandrins et les deux quatrains comprennent des rimes
embrassées. On peut relever des rimes embrassées dès le premiers quatrains
avec « fleurs» et «valeurs» ou encore «tendre» et «apprendre» et dans le
deuxième quatrains avec «douleurs» et «pleurs» ou encore «reprendre» et
«entreprendre». Par ailleurs, on peut constater que ce sont les rimes masculines
qui embrassent les rimes féminines. Ainsi Ronsard montre son amour à Hélène
à travers ses rimes. Dans les tercets, les rimes sont croisées. En effet, on peut
noter les rimes suivantes «maîtresse» et «jeunesse» ou bien «passe-temps» et
«Printemps».
La composition des strophes, des rimes et des vers permettent d’affirmer que
ce poème est un sonnet. Ainsi, ce poème s’inscrit parmi les poème de la
Renaissance du fait de sa forme: le sonnet, qui, à l’origine, est italien. En effet,
Ronsard à fait parti de la pléiade, laquelle avait pour caractéristique de
s’inspirer de poètes italien et l’Italie est le berceau de la Renaissance.
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(b) En outre, «Comme une belle fleur» est un poème amoureux. En effet, on
peut relever la présence d’un champs lexical de l’amour dans ce sonnet avec
«Amours» au vers 10, «amoureuse» au vers 6 et «Amours» au vers 14. Par
ailleurs, le fait que l’auteur répète deux fois «Amour» et que ce champs lexical
ne soit pas propre à une strophe mais à tout le poème, montre qu’il s’agit d’un
thème important dans le poème. De plus, on peut remarquer que Ronsard s’est
approprié le mot «amour» en lui ajoutant une majuscule. En effet, en l’écrivant
ainsi, Ronsard lui donne un autre sens, c’est alors comme s’il s’agissait d’un
autre mot.
Le fait que ce poème soit un sonnet amoureux et que Pierre de Ronsard ait
inventé un mot en lien avec ce thème pour son poème montre qu’il s’agit d’un
poème de la Renaissance. En effet, s’inspirer d’auteurs antiques ou de poètes
italiens fait parti des caractéristiques de la Pléiade et l’amour était un thème
assez fréquemment utilisé par les poètes italiens, comme Pétrarque qui était un
modèle pour la Pléiade. De plus, créer de nouveaux mots est aussi une
caractéristique de la Pléiade.
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(a) Ensuite, le poème «Comme une belle fleur» de Pierre de Ronsard à pour
thème principal le Carpe Diem. On peux trouver le champs lexical de la nature
dans le premier quatrain avec les mots «fleur» et «fleurs» au vers un, et
«cueillez» et «saison» au vers deux. Par ailleurs, ce champs lexical est
accompagné d’une allitération en [l], avec les mots «fleur», «les», et «fleurs» au
vers un, «la» et «plus» au vers deux, «les» au vers trois et «leurs», «qualités» et
«valeurs» au vers cinq, qui a une connotation douce et agréable ainsi que d’une
assonance en [a], avec les mots «assise» au vers un et «qualités» et «valeurs» au
vers quatre, qui inspire la joie et l’ouverture du fait qu’il s’agisse d’un son
ouvert. Ces musicalités insistent sur le fait que Ronsard et Hélène passent un
moment, bien que fictif, en extérieur et très agréable. De plus, on peut relever
dans le premier quatrain, une allégorie dans les deux premier vers. En effet,
Ronsard ne parle pas d’une fleur, comme l’on pourrait le penser, dans son
premier vers, mais il parle en réalité d’Hélène : la femme à qui est destiné ce
poème. Cette allégorie est doublé d’une comparaison entre Hélène et une fleur
dans le premier vers «Comme une belle fleur assise entre les fleurs». La fleur
est un outil souvent utilisé dans la poésie française à cette époque, notamment
dans les figures de style car il insiste sur la fragilité de l’être humain ainsi que
sur la brièveté de sa vie.
Ainsi, le passage semble s’inscrire dans la tonalité bucolique, que Ronsard
emploie dans cette première strophe, pour emmener son œuvre au thème
principal de son poème : le Carpe Diem.
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(b) Cependant, le bonheur de l’agréable moment passé dans le quatrain un
créé un fort contraste avec le champs lexical de la souffrance relevé dans le
quatrain deux. En effet, on peut souligner les mots «guérir» et «douleur» au
vers un, «plaie» au vers deux, «ensorceler», «mal», «flammes» et «pleurs» au
vers quatre. Par ailleurs, à ce champs lexical s’ajoute le relevé d’une allitération
en [m] avec les mots «mes» au vers un, «ma» et «amoureuse» au vers deux,
«charme» au vers trois et «mon», «mal», «mes», «flammes» et «mes» au vers
quatre. Cette allitération peut être un son onirique du fait que les deux phrases
du deuxième quatrains soient interrogatives. Ce ne sont donc probablement que
des pensées. On peut aussi trouver une assonance en [e] avec «ce» et «douleur»
au vers un, «de», «amoureuse», «reprendre» au vers deux, «entreprendre» au
vers trois et «ensorceler» et «pleurs» au vers quatre qui inspire la douleur et le
malheur. Cette assonance insiste sur la souffrance éprouvée par le poète. En
outre, dans ce quatrain, tous les verbes sont à l’imparfait, cela montre que le
poète s’interroge sur son passé.
Ainsi, ce deuxième quatrain semble s’inscrire dans la tonalité pathétique qui
contraste fortement avec la tonalité précédente. Cela montre les émotions
changeantes de Ronsard et fait allusion aux sentiments instables que peut causer
l’amour et donc à la fragilité de l’Homme.
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(c) Enfin, le poème «Comme une belle fleur» aborde le Carpe Diem à
travers la fuite du temps. En effet, on peut trouver dans les deux tercets des
mots et expressions qui y font référence comme «envieilli» et «temps» au vers
deux du tercet un, «dès la jeunesse» au vers trois du tercet un, «passe-temps» au
vers un du tercet deux, «importune vieillesse» au vers deux du tercet deux et
«ne dure qu’un Printemps» au dernier vers du poème. On peut aussi voir un
verbe à l’imparfait dans le troisième vers du premier tercet : «C’était», qui peut
évoquer un regret de la part de l’auteur de ne pas avoir su, plus tôt, profiter du
jour présent et oser, comme il le dit dans son dernier tercet ,pour clore son
poème. Cela peut refléter une tonalité élégiaque.
De plus, on peut identifier une comparaison au premier vers du deuxième tercet
entre prendre possession d’un passe temps et perdre possession d’un usufruit.
Par cette comparaison, Ronsard laisse entendre qu’il faut profiter de ce que
nous offre la vie avant qu’il ne soit trop tard. On peut aussi relever dans le
dernier tercet, une assonance en [u] avec «usufruit» au premier vers, «suit» et
«importune» au deuxième vers et «durent» au dernier vers, qui à une
connotation particulière : elle aspire a avancer, à oser. On retrouve cette
connotation dans le dernier vers du poème «Et qu’Amour et les fleurs ne durent
qu’un Printemps». Ainsi, le poème se termine sur la vision du carpe diem par
Ronsard, c’est à dire profiter du jour présent, oser pour ne pas regretter car la
vie n’est pas éternelle.
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Pour conclure, «Comme une belle fleur» est un poème parlant du Carpe Diem
et s’inscrivant pleinement parmi les œuvres de la Renaissance car son auteur,
Pierre de Ronsard, s’est inspiré de poètes italiens et antiques pour trouver sa
forme ainsi que ce thème et il s’agit là d’une caractéristique de la Renaissance.
On retrouve dans le poème «Quand vous serez bien vieille» du même auteur, la
même image du Carpe Diem dont le but est de profiter de la vie avant de
devenir trop vieux pour le faire.

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