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CPGE IBN GHAZI MARRAKECH Année scolaire :2022-2023

Filière :MPSI1

Soutien 1: Nombres complexes-Calcul algébrique et Ensembles-Applications

Exercice 1 Questions indépendantes:

1. Soient m et n deux entiers naturels supérieurs ou égales à 2.


Montrer que :
ln(n)
m ∧ n = 1 =⇒ ∈
/ Q.
ln(m)

2. Montrer que ∀n ∈ N et ∀(a, b) ∈ R2


on a : n  
n
X n k n−k
(a + b) = a b
k=0
k
(La formule du binôme de Newton) .

3. Soit (z1 , ..., zn ) ∈ (C∗ )n .


n n
P P
Montrer que : zi = |zi | ⇐⇒ arg z1 = ... = arg zn [2π] .
i=1 i=1
P
4. Écrire de deux façons la somme double suivante : 1≤i≤j≤n ai,j .

5. Soient A, B et C trois parties d’un ensemble E.


a. Que dire de A et B si A ∪ B = A ∩ B ?
b. Montrer que A ∪ B = A ∩ C ⇐⇒ B ⊂ A ⊂ C.

6. Soient E et F deux ensembles. Quelle relation y-a-t-il :


a. Entre P(E ∪ F ) et P(E) ∪ P(F ) ?
b. Entre P(E ∩ F ) et P(E) ∩ P(F ) ?

7. Soient f : E → F et g : F → G deux applications. Montrer que :


si g ◦ f est surjective et g est injective, alors f est surjective.

Exercice 2 (Questions indépendantes)

1. Soit n ∈ N∗

(a) Montrer qu’il existe exactement n racines n-ièmes de l’unité données par:
2ikπ
∀k ∈ {0, 1, ..., n − 1}, ωk = e n .

(b) En déduire les racines n-ièmes d’un nombre complexe non nul z.

1
2. Montrer que
n−1
X 2k 2n
∀n ∈ N∗ = 1 −
k=0
1 + 22k 22n − 1

3. (a) Montrer que


x y
∀x, y ∈ R∗+ + ≥2
y x
(b) Déduire que si x1 , x2 , ...xn sont strictement positives alors
n n

X X 1
∀n ∈ N xk × ≥ n2
k=1 k=1
x k

Exercice 3

1. Pour tout n ∈ N∗ et tout x ∈]0, π], on note:


n
X
Cn (x) = cos(kx).
k=1

Montrer que
1 sin((n + 21 )x)
+ Cn (x) =
2 2sin( x2 )
.
sin((n + 12 )x)
2. Montrer que la fonction f définie sur ]0, π] par x 7→ peut etre prolongée par
2sin( x2 )
continuité sur [0, π]. On note encore f son prolongement.

3. Calculer 0 f (x)dx.

Exercice 4
Noyaux de Dirichlet et de Fejér

Soient x ∈ R tel que x ∈]0, 2π[ et n ∈ N. On pose


n
X
Dn (x) = eikx
k=−n

1. Calculer Dn (x).

2. Déduire que
(n + 1)x
n sin2 ( )
2
X
Dk (x) = x
k=0 sin2 ( )
2

2
Problème.1 : Simplifications de sommes

Pn−1
Soit n ∈ N∗ . Pour tout réel x, on pose : f (x) = k=0 (1 + x)k .
n
1) a) Vérifier pour x ∈ R∗ , que : f (x) = (1+x)x −1 .

 
Pn n
b) En déduire pour tout réel x, que : f (x) = k=1 xk−1 .
k
 
Pn n xk
Pn−1 (1+x)k+1 −1 Rx 
2) a) Montrer pour tout x ∈ R : k=1 k
= k=0 k+1
. (on pourra calculer 0
f (t)dt .
k

Pn n (−1)k−1
b) En déduire la formule : k=1 k
= Hn .
k
où Hn est le nième nombre harmonique, c’est-à-dire Hn = nk=1 k1 .
P

  
Pn−1 p
Pn−1 k
3) a) Établir pour x ∈ R, que : f (x) = p=0 x k=p .
p
   
Pn−1 k n
4) Déduire la formule : k=p = .
p p+1

Problème 2: Homographie du plan conservant U

Notations: On rappelle que U désigne l’ensemble des nombres complexes de module 1,


c’est à dire :U = {z ∈ C, |z| = 1} soit encore U = {eiθ , θ ∈ R}
On introduit en outre les sous-ensembles de C suivants:

P = {z ∈ C, Im(z) > 0} et D = {z ∈ C, |z| < 1}

P est appelé demi-plan supérieur et D le disque unité ouvert.


Enfin, on introduit la définition suivante:
Définition: Soient a, b, c et d quatre complexes, tels que :ad − bc ̸= 0.
az + b
On appelle homographie l’application définie par la relation h(z) = pour tout nombre
cz + d
complexe z tel que cz + d ̸= 0.
Questions préliminaires.

1 + eiθ θ
1. Montrer que pour tout réel θ ∈]0, 2π[, iθ
= icotan( ).
1−e 2
1+z 2Imz 1 − |z|2
2. Montrer que pour tout complexe z ̸= 1, i =− + i .
1−z |1 − z|2 |1 − z|2

3
Partie I:
Etude de deux exemples.

1+z
I-1) Dans toute la partie I, h désigne l’homographie définie par : h(z) = i
1−z
I-1-1) Établir que pour tout z ∈ U, avec z ̸= 1, on a h(z) ∈ R
I-1-2) Etablir que pour tout z ∈ D, h(z) ∈ P .
I-1-3) Déterminer les complexes z tels que h(z) = z.
I-1-4) Soit Z un nombre complexe différent de −i. Montrer que Z admet un unique antécédent
par h, que l’on déterminera.
z−i
I-2) On considère à présent l’homographie définie par : g(z) = .
z+i
I-2-1) Établir que :∀z ∈ R, g(z) ∈ U.
I-2-2) Établir que :∀z ∈ P, g(z) ∈ D.

Partie II:
Homographies conservant U.
.

eiθ
I-1) Soient θ ∈ R, et h l’homographie définie par : h(z) = .
z
I-1-1) Montrer que pour tout z ∈ U, h(z) ∈ U.
z+α
II-2) Soient α ∈ C et h l’homographie définie par :h(z) = eiθ .
αz + 1
I-2-1) Monter que h est une homographie, et que h est bien définie sur U.
I-2-2) Montrer que :∀z ∈ U, h(z) ∈ U.

Exercice 5 (Théorème des angles inscrits: Soient A, B, C, D quatre points du plan


distincts deux à deux. On suppose de plus A, B, C non alignés et on introduit le cercle C de centre
O circonscrit au triangle ABC. On choisit un repère orthonormé du plan de centre O tel que C
ait pour rayon 1. On note a, b, c, d les affixes respectifs de A, B, C, D. On pose enfin Z = d−a c−b
c−a d−b

1. Dans cette question, on suppose que D appartient à C.


(a) Justifier que ā = a1 , b̄ = 1b , c̄ = 1c , d¯ = d1 .
(b) Montrer que Z est un réel.
−→ −→
(c) En déduire que (AC, AD) ≡ (BC, BD)[π]
−→ −−→ −−→ −−→
2. Réciproquement, on suppose que (AC, AD) ≡ (BC, BD)[π] et on veut montrer que D ap-
partient à C.
(a) Que peut-on dire de Z ?
(b) Exprimer d en fonction de a, b, c, Z.
(c) Calculer d¯ et en déduire que D appartient à C.

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