Les limites imposées pour les contraintes sont telles que les matériaux restent
dans leur domaines élastique. Ainsi nous pouvons utiliser la loi de Hooke au BA :
ε bc σ bc
yl
h
d
As
t ε st σ st
- Ei ≈ 30 000 MPa
- Ev ≈ 10 000 MPa
Es
Le rapport n = varie de 7 à 20.
Eb
σst = σbt
σ st σ bt
⇒ =
Es Eb
Es
⇒ σst = σ bt
Eb
⇒ σst = n σbt
σ st
et σbt =
n
La contrainte de l’acier est n fois plus forte que celle du béton située à la même
distance y de l’axe neutre.
La section d’acier As est équivalente à une section fictive de béton égale à n.As.
44
En négligeant le béton tendu, nous pouvons remplacer notre section de poutre par
une section fictive appelée section homogénéisée.
d
h Béton tendu
As nA s négligé
Comme les matériaux ont un comportement élastique linéaire et que la section est
« homogène », nous pouvons appliquer, pour le calcul des contraintes, la formule
de la résistance des matériaux :
M ser
σ = .y
I
σ bc = 0,6 f cj
Pour les poutres rectangulaires soumises à la flexion simple, il peut être admis de
ne pas procéder à la vérification de la contrainte de compression du béton
lorsque :
γ −1 f cj
αu ≤ +
2 100
avec γ = Mu/Mser
Cette formule est valable lorsque les aciers sont de classe Fe E 400.
45
Les contraintes limites de traction des aciers dépendent des cas de fissurations :
2
Fissuration préjudiciable : σ st = min f e ; 110. η . f tj
3
2
Fissuration très préjudiciable : σ st = min f e ; 90. η . f tj
3
VI.31. Données :
VI.32. Principe :
M ser
Les contraintes s’expriment sous la forme : σ = y
I
Il faut donc calculer :
- le moment quadratique de la section I
- la position de la fibre neutre y.
Pour connaître y1, il suffit d’annuler le moment statique de cette section par
rapport à l’axe neutre.
by 2
+ nAs ' ( y1 − d ') − nAs (d − y1 ) = 0
2
by 3
+ nAs ' ( y1 − d ') + nAs (d − y1 )
2 2
I=
3
M ser
σ bc = y1
I
σ sc = n
M ser
I
(
y1 − d ' )
La contrainte de traction des aciers est :
σ st = n
M ser
I
(
d − y1 )
A l’ELS ces contraintes doivent rester inférieures aux contraintes admissibles
définies en VI.2.
VI.41. Préambule :
1
N bc = .b. y.σ bc
2
47
y1
z d
As
σ st N st
Nst est la résultante des efforts de traction dans les aciers tendus :
Nst = σs.σst
et Es = n.Eb
nσ bc
d’où α1 =
nσ bc + σ st
Lorsque l’ELS est atteint, les contraintes sont égales à leur valeur admissible :
σst =
σ st
σbc =
σ bc
48
C’est le moment maximum que peut équilibrer une section sans lui ajouter
d’aciers comprimés. Les matériaux ont alors atteint leur contrainte admissible.
nσ bc
Donc d’où =
α1 nσ bc + σ st
α1
z = d – y/3 = d. 1 −
3
1 α
Mrsb = .b.d 2 . . .1 − 1
2 σ bc α 3
α
z = d. 1 −
3
M ser
Ast =
z.σ st
Nous déterminons une section d’acier tendu As1 capable d’équilibrer le moment
résistant du béton. Puis une section d’acier tendu As2 et une section d’acier
comprimé A’s, capable d’équilibrer le complément de moment pour atteindre Mser.
49
d
= + d-d'
As As1 As 2
M rsb
As1 =
z.σ st
Nous connaissons :
_
_ nσ bc
α1 = _ _
nσ bc + σ st
Donc :
_
y1 = α 1 .d
et
_
α
z = d. 1 −
3
As2 doit équilibrer un moment (Mser-Mrsb). Le bras de levier est alors égal à (d-d’).
M ser − M rsb
As2 =
(d − d ')σ st
D’où As = As1 + As2
Soit :
d’où
M ser − M rsb
A’s =
(d − d ')σ sc
σsc : contrainte des aciers comprimés qui dépend de la position des armatures
dans la section.
_ y1 − d '
σsc = n σ bc .
y1