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Mais suivons-nous pour autant le chemin qui nous convient le mieux ? Voilà ce que
l’astrologie peut nous aider à déterminer. Car ce n’est pas seulement une façon de
connaître l’avenir, c’est un moyen unique de renouer avec soi, de vivre en accord avec ses
aspirations profondes. En fonction des astres qui ont présidé à notre naissance, nous
abritons des dons que nous ignorons parfois. Découvrir et comprendre ces aptitudes
permet d’accomplir ce pour quoi l’on est vraiment fait et de retrouver l’équilibre intérieur, clé
réelle du bonheur. C’est ce que ce guide nous invite à expérimenter.
Un auteur de référence
Une approche originale
Des pistes concrètes
Avant-propos
Pistes bibliographiques
Remerciements
Pour Agnès
« Je pense que les gens qui ne croient pas aux fées ne valent pas la peine
d’être fréquentés. »
Tori Amos
AVANT-PROPOS
FAIRE L’AUTODIAGNOSTIC DE
SA VIE QUOTIDIENNE
Souvent, en discutant avec des gens en consultation, je suis amenée à
formuler cette évidence : « Si vous continuez comme vous l’avez toujours
fait, inutile de vous attendre à une transformation radicale de votre vie.
Faire un choix implique d’accepter de laisser certaines choses en arrière
pour donner de la place à d’autres. » Savoir comment choisir, sur quels
critères, voilà ce à quoi je souhaite vous aider dans cette partie.
Car c’est le problème : on ne veut pas changer, on veut que ce soit la vie
qui change…
C’est notre patron, notre conjoint/épouse, nos enfants, notre planning
tentaculaire, notre fatigue, etc., qui devraient évoluer de façon à nous
donner une plus grande marge de manœuvre. Mais malgré toutes nos
explications, tentatives et même nos mises en garde, presque rien ne
change.
Changer, ça veut dire quoi ?
Avant tout, savoir ce qu’on veut vraiment, et apprendre qu’on ne peut pas
réussir deux choses à la fois. J’accomplis une action en vue d’un objectif.
Celui-ci traduit une logique mentale qui n’a rien à voir avec les résultats
réels que j’obtiens. Voici un exemple : « Je plante des poulets rôtis en
espérant voir pousser un bananier », il y a une certaine cohérence dans
cette manière d’agir, (et je fais ça depuis vingt ans déjà !), mais ça ne
marche pas. Je n’obtiens rien de ce que j’attendais initialement
Changer, ça veut dire quitter ses peurs et commencer de fonctionner d’une
façon beaucoup plus économique. Au Japon par exemple, l’entreprise est
dans une logique de performance alliée à une logique de perfection : on y
passe énormément de temps à simplifier les processus (élaguer l’inutile, se
poser la question de l’ajustement des moyens et de la fin poursuivie) pour
trouver la meilleure façon d’élaborer un fonctionnement. Une fois ce socle
acquis, les choses peuvent avancer à la vitesse de la lumière.Et nous
donner ce sentiment de clarté et de maîtrise que nous recherchons.
Changer, c’est apprendre ce qui nous est réellement essentiel, et casser
l’idée reçue selon laquelle une bonne méthode est une méthode qui
fonctionne pour tous. L’astrologie permet la mise en évidence de son mode
de fonctionnement et de ce qu’on attend de la vie.
Une fois saisi comment vous fonctionnez, il s’agit simplement de calibrer
votre existence en fonction de vos besoins, à partir de là, vous pourrez
édifier vos rêves…
CHAPITRE 1
SE POSITIONNER AU SEIN DE
SA PROPRE VIE
Au programme
Comprendre en quoi la vie est une occasion unique
Les messages des saisons
Le piège du virtuel
L’essentiel à retenir
Répondez aux douze questions suivantes : oui ou non, vous sentez-vous concerné par la situation
présentée ? Répondez le plus rapidement possible, sans réfléchir trop longtemps.
1. Quand on prend une photo réussie de vous, est-ce que vous avez tendance à dire : « Cette
photo-là, c’est vraiment moi ! »
2. Considérez-vous que l’argent est une condition du bonheur ?
3. Vous sentez-vous plus à l’aise dans un style de vie « ville » ou « campagne » ? Appartement ou
maison ? Et est-ce très important pour vous ?
4. « La famille » est-elle pour vous une sorte de mode de vie référent ?
5. Cherchez-vous à vous rendre heureux dans votre propre vie ? Avez-vous le souci de vous faire
(parfois) passer avant les autres ?
6. Aimez-vous ranger votre intérieur ? Faites-vous très attention à ce que vous mangez ou à la
manière dont vous vous soignez ? Avez-vous des marottes du type vie bio ou saine ? Ou
l’envie de manifester par votre façon de vivre à quel point vous êtes en accord avec des valeurs
profondes ?
7. Le fait de réussir votre couple est-il prioritaire ?
8. Est-ce que vous aimez vous sentir supérieur à ce qui vous entoure ?
9. Avez-vous envie d’être respecté pour quelque chose que vous auriez réalisé ?
10. Votre sphère professionnelle est-elle essentielle pour vous ?
11. Cherchez-vous dans le regard d’autrui une confirmation de votre valeur ?
12. Quand quelque chose ne tourne plus rond dans votre vie, vous sentez-vous l’envie de tout
plaquer pour partir ailleurs ?
Comptez tous vos « oui » et demandez à un proche de répondre aux mêmes questions pour vous,
d’après ce qu’il connaît de vous. Enfin, demandez-lui laquelle de ces questions lui semble la plus
importante pour vous. De votre côté, sans vous concerter avec cette personne, déterminez
également laquelle compte le plus pour vous.
Il devrait en ressortir votre priorité n° 1. Si ce n’est pas le cas (si, par exemple, deux questions
semblent se concurrencer), demandez à une troisième personne de trancher.
Une fois que vous aurez mis la main sur votre priorité, nourrissez-la de
manière à ce qu’elle devienne surdominante dans votre vie et une fois
qu’elle aura pleinement réussi, vous aurez la sensation d’avoir réellement
avancé d’un pas dans votre existence.
L’idée est que ce n’est que la pleine et entière réussite de votre priorité n°
1 qui vous donnera la sensation d’une maîtrise dont vous avez besoin pour
vous sentir à votre place, et potentiellement en capacité de vous faire la vie
la plus heureuse possible.
Énergie croissante
De minuit jusque vers midi, nous devons miser sur les projets, sur
l’organisation à donner aux petites comme aux grandes choses, et mettre
en place tout ce que nous voulons réaliser dans le cadre de notre journée.
C’est le moment de définir nos objectifs et de voir comment on va pouvoir
les mettre en œuvre réellement.
Énergie décroissante
De midi jusqu’à minuit, il va s’agir simplement d’appliquer ce qu’on a
prévu, simplement comme un ouvrier serait capable de tout réaliser selon
un plan qui a été décidé presque de manière indépendante de lui. C’est le
moment de vous contenter de faire les choses sans plus ni réfléchir, ni les
remettre en cause.
Énergie stable
Il y a 4 heures dans la journée qui sont à considérer comme des
parenthèses clés dans notre rythme :
Autour de minuit : c’est le moment où techniquement tout est possible.
On réfléchit en se sentant libéré de toute contrainte et c’est le moment
où on a une vue claire des enjeux de notre existence, sans se sentir
alourdi de toutes nos peurs habituelles.
Autour de 6 heures du matin : c’est normalement le moment où on se
sent le plus capable de conquérir tout ce qui compte pour nous. C’est
en réalité le moment où notre énergie est au maximum de
l’extraversion et de l’action.
Autour de midi : c’est le moment où on est capable de faire le point
pour savoir si tous les efforts enclenchés sont en accord avec les buts
qu’on veut véritablement atteindre ou si au contraire, on est parti dans
une logique complètement à faux.
Autour de 18 heures : c’est le moment où on se rend capable de trier
nos véritables priorités de la journée et de réaliser un feedback efficace
de nos expériences accumulées.
En tirant parti de chacune de ces énergies, nous parvenons à prendre pied
dans nos journées de manière beaucoup plus active ; de ce fait, notre
monde nous semble à la fois plus rapide et plus apte à nous répondre, un
peu comme une voiture qui réagirait immédiatement à nos accélérations et
ralentissements.
« Quand arrive le Printemps, je me sens habité d’une énergie nerveuse : j’ai envie de tout
faire, de tout dire, de tout voir, je ne veux plus que quelque chose résiste ou reste en
arrière, j’ai besoin tout à coup de ne plus me sentir autant de limites que d’habitude.
J’aime bien découvrir les gens, essayer de voir comment ils fonctionnent, tout me
passionne, mais j’ai vraiment besoin de mouvement. Plus le temps passe, plus j’apprends
à respecter ma manière de vivre cette saison qui me ressemble… »
L’Été
L’accomplissement
L’Été est un moment de plénitude. Il n’y a plus aucun enjeu sauf le fait de
profiter de l’instant avec la conscience que tout est à portée de mains. Un
peu comme si on se trouvait dans une sorte d’état d’apesanteur où la vie
nous offre à profusion tout ce qu’on a toujours souhaité.
L’Été est un temps où on doit accepter de vivre ce qui est devant nous sans
se demander forcément où ça nous mènera. Le fait de dire oui à la vie, oui
à ce qui est, nous recentre et fait que nous sommes plus en accord avec
nous-même. Comme si nous étions capables de ne plus nous mentir.
En Été, c’est le bon moment pour ne rien décider ! Il faut laisser venir à
soi les choses que ce soit sur un plan personnel ou professionnel. Il faut
apprendre à jouer la carte du temps au lieu de vouloir toujours prendre les
devants… Mais attention, il faut également apprendre à faire fructifier ce
dont on est porteur, un peu comme si notre vie nous avait présenté des
possibilités d’investissement dont il faut véritablement tirer parti pour
pouvoir tout simplement, passer à l’étape suivante de notre existence.
Savoir ce qu’on veut pour devenir véritablement la personne qu’on a envie
d’être et ne pas parier infiniment en avant de soi sur ce qu’on souhaiterait
être mais qu’on ne parvient pas à rejoindre.
« Ce que j’aime dans la vie, c’est quand elle vient à moi pour me proposer des choses.
J’en veux ou n’en veux pas, mais le seul fait qu’une possibilité s’ouvre, et avec elle une
porte qui s’entrouvre, me remplit d’aise. Un peu comme si je me trouvais dans un magasin
de jouets et que tout à coup, on me dise que je peux choisir celui que je veux… J’aime
cette sensation que ce que je vais avoir, ce que je vais décider va m’amener à
comprendre, à ressentir autrement ma vie, et que je vais pouvoir grandir encore. J’aime
l’interdépendance, dans le sens de me trouver sans cesse enrichie par les événements de
l’existence… »
Quelques conseils de vie pratique pour profiter de son quotidien en
Été
Mangez le moins possible et dormez pendant la journée. Buvez
énormément, parce que c’est un moyen de se relier au cosmos à cette
saison.
Quand vous travaillez, visez l’efficacité ou une intelligence dans votre
manière de fonctionner, plutôt qu’un rendement ou une quantité
d’heures fixes à réaliser.
Essayez de vous atteler surtout à des projets qui, pour vous, recèlent
une envie, et pas un devoir. Tentez de renouer avec la flamme,
l’enthousiasme, et pas seulement avec un côté académique de
l’existence.
Plutôt que de faire ce qu’on attend de vous, demandez-vous ce que
vous, vous attendez de la vie, au sens large, en ne vous fixant plus sur
des détails mais en intégrant une sorte de vue d’ensemble.
Apprenez à être authentique et à dire aux autres ce que vous attendez
véritablement, comme ce que vous avez sur le cœur en profondeur.
L’Automne
Le mûrissement
La vraie nature de l’Automne n’a pas grand-chose à voir avec le rôle que
notre société lui donne. Dans notre vie quotidienne, l’Automne est un
moment où les choses démarrent, se mettent en place et se construisent, un
peu comme si on devait finalement lancer tous les beaux projets qu’on a
en tête.
En réalité, l’Automne est un temps où on devrait ralentir et laisser se
déposer les choses, un peu comme si le grand triage entre l’essentiel et
l’anodin se faisait lentement, à mesure que le temps extérieur devient
moins clément et moins propice aux réjouissances. L’Automne est au final
une temporalité qu’il faut utiliser pour choisir les voies qui seront les
nôtres, il va falloir affirmer et décider ce qu’on veut et surtout laisser de
côté, sans le moindre regret, ce qu’on ne veut pas.
« J’ai toujours aimé le “faux” recommencement que représentait la rentrée. Avec les
cartables neufs, les pluies qui commencent à tomber de manière inattendue et le temps
qui se refroidit, j’avais la sensation de mieux maîtriser ma vie, un peu comme si la
profusion, l’exubérance de l’été avec son air de “tout est possible à qui le veut vraiment”
était terminée et qu’on voyait plus nettement, et sans aucun mensonge, à la fois ce dont
on disposait et ce qu’on pouvait attendre de la vie ou de l’avenir. L’automne est pour moi
un moment de remise à zéro des compteurs et une clarification sur mes buts
personnels. »
L’Hiver
L’approfondissement
L’Hiver est propice à l’intériorisation. C’est un moment où on devrait
apprendre à se replier en nous-même pour savoir exactement ce qu’on
souhaite lancer comme dynamique de notre existence. La société n’aime
pas l’hiver (sinon pour ses sports…), associé à un temps où on doit se
protéger de l’extérieur parce qu’il fait froid, où on a la sensation d’être
limité dans notre pouvoir d’expansion. Le manque de lumière renvoie à
une sensation de surplace et d’inachèvement. Un peu comme si le soutien
du monde extérieur, à ce moment de l’année, nous faisait défaut.
En réalité, pour tirer parti des énergies hivernales, il faut apprendre à
repartir de soi, à se faire confiance. Il faut accepter ce processus de
dépouillement que l’on subit un peu malgré soi mais qui, en somme, est
bénéfique parce qu’il permet de mettre à nu ce qui compte véritablement.
« Oui, c’est vrai, il n’y a pas de soleil en hiver. Oui, c’est vrai les jours sont plus courts…
Mais quel bonheur d’être chez soi à lire, un chocolat chaud dans une main et
délicieusement bercé par le bruit de la pluie. Quelquefois, quand il neige, j’ai vraiment
l’impression de rentrer dans une autre dimension, un peu comme si tout ce qui est
secondaire dans l’existence repartait dans le décor, très loin et qu’on puisse rester
purement en face à face avec soi-même. Apaisé, heureux… Pour moi, l’hiver est un
moment de pause, de réflexion, souvent avant de grands tournants. J’aime cette période
qui me force à me poser des questions qui ne sont au fond, pas si évidentes que ça. C’est
un peu étrange de dire que j’aime aller plus loin en moi-même, mais c’est exactement ça,
comme si je ne tolérais plus aucun mensonge ni aucune facilité… »
Le piège du virtuel
La réalité du corps
La question de savoir si « nous sommes un corps » ou si « nous avons un
corps » est structurelle de notre ancrage judéo-chrétien. En somme, soit
nous essayons de faire « avec » notre corps, malgré ses limites : il est trop
gros, trop maigre, trop fatigué, pas assez sexy, il a un gros nez et de petites
oreilles et on en passe… Soit on fait contre : le corps va devoir céder et se
transformer en ce qu’on attend de lui. Et c’est la lutte, quelquefois à mort,
qui est engagée.
Il ne faut pas se tromper : notre rapport à notre corps est rarement
pacifique. Dès que quelque chose a tendance à ne pas aller à notre idée
dans notre vie, nous nous rabattons sur lui avec l’envie d’en découdre :
notre corps doit nous permettre d’être la personne idéale, conforme à nos
vœux.
Mais voilà, le corps n’est pas virtuel, et dans un monde qui n’aspire qu’à
la rapidité, à la fluidité, à l’extrême réactivité que présente l’absence de
dimension physique, le corps est un boulet. Il est toujours trop lent, pas
assez gracieux à notre goût.
Voici quelques pistes et exercices pour refaire ami-ami avec votre corps.
Attention !
Ne tombez pas dans le piège de faire la distinction entre superficialité et
profondeur. Le corps est votre surface extérieure, mais pour autant il n’est pas
méprisable. Ce n’est pas en le délaissant que vous allez pouvoir être davantage
fidèle à vous-mêmes.
Faites le tour mentalement de votre entourage (du même sexe que vous) et pour chacun de vos
amis, chacune de vos relations, essayez de tirer un élément que vous voudriez faire vôtre. Par
exemple, la manière de s’asseoir de Judith, qui a l’air toujours si à l’aise ou la façon de faire un
signe de la main de Jonathan qui est tellement sexy. Prenez cet élément et copiez-le dans votre
comportement.
Petit à petit, vous constituerez une image de la personne que vous souhaitez être.
Attention !
Le virtuel donne la sensation d’être autosuffisant, il crée une sorte d’excitation
mentale qui tient lieu d’affectif mais qui, en réalité évide de l’intérieur. C’est la
blague qui traîne sur Facebook : 365 « amis » et 365 soirées seul !
Il faut ainsi prendre conscience que si les réalités virtuelles (du téléphone à
tout ce qui se crée via Internet) sont essentielles, avec les progrès
magistraux de la technique qui aident à la communication, elles ont aussi
vocation à nous couper de nous-mêmes et le chemin de retour s’avère de
ce fait encore plus complexe à parcourir.
Virtuel ou réel ?
Apprenez à analyser le temps de virtuel que vous attribuez à vos relations importantes (amicales,
sentimentales ou familiales) et jugez si la part de 25 % de virtuel pour 75 % de réel est bien
respectée. Car c’est effectivement là-dessus que repose votre équilibre personnel.
Vous pouvez faire cet exercice par exemple à l’aune temporelle d’une semaine. Ensuite, à vous de
jouer pour redresser la barre !
Nota Bene : Vous aurez sans doute la surprise de voir que les relations qui n’ont pas leur place dans
votre vie ne tiennent pas facilement si on augmente la part accordée à la réalité. En diminuant le
virtuel dans votre vie, vous diminuerez aussi vos cercles relationnels, mais peut-être est-ce pour le
mieux ?
Pour une Lune en Bélier, il va falloir forcer les traits, être toujours plus audacieux, plus libre, plus
revendicatif. Ne jamais accepter la pesanteur ou le conformisme. En gros, accepter d’être un éternel
rebelle. Pour votre rapport avec votre corps, c’est pareil, défaites-vous de tous les canons imposés
par la société et contentez-vous de faire comme vous l’entendez, ce qui vous va à vous et à vous
seul.
Une Lune en Taureau a besoin de tranquillité, de sérénité, d’une vie stable et pure. D’une vie
surtout qui ne comporte pas d’événements ingérables ou trop violents. Apprenez à vous protéger…
Pour vos besoins fondamentaux qui sont avant tout d’être en accord avec vos principes de vie, ne
transigez pas si vous avez besoin de nature ou, au contraire, si vous préférez l’énergie de la vie.
Apprenez à suivre votre propre rythme plutôt que de vous en faire imposer un de l’extérieur.
Avec une Lune en Gémeaux, il va falloir miser sur la diversité, la remise en mouvement, la
légèreté. Apprenez à ne pas rester sur un seul projet ou une seule idée, mais à circuler, à créer du
mouvement même quand il n’y en a pas. Votre corps a besoin de s’alléger. Pas de vêtements
engonçants, pas d’obligations à heure fixe, pas de contraintes trop répétitives, pas de repas trop
lourds. En gros, prenez le mode de vie type d’un adolescent et vous fonctionnerez miraculeusement
bien…
Pour une Lune en Cancer, vous avez besoin que le monde tourne de manière implicite autour de
vous, un peu comme si vous étiez le chef d’orchestre d’une réalité invisible. Vous avez besoin de
rituels pour que tout fonctionne à votre idée, et malheur à qui essaie de vous bousculer ! Votre
corps a besoin que vous vous occupiez beaucoup de son bien-être, ne pas exiger de lui
d’accélération ou de rupture de rythme, ou gare à la déprime. Vous devez manger et dormir autant
que vous en avez besoin.
Avec une Lune en Lion, vous avez avant tout besoin de vous plaire à vous-même, ou vous allez
entrer dans une colère intérieure qui va dégorger sur tous les autres domaines de votre vie. Pour
vous, l’esthétique n’est pas secondaire, loin s’en faut. Vous avez besoin de ressembler à une sorte
d’idéal que vous incarnez et c’est clairement en repartant de soi que vous trouverez une cohérence
générale dans votre vie. Votre rayonnement est ensuite ce qui vous donne le courage d’avancer
dans votre voie (qui se doit d’être une véritable conquête !).
Pour une Lune en Vierge, il faut que tout soit prévu, réglé et bien en phase avec ce que vous aviez
anticipé. Attention, le problème n’est pas forcément que tout aille pour le mieux, mais bien que les
choses tombent en accord avec ce que vous souhaitiez. L’attention à la vie du corps est
primordiale : il ne doit pas être malade, il doit se sentir bien, l’alimentation, le sommeil, tout doit
être pensé. Partir de votre réalité corporelle est essentiel, l’enjeu pour vous est de ne pas le faire
avec restriction. Votre tentation constante étant de réduire vos besoins.
Avec une Lune en Balance, c’est dans le regard de l’autre que vous saurez si vous êtes bien vous-
même. Inutile de penser que vous pourrez faire abstraction des autres pour vivre, vous ne le ferez
jamais. Vous avez besoin de dormir et de manger normalement, mais cette normalité devient
envahissante, puisque pour vous l’enjeu est de rester dans les codes qui s’imposent à votre milieu
social. En essayant d’en sortir ou d’être trop original, vous vous exposez à des questionnements
sans fin et surtout sans réponses !
Pour une Lune en Scorpion, l’important est que la vie du corps vaille la peine. En gros, peu
importe ce que vous mangez si vous n’avez pas véritablement envie de rester en vie ! Tout relève
du sens et à chaque pas de votre vie, vous rencontrez cette question de savoir fondamentalement
quel sens vous donnez à votre vie en agissant d’une manière plutôt que d’une autre. Ce qui est
caractéristique de cette position de la lune, c’est qu’aucune limite ne s’impose de l’extérieur et
qu’il va falloir tout inventer, un peu comme si vous étiez le premier être humain sur terre…
Une Lune en Sagittaire a besoin qu’on lui ouvre des portes vers l’inconnu ! Au niveau de son
rapport avec son corps, ça fait que les expériences, qu’elles soient culinaires tout simplement, ou
des envies d’expatriation font partie de son besoin d’être soi et d’avancer vers son identité. Tout ce
qui est trop habituel ou trop convenu finit par alourdir son moral. Une lune en Sagittaire a tendance
à multiplier les excès quand elle se sent sans perspectives. Ainsi, on mesure la bonne santé de
l’âme à celle du corps… Si celui-ci se laisse aller, cela signifie qu’on va mal.
Avec une Lune en Capricorne, vous avez toujours raison et il va falloir que les choses aillent
décidément à votre idée. Vous avez un idéal de maîtrise totale, donc dépendre de médicaments ou
être gourmand ne va pas pouvoir entrer dans votre programme de vie. En toutes choses, vous
cherchez à ce que vos besoins physiques n’aient pas le dessus sur ceux que vous décidez être tels.
Pas si facile de trouver le bon équilibre et c’est justement là-dessus que la vie vous invite à
plancher !
Une Lune en Verseau déteste que les choses soient trop fixes. Elle a besoin de circuler entre des
impératifs qu’elle-même se pose, mais dont elle change souvent. Au fond, entre l’hyper principe et
le pur laisser-aller, vous n’avez aucune mesure et surtout aucune envie d’en avoir ! Pourquoi vous
obliger à quoi que ce soit ? C’est justement votre énergie qui vous fixe les cadres, et il va falloir
que vous acceptiez de fonctionner sans que le monde extérieur n’ait fondamentalement aucune
prise sur vous. L’absolue liberté, c’est bel et bien la loi de votre corps !
Une Lune en Poissons doit se sentir rassurée, et tout ce qu’elle vit doit faire sens, l’aider à
s’exprimer ou à ressentir. C’est une lune fusionnelle qui doit être en accord avec ce qu’elle
traverse. C’est pour cela que sa nature est d’être addictive, comme potentiellement, rien n’est
neutre, tout peut sortir du cadre et devenir nécessaire au-delà de ce qu’on pourrait attendre. Il va
falloir apprendre à gérer ses excès en acceptant tout simplement d’être à fond dans des réalités
variées et de ne pas donner la prédominance à une seule…
L’essentiel à retenir
Si vous n’y prêtez pas attention, la vie vous amènera des éléments dont
vous ne pourrez rien faire : c’est là l’enjeu de respecter nos besoins
profonds. En sachant qui nous sommes, et ce dont nous avons réellement
envie, nous devenons capables de puiser dans le monde extérieur
exactement ce qui nous permettra d’aller au pas d’après.
Une priorité, c’est savoir laisser en arrière, de manière temporaire ou
permanente tout ce qui nous semble inapproprié à notre désir du moment.
En effet, ce n’est que parce qu’on sera capable de se focaliser entièrement
sur une seule chose qu’on parviendra à l’obtenir. Apprendre à ne plus
avoir peur de tout lâcher pour donner toute l’importance à un seul élément
de notre vie est justement la seule voie du succès. Il faut savoir ne plus
avoir peur de perdre et accepter de se donner entièrement.
Le risque et l’opportunité se confondent quand on commence à prendre la
mesure d’une situation, et ce n’est qu’en avançant dans le fait d’accepter la
possibilité du risque comme celle du changement que peut susciter
l’opportunité que nous parviendrons à démêler le vrai du faux. Il y aura
toujours beaucoup à perdre mais également beaucoup à gagner dans
chaque situation. Et la peur ne peut être que mauvaise conseillère car elle
guide toujours vers le fait de se défier du nouveau. Or, seul ce pas dans
l’inconnu est prometteur.
Les saisons ont leur rôle à jouer dans notre équilibre car nous sommes une
partie du monde naturel, elles nous permettent de trouver une sérénité
intérieure si nous nous mettons à leur rythme au lieu de tenter de nous
couper de notre environnement. Apprendre à nous mettre en accord avec
le monde extérieur est le premier pas vers le fait de se mettre en accord
avec notre intériorité.
Le virtuel, omniprésent dans nos sociétés modernes présente ainsi un
double écueil : d’une part, il nous coupe du monde naturel, et d’autre part,
il nous met de plein pied avec une réalité qui n’a pas d’autre existence que
mentale. Nous construisons ainsi une vie parallèle à côté de la vie réelle
qui dévore notre énergie. En rompant le lien avec notre corps, c’est tout
simplement la connexion avec la totalité de notre vie que nous risquons de
perdre. En nous focalisant sur ce que nous voulons réellement, dans le
monde concret et non plus dans une réalité mentale, nous devenons
capables de faire face aux vrais défis qui se proposent à nous.
CHAPITRE 2
LE POUVOIR DES DÉTAILS
SUR NOTRE EXISTENCE
Au programme
Les bonnes résolutions versus la force des habitudes
Partir de ce qu’on vit pour comprendre ce qui se passe
L’astrologie, une acupuncture de l’esprit ?
Le vrai changement arrive en catimini
L’essentiel à retenir
« Il a fallu que j’arrive presque à la fin de ma vie pour apprendre à dire non. Tout me
semblait important, je n’arrivais pas à hiérarchiser, et au final, j’avais la sensation de
répondre bien à tout ce qu’on attendait de moi, mais de ne pas savoir qui j’étais. Il a fallu
une sorte de dépression, qui est aussi arrivée avec ma retraite, quand je me suis rendu
compte que j’étais incapable de dire ce que je voulais ou ce qui comptait pour moi. Je ne
faisais que répondre à ma famille, dans la petite ville où j’étais ancrée, à mes anciens
collègues… »
Le principe de variation
Chaque individu diffère de l’autre. Merci, Monsieur Darwin, nous avions
bel et bien remarqué que nous sommes tous différents, et d’ailleurs, on en
est fier…
En darwinisme social, ceci signifie que nous sommes chacun plus ou
moins volontaires et partants pour entrer dans un moule ou répondre de
manière adaptée à ce que la société ou nos transformations nous
demandent.
Notre liberté repose souvent dans le simple fait d’une résistance à
l’adaptation. Nous refusons le nouveau, nous ne voulons pas changer, nous
nous bouchons les oreilles quand les signaux indiquent qu’une situation
devient périlleuse. Bref, nous maintenons une espèce d’exigence de
continuité qui n’est pas présente dans l’existence, mais sur laquelle nous
avons construit non pas notre identité réelle mais l’idée de notre identité.
Et nous tenons mordicus à ce que le monde extérieur soit le même pour
maintenir notre personnalité à l’identique.
Sauf qu’évidemment, ça nous fait mourir, puisque le principe de la vie
même, contient celui de la transformation continue.
Le principe d’adaptation
S’adapter aux circonstances imposées par les changements extérieurs
permet de trouver la direction du pas suivant de notre vie. C’est un jeu de
précision où il s’agit de transformer pièce à pièce chaque rouage de notre
système de fonctionnement sans pour autant arrêter la machine.
Selon Darwin, lorsqu’un spécimen est adapté à son milieu, il peut
s’épanouir au mieux de sa potentialité et se reproduire.
Ne le prenons toutefois pas au pied la lettre, mais donnons deux exemples
éclairants.
« J’ai choisi d’être peintre parce que j’étais à la recherche de moi-même et attentif à rester
unique dans la voie que j’avais choisie. J’ai toujours été très doué et, il faut le dire, assez
charismatique. J’obtenais facilement des succès, on peut le dire, quoi que je fasse. Mais
j’ai du mal à avoir de la continuité et je me suis retrouvé progressivement dans une vie qui
s’est réduite. Je peins des portraits de famille pour des occasions et je décore des salles
des fêtes ; de là à se prendre pour Léonard de Vinci, il n’y aurait qu’un pas, mais je ne le
fais pas et je me sens mal à ma place dans ma vie. »
Analyse
Étant Verseau, le point fort d’Archibald est justement une capacité
d’adaptation hors du commun. Toutefois, sa grande difficulté est de savoir
ce qu’il veut vraiment, au fond de lui-même, réaliser. Son seul objectif de
vie semble s’appuyer sur une volonté d’être libre, mais cette liberté a un
coût, celle de se retrouver dans le néant. Son néant à lui, c’est une
impression d’inaccomplissement, d’inabouti, qui le renvoie ainsi
également à la sensation de n’être personne.
Comment s’adapter
Il va s’agir pour un Verseau de s’adapter à « soi-même », c’est-à-dire de se
demander ce qu’il veut véritablement réaliser par sa personnalité, au cœur
de sa vie et s’extraire d’un cadre où de toute façon, il ne fait que répondre
de façon chaotique aux requis que l’existence lui présente.
« De tous les métiers que j’avais pu envisager enfant, je crois bien qu’il y en a un seul
auquel je n’avais jamais pensé, et c’est celui que je fais aujourd’hui. Je n’ai rien contre ma
profession, c’est noble de faire du pain, et ça laisse des heures de nuit très poétiques, un
peu comme si, avec ma thèse de littérature comparée, j’avais toujours rêvé d’avoir du
temps pour écrire… Je prends les choses comme elles viennent, mais je suis un peu
étonné de cette tournure qu’a prise ma vie. »
Analyse
En tant que Cancer, Lucius sait partir de soi et profiter des conditions
objectives que la vie lui impose. Si ce métier de boulanger est loin de son
idée sur sa propre personne, il a su en revanche organiser son temps de
façon à ne pas perdre, peut-être de vue, un objectif réel qui fera de lui, un
créateur. Peut-être une indépendance d’esprit profonde peut-elle se
manifester pour lui dans le fait d’être dans un cadre a priori
fondamentalement hétérogène à ses aspirations premières.
Comment s’adapter
En tant que Cancer, l’adaptation sera un processus lent et continu. Il va
s’agir pour Lucius de prendre la mesure d’où il en est, et des possibilités
réelles que la vie lui offre. Mais nul doute que tout cela va aboutir à une
refondation de son existence qui partira de la nouvelle donne à laquelle il a
su dire un oui franc et massif qui n’était pas si facile à admettre, même en
termes d’image de soi.
Prédétermination et choix
L’astrologie nous dit que oui, d’accord, on est une histoire. Elle va même
plus loin et nous dit qu’à l’instant précis de notre naissance, nous étions
déjà porteurs d’une histoire dans laquelle notre existence « à venir » allait
progressivement réveiller tous nos traits de caractère par des événements.
C’est surprenant, car tout se passe comme si l’existence qu’on va vivre
allait faire émerger cette personnalité que nous sommes au moment même
de notre naissance.
C’est tout le problème, justement posé par l’astrologie, de la
prédétermination des événements à notre vie. Qu’est-ce qui est écrit ?
Quelle est notre marge de manœuvre réelle ? Entre destin et libre arbitre,
où sommes-nous réellement ? Notre vie est-elle écrite ou, au contraire,
pouvons-nous en inventer les contours ?
Le cadre de cette réponse nécessiterait des volumes entiers ! Contentons-
nous de dire que :
Nous sommes « déterminés » dans notre caractère : en somme, nous
n’avons pas le choix d’être nous-même. Et non seulement nous n’en
avons pas le choix, mais par surcroît, nous n’en avons pas la moindre
envie. Qui aimerait être autre que soi ? Nous désirons certes être au
meilleur de nous-même, mais en restant nous-même, sans trahir notre
identité : c’est là un désir universel.
Nous sommes libres dans nos choix d’existence. L’astrologie nous
apprend ainsi que, la plupart du temps, notre prétendue liberté passe
surtout en blocage. Nous refusons les évolutions, nous n’avons pas
envie du nouveau, puis nous regrettons qu’il n’ait pas eu lieu. Un peu
comme si la plupart des existences étaient largement écrites dans un
tempo en plein contretemps…
Accepter la nouveauté
Tout se passe comme si l’existence indiquait des étapes et que notre
capacité à les englober pleinement, à accepter d’aller plus loin et de les
vouloir était précisément ce qui nous fait sortir du règne de la nécessité
pour entrer dans celui de la liberté.
L’astrologie part ainsi du principe inverse à celui de la psychanalyse. Le
fait que nous sommes des êtres marqués par ce que nous avons vécu est
justement ce qu’il faut arrêter de considérer, en tout cas de manière
unilatérale. Certes, notre histoire fait partie de nous mais ce n’est pas elle
qui va nous dire quoi faire de demain et comment relever nos défis. Un
peu comme si notre histoire, qui est aussi l’histoire de nos ratages, de nos
rendez-vous manqués avec nous-même, avait tendance à nous faire croire
qu’aucun nouveau ne pourra jamais surgir.
L’astrologie est un pari permanent sur le fait que nous pouvons nous
transformer, mais pas pour le plaisir de devenir autre : pour accomplir,
aboutir ce que nous sommes nous-même, en acceptant de nous confronter
à un cheminement qui soit une perpétuelle renaissance.
Répondez simplement à ces questions par oui ou non, en tentant d’être aussi véridique
intérieurement que possible à vous-même.
1. Avez-vous la sensation d’attendre que quelque chose se dénoue dans le monde extérieur pour
avoir enfin l’autorisation d’être vous-même ?
2. Sentez-vous que vous devriez/pourriez gagner plus d’argent ?
3. Attendez-vous de rencontrer « l’ami » qui vous correspondra vraiment et vous comprendra
totalement ?
4. Déclenchez-vous régulièrement des explications de fond avec vos parents/vos enfants dans le
but de vider votre sac ?
5. Changez-vous régulièrement de loisirs ou d’histoire sentimentale faute de trouver la « bonne »
activité, la « bonne » personne ?
6. Attendez-vous d’un rangement de votre intérieur qu’il vous facilite « une fois pour toutes » la
vie ?
7. Traversez-vous des crises récurrentes avec votre partenaire ? Ou n’arrivez-vous pas à trouver
le « bon » partenaire ?
8. Vous « retirer du jeu » : l’envisagez-vous comme une façon de reprendre le pouvoir quand
vous n’êtes pas à l’aise ?
9. Pensez-vous de façon récurrente (mais surtout quand vous êtes fatigué) que vous devriez vous
expatrier ou envisager une meilleure carrière ?
10. Estimez-vous souvent que si vous aviez plus d’opportunités, vous pourriez aussi donner
davantage d’ampleur à votre carrière ?
11. Passez-vous beaucoup de temps à tenter de « redresser » l’image qu’on se fait de vous ? Qu’il
s’agisse de votre « e-réputation » ou de ce que pensent vos voisins de palier ?
12. Avez-vous peur de ce qui « pourrait » arriver ?
Si vous avez répondu « oui » à ces questions :
1. Vous attendez quelque chose pour « commencer à vivre » : le virtuel est dominant dans votre
perception de votre personnalité.
2. Vous êtes en désaccord avec ce que vous « valez » : changez quelque chose dans la vie réelle.
3. Vous attendez de l’amitié qu’elle colle à un idéal qui est celui de l’âme sœur : demandez-vous
pourquoi.
4. Vous demandez à votre famille de tenir une place dont elle ne veut pas : qu’attendez-vous en
réalité de cette sphère ?
5. Vous ne savez pas ce que vous cherchez et vous vivez le monde extérieur en pure société de
consommation : ceci vous éloigne de votre but réel.
6. Vous cherchez à éradiquer le quotidien en trouvant une formule magique qui permettrait d’en
sortir : vous êtes sur la mauvaise voie…
7. Que cherchez-vous réellement ? Autre chose que ce que la vie peut vous apporter, sans nul
doute…
8. Ici, ce n’est pas le virtuel que vous risquez, mais simplement le vide. Changez radicalement !
9. Et si vous acceptiez ce que vous avez construit ?
10. Pourquoi ne tentez-vous pas plutôt de vous remettre en jeu professionnellement ?
11. Pourquoi ce qu’on pense de vous vous touche-t-il autant ? Examinez ce à quoi vous réagissez
particulièrement pour comprendre vos points faibles.
12. Les épreuves réelles ne sont jamais améliorées par le fait d’avoir peur…
L’essentiel à retenir
Nous avons vu que les résolutions ne suffisent pas à nous apporter un réel
changement : il faut en effet que notre effort soit soutenu par la totalité de
notre vie. Ainsi, il faut accepter que le mouvement de la vie est une sorte
d’aller et retour entre un équilibre acquis et la nécessité de le remettre en
jeu parce qu’il se passe quelque chose de neuf dans notre vie. C’est pour
cela que le véritable changement ne nous prend, en général, pas de
manière frontale, mais s’infiltre, au fur et à mesure, quand on commence à
désinvestir notre vie de tous les jours.
L’acupuncture est une approche de la réalité holistique : tout comme
l’astrologie, elle permet de comprendre que tous les domaines de notre vie
sont en interdépendance. Aussi, pour aller bien, il va falloir vous occuper
de la totalité de votre être et pas seulement d’un pan de votre vie. Tout
comme la psychanalyse fait à sa manière le pont entre notre passé, notre
présent et notre avenir, une vision globale de l’existence nous donne la clé
pour comprendre que le bien-être ou l’accomplissement sont un tout et pas
seulement une collection d’objectif distincts les uns des autres. Pour cette
raison, c’est la réalisation globale de soi qu’il convient de viser mais en
acceptant que vous ne serez à la manœuvre que dans le commencement,
pour la remise en marche, et que tous les éléments de votre vie se
placeront par la suite.
CHAPITRE 3
LE PLANNING, CLÉ DE LA
CONNAISSANCE DE SOI
Au programme
Analyser son emploi du temps
Un indice spécifique à l’astrologie : la queue du Dragon
S’alléger sans s’appauvrir
L’essentiel à retenir
À noter
L’astrologie nous apprend que nous sommes mus par des schémas répétitifs qui
nous confisquent notre libre arbitre de manière durable.
À noter
En astrologie, nous disons que si nous rencontrons des problèmes similaires
tout au long de notre vie, c’est que nous n’avons pas apporté la bonne réponse.
Pour sortir définitivement d’un processus de répétition : agissez comme vous ne
l’avez jamais encore fait. Et vous trouverez la sortie.
Comment faire si je décide quelque chose mais que c’est la vie qui
me dit non ?
Nous avons tous la peur qu’à un moment ou à un autre, la vie nous oppose
une forme de non-retour ; évidemment, plus nous désirons quelque chose,
plus nous craignons que ce soit précisément cette chose-là que la vie nous
refuse.
Il y a un certain nombre de règles à garder en tête :
1. Vouloir comporte un risque, mais posez-vous toujours la question à
l’inverse : est-ce que votre vie, sans ce que vous avez aperçu comme
possible, pourra être continuée à l’identique ? Dans la plupart des cas,
la réponse est négative. Vous êtes et serez impacté, donc de toute façon,
autant tenter d’obtenir quelque chose plutôt que rien.
2. « 100 % des gagnants ont tenté leur chance », pourquoi ne serait-ce pas
votre cas ?
3. La vie nous donne la capacité de rebondir. Même si on pense que ne
pas obtenir ce qu’on désire nous « tuera », cela nous mènera malgré
tout, la plupart du temps, à un devenir dont nous avons besoin. Bien
sûr, rien ne garantit que tout ira toujours selon notre idée, mais ce dont
on peut être certain, c’est que tout désir juste va nous ouvrir des portes
plutôt qu’il ne nous en fermera.
Pour toi, c’est bel et bien la fameuse loi du lâcher-prise qui s’applique. Il
faut que tu cesses de croire que tu vas contrôler ta vie parce que tu vas
refuser les évolutions…
Il va falloir apprendre que les choses ne tournent pas autour de toi mais
peuvent dépendre d’autres facteurs ; laisse ton ego de côté pour mieux voir
ce qui se passe réellement.
Quand tu es malheureuse, toutes les larmes de la Terre ne sont pas suffisantes pour te
voir pleurer. Tu es la victime universelle mais aussi la sainte universelle, et tu sais
pardonner. Ton sens du sacrifice est surnaturel mais ne t’amène pas de grands résultats,
l’ingratitude est ton lot quotidien…
Quand tu as peur, tu deviens complètement mythomane, tu racontes ce que tu ressens
comme des vérités indiscutables et tu refuses la contradiction, la remise en cause, tout en
faisant ton mea culpa permanent…
Il FAUT, tu DOIS
Chaque fois que vous vous entendrez prononcer ces débuts de phrases,
changez immédiatement et dites « je veux » à la place et ajoutez encore un
« parce que… »
Enfin, demandez-vous si ce que vous voulez faire apportera bel et bien à la
personne que vous êtes une petite parcelle de vie supplémentaire qu’elle
aura complètement choisie.
Mise en garde
Vouloir a un coût. C’est pour cela que la plupart du temps, on se retient de
s’exprimer, d’exiger, d‘attendre, d’avoir envie, parce qu’on sait que rien
n’est neutre et qu’il va falloir payer.
Payer en efforts, en fatigue, en dérangement des habitudes, en difficulté
par rapport à l’image qu’on a de soi, en troubles avec son entourage, en
déstabilisation personnelle…
Bref, payer et on peut se sentir fragile, épuisé d’avance par un chemin qui
n’en finit pas.
Mais à l’image du Bateleur dans le jeu de Tarot, celui qui, avec
l’innocence, c’est-à-dire l’énergie confiante en l’avenir d’un enfant, ouvre
la voie sait bien qu’il suivra véritablement la sienne et aucune autre.
Et c’est justement là le sens de la liberté…
« Les cieux extérieurs sont un poème que répète le ciel intérieur ; mais
cette voix silencieuse ne peut être entendue que par ceux qui ont de
l’audace, le courage et la persévérance de marcher pas à pas sur la route
illuminée. »
Dane Rudhyar, Astrologie de la personnalité
« Seul ce qui attire notre attention peut devenir significatif pour nous.
C’est pourquoi notre liberté dépend de notre capacité d’accentuer ce à
quoi nous accordons une valeur particulière. Aucune liberté véritable
n’est atteinte par la voie d’une exclusion (…) mais seulement par une
polarisation où l’on accentue une fonction au sein de l’harmonie de toutes
les fonctions. »
Alexander Ruperti, Les Cycles du devenir
L’essentiel à retenir
C’est nous qui décidons du sens à donner aux choses que notre vie nous
fait traverser. C’est nous qui disons réellement ce qui importe ou ce qui, au
contraire, est négligeable.
Et c’est enfin nous qui devons apprendre à avancer sans rien sacrifier de ce
qui compte profondément, mais avec la certitude également que ce qui
n’est pas fondamentalement véridique nous quittera, et que ce sera
également pour le mieux.
Pour surmonter la difficulté inhérente à l’existence, c’est sur notre
mouvement intérieur et notre capacité personnelle de devenir plus
profondément soi, c’est-à-dire « autre », que nous devons nous appuyer.
Repensons à nos exemples : malgré les 500 000 km au compteur, pourquoi
changer de voiture ? Elle peut bien tenir encore vingt ans…
Oui, ce serait une opportunité formidable d’acheter ces terrains alentours
du village, mais aucune envie de m’encombrer de tout ça, j’ai plutôt envie
d’aller vivre en Inde…
Bon, et si au lieu de travailler dans la banque, je devenais musicien ?
Après tout, c’est un signe d’avoir tous ces mauvais directeurs. Et si ce
n’est pas un signe du destin, et bien, tant pis, je décide de le voir comme
tel…
PARTIE 2
COMPRENDRE SA
RÉSISTANCE AU
CHANGEMENT
On a tous eu envie, à un moment ou à un autre, d’une vie complètement
différente. Dans nos années d’apprentissage et de formation, les rêves se
disputent au réel : on voudrait être marin ou vivre à la montagne dans une
nature à la splendeur saisissante. On voudrait parcourir le monde à la
recherche de notre grand amour ou d’un guide qui saurait nous révéler qui
on est et ce qu’on est venu accomplir sur terre, mais au final, on est
ramené au principe de réalité.
On voudrait être marin, mais il n’y a plus de place en IUT et on n’est pas
assez bon en sport pour entrer dans l’armée. Vivre à la montagne, oui,
mais il n’y a pas de travail hors des saisons touristiques. Le dernier grand
amour qu’on a eu nous a lâché, alors on se contente de quelqu’un qu’on
aime vraiment bien et qui, surtout, ne partira pas. On a toujours montré des
dispositions dans un domaine ou dans un autre, alors autant essayer de
tirer parti de nos capacités au lieu de souhaiter l’impossible.
Nous répondons ainsi à des opportunités qui se présentent, nous essayons
d’aller vers celles qui nous semblent pouvoir devenir concrètes. En
somme, toute notre vie, nous essayons d’obtenir quelque chose au lieu de
rien. Alors, peut-être qu’il faudrait se dire : mieux vaut rien que quelque
chose que je ne veux pas plus que tout au monde ?
Lorsque le changement radical arrive, par nature, il arrive trop tard.
On a déjà fait le choix d’une vie normalisée, d’une vie rationnelle, d’une
vie qui nous offre un vrai devenir et pas un pari sur l’absurde. Nous avons
une vie réelle, nous avons une vie que nous sommes habitués à trouver
satisfaisante (en tout cas par bien des aspects) et le changement radical
pointe vers l’ailleurs.
Il nous propose autre chose, oui mais il nous propose surtout de mettre par
terre ce qu’on a édifié. Il nous propose de nous régénérer en acceptant de
se remettre en jeu. Mais nous résistons, parce que nous n’avons pas envie
de souffrir et d’espérer encore, et nous nous sentons trop vieux pour croire
qu’un nouveau départ puisse être possible.
Il ne faut pas négliger l’immense inertie, la capacité de se sentir bien dans
une vie qui ressemble à la mort, tout simplement parce que nous avons
peur d’être encore et toujours au seuil de quelque chose qui ne nous
donnera rien.
Résister… Oui, mais justement pas à notre force de vie, mais à notre
capacité à tirer un trait sur soi.
CHAPITRE 4
DE LA RÉACTION À L’ACTION
Au programme
Petit retour philosophique sur Nietzsche
La perte de repères, condition d’un changement qui dure.
Quand la peur immobilise
L’essentiel à retenir
Applications quotidiennes
Au lieu de vous demander si vous avez bien agi à l’instant t, décidez
que vous avez bien agi, puis demandez-vous pourquoi vous l’avez fait.
Vos actions sont votre fil directeur : ce n’est plus ce que vous dites qui
décide de ce que vous faites, mais ce que vous faites qui fixe la norme
de ce que vous allez vous dire sur vous-même.
Quand vous ne faites pas quelque chose, et que vous vous dites que
vous devriez le faire (aller à la salle de sport, écouter de la musique,
marcher plutôt que prendre le métro) demandez-vous ce que vous
auriez vraiment envie de faire à la place au lieu de vous en vouloir de
ne pas faire les choses comme prévu.
Quand vous n’avez pas envie d’une situation, de faire quelque chose,
au lieu d’essayer de vous contraindre, essayez de vous dégager et de
voir ce que vous pourriez faire du temps rendu disponible.
Explication de textes
« La vie consiste, pour nous, à transformer tout ce que nous sommes en
clarté et en flamme, et aussi, tout ce qui nous touche. Nous ne pouvons
faire autrement. »
Nietzsche, Le Gai savoir
S’affirmer
Entraînez-vous à dire oui et non le plus nettement possible sans cesse au lieu d’accepter, de tolérer
et de rester en retrait.
Essayez de tirer parti des choses en vous disant que la vie vient vous chercher avec des
opportunités ou des challenges. Tentez de cesser d’avoir peur et prenez le risque de vous sentir
plutôt grisé par ce qui s’annonce.
Arrêtez de croire que prévoir peut permettre de se rassurer.
« Cette croyance : “Il en est ainsi”, il faut la changer en cette volonté : “Il
en sera ainsi.” »
Nietzsche, La Volonté de puissance
Défis et échecs
Faites une liste de ce que vous aimez faire dans votre vie de tous les jours et nommez trois
grands défis que vous voudriez accomplir dans les 5 ans à venir. Prenez une autre page, pensez
à quelqu’un que vous admirez plus que tout, faites une liste de ce que cette personne aime faire
dans sa vie de tous les jours, imaginez les trois grands défis qu’il/elle pourrait relever. Si les
deux listes sont concordantes, c’est que vous êtes dans la bonne voie… et sinon, il va falloir
réagir !
La dernière fois que vous avez désiré passionnément quelque chose et que vous vous êtes « pris
un mur » : avez-vous renoncé ? Définitivement ? Ou avez-vous essayé autrement ? Si c’est la
seconde réponse, vous êtes dans la bonne voie, et sinon… réagissez !
Êtes-vous capable de demander quelque chose à quelqu’un si ça compte beaucoup pour vous et
que vous n’êtes pas sûr de sa réponse ? Sinon, essayez dès aujourd’hui.
Nietzsche avait sans doute bien compris que la philosophie peut permettre
de changer de vie…
Maison 2
Ici, on veut de l’argent !
D’où vient la perte de repères ? On peut perdre nos repères de deux
manières qui reviennent au même : soit on veut obtenir davantage, soit on
accepte de lâcher, mais en tout cas, la place, la portée, l’importance de
l’argent change dans notre existence. Et avec lui, la notion de liberté dans
le monde matériel, car son énergie et les possibles qu’il offre changent tout
pour nous.
Maison 3
Ici, c’est notre capacité à créer des relations et du mouvement, la vie qui
est en jeu : soit les amis, soit les déménagements, soit les apprentissages.
Bref, on cherche à devenir autre mais sans trop avoir à s’éloigner.
D’où vient la perte de repères ? Quand on perd nos repères dans cette
maison 3, nos goûts changent et avec eux notre façon d’avoir envie de se
nourrir intellectuellement ou humainement. Il ne faut pas s’y tromper, ça
peut être très perturbant de ne plus avoir envie de voir des gens qu’on
avait autour de soi ou de se rendre compte que notre grande passion pour
la ville où on vit devient un enfer sur terre. N’oublions jamais que changer
fait peur, un peu comme si on se perdait de vue, alors qu’on se suivait
jusque-là soi-même…
Maison 4
Ici, c’est la place de ce qu’on souhaite ou espère de notre famille.
D’où vient la perte de repères ? On perd nos repères souvent lors des
étapes de vie, quand on se marie, quand on se quitte, quand les enfants
grandissent ou que nos proches meurent. Ici, c’est notre entourage humain
qui se transforme et qui nous renvoie une image instantanée de l’étape de
vie où nous sommes arrivé. Quelque part, la famille joue un rôle
d’extension de soi, un peu comme s’il y avait un rôle de révélateur dans ce
cocon qui connaît des mutations. Seront-elles en accord avec celles de
notre identité ?
Maison 5
Ici se trouve ce qu’on construit pour être heureux et qui vient remplir cette
jolie demeure… Des amours à nos passions, de nos enfants à nos lubies,
tout ce qui nous fait du bien et dont on attend un surcroît de bonheur se
trouve ici…
D’où vient la perte de repères ? On perd nos repères lorsque cette
maison n’est plus assez nourrie (on ne fait plus rien qui soit vraiment rien
que pour nous) ou qu’on n’a pas compris ce dont on avait besoin pour la
sentir vibrante. Être heureux, c’est ressentir que quelque chose dans
chacune de nos journées nous appelle… Mais si ça nous appelle trop fort,
voilà tout à coup que nos coups de cœur ou nos envies de vivre prennent
trop de place et déséquilibrent le tout. Perdre des repères, c’est accepter de
voir ce dont on a profondément besoin à l’instant t de notre vie (qui peut
être différent de ce qui a précédé…)
Maison 6
Ici, il est question de notre quotidien au sens large. La maison 6 est une
sorte d’appendicite, ce qui signifie que c’est elle qui va écoper de tous les
changements qui se produisent dans les autres maisons.
D’où vient la perte de repères ? La perte de repères ou en tout cas la
transformation est inévitable. Notre quotidien va changer, et on est en
général d’accord jusqu’à un certain point : le point où les choses déraillent
ou deviennent réellement très compliquées à vivre.
Attention !
Avec cette maison, vous allez vous faire avoir… Vous allez penser que les
modifications sont secondaires et au final, vous allez voir que votre vie entière
va se trouver impactée parce que de petit détail en petit détail, c’est la totalité de
votre existence, dans ses moindres parties, qui subit un tsunami…
Maison 7
Ici on s’intéresse au couple ou à la personne qui compte le plus pour vous
à l’instant t.
D’où vient la perte de repères ? Perdre ses repères à cause de l’autre
signifie qu’il cesse d’agir comme on l’attendait et qu’on ne sait plus
comment réagir en face. On ne sait plus exactement ni vers quel but tendre
ni comment se positionner. Cette perte de repères entraîne au fond un
questionnement sur notre identité absolument radical, un peu comme si on
était obligé de se demander quelle est notre attente réelle et ce qu’on peut
espérer d’une situation.
Avec cette maison, vous risquez de mettre en question beaucoup plus
qu’une relation, c’est l’équilibre de votre personnalité qui est atteint :
toutes nos valeurs et notre rapport au monde sont vécus à travers les
personnes phares de notre vie. Au fond, cette maison vous oblige à un
nouveau départ. Toute la question est de savoir comment vous allez
rejouer la place de l’autre dans votre vie.
Ici, vous allez penser que les modifications vécues concernent un style de
vie ou une relation, mais en réalité c’est votre identité qui risque de subir
une mutation.
Maison 8
Ici il est question de notre besoin de pouvoir : comment on l’exerce, par
l’argent, la réussite ou d’une façon différente de vivre notre sexualité.
Comment on cherche à l’obtenir, tous les raccourcis qu’on est capable de
prendre si on veut réellement avoir quelque chose qui a priori est hors
d’atteinte.
D’où vient la perte de repères ? Ce domaine est le plus passionnant d’un
thème, ce sera celui par lequel on sort de nos habitudes, de nos
comportements bien régulés. Au fond, par cette maison, c’est vous qui
allez vouloir perdre vos repères, tout simplement parce que vous n’en
pouvez plus de suivre tous les plans que la vie a tracés pour vous
(d’ailleurs avec votre entière complicité). La question qui va se poser est
de savoir ce que vous serez prêt à payer pour courir un risque…
Cette confrontation à nous-même peut être radicale, justement parce qu’on
va se dépasser pour atteindre un but qui normalement ne devrait pas entrer
en jeu dans notre vie. C’est véritablement par cette maison, en suivant un
désir qui normalement n’est pas le nôtre, que nous changeons de niveau de
réalité.
Dès à présent, demandez-vous ce qui serait pour vous une vie conforme à
votre attente la plus secrète et la plus folle… et ce que vous êtes prêt à
faire pour créer cette réalité.
Maison 9
Ici il s’agit de la manière dont on gère notre identité dans le monde
extérieur.
D’où vient la perte de repères ? Pour cette maison, la perte de repères ne
tient à rien de précis, elle peut venir d’un déménagement, d’amis qui vous
tournent le dos sans raison, ou d’une proposition professionnelle qui
bouscule votre équilibre entre vie personnelle/familiale et sphère
professionnelle.
Cette maison nous atteint quand on ne l’attend pas : d’apparence
périphérique ou secondaire, elle peut devenir très difficile à supporter,
précisément parce qu’on ne mesure pas suffisamment son impact qu’on a
tendance à minorer.
Maison 10
Ici se raconte notre vie professionnelle.
D’où vient la perte de repères ? La perte de repères intervient quand on
est obligé de modifier nos objectifs, notre ambition parce qu’on se
confronte à une réalité qui n’est pas forcément acceptable telle quelle. Le
fait de vivre cette maison va forcément amener un changement de notre
aura sociale qui sera aussi celle qui va rétroagir sur notre compréhension
du monde.
Un peu comme si ce que nous vivons professionnellement faisait aussi
naître des envies et des attentes que nous n’aurions pas eues en vivant dans
un autre domaine.
La perte de repères intervient ici par une sorte de perméabilité que nous
sommes obligés de subir.
Maison 11
Ici on évoque notre besoin d’exister dans le regard des autres.
D’où vient la perte de repères ? Avec cette maison, nous perdons nos
repères quand nous acceptons de modifier « officiellement » la personne
que nous étions dans le regard des autres. Soit que nous adoptions un
comportement complètement différent de ce qui a précédé, soit que nous
nous trouvions dans une situation qui de fait, nous obligerait à assumer
une autre image sociale.
Ce qui est spécifique avec cette maison, c’est que nous nous sentons le
même mais que ce sont les autres qui nous assurent que nous sommes
devenus un autre.
La difficulté va évidemment être de ne plus circuler entre ce regard posé
sur nous et ce qu’on souhaite être…
Maison 12
Ici on nous dit quelles épreuves majeures nous aurons à vivre.
D’où vient la perte de repères ? En maison 12, la perte de repères va de
soi : notre vie s’effondre, pour une raison ou une autre, et il va falloir
trouver une façon de continuer d’avancer, peut-être en marchant sur le
vide…
À noter
Nous ne pouvons être pleinement nous-même que si nous réussissons. Il est
impossible de constituer son identité sur la base d’échecs sauf à parvenir à une
vue amoindrie et tronquée de soi.
Comprendre notre chemin de vie permet de se réconcilier à la fois avec le
sens à donner aux événements de notre vie, et de partir à la recherche d’un
sentiment d’équilibre qui ne peut naître que du croisement entre
l’impression d’un accomplissement de soi et le fait que la réalité extérieure
nous répond.
Attention !
Ne vous fiez pas aux interprétations en ligne qui sont générées par des
ordinateurs et qui sont en réalité des généralités non adaptées à votre cas
personnel. Mieux vaut essayer de comprendre un seul paramètre d’une carte
astrale, en vous laissant guider par votre intuition et à l’aide de ce livre.
Voici les deux symboles que vous avez besoin d’identifier pour
comprendre votre axe des nœuds en maison.
Le premier symbole s’appelle Nœud Nord . Il vous aidera à identifier
quel type de vie vous devez réaliser pour développer vos dons et accéder à
un maximum de sentiment d’individualisation, de réalisation et
d’expression personnelle.
Le second symbole s’appelle Nœud Sud . Il est techniquement le
réceptacle de toutes nos peurs, et de notre sentiment d’impuissance dans
l’existence. Un peu comme si on se sentait en permanence ballotté par
quelque chose qui nous dépasse.
Vous trouverez ces symboles suivis d’un chiffre romain, de I à XII. Il faut
faire très attention à ne pas se tromper car ils fonctionnent toujours par
deux (I-VII, II-VIII, III-IX, IV-X, V-XI, VI-XII puis on trouve leur inverse
VII-I, VIII-II, IX-III, X-IV, XI-V, XII-VI).
On sait tous que nos peurs ne sont pas bonnes conseillères, mais elles sont
en réalité le point de passage d’une dynamique durable de dépassement et
de conquête de soi. Un peu comme une dimension initiatique : on doit les
traverser pour comprendre ce qui compte vraiment pour soi…
L’essentiel à retenir
Faire face au changement n’est pas toujours facile, mais en même temps,
celui-ci s’impose souvent dans nos vies comme l’étape d’après. La
difficulté réside toujours dans le fait de savoir si oui ou non, cette
transformation nous sera profitable, c’est-à-dire sera ou pas en accord avec
nous.
Nietzsche nous invite ainsi à nous recentrer sur la notion de vouloir : qui
veut-on devenir à travers nos choix ? Que cherche-t-on à affirmer, quel
message souhaite-t-on réellement faire passer à travers nos actions ?
L’axe du Dragon, notion chère à l’astrologie, entre ici en jeu en nous
donnant un « guideline » concernant nos peurs : celles-ci sont mauvaises
conseillères, mais encore faut-il savoir celles qui nous concernent
réellement. En prenant connaissance de votre axe du Dragon en maison,
vous arriverez à savoir quelles sont précisément les peurs dont vous devez
vous défaire pour avancer dans votre vie.
Et finalement, accepter une perte de répère est salutaire, car cela vous
oblige à vous remettre en jeu dans tous les aspects de votre existence. En
sacrifiant vos habitudes, vous trouverez aussi la voie d’un renouveau
intérieur.
CHAPITRE 5
CE QUOTIDIEN QUI EMPÊCHE
DE CHANGER DE QUOTIDIEN
Au programme
Le bon commencement d’un changement
Comprendre à quoi sert le changement
La spirale négative des efforts mal dirigés
L’essentiel à retenir
La force de l’habitude
Le philosophe Henri Bergson s’est penché sur cette notion de l’habitude qui est
comme une seconde nature qui se substitue à notre volonté et s’immisce dans
nos réflexes les plus secrets. Un peu comme un fonctionnement qui viendrait
créer une sous-couche mi-pensée, mi-inconsciente censée nous aider à vivre :
« L’habitude motrice, une fois prise, est un mécanisme, une série de
mouvements qui se déterminent les uns les autres : elle est cette partie de
nous qui est insérée dans la nature ; elle est la nature même. Or, notre
expérience intérieure nous montre dans l’habitude une activité qui a passé,
par degrés insensibles, de la conscience à l’inconscience et de la volonté à
l’automatisme : le résidu fossilisé d’une activité spirituelle. »
Une habitude n’est en somme rien d’autre qu’une part artificielle de personnalité
que nous avons adjointe à nous-même. Le seul problème est que nous en
possédons un faisceau de plusieurs dizaines ou centaines, et que l’ensemble de
ces attitudes crée une sorte de carapace à notre identité qui finit par recouvrir
complètement ses problématiques réelles.
Régime
Pour maigrir, on pense souvent qu’il faut modifier nos habitudes alimentaires. En
réalité, c’est notre vie qu’il faut transformer. Si la nourriture a pris une place de référent,
de compensation, de compagnon de route, quels que soient les efforts que l’on fait, on
finira par se remettre à manger comme on le faisait avant, même si nous avons réussi
à perdre temporairement du poids ou à se reformer en apparence. C’est le rôle de la
nourriture dans notre existence qui doit changer.
L’antidote, c’est qu’il faut parvenir à trouver quelque chose qui nous intéresse autant, et
créer une habitude de lien d’apaisement similaire à celui qu’on trouvait dans la
nourriture avec un autre substitut. Cela peut être un sport, des relations humaines, un
hobby, une ambition qu’on s’autorise à déclencher…
Rangement
Pour avoir une maison rangée, il ne s’agit pas simplement de mettre de l’ordre, mais
surtout de se réapproprier chaque parcelle de notre espace, par exemple en rangeant,
en repeignant, en jetant, pour revivifier notre intérieur d’une manière radicale et
absolue.
L’antidote est ici le fait d’accepter de réinvestir notre espace avec minutie au lieu de
vivre dans quelque chose qui, somme toute, part en tous sens.
Ponctualité
Pour ne plus arriver en retard aux rendez-vous, s’ils sont personnels, ce sont les
relations qu’il faut parvenir à repenser, peut-être qu’elles ne sont plus les « bonnes
personnes » dans notre vie ? Et si c’est professionnel, peut-être que ce métier qu’on
fait ne parvient pas à fédérer notre intérêt suffisamment.
L’antidote ici est un changement d’accent : le retard n’est qu’un symptôme du fait que
notre vie, ou une partie de notre vie, nous ennuie profondément.
1. Vous être marié et vous devez annoncer à vos parents que vous avez un enfant dont ils ignoraient
l’existence jusqu’à présent, et pour cause, son autre parent n’est pas la personne avec
lequel/laquelle vous êtes en couple.
a. Vous venez avec votre bébé déjeuner un dimanche chez eux.
b. Vous envoyez une lettre à vos parents pour leur expliquer le contexte, leur donner le temps
d’assimiler la nouvelle et de revenir vers vous quand ils le souhaiteront.
c. Vous retardez au maximum le moment de leur annoncer.
2. Vous avez perdu beaucoup d’argent à la suite d’un placement malheureux.
a. Vous vous dites : la roue tourne, si ça se trouve, j’aurais employé cet argent à quelque chose
d’inutile. Et vous ferez un meilleur placement une prochaine fois.
b. Vous essayez d’attaquer en justice la banque qui vous a conseillé ce mauvais placement,
d’autant que vous avez l’exemple d’autres personnes qui, dans un cas similaire, ont obtenu
une compensation.
c. Vous sacrifiez vos économies à essayer de vous « refaire » sur le conseil d’un trader qui est sûr
de lui et qu’on vous a recommandé.
3. Vous êtes éperdument amoureux(se) de quelqu’un qui ne veut pas de vous et vous l’a déjà fait
savoir indirectement.
a. Vous continuez à agir avec tranquillité, comme si on ne vous avait passé aucun message
particulier, en comptant sur le fait que vous êtes quelqu’un de formidable, d’attentionné (e) et
qu’on ne peut que finir par aimer.
b. Vous commencez une dépression et décidez de changer de vie, par exemple en changeant de
pays.
c. Vous allez voir un ami commun en le suppliant de plaider votre cause.
4. On vous reproche d’avoir trahi vos valeurs, vos engagements, ou d’anciens compagnons de route
pour gagner énormément d’argent en passant devant tout le monde…
a. Vous reconnaissez les faits avec calme.
b. Vous expliquez le cheminement avec précision en essayant de montrer que vous vous êtes fait
largement entraîner dans un engrenage dont vous avez très longtemps ignoré les tenants et
aboutissants réels.
c. Vous essayez de vous disculper en partageant 5 % de vos bénéfices avec les trois plus anciens
de votre entreprise.
Si vous avez obtenu un maximum de réponses…
a. Vous avez entre les mains la capacité de changer, parce que vous savez qu’il faut se battre pour
conquérir son destin, sans regarder en arrière mais en acceptant d’utiliser votre énergie, en
tendant vos forces vers l’avenir.
b. Vous pariez trop sur le passé en pensant que celui-ci peut vous mener vers l’avenir, mais c’est
une lourde erreur : le passé ne mène qu’à lui-même.
c. Vous croyez trop aux « moyens » et pas assez à vous-même ; de ce fait, vous déplacez la question
vers un faux problème en tentant de fuir la confrontation réelle à l’existence. Pourtant, elle
seule peut vous apporter des solutions décisives et tranchées.
Ascendant Bélier
Événements
Tournant de vie brusque dû à un problème que vous parvenez à
surmonter.
Exclusion d’un groupe.
Réactions souhaitables
Courage devant les difficultés, envie de montrer à la vie que vous êtes
capable d’aller plus loin à chaque étape.
Développement de qualités de leadership.
Ascendant Taureau
Événements
Nécessité de revenir à des éléments concrets de l’existence au lieu de
vous perdre dans du virtuel, parce que vous ne parvenez pas à aller
assez vite pour faire face à tout ce qui se présente.
Besoin de vous reconnecter à votre corps ou à la nature de manière très
forte, parce que vos besoins doivent être pris en compte.
Réactions souhaitables
Choix d’une vie en accord avec vos valeurs profondes.
Indépendance d’esprit face aux traditions, aux coutumes, aux
exigences sociales pourvu que vous soyez en accord avec vous-même.
Ascendant Gémeaux
Événements
Apprentissage forcé d’une forme de souplesse et d’ouverture : en gros,
la solution ne vient jamais de là où vous l’attendez.
Versatilité relationnelle : vous pouvez toujours compter sur quelqu’un,
sauf que ce n’est jamais la même personne.
Réactions souhaitables
Légèreté affective, peu importe avec qui, le tout étant de parvenir à être
toujours vous-même.
Envie d’être heureux quelle que soit la situation.
Ascendant Cancer
Événements
Un clan familial, une entreprise repose entièrement sur vous ; du coup,
vous avez plus d’engagements et de responsabilités que ce dont vous
vous sentez capable.
Nécessité de ne compter que sur vous seul dans des cas difficiles.
Réactions souhaitables
Force intérieure qui fait que vous ne déviez pas malgré vos fragilités
ou votre parcours.
Exigence d’une qualité affective forte dans les relations que vous
nouez.
Ascendant Lion
Événements
Être dans l’obligation de créer votre chance en même temps que tout le
reste.
Succès qui entraînent une mise en valeur de vous-même dans tout ce
que vous entreprenez, et renforcement de votre ego.
Réactions souhaitables
Un orgueil sain et massif qui vous permette d’en vouloir et d’en
attendre toujours plus.
L’envie de vivre pleinement chaque instant de vie et d’aspirer à des
ambitions supérieures.
Ascendant Vierge
Événements
Une trop grande profusion de choix dans laquelle vous allez devoir
trancher sans aucun état d’âme.
Des coups durs affectifs pour apprendre à gérer mieux votre
émotionnel.
Réactions souhaitables
Le fait de savoir prendre de la hauteur pour tirer un profit exact de tout
ce qui se présente à vous.
Savoir ne montrer vos émotions que si vous êtes certain qu’elles seront
prises en compte.
Ascendant Balance
Événements
Obligation de vous lier à un autre pour parvenir à une étape suivante de
votre vie.
Obligation de vous confronter à un regard social de manière
inattendue.
Réactions souhaitables
Acceptation d’une forme d’interdépendance.
Soumission au fait que la vie ne tourne pas comme vous l’avez décidé,
mais que vous devez mettre vos pas dans ceux de quelqu’un d’autre.
Ascendant Scorpion
Événements
Conflits violents, désespoir d’un proche.
Situations très lourdes dont vous ne pouvez parler à personne.
Réactions souhaitables
Apprendre la stratégie pour manipuler les uns ou les autres vers un but
que vous avez décidé être le meilleur pour eux. Développer une
dimension de manipulation positive dans le cadre de votre existence.
Ne plus avoir de cadre de jugement a priori sur l’existence, mais vous
contenter de vivre au jour le jour en suivant votre instinct.
Ascendant Sagittaire
Événements
Obligation de vouloir davantage que ce que vous aviez prévu, d’avoir
une immense ambition ou de devenir plus traditionnel que ce que vous
souhaitiez.
Obligation de s’expatrier.
Réactions souhaitables
Détermination personnelle, certitude qu’on est le meilleur et que le
monde nous attend.
Capacité à s’intéresser à ce qui est par nature différent de vous, mais
comprendre ainsi que vous avez une nature capable non pas de
s’adapter, mais de tirer parti de tous les environnements où elle se
trouve.
Ascendant Capricorne
Événements
Solitude dans l’épreuve.
Nécessité de fournir des efforts longtemps sans avoir vraiment idée
d’un but défini, ou d’une porte de sortie.
Réactions souhaitables
Apprendre l’endurance, la résistance et essayer de ne plus avoir trop de
mental.
Apprendre à s’autodéterminer tout en gardant en tête la certitude que la
voie va s’éclairer si on marche vers un dépouillement de plus en plus
clair de notre nature.
Ascendant Verseau
Événements
Avoir des idées, des comportements dont personne ne veut ou que
personne ne comprend.
Être trop rapide pour parvenir à s’insérer dans une logique classique.
Réactions souhaitables
Accepter de n’appartenir à rien a priori et partir de son
anticonformisme pour penser le monde autrement.
Apprendre à avoir en permanence plusieurs sujets, plusieurs projets en
tête pour ne jamais s’ennuyer.
Ascendant Poissons
Événements
Rejet affectif.
Addictions de toutes sortes.
Réactions souhaitables
Capacité à se sacrifier pour les autres ou pour une cause en laquelle
vous croyez réellement.
Intuition très importante qui doit devenir une sorte de guide dans votre
vie quotidienne.
L’essentiel à retenir
Parvenir à comprendre que quelque chose est en train de changer dans
notre vie n’est pas si simple, nous mettons en effet une énorme force de
résistance à maintenir les choses comme elles ont toujours été. Aussi, la
vie use de moyens détournés : elle nous présente des changements comme
secondaires ou minuscules alors qu’ils vont avoir des conséquences que
nous sommes loins de soupçonner. Une vraie transformation ne nous
permettra pas de plaquer des schèmes antérieurs sur une situation
nouvelle, mais justement, cela est très angoissant. Et pour faire face à cette
nouveauté qui, pour nous, revêt toujours un caractère déstabilisant, nous
essayons d’en minimiser l’impact, notamment à travers un déni.
Mais sachez que la vie viendra toujours vous chercher avec une
transformation radicale, tout simplement parce que la continuité implique
forcément que les choses soient remises en jeu et nous avec. Notre
ascendant nous révèle quels types de challenge la vie va nous faire
cotoyer, et comment nous allons devoir nous remettre en question.
CHAPITRE 6
VIVRE LES CHANGEMENTS DE
VIE RADICAUX
Au programme
Événements violents et force de recommencement
La « bonne » prise de risque
Changer un seul élément pour changer de vie
L’essentiel à retenir
Les haïkus
La tradition des haïkus japonais nous parle beaucoup « du monde flottant »
(Ukiyô) pour désigner la réalité dans laquelle nous baignons. L’image est
parlante : on imagine bien un monde fait de brouillard qui repose sur des pilotis
invisibles dont les bases se déplacent et disparaissent comme dans un songe,
sans un bruit. Les événements qui nous mettent à terre semblent avaler dans
leur immobilité persistante un monde qui répète à l’infini les mêmes cycles. Avec
l’impression récurrente d’avoir rêvé notre vie tout entière et que rien ne nous
reste entre les mains.
La seule chose que nous avons encore entre nos mains : le présent et le moment
qu’on est en train de vivre…
Le problème de fond
Le problème de fond pourrait se formuler ainsi : pourquoi cherchons-nous
à tout prix une cohérence ou une continuité ? Peut-être au fond devrions-
nous nous dire que chaque époque de vie amenée par un changement
radical, permet la mise en lumière d’un visage différent de notre
personnalité.
Quelques pistes pour se guider
Un événement qui nous frappe de plein fouet suppose une réévaluation
de l’ensemble des domaines de notre vie, un peu comme si plutôt que
parier sur la continuité, il fallait au contraire questionner un à un tous
les choix que nous avons faits jusque-là.
Ce sont ensuite nos valeurs, nos objectifs, quelquefois notre passé que
nous sommes obligés de relire, pour que certains éléments viennent au
jour ou redeviennent cohérents par rapport à notre nouvelle expérience
de vie.
Enfin, l’événement qui survient nous vole une bonne partie de notre
énergie, un peu comme si nous étions un ordinateur en train de
télécharger une mise à jour : on ne peut plus fonctionner au même
rythme, et potentiellement, le quotidien, les gestes habituels, les autres,
en résumé, toutes les situations courantes de la vie sont des occasions
de se questionner plus fondamentalement. C’est notre regard et notre
façon de vivre qui changent.
Le transit de Pluton
Bien connu comme le dieu gardien des enfers, Pluton peut se révéler un
allié incroyable si vous avez besoin de dégager complètement la vie que
vous aviez édifiée et qui vous enferme dans une routine, une personnalité,
un train-train quotidien dont vous ne voulez, au fond, plus. Pluton est une
force de synergie : il remet en fusion, en mouvement ce qui s’est arrêté, un
peu comme s’il vérifiait toutes les branches du petit arbre que vous êtes
pour voir si la sève circule bien dans toutes, et si, ce n’est pas le cas, il
coupe d’un bon coup de hache le bois mort. Le problème commence, de
notre point de vue, quand on n’était pas au courant que notre vie n’allait
pas aussi bien qu’on croyait.
« Quand j’ai rencontré Ivan, qui était plus âgé que moi d’une dizaine d’années, j’étais en
couple avec Mélanie et on projetait d’avoir un bébé. Non que tout allait bien entre nous, on
avait du mal à s’entendre, surtout sur un plan intime, mais entre son éducation assez
stricte et mon mal-être récurrent avec mon corps, on avait trouvé une sorte d’équilibre qui
nous allait somme toute assez bien. Ivan m’a dit tout de suite que pour lui, je n’étais pas
“dans la bonne vie”. Bien sûr, j’ai résisté à son analyse, me sentant juste bêtement dragué
par un type plus expérimenté qui profitait de son charisme et de ma timidité pour me
coincer. Est-ce que je n’ai pas su résister, ou est-ce qu’il a su lire en moi quelque chose
que j’ignorais… Je ne le saurai jamais. Toujours est-il que nous avons commencé une
liaison passionnelle qui a complètement changé ma vie, mon rapport à mon corps, à mes
envies. J’ai changé de voie professionnelle pour devenir comédien peu de temps après
mon coming-out. Dix ans ont passé, et même si je me sens moi-même, et cette fois
pleinement, je ne comprends toujours pas ce qui s’est passé. »
Analyse
Justin était dans une vie avec un métier, une compagne, des projets, en
bref : une cohérence. Pluton lui a apporté un élément clé nouveau : il lui a
révélé que cette vie n’était pas la sienne. Elle avait beaucoup de qualités
mais un grave défaut, c’est qu’il racontait une histoire à côté de lui-même.
Bien sûr, Pluton ne va pas faire surgir quelque chose qui ne sera pas
présent en vous, mais comme il actionne des dimensions qui sont
fondamentalement secrètes, inconscientes et dont on ne sait souvent pas
quoi faire, il est probable qu’un certain effet de surprise se produise.
Maintenant, les évolutions que Pluton amène, permettent ensuite de
comprendre d’une façon plus efficace les signes précurseurs qui s’étaient
manifestés dans notre vie et dont nous n’avions pas forcément tenu
compte.
Pour comprendre
Ce qui s’est produit dans la vie de Justin, c’est la certitude qu’il n’allait
pas pouvoir continuer de construire et d’édifier une vie sans s’être posé la
question des fondements réels qui étaient les siens.
La rencontre qu’il a faite lui a posé une question à laquelle il a choisi de
répondre en tentant une expérience. Pluton ne fait à chaque cas que
proposer et poser une question : en face d’une situation qui ne pouvait pas
vous arriver, quelle est votre attitude ? Justin a accepté la question, parce
que Pluton l’a avivé et mis dans l’urgence de ne plus se mentir. Et au fond,
il lui a donné le courage de ne pas esquiver la question posée par la vie.
La réponse a, en l’occurrence, été positive, mais s’il avait répondu par la
négative en rejetant Ivan, au fond, le résultat aurait été similaire : Justin
aurait été capable de construire sa vie sur une base devenue parfaitement
solide.
Le transit de Neptune
Dieu de la mer, Neptune est toujours représenté avec son triton pointé vers
le haut. Que veut-il attraper ainsi ? Des étoiles ? Des rêves ? Toujours est-
il que si Neptune passe (à tort) pour la plus douce des planètes
transsaturniennes, il dissout la réalité, évide de l’intérieur un décor et vous
laisse seulement avec une façade lézardée. Or, comme chacun sait, une
façade fissurée risque de s’effondrer à tout moment. C’est justement le
travail de sape que poursuit Neptune : il nous laisse obtenir ce que nous
voulions, ou nous permet de demeurer dans la même ligne que ce qui a été
entrepris auparavant, mais en réalité, il rend la situation tellement
intenable que nous finirons par devoir changer d’attente quant à la réalité.
« Lorsque je suis finalement tombée enceinte de Jade, ça a été le plus beau jour de ma
vie. J’avais tellement espéré avoir un troisième enfant… En apprenant après une suite
d’échographies catastrophiques que la probabilité que ma fille soit anormale avoisinait les
95 %, j’ai cru que le monde s’écroulait. J’ai décidé de garder mon bébé envers et contre
tous les conseils avisés de mon entourage, quelque chose en moi ne parvenait pas à
lâcher ce bébé. Lorsque Jade est née, elle a été opérée, la malformation cardiaque qu’on
lui avait détectée était confirmée et ne lui permettait pas de vivre de façon autonome. J’ai
passé presque un an à hanter les couloirs de l’hôpital, à la regarder respirer entubée par
des machines, à ne pouvoir la toucher qu’à travers des manex en plastique. Au bout de
treize mois, Jade est morte, à bout de souffrances. Si on ajoute à ces treize mois les cinq
où j’ai eu ce terrible choix à faire de la garder ou d’avorter, j’ai vécu au total près de dix-
huit mois d’enfer. Entre-temps, mon mari a perdu son travail, en a retrouvé un autre, a
monté sa boîte, mon fils aîné a eu sa première petite amie et son bac, et mon cadet a
réussi des championnats de hockey sur glace, qui est sa passion. Et moi, je n’ai rien vécu
avec eux, auprès d’eux, je leur en ai juste terriblement voulu de ne pas être avec moi tout
le temps et d’oser vivre. Je suis tombée enceinte un mois après la mort de Jade, j’ai eu
des jumelles qui sont deux petites filles en parfaite santé. Encore aujourd’hui, je ne
comprends pas où le problème a commencé, ce qui a ripé, comme on dit… »
Analyse
Le transit de Neptune porte un faux espoir : il répond à une aspiration
réelle, mais qui va prendre dans un premier temps une mauvaise forme ;
elle ne nous apportera absolument pas ce que nous attendions, mais nous
fera tout du long l’impression d’une promesse non tenue. Ceci nous
permet en fait, tout d’abord, de mesurer ce qu’on attend réellement de
notre vie, et ensuite de vérifier si le désir qu’on exprime, en l’occurrence,
pour Sandra, celui d’avoir un enfant, est bien la forme véridique de notre
aspiration. Pour elle, il se trouve que c’était bien cette attente qui était la
bonne, mais pour d’autres, on peut imaginer qu’un désir fort exprimé lors
d’un transit de Neptune laissera ensuite place au vrai désir qui se
manifeste derrière.
C’est le cas si le transit de Neptune, non content de ne pas apporter ce que
nous attendons, remet en cause les conditions existantes de notre cadre de
vie. Il reste que le surgissement de ce « vrai » désir nous permet une
réalisation absolue de nous-même et nous sort d’un enfermement à un
niveau plus restreint de réalité.
Pour comprendre
Sandra a cru que la force de son amour pour son bébé allait le guérir, et
elle s’est retrouvée séparée de sa vie de famille réelle par cette petite fille
malade qui, au fond, n’était pas viable. Une fois l’illusion dissipée, elle a
su qu’il aurait fallu certes vouloir un bébé, mais pas au prix de ses fils et
de son couple.
Le transit de Neptune agit en négatif comme un principe de séparation.
S’il est porteur d’un faux désir, ce transit nous entraîne vers le fait de
laisser notre vie en arrière pour le poursuivre, et ce faisant, le désir, soit se
transforme en ce qu’il est réellement, soit nous donne une autre
opportunité d’être comblé, au final, le rôle de Neptune est de désagréger
nos fausses attentes.
Le transit d’Uranus
Découverte en 1781, Uranus a vite acquis la réputation d’être la planète
des révolutionnaires : celle qui, sans aucune morale, amène des prises de
risques et le fait de mettre à bas l’ordre existant. Uranus est une planète
qui ne fait pas dans le détail, elle tranche d’un coup net ce qui existe pour
remettre en place un nouvel ordre des choses. Elle ne se soucie pas de
préserver une notion de continuité, mais seulement d’imposer ses vues
envers et contre tout pour permettre l’émergence de ce qu’on pourrait
appeler un « nouvel ordre d’idées ».
En effet, Uranus est mue par des certitudes : à savoir que ce qui a précédé
doit disparaître pour nous donner l’espace de devenir une autre personne.
Son transit le plus courant est bien connu dans la sagesse populaire sous le
terme de « crise de la quarantaine ».
Comment est-ce que tout cela a commencé ? Je ne saurais pas le dire exactement.
J’avais une sorte de ras-le-bol diffus de ma vie et de ses obligations, mais je pensais
quand même être en accord avec moi. Et puis, il y a eu d’abord une prise de distance,
parce que mes enfants sont entrés dans l’adolescence, et étaient tellement supers –
autonomes, gentils, mais terriblement dans leur monde – que ça m’a fait tout drôle.
Ensuite, mon patron a eu des problèmes perso et il a été moins à l’écoute de mes éternels
questionnements de carrière et je me suis sentie laissée pour compte. Enfin, la vie
familiale avec ses obligations, qui sont de purs bonheurs quand on se sent bien en phase,
a commencé à me paraître d’un ennui mortel. Au final, ma vie me semblait un grand vide.
Je peux dire que quelque chose en moi cherchait ailleurs, autrement… Bien sûr, j’ai fini
par croiser juste la bonne personne pour réinventer avec moi une vie. Mais serait-il venu,
l’aurais-je vraiment rencontré si ma vie m’avait encore comblée ? »
Analyse
Uranus modifie votre vitesse interne d’assimilation des choses. Dit comme
cela, ça paraît très étrange.
En fait, c’est une histoire de positionnement : imaginez que vous êtes une
voiture qui roule à 60 km/h, vous mesurez vos temps de déplacements en
fonction de votre vitesse moyenne, et vous pouvez organiser votre
existence (de voiture) en fonction de ces données. Tout à coup, on
remplace votre moteur (transit d’Uranus) et vous devenez capable de
rouler à 180 km/h : toute l’organisation de votre vie qui reposait sur un
certain nombre de principes, de règles, tous les rituels sur lesquels vous
aviez aménagé votre liberté, tout cela s’effondre d’un coup, puisque ça n’a
plus aucun sens de mettre trois fois le temps nécessaire alors que vous
pouvez le réduire. De ce fait, votre temps libre se démultiplie et avec lui
les questionnements fondamentaux sur le sens à donner à l’instant t à votre
existence.
Pour comprendre
Ludivine passait énormément de temps dans son ancienne vie à discuter de
plans professionnels jamais mis en œuvre avec son boss, ses enfants
demandaient aussi beaucoup d’accompagnement. Du coup, le quotidien de
sa vie prenait une valeur exponentielle, un peu comme s’il ne lui restait
aucun temps disponible pour faire autre chose qu’être la gestionnaire de
son existence. Libérée (délivrée ?) de tous les cadres antérieurs, Ludivine
se reconnecte forcément à elle-même et se demande quoi vivre. Réinventer
sa vie auprès de quelqu’un est sans doute la voie la plus évidente qui
s’impose à elle.
Le transit d’Uranus agit comme un révélateur du fait que votre vie vous
fait perdre un temps fou pour des choses qui ne vous apportent rien. Une
fois l’évidence frappante qu’il n’y a aucune nécessité à vous retrouver
dévoré par une sorte de routine immobilisante, Uranus vous donne la force
de ne plus adhérer sans réfléchir à la vie qui s’imposait jusque-là. C’est
justement l’évidence imperturbable des choses qu’Uranus remet en cause.
Le nouveau s’impose
Partons du principe qu’il n’y a jamais la place pour du nouveau dans notre
vie. Le nouveau va donc devoir s’imposer en jouant des coudes dans ce
qui existait déjà. Le nouveau va avoir différents effets :
1. Le nouveau a du mal à se faire une place et trouve lui-même des
techniques pour y parvenir.
2. Le nouveau rend l’ancien complètement caduc.
3. Le nouveau interroge notre passé : comment avons-nous pu vivre sans
lui ?
4. Enfin, bien évidemment, le nouveau interroge notre avenir : qu’allons-
nous donc faire avec lui ?
Pour chacun de ces points, nous allons nous rendre compte que c’est bien
le nouveau dans nos vies qui suppose obligatoirement une prise de risque.
Le passé en question
Une fois le nouveau admis, nous allons avoir une vraie difficulté à
comprendre pourquoi nous n’avons pas tout changé plus tôt. Eh oui, loin
d’avoir du mal à accepter le nouveau dans notre vie, nous allons
probablement nous polariser sur la raison pour laquelle nous avons mis
tellement de temps à modifier les choses. Il faut l’avouer, nous sommes
tout simplement vexés ! Le nouveau étant (et ce sans problème) devenu la
chose la plus importante de notre vie, nous ne comprenons pas pourquoi
nous avons mis tant de temps à aller de l’avant. Et cette perte de temps
nous enrage…
Ici, ce n’est pas qu’on prend un risque, c’est qu’on est en train de
démanteler la totalité de notre existence, simplement parce qu’on ne
parvient pas à ajointer notre vie d’avant et celle d’après. Le risque est donc
de faire table rase et de refuser absolument de chercher des ponts entre ce
que nous étions et ce que nous sommes devenus.
En réalité, il faut trouver comment inventer une continuité qui, a priori, est
manquante et nous fait perdre de vue le fil de notre identité.
Et l’avenir ?
Pour finir, nous avons bien compris qu’étant dans une situation distincte
de ce que nous avons connu jusqu’à maintenant, il va falloir refaire une
cohérence autour de cet élément nouveau dans notre vie. Il y a des
éléments de notre passé que nous serons obligés de prendre avec nous et
qui, en migrant d’un état à l’autre, vont eux aussi devoir prendre une autre
tournure. C’est chacun des éléments de notre vie qui est appelé à subir une
mutation, avec toute la violence potentielle que cela suppose.
Mon avis d’astrologue
En astrologie, prendre un risque ne signifie rien, tout simplement parce
qu’à chaque étape de notre vie, nous serons amenés à requestionner nos
envies profondes. Dans la plupart des cas, ces « passages » demeurent
invisibles : nous percevons quelques modifications dans notre façon
d’être, mais nous avons la sensation de rester identiques et fidèles à nos
principes. En réalité, chacune des caractéristiques qui nous constituent se
précise et essaie d’atteindre une authenticité plus profonde, un peu comme
si nous nous affirmions par petites touches discrètes dans toutes les
facettes de notre vie.
Donnons quelques exemples.
Mars
Lorsque notre Mars natal évolue, il nous rend capable de dire ce que nous
voulons et comment nous le voulons sans plus hésiter. Un domaine précis
prend le dessus, que nous voulons absolument conquérir et dans lequel
nous ne nous laisserons plus spolier par la vie. Avec Mars, le
conformisme, le regard social s’effacent pour nous donner le droit d’être
de plus en plus exigeants avec ce que nous souhaitons. Chaque étape de
vie nous renforce dans cette indifférence à l’effet que nous risquons de
produire, à ce que les gens peuvent penser de nous, pour nous recentrer sur
nos désirs propres.
Vénus
Lorsque notre Vénus natale connaît une transformation, c’est le
questionnement sur notre envie de vivre ou d’être aimé qui se modifie
petit à petit. Un peu comme si les conditions matérielles de vie dont nous
avons besoin se précisaient au point que nous ne parvenions plus à
transiger sur ce que nous attendons. Notre envie d’être à l’abri
matériellement ou de ne plus offrir le même visage affectif devient une
exigence incontournable. La vie, avec son évolution, rend essentiel pour
nous le besoin d’un refuge où nous savons que rien ne pourra nous
atteindre.
Changer un seul élément pour changer de vie
Lorsqu’on parle de changement de vie, on croit à tort, qu’il s’agit
forcément d’une réforme radicale, de quelque chose qui va tout
transformer dans notre existence par son importance et son caractère
« massif ». En réalité, ce n’est que très rarement le cas. Parfois, notre vie
change totalement à partir d’un simple détail, de même qu’il suffit d’une
seule goutte d’encre pour que la totalité du contenu d’un verre d’eau se
trouble.
Ce petit chat a représenté luxe et liberté pour Noémie qui, tout à coup, a
commencé à questionner toutes les évidences de sa vie précédente, parce
qu’elle n’avait pas envie de mettre en danger son chaton. En tant que
Taureau, elle tenait bon dans sa vie sans se questionner, ni se demander si
elle était encore bien, c’était sa vie, indiscutablement et rien ne pouvait la
transformer. De fil en aiguille, elle est probablement devenue moins
conciliante et s’est autorisée à avoir envie de changer… Le Taureau est
une personnalité qui ne se met en mouvement que dans un sens : une fois
la machine lancée, celle-ci ne s’arrête plus.
C’est toujours un détail qui met le ver dans le fruit…
« Une fois à la retraite, je n’avais plus mes horaires habituels, alors j’ai pris l’habitude
d’aller deux fois par semaine en ville pour essayer de rencontrer des gens nouveaux, en
allant dans des clubs ou des conférences publiques dans des associations. J’avais eu une
vie professionnelle assez prenante, et mes amitiés s’étaient clairsemées. C’est là que j’ai
fait la connaissance de Justine, qui avait 27 ans à l’époque et qui venait de se faire
plaquer par son compagnon alors qu’elle était jeune maman. Ma fille à moi vit à l’autre
bout du monde et je me suis pris d’une affection paternelle très forte pour cette petite et
son fiston. J’ai commencé à l’aider un peu avec des petits travaux, puis en gardant son
petit ou en allant faire des courses quand elle n’avait pas le temps (elle était toute jeune
infirmière). Justine a pris l’habitude de m’appeler le soir pour me raconter sa journée et
me demander, au fond, mon soutien et mon affection. Ma femme s’est rapidement
agacée, non qu’il y ait la moindre ambiguïté entre Justine et moi, mais ça l’énervait que
quelqu’un m’aime bien, écoute mes conseils, ait envie de me voir. Et puis, un jour, Justine
a rencontré Marco, qui est ensuite devenu son mari. Ma femme a fait une crise de
“méchanceté” en me disant que Justine allait me jeter, et que ce serait bien fait pour moi.
Et rien ne s’est passé comme elle le pensait. Marco est devenu comme un fils pour moi, et
c’est ma femme que j’ai quittée. Un peu comme si, tout à coup, je m’étais rendu compte
de qui était la vraie méchante… »
L’essentiel à retenir
Un transit est une remise en cause fondamentale de notre structure de vie.
Il amène des changements qui sont inattendus et proprement ingérables
dans notre vie telle que nous l’avons conçue actuellement. Cest pourquoi
nous serons souvent amenés à remettre à plat notre vie entière si un
élément fondamental de notre équilibre est atteint. Cette remise en cause
n’est pas forcément mauvaise, même si elle est surprenante, elle est en
réalité une chance de se découvrir et de sortir d’une sorte d’image sociale
de soi que nous avions édifiée par-dessus notre vraie nature. La vie
comporte une dimension de danger et d’aventure à laquelle se confronter
est au final extraordinairement positif, mais souvent, ce risque, nous ne
souhaitons pas le courir et il faut que la vie nous y contraigne pour
accepter de se lancer.
PARTIE 3
BOÎTE À OUTILS
PERSONNALISÉE POUR
CHANGER
Tout le monde sait que les bons outils permettent d’accomplir un bon
travail. En développement de soi, c’est la même chose ! Il faut employer
exactement les moyens adaptés à ce qu’on souhaite réaliser pour obtenir
des résultats conformes à notre attente. La vraie question est donc de
savoir ce qu’on espère d’une situation, et plus largement la question du
comportement que l’on adopte envers l’existence.
En réalité, la vie a tendance à nous répondre : si nous lui envoyons un
message brouillé ou paradoxal, ce que nous obtiendrons en retour sera
forcément éloigné de nos désirs. De là, un cercle se met en place : nous
avons une attente qui ne sera pas comblée, et notre confiance en nous sera
entamée. Mais au fond, pourquoi se condamner à la répétition ?
En effet, à défaut de parvenir à nous transformer en profondeur et à aligner
la totalité de nos désirs pour tirer le meilleur de nous-même, nous pouvons
commencer par faire « comme si » et par choisir, dans les moyens que
nous employons, simplement ceux qui paraissent adéquats.
Transformer une façon d’agir ponctuelle, une attitude ou un moyen de
faire quelque chose, plutôt que de chercher à tout changer radicalement en
une seule fois : c’est le secret que l’astrologie nous révèle…
CHAPITRE 7
CHANGER À PARTIR DE QUI
VOUS ÊTES…
Au programme
Les douze voies pour être soi
Il n’y a pas de standard du développement personnel
Les prérequis de notre bonheur
L’essentiel à retenir
Qu’attendez-vous de votre vie dans un des cinq domaines suivants : sentimental, familial,
professionnel, reconnaissance, financier ?
Quel est, en une phrase, votre but réel dans un domaine précis ?
Créez une arborescence : quelles sont les étapes qui vous semblent nécessaires pour atteindre ce
but ?
Une fois ces étapes positionnées, tentez de classer leur accomplissement dans le temps, selon votre
capacité à les atteindre.
Repartez à l’inverse à partir de votre position actuelle : où en êtes-vous ? Que pouvez-vous tirer de
l’étape présente pour commencer à entrer dans la logique de votre ambition ?
Une fois ce plan de vie clairement posé, vous aurez la possibilité de comprendre si votre situation à
l’instant T est conforme à vos valeurs ou non.
Cette clarté vous permettra de construire votre existence et vos efforts sur un sol qui ne vous
donnera plus la sensation de pouvoir à tout moment s’effondrer. De cette confiance résultera un
changement de positionnement : vous porterez en permanence la conscience atemporelle du but qui
vous guide.
« Je suis mariée de fraîche date avec un ami d’enfance que j’adore, j’ai un beau bébé en
bonne santé, je suis graphiste et mon boulot me plaît. Pas de soucis non plus du côté de
ma famille, on forme un clan soudé et c’est toujours un plaisir de se retrouver. Pourtant,
ma vie ne me va pas. Est-ce que je suis profondément une insatisfaite ? »
Analyse
Manifestement, Ludivine, tout te va et tout te plaît dans ta vie, il n’y a pas
d’enjeu en profondeur qui te ferait penser à un sentiment d’échec. Tu as
réussi tout ce qu’on peut souhaiter à ton âge, et dans le même temps, ce
sentiment de réussite devient un poids parce qu’il coexiste avec la
sensation confuse que s’il n’y a rien à redire, en revanche, il n’y a rien qui
te « parle » dans ta vie au point de te donner la sensation « d’exister
intensément ». C’est bien de cela que nous parlons ici.
Remède
Alors, il n’y a plus une seconde à perdre : au lieu de juger ta vie parfaite
de l’extérieur, il faut trouver ce qui te manque, quitte à modifier ou à
remettre en cause un pan entier de ton existence. Il faut avoir le courage de
secouer les lignes existantes. Bien sûr, changer quelque chose peut être
douloureux, surtout si ça impacte d’autres personnes mais en même temps,
pourquoi forcément se dire que tu as le choix de ne pas bouger et de
mourir du statu quo ? Vivre devrait toujours être vouloir le meilleur, avec
ce qu’il est réellement pour toi, et non pas dans l’abstrait.
Nos aspirations
L’astrologie permet de mettre au jour nos aspirations réelles.
Besoin d’avancer et de conquérir quelque chose qui vaille
véritablement la peine pour les signes de Feu.
Besoin d’agir sans penser à demain et de ne pas « affectiver » à
outrance la réalité pour les signes d’Air.
Besoin de se refaire un monde à son image, une sorte de cocon
protecteur pour les signes d’Eau.
Besoin d’être en accord avec tous les aspects de sa vie à l’instant t pour
les signes de Terre.
Cette aspiration crée une dépendance : il faut apprendre à partir de soi,
créer les bonnes « conditions » de retrouvailles avec nos besoins pour
pouvoir avancer, construire, créer.
Lorsque Harry Potter boit la Potion de la chance pour traverser une
dangereuse forêt qui doit le mener à une rencontre avec Voldemort, il
n’évite pas les pièges ou les difficultés. Il se contente de savoir tirer parti,
avec un esprit toujours positif et bienveillant, de tout ce qui se trouve sur
sa route. Au final, cette potion l’aide à ne jamais avoir peur ; en ayant une
confiance absolue dans le monde extérieur, il parvient à ne pas perdre le fil
d’argent. Jamais, tout au long de cette traversée de la forêt, un seul doute
ne le traverse, il sait qu’il ira au terme de son périple et que l’univers
avance avec lui et le soutient.
Le « bonheur » a ce sens. Une fois que vous aurez levé les obstacles qui
empêchent une réalisation, soyez certains que ce que vous attendez, si
c’est conforme à votre désir profond, ne pourra que surgir.
L’essentiel à retenir
Notre signe du zodiaque crée un ensemble de réflexes au travers desquels
nous nous rassurons. Sans tenir compte de soi, on ne parvient pas à trouver
nos marques en nous-même. Après, toute la difficulté vient du fait qu’il
n’existe pas de standard et que faire quelque chose qui nous aille sera
peut-être le contraire de ce que la société, notre famille ou nous-même
attendons de nous.
Accepter d’être soi peut vouloir dire d’aller au bout d’un processus
d’abandon d’une prétendue image de soi qui n’a rien à voir avec nos
certitudes ou nos acquis. Prendre le risque de répondre sans mentir aux
événements que la vie nous présente est souvent quelque chose qui nous
mène aux limites de nos propres forces, mais en même temps, pour garder
une vraie sincérité avec nous-même, nous n’avons pas le choix.
La peur demeure mauvaise conseillère, tout simplement parce qu’elle ne
nous empêche pas d’être en échec. Cela dit, aller de l’avant sans guide va
souvent nous sembler une folie, mais il faut savoir que la vie nous met
toujours devant des situations qui sont pour nous complètement inédites.
Comme le dit un proverbe américain : « toutes les excellentes solutions
que vous avez trouvées pour hier ne vaudront rien pour demain » et c’est
justement ce qu’il faut parvenir à relever comme défi ; vouloir sans cesse
renouveler nos attitudes et nos réflexes, ne serait-ce que pour sortir d’un
mensonge récurrent sur soi-même qui n’aboutit qu’à une destruction
globale de nos chances de réaliser l’avenir.
CHAPITRE 8
UNE INFINITÉ DE
POSSIBILITÉS
Au programme
L’ascendant, voie secrète vers soi-même
Dix planètes, dix influences
La fable du loup et du chien
L’essentiel à retenir
Scorpion Creuser pour ne pas rester pris dans les filets des
apparences.
Ne jugez pas !
Avec douze signes et douze ascendants, il existe 144 profils de
personnalités, et eux-mêmes peuvent vivre de façon différente leurs douze
domaines de vie, ce qui donne 1 728 possibilités. Il est donc normal qu’un
de vos proches, amis ou collègues, ne réagisse pas comme vous. L’objectif
n’est pas (ou ne devrait pas être) de savoir comment Simone ou Julien
pourrait mener mieux leur vie, puis de parler à tort et à travers sur ce sujet
essentiel. Il faut en réalité comprendre en quoi la façon de vivre de l’un ou
l’autre vous met en danger au point que vous ayez besoin de tirer
intérieurement le « signal d’alarme » de la critique, celui qui permet de se
rassurer sur le fait que vous faites, vous, bien (mieux que l’autre).
Si vous avez besoin d’être rassuré sur ce point, c’est que vous êtes en
désaccord avec vous-même ou que vous avez peur de ce que la réalité de
l’autre fait peser sur la vôtre.
Rôle de l’ascendant
Tout se passe comme si nous abritions tous une double personnalité : l’une
faite de notre signe zodiacal, qui exprime un type de comportement, des
qualités et des défauts qui nous définissent dans notre vie de tous les jours,
et l’autre symbolisée par notre ascendant.
Contrairement à ce qu’on lit parfois, l’ascendant n’a pas vocation à
remplacer notre signe du zodiaque dans la seconde partie de notre vie,
mais remplit plutôt une sorte de rôle de « guidance » spirituelle dans notre
existence sur Terre. C’est lui, en effet, qui définit ce que nous avons
d’unique à apporter par notre vie. Le rôle d’un ascendant est ainsi de
corriger les mauvais aspects d’un signe du zodiaque et de le rendre plus
adaptable et donc plus réactif aux différentes épreuves de la vie.
À noter
Pour cette raison, vous pouvez très bien être natif d’un signe du zodiaque et
avoir tellement de caractéristiques d’un autre, qu’en réalité, votre caractère
ressemblera bien davantage à cet autre signe.
Dans la description ci-dessus, il y a manifestement une planète dont l’enjeu vous fera réagir plus
que les autres. Essayez d’abord de discerner laquelle vous semble la plus désirable, la plus
importante pour vous à l’heure actuelle.
Ensuite, puisque vous avez compris au début de ce chapitre que l’ascendant avait un « plan » de vie
pour vous, mettez les paramètres en rapport et voyez si par hasard l’un ne ramènerait pas à
l’autre…
Marianne, 58 ans, ascendant Balance, s’est reconnue dans le manque créé par la
planète Vénus
« Je suis seule depuis dix ans et je tourne à vide professionnellement, mon seul plaisir
dans la vie, c’est de dépenser de l’argent dans des choses inutiles mais qui me paraissent
sur le moment excessivement désirables. Je reviens à la maison avec un compte en
banque vide, le cœur vide, dans une maison vide, et une fois, j’ai directement jeté à la
poubelle tout ce que j’avais acheté ! »
Son ascendant Balance appelle définitivement Marianne à répondre à sa solitude non pas
en la comblant par une boulimie de choses achetées, mais en tentant d’entrer en lien avec
ses semblables, pour trouver quelqu’un avec qui partager sa vie. Le risque de se tromper
est grand, et la peur la mène à ne pas se confronter au problème réel.
On voit ici que le problème affectif découlant d’un refus d’assumer son ascendant crée un
problème de manque d’envie de vivre qui met en danger ses conditions matérielles
d’existence.
L’essentiel à retenir
Notre ascendant est une sorte de porte ouverte vers l’avenir : notre
personnalité va devoir évoluer et l’ascendant permet de savoir en quel
sens, mais attention : il ne s’agit pas de dire que nous allons changer de
signe du zodiaque et devenir notre ascendant, en réalité, l’ascendant va
seulement nous faire vivre des expériences qui vont développer une facette
inattendue de nous-même.
L’astrologie n’offre en aucun cas un prêt à penser, vous êtes
fondamentalement différent des autres et c’est à la fois une richesse
(puisqu’on sent bien tous intuitivement qu’on a un potentiel unique à
déployer) et un challenge. Toute la difficulté est de savoir comment se
diriger pour se retrouver.
L’enjeu sera de parvenir à sortir des idées toutes faites sur vous-même
pour vous accomplir…
CHAPITRE 9
LE CHEMIN DÉTERMINE LE
BUT
Au programme
Une journée type
Sortir de l’épuisement
Les moyens déterminent le but
L’essentiel à retenir
Le premier contact
On commence notre journée comme une naissance. Dans l’absolu, chaque
jour est un point de départ dont on peut tirer parti. En comprenant le
message que nous livrent nos réveils, nous comprenons notre état de
« désir » par rapport à notre vie.
Rappelez-vous l’importance de cette notion de « premier contact » : au
premier regard, on tombe amoureux, on sait si on trouve quelqu’un
sympathique ou un endroit magnifique. La raison, la réflexion vont ensuite
entrer en jeu pour modifier cette impression initiale, mais on pourrait dire
qu’elles la recouvrent et donc en masquent l’essentiel.
Signes de Feu
Le premier contact avec la journée pour un signe de Feu (Bélier, Lion ou
Sagittaire) va révéler l’envie de vivre. Un signe de Feu qui ne parvient pas
à se lever, qui est en retard ou zappe carrément ce qu’il a à faire, doit y
voir l’indice d’un gros problème. Pas envie de sa journée, donc pas envie
de sa vie : la transition peut être immédiate.
« Chaque journée doit être perçue comme la dernière de votre vie » dit une
sentence de sagesse bouddhiste. Pourquoi la dernière journée de notre vie
serait-elle la plus importante ? L’idée derrière cela est d’arriver en temps
limité (comme pour un examen) à choisir, hiérarchiser et classer ce qu’on
trouve le plus important et à laisser de côté le reste.
On constate ainsi qu’il est plus facile d’arriver à développer le désir fort de
faire quelque chose qu’on aime quand on est confronté justement à une vie
qui n’en laisse pas le temps. Avoir le temps disponible pour faire quelque
chose à notre idée et à notre rythme est souvent la garantie qu’on ne le fera
pas. De trop longues vacances ou la retraite qui devraient être des points
de départ à un épanouissement faramineux de la personnalité se révèlent
ainsi des occasions où une personne perd la totalité de ses repères et de ses
envies.
Signes d’Air
Un signe d’Air (Gémeaux, Balance, Verseau) fonctionne en osmose avec
le monde extérieur. C’est véritablement le programme de la journée à
venir qui va décider de sa capacité à sortir du lit. Plus la journée est
alléchante, plus le réveil sera facile.
Le lien au monde extérieur représente un enjeu charnière. Voici un
proverbe américain : « Si tu n’aimes pas quelque chose et que tu ne peux
pas le changer, change ta manière de penser pour trouver intérieurement la
sortie de ton malaise. »
Nous sommes ici tous d’accord pour faire un retour sur soi et hocher la
tête, apprécier ce que nous avons au lieu de nous plaindre sans arrêt, alors
que d’autres connaissent des difficultés bien plus lourdes que les nôtres. Il
est clair qu’on peut toujours trouver une situation référence bien pire que
ce qu’on vit. Et alors ? Le malheur vécu par les uns n’est pas suffisant
pour faire qu’on se mette à ne plus souffrir d’une situation qui pour nous
est perçue comme dure.
Et même bien au contraire, le fait de moins prendre en compte notre
ressenti ou notre chagrin nous enfonce dans un déni de ce qu’on vit, et un
sentiment de culpabilité qui se rajoute à une souffrance réelle.
Que d’autres montrent un courage exemplaire dans des situations
terrifiantes, mais que nous n’avons pas à vivre, peut servir à nous redonner
une sorte de foi supérieure en une capacité de renouvellement personnel.
La vie a écrit une étape dans notre existence dont on se serait volontiers
passé, mais c’est un chapitre, au lieu de tirer des leçons et des
enseignements, à vous d’écrire le suivant. Soit vous tirez un trait sur le
type de situations vécues qui vous a fait souffrir (domaines amoureux,
professionnel, financier, projets personnels, domaine affectif ou familial)
et vous vous développez ailleurs, soit vous surenchérissez sur le domaine
de votre échec en vous disant que vous allez vous battre pour y avoir un
succès.
Thomas Edison a fait plus de mille essais ratés d’ampoules avant d’en
créer une qui marche, et fasse de lui un inventeur de génie.
La leçon à tirer d’un échec dépend de notre volonté d’envisager notre
avenir. C’est nous qui décidons si c’est la fin ou le début…
Signes d’Eau
Pour un signe d’eau (Cancer, Scorpion ou Poissons), les réveils doivent
être doux. C’est le monde émotionnel de ces signes qui est mis en avant au
tout début de la journée. Une angoisse, un épuisement moral, un chagrin et
ce sera une montagne à bouger pour se réveiller. Cette mise en branle qui
peut être difficile est immédiatement recouverte par une ténacité intérieure
très hors norme.
Il faut apprendre à répondre aux difficultés à l’endroit exact où elles se
présentent, au lieu d’essayer de prendre de la hauteur. Avec les signes
d’Eau, c’est avant tout au niveau du bien-être corporel et infraconscient
qu’il peut y avoir une amélioration sensible. Le besoin d’être comme dans
un écrin, au cœur d’un monde qui paraît familier, est fondamental. Le
changement de lieu, de rythme, les événements soudains créent une
cassure dans le vécu mental des natifs des signes d’eau. Leurs réponses
sont de l’ordre d’un excès émotionnel, soit par l’expression d’une
surenchère affective, soit dans le fait de se couper de ses émotions pour ne
plus les sentir. Ce qui, on l’aura compris, revient au même.
Signes de Terre
Un signe de Terre (Taureau, Vierge, Capricorne) se réveille en général
exactement en accord avec son degré d’approbation à sa vie quotidienne.
Une journée est faite pour y mettre le contenu prévu ou attendu ; de ce fait,
le signe de terre ne crée aucune interférence entre lui-même et son entrée
dans la journée. C’est une sorte de principe d’honnêteté sous-jacente, ou,
en termes juridiques, de contrat implicite entre le temps (le planning) et la
personne.
Oui, mais :
si la journée ne correspond pas à l’objectif qu’on poursuit,
si on sait délibérément que quelque chose n’ira pas à notre idée,
si on n’a pas l’énergie/le soutien/la possibilité d’accomplir ce qu’on
souhaite…
Alors, le réveil aura du mal à jouer son rôle incitatif…
Un signe de Terre ne va pas forcément réfléchir à ce qui ne lui convient
pas, il va simplement se bloquer, en attendant probablement que quelque
chose interfère pour lui redonner confiance dans la journée.
Évidemment, c’est l’inverse qui se passe. Le réveil sonne, en vain, et on
retarde le moment de se lever, créant une difficulté encore plus grande.
La loi du contraste
Notre quotidien sert de cadre de référence à nos vies : nous nous
positionnons par rapport à lui pour savoir si, oui ou non, nous sommes
heureux. Ce rapport est fondamental : il ne faut surtout pas penser que
c’est lui le problème. Pourtant, la tentation est grande de se dire que notre
vie de tous les jours nous empêche d’être pleinement nous-même. Alors
que c’est exactement l’inverse ! Le quotidien nous structure et nous
renvoie une image de notre personnalité. Les soucis commencent quand on
se fait un enjeu de lutter avec notre existence de chaque jour. Pourtant,
c’est bien elle qui est à la fois notre alliée, puisque c’est avec elle que nous
pourrons atteindre notre identité, et notre miroir, parce qu’elle nous fait
comprendre ce qui nous convient ou, au contraire, ce qui nous est
profondément néfaste.
Ne prenez pas les choses à l’envers, en vous disant que c’est votre vie,
telle qu’elle se déroule concrètement qui est le problème. Certainement,
vous ne vivez pas une vie pleinement satisfaisante, mais cette vie réelle
qui est la vôtre explique de manière très exacte où vous en êtes de vos
choix, de vos réussites et échecs et de vos priorités.
À noter
À l’instant t, vous avez la vie que vous voulez le plus, que vous préférez. Cette
évidence peut être très dure à entendre, mais pourtant, elle est le point de départ
de tout changement.
« Tous les matins, je me réveille et c’est la course. Habillage, petit déj’, leçons des enfants
complètement zappées à revoir en catastrophe, le mobile qui sonne avec les appels des
collaborateurs, mon chéri qui a oublié je-ne-sais-quoi que je vais lui déposer au boulot, la
petite voisine que j’emmène à l’école qui arrive à 8 h 15 tapantes avec ses tresses
lustrées, on court tous à l’école. Et enfin, je suis seule. Là, je m’octroie un petit café et un
moment pour moi, c’est la seule pause de la journée. Je pars au boulot, récupère les
petits à la garderie, et ainsi de suite. J’étouffe dans ma vie ! Le jeudi soir, je vais au yoga,
et quand je rentre, c’est encore plus le boxon et je me demande si je devrais arrêter… »
Le Bélier ne supporte pas un excès de régularité. De ce fait, quelque chose en toi te
pousse à créer de l’urgence pour échapper à la sensation d’être infiniment dans la même
journée. Être débordé, pour un Bélier, c’est une manière de se dire qu’on a encore la main
sur sa vie. Mais après, c’est le cercle infernal : comme tu te sens débordée, le poids du
quotidien devient encore plus lourd, et ta vie finit par te sembler un enfer.
La solution passe par un recentrement sur toi-même.
Le Bélier passe pour être impulsif ; en réalité, il est très gentil et donc ne peut pas
s’empêcher de rendre service et d’épauler les autres. Par crainte d’une solitude affective,
il surenchérit tout ce qu’il peut faire pour se rendre nécessaire non seulement à ceux qu’il
aime, mais aussi dans sa communauté. C’est le cœur qui parle.
Mais un jour, le cœur craque parce que, Béatrice, tu vas te sentir utilisée par ton
entourage sans retour ou respect de tes besoins. En fait, tu te perds de vue. C’est la
régularité qu’il faut attaquer. Tout ce que tu te sens obligée de faire tous les jours doit être
questionné. Il ne s’agit pas de ne plus rien faire, mais de signaler que si tu es là, c’est
plutôt sur de l’exceptionnel que du normal. Développe ton pré carré : ambition personnelle
ou professionnelle, développement de tes hobbies… Et pour tout ce qui est
obligatoirement régulier, trouve des combines et de l’aide. Sinon, même le rendez-vous
avec soi-même devient source de stress, puisqu’il est très court et pris sur le temps des
autres.
Sortir de l’épuisement
On est confronté à un fait sans précédent : depuis une cinquantaine
d’années, tous les moyens technologiques sont mis en œuvre pour
simplifier et alléger la charge du quotidien. On attaque directement la
matière du temps, parce qu’il n’y a plus de temps incompressible pour
faire quelque chose. Tout est susceptible d’être raccourci et accéléré.
Amélioré, nous dit-on. Le débat n’est pas neuf, déjà Saint-Exupéry dans
son très célèbre Petit Prince, lui faisait dire au monsieur pressé, « moi si
j’avais économisé beaucoup de minutes en allant à la fontaine de plus en
plus vite, je les dépenserai en marchant le plus lentement possible vers
elle ». On a compris, le Petit Prince dénonce la société de l’hypervitesse,
et avec elle, la société de consommation dans laquelle nous baignons tous.
Ceci posé, le paradoxe est de taille, plus on devrait avoir du temps libre
parce que délivré de tout un ensemble de tâches quotidiennes, et libéré
surtout du temps autrefois dédié à une lenteur de communication (pas
d’Internet, ni de mobile, ni de voiture etc.) plus on est épuisé par une vie
qui semble accélérer sans relâche.
Le corps et l’esprit
Nous sommes des êtres appartenant à une double réalité : l’une est de
l’ordre de l’esprit ou de l’intellect, l’autre est purement corporelle. Le
temps s’applique à nos deux dimensions, mais inégalement.
L’omniprésence de la rapidité et du virtuel dans nos vies nous fait
implicitement penser que ce qui relève du temps du corps est du temps
perdu à moins d’être un temps de plaisir positif et dûment revendiqué
comme tel.
En effet, le corps présente des imperfections (au regard du virtuel) : il ne
répond pas à notre vie d’omniprésence et de conscience continue. Ses
besoins sont perpétuellement à prendre en compte : notre corps a faim, a
sommeil, il est parfois malade, alourdi par un bon déjeuner, et, scandale
entre tous, il vieillit et devient de moins en moins beau et performant.
L’esprit veut être imbattable, plus rapide que tout le monde : sur le pont
pour répondre à un mail de Hong Kong à 3 heures du matin, etc. Le corps
essaie de s’aligner sur les objectifs de l’esprit, mais il prend toujours trop
de place, il a faim alors que pour être beau, il ne faut pas trop manger, il a
sommeil ou trop froid ou trop chaud, et le voilà inapte à travailler à la
même vitesse que d’habitude. Il ressent de la peur devant certaines
situations, et sa réaction nous empêche de vivre à fond.
Problème de rythme
Jean-Louis Servan-Schreiber, dans Trop vite !, nous rappelle qu’il y a cent
ans, pour une personne vivant une vie normale, les rythmes des journées,
des mois et des années n’avaient rien à voir avec les nôtres. Un principe de
proximité régissait les rapports humains, les carrières et ambitions
professionnelles ; les occupations ou loisirs n’étaient pas si nombreux, et
c’est surtout le fait de les partager au coin du feu qui était privilégié. Le
temps était plutôt vécu en fonction des saisons que des envies et une
lenteur (vu de notre monde actuel) régnait dans les vies. Horreur !
pensons-nous. Personne n’a envie de retourner à cette époque. Nous
voulons bien les valeurs ancestrales, mais avec toutes les technologies
appréciables de la vie moderne.
Oui, mais il reste que cette vie-là correspondait complètement aux besoins
de notre dimension corporelle. C’est l’autre, la vie virtuelle,
l’intellectuelle, la relationnelle qui rongeait son frein et était sur le point
d’étouffer. Mais en attendant, le socle des vies était réellement solide.
Et pour quel bénéfice, cette solidité ? Les vies étaient souvent ennuyeuses,
on n’avait aucun horizon sinon d’observer les saisons et de tricoter des
chaussettes.
Bien évidemment, ces vies présentaient un déséquilibre. Pas assez de
stimulations et donc, si les capacités d’accueil du nouveau étaient
parfaitement constituées, celui-ci n’arrivant que peu ou pas, on finissait
par aboutir à l’arrêt total de toutes les facultés.
Il reste que ce miroir tendu à notre société est intéressant, car il en est
l’exact inverse. Il y a cent ans, on dépérissait d’excès de stabilité,
aujourd’hui, on dépérit d’excès de mouvement.
« J’ai 19 ans, je suis très jolie, toujours tirée à quatre épingles, auburn (naturelle) avec de
longs cheveux, des taches de rousseur et des yeux verts. Honnêtement, il s’en faudrait de
très peu pour que je sois ce qu’on appelle une pure beauté. Seulement, ma mère m’a
nourri avec du lait vitaminé enrichi en triple graisse quand j’étais bébé et j’ai toujours eu
un problème de poids. J’étais la grosse, la truie, la vache de service. J’ai fait de super
régimes. Je craque chaque fois et pourtant je suis courageuse. J’ai été voir un psy qui m’a
expliqué que je devais m’accepter telle quelle et que les maigres, c’était moche. Mais je
ne suis pas d’accord, je trouve les minces splendides et je n’aime pas les gros. Ma
manière de résister, c’est de dire que je VEUX changer, et j’y arriverai ! Aidez-moi… »
Tu as raison Caroline, de ne pas accepter d’en rajouter une couche en te disant que c’est
toi le problème… de ne pas t’accepter. On est OK sur ton objectif et il faut juste trouver le
moyen adéquat. Plutôt que de faire des régimes, il faut changer de manière de manger,
soit en adoptant définitivement un type de régime qui ne peut pas te faire de mal
(végétarien, sans lactose ou sans gluten) et qui, par la régulation constante qu’il impose,
modifie complètement la façon de se nourrir (et évacue de fait la question du poids), soit
en changeant de rythme, tu dînes très tôt pour mieux éliminer et tu ne manges rien passé
18 h 30, ou tu n’avales rien avant midi, ce qui là encore va évacuer tout un ensemble de
questionnements sociaux liés à la nourriture. Tu auras du mal quinze jours et après
l’habitude sera prise et tu t’y tiens, c’est la seule exigence.
Il suffit en fait d’une seule contrainte constante pour que tout se réordonne autour, et
surtout libère l’esprit de la question du poids.
Domaine 2
L’argent est le point-clé de ce domaine. C’est lui qui permet une stabilité
dans le monde, c’est aussi lui qui nous dit quelles sont nos possibilités
concrètes. Votre problème avec l’argent peut être globalement de deux
types : soit vous en manquez, soit vous en avez trop. L’argent peut
fonctionner comme un écran entre nous et le monde, et il faut lui rendre sa
fonction première qui est celle d’un pur « moyen ».
L’argent n’est pas une valeur ni un accomplissement, il n’est que ce qui
permet d’autres projets. Quels sont vos projets ? C’est la première
question à laquelle répondre ici. La question n’est pas d’avoir de l’argent
ou pas, mais de savoir à quoi vous allez l’employer. Une fois que vous
aurez défini un objectif clair, vous aurez une idée de ce dont vous avez
besoin. Cette adéquation entre le besoin réel et le moyen permet de révéler
au grand jour que l’argent peut prendre une place, un temps qui ne lui
appartiennent pas.
Si accumuler de l’argent devient une obligation parce qu’on est engagé
dans un mode de vie qui ne nous convient pas (ou plus) mais qui nécessite
qu’on en gagne beaucoup, on devient un hamster qui pédale dans sa roue,
le cercle est infernal et notre résistance s’ébranle.
En astrologie, l’argent équivaut à l’énergie, c’est le même type de réalité ;
il est également considéré comme une interface avec le monde extérieur.
Si l’équilibre entre ce que nous recevons et ce que nous donnons est
correct, l’argent devient une question secondaire. Si, au contraire, l’argent
est excédentaire, il fera fonction d’isolant, et le monde vous sollicitera
non-stop pour vous prendre quelque chose, au final, vous serez épuisé.
Si l’argent manque, cela peut parfois constituer une forme de protection
parce qu’on ne veut pas de ce que le monde a à nous offrir, par peur
souvent qu’il nous avale.
Quelle est la place réelle occupée par l’argent dans votre vie ?
Domaine 3
Être en relation avec les autres, accepter le mouvement du monde est
l’enjeu de ce domaine. Notre faculté d’adaptation au nouveau est ici en
ligne de mire. Ce champ relève d’une appréciation intellectuelle : au fond,
il n’y a aucune stabilité à espérer. C’est même l’inverse : c’est le
mouvement que nous imposons à notre réalité corporelle qui est en
question.
Le principe, c’est qu’ici, le champ de la nouveauté entre en jeu, et que tout
sera déstabilisant. La première question est donc de savoir de « combien »
vous acceptez de vous mettre en danger.
Êtes-vous capable de changer même une petite habitude, une fois par
semaine, pour changer votre regard sur le monde ?
« J’ai un peu de mal en ce moment. Je suis plutôt quelqu’un d’ouvert, j’ai étudié, voyagé,
une carrière dont je me satisfais complètement, des amis chers et une belle famille, mais
je sens une sorte de lassitude et je me demande si c’est l’âge ? Je voudrais rebondir… »
Manifestement, ton domaine de vie 3 a été plus qu’exploité, et pourtant, si c’est lui qui te
pose problème, c’est que justement, tu y ressens un besoin fort qui ne parvient pas à
percer. Il est trop tard pour vouloir de trop grandes choses, te dit la raison. Cependant,
c’est ce qui ressort de tes envies.
Tu as besoin d’une grande transformation qui te permette de redécouvrir tout ce qui te
passionne. Ta lassitude vient en réalité d’une certitude inconsciente que cette fois, le
mouvement va s’arrêter. C’est ce point que tu dois combattre. Profite de tes dernières
années professionnelles pour tenter un tournant radical. Cette remise en jeu fera entrer de
l’air frais et du renouveau dans ta vie.
Domaine 4
La filiation, objet de ce domaine, est au cœur de la construction de notre
identité. Fille et fils de, père ou mère, frère ou sœur, responsable d’une
lignée, porteur d’une mémoire, d’une tradition, nous sommes
inéluctablement habités par les liens qui ont mené à notre naissance ou à la
création d’une génération. Le juste positionnement fait particulièrement
question aujourd’hui dans une époque où la montée de l’individualisme et
l’envie de vivre pour soi, sont forts. En réalité, vivre pour soi, c’est vivre
en emmenant avec soi, à chaque étape de notre vie, les personnes qui sont
notre ciment affectif. L’absence de racines crée une sensation réelle de
dérive dans l’existence : ne sachant pas d’où on vient, on ne peut savoir où
on va.
Notre société est pleine de préjugés. Si vous faites tous les dimanches du
vélo puis un pique-nique avec votre conjoint, vous avez de la chance de
partager ainsi de beaux moments. Si c’est avec vos enfants et qu’ils sont
petits, c’est admissible mais fatigant ; si c’est avec des enfants ados, on
vous prévient que ça ne durera pas ; et si enfin c’est avec votre père et
votre oncle que vous allez pédaler et passer vos dimanches, on vous
soupçonne d’avoir un problème psychologique.
En quoi votre famille se taille-t-elle une vraie part dans votre vie ?
Domaine 5
Le principe de l’école Montessori est que l’enfant doit « expérimenter tout
par lui-même pour découvrir le plaisir de l’expression artistique sous
toutes ses formes ». Notre société a transféré ce principe à l’âge adulte. Se
définir, se retrouver, s’exprimer sont l’objet de ce domaine. Nous avons
besoin de zones d’accomplissement que nos ancêtres d’il y a cent ans
auraient regardées avec une incompréhension totale.
Se faire du bien pour savoir qui on est, réfléchir à nos sentiments réels, ne
pas accepter d’être en semi-désaccord avec soi, enfin en résumé, miser sur
un principe de déploiement, d’amusement ou d’accomplissement
personnel pour se sentir également en accord avec les autres.
Le sport, notre attention décuplée à nos soucis psychologiques, nos
hobbies, notre temps libre, nos vacances, le droit à l’enfant, bien sûr le
shopping et l’art de vivre, sont devenus une manière d’être soi. Si on
pousse la caricature, c’est cette manière de vivre qui aboutit justement au
malaise, puisque tout est choix, option, et que rien ne s’impose à notre
liberté individuelle.
Y a-t-il un domaine pour vous qui soit de bout en bout « votre création » ?
« J’ai un problème sentimental. Dès que je fais une rencontre, ce qui arrive souvent, je
brûle d’enthousiasme, je suis totalement sincère, certain d’avoir trouvé l’âme sœur, je
fusionne avec elle à fond. Et environ au bout d’un mois, après un certain nombre de
promesses et d’engagements, je commence à regarder ailleurs en ne trouvant plus à la
fille que des défauts… J’aimerais bien arrêter d’être comme ça et me construire une petite
vie de famille avec de beaux petits, parce que j’ai l’impression de trahir tout le monde,
elles et moi… »
Cher Sandro, ta nature de Scorpion ne t’aide pas précisément. Je pense que tu dis vrai
quand tu te sens sincère. Ceci dit, à mon avis, tu rates une étape à chaque fois. La femme
que tu rencontres n’est ni parfaite ni pleine de défauts ; vu ton énergie, elle est aussi
touchée de ton attention à elle, et ça l’aide à se sentir unique et à rayonner pour toi. Ton
amour illumine l’autre. Mais toi, tu ne sais pas ce que tu veux. Soit tu aspires à de l’amour
passion, fusion, et fatalement, que le cycle soit long ou court, tu seras enchanté puis
déçu. Soit tu te mets dans une logique où tu souhaites édifier quelque chose avec
quelqu’un, et alors, c’est ton critère de jugement qui doit changer : est-ce que cette fille
ferait une bonne maman ? Est-ce que vous avez la même manière de vivre ? Est-ce que
vos amis, vos familles seraient compatibles ? Est-ce que le temps que vous passez
ensemble est positif ou plein de crises ? C’est à ces questions que tu dois répondre. La
vie est longue et si tu souhaites t’engager avec quelqu’un sur la durée, ton coup de foudre
ne pourra qu’aller et venir : ce n’est pas grave, c’est même normal.
Aujourd’hui, à chaque fois que tu es amoureux, tu te dis que ça ferme la porte vers la
« bonne » personne. C’est à toi de poser tes valises une fois pour toutes au lieu d’attendre
que la vie te coince, ce qui peut arriver si une femme que tu rencontres tombe enceinte,
par exemple. Et celle-là ne sera pas forcément celle que tu aurais préférée…
Domaine 6
On est ici dans le cœur du quotidien. Aussi bien notre rapport au temps qui
passe, que les soins de notre corps, que ceux de notre intérieur (qui est une
extension symbolique de notre corps) sont ici en question. Il faut arriver à
vivre notre réalité de manière non fragmentaire.
Il faut bien comprendre la continuité absolue suivante : notre esprit = notre
corps = notre intérieur. Ce qu’on décide d’être se voit dans la manière dont
notre corps et notre style de personnalité se manifestent. Mais plus encore,
notre intérieur reflète où nous en sommes réellement par rapport à nos
vies.
Est-ce que votre intérieur est bien une extension de vous-même ? Chaque
objet est-il choisi, aimé et à sa place ? Tirez-vous parti de tout ?
« J’ai toujours fait le ménage chez moi, toujours tenu un compte exact de ce qui était dans
les placards. Mes petits-enfants commencent à me tourner autour en me disant que vivre
seule dans une grande maison bourguignonne isolée n’a rien de prudent. Mieux vaudrait
selon eux, parce que je me fais vieille, que j’aille en maison de retraite. Je leur dis que ça
me tuerait et que je préfère rester chez moi. Est-ce que mamie a raison de faire de la
résistance ? »
Oui, Sidonie, parce que votre maison, c’est vous. Dans chaque interstice de placard, dans
chaque tournant d’escalier, vous avez un souvenir enfoui, de vos parents, de votre époux,
de vos enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants. On n’exagère rien en disant que
votre vie tient aujourd’hui plus au passé qu’à l’avenir (en tout cas sur terre). Avoir envie de
vivre pour vous suppose de vous lever pour arroser vos fleurs, faire la vaisselle ou passer
chez le charcutier. Tant pis si cela vous fatigue, c’est encore une manière d’être en vie. Un
lieu qu’on a habité tant d’années devient plus qu’un lieu, c’est un compagnon de route, et
votre maison n’est rien de moins pour vous…
Domaine 7
Comment et pourquoi faire confiance à quelqu’un ? Comment croire que
l’autre sera là pour toujours ? Quels sont les risques à ne pas courir, et au
contraire ceux à prendre impérativement ? Souvent, on ne réfléchit pas.
L’affection ou l’amour paraissent évidents, et c’est a contrario quand le
différend, le malentendu, la rupture apparaissent qu’on se demande quels
signes avant-coureurs on a laissé passer. Au fond, on cherche à rebours les
indices de quelque chose qui, souvent, n’était simplement pas encore là.
Il y a deux principes sur lesquels on ne devrait pas revenir :
On a besoin d’autres à aimer, à protéger, à croire, pour être soi.
On se trompera, on sera désespéré, on sera déçu, et parfois l’autre
mourra avant nous, nous laissant dans une détresse sans pareille.
On peut également se fonder sur une certitude : il n’existe aucune « recette
magique » pour réussir la relation à l’autre. Certes, on nous dit qu’il faut
avant tout être bien avec soi-même (ça n’engage à rien) et savoir ne pas
trop en attendre (nos grands-mères le disaient déjà), mais là encore, ça ne
change rien.
Avez-vous quelqu’un à aimer qui vous oblige à casser votre coquille de
protection ?
Domaine 8
La peur d’être comme les autres peut devenir envahissante. Se singulariser
est le souci constant de l’adolescent, qui cherche à la fois à se faire
accepter et à être remarquable. L’astrologie a ici une thèse fondamentale :
c’est uniquement en déblayant tous les compromis qu’on parviendra à ce
qui, en nous, est réellement exceptionnel. Mais l’exceptionnel, pour se
développer, a besoin d’une extraordinaire constance et d’un entêtement
hors norme. On ne devient remarquable que parce qu’on refuse de lâcher
quelque chose qui nous est essentiel.
L’anticonformisme change avec les époques, puisqu’il n’est qu’une
contestation de la norme dominante.
Quelle est l’unique chose dans votre vie sur laquelle vous voudriez faire la
différence ?
Domaine 9
Vouloir aller plus loin que soi, plus loin que ce qui est déjà présent dans
notre vie, quoi de plus évident ? Pourtant, on résiste à remettre en cause ce
qui existe et qui a trouvé son point d’équilibre, pour parier sur l’avenir. La
réalité est qu’on a besoin de se construire en créant un projet, en faisant
sortir de terre une réalité qui pour le moment, est invisible pour les autres.
Devenir soi-même un point départ à travers un « agrandissement
personnel » est l’enjeu de ce domaine. Casser nos frilosités pour conquérir
une autre façon de voir le monde par la confrontation à d’autres cultures, à
d’autres réalités, ou en acquérant des connaissances qui n’ont pas encore
de place dans notre vie, c’est ce qui devrait se produire ici.
Ce qui nous retient, c’est la difficulté de nous trouver mis en cause dans
notre structuration personnelle. Effectivement, commencer d’élargir notre
champ de vision suppose qu’on développe une sorte d’insatisfaction
consciente de notre réalité. Pour une fois, rejeter son quotidien est
légitime, puisqu’il va s’agir de mettre des moyens en action pour se créer
une autre réalité. Mais attention : ce faisant, nos habitudes vont devoir se
modifier, et aboutiront à une refondation de notre identité.
Qu’êtes-vous prêt à accomplir comme projet de vie qui remette en cause
vos certitudes sur vous-même ?
« J’avais envie de tout bouleverser dans ma vie, je sentais que c’était maintenant. Je suis
médecin en centre d’aide sociale et j’avais envie de voir autre chose. En cherchant un
peu, j’ai vite trouvé une association qui m’a proposé une mutation à Madagascar, j’ai
accepté sans réfléchir, ne prévenant mon épouse qu’une fois le contrat signé. Inutile de
vous dire que ça a été la révolution à la maison. Des cris, des menaces, mais quand
même une deadline. Soit je partais seul, soit nous y allions tous les cinq. Au moment de
réserver mon billet, ma femme m’a mis la main sur l’épaule et m’a dit d’en prendre quatre
autres. Je n’oublierai jamais. ça a été comme de me marier une seconde fois avec elle.
Après trois ans là-bas, je ressens le besoin de recommencer ailleurs, autrement, qu’en
pensez-vous ? »
Cher Pierre, tout d’abord, il faudra en parler avec votre famille, on ne fait pas un tel coup
de dés pour voir si on est vraiment aimé par les siens deux fois de suite. Mais on
reconnaît bien là le petit Poissons qui a besoin de vérifier qu’on l’aime et qui est prêt à tout
risquer pour en obtenir la plus belle preuve. Vous exercez votre métier de façon caritative,
dans le social, vous donnez déjà plus que vous-même. En étant au contact de milieux
complètement différents, de cultures nouvelles, vous vous faites une palette de
personnalité beaucoup plus riche qu’en restant en place ; surtout, vous ne risquez pas
d’étouffer sous le poids d’un quotidien qui, autrement, pourrait s’avérer trop lourd à gérer.
Vous ne changez rien, puisque votre famille et votre travail sont à l’identique, mais vous
changez tout, puisque vous accueillez des manières de vivre complètement différentes.
Le changement de pays régulier est sans doute pour vous le pôle nécessaire à une
véritable stabilité.
Domaine 10
La sphère professionnelle est l’évidence même de notre société. Aucun
jeune homme, aucune jeune femme s’inscrivant dans une dynamique
responsable n’oserait déclarer qu’il ne souhaite pas travailler mais vivre du
fruit des revenus de quelqu’un d’autre. Revendiquer un droit à la paresse
est une attitude rebelle ou anticonformiste. C’est aussi une attitude qui
relève du trouble psychologique.
Le travail associé au fait de gagner son argent est la donne de base de
notre société. « Pourquoi » travailler n’est donc pas une question
recevable. Quelle vocation, quel domaine, pour quel objectif financier ou
quel type de vie sont au contraire des questions qu’on peut se poser de
manière légitime.
En revanche, notre société est en train de prendre un tournant qui pourrait
se formuler de la manière suivante : travailler, oui, mais pas à n’importe
quel prix. Aujourd’hui, c’est moins la vocation qu’on essaie de respecter
que le style de vie en découlant, qui devient le requis n° 1 de nos
contemporains.
Êtes-vous en accord avec la manière dont votre profession vous oblige à
vivre ?
« Je suis ébéniste d’art, je produis et vends dans ma boutique, je vis dans les Alpes dans
un village touristique. Dit comme ça, ça a l’air d’être une vie en or. Concrètement, en
haute saison, j’ai des journées de 16 ou 17 heures où je ne mets pas le nez dehors. Il faut
produire des objets typiques de qualité et être ouvert un maximum de temps. En basse
saison, étant écrasé de frais fixes du fait de ma localisation, je n’ai aucune marge de
manœuvre pour faire le moindre projet. Je crois avoir du talent, même de l’inventivité. Je
suis parti à vingt ans sans un sou avec un rêve, que j’ai accompli, en tout cas sur le
papier, mais aujourd’hui, ma situation me paraît bloquée. Est-ce que je me trompe ? »
Oui, cher Timothée, ce qui est bloqué, c’est votre manière de vivre. Vous aimez votre
métier, mais plus le quotidien qu’il vous fait. Il faut donc mettre en place un plan de
bataille, ou plus exactement un business plan pour voir ce qui correspondrait mieux à vos
attentes pour franchir un certain seuil de revenus. S’agit-il d’avoir des apprentis ?
Plusieurs magasins ? Ou un développement à l’international grâce à un site Internet ?
L’aspect fondamental de votre situation, c’est que vous aimez votre métier ; c’est de cela
qu’il faut partir pour réfléchir autrement. La vie vous demande d’accomplir une mutation
similaire à celle que vous avez faite à vingt ans, sans vous dire que vous aviez quoi que
ce soit à perdre : c’est bien le problème du Taureau que de craindre de perdre ce qu’il a…
Domaine 11
L’envie d’être reconnu et entouré est une évidence. On fait non seulement
les choses pour soi, mais pour l’impact qu’elles ont ou auront sur les
autres. C’est moins forcément leur reconnaissance de nos capacités qu’on
recherche, que leur amour ou leur admiration. Se sentir soi, heureux
d’avoir accompli quelque chose, passe par le fait que quelqu’un vous
valide que c’est bien et que vous pouvez en être fier.
Le virtuel crée l’illusion d’un lien, c’est vrai, mais arrêtons l’hypocrisie,
pas plus que les liens de voisinage autrefois.
Réagir à un post quatre fois par an équivaut à aller prendre deux cafés
avec la voisine à laquelle on n’a rien à dire. « Ça se fait… », voilà l’idée,
une sorte de politesse humaine qui fait que quoi qu’on pense, on se résout
quand même à aller perdre une heure. Dans notre monde hyperrapide, on
tape 6 mots et on est débarrassé de notre devoir social.
Est-on dans le virtuel autant qu’on le dit, ou la solitude n’est-elle pas juste
plus apparente ? Le besoin inverse d’exister de plus en plus socialement
est flagrant.
Pourquoi vouloir absolument avoir des relations profondes avec tout le
monde ? C’est très rare d’avoir un lien suivi.
On a des rapports de voisinage : « Bonjour, beau temps, n’est-ce pas,
aujourd’hui ? »
Des rapports de boulot : « Salut Ghyslaine, dis donc t’as l’air fatiguée
ce matin. »
Des rapports d’opportunités : « Tu peux me prendre les enfants avec
les tiens ce soir chez la nounou, s’il te plaît ? »
Des rapports de réseau : « Dis, au fait, tu le connais le patron de la
boîte “Mon chien, mon amour” ? Tu peux lui passer mon CV ? »
Ces rapports sont légitimes, nécessaires, et n’ont aucun besoin d’être
approfondis. Nous avons en effet besoin d’une superficialité revendiquée
et assumée qui nous laisse sans culpabilité. À cela, le virtuel n’a rien
changé.
Assumez-vous pleinement des rapports humains de pur utilitarisme ?
Géraldine, 31 ans, Gémeaux
Domaine 12
Ce domaine représente la fin – ou le commencement –, l’un et l’autre étant
indéfectiblement liés. Personne ne veut finir volontairement une étape de
vie, et personne ne souhaite véritablement ce commencement radical et
absolu d’une autre. Ce domaine permet de mettre en lumière à quel point
nous tenons aux transitions lentes, aux étapes intérieures progressives. Ici,
nous entrons dans le domaine où le corps perd ses repères, soit par une
souffrance, soit parce que son âge ou sa situation ne lui permet plus de
vivre la même vie qu’avant.
« Lâcher la rampe », c’est souvent comme ça que se déterminent ces
moments de parenthèse où on sait que ce que nous vivons nous rendra à
jamais autre. Surtout, d’ailleurs, parce que nous changeons de regard sur
l’importance à donner aux choses. Nos priorités, nos exigences changent,
et avec elles, un grand ménage intérieur s’accomplit.
Ce domaine est justement le moment où le quotidien disparaît : notre vie
de tous les jours n’a plus sa structure et nous partons nous aussi en
morceaux, comme le phénix, en cendres… pour mieux renaître.
Avez-vous déjà traversé ces périodes de vie où tout s’arrête et où il faut
tout réinventer, reprendre à zéro pour repartir ? C’était la fin, le désarroi
le plus total, mais également l’exaltation d’une infinité de possibles à
portée de main…
« Un matin, je ne l’oublierai jamais, j’ai eu une mauvaise impression, mon mari ne respirait
pas comme d’habitude. ça a été très vite dans ma tête et je ne sais même pas pourquoi
j’ai compris, j’ai appelé le SAMU, c’était un AVC. Pas grave heureusement, mais pendant
quelques semaines, la vie s’est arrêtée, rien n’avait plus d’importance : il fallait qu’il vive,
puis qu’il reprenne ses facultés. Aujourd’hui, Éric va bien et tout est comme avant, si on
peut dire, puisque maintenant, je sais la valeur, le prix de chaque instant. J’ai l’impression
bizarre d’être reconnaissante à la vie de m’avoir réveillée. Est-ce que c’est normal ? »
Bravo, Béatrice : vous avez eu le courage de ne pas oublier, de ne pas essayer de diluer
la peur que vous avez éprouvée pour revenir simplement à votre mode d’avant. Vous avez
enregistré et validé qu’il y avait un avant et un après, et vous avez décidé que vous
changeriez de référent intérieur à partir de ce point. En tant qu’astrologue, je peux vous
dire que l’épreuve envoyée par les astres a été exactement reçue 5 sur 5, et de ce fait, il
n’y a aucun risque que ça se reproduise.
L’essentiel à retenir
Le réveil fait prendre conscience qu’une journée est vécue différemment
par chacun et que chaque signe astral a sa manière d’y faire face. Cette
étape de la journée paraît parfois enthousiasmante, parfois difficile,
l’important étant de garder à l’esprit que le quotidien est notre allié, notre
base de solidité pour aborder le nouveau.
Notre époque est celle de la rapidité à outrance, qui entraîne une rupture
avec le rythme qu’exige notre corps pour se sentir bien. En découle un
profond épuisement que l’on ne peut vaincre qu’en modifiant ce rapport et
en écoutant mieux notre corps, notamment en se basant sur les
caractéristiques de notre signe astral.
Pour ce faire, il convient d’analyser notre rapport à chacun des domaines
de la vie en observant notre attitude face à ces douze aspects.
De cette observation pourra surgir une nouvelle façon de vivre, choisie et
non subie, qui reflétera ce que vous êtes et vous donnera la sensation
d’avoir enfin tout l’espace pour exister.
« Laissez mourir le passé à chaque instant. Vous n’en avez pas besoin. N’y
faites référence que lorsque c’est absolument de mise pour le présent.
Ressentez le pouvoir de cet instant et la plénitude de l’être. Sentez votre
présence. »
Eckhart Tolle, Le pouvoir du temps présent
INDEX
A
Aïvanhov 48
Ascendant 91, 107, 149, 151-153, 155
Automne 31
Axe des nœuds 97
B
Balance 44, 71, 111, 139, 140, 150, 152, 155, 161
Bélier 69, 108, 138, 140, 150, 151, 160, 164, 183
Bergson 103
Bonheur 20, 22, 33, 92, 144, 147
But 25, 31, 48, 57, 58, 63, 94, 95, 104, 111, 112, 126, 142, 143, 168
C
Cancer 51, 70, 109, 131, 139, 140, 150, 152, 162, 170
Capricorne 33, 72, 112, 138, 140, 150, 152, 162
Changement 45, 46, 48, 85-87, 96, 101, 105, 107, 116, 118, 130, 143, 156, 162, 164, 170,
179
Corps 23, 32-37, 55, 108, 116, 120, 166, 170, 175, 182, 183
D
Darwin 49, 50
Développement personnel 13, 141, 166
Domaine 14, 27, 47, 56, 83, 90, 94, 96, 99, 118, 129, 140, 142, 143, 150, 154, 162, 167,
170-177, 179-183
Domaine de vie 90, 150, 167, 172
E
Épuisement 162, 165, 183
Été 29, 30, 31
Événement 25, 26, 27, 30, 48, 53, 57, 64, 69, 70, 72, 78, 85, 88, 97, 107-113, 115-119,
127, 145, 151, 153, 154, 162, 166
F
Fatigue 17, 75, 176
G
Gémeaux 28, 109, 139, 140, 150, 152, 161, 181
H
Habitude 20, 28, 37, 44, 75, 85, 94, 103-105, 115, 131, 139, 145, 156, 166, 171, 172, 178,
183
Hiver 32, 33
J
Jupiter 25, 154
L
Lion 70, 110, 138, 140, 150, 152, 160
Lune 23, 26
M
Maison 90-97, 154
Mars 120, 129, 154
Mercure 154
N
Neptune 122, 123, 154
Nietzsche 54, 85, 87, 90
P
Personnalité 14, 28, 45, 50, 51, 53, 58, 68, 77, 94, 99, 103, 104, 107, 116-118, 120, 131,
132, 139, 142, 151-154, 163, 167, 169, 175, 178
Peur 17, 20, 24, 32, 37, 58, 64, 66, 68-73, 88, 92, 97, 98, 100, 102, 103, 130, 145, 146,
151, 155, 166, 168, 172, 177, 183
Planètes 25, 119, 122, 153, 155
Planning 17, 61, 63, 74, 153, 163
Pluton 120, 121, 154
Poissons 73, 113, 139, 141, 150, 152, 162, 178
Printemps 28
Projet de vie 142, 178
Q
Queue du Dragon 67, 68
Quotidien 13, 14, 20, 28, 30, 32, 33, 58, 62, 73, 86, 93, 99, 119, 120, 125, 127, 145, 163-
165, 175, 178, 180, 182, 183
R
Recommencement 31, 54, 79, 115
Repères (perte de) 90-98, 138, 167, 182
Réveil 159, 161, 163, 183
S
Sagittaire 72, 112, 138, 140, 150, 152, 160, 176
Saison 27, 28, 30, 32-34, 83, 168, 169, 179
Santé 21, 23, 55, 103, 122, 143
Saturne 26, 102-104, 141, 154
Scorpion 71, 111, 139, 140, 143, 150, 152, 162, 174
Soleil 122, 153
Souffrance 45, 48, 68, 161, 182
T
Taureau 69, 108, 130, 131, 138, 140, 150, 151, 162, 179, 180
Transits 86, 119, 120, 122-125, 132
U
Uranus 124, 125, 154
V
Védas 138
Vénus 124, 129, 154, 155
Verseau 50, 51, 73, 113, 139, 141, 150, 152, 161
Vierge 31, 71, 110, 138, 140, 150, 152, 162, 172
Virtuel 35, 36, 58, 108, 166, 168, 180, 181
Voie 32, 48, 50, 52, 58, 66, 76, 79, 90, 99, 107, 112, 120, 125, 145, 146, 149
PISTES BIBLIOGRAPHIQUES
Cherie Carter Scott, Dix règles pour réussir sa vie, J’ai lu, 2004.
Maladroitement traduit, le titre anglais de cet excellent livre est « si la vie
était un jeu, en voici les règles ! » Et c’est exactement ce que vous
trouverez ici. À recommander très vivement, un livre sans équivalent…
Nitya Varnes, Tous nés sous une bonne étoile, Pocket, 2013. Astrologie et
développement personnel pour les nuls, First, 2013. Celui qui lisait dans
les pensées, Plon, 2013.
Si vous souhaitez continuer avec moi, allez donc voir ces trois livres… et
www.nityavarnes.unblog.fr
REMERCIEMENTS
À ma très chère amie Constance Benqué, car sans toi, ce livre n’existerait
sûrement pas et (de surcroît) n’aurait pas trouvé d’éditeur…
Je te dois donc un double merci, d’une part de m’avoir permis de l’écrire,
mais également d’avoir largement contribué à m’en donner l’idée. Je me
souviens très bien qu’avec Tous nés sous une bonne étoile, tu m’avais dit :
« On reste sur sa faim de conseils pratiques ! Moi, j’aurais besoin d’une
astrologie qui m’aide à vivre. »
Tu vois, l’idée a fait son chemin et j’espère que ce livre répondra à des
questions laissées en suspens…
Merci aussi d’avoir été là pour moi à un moment où j’aurais bien pensé
que tu ne pourrais plus m’accorder ta confiance. Je t’en ai une très grande
reconnaissance, j’espère que tu le sais…
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