La Pratique Des Cures À l'Eau-Traduit Au Français Par Salem BenSalem

La Pratique des Cures à l’Eau Chez les Yogis Hindou
Yogi Ramacharaka
Telle que pratiquée en Inde

et dans d'autres pays orientaux
Écrit en 1909
par
Yogi
Ramacharaka
1862–1932
Table De Matière
Chapitre I La cure par l'eau des Hindous-Yogis.

Une branche importante du Hatha Yoga. Le Prana
dans l'eau. Comment l'eau perd le prana. Comment
l'eau peut être pranisée.
Chapitre II
Le grand remède de la nature.
L'eau, base de la vie. Le rôle important joué par l'eau
dans le mécanisme psychologique du système. Ce
que l'eau fait, et pourquoi.
Chapitre III
Boire de l'eau.
Pourquoi l'homme a besoin d'eau. La quantité d'eau
dont il a besoin. Ce qu'il souffre de négliger la
quantité normale de liquides. Un secret important.
Chapitre IV Des faits surprenants.
L'estomac et les intestins.

Une description simple, pratique et scientifique des
organes d'assimilation et d'élimination. Quelque
chose que tout le monde devrait savoir pour être en
Chapitre V bonne santé.
Quand l'égout est obstrué.

Une déclaration scientifique concernant le grand
égout du système, qui, lorsqu'il est bouché, obstrué
et étouffé par les déchets, provoque la maladie et la
faiblesse.
Table de matières 1
Chapitre VI Le bain interne.

La méthode scientifique pour garder propre le
grand égout du système. Une méthode simple de
propreté interne, et la santé qui en résulte.
Chapitre VII La peau.

Une description simple et scientifique de la peau
et du rôle qu'elle joue dans la santé et la maladie.
Une chose que tout le monde devrait savoir, mais
que peu réalisent.
Chapitre VIII Le bain biologique.

Les méthodes scientifiques de bain. Le bain
nettoyant. Le bain non desséchant. Le bain chaud.
Le bain froid ; Bains durcissant. Informations
privées.
Chapitre IX Traitements par pansement.
Le pansement en draps mouillées, et comment
l'appliquer. Le demi-gommage. Le pansement de
sueur. Endosmose et exosmose. L'hydropathie en
bref.
Chapitre X
Autres méthodes précieuses.
Fomentations, ou applications de vapeur chaude.
Bandages et compresses d'eau. Compresses d'eau
chaude, et bandages d'eau froide. Applications
spéciales. Traitements de la vitalité sexuelle.
Applications spéciales, etc.
Table de matières 2
Chapitre I
La cure par l'eau

CHEZ les Hindous-Yogis.
Une branche importante du Hatha Yoga. Le Prana dans l'eau.
Comment l'eau perd son prana. Comment l'eau peut être pranisée.
Chez les yogis de l'Inde, le système de bien-être

physique connu sous le nom de "Hatha Yoga", dans ses
nombreuses phases et formes, est suivi, pratiqué et
enseigné. Des milliers
Des milliers de natifs de l'Inde ne connaissent

aucune autre forme de culture physique ou de méthodes
d'hygiène et conservent leur santé et leur vigueur
physique en adhérant à ses préceptes. En relation avec la
guérison mentale, ce système constitue la grande école de
guérison naturelle des Hindous. Dans notre ouvrage sur le
"Hatha Yoga", nous avons expliqué ce système en général
et dans ses moindres détails.
La cure par l'eau chez les Hindous-Yogis. 3

Il existe cependant une forme ou une phase du

"Hatha Yoga" qui constitue une partie importante de ce
grand système de guérison naturelle, qui devrait être
comprise et pratiquée par ceux qui veulent maintenir une
condition physique saine, et qui mérite d'être expliquée en
détail dans un volume supplémentaire - le système
hindou-yogi de la cure d'eau pratique. En réponse aux
nombreuses demandes de ceux qui étaient intéressés par
notre présentation du sujet général du "Hatha Yoga", nous
avons incorporé dans ce livre supplémentaire les détails
dudit système. Nous espérons que nous attirerons
l'attention de nombreuses personnes du monde occidental
sur les avantages de ce système très méritoire.
La cure d'eau n'est pas une chose nouvelle pour le

monde occidental. De nombreux professeurs occidentaux
ont exposé ses mérites de la manière la plus convaincante,
et des milliers de personnes ont appliqué cette méthode
avec d'excellents résultats. Il faut admettre que les
systèmes orientaux et occidentaux de la cure d'eau ont
beaucoup en commun en ce qui concerne les méthodes
proprement dites, bien que les Hindous expliquent
nombre de leurs résultats thérapeutiques par la théorie du
"Prana", inconnue de l'Occidental ordinaire.
Une compréhension du principe du Prana dans sa

phase d'agent thérapeutique en relation avec la cure
d'eau, jettera une lumière nouvelle sur l'ensemble du
système d'application de l'eau pour la guérison des
troubles physiques.

"Le Prana, comme le savent nos étudiants, est le

grand principe universel d'énergie qui imprègne toutes les
choses et dont l'une des manifestations est ce que l'on
appelle la "force vitale" chez tous les êtres vivants. Le
Prana se trouve dans la nourriture, l'eau et l'air, trois
formes sous lesquelles il peut être utilisé par les créatures
vivantes et transmuté en énergie vitale, ou Prana sous sa
forme de force vitale. Dans notre ouvrage sur le "Hatha
Yoga", nous avons montré comment le Prana peut être
obtenu à partir de la nourriture et ainsi être transmuté et
converti en énergie vitale et en force vitale.
Dans notre ouvrage sur "La science de la

respiration", nous avons montré comment le Prana
présent dans l'air peut être transmuté et converti en
énergie vitale et en force vive. Et dans le présent petit
ouvrage, nous allons vous montrer comment le Prana, qui
est contenu dans l'eau, peut être transmuté et converti en
d'autres formes d'énergie, ce qui tendra à revigorer et à
renforcer le corps humain, à soulager les troubles
physiques et à promouvoir la santé et la force.
Bien sûr, il n'est pas nécessaire de croire à

l'existence du Prana pour obtenir les bienfaits de la cure
d'eau, car la vertu de l'eau est ouverte et libre pour tous,
croyants et incroyants. Mais c'est un fait connu que
lorsque l'esprit reconnaît la présence du Prana dans l'air, la
nourriture et l'eau, il semble se manifester une réceptivité
particulière à son influence qui fait défaut à ceux qui ne
sont pas familiers avec sa présence.

Il y a une bonne raison à cela, mais nous ne

tenterons pas de l'expliquer ici, car cela nous entraînerait
dans le domaine des causes et des effets mentaux, ce qui
est étranger au but et à la portée de ce petit ouvrage.
Nous nous contenterons donc d'attirer votre attention sur
la présence du Prana, et sur les effets qu'il produit lorsqu'il
est correctement appliqué, puis nous laisserons le sujet à
l'épreuve réelle et pratique de l'étudiant.
Le Prana imprègne chaque goutte d'eau, bien qu'à

des degrés divers. L'eau fraîche courante contient une plus
grande proportion de Prana que l'eau stagnante et
immobile. De même, l'eau qui a été contenue dans des
citernes, des réservoirs ou des vaisseaux s'est séparée
d'une grande partie de sa réserve originale de Prana. Et
l'eau qui a été bouillie a perdu une grande partie de son
Prana.
Ce Prana perdu peut être restauré en faisant passer

l'eau dans l'air, en la versant d'un récipient à un autre afin
de l'"aérer". L'eau distillée perd généralement une grande
partie de son Prana, qui peut toutefois lui être restitué en
la versant d'un récipient à un autre, à travers l'air, comme
indiqué ci-dessus. La compréhension de ce fait explique la
raison pour laquelle l'eau distillée ordinaire semble perdre
une certaine quantité de sa "vie", ce qui est remarqué par
ceux qui boivent de l'eau distillée pour préserver leur
santé.

L'eau bouillie semble toujours "plate", à moins

qu'elle ne soit versée dans l'air et réabsorbe le Prana. La
science occidentale n'explique pas ces faits bien connus,
mais les hindous considèrent que la cause en est la perte
ou le gain de Prana.
Lorsqu'on utilise de l'eau pour boire, il est toujours

bon de la verser d'un verre ou d'un récipient à l'autre,
d'avant en arrière, plusieurs fois.
Ceux qui pratiqueront cette méthode découvriront

un nouveau plaisir à boire de l'eau, et remarqueront une
nette amélioration des effets qui en résultent. L'eau ainsi
"pranaïsée" aura un effet légèrement vivifiant et
stimulant, absent de l'eau ordinaire. Les personnes qui
souhaitent se débarrasser de l'envie de consommer des
stimulants alcoolisés trouveront beaucoup plus facile de le
faire si elles pranalisent leur eau de boisson.
L'eau dans les tuyaux de l'approvisionnement en

eau de la ville ordinaire est déficiente en Prana - ceci peut
être surmonté en versant et en rependant, comme indiqué
ci-dessus. Une petite expérience convaincra les plus
sceptiques des vertus de ce plan.
De la même manière, lorsque l'on souhaite prendre

un bain chaud, ou boire de l'eau chaude, ou encore
appliquer des fomentations chaudes, etc.

Dans le cas d'un bain chaud, trempez l'eau de la

baignoire avec une casserole ou un ustensile similaire, un
certain nombre de fois, jusqu'à ce que vous l'ayez revigoré
avec du Prana frais.
Dans cet ouvrage, nous nous efforcerons d'utiliser

les termes et explications occidentaux ordinaires, dans la
mesure où ils sont compatibles avec les idées
fondamentales de la cure d'eau hindoue. Nous n'avons
aucun désir d'entourer ce système précieux, pratique et
simple d'un verbiage étrange et de termes inhabituels.
Nous citerons des autorités occidentales pour étayer notre
position, dans la mesure du possible.
Les Hindous entretiennent de nombreuses idées et

théories qui semblent étranges et fantaisistes à l'esprit
occidental, et c'est à dessein que nous n'y faisons pas
référence. Nous souhaitons retenir l'attention de
l'étudiant sur les méthodes pratiques du système, en
relation avec son idée fondamentale, et ne courons pas le
risque de l'entraîner sur les sentiers de la théorie et de la
spéculation. Ceci est particulièrement souhaitable dans un
ouvrage de ce genre, qui tombera entre les mains de
nombreuses personnes qui ne connaissent pas les théories
hindoues et qui n'ont aucun goût pour les idées étranges
et inconnues, mais qui veulent et ont besoin de méthodes
et d'instructions pratiques et réelles sur le sujet. Ceux qui
souhaitent comprendre le "pourquoi" des idées et des
enseignements hindous sont invités à consulter nos autres
ouvrages sur le sujet général.

Pour le yogi hindou, l'eau est le grand remède de la

nature, sa grande force réparatrice. Il croit en son
application généreuse, intérieurement et extérieurement.
Il la considère comme le lait des seins de Mère Nature,
qu'elle fournirait.
Mère Nature, qu'elle fournirait à sa progéniture. Les

animaux inférieurs le reconnaissent par leurs facultés
instinctives, mais l'Homme "civilisé" dans son arrogance de
raison a jugé bon de s'écarter des voies simples de la
Nature, et recherche dans des choses moins simples les
vertus qui résident uniquement dans les fluides originels
de la Nature. Dans les pages suivantes, nous vous invitons
à écouter les enseignements simples des Yogis hindous sur
ce sujet. Ne laissez pas la simplicité du système vous
empêcher d'en apprécier les avantages.
Il y a de la vertu dans la simplicité - du danger dans

la complexité. Les meilleures choses de la nature sont
toujours simples et "communes". Pour redécouvrir ce fait,
l'homme a parcouru de nombreux kilomètres de réflexion
et d'expérimentation. Le penseur avancé trouve toujours
sa route qui mène "à la nature".

Chapitre II.
Le grand remède de la nature.
L'eau, base de la vie. Le rôle important joué par l'eau dans le mécanisme
psychologique du système. Ce que fait l'eau, et pourquoi.
Il n'est pas étonnant que l'homme, dans son état

naturel, ait instinctivement reconnu dans l'eau un ami et
un auxiliaire naturel. L'instinct de l'eau remonte à bien
plus loin que l'homme à travers les animaux inférieurs - à
travers les formes inférieures - à travers la vie végétale - à
travers les formes élémentaires de vie telles que l'amibe,
la monère et d'autres formes minuscules dans la vase du
lit de l'océan - jusqu'aux tout débuts de la vie organique
elle-même. La science nous dit que la vie organique est
née dans l'eau et qu'elle a toujours montré des signes de
son lieu de naissance.
Les huit dixièmes environ de notre corps physique

sont constitués d'eau, et les cellules mêmes qui le
composent sont virtuellement et réellement des
organismes marins - de minuscules animaux aquatiques en
fait - capables d'exister uniquement lorsqu'ils sont
entourés d'une solution saline d'eau.
Le grand remède de la nature 10

Il n'est donc pas étonnant que l'instinct de l'eau soit

à la base même de notre vie subconsciente et se
manifeste dans nos désirs conscients.
Le rôle important joué par l'eau dans notre

mécanisme physiologique n'en est pas moins
remarquable. La physiologie nous apprend que plus d'une
pinte et demie d'eau s'échappe du corps sous forme de
transpiration toutes les vingt-quatre heures, et que
pendant la même période, près de trois pintes d'eau sont
évacuées sous forme d'urine, soit deux litres et plus en
tout. Les principaux sucs de l'organisme sont composés de
fluides, dont l'eau est la base.
Non seulement le sang, qui est l'essence même de

la vie physique, est composé en grande partie d'eau, mais
la bile, les sucs gastriques, le fluide pancréatique et les
nombreux autres sucs des organes digestifs, ainsi que la
salive, sont des fluides dont l'eau est la base. L'homme
peut se passer de nourriture pendant un certain nombre
de jours, mais s'il est privé d'eau, il périt rapidement. L'eau
est l'un des éléments de la nature dont la demande est la
plus pressante et, après l'air, c'est celui sur lequel repose
la continuité de la vie.
Pourtant, combien de personnes - ou plutôt,

combien peu d'entre elles - ont accordé à ce sujet la
considération qui lui est due. Et combien peu ont fait de
l'utilisation intelligente de l'eau une question d'habitude
dans leur vie quotidienne.

Nous accordons à l'étude de l'irrigation du sol

beaucoup de soin, de temps et de réflexion, car nous
reconnaissons que c'est un sujet dont dépend le bien-être
de nos cultures et, par conséquent, notre bien-être
matériel.
Mais à l'irrigation du corps, nous n'accordons que

peu ou pas de réflexion, et nous sommes enclins à rejeter
le sujet comme étant de peu d'importance. De plus, nous
prenons le plus grand soin de veiller à ce que nos animaux
domestiques disposent de suffisamment d'eau pour boire
et se baigner - nous reconnaissons les besoins naturels de
ces animaux, et pourtant nous ne pensons pas à accorder
une fraction de la même attention aux besoins et aux
exigences de notre propre corps, qui devraient être au
moins aussi importants pour nous que ceux des animaux
domestiques.
Il est vrai qu'à l'état de nature, l'homme n'était pas

aussi insensé.
Il suivait ses instincts naturels, buvait beaucoup

d'eau fraîche et se lavait dans le ruisseau, le lac ou l'océan
- non pas parce qu'il avait raisonné, mais simplement
parce qu'il en avait "envie", ce qui était la manifestation
de sa connaissance instinctive. Mais au fur et à mesure
que la civilisation progressait, et que l'homme commençait
à vivre loin de la nature, il s'est mis à commettre des
erreurs.

Mais à mesure que la civilisation progressait, et que

l'homme commençait à vivre loin de la nature, il
commençait à négliger ces désirs instinctifs de sa nature -
c'était trop de problèmes pour s'en occuper, et beaucoup
plus facile de les repousser.
À la campagne, cependant, où l'eau est à portée de

main, il n'y a pas tant de raisons de se plaindre. Si
quelqu'un a de la bonne eau à la ferme, ou de bonnes
sources éparpillées près des champs, il prendra le peu de
peine nécessaire pour s'en procurer, et il boira à peu près
autant qu'il en a besoin. Mais dans les grandes villes, où
l'eau s'écoule éventée et chaude par les robinets, et n'est
donc pas aussi agréable au goût, l'homme perd peu à peu
l'habitude de boire des quantités normales, et perd ses
instincts naturels pour acquérir une "seconde nature"
pervertie qui lui permet de se passer d'eau sans ressentir
la détresse qu'un buveur d'eau naturel ressentirait dans
les mêmes circonstances.
Mais la nature n'oublie pas - elle se souvient, et elle

s'indigne du fait qu'on ne lui fournit pas la quantité
adéquate de fluides dont elle a besoin pour accomplir son
merveilleux travail. Elle s'en prend au corps en lui
permettant de se ratatiner et d'exister dans un état
anormal et malsain ; Et ces conditions anormales sont
nombreuses.

On est surpris quand on regarde autour de soi et

qu'on voit combien de personnes passent la journée avec
une consommation de liquides bien inférieure aux besoins
naturels. Elles ne boivent qu'une ou deux gorgées d'eau
pendant la journée, et leur consommation de liquides se
résume presque entièrement à ce qu'elles obtiennent
dans le café ou le thé, à l'heure des repas, et peut-être à
un verre de soda, d'eau, de boisson gazeuse, de bière, etc.
Ils tournent le dos à la source de vie de la nature. Faut-il
s'étonner que tant de gens souffrent de constipation et de
colons encombrés ?
Faut-il s'étonner que leurs intestins soient obstrués

par les déchets de leur système, alors qu'ils n'irriguent pas
les canaux avec suffisamment d'eau pour emporter les
débris. Il n'est pas étonnant que leurs intestins soient
comme des égouts secs, encrassés par la matière fétide
qui s'y est déposée comme déchets du système. Les
femmes en particulier sont les principales victimes de ce
phénomène, bien qu'il soit difficile de dire pourquoi.
Ces personnes privées d'eau souffrent non

seulement de constipation, mais leur foie et leurs reins ne
fonctionnent pas correctement.
Leur apport sanguin est inférieur à la normale et ils

présentent un aspect exsangue, anémique, et ont
tendance à "décliner" tôt dans la vie. D'autres, à cause de
la même cause, ont la peau sèche (ne montrant que
rarement une trace de transpiration), le teint pâle et
blafard, et une haleine fétide.

Certains d'entre eux ressemblent à des pommes

séchées, et l'on souhaiterait instinctivement qu'ils puissent
être trempés pour les faire gonfler et leur donner un
aspect un peu plus naturel. Et bien sûr, toutes les autres
parties du corps, en particulier les nerfs, réagissent à ces
conditions anormales et émettent des signaux d'alarme.
Si vous cochez les symptômes des troubles

résultant d'un approvisionnement en eau insuffisant, vous
obtiendrez une liste de la majorité des maladies les plus
courantes. Les troubles résultant de la constipation, à eux
seuls, constitueraient une liste assez longue - et pourtant,
la constipation est due presque, sinon entièrement, à un
manque de liquides, sous une forme ou une autre, comme
nous le verrons au fil de ce livre.
Le corps de l'homme est un grand système d'eau,

avec des tuyaux, grands et petits, courant dans toutes les
directions, conçus pour le passage des fluides d'une partie
du corps à l'autre - des fluides dont l'eau est la base,
rappelez-vous. Et il n'y a qu'un seul moyen par lequel l'eau
coule naturellement dans le corps - le canal alimentaire, à
partir duquel l'eau est absorbée et transportée vers toutes
les parties du système, où elle accomplit son merveilleux
travail.
Chaque organe du corps se lave, se baigne et vit

dans les fluides, et sans un apport adéquat, ils ne peuvent
pas fonctionner correctement.

Les fluides dissolvent la nourriture et la

convertissent en ses différents éléments, afin que d'autres
fluides puissent la transporter vers les parties du corps où
elle nourrit et construit le système entier, chaque cellule
demandant et recevant sa part. D'autres fluides ramènent
les tissus décomposés et les déchets du système, et les
expulsent du système au moyen d'autres fluides. C'est tout
le travail des fluides, vous voyez - peu importe les produits
chimiques que ces fluides peuvent transporter, le milieu
fluide est nécessaire, et le travail de la nature ne peut se
faire sans lui.
Les effets médicinaux de l'eau sont bien connus.

L'eau agit comme un tonique, lorsqu'elle est prise à
l'intérieur et à l'extérieur. Dans les fièvres, l'effet de l'eau
est bien connu et fait partie de la thérapie intelligente du
jour, quelle que soit l'histoire passée de la médecine. L'eau
froide, administrée scientifiquement comme boisson,
réduit l'action excessive du cœur, tandis que l'eau chaude
l'augmente. L'eau augmente la sécrétion des reins et aide
cet organe à excréter et à éliminer les déchets qui lui
parviennent. Elle agit de la même manière sur les autres
organes d'excrétion.
L'eau est un splendide amuse-gueule, si elle est

administrée correctement, et à une température
adéquate. L'eau chaude agit comme un puissant stimulant
et aussi comme un antiseptique. Elle a également
tendance à reposer l'estomac et à être un sédatif.

Dans les cas où un patient a perdu beaucoup de

sang par hémorragie, les médecins injectent souvent une
quantité d'eau stérilisée, avec une petite quantité de sel,
dans la circulation, ce qui donne au cœur quelque chose
sur lequel il peut s'exercer, et qui prend également les
corpuscules affaiblis et mourants qui s'accrochent aux
côtés des artères et des veines, leur donnant un fluide
dans lequel ils peuvent vivre, se déplacer et travailler, et
agissant d'autres façons comme un bon substitut du sang
jusqu'à ce que le système soit capable d'en fabriquer
davantage.
En ce qui concerne l'application externe, les

utilisations de l'eau comme agent de guérison sont très
nombreuses. Dans ce petit livre, nous traiterons de cet
aspect de la question, en donnant les raisons de chaque
forme de traitement et les meilleures méthodes pour
l'appliquer. Nous vous parlerons également du "rinçage
des égouts" du système, qui mérite à lui seul l'attention et
la réflexion de toute personne vivante.
Nous aurons aussi plus à dire sur l'utilisation de

l'eau, dans la manière de boire, de façon à produire des
résultats bénéfiques. Et nous aurons beaucoup à dire sur
l'utilisation de l'eau pour le bain. Toutes ces phases du
sujet sont intéressantes et importantes, et nous espérons
que chaque lecteur de ce livre accordera à ce sujet
l'attention qu'il mérite. Ne laissez pas la simplicité
apparente de la chose vous inciter à l'écarter en faveur

d'une méthode ou d'une forme de traitement plus
coûteuse, plus compliquée et peu comprise.

Rappelez-vous que celui qui reste proche de Mère

Nature recevra le bénéfice des méthodes formulées par
ces lois universelles qui sous-tendent tout le merveilleux
travail du cosmos, organique et inorganique. La Nature est
la Mère Universelle - le Médecin Universel - l'Infirmière
Universelle. Vous ferez bien d'étudier ses méthodes.

Chapitre III.
Boire de L'eau.
Pourquoi l'homme a besoin d'eau. La quantité d'eau dont il a

besoin. Ce qu'il souffre de négliger la quantité normale de liquides. Un
secret important. Des faits surprenants.
Dans le chapitre précédent, nous avons attiré votre

attention sur le rôle important que joue l'eau dans les
processus physiologiques du système humain. Nous vous
avons montré que le corps humain est composé à 80 %
d'eau et que le travail du système dépend largement de
l'eau. Nous vous avons montré que l'être humain en
bonne santé élimine sous forme d'urine, de transpiration,
etc. plus de deux litres d'eau toutes les vingt-quatre
heures. Arrêtez-vous maintenant et réfléchissez un
instant. Plus de deux litres d'eau sont évacués chaque jour,
alors d'où vient cette eau ?
Une partie provient des parties liquides des aliments

que nous mangeons, mais la plus grande partie doit être
placée dans le système par l'intermédiaire de l'eau que
nous buvons, sinon la nature est obligée de puiser dans les
fluides du système pour combler le manque, ou bien de se
contenter d'une petite quantité.
Boire de l’eau 20
Si elle puise dans les fluides du système, dont elle a

une si grande réserve, le résultat est que tôt ou tard le
corps deviendra mince et sec, et la personne manquera de
sang et des autres jus et fluides du système - c'est une
nécessité logique, car si la réserve est utilisée et n'est pas
reconstituée en quantité équivalente, une pénurie doit se
produire.
Mais la nature fait généralement un compromis, et

plutôt que d'épuiser entièrement le corps de ses fluides de
réserve, elle oblige le système à travailler avec une
allocation réduite, et le résultat est qu'un fonctionnement
incorrect et anormal s'ensuit, et le patient souffre d'un
certain nombre de maux, commençant par la constipation,
se développant en dyspepsie, et se terminant par
l'hémorragie. Et nous voyons ces personnes de tous les
côtés, tous les jours.
Si vous en doutez, examinez ces personnes

délabrées, et vous constaterez dans tous les cas qu'elles
ne prennent qu'une quantité limitée de liquides, alors qu'à
l'inverse, si vous examinez les habitudes des personnes en
bonne santé, vous constaterez qu'elles prennent une
quantité généreuse de liquides chaque jour.
Les meilleures autorités s'accordent à dire que la

quantité normale de liquides que doit prendre une
personne moyenne est d'environ deux litres toutes les
vingt-quatre heures. Pensez-y, vous qui ne prenez qu'une
pinte par jour, ou moins !
Boire de l’eau 21
Pas étonnant que vous ne soyez pas en bonne

santé. Comment pouvez-vous l'être, en allant à l'encontre
de la nature de cette manière ? Vous devez revenir aux
conditions normales de la Nature si vous voulez être en
bonne santé. Vous devriez commencer par augmenter
votre quantité quotidienne de liquides, en ajoutant un peu
chaque semaine, jusqu'à ce que vous atteigniez la quantité
normale. N'avalez pas de grandes quantités à la fois, mais
buvez de petites quantités plusieurs fois dans la journée.
Vous trouverez que c'est une excellente habitude

de prendre l'habitude de boire une tasse d'eau froide le
matin au lever et une autre juste avant de vous coucher le
soir. Buvez ensuite un certain nombre de fois pendant la
journée. Vous retrouverez rapidement l'habitude naturelle
dont vous vous êtes éloigné si longtemps et si loin. Il se
peut que cela vous donne un peu de mal au début - la
fausse habitude s'est peut-être bien installée - mais
persévérez, et vous retrouverez bientôt des conditions
normales. N'ayez pas peur de boire de l'eau pendant les
repas - cette vieille rengaine en a effrayé plus d'un - la
seule chose à éviter est de "laver" la nourriture.
Cette habitude est mauvaise, car elle empêche la

mastication complète de la nourriture, nécessaire à une
bonne digestion, la salive contenant certains éléments
nécessaires à une digestion complète. L'eau que vous
buvez au moment des repas est Boire de l'eau
Boire de l’eau 22
L'eau que vous buvez au moment des repas est

rapidement absorbée par la circulation et le travail de
digestion n'en est pas retardé, à moins que l'eau ne soit
glacée, auquel cas l'estomac se refroidit. Prenez l'habitude
de boire deux litres d'eau par jour et vous constaterez que
votre constipation disparaîtra, que votre digestion
s'améliorera, que vous commencerez à reprendre du
volume et que vos joues prendront une teinte rosée. Vous
aurez plus de sang dans votre organisme et vous vous
sentirez mieux dans tous les domaines.
L'eau sera utilisée de mille façons par Dame Nature,

entre autres, elle en utilisera une grande partie dans le
travail d'excrétion et d'évacuation des déchets du
système, ce dont vous serez informé au fur et à mesure.
C'est la première grande leçon de la cure d'eau -

deux litres d'eau par jour.
Boire de l'eau chaude. Il existe une autre forme de

consommation d'eau qu'il convient de mentionner ici : la
consommation d'eau chaude. Cette méthode de nettoyage
de l'estomac est devenue très populaire au cours des
dernières années et a joué un rôle important dans le
traitement des premiers adeptes de la cure d'eau. Elle agit
en lavant l'estomac, en relaxant les conditions
congestionnées, en relâchant les accumulations de mucus
et en les dissolvant pour qu'elles puissent être évacuées
du système, et enfin comme un tonifiant et un stimulant
léger.
Boire de l’eau 23
Boire de l’eau 24
Les boissons d'eau chaude doivent être prises peu

après le lever du matin ou, si elles sont prises pendant la
journée, il faut veiller à ne pas manger pendant plus d'une
demi-heure après. La quantité à prendre est d'environ un
demi-litre à un litre d'eau, aussi chaude que possible,
selon les instructions habituelles : "Faites-la aussi chaude
qu'une tasse de thé chaud". L'eau chaude ne provoque pas
de nausées - c'est l'eau tiède qui le fait. Au début, il se
peut qu'on proteste un peu contre le goût de l'eau, à
cause de sa "platitude", mais cela s'estompe rapidement
et beaucoup apprennent à savourer la tasse chaude. On
peut ajouter une pincée de sel au début, si on le souhaite,
afin de donner une légère saveur. L'eau doit être sirotée
régulièrement jusqu'à ce que la tasse soit vide.
La boisson d'eau chaude a été utilisée par de

nombreuses personnes avec d'excellents résultats, et des
milliers de cas d'indigestion, de dyspepsie, d'estomac
fragile, etc. ont été soulagés.
En plus des avantages de la consommation d'eau

reconnus par les autorités occidentales et que nous
venons de vous exposer, les Hindous considèrent que la
consommation d'une eau chargée d'un plein apport de
Prana présente également un avantage thérapeutique
distinct et très net. Afin de praniser leur eau potable, les
Hindous la font passer dans l'air d'un récipient à l'autre,
conférant ainsi au fluide une nouvelle "vie" qui est tout à
fait perceptible, et qui peut être prouvée par quiconque
prend la peine de l'expérimenter.
Boire de l’eau 25
L'eau complètement pranisée agit comme un

stimulant et un revigorant, et transmet une nouvelle
vitalité et une nouvelle énergie lorsqu'elle est utilisée en
quantité normale. Qui ne connaît pas l'effet vivifiant d'une
tasse pleine d'eau de source claire et vitalisée, ou d'eau
d'un ruisseau de montagne ?
Il y a un monde de différence entre une telle eau et

l'eau sans vie provenant des canalisations d'eau de la ville.
Et pourtant, cette dernière peut être pranisée ou vitalisée
en se donnant un peu de mal et en travaillant pour faire
passer l'eau dans l'air de la manière que nous venons de
mentionner. Si vous apprenez ce qu'est l'eau pranisée et
ce qu'elle peut faire pour vous, vous ne serez plus jamais
satisfait de l'eau dépranisée utilisée par la majorité des
gens. Lorsque vous buvez de l'eau chaude, veillez à la faire
passer dans l'air comme indiqué, en particulier si vous
l'avez laissée bouillir.
Lorsque vous sirotez de l'eau, laissez-la dans la

bouche pendant quelques instants avant de l'avaler. Les
nerfs de la langue et de la bouche sont les mieux adaptés
pour absorber le Prana de l'eau.
De nombreux Orientaux, reconnaissant ce fait, se

remplissent souvent la bouche d'eau, lorsqu'ils sont
fatigués au travail, et passent la langue à travers plusieurs
fois, puis recrachent l'eau. Ils n'ont pas besoin du fluide
comme boisson, mais souhaitent simplement obtenir son
Prana.
Boire de l’eau 26
Essayez de temps en temps, pour le prouver par

vous-même. Mais ne négligez pas la consommation d'une
quantité normale de liquides, car la majorité des
Occidentaux sont déficients à cet égard, alors que
l'Oriental boit toujours sa quantité normale de liquides,
car il y est habitué depuis sa plus tendre enfance.
Boire de l’eau 27
Chapitre IV.
L'estomac et les intestins.
Une description simple, pratique et scientifique des

organes d'assimilation et d'élimination. Quelque chose
que tout le monde devrait savoir pour être en bonne
santé.
Nous demandons au lecteur d'étudier avec soin le

diagramme de l'estomac et des intestins, car nous aurons
beaucoup à dire à leur sujet dans ce petit livre. L'étudiant
qui prendra la peine de se référer au diagramme sera en
mesure de comprendre les théories et les pratiques dont il
est question ici, bien mieux que celui qui se contente de le
regarder et de le laisser de côté comme inintéressant.
La majorité des maladies peuvent être attribuées à

des troubles de l'estomac et des intestins, et l'étudiant qui
souhaite avoir une idée fondamentale de la théorie de la
guérison des maladies, ainsi que des méthodes menant à
de telles guérisons, devrait accorder une grande attention
à cette partie du système humain avant de passer à
l'examen des autres parties.
L'estomac et les intestins 28

On a prétendu que les neuf dixièmes des maladies

et des désordres physiques qui affligent la race humaine
ont leur origine dans cette partie du système, et il s'ensuit
que si l'on se familiarise avec les fonctions normales de ces
organes, on sera en mesure d'élaborer une théorie
pratique du traitement des conditions résultant d'un
fonctionnement anormal de ces mêmes organes. Nous
vous prions donc de lire attentivement la brève description
suivante de l'estomac et des intestins.
==================.

En nous référant au diagramme et à la clé qui

l'accompagne, et en utilisant les lettres qui y sont jointes,
nous commençons par :
A. L'estomac.
Cet organe est un sac musculaire en forme de poire,

contenant plus d'une pinte. Les aliments pénètrent dans
l'estomac après avoir été mastiqués par les dents,
manipulés par les lèvres, la langue et les joues, puis
humidifiés et ramollis par la salive. Il y eu également une
action chimique sur les aliments, transformant l'amidon
cuit de l'aliment en dextrine, puis en glucose. La masse des
aliments mastiqués et salivés atteint l'estomac au moyen
d'un tube appelé œsophage, qui y pénètre par son
ouverture supérieure.
L'estomac commence alors à digérer les aliments,

grâce à un liquide qu'il sécrète, appelé suc gastrique. Le
suc gastrique s'écoule en grande quantité et produit une
action chimique sur la masse alimentaire, qui en modifie la
nature en dissolvant certaines parties, en libérant les
graisses et en les désagrégeant, et en transformant une
partie de la matière albuminique, comme la viande
maigre, le gluten du blé et les blancs d'œufs, en
albuminose, sous laquelle elle peut être absorbée.

Pendant que ce travail chimique de digestion se

poursuit, la partie liquide de la masse alimentaire ainsi que
les liquides qui ont été bus ont été séparés des solides,
puis absorbés par les parois de l'estomac et pris en charge
par la circulation ou l'approvisionnement en sang, et
évacués du système par les reins, la peau, etc.
Pendant ce travail de digestion, les muscles de

l'estomac s'affairent à "baratter" les aliments digérés. Il se
forme bientôt une masse grise, semi-fluide, appelée
Chyme, composée d'un mélange de sucre et de sels de la
nourriture, d'amidon transformé ou de glucose, d'amidon
ramolli, de graisse brisée, etc. et d'albumine. (La
description ci-dessus se réfère à un estomac qui
fonctionne correctement.
Dans les cas d'indigestion, de dyspepsie, etc.,

l'estomac devient comme une grande marmite à levure,
remplie d'une masse aigre, fermentant et putréfiant. Cette
masse de matière chimiquement modifiée, appelée le
chyme, passe ensuite par l'ouverture ou la "porte" du
pylore dans l'intestin grêle, que nous allons maintenant
décrire.
B. L'intestin grêle.
Cette partie importante du système digestif

consiste en un long intestin, ou tube, de près de trente
pieds de long, qui est ingénieusement enroulé sur lui-
même de sorte qu'il n'occupe qu'un petit espace par
rapport à sa grande longueur.

Toute sa longueur est recouverte d'un revêtement

doux et velouté, disposé d'une manière particulière qui
ressemble à de la peluche, cette apparence étant causée
par de nombreuses petites élévations connues sous le
nom de villosités intestinales, qui jouent le rôle
d'absorbants, de sécrétants, etc. Le chyme qui vient de
pénétrer dans l'intestin grêle en provenance de l'estomac
passe le long des trente pieds de l'intestin grêle.
Le chyme qui vient d'entrer dans l'intestin grêle en

provenance de l'estomac passe le long des trente pieds de
tuyau velouté, étant soumis à l'action de la bile et des sucs
pancréatiques, qui entrent dans l'intestin à partir du foie
et du pancréas, ainsi qu'à l'action des fluides intestinaux
qui sont sécrétés dans l'intestin grêle lui-même. Ces
fluides ramollissent et dissolvent encore plus le chyme.
Ces fluides ramollissent et dissolvent encore le

Chyme, et les processus chimiques provoqués par leur
présence transforment le Chyme en trois substances, à
savoir :
(1) Peptone, résultant de la digestion de la matière

albumineuse ;
(2) Chyle, résultant de l'émulsion des particules
grasses ; et
(3) Glucose, résultant de la transformation des
substances amylacées. Ces trois substances sont
absorbées par les parois de l'intestin grêle et sont
transportées dans la circulation ou l'approvisionnement en
sang, et de là dans toutes les parties du système.

Nous n'avons pas parlé du rôle joué par le foie dans

ce travail, car notre objectif est principalement de suivre le
parcours de la masse alimentaire à travers l'estomac et les
intestins. Une fois que les parties utiles de la masse
alimentaire ont été absorbées par l'intestin grêle, le reste -
les excréments, les déchets, les matières résiduelles, etc.
Cette petite valve est construite de façon très ingénieuse,
de manière à permettre aux excréments de passer
librement dans le côlon, mais à les empêcher de retourner
dans l'intestin grêle. Suivons maintenant ces déchets dans
le grand égout du système - le côlon.
C. Le cæcum.
Le cæcum est une grande "extrémité sans issue" du

côlon, juste après le point où les excréments y pénètrent à
partir de l'intestin grêle. Il s'agit d'une cavité arrondie.
D. Appendice vermiforme.
L'appendice vermiforme du cæcum est le petit

appendice vermiforme qui, lorsqu'il est enflammé, donne
lieu à l'affection connue sous le nom d'appendicite. Il
mesure entre un et douze cm de long, et son utilité n'est
pas connue.
Certains prétendent qu'il fournit un fluide

nécessaire à la lubrification, tandis que d'autres affirment
qu'il s'agit d'un vestige de l'estomac et des intestins.
D’autres prétendent qu'il s'agit du vestige d'un organe qui
a perdu son utilité au cours de l'évolution.

E, F, G, H, I. Le côlon. Le côlon est le gros

intestin, ou grand canal, constitué d'un grand tube
membraneux d'environ 1,5 m de long qui s'élève sous la
forme du côlon ascendant
(E) sur le côté droit de l'abdomen, puis passe au-

dessus de l'intestin grêle, sous la forme du côlon
transversal
(F), descend sur le côté gauche sous la forme du
côlon descendant
(G) ; puis il forme cette torsion, cette courbe ou
cette forme noueuse particulière connue sous le nom de
Flexion sigmoïde
(H), dans la partie inférieure gauche de l'abdomen ;
il passe ensuite dans un tube plus petit, appelé Rectum,
qui est sa section terminale et se termine par l'Anus
(J), ou ouverture arrière extérieure par laquelle les
excréments sortent du corps. Le côlon est le grand égout
du corps, par lequel les déchets, les ordures et les
excréments (appelés "fèces" ou "matières fécales") sont
transportés vers l'anus, où ils sont expulsés par un
"mouvement" ou un "passage".
Lorsqu'on laisse ce grand égout s'obstruer, la

constipation s'installe et d'autres maux suivent. Les parois
du côlon contiennent de minuscules canaux absorbants
qui tendent à réabsorber dans le système les excréments
toxiques putréfiés, ou déchets, que la constipation
empêche de passer par le canal normal, et qui
s'accumulent et étouffent le côlon, transformant ainsi le

côlon normalement propre en réceptacle et réceptacle
d'une masse fétide et putréfiée.

La capacité d'absorption des parois du côlon a été

prouvée par sa capacité à absorber des médicaments qui
lui ont été injectés, les effets se manifestant en quelques
minutes.
De plus, l'alimentation est souvent administrée de

cette façon, par le côlon, dans les cas où le patient est
incapable de retenir les aliments dans l'estomac. Vous
voyez donc que le côlon est capable de réabsorber des
matières très indésirables dans le système, lorsqu'il est
bouché ou obstrué. C'est comme l'action d'un égout qui
"refoule" dans les tuyaux d'évacuation de votre maison,
lorsqu'il est bouché ou obstrué.
Ce fait n'est pas réalisé par la majorité des gens, qui

ne se rendent pas compte des dangers de cette situation.
C'est le côlon qui nous intéresse principalement

dans cette étude sur la source de la maladie. Dans notre
prochain chapitre, nous l'examinerons en détail.

Chapitre V.
L'égout obstrué.
Une déclaration scientifique concernant le grand égout du
système, qui, lorsqu'il est bouché, obstrué et étouffé par les déchets,
provoque la maladie et la faiblesse.
Nous espérons que vous ferez une pause à ce stade

et que vous réfléchirez sérieusement à notre conseil de
lire attentivement, délibérément et intelligemment
chaque mot de ce chapitre particulier. Nous vous le
demandons comme une faveur pour vous-même, car ce
que nous avons à dire ici est d'une importance vitale pour
votre bien-être physique. Ce que nous avons à dire n'est
pas une lecture agréable, car le sujet lui-même est des
plus désagréables.
Mais c'est pour cette raison même que nous vous

invitons à étudier attentivement ce sujet particulier, afin
d'en supprimer définitivement le caractère désagréable.
Nous allons vous parler d'un égout que vous avez en vous,
et auquel vous avez permis de devenir très sale, par
ignorance des lois naturelles. Vous avez transporté avec
vous un égout qui a empoisonné votre corps tout entier,
et qui a donné naissance à une foule de maux, de maladies
L'égout obstrué 37
et de symptômes qui sont apparus pour vous tourmenter
et vous affliger.
Vous en doutez, alors lisez ce qui suit. Cet estomac

aigre, cette dyspepsie, cette indigestion, ces brûlures
d'estomac et autres symptômes d'indigestion proviennent
en grande partie, sinon entièrement, de cet égout bouché.
Cette haleine fétide, cette peau boueuse, cet état

boutonneux, ces exhalaisons de sueur "forte", ces globes
oculaires jaunes, cette peau sèche, cette langue poilue,
cette sensation de fièvre, cette nervosité et bien d'autres
symptômes encore, proviennent en grande partie de cet
égout putrescent sale et bouché que vous avez transporté
avec vous sans le savoir. Vous en doutez - alors il y a une
raison de plus pour que vous étudiiez ce que nous avons à
dire sur le sujet. Lisez jusqu'à la fin de ce chapitre, et vous
verrez par vous-même - vous ne douterez plus.
Le Colon, chez la majorité des animaux et des

personnes vivant une vie naturelle, est libre
d'obstructions, et est évacué par de fréquents passages
naturels. Cependant, chez la majorité des personnes
vivant notre soi-disant "vie civilisée", le côlon est rarement
maintenu en bon état de fonctionnement, et on estime
que près des sept dixièmes de ces personnes souffrent de
constipation sous une forme ou une autre, à un degré plus
ou moins important. Les rapports des hôpitaux où des
autopsies qui ont été pratiquées montrent que dans
environ cinq cents cas où des examens du côlon ont été
effectués après la mort du patient, seule une cinquantaine
a été trouvée avec un côlon dans un état naturel.
La majorité d'entre eux étaient fortement obstrués

par des excréments durcis. Les Yogis hindous le savent
depuis des siècles, et les physiologistes occidentaux
admettent maintenant ce fait.
Même chez les personnes qui prétendent avoir un

mouvement naturel tous les jours, il y a souvent une
condition de Colon impacté qui se manifeste. Comme l'a
écrit le Dr Forrest, une autorité américaine :
"Il peut y avoir une décharge chaque jour, même

plus d'une, et pourtant la personne peut être gravement
constipée. Gardez à l'esprit qu'en réalité, la constipation
signifie un côlon chargé. Or, si une petite quantité est
évacuée quotidiennement d'une extrémité de cet organe
plein, le côlon reste encore plein par l'addition à l'autre
extrémité, et ainsi la constipation est présente et continue
même s'il y a une évacuation quotidienne. L'évacuation se
fait uniquement par l'extrémité inférieure du côlon".
Et, comme l'a dit une autre autorité américaine bien

connue : "Les mouvements quotidiens des intestins ne
sont pas un signe que le côlon n'est pas touché ; en fait,
les pires cas de constipation que nous n’ayons jamais vus
étaient ceux où les mouvements des intestins étaient
quotidiens."
Les auteurs médicaux ont, à maintes reprises,

exprimé leur surprise devant l'étonnante capacité du côlon
à retenir les excréments.
On a connu des cas où suffisamment de matière

était stockée pour remplir plusieurs côlons de proportions
normales. Les parois du tube étaient très étendues,
gonflées et presque hermétiques aux matières fécales
durcies. Il existe des cas où des personnes sont restées
plusieurs semaines sans bouger.
Un cas est relaté dans lequel le traitement de

rinçage du côlon a mis en évidence des noyaux de cerises
avalés quatre mois auparavant. Nous pensons qu'il est
important d'attirer votre attention sur les cas suivants
d'impact du côlon, dans lesquels la condition effrayante du
côlon de nombreuses personnes est clairement exposée.
Ce n'est pas une lecture agréable, mais tout le monde
devrait être au courant des conditions qui peuvent exister
chez soi, afin de comprendre l'importance de prendre des
mesures pour éliminer les conditions anormales, et ainsi
ramener le fonctionnement et l'action naturels, ce qui
apportera la santé dans son sillage. Nous vous conseillons
de ne pas "sauter" ces cas, mais de les lire tous
attentivement.
Le Dr H. T. Turner, de Walla Walla, Wash, U. S. A.,

rapporte le cas intéressant suivant : "En 1880, j'ai perdu un
patient souffrant d'une inflammation des intestins et j'ai
demandé aux amis le privilège de procéder à un examen
post-mortem, car j'étais convaincu qu'il y avait une
substance étrangère dans ou près de la valve iléocæcale,
ou dans cet appendice apparemment inutile, l'Appendicula
Vermiformis.
L'autopsie a révélé une quantité de pépins de raisin

et de maïs soufflé, remplissant la poche inférieure élargie
du côlon et l'ouverture de l'Appendicula Vermiformis.
Rien que l'état mortifié et noirci du côlon indiquait

que mon diagnostic était correct. J'ai ouvert le côlon sur
toute sa longueur de cinq pieds, et je l'ai trouvé rempli de
matières fécales incrustées sur ses parois et dans les plis
du côlon, en de nombreux endroits sec et dur comme de
l'ardoise, et obstruant si complètement le passage des
intestins qu'il l'a plongé dans de violentes coliques
(comme l'ont déclaré ses amis) parfois jusqu'à deux fois
par mois, pendant des années, et que de puissantes doses
de médicaments étaient son seul soulagement ; que tous
les médecins étaient d'accord pour dire que c'était une
colique bilieuse.
J'ai observé que cette matière croûtée était

manifestement de longue date, le résultat d'années
d'accumulation, et bien que la cause lointaine, pas la cause
immédiate de sa mort. La flexion sigmoïde, ou coude du
côlon du côté gauche, était particulièrement pleine, et
distendue au double de sa taille naturelle, remplissant
l'intestin uniformément, avec un petit trou de la taille du
petit doigt au centre, par lequel passaient les matières
fécales récentes. Dans la partie inférieure de la flexion
sigmoïde, juste avant de descendre pour former le rectum,
et dans le coin supérieur gauche du côlon lorsqu'il tourne
vers la droite, se trouvaient des poches rongées par la
matière fécale durcie.
Dans ces des poches rongées, se trouvaient des

œufs de vers et une quantité considérable d'asticots, qui
avaient rongé la muqueuse sensible, provoquant une
grave inflammation du côlon et des parties adjacentes, et
qui, comme des recherches récentes l'ont établi, étaient la
cause de ses hémorroïdes ou hémorroïdes, dont j'ai appris
qu'elles existaient depuis des années. Toute la longueur de
son côlon était dans un état d'inflammation chronique ;
pourtant, cet homme se considérait bien et en bonne
santé jusqu'à la consommation malheureuse de pépins de
raisin et de maïs soufflé, et il n'a eu aucun mal à faire
assurer sa vie par l'une des meilleures compagnies
d'Amérique".
Par la suite, le Dr Turner a mené toute une série

d'enquêtes dans le même sens, avec le résultat surprenant
qu'il s'est senti justifié d'affirmer que les sept dixièmes de
l'humanité adulte étaient afiltrés de la même manière, à
des degrés divers. Il a constaté que les colons d'une
grande majorité des cas examinés donnaient des résultats
correspondant de très près à ceux observés dans le cas
typique mentionné ci-dessus.
Un médecin de Chicago, dans un article paru dans le

Médical Examiner, donne le résultat suivant de ses
investigations dans ce sens : "Les enveloppes musculaires
des intestins sont circulaires et longitudinales. Dans le gros
intestin, les fibres longitudinales sont proportionnellement
plus longues que dans l'intestin grêle.
Leur plus grande longueur permet la formation de

cellules ou de cavités qui deviennent le siège
d'accumulations fécales trop souvent inaperçues par le
médecin. Il est incontestable que ces cavités du côlon
contiennent de petites accumulations fécales qui
s'étendent sur des semaines, des mois, voire des années.
Leur présence produit des symptômes qui vont d'une
petite irritation catarrhale jusqu'aux troubles réflexes les
plus divers, et parfois graves.
Lorsque seules les cavités sont remplies, le canal

principal du côlon n'est pas perturbé. Parfois, une cavité
s'agrandit considérablement et se remplit de matières
fécales, atteignant même la taille d'une tête de fœtus, ce
qui est confondu avec une tumeur ovarienne ou une
croissance maligne d'un organe abdominal. La partie du
côlon qui s'élargit le plus souvent est la flexion sigmoïde et
le cæcum (voir le schéma dans ce livre).
Les accumulations peuvent se produire dans

n'importe quelle partie du côlon. Le côlon ascendant est
beaucoup plus souvent rempli au cours de la vie que ce
que les livres nous font croire ; en effet, on peut dire que
les accumulations chroniques se trouvent plus souvent
dans le côlon ascendant que dans le côlon descendant, ce
qui est également contraire aux affirmations des auteurs.
Lorsque les accumulations sont importantes, le poids accru
du côlon tend à le déplacer ; le côlon transversal peut alors
descendre jusque dans le bassin.
Le côlon peut être rempli chez un adulte de façon à

présenter une circonférence de quinze pouces. Ces
accumulations varient en densité ; elles peuvent être si
dures qu'elles résistent au couteau, et ainsi être prises
pour des calculs biliaires. La masse peut être si énorme
qu'elle exerce une pression sur n'importe quel organe
situé dans l'abdomen, interférant avec ses fonctions ; ainsi
nous pouvons avoir une pression sur le foie qui arrête
l'écoulement de la bile ; ou, sur les organes urinaires,
paralysant leurs fonctions. Les cas rapportés
d'accumulations dépassent presque la crédulité humaine.
On a recueilli assez d'excréments du côlon et du rectum
pour remplir un seau de taille ordinaire.
Bien sûr, de telles quantités énormes ne se

produisent qu'exceptionnellement ; ce n'est pas sur celles-
ci que l'attention est particulièrement attirée dans cet
article, car lorsqu'elles sont si excessives, n'importe quel
médecin peut les détecter au moyen d'un examen tactile.
C'est sur les accumulations mineures que nous voulons
attirer l'attention, les accumulations que nous voyons chez
la majorité des gens. Ces personnes prétendent que les
intestins bougent tous les jours, mais la couleur de leur
teint, l'état de leur langue, et surtout la couleur de leurs
fèces, suffisent à nous assurer qu'elles sont victimes de la
cherté.
"Les mouvements quotidiens des intestins ne sont

en aucun cas un signe que le côlon n'est pas touché ; en
fait, les pires cas de coque que nous voyons sont ceux
dans lesquels les mouvements quotidiens des intestins se
produisent. Le diagnostic des accumulations fécales est
facilité par la couleur des écoulements quotidiens.
Une couleur noire ou vert très foncé indique

presque toujours que les fèces sont anciennes.
L'évacuation rapide des déchets alimentaires est indiquée
par une couleur plus ou moins jaune. L'absorption des
matières fécales par le côlon entraîne un grand nombre de
symptômes différents, entre autres l'anémie (ou
l'exsangue) avec ses résultats, le teint maigre ou jaune,
avec ses taches chloasmiques, la langue poilue, l'haleine
fétide et le manteau boueux de l'œil.
Ces malades ont des fermentations digestives qui

les tourmentent, entraînant une distension flatulente qui
empiète sur la cavité thoracique, ce qui dans les cas
excessifs peut provoquer une respiration courte et rapide,
une action cardiaque irrégulière, une circulation perturbée
dans le cerveau, avec des vertiges et des maux de tête. Un
cæcum trop distendu ou une flexion sigmoïde, sous l'effet
de la pression, peut produire une hydropisie, un
engourdissement ou des crampes dans l'extrémité
inférieure droite ou gauche." Ainsi la physiologie
occidentale vérifie-t-elle les anciens enseignements
hindous-yogis du "Hatha Yoga".
Comme le lecteur l'aura constaté à ce stade, les

conditions qui rendent nécessaire l'application du Bain
Interne, proviennent d'une violation de certaines des lois
fondamentales de la Nature concernant les évacuations
normales, provoquée par les habitudes de vie non
saturées qui ont suivi le train de la civilisation.
L'homme dans son état naturel vit selon la Nature. Il

répond aux appels de la Nature, tout comme les animaux,
et par conséquent il est libre des effets résultant de la
rétention non naturelle des excréments dans le côlon. Il
n'a pas besoin du bain interne, car les conditions que ce
dernier soulage n'existent pas dans son cas.
Mais maintenant que les conditions anormales sont

si répandues, il est important que la science propose une
méthode qui élimine les obstructions qui ont été laissées
s'accumuler, et en même temps indique les moyens par
lesquels la récurrence du problème sera impossible.
Ce qu'il y a de pire dans un côlon enfoncé, c'est qu'il

devient le lieu de reproduction d'innombrables germes de
maladie qui sont absorbés par la circulation et qui sont
ainsi transportés dans toutes les parties du corps,
empoisonnant et infectant les divers organes et parties.
D'éminents chercheurs, dont l'attention a été dirigée

vers ce sujet important.
Ils ont découvert que la majorité des conditions

anormales et malades du système humain, qui se
manifestent sous la forme de diverses "maladies" (qui sont
en réalité des symptômes d'une cause fondamentale), ont
leur origine dans ces germes toxiques provenant des
excréments putrides impactés dans le côlon, comme nous
l'avons dit plus haut.
Ces germes ont été générés dans ce lieu de

reproduction nauséabond, ont été absorbés par la
circulation et sont passés de là dans toutes les parties du
système, portant en eux-mêmes les graines de la maladie,
de la décadence et de la mort. Il s'ensuit qu'au lieu de
traiter les "symptômes", il serait plus sage de s'attaquer
directement à la racine du problème et de supprimer les
conditions qui ont provoqué les diverses affections.
Comment peut-on jouir de la santé si l'on a dans son

système un égout sale et bouché, qui envoie ses influences
toxiques dans toutes les directions, affectant chaque
organe et chaque partie du corps.
Que penserait-on d'une ville qui autoriserait une

telle condition dans ses égouts principaux - une saleté qui
enverrait ses gaz d'égout toxiques et ses germes dans
chaque maison de la ville ? Le peuple ne se lèverait-il pas
en force et n'insisterait-il pas sur un processus de
nettoyage complet et une méthode ultérieure pour
empêcher le retour d'une telle condition ?
Alors pourquoi tout le monde ne suivrait-il pas une

politique similaire à l'égard de l'égout nauséabond que les
sept dixièmes d'entre eux transportent avec eux. La cause
est généralement à chercher dans l'ignorance de la
véritable condition des choses, et c'est le but et l'intention
de livres comme celui-ci de jeter la lumière sur ce sujet
sombre, afin que les gens puissent se hâter de supprimer
la condition anormale existante, et revenir une fois de plus
à une condition normale et naturelle de la vie.
Nous vous exhortons maintenant à combattre bien

plus que la simple lourdeur et les symptômes ordinaires de
la constipation. Bien plus, c'est l'approvisionnement en
sang infecté, la fontaine de vie souillée. Il s'agit de
l'obstruction de l'intestin grêle et de l'estomac, qui résulte
de la plénitude du côlon empêchant le passage ordinaire
de la nourriture le long des canaux naturels, ce qui se
manifeste à son tour par l'indigestion, la dyspepsie, etc.
La nourriture étant retenue dans l'estomac et

l'intestin grêle bien au-delà de son temps naturel, elle est
susceptible de fermenter et de dégager des substances
acides qui contribuent à empoisonner le système, à
produire des gaz et à provoquer des brûlures d'estomac,
des aigreurs d'estomac, etc. Le foie, les reins et les
poumons sont infectés et leur action est altérée. Le foie,
les reins et les poumons s'infectent et leur action est
altérée. Des fièvres s'ensuivent et le système commence à
s'effondrer sous l'effet d'une condition non naturelle.
La nature utilise les reins et la peau pour éliminer

autant d'impuretés que possible, mais tôt ou tard, les reins
sont surmenés et se dégradent. La peau devient boueuse,
sale et pleine d'éruptions. Ces phénomènes, et bien
d'autres, résultent d'un égout bouché - nettoyez l'égout et
les divers "symptômes" et "maladies" disparaissent.
Pour résumer l'ensemble de la question, nous

dirions que le côlon impacté entraîne une condition de
sang empoisonné, et comme le sang est la source de toute
construction physique - la source de vie, pour ainsi dire -
vous pouvez facilement voir que si vous enlevez le poison
de cette source de vie, le fluide vital coulera pur et libre,
apportant avec lui la santé, la force et la puissance, au lieu
de la maladie, la décadence et la mort. Ce sujet n'est-il pas
suffisamment important pour justifier que nous attirions
votre attention sur lui avec autant de vigueur, et au moyen
de l'exposé de faits et de cas réels, aussi effrayants
qu'horribles ?
Maintenant que nous avons signalé le problème,

nous nous hâtons d'indiquer la méthode qui permettra de
l'éliminer.
Chapitre VI
Le bain interne.
La méthode scientifique pour garder propre le grand collecteur
du système. Une méthode simple de propreté interne, et la santé qui en
résulte.
La personne moyenne, une fois impressionnée par

la vérité des déclarations et des faits relatés dans le
chapitre précédent de ce livre, serait susceptible de
s'exclamer : " Mon Dieu, je dois me débarrasser de cette
horrible condition immédiatement - je dois me hâter de
nettoyer cet égout bouché qui m'a causé tant de
problèmes.
Je dois me dépêcher de nettoyer cet égout bouché

qui m'a causé tant de problèmes". Puis, à moins qu'il ne
connaisse des méthodes saines, il se mettra
immédiatement à se droguer avec des purgatifs, des
cathartiques, des laxatifs et autres, des pilules, des
poudres, des sirops, des "eaux" et ainsi de suite, selon ses
lumières ou son manque de lumière.
Telle est la tendance naturelle des gens qui ont été

élevés dans la croyance aux médicaments à "travailler
leurs intestins" - victimes de l'habitude de la pilule. Mais
ce n'est pas la bonne méthode - il y a des méthodes bien
meilleures que celles-ci. Examinons la question un instant.
Le bain interne 53
Qu'est-ce qu'un médicament cathartique ? Certains

vous diront qu'"un cathartique est un purgatif léger". Mais
qu'est-ce qu'un Purgatif ! La définition est : "Un
médicament qui purge." Et que signifie "Purger" ! La
définition est : "Pour nettoyer les intestins par des
évacuations fréquentes." Eh bien, ça sonne bien - "pour
nettoyer les intestins." Mais est-ce qu'une médecine
purgative "purge" ou "nettoie" réellement - et si oui,
comment ! Pour beaucoup, cette question peut sembler
ridicule, mais ceux qui ont étudié le sujet reconnaissent
que la question est éminemment pertinente et savent que
la réponse surprendra la majorité des gens. Voyons cela.
En premier lieu, la majorité des gens semblent

penser que la médecine purgative agit d'une manière
mystérieuse, par un pouvoir qui lui est propre et qui lui
appartient, déplaçant ainsi les obstructions des intestins
par sa propre force, sa vertu et son pouvoir. Ce n'est pas
correct, car la médecine purgative n'a aucun pouvoir de ce
genre en elle-même - elle ne peut rien déplacer par une
action mécanique ni même par un pouvoir chimique
agissant sur la matière fécale. Ce qui se passe réellement,
c'est que le remède purgatif contient en lui-même des
éléments qui répugnent à l'estomac et aux intestins, et qui
agissent sur eux comme des produits chimiques irritants et
désagréables.
Le bain interne 54
La nature, se précipitant à la rescousse et désireuse

d'éliminer la substance indésirable et irritante, génère
certains fluides qui relâchent et lubrifient les passages,
puis provoquent une contraction des parois de l'estomac
et des intestins qui expulse la matière indésirable du
système.
L'effet du purgatif est causé par les efforts instinctifs

de la nature pour rejeter hors du système une substance
indésirable et nocive, tout comme elle rejette et élimine
d'autres poisons, par diverses voies, parfois par les reins,
parfois par la peau - quelle que soit la voie la plus rapide et
la plus facile, la nature utilise pour se débarrasser des
substances indésirables. La douleur et les "grippes" des
purgatifs sont semblables aux crampes accompagnant la
présence de poisons dans l'estomac - en fait, le purgatif
est une sorte de poison plus doux. Bien sûr, en emportant
le purgatif toxique, la nature emporte également une
quantité de matières fécales qui ont été ramollies et
lubrifiées par les fluides sécrétés. C'est là toute l'histoire.
Mais le côlon touché n'est pas nettoyé par le processus,
comme nous allons le voir dans un instant.
L'utilisation des purgatifs est déplorable, à bien des

égards. Comme l'a dit un médecin anglais bien connu : "Il
n'y a pas d'habitude aussi pernicieuse pour la digestion
gastrique que la prise systématique de médicaments
purgatifs, et il n'y en a pas de plus courante". Les
médicaments purgatifs irritent l'estomac et les intestins, et
Le bain interne 55
entraînent le refus de ces parties d'accomplir leurs
fonctions normales de manière naturelle.
Le bain interne 56
L'habitude du purgatif est acquise et, après un

certain temps, les intestins refusent pratiquement d'agir
sans le stimulus artificiel de la pilule, du sirop ou de l'eau
apéritive.
En outre, l'action du purgatif tend à amener la

nature à sécréter et à excréter une quantité considérable
de fluides afin d'expulser la drogue indésirable, ce qui en
soi est un drainage du système, comme le prouve le fait
qu'une faiblesse extrême accompagne souvent une purge
violente. Il ne peut y avoir aucune faiblesse résultant de
l'élimination des excréments fécaux - la faiblesse vient de
la vidange non naturelle des fluides vitaux du système.
Outre les objections susmentionnées contre

l'utilisation des médicaments purgatifs, il en reste une
autre, tout aussi importante lorsque l'on considère
l'objectif principal, celui de se débarrasser des débris
accumulés. Comme nous l'avons dit dans le chapitre
précédent, il peut y avoir un passage apparemment
normal des intestins sans que les matières fécales
accumulées soient réellement évacuées. Une personne
peut aller à la selle tous les jours, tout en étant constipée.
Et une personne peut se remettre tout juste d'une
"physionomie" sévère et rester très constipée. Car
rappelez-vous, une fois pour toutes, que la constipation
signifie un côlon étouffé et impacté, et pas seulement des
passages peu nombreux et difficiles.
Le bain interne 57
Bien sûr, la nature fournit un effort désespéré pour

se débarrasser des déchets, et dans ses efforts, elle
parvient à maintenir ouvert un petit canal à travers la
masse de matières fécales incluses dans le côlon, par
lequel passe l'écoulement quotidien. Et lorsqu'une dose de
médecine purgative est prise, le flux passe par ce canal,
n'éliminant qu'une petite partie de la matière durcie.
Il est clair qu'il reste encore quelque chose à faire

pour se débarrasser de cette masse de matière durcie qui
se trouve dans le côlon.
Il doit d'abord y avoir un bon et complet nettoyage

des égouts, avant que le travail ultérieur de garder les
égouts libres et propres soit possible. Et c'est à ce point
que nous vous avons conduit dans nos déclarations et
explications sur le sujet.
Si vous aviez un tuyau, un canal ou une gouttière

fermée fortement incrustés de vieilles accumulations de
saletés, que feriez-vous ? Vous le laveriez avec un tuyau,
bien sûr ! La réponse est simple. Et lorsque nous vous
posons la question : Que feriez-vous pour nettoyer ce
grand tuyau d'égout, qui remplit presque ou tout à fait la
moitié de votre cavité abdominale, qui est peut-être
tellement distendu qu'il est aussi épais que votre bras, qui
est étouffé, incrusté et tellement rempli de saletés et
d'immondices durcies que ses exhalaisons imprègnent
tout votre système, rendant votre transpiration et votre
haleine si fétides qu'elles sont perceptibles par les autres ?
Le bain interne 58
"Vous répondez : "Bien sûr, je vais tirer la chasse

d'eau, espèce d'idiot ! Oui, c'est la réponse - il faut tirer la
chasse d'eau ! Et c'est exactement le processus accompli
par le bain interne, dont nous allons maintenant vous
parler.
Le principe du "bain interne" ou "lavage du côlon" a

reçu beaucoup d'attention de la part des écrivains et des
enseignants occidentaux sur le sujet de l'hygiène, ainsi que
du public en général, au cours des vingt dernières années,
et beaucoup ont reçu de merveilleux bénéfices de
l'observation de ses principes.
Plusieurs personnes, dans différentes parties de

l'Amérique, ont prétendu avoir fait la découverte, mais il
est probable qu'elles ont toutes résolu le problème
indépendamment les unes des autres ; et par conséquent,
toutes ont droit au même degré de crédit. En fait, ces
"découvertes" étaient des redécouvertes d'un vieux
principe bien connu des anciens Hindous et d'autres
peuples orientaux qui le pratiquaient il y a des siècles. Plus
encore, on pense que les Aryens primitifs ont reçu leurs
premières leçons sur le sujet de la part de certains oiseaux
à long bec des pays orientaux qui auraient pratiqué cette
méthode pour se soulager de la constipation consécutive à
la consommation de certaines baies poussant dans ces
pays.
Le bain interne 59
L'un des anciens auteurs insiste sur le fait que la

méthode a été apprise en observant les habitudes d'un
oiseau à long bec vivant sur les rives du Gange. On a
remarqué qu'il insérait son bec dans l'eau et qu'après
avoir rempli son bec d'une certaine quantité de liquide, il
l'injectait dans l'anus afin de provoquer une action des
intestins.
On dit que diverses espèces de la famille des

bécassines ont des habitudes similaires. Pline a écrit que
cette habitude des oiseaux a suggéré l'utilisation de
clystères aux anciens médecins égyptiens, et certains
historiens chinois ont affirmé la même chose dans leur
propre pays. La pratique semble donc être universelle, et
son origine remonte aux premiers jours du séjour de
l'homme sur cette planète.
Mais il existe une grande différence entre les

méthodes occidentales ordinaires d'injection d'eau au
moyen d'une seringue et les méthodes hindoues-yogi. Les
méthodes occidentales ordinaires consistent à administrer
une petite quantité d'eau chaude dans le rectum, ou
extrémité inférieure du côlon, ce qui permet d'éliminer les
débris de cette région qui obstruaient l'extrémité
inférieure du côlon. C'était une excellente chose, et bien
préférable à la pratique de l'administration de
cathartiques, etc., mais les méthodes hindoues vont
beaucoup plus loin et donnent de bien meilleurs résultats.
Le bain interne 60
Le "bain interne", souvent appelé "rinçage du

côlon", consiste en l'injection d'un à deux litres d'eau
chaude dans le côlon, éliminant ainsi la masse de matières
fécales accumulées et séchées qui ont empoisonné le
système, et qui a également tendance à donner un léger
coup de fouet aux reins, comme nous le verrons plus loin.
Tout cela semble si simple que celui qui n'a pas

étudié la question peut être tenté de considérer qu'un
processus aussi simple et évident n'a pas pu être négligé
par les médecins et les hygiénistes occidentaux pendant
tant d'années et que, par conséquent, " il doit y avoir
quelque chose qui cloche ".
Mais, hélas ! comme beaucoup d'autres choses,

c'était trop simple pour qu'on y ait pensé, d'autant plus
que le corps médical occidental, jusqu'à il y a vingt ans, ne
s'était pas informé des dangers et de la fréquence du
côlon impacté.
Les quelques médecins et autres personnes qui

s'étaient familiarisés avec le sujet étaient traités de
charlatans et ridiculisés, jusqu'à ce qu'un intérêt croissant
pour le sujet amène la profession à "s'asseoir et à prendre
conscience", et que l'enquête prouve le bien-fondé de
l'idée et de la méthode.
Le bain interne 61
Beaucoup de gens simples d'Amérique qui suivaient

le "système Thompsonien" de la médecine traditionnelle,
il y a environ soixante ans ou plus, et qui obtenaient des
résultats splendides par leur système de "transpiration et
de vomissement" du patient, se débarrassant ainsi de la
matière toxique dans le système qui n'avait pas été
éliminée et qui causait la maladie, combinaient également
avec leurs autres méthodes celle du "grand lavement" ou
"injection" d'eau chaude dans le rectum et le côlon, au
moyen de la seringue ordinaire de l'époque.
La quantité injectée était généralement d'environ

une pinte, mais certains des plus radicaux s'aventuraient à
utiliser une pinte d'eau, ce qui était assez inhabituel de la
part de la profession médicale et du public en général, et
qui était considéré comme un "traitement héroïque"
désapprouvé par les médecins habituels. Vers 185O, ou
peut-être un peu plus tôt, le Dr Joel Shew, dans son petit
"Manuel de guérison par l'eau", recommandait l'utilisation
de l'eau. "Water Cure Manual", recommandait l'injection
complète. Il dit, entre autres choses sur le sujet : "Par un
lavage complet des intestins inférieurs, l'action
péristaltique ou descendante de tout le canal alimentaire
est favorisée, et par l'absorption ou la transsudation de
l'eau, son contenu est humidifié ou dilué et toute la
circulation abdominale est complètement imprégnée de
ce fluide le plus insipide et le plus apaisant de tous, l'eau
pure."
Le bain interne 62
Et même avant cette époque, vers 1825, le Dr

Priessnitz, l'éminent défenseur et praticien de la "cure
d'eau", a mentionné ce sujet parmi d'autres, comme ayant
produit les résultats les plus satisfaisants.
Mais ces premiers praticiens et écrivains ne

semblent pas avoir découvert l'idée fondamentale
hindoue - la fréquence et le danger de l'impact du côlon.
Leurs méthodes étaient orientées vers l'extrémité
inférieure du côlon, en particulier la flexion sigmoïde, cette
courbe ou torsion particulière du côlon juste avant qu'il ne
se termine par le rectum (voir le diagramme).
Ainsi, leurs méthodes, bien qu'excellentes dans la

mesure où elles étaient appliquées, n'atteignaient pas la
véritable source du problème, sauf accessoirement. Le
premier Occidental qui a vraiment compris la valeur du
traitement et de la méthode est peut-être le Dr Wilford
Hall, de New York, ecclésiastique et scientifique, auteur de
nombreux ouvrages religieux, scientifiques et
philosophiques. Le Dr Hall était en mauvaise santé et, dans
ses efforts désespérés pour retrouver ses forces et sa
santé, il a fait de nombreuses expériences.
Presque par hasard, son attention s'est portée sur le

côlon, et il a rapidement découvert la source de ses
problèmes. Il commença à se soigner lui-même et les
résultats l'étonnèrent : en peu de temps, il retrouva son
cœur, sa santé, sa force et sa vigueur. Il a ensuite essayé
son traitement sur quelques amis et connaissances, avec
des résultats similaires.
Le bain interne 63
Enfin, sentant qu'une telle découverte serait

bénéfique pour le grand public, et ayant aussi l'instinct
commercial américain, il publia en 1880 son expérience et
sa méthode sous la forme d'un petit livret, qu'il a intitulé
"Le système de santé du Dr. A. Wilford Hall". Il a vendu des
milliers de ses "Systèmes" pour des prix allant de 4,00 $ au
début, à 2,00 $ environ dix ans plus tard.
Grâce aux efforts du Dr Hall, des milliers de familles

ont pu se familiariser avec le système de " rinçage du
côlon ", et d'autres ont depuis transmis leur savoir à
d'autres personnes, mais il y a encore des millions de
personnes qui ont besoin de ce savoir aujourd'hui et qui
n'en ont jamais entendu parler !
Un autre enseignant et praticien de cette méthode

fut le Dr H. T. Turner, de Walla Walla, Wash dont nous
avons cité les propos dans le chapitre précédent.
Mais, comme beaucoup d'autres méthodes et

systèmes précieux, celui du "rinçage du côlon" a été
"galvaudé" par certains de ses défenseurs zélés et est
devenu une mode. Certains des partisans les plus radicaux
sont allés jusqu'à prétendre qu'il ne fallait pas du tout se
préoccuper des mouvements naturels des intestins, mais
s'en remettre entièrement au processus de rinçage, répété
une ou deux fois par semaine, afin de garder les intestins
propres.
Le bain interne 64
A ce stade, nous souhaitons protester. Nous

considérons qu'une condition de ce genre est aussi
anormale et contre nature que celle provoquée par
l'habitude de la pilule, et nous déconseillons fortement un
tel fanatisme.
Il n'y a rien à gagner à s'éloigner des méthodes de la

Nature, et beaucoup à perdre. Si les hommes vivaient à
l'état naturel, le bain interne ne serait pas du tout
nécessaire.
Mais, tant qu'ils ont permis à la condition contre

nature du côlon impacté de s'établir, ils doivent utiliser la
meilleure méthode suivante pour éliminer l'obstruction
afin de permettre à la Nature d'affirmer à nouveau son
emprise. Et nous ne connaissons rien d'aussi bon que le
bain interne, ou le rinçage du côlon, et c'est pourquoi nous
recommandons si fortement son utilisation.
Mais une fois que l'état normal est rétabli, la

personne doit mettre de côté la méthode (sauf pour un
usage occasionnel, comme indiqué ci-après) et laisser la
Nature faire son propre travail, aidée et assistée par
l'utilisation de la quantité appropriée de liquides pris
pendant la journée sous forme d'eau potable pure, etc.…,
dont l'explication complète a été donnée dans un chapitre
précédent. Vous voyez donc que nous ne conseillons pas
l'utilisation constante du bain intérieur par le biais du
rinçage du côlon - en fait, nous préconisons le contraire.
Le bain interne 65
Mais avant que la nature puisse affirmer et rétablir

son autorité, le côlon abusé, étouffé, empâté, obstrué,
incrusté, doit être nettoyé et purifié, et ainsi placé dans un
état où la nature pourra accomplir ses fonctions
naturelles.
Comment appliquer la méthode.
La méthode du "bain interne" ou du "rinçage du

côlon" est assez simple. Pour ceux qui se sont déjà
administrés, ou qui ont administré à d'autres personnes,
l'injection ordinaire ou le "lavement", pratiquement
aucune instruction supplémentaire n'est nécessaire. Pour
ceux qui n'ont jamais administré d'injection, quelques
mots d'instruction peuvent être nécessaires.
Ceux qui sont familiers avec la forme courante

d'injection ou de lavement doivent se rappeler,
cependant, qu'il y a une différence radicale dans les
théories sous-jacentes des deux systèmes. Dans l'ancienne
méthode d'administration d'une injection, l'idée était qu'il
y avait une accumulation de matières fécales dans le
rectum, et dans les plis et les courbes de la flexion
sigmoïde qui se trouvent juste au-dessus (voir le schéma).
Par conséquent, il n'était pas nécessaire d'injecter

plus d'eau que nécessaire pour déloger la masse
obstructive - une pinte s'est avérée suffisante à cette fin.
Le rectum et la flexion sigmoïde peuvent être nettoyés par
l'injection d'une pinte à un quart d'eau chaude, en fait
Le bain interne 66
c'est à peu près leur capacité, une plus grande quantité se
trouvant au-dessus de la courbe de la flexion sigmoïde.
Le bain interne 67
Les anciens praticiens de la cure d'eau doutaient

que l'eau puisse être injectée au-dessus de ce point, sauf
par une grande pression, et en tout cas doutaient de la
sagesse de tenter la même chose, leur jugement étant
influencé par la croyance que l'obstruction était confinée
aux parties atteintes par leurs traitements.
Mais les chercheurs ultérieurs, reconnaissant le fait

que le côlon pouvait se boucher et s'incruster sur toute sa
longueur, et ayant constaté que des quantités d'eau
beaucoup plus importantes pouvaient facilement être
injectées dans le côlon, jusqu'à ce que toute sa longueur
soit rincée, ont commencé à augmenter la quantité d'eau
injectée. On s'accorde généralement à dire que deux litres
sont la quantité moyenne appropriée, bien que certains
enthousiastes aient essayé trois litres (après avoir
pratiqué) et que le Dr Hall soit allé jusqu'à utiliser quatre
litres, ou un gallon, dans ses traitements réguliers. Mais,
personnellement, nous n'approuvons pas ces grandes
quantités.
Nous pensons que deux quarts feront le travail aussi

bien que plus, avec moins d'inconvénients et d'inconfort.
En fait, nous suggérons que l'injection d'un seul litre au
début, en ajoutant un peu plus à chaque fois, jusqu'à ce
que la quantité totale de deux litres soit atteinte - à ce
moment-là, laissez la quantité inchangée.
Le bain interne 68
La seringue. N'importe quelle seringue ordinaire

peut faire l'affaire ; une seringue bon marché peut être
achetée chez le pharmacien pour la somme de 50 cents ;
les meilleurs modèles coûtant plus cher !
Mais on peut obtenir de meilleurs résultats en

utilisant une seringue à fontaine, suspendue en hauteur
qui est suspendue en hauteur afin de bénéficier de la force
de l'écoulement de l'eau.
Le processus. Dans le lavement ordinaire, le but est

simplement de nettoyer le rectum, et environ une pinte
d'eau est injectée, puis vidée presque immédiatement en
emportant les excréments durcis. Mais dans le rinçage du
côlon, l'objectif est d'injecter l'eau graduellement de façon
qu'elle remonte au-delà de la flexion sigmoïde, puis vers
les autres parties du côlon, où elle doit être retenue
pendant un temps raisonnable pour ramollir et dissoudre
la matière fécale durcie.
La position. Utilisez votre propre inclinaison et vos

préférences en ce qui concerne la position. Certains font
l'injection à genoux, tandis que d'autres préfèrent
s'allonger. Dans ce cas, nous vous suggérons de vous
allonger sur le côté droit, car c'est la position indiquée par
la position et l'emplacement du côlon.
L'injection. Insérez le point d'injection de la seringue

dans l'anus - un peu d'huile, de vaseline ou de savon vous
facilitera la tâche.
Le bain interne 69
Le bain interne 70
Ensuite, laissez l'eau s'écouler progressivement et

lentement. Si vous êtes un débutant, vous éprouverez un
désir instinctif de vider l'eau immédiatement, mais un
petit exercice de volonté fera disparaître ce penchant,
surtout si vous arrêtez l'écoulement pour le moment, sans
toutefois retirer le point d'injection.
Puis, après un moment, reprenez l'écoulement. Si

l'envie de passer l'eau devient trop forte, vous pouvez
évacuer l'eau et ce qu'elle emporte avec elle, puis
procéder à l'injection. Un peu de pratique vous permettra
bientôt de surmonter cette difficulté. Comme nous l'avons
dit, un litre est suffisant pour le premier essai. Après
l'injection, restez tranquille, en position allongée si cela
vous convient, en frottant et en pétrissant doucement
l'abdomen avec les mains, ce procédé tendant à détacher
les matières fécales retenues. Le soir, juste avant de se
coucher, est peut-être le meilleur moment pour appliquer
la méthode, bien que certains préfèrent le matin.
L'eau. La température correcte de l'eau utilisée pour

l'injection peut être réglée par la "sensation" de la main -
qu'elle soit aussi chaude que la main peut le supporter
sans gêne - à peu près la même température que celle que
vous utiliseriez pour vous laver à l'"eau chaude".
Finalement. En faisant couler l'eau, ne soyez pas

trop pressé. Laissez-la prendre son temps.
Le bain interne 71
Vous constaterez qu'au début, vous aurez

l'impression d'avoir tout évacué, mais un peu plus tard,
vous aurez envie d'en évacuer davantage, ce qui peut être
facilité en frottant l'abdomen de droite à gauche. Parfois,
disons dix minutes après avoir terminé l'opération, vous
ressentirez une inclinaison finale, et la dernière partie de
l'eau s'écoulera de vous, surtout si vous marchez un peu.
Les premières fois que vous rincez le côlon, vous serez
surpris, et peut-être dégoûté, de constater la nature des
matières fécales qui s'écoulent de vous.
Dans certains cas, vous verrez passer de grandes

quantités de vieux excréments, dont une grande partie est
couverte d'une moisissure verte et cuivrée ou de rouille.
Dans d'autres cas, vous remarquerez des morceaux
presque aussi noirs que du charbon, ce qui vous montrera
la véracité des déclarations contenues dans le présent
document concernant la vieille matière fécale durcie qui a
empoisonné votre système.
Effet sur les reins. Quelque temps après le rinçage,

vous remarquerez que vous évacuez plus d'eau que
d'habitude par les reins, l'eau étant passée du côlon aux
reins par absorption. Certains praticiens conseillent, après
le passage final de l'eau du rectum, d'injecter une petite
quantité d'eau chaude et de la retenir, le résultat étant
qu'elle sera absorbée et que les reins bénéficieront ainsi
d'un rinçage bénéfique.
Le bain interne 72
Notes diverses. Certains de ceux qui ont pratiqué ce

traitement ont constaté que dans les cas de constipation
extrême et de côlon congestionné, l'ajout d'une cuillerée à
soupe de glycérine à l'eau chaude donnait d'excellents
résultats en ramollissant les matières fécales retenues, en
lubrifiant les parois du côlon, etc.
De nombreuses personnes demandent si le

traitement n'est pas affaiblissant. A ces personnes, nous
répondons que la longue expérience des principaux
praticiens a montré qu'il a un effet contraire, un sentiment
marqué d'augmentation de la vitalité étant manifesté par
les personnes prenant le traitement, après qu'elles ont
rétabli des conditions normales. Il n'affaiblit pas les
intestins, mais leur redonne un fonctionnement normal,
en raison de l'élimination des matières obstructives.
La réponse est qu'au début, il serait bon de

l'appliquer trois nuits de suite ; puis trois fois plus "une
nuit sur deux" ; puis trois fois plus "une nuit sur trois" ;
puis trois fois plus "une fois par semaine".
Après cette période, un état normal aura été rétabli,

et en suivant nos instructions dans le chapitre précédent
concernant la consommation d'une quantité suffisante de
liquides, on devrait être capable de maintenir son côlon en
bon état.
Le bain interne 73
A ceux qui ne font pas assez d'exercice, ou qui sont

confinés à la vie intérieure la plupart du temps, ou qui,
d'une autre manière, sont incapables de vivre
naturellement et normalement, nous suggérons l'avantage
d'un traitement mensuel pour prévenir les retours futurs
des anciennes conditions. Il serait bon de fixer un moment
particulier du mois, disons le premier ou le milieu du mois
pour ce traitement, car on est plus enclin à se souvenir
d'un tel moment lorsqu'il "revient".
Certains praticiens de cette forme de traitement

recommandent qu'une fois le traitement à l'eau chaude
terminé, et le contenu du côlon complètement évacué, il
est conseillé et utile d'injecter une petite quantité - disons
une pinte - d'eau à la température froide ordinaire, dans le
côlon dans le but de revigorer le côlon et les parties
adjacentes.
Les qualités toniques et revigorantes d'une douche

ou d'un traitement froid, après une application d'eau
chaude, sont bien connues, de nombreuses personnes
prenant toujours une éponge froide après un bain chaud -
la pratique de la douche ou de la douche froide, après le
bain chaud, étant une caractéristique bien connue du bain
turc également. Nous le mentionnons pour l'instruction de
ceux qui le préfèrent, mais ce n'est pas nécessaire et on
peut s'en passer sans perte.
Le bain interne 74
Chapitre VII.
La peau.
Une description simple et scientifique de la peau et du rôle

qu'elle joue dans la santé et la maladie. Quelque chose que tout le monde
devrait savoir, mais que peu réalisent.
La majorité des personnes qui ne connaissent que

de façon générale leur structure physiologique, ont
tendance à considérer la peau comme une simple
enveloppe extérieure destinée par la nature à servir
d'armure autour des tissus tendres qui se trouvent en
dessous.
La majorité des personnes qui ne sont familiarisées

qu'avec leur structure physiologique sont enclines à
penser que la peau n'est qu'un revêtement extérieur
conçu par la nature comme une armure entourant les
tissus tendres et les protégeant des substances et objets
extérieurs irritants et nuisibles. Mais la peau a plusieurs
fonctions, toutes importantes, qui sont les suivantes :
(1) La protection et le recouvrement des

parties internes du corps ;
(2) La transmission des sensations au cerveau,
le long du système nerveux, par le biais des sens de la
sensibilité, du toucher, etc ;
La peau 75
(3) La régulation de la température du corps ;

(4) L'excrétion des déchets et des matières du
système ;(5) L'absorption des substances présentées à sa
surface ;
(5) la fonction d'organe accessoire de la
respiration.
Ce fonctionnement combiné fait de la peau un allié

précieux et un accessoire des intestins, des reins, des
poumons, du foie, etc. et, par conséquent, une partie très
importante du système. Les grandes autorités parlent de la
peau comme d'une protection contre les substances
nuisibles et blessantes, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.
La peau est composée de deux couches distinctes, à

savoir (a) le derme (également connu sous le nom de Cuta
Veris), ou peau véritable, et (2) l'épiderme, ou la cuticule,
ou peau de l'écharpe. Le derme, ou peau véritable, est la
couche la plus profonde ou strate de la peau et se
compose d'une masse dense de mailles en forme de filet,
dans laquelle se trouvent les fibres musculaires, les
vaisseaux sanguins et lymphatiques, les glandes
sudoripares nerveuses, etc. et les cheveux avec leurs
follicules. Il repose sur le tissu sous-cutané du corps, qui
contient des vaisseaux sanguins et lymphatiques plus
importants, des nerfs, des muscles et de la graisse.
L'épiderme, ou cuticule, se trouve sur la surface

extérieure du derme et est entièrement constitué de
cellules, sans nerfs, ni vaisseaux sanguins, etc.
La peau 76
L'épiderme se débarrasse constamment de ses

cellules externes sous forme d'écailles sèches et aplaties,
de nouvelles cellules fraîches et vivantes prenant la place
de celles qui ont été rejetées, l'approvisionnement étant
assuré par le derme qui forme ces cellules et les pousse
ensuite vers le haut.
Ces cellules de l'épiderme deviennent plus dures,

plus sèches et plus plates à mesure qu'elles remontent à la
surface. Dépourvu de nerfs, l'épiderme ne ressent pas la
douleur et n'ayant pas de vaisseaux sanguins, il ne saigne
pas lorsqu'il est perforé. Lorsque vous sentez la piqûre
d'une épingle, et que la blessure saigne, l'Épiderme a été
percé et le Derme atteint. Un nombre étonnamment élevé
d'écailles de la "peau du foulard", ou épiderme, est rejeté
et rejeté chaque jour de notre vie.
Des milliers de ces minuscules cellules séchées

tombent du corps pendant vingt-quatre heures. Elles sont
si petites que nous ne les remarquons que lorsqu'elles
sont rassemblées en quantité. Nous les remarquons
lorsqu'elles ont été collées à la surface du corps par la
transpiration, les huiles du système, etc., et qu'elles sont
ensuite enlevées lorsque nous nous l’avons, lorsqu'elles
roulent lorsque nous appliquons la main ou le tissu
humide. Les chirurgiens et les infirmières qui traitent un
membre fracturé vous diront que lorsqu'ils enlèvent le
plâtre qui a enfermé le membre pendant plusieurs jours,
ils trouvent plus d'un verre à vin rempli d'une fine poudre
La peau 77
qui a été rejetée par l'épiderme - les cellules usées dont
nous parlons.
La peau 78
La peau
Si l'on considère la première fonction de la peau, à
savoir la protection des tissus sensibles situés en dessous,
on est frappé par le merveilleux travail de la nature à cet
égard. Elle est merveilleusement douce, et pourtant tout
aussi merveilleusement résistante - elle combine les
qualités de la soie et du cuir. Il est remarquablement
flexible et pourtant tout aussi remarquablement résistant.
Elle se répare rapidement et, tout en rejetant
constamment de la matière, elle la remplace aussi
rapidement. C'est une armure merveilleusement adaptée
à sa fonction.
Si l'on considère la deuxième fonction citée, celle

qui consiste à transmettre les sensations au cerveau par le
biais du sens de la sensibilité, nous constatons une autre
merveilleuse adaptation des moyens à la fin. Un instant de
réflexion vous montrera que la grande variété de rapports
sensoriels que nous recevons par le toucher et le
sentiment sont reçus par la peau. Des millions de nerfs
sensoriels se terminent dans la peau, et c'est par eux que
nous "sentons" les choses. Grâce à eux, nous prenons
conscience que les choses sont dures ou molles, rugueuses
ou lisses, et de la qualité et du caractère de la résistance
qu'elles offrent. De minuscules points sur notre peau
enregistrent la chaleur et le froid. Certaines ne réagissent
qu'au froid, d'autres qu'à la chaleur. La physiologie nous
apprend d'étranges choses sur ces "points chauds" et
"points froids", qui ne font cependant pas partie de nos
La peau 79
considérations actuelles, et nous ne mentionnons le sujet
qu'en passant.
La peau 80
En ce qui concerne la troisième fonction de la peau,

à savoir la régulation de la température du corps, nous
constatons qu'elle est parfaitement adaptée à cette tâche.
Son réseau vasculaire est si étendu qu'elle est capable
d'attirer et de retenir, en cas de nécessité, près de la
moitié de l'approvisionnement en sang du corps entier,
protégeant ainsi la surface du corps des effets du froid
extrême. La "réaction", c'est-à-dire l'afflux de sang à la
surface de la peau, que nous remarquons après un
plongeon dans l'eau froide, est une preuve de cette
fonction.
À l'autre extrême, nous avons le fonctionnement

connu sous le nom de transpiration, dont l'un des objectifs
est de maintenir le corps frais par temps chaud, par le biais
de l'évaporation.
Une personne moyenne excrète plus d'une pinte et

demie de transpiration en vingt-quatre heures, la quantité
étant plus importante par temps chaud que par temps
froid. Dans des circonstances inhabituelles, comme c'est le
cas pour les hommes qui travaillent dans les laminoirs, qui
s'occupent des fours à bord des navires, etc., la peau
excrète parfois jusqu'à deux ou trois pintes par heure.
Si l'on considère la quatrième fonction de la peau, à

savoir l'excrétion des déchets du système, nous trouvons
un autre exemple du travail merveilleux de la nature. Les
déchets du système sont éliminés par les intestins, les
reins, la respiration et la peau.
La peau 81
Il y a des myriades de glandes sudoripares dans la

peau, dont le nombre est estimé à environ trois millions
ou plus, et dont la longueur combinée a été estimée à
environ cinq miles. Les débris du système sont transportés
de toutes les parties du corps dans le sang qui revient par
les veines chargées d'impuretés.
Une partie de ces impuretés est brûlée dans les

poumons et expirée par la respiration ; une autre partie
est évacuée par les reins ; et une troisième partie est
évacuée par la peau, au moyen de la transpiration.
Lorsque les reins sont affaiblis, la peau est appelée à faire
une grande partie de leur travail, en plus du sien. L'eau
dont se compose la transpiration est filtrée du sang dans
les veines par les minuscules glandes sudoripares, qui la
transportent ensuite à la surface de la peau où elle
s'évapore et est évacuée.
La transpiration n'est pas remarquée dans une large

mesure, à moins que le temps ne soit très chaud ou que
nous fassions un exercice intense, auquel cas elle
s'accumule en gouttes sur la peau et nous la percevons.
Même dans ce cas, si le climat est sec, nous ne la
remarquons pas beaucoup car l'air l'absorbe rapidement ;
mais si le climat est humide et que l'air ne l'absorbe que
lentement, nous la remarquons beaucoup et la trouvons
déprimante.
Lorsqu'elle est analysée par un chimiste, on

constate que la transpiration est remplie d'excréments, de
La peau 82
débris du système et de déchets, très semblables à ceux
excrétés par l'urine.
La peau 83
Cette vieille matière est toxique, et la nature fait

tout son possible pour l'expulser du système. Lorsque l'on
a laissé le côlon s'obstruer, la transpiration devient
vraiment très fétide, car elle est appelée à éliminer
beaucoup d'excréments qui auraient dû passer par les
intestins. On comprend aisément combien il est important
de maintenir la peau en bon état de propreté, afin qu'elle
puisse accomplir correctement cette partie de son travail.
On a connu des cas où la peau d'hommes a été recouverte
d'une couche de vernis - dans un cas, une couche de
feuilles d'or a été appliquée pour dorer un garçon pour un
spectacle de vacances - et dans chaque cas, la mort a suivi.
De nombreuses maladies contagieuses sont contractées
parce que l'on laisse les canaux d'excrétion se boucher et
s'obstruer, et que les déchets fétides s'accumulent et
engendrent des conditions anormales - ceci concerne
particulièrement le côlon et la peau.
En ce qui concerne la cinquième fonction de la

peau, celle de l'absorption des substances présentées à sa
surface, nous n'en dirons pas plus pour l'instant. Dans les
chapitres relatifs au Wet Sheet Pack et aux traitements
similaires, nous aborderons le sujet de l'osmose, dans ses
deux phases d'exosmose et d'endosmose, afin d'expliquer
la raison d'être de ces formes de traitement. Nous passons
ici sur le sujet, afin d'éviter des répétitions inutiles.
En considérant la sixième fonction de la peau, celle

d'être l'organe accessoire de la respiration, nous
La peau 84
constatons que les pores de la peau agissent de la même
manière que les poumons, mais à un degré moindre.
La peau 85
Les pores absorbent une petite partie de l'oxygène

et rejettent une partie de l'acide carbonique. Certaines
autorités ont estimé que la peau remplit au moins un
cinquantième de la fonction respiratoire. Il est probable
que les races qui se déplacent nues, ou partiellement
nues, utilisent la peau de cette façon dans une plus grande
mesure que les races qui couvrent le corps avec des
vêtements, dans ce dernier cas, la nature s'est adaptée
aux nouvelles conditions, et soulage la peau d'une partie
de ce travail, rejetant ainsi une plus grande quantité sur
les poumons. On a remarqué que lorsque les races nues
commencent à se couvrir la peau de vêtements, beaucoup
d'entre elles tombent malades et meurent, cette tendance
s'atténuant toutefois après quelques générations.
En plus des six fonctions susmentionnées, la peau

remplit également une fonction pour son propre bien-être
et sa propre préservation, dans le sens où elle sécrète et
utilise un fluide huileux dans le but de lubrifier et de
préserver la peau et les cheveux. Dans un état naturel, ou
lorsque la personne est propre sur elle, cette huile
accomplit son but et est éliminée par frottement ou
évaporation du corps. Mais dans une vie non naturelle, et
dans des habitudes impures, cette huile a tendance à
s'accumuler et à gommer la surface du corps, prenant
aussi à son compte les restes des déchets excrétés par la
transpiration, et formant ainsi une obstruction et une
accumulation désagréable, malsaine et anormale à la
surface de la peau, et plus particulièrement dans certaines
parties protégées. Un mot d'ordre devrait suffire.
La peau 86
Chapitre VIII.
Le bain biologique.
Méthodes scientifiques de bain. Le bain non desséchant. Le bain chaud.

Le bain froid. Bains durcissants. Informations privées.
L’utilisation du bain comme moyen de promouvoir,

préserver et restaurer la santé est connue des Hindous
depuis les âges les plus reculés. En fait, il peut être
considéré à la lumière d'un instinct primitif de la race.
L'Argon primitif ne se baignait pas pour éliminer la saleté
de son corps - c'est-à-dire qu'il ne le faisait pas
consciemment - il obéissait simplement à l'envie
instinctive de se baigner dans un ruisseau ou une rivière,
ou de nager dans un lac ou une mer, qui surgissait des
profondeurs de son subconscient.
Pour lui, la propreté n'était qu'un incident sans

importance du bain, le facteur principal étant son désir
d'éprouver cette lueur et cette palpitation de vie que
ressentent toutes les personnes normales, naturelles et
saines lorsqu'elles plongent dans l'eau. L'exaltation qu'il
ressentait était la cause de sa persistance dans cette
habitude.
Le bain biologique 87
Ayant appris à assouvir cet instinct dès sa plus

tendre enfance, il s'y est naturellement "adonné", comme
le dit l'expression familière, "comme un canard se met à
l'eau".
Les anciens, au fur et à mesure de l'évolution des

connaissances, ont reconnu la valeur thérapeutique du
bain, ainsi que ses vertus hygiéniques naturelles. Ils ont vu
que non seulement le bain était calculé pour préserver les
conditions naturelles du corps physique, mais aussi que,
lorsqu'il était appliqué intelligemment, il était un facteur
puissant dans le traitement de la maladie. Ainsi, lorsque
l'idée de la cure d'eau a commencé à se développer parmi
les gens modernes, les praticiens sont naturellement
revenus aux enseignements des anciens, et ont fait revivre
le bain thérapeutique comme un complément important
de leur système.
Le lecteur qui a étudié ce que nous avons dit dans

un chapitre précédent concernant la peau, n'aura pas
besoin de beaucoup d'arguments ou d'explications
supplémentaires pour comprendre pourquoi le bain est un
facteur nécessaire à la santé de tout être humain.
Si vous vous rappelez le rôle important joué par la

peau dans l'élimination des déchets du système, vous
reconnaîtrez l'importance du bain dans l'élimination des
débris gommés et accumulés à la surface de la peau et
dans ses pores.
Le bain rend le même service pour la peau que le

rinçage du côlon pour le gros intestin. Dans les deux cas,
l'eau lave les débris et les déchets du système, élimine les
matières excrémentielles et permet aux organes du corps
de fonctionner correctement. Les deux méthodes agissent
de la même manière et produisent les mêmes résultats
généraux. En gardant la peau correctement nettoyée, on
évite que les reins ne soient surchargés, et le
fonctionnement naturel de toute la ligne est rendu
possible, particulièrement si le côlon est maintenu dans un
état normal.
De nombreuses maladies de la peau, et des plaintes

similaires, pourraient être évitées en observant les
méthodes de rinçage et en nettoyant intelligemment la
surface de la peau. Outre ces objectifs importants, le bain
agit comme un revigorant et un exaltant, et tend à garder
l'esprit vif, et l'esprit joyeux, clair et sain. Nous allons
maintenant examiner les différentes méthodes de bain
préconisées par les praticiens de la cure d'eau.
Le bain purificateur ordinaire. Beaucoup de

personnes souriront en voyant ce titre, car elles ont
tendance à penser qu'il n'y a pas grand-chose à apprendre
sur le bain ordinaire. Et pourtant, très peu de personnes
savent vraiment comment obtenir les meilleurs résultats
d'un bain purificateur ordinaire. Tout d'abord, le moment
approprié pour prendre le bain purificateur est soit le
matin, peu après le lever, et avant le petit déjeuner, soit le
soir, quelque temps après le repas, et juste avant de se
coucher.
Il faut éviter de manger juste avant ou juste après

un bain. Il ne faut jamais prendre un bain moins d'une
heure après avoir mangé, ni prendre un repas moins d'une
demi-heure après le bain. La température du bain
purificateur doit être réglée en fonction des sentiments et
du plaisir de la personne qui prend le bain. Il ne faut pas
non plus prendre un bain lorsqu'on est très fatigué ou
lorsque la vitalité est faible. Une température moyenne
est préférable, ni trop froide au point de refroidir, ni trop
chaude au point de produire une sensation de grande
chaleur. Les bains froids et les bains très chauds ont tous
deux leurs raisons d'être et leurs utilisations - nous parlons
ici du bain nettoyant ordinaire.
Après avoir pris votre bain à la bonne température,

soit dans une baignoire, soit dans un substitut de celle-ci,
enfilez sur vos mains deux mitaines faites de serviettes
turques, sans pouces, et suffisamment larges pour
permettre aux mains de bouger librement. (Les mitaines
peuvent être achetées toutes prêtes dans les pharmacies
ou dans les grands magasins des grandes villes, mais elles
peuvent être fabriquées par la ménagère qui sait coudre, à
partir d'une serviette turque ordinaire ou d'un drap de
bain). Plongez ces moufles (sur les mains) dans l'eau, puis
frottez bien un morceau de savon entre les paumes, afin
que les moufles soient bien savonnées. Puis, en entrant
dans la baignoire, frottez bien votre corps de la tête aux
pieds. Puis, après le gommage, jetez les mitaines, rincez
bien votre corps et frottez-le à mains nues.
Il n'y a pas de substitut aux mains nues dans ce

processus, car elles semblent avoir une vertu propre, et
elles épousent les courbes du corps mieux que n'importe
quel substitut. En même temps, vous pouvez administrer à
votre corps une forme douce de massage, en roulant et en
pétrissant les muscles et les membres, en frottant
l'abdomen. Séchez ensuite le corps avec une serviette
épaisse. Il n'est pas nécessaire de frotter le corps
brutalement en le séchant, comme le font tant de
personnes ; un doux tapotement et une pression de la
serviette suffisent et n'irritent pas la peau comme le fait
un séchage brutal.
Les déchets et les peaux mortes ont déjà été

éliminés par le gommage et le rinçage, il n'est donc pas
nécessaire de frotter brutalement avec la serviette. Un
petit exercice léger après le bain est bénéfique. Ceux qui
n'ont pas facilement accès à une baignoire peuvent
appliquer la méthode ci-dessus en se plaçant devant une
cuvette ordinaire, en plaçant un matériau approprié sur le
sol afin de la protéger.
La méthode Kneipp de non-séchage. Le père

Sebastian Kneipp, un éminent praticien occidental de la
cure d'eau, qui était un prêtre bavarois, a préconisé une
méthode de "non-séchage" après un bain ressemblant
beaucoup à une méthode hindoue favorite, que beaucoup
de ses adeptes ont trouvé bénéfique. Nous la donnons ici,
pour ceux qui l'apprécient et la favorisent.
Le Père Kneipp dit à ce sujet : "Après une

application froide, le corps ne doit jamais être essuyé à
sec, à l'exception de la tête, des mains et des poignets.
Le corps mouillé doit être immédiatement

recouvert de sous-vêtements secs, afin que les parties
humides soient hermétiquement fermées. Il faut ensuite
enfiler immédiatement les vêtements de dessus. Pour la
majorité des personnes qui n'y sont pas habituées, cette
façon de procéder peut sembler particulière et elles
peuvent craindre de rester mouillées toute la journée,
mais si elles veulent bien faire l'essai de cette méthode,
elles découvriront par expérience les avantages et les
résultats agréables de cette forme de pratique.
Le résultat est immédiatement perçu comme une

chaleur naturelle très régulière, égale et rapide pour le
système. C'est comme si l'on aspergeait un peu d'eau dans
un feu - la chaleur interne du corps convertit rapidement
l'eau qui s'accroche en une forme de chaleur plus grande
et plus intense. On peut le prouver par un essai personnel.
Mais nous devons ajouter que nous conseillons de faire de
l'exercice, soit une promenade, soit du travail, dès que la
personne est habillée après le bain, et ce, jusqu'à ce que la
personne soit parfaitement sèche et chaude.
Le bain chaud. Le bain chaud a sa place, mais ne

doit pas être pratiqué à l'excès. Il peut être pris avec de
l'eau à une température de 98 degrés, voire dix degrés de
plus.
Il doit commencer par un gommage avec les mites

de bain, comme mentionné plus haut, et être suivi d'un
"trempage" dans l'eau pendant environ quinze minutes.
Ensuite, avant de se sécher, il faut se laver ou se doucher
avec de l'eau à une température beaucoup plus basse.
L'eau chaude ouvre les pores et, sans l'application d'une
eau plus fraîche, il existe un risque de courants d'air
soudains, etc. dans certains cas, que l'application d'une
eau fraîche permet d'éviter. Si l'on prend quotidiennement
un bain nettoyant ou un bain froid, on n'aura pas besoin
de beaucoup de bains chauds pour les besoins ordinaires.
Les bains chauds ont un effet relaxant, réduisent le pouls
et la respiration, détendent les muscles et ramollissent les
parties les plus dures de la cuticule, etc.
Le bain froid. Le bain froid est une application très

revigorante, et il est utilisé avantageusement par les
personnes en bonne santé et d'une grande vitalité, mais il
n'est pas recommandé dans le cas des très jeunes enfants,
des femmes faibles, ou de toute personne dont la vitalité
est altérée. Les bienfaits du bain froid ont amené
beaucoup de gens à en faire une sorte de "fétiche", et des
dommages ont sans doute été causés dans certains cas par
le suivi aveugle d'une coutume destinée uniquement aux
personnes de certains tempéraments, conditions, etc.
Rien n'est plus vivifiant pour un homme ou une

femme forte Il n'y a rien de plus revigorant pour une
femme ou un homme fort, de tempérament vital et de
constitution solide, qu'un bain froid. Ses effets exaltants
sont bien plus bénéfiques que tout autre stimulant connu
de l'homme.
Mais l'appliquer sans discernement aux jeunes

enfants, aux garçons et aux filles en pleine croissance, aux
invalides, aux personnes à la vitalité altérée et aux
personnes âgées, est très stupide, voire pire. Le secret du
bain froid réside dans la réaction, et si celle-ci n'est pas
obtenue, le bain est plus nuisible qu'utile. Une grande
partie des problèmes vient de la croyance aveugle que
l'eau doit être vraiment très froide - plus elle est proche de
la glace, mieux c'est. C'est un non-sens - l'idée saine
consiste à adapter la température du bain froid à la
constitution de l'individu à ce moment-là.
Beaucoup de personnes qui ne peuvent pas se

plonger dans un bain glacé sont capables de prendre un
bain modérément froid avec beaucoup de plaisir et de
bienfaits. En fait, on peut dire que tout bain dont la
température est inférieure à la température du sang (98
degrés) peut être considéré comme un bain froid, le degré
de fraîcheur correspondant à la vitalité du baigneur - plus
il est vital, plus l'eau est froide, jusqu'à une limite que le
bon sens ordinaire imposera.
Le père Kneipp, auquel nous avons déjà fait

allusion, était un grand défenseur du bain froid. Bain froid,
qui, selon lui, conférait au système une certaine dureté et
une certaine rugosité, qui agissaient comme une
protection contre la maladie. Il disait à ce sujet "L'un des
objectifs du bain froid est d'endurcir les organismes
affaiblis et, par conséquent, de les renforcer pour une
nouvelle activité.
Le manque d'endurcissement du système est la

cause de l'extrême sensibilité aux maladies des
générations actuelles. Les gens de notre époque sont
devenus efféminés. Ils sont faibles et délicats ; très
nerveux ; ils n'ont pas assez de sang ; ils ont l'estomac et le
cœur faibles ; le nombre de personnes fortes, vitales et
vigoureuses est très faible. Ils sont affectés par tout
changement de temps ; les changements de saisons leur
apportent des rhumes et des problèmes de poitrine.
Le simple fait d'entrer dans une pièce chaude ou

d'en sortir, pour aller vers le froid extérieur, les perturbe. Il
est facile de voir quel est le problème et quel est le
remède. Pour rester en bonne santé, il faut s'endurcir
contre les influences extérieures des changements de
temps, de température, etc. Le plus malheureux est celui
dont les poumons, le cou ou la tête sont blessés par
chaque vent, brise ou tempête, et qui est obligé de
consulter la girouette toute l'année, pour savoir s'il faut
s'aventurer dehors ou rester à l'intérieur.
L'arbre est indifférent à la tempête et au calme, à la

chaleur et au froid. À l'air libre et sain, il brave le vent et le
temps, et y est endurci par sa nature. Qu'un homme en
bonne santé essaie notre bain froid, et il deviendra comme
l'arbre". En prenant le bain froid, ou le plongeon, il faut
éviter que l'eau soit trop froide, surtout si l'on n'est pas
habitué au bain froid. Il vaut mieux qu'elle soit moins
froide au début. Si l'eau est trop froide pour le système, la
réaction est lente à venir.

Vous pouvez facilement déterminer la température

qui vous convient, en faisant quelques expériences,
jusqu'à ce que vous trouviez un degré de fraîcheur qui ne
choque pas trop le système et qui provoque une réaction
naturelle rapide. Le premier effet du bain froid est le
"choc" qui se produit dès que le corps est plongé dans
l'eau, ou lorsque l'eau est versée sur le corps, selon le cas.
Ce choc entraîne d'abord le sang vers l'intérieur, en retrait,
et la surface du corps se refroidit rapidement sur toute sa
surface. Puis vient la réaction.
En sortant de l'eau, on se frotte vigoureusement le

corps, en bougeant vigoureusement et en faisant
remonter le sang à la surface, ce qui s'appelle la Réaction.
La Réaction se produit avec une poussée, et vous
ressentez une lueur dans tout le corps, qui est très
exaltante et qui se poursuit parfois pendant des heures.
Ne prenez jamais un bain froid lorsque le corps est

refroidi. L'état approprié est celui d'un corps chaud. Si
vous êtes frigorifié au lever, vous devez réchauffer votre
corps par des exercices avant de prendre le bain froid. Il ne
faut pas non plus prendre un bain froid lorsqu'on est
épuisé ou fatigué par un travail dur, ou après un
épuisement mental, car dans de telles circonstances, le
système perd une partie de son pouvoir de réaction.
Par conséquent, le moment idéal pour prendre ce

type de bain est le matin de bonne heure.

Il y a deux façons générales de prendre le bain

froid. La première consiste à plonger le corps sous l'eau
d'un seul coup, le laisser reposer un moment ou deux, puis
sortir de la baignoire et à apporter la réaction, comme
indiqué ci-dessus. Certains varient cette méthode en
s'agenouillant dans la baignoire et en frottant l'eau sur la
partie supérieure du corps avec les mains, un gant de
toilette ou une éponge. La deuxième méthode générale
consiste à se tenir debout dans la baignoire sèche et à
verser un ou plusieurs pichets remplis d'eau froide sur le
corps, le dos et la poitrine, tout comme un "bain douche".
On peut remplacer ces deux méthodes par ce que

l'on appelle le "bain froid par éclaboussures", qui consiste
à mettre un peu d'eau dans la baignoire, puis à
l'éclabousser et à la tapoter sur tout le corps à mains nues,
en terminant par la "cruche froide" mentionnée ci-dessus.
Dans tous les cas, le bain froid est une affaire de

courte durée, et il faut se dépêcher de le faire. Une minute
environ devrait suffire pour l'application de l'eau - dans le
cas du bain froid, moins de temps est nécessaire, car il
s'agit d'un processus presque instantané. "processus
instantané".
Citant une fois de plus le Père Kneipp, nous attirons

votre attention sur les remarques de ce vénérable homme
à ce sujet. Il dit : "Beaucoup ont une anxiété et une crainte
concernant l'application de l'eau froide, dont il est difficile
de les libérer. Ils semblent avoir une "idée fixe de la perte
de chaleur".

Ils prétendent que le froid doit leur enlever la

chaleur et donc les affaiblir. Mais ils oublient le fait de la
réaction par laquelle la chaleur revient. Intelligemment
appliquée, l'eau froide ne prive pas de chaleur, mais au
contraire soutient et favorise la chaleur naturelle.
Permettez-moi de vous poser une seule question : Si un
homme faible, rendu efféminé par une vie sédentaire, et
craignant de s'aventurer au dehors en hiver, se trouve
avoir été tellement endurci et fortifié par le traitement à
l'eau froide qu'il éprouve un plaisir à se promener même
par le temps le plus froid, et sans aucune sensation de
froid, ou crainte de prendre froid, ou sans aucun froid
résultant, la chaleur naturelle ne doit-elle pas avoir été
augmentée en lui ? Cette merveilleuse augmentation de la
résistance au froid n'est-elle qu'imagination et illusion, ou
tromperie ?"
Informations générales : Le bain purificateur peut

être pris quotidiennement ou à intervalles fréquents
Le bain chaud ne devrait pas être pris plus souvent

qu'une fois par semaine ; et si l'on voyage, on s'apercevra
que le bain nettoyant ordinaire élimine la saleté
accumulée, sans avoir besoin du bain chaud. Les bains
chauds sont trop relaxants pour être pris trop souvent.
Le bain froid peut être pris quotidiennement, ou

une ou deux fois par semaine. Veillez à ce que l'eau ne soit
pas trop froide - étudiez la réaction pour savoir quelle est
la température appropriée.


Un bain de main rapide. Pour ceux qui désirent

l'effet purifiant et l'exaltation générale du bain quotidien
du matin, mais qui sont dans une situation telle qu'ils ne
peuvent pas accéder facilement à la salle de bain, nous
recommandons ce qui suit comme un bain de main rapide,
qui vaut la peine d'être essayé dans ces circonstances.
Prenez une bassine pleine d'eau, raisonnablement fraîche,
et, en y plongeant les deux mains, frottez l'eau sur tout le
corps à la hâte, puis essuyez. Vous serez surpris de l'effet
vivifiant de cette application d'eau fraîche, même légère,
et vous ressentirez un effet vivifiant et tonifiant qui vous
ravira. Elle agit comme un bon tonique et un bon
durcisseur, et a immunisé de nombreuses personnes
contre leur ancienne tendance à "attraper des rhumes ».
Faire flotter les organes internes. Un effet du bain

qui n'est pas généralement connu des gens est celui de
"faire flotter les organes internes", qui peut être décrit en
quelques mots. Dans la position debout ordinaire, nos
organes internes pendent directement vers le bas à partir
de leurs supports naturels ; et lorsque nous nous
allongeons, ils pendent dans une autre direction.
Lorsque nous plaçons le corps sous l'eau, il y a un

changement d'état, différent de la position debout, assise
ou couchée, qu'il est difficile de décrire. La flottabilité
particulière de l'eau et la pression qu'elle exerce sur le
corps de tous les côtés produisent un état particulier.

Ceci entraine que les organes internes, ou plutôt

certains d'entre eux, notamment le foie, les poumons, les
intestins, la rate, etc., reposent librement dans l'espace
qui leur est alloué, sans pression les uns sur les autres, et
bénéficient ainsi d'une sorte de repos et de relaxation, qui
soulage les pressions indues et tend également à réajuster
les petits déplacements, etc.
On peut obtenir cet effet en remplissant presque

entièrement la baignoire d'une eau à température
agréable, à peu près celle du corps, et en s'y laissant flotter
facilement pendant un quart d'heure ou plus, sans
exercice, sans frotter, etc. Cela donne un repos splendide,
et un "charme de flânerie".
Bains de pieds. Nous ne saurions trop insister sur

l'importance du bain de pieds. Il existe un lien particulier
entre la plante des pieds et le système nerveux, qui se
manifeste par la sensation de soulagement et de repos
nerveux que procure l'application d'eau sur les pieds
fatigués, surtout la nuit. De plus, les canaux excréteurs de
la peau des pieds sont larges et semblent effectuer plus de
travail que ceux des autres parties du corps, comme le
prouve la tendance des pieds à excréter une transpiration
malodorante. Pourcette raison, les pieds doivent être
maintenus propres et "doux". L'attention portée aux pieds
vous récompensera du temps et des efforts que vous y
consacrerez.

Les parties privées. Les "parties privées" du corps, y

compris l'anus (ou l'ouverture extérieure du rectum)
doivent être maintenues scrupuleusement propres, non
seulement pour des raisons de raffinement ordinaire, mais
aussi parce que la santé de ces parties dépend largement
d'une attention particulière. Il ne devrait pas être
nécessaire d'en dire plus sur ce sujet ici à des personnes
intelligentes. L'idée de "pureté" doit être mise en évidence
non seulement dans le sens intérieur, mais aussi dans le
sens extérieur.

Chapitre IX.
Traitements des paquets.
Le traitement par draps mouillés, et comment l'appliquer. Le

demi-pack. Le masque de sudation. Endosmose et exosmose.
L'hydropathie en bref.
Dans nos chapitres sur les bains, l'eau potable, etc.,

nous avons indiqué des méthodes importantes pour
maintenir le système en bon état de fonctionnement, ce
qui tend à prévenir les états anormaux ou malades. Dans
nos chapitres relatifs au côlon, au bain interne, etc., nous
avons indiqué une méthode très importante pour libérer
le système d'une masse de matières obstructives qui
retardent le travail normal de la nature et qui ont
tendance à empoisonner le système.
Dans le présent chapitre, nous souhaitons attirer

votre attention sur d'autres méthodes permettant de
soulager le système des matières excrémentielles fétides
qui l'ont obstrué, en particulier la peau, comme nous
l'avons indiqué dans un chapitre précédent.
Traitements par paquets 108

Ces méthodes agissent sur les mêmes principes

généraux que le bain, mais sont beaucoup plus radicales
dans leur application, et produisent un résultat plus
rapide, ce qui est souhaitable dans les cas où des
conditions pathologiques sont manifestes.
Le traitement par draps mouillés : c'est l'une des

plus anciennes méthodes hindoues de la cure d'eau, qui a
résisté à l'épreuve des années. D'abord dédaignée par les
médecins occidentaux, elle s'est imposée dans la pratique
courante, comme peuvent en témoigner tous ceux qui
connaissent les méthodes employées dans les grands
hôpitaux. Sa simplicité en fait une méthode de traitement
des plus souhaitables, tandis que son efficacité est
merveilleuse. Les instructions suivantes permettront
d'appliquer cette forme de traitement avec les meilleurs
résultats.
Tout d'abord, étalez sur le matelas du lit, ou du lit

de camp, plusieurs draps de lit, ou une couverture
comfortable similaire. Puis, sur ces derniers, étendez une
paire de couvertures de flanelle. Ensuite, sur les
couvertures, étalez un drap qui a été trempé dans de l'eau
froide (la température ordinaire de l'eau qui coule du
robinet ou, si l'eau du puits, la température habituelle
pendant les saisons chaudes, en évitant l'extrême
froideur) et qui a été légèrement essoré pour ne pas
couler.

Demandez ensuite à la personne (entièrement

déshabillée et sans aucun vêtement) de s'allonger sur le
drap mouillé, sur le plat du dos, les bras le long du corps.
Enroulez ensuite soigneusement le drap autour d'elle et
par-dessus, jusqu'à ce qu'elle soit bien enveloppée.
Enroulez ensuite les couvertures autour de lui, par-dessus
le drap, de la même manière.
Enroulez ensuite les vêtements confortables autour

de lui, par-dessus les couvertures, de la même manière. Il
est maintenant bien enveloppé, comme une momie, dans
les trois ensembles d'enveloppes. La tête est bien sûr
sortie, et doit être relevée sur un oreiller, de manière
confortable. Veillez à ce que les pieds soient bien
enveloppés et repliés. Si les pieds ne se réchauffent pas en
même temps que le reste du corps, il peut être bon de leur
appliquer de l'eau chaude dans une cruche, une bouteille
ou un sac en caoutchouc pendant un certain temps.
Si le patient a tendance à avoir mal à la tête,

appliquez sur son front une serviette trempée dans de
l'eau froide et essorée, qui doit être renouvelée aussi
souvent qu'elle se réchauffe.

La durée habituelle du séjour du patient dans le

pack est de trente à quarante-cinq minutes. Trente
minutes est peut-être suffisant au début, à moins qu'il ne
se sente parfaitement à l'aise et désire rester plus
longtemps. Nous ne conseillons pas de rester plus de
quarante-cinq minutes, dans tous les cas, car à ce
moment-là, le bénéfice du traitement aura été acquis.
Veillez à ce qu'il y ait suffisamment d'air frais dans

la pièce. Si le patient s'endort, cela ne gênera pas le
traitement. Si le patient se réchauffe très rapidement, il
peut être bon de limiter le traitement à vingt ou trente
minutes. Il existe une grande différence entre les patients
à cet égard, certains se réchauffant rapidement, tandis
que d'autres réagissent très lentement. Le but n'est pas de
faire "transpirer" le patient sévèrement, comme beaucoup
l'ont supposé, mais d'induire d'autres actions
physiologiques, et un bon degré de "chaleur" est tout ce
qui est nécessaire, même si, bien sûr, il transpirera plus ou
moins librement et rejettera ainsi beaucoup de matières
excrémentielles.
Une fois le traitement terminé, il faut bien le laver

avec de l'eau tiède et du savon, puis avec de l'eau plus
fraîche, et bien le frictionner. Il faut lui donner de l'eau
fraîche à boire avant et pendant le traitement, en lui
faisant boire le liquide à petites gorgées plutôt qu'à
grandes gorgées.

Si le patient a tendance à être faible avant le

traitement, vous feriez bien de remplacer le drap d'eau
froide par un drap trempé dans de l'eau tiède, comme
indiqué ci-dessus. Faites preuve de discrétion et de bon
sens dans ce domaine.
Vous constaterez qu'il faut un peu de pratique et de

dextérité pour envelopper correctement le patient, et il
serait bon de s'exercer sur quelqu'un, avec des draps secs,
etc. avant de tenter le traitement normal. Si
l'enveloppement n'est pas fait proprement, le patient le
trouvera inconfortable, alors que si le travail est bien fait,
il se sentira à l'aise et appréciera le traitement. Un drap
grossier est préférable à un drap fin, et vous feriez bien
d'en avoir un ou plusieurs sous la main si vous avez
l'intention d'utiliser ce traitement dans votre famille. Les
draps doivent être bien lavés après chaque traitement, car
ils se remplissent de matière fétide et de sueur.
Ce traitement a un effet particulier sur le système. Il

détache les peaux mortes à la surface, les faisant "peler",
et il ouvre également les pores de la peau, leur permettant
d'excréter librement et de rejeter les déchets du système.
L'eau a un effet d'"attraction" particulier et fait remonter à
la surface la matière fétide stockée loin sous la surface de
la peau, tout comme une pommade appliquée sur un
furoncle fait remonter à la surface le pus fétide, etc.

Il est étonnant de constater la quantité de matière

fétide qui est ainsi attirée à la surface et expulsée du
système par ce traitement. Si le patient est bilieux, ou si
son foie n'a pas agi correctement, ou si ses reins et sa
peau n'ont pas fait leur travail, vous constaterez que le
drap sera coloré d'une teinte jaunâtre et dégagera une
odeur désagréable. Dans certains cas, l'odeur est tout à
fait perceptible et peut être remarquée par les personnes
présentes dans la pièce. Parfois, le drap est tellement
taché de jaune qu'il semblerait que du pus s'échappe de la
personne en sueur.
Un essai ou deux convaincront les plus sceptiques

de la valeur de ce traitement comme moyen d'éliminer les
déchets nauséabonds accumulés dans le système.
Le Dr R. T. Trall, l'éminent pionnier américain de la

guérison naturelle et de la cure d'eau occidentale, dit sur
le point ci-dessus :
"Si quelqu'un doute de l'efficacité purificatrice du

Wet Sheet Pack (Le traitement par draps mouillés) , il peut
avoir une « démonstration forte » par l'expérience
suivante : Prenez un homme en bonne santé apparente,
qui n'a pas l'habitude de se baigner tous les jours, qui vit
dans un hôtel de première classe, prend une bouteille de
vin au dîner, un verre de brandy et d'eau de temps en
temps, et fume de trois à six cigares par jour.

Mettez-le dans un paquet, et laissez-le tremper une

ou deux heures. En le sortant, la puanteur intolérable
convaincra toutes les personnes présentes que son sang et
ses sécrétions ont été extrêmement souillés, et qu'un
processus de dépuration se déroule rapidement." Si une
personne est un gros mangeur de viande, un gros buveur
ou un fumeur invétéré, le drap révélera une quantité plus
importante que la moyenne d'excrétions nauséabondes.
Ce qui est révélateur pour la personne qui réfléchit. Il est
bon pour une personne en "bonne santé" ordinaire de
prendre un paquet de draps mouillés, disons une fois par
mois, afin de se débarrasser des débris accumulés dans le
système. L'état de la feuille montrera qu'elle en avait
besoin.
Le « demi-paquet de draps mouillés »: Il s'agit d'une

modification du traitement mentionné ci-dessus, qui
consiste à appliquer le drap uniquement sur le tronc du
corps, c'est-à-dire des aisselles aux hanches.
Il est utilisé dans les cas où le patient est trop faible

pour supporter l'effet du pack complet.
Le traitement par la sueur : Il s'agit d'une

modification du premier traitement mentionné, dont la
principale différence réside dans le fait que le patient boit
abondamment de l'eau chaude pendant qu'il est
enveloppé dans les couvertures. Dans ce traitement, le
patient doit rester dans le paquet pendant au moins une
heure, pendant laquelle il transpire librement.


Après le traitement, il doit être lavé comme indiqué

ci-dessus. Ce traitement est plutôt sévère, et de nombreux
praticiens ne l'utilisent pas aujourd'hui, ayant constaté
que l'enveloppe de feuilles humides ordinaire,
accompagnée d'un bain chaud occasionnel, est préférable
et produit des résultats identiques ou meilleurs avec
moins d'inconfort pour le patient.
Endosmose et Exosmose : Afin que vous puissiez

avoir une compréhension plus intelligente et plus
approfondie du processus par lequel le traitement par
enveloppement produit ses résultats bénéfiques, nous
désirons attirer votre attention sur les principes connus
sous le nom d'Endosmose et d'Exosmose. Ces deux
principes reposent sur le principe fondamental de
l'"Osmose", que Webster définit comme suit :
a) "La tendance des fluides à se mélanger ou

à se diffuser de manière équitable lorsqu'ils sont en
contact ;
b) L'action produite par cette tendance,

comme lorsque les fluides traversent une membrane
intermédiaire ".

"L’Endosmose" est définie par Webster comme :

"La transmission d'un fluide, ou d'un gaz, de l'extérieur
vers l'intérieur, dans le phénomène ou le processus de
l'osmose."
La même autorité définit "L’Exosmose" comme : "Le

passage de fluides vers l'extérieur, dans l'osmose." Vous
voyez donc que ces deux derniers phénomènes ne sont
que des formes du principe de l'osmose, qui est une
manifestation d'une loi ou d'un principe de la nature qui
fait que les liquides en contact, ou séparés par une
membrane, ont tendance à se mélanger ou à échanger
leurs positions. La physiologie nous enseigne que lorsque
des fluides dissemblables sont placés de telle sorte que
seul un morceau de membrane animale les sépare, ils
commencent à se déplacer pour échanger leurs positions,
ou plutôt à se mélanger, de sorte qu'à la fin, lorsque les
deux ensembles de fluides deviennent identiques en
substance et en composition, l'échange cesse.
Par exemple, si vous placez de l'encre et de l'eau

dans un récipient, les deux étant séparés par un morceau
de membrane animale, ils échangeront leurs positions et
se mélangeront jusqu'à ce qu'ils deviennent identiques
l'un à l'autre, et les deux seront de l'encre diluée.

Dans le cas du Wet Sheet Pack, (Le traitement par

draps mouillés) etc., les fluides présents dans le corps et
ceux qui n'y sont pas présents ont tendance à entrer et
sortir et à se mélanger, selon les principes susmentionnés.
Le sang dans les petits capillaires ou les minuscules
vaisseaux sanguins qui se terminent juste sous la surface
de la peau est composé en grande partie d'eau et retient
en solution les déchets du système que la nature s'efforce
d'expulser par les pores de la peau. Lorsque l'eau de la
feuille humide (que l'on empêche de s'évaporer) est mise
en contact avec la membrane de la peau, avec ses
nombreux pores minuscules, il se produit un échange de
fluides entre l'intérieur et l'extérieur, selon les principes de
l'endosmose et de l'exosmose, comme indiqué ci-dessus.
Les fluides impurs s'écoulent vers la feuille, et l'eau pure y
entre, jusqu'à ce qu'un équilibre soit établi entre
l'extérieur et l'intérieur. La chaleur générée par le paquet,
tend également à desserrer et à ouvrir les pores et donc à
encourager le rejet ordinaire par la transpiration.
Un double résultat est ainsi obtenu : le sang est

alimenté en fluide pur au lieu de fluide fétide, tandis que
les fluides et les matières excrémentielles fétides sont
déposés sur le drap et absorbés par lui, ce qui les fait sortir
du système sans possibilité de retour.

Au vu de l'explication ci-dessus, vous comprendrez

aisément pourquoi le Wet Sheet Pack devient une
méthode thérapeutique si précieuse, et pourquoi il est
supérieur aux bains ou aux sueurs ordinaires - il accomplit
les résultats des deux en même temps, et d'une manière
plus complète.
Les praticiens ont remarqué que chez les personnes

qui suivent le traitement Wet Sheet Pack régulièrement,
disons une fois par mois, la peau devient progressivement
douce, veloutée et belle ; sa texture devient plus ferme et
saine, et les pores semblent fonctionner plus
vigoureusement et normalement. Le port des vêtements
que la civilisation exige, tend à faire perdre à la peau sa
vigueur et son pouvoir de fonctionnement.
Dans de tels cas, des traitements tels que ceux

décrits ci-dessus, et des méthodes de bain intelligentes,
tendent à rétablir des conditions et des pouvoirs de
fonctionnement normaux et naturels.
Nous pensons que vous trouverez que cette forme

de traitement vous apportera de nombreux avantages
mineurs, en plus des avantages majeurs mentionnés ci-
dessus. Essayez-le et voyez par vous-même.
La personne en bonne santé peut appliquer ce

traitement à elle-même, sans aide, après une petite
pratique sur elle-même. Essayez-le d'abord avec des draps
secs, puis suivez le traitement régulier, après avoir appris à

ajuster les couvertures. Il n'y a pas de grand secret - juste
un petit tour de main, c'est tout.

Chapitre X.
Autres méthodes précieuses.
Fomentations, ou applications de vapeur chaude. Bandages et

compresses d'eau. Compresses d'eau chaude, et bandages d'eau froide.
Applications spéciales. Traitements de la vitalité sexuelle. Applications
spéciales, etc.
En plus de l'utilisation et de l'application de l'eau

selon les différentes méthodes et principes d'application
mentionnés dans les chapitres précédents, il existe un
certain nombre d'autres méthodes hindoues précieuses,
adaptées à des cas particuliers, sur lesquelles nous
souhaitons attirer votre attention. Nous nous efforcerons
de vous donner la crème des méthodes sous une forme
condensée, en laissant de côté les éléments non
essentiels, et de vous présenter une discussion
approfondie sur ces différentes formes de traitement.
Autres méthodes précieuses 121

Fomentations. Une Fomentation est une application

tiède ou chaude sur une partie du corps, dans le but de
soulager la douleur, de détendre les muscles, de soulager
les spasmes, les crampes, les maux de tête, etc.
Elles sont généralement administrées sous la forme

de linges trempés dans de l'eau chaude - aussi chaude que
le patient peut le supporter -, essorés presque à sec, puis
placés dans un mouchoir ou un tissu fin et appliqués de
manière que la partie soit traitée à la vapeur.
Les fomentations chaudes sont merveilleusement

efficaces lorsqu'elles sont appliquées localement pour
soulager les douleurs sévères. Ils agissent, non pas comme
le fait le paquet en attirant à la surface les déchets à
éliminer, mais, au contraire, en attirant un apport
supplémentaire de sang à la surface, élevant ainsi la
température locale de la partie et soulageant une
condition congestionnée, dispersant ainsi la condition
anormale causant la douleur, et agissant également
comme sédatif et relaxant.
Voici la méthode généralement employée par les

meilleurs praticiens. Prenez une serviette qui a été bien
trempée dans de l'eau aussi chaude que le patient peut le
supporter, puis pliée en deux ou trois - si vous avez une
flanelle douce sous la main, utilisez-la à la place de la
serviette.

Prenez ensuite la serviette pliée et trempée, et

enfermez-la dans une autre serviette, qui doit également
être pliée autour de la première. Appliquez-la ensuite sur
la partie affectée, et laissez-la jusqu'à ce qu'elle
commence à refroidir. Lorsqu'elle refroidit, remplacez-la
par une autre application similaire. Répétez cette
opération plusieurs fois, jusqu'à ce que vous soyez
soulagé.
Ce traitement est particulièrement utile en cas de

névralgie, de douleurs à l'estomac, de douleurs aux reins,
de maux de tête, etc.
Bandages ou compresses d'eau. Les bandages de

tissus pliés et trempés dans l'eau, chaude ou froide, sont
utilisés assez fréquemment dans la cure d'eau. Dans le cas
des bandages d'eau chaude, il y a un double effet, l'eau
agissant dans le même sens que l'enveloppe humide, en
aspirant les matières fétides du système, et en même
temps en soulageant et en relaxant, comme dans le cas de
la fomentation chaude. Dans le cas des bandages d'eau
froide, un effet stimulant et revigorant est produit. Le
bandage d'eau froide est utilisé lorsqu'il est souhaitable de
réduire l'inflammation.
Les bandages d'eau chaude sont fournis de la

même manière que les fomentations chaudes, sauf que le
tissu humide est appliqué directement sur la peau et n'est
pas enfermé dans une autre serviette.

Les bandages d'eau froide sont appliqués comme

suit : Prendre une serviette, un mouchoir ou une petite
serviette, la tremper dans l'eau froide et la plier de façon à
l'ajuster à la partie affectée. Par-dessus le bandage, placez
soigneusement plusieurs plis de flanelle douce, sèche et
chaude, de manière à pratiquement "sceller" le bandage
et à empêcher l'air extérieur d'atteindre la partie
concernée. Laissez le bandage jusqu'à ce qu'il devienne
trop sec, puis remplacez-le par un autre similaire.
Dans ce traitement, le patient éprouvera un choc à

la première application du bandage froid, ce qui aura pour
effet d'augmenter le risque d'infection. Cette sensation
disparaît rapidement et est suivie d'une réaction naturelle
lorsque le sang remonte à la surface et qu'une lueur
chaude confortable et apaisante est ressentie.
Les bandages d'eau froide sont appliqués dans les

cas de différentes formes de douleur par les praticiens de
la cure d'eau. Le soulagement et l'effet, cependant, ne
sont que locaux et le traitement doit être complété par un
rinçage du côlon, etc. afin d'éliminer la cause du problème.
L'eau peut être appliquée sur la gorge, la poitrine ou
l'abdomen, selon les besoins du cas et le siège de la
douleur. Lorsqu'il est appliqué sur la poitrine ou
l'abdomen, une serviette plus grande peut être utilisée, ce
qui nécessitera une couverture plus grande
correspondante afin de "sceller" le bandage.

Bains de pieds. Ces bains de pieds constituent une

partie importante du traitement général du praticien de la
cure d'eau, et sont également bien connus de la mère de
famille nombreuse qui a eu de nombreuses occasions d'en
démontrer la valeur. Ils sont de deux sortes : (1) le bain de
pieds chaud et (2) le bain de pieds froid.
Le bain de pieds chaud permet de drainer le sang

de la tête et agit également comme un sédatif et un
calmant pour le système nerveux. Il est très utile dans les
cas de maux de tête, de douleurs à la tête ou au cou, de
névralgie, de crampes, de congestion, etc.
On l’applique en plaçant les pieds dans un seau

d'eau chaude remontant jusqu'aux chevilles. Les genoux,
les jambes et le seau doivent être protégés de l'air
extérieur au moyen d'une couverture placée autour des
jambes du patient, bien bordée autour de lui. Les pieds
doivent être maintenus dans l'eau de cinq à quinze
minutes, selon les exigences du cas et l'état du patient. Il
est bon de terminer le traitement en versant de l'eau
fraîche sur les pieds, puis en les frottant et en les frappant,
et enfin en les enveloppant dans des couvertures sèches
et chaudes.
Le bain de pieds froid est un merveilleux stimulant,

et sa pratique endurcira le système et le rendra immunisé
contre les rhumes, etc.

Il rafraîchit l'ensemble du système après une

journée de travail, en particulier si l'on est resté debout ou
si l'on a beaucoup marché pendant la journée, et il
apporte un sentiment de soulagement, de repos et de
vigueur qui est tout à fait reconnaissant à la personne
fatiguée. Elle favorise un sommeil réparateur et est
conseillée en cas d'insomnie.
C'est un remède contre les pieds froids. De

nombreuses formes de maux de tête cèdent également à
ce traitement, et de nombreuses femmes affaiblies ont été
renforcées par son utilisation pendant la période
appropriée du mois, dans ces cas, il est bien sûr préférable
d'omettre le bain de pieds froid pendant la période de
menstruation.
Le bain de pieds froid est appliqué en plaçant les

pieds dans un seau d'eau froide atteignant les chevilles ou
plus. Les pieds doivent rester dans l'eau d’une à trois
minutes, selon les sentiments et les goûts du patient en la
matière. Terminez le traitement par un frottement
vigoureux des pieds, accompagné de manipulations et de
gifles.
"Le fait de frotter et d'essuyer les parties intimes le

soir avant de se coucher ou le matin au lever, puis de les
frotter et de les essuyer de manière vigoureuse et
stimulante, est très revigorant.

En Inde, il existe de nombreux cas où la vitalité

sexuelle a été préservée jusqu'à un âge très avancé, ou
restaurée après avoir été apparemment perdue, grâce à
cette méthode simple. Le secret réside dans
l'augmentation de la circulation sanguine dans les parties
concernées et dans l'accroissement du tonus et de la
vigueur qui en résulte. Le lien très étroit entre l'organisme
sexuel et l'ensemble du système nerveux se traduit par
une amélioration de l'état général lorsque la vitalité
sexuelle est préservée dans son état normal.
En fait, c'est l'un des véritables objectifs de la

vitalité sexuelle - la revigoration de tout le système, due à
la vigueur naturelle et à l'abstention d'excès et de
dissipation - ceux qui désirent la vitalité sexuelle
uniquement pour la dissiper et la gaspiller dans des excès
sont aussi stupides que ceux qui boivent des liqueurs
fortes pour se donner de la force. Un mot de sagesse est
suffisant dans ce cas, nous l'espérons.
Les Hindous pratiquent régulièrement, en plus de

leurs bains habituels, un système de "lavage". Ce système
consiste à laver le corps, Autres méthodes précieuses
Ce système consiste à laver le corps, de la taille

jusqu'aux pieds, au moyen d'un bain à l'éponge ou d'une
méthode similaire, tous les soirs avant de se coucher, et à
appliquer un procédé similaire sur le corps, de la taille
jusqu'au cou, tous les matins avant de s'habiller.

Cette méthode apparemment simple a été suivie

avec d'excellents résultats par de nombreux Européens et
Américains qui l'ont apprise, et ils rapportent qu'elle leur
donne une bonne nuit de sommeil tranquille et reposante,
et une vitalité vigoureuse et active le matin quand ils
partent pour le travail de la journée. Essayez-le vous-
même.
En conclusion.
Dans ce petit livre, nous vous avons donné un

certain nombre de méthodes simples et pratiques pour
appliquer la "cure d'eau hindoue-yogi", qui sont utilisées
en Inde et dans les pays voisins depuis de nombreux
siècles.
Ces méthodes sont si simples, et leur utilisation si

courante dans ces pays, que les gens simples de ces
contrées seraient très surpris d'apprendre qu'il est
nécessaire d'instruire quiconque sur leur utilisation. Ils
considèrent ces méthodes comme presque instinctives, et
aussi naturelles pour la race que la marche, la respiration
ou le sommeil. Penser que l'on doive enseigner l'utilisation
naturelle de l'eau leur semblerait aussi absurde que
d'apprendre à respirer - et pourtant, l'enseignement de
ces deux choses a été jugé nécessaire par les peuples
occidentaux, dont la "civilisation" les a tellement éloignés
de la Nature qu'ils ont oublié les premiers enseignements
instinctifs de la Grande Mère de tous.

Nous espérons que vous ne laisserez pas l'extrême
simplicité de ces méthodes vous porter préjudice ou vous
empêcher de les utiliser. Ne commettez pas cette erreur.
Faites confiance à la connaissance instinctive de ces
peuples d'Extrême-Orient qui vivent très près de la Nature
et qui se fient à ses enseignements affectueux. Il est vrai
que dans les grandes villes de l'Inde, les gens se sont
éloignés de leurs anciennes coutumes et habitudes, mais à
la campagne, loin des villes, les Hindous vivent comme ils
vivaient il y a des siècles, proches de la Nature et
bénéficiant de ses bienfaits. Il faut payer le prix des
avantages de la "civilisation" - et ce prix est souvent la
maladie et la faiblesse. Mais si les méthodes naturelles
originales de
Mais si l'on adhère aux méthodes naturelles

originales de bien-être physique, on peut avoir à la fois "le
sou de la santé et le gâteau de la civilisation". Nous
espérons que ce petit livre conduira de nombreuses
personnes sur la voie juste et naturelle de la vie. L'eau, l'air
et le soleil sont les trois plus beaux cadeaux de la nature à
l'homme. Qu'il les apprécie et les utilise comme il se doit.
Ces trois remèdes naturels permettraient presque

d'abolir la maladie, s'ils étaient utilisés correctement par la
race humaine. Mais au moins, vous pouvez les utiliser, que
les autres le fassent ou non.
FIN


La Pratique Des Cures À l'Eau-Traduit Au Français Par Salem BenSalem

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La Pratique Des Cures À l'Eau-Traduit Au Français Par Salem BenSalem

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La Pratique des Cures à l’Eau Chez les Yogis Hindou

Telle que pratiquée en Inde

Chapitre I La cure par l'eau des Hindous-Yogis.

L'estomac et les intestins.

Quand l'égout est obstrué.

Chapitre VI Le bain interne.

Chapitre VII La peau.

Chapitre VIII Le bain biologique.

La cure par l'eau

Chez les yogis de l'Inde, le système de bien-être

Des milliers de natifs de l'Inde ne connaissent

La cure par l'eau chez les Hindous-Yogis. 3

Il existe cependant une forme ou une phase du

La cure d'eau n'est pas une chose nouvelle pour le

Une compréhension du principe du Prana dans sa

La cure par l'eau chez les Hindous-Yogis. 4

"Le Prana, comme le savent nos étudiants, est le

Dans notre ouvrage sur "La science de la

Bien sûr, il n'est pas nécessaire de croire à

La cure par l'eau chez les Hindous-Yogis. 5

Il y a une bonne raison à cela, mais nous ne

Le Prana imprègne chaque goutte d'eau, bien qu'à

Ce Prana perdu peut être restauré en faisant passer

La cure par l'eau chez les Hindous-Yogis. 6

L'eau bouillie semble toujours "plate", à moins

Lorsqu'on utilise de l'eau pour boire, il est toujours

Ceux qui pratiqueront cette méthode découvriront

L'eau dans les tuyaux de l'approvisionnement en

De la même manière, lorsque l'on souhaite prendre

La cure par l'eau chez les Hindous-Yogis. 7

Dans le cas d'un bain chaud, trempez l'eau de la

Dans cet ouvrage, nous nous efforcerons d'utiliser

Les Hindous entretiennent de nombreuses idées et

La cure par l'eau chez les Hindous-Yogis. 8

Pour le yogi hindou, l'eau est le grand remède de la

Mère Nature, qu'elle fournirait à sa progéniture. Les

Il y a de la vertu dans la simplicité - du danger dans

La cure par l'eau chez les Hindous-Yogis. 9

Le grand remède de la nature.

Il n'est pas étonnant que l'homme, dans son état

Les huit dixièmes environ de notre corps physique

Le grand remède de la nature 10

Il n'est donc pas étonnant que l'instinct de l'eau soit

Le rôle important joué par l'eau dans notre

Non seulement le sang, qui est l'essence même de

Pourtant, combien de personnes - ou plutôt,

Le grand remède de la nature 11

Nous accordons à l'étude de l'irrigation du sol

Mais à l'irrigation du corps, nous n'accordons que

Il est vrai qu'à l'état de nature, l'homme n'était pas

Il suivait ses instincts naturels, buvait beaucoup

Le grand remède de la nature 12

Mais à mesure que la civilisation progressait, et que

À la campagne, cependant, où l'eau est à portée de

Mais la nature n'oublie pas - elle se souvient, et elle

Le grand remède de la nature 13

On est surpris quand on regarde autour de soi et

Faut-il s'étonner que leurs intestins soient obstrués

Ces personnes privées d'eau souffrent non

Leur apport sanguin est inférieur à la normale et ils

Le grand remède de la nature 14

Certains d'entre eux ressemblent à des pommes

Si vous cochez les symptômes des troubles

Le corps de l'homme est un grand système d'eau,

Chaque organe du corps se lave, se baigne et vit