Dans le module de grammaire (S1), nous présenterons les différentes classes grammaticales
afin d’aider les étudiants à placer les mots dans leurs catégories. Nous commencerons par les
mots variables, ceux qui changent d’orthographe comme le nom, l’adjectif qualificatif…,
avant de passer aux mots invariables qui possèdent une orthographe unique, comme la
préposition, l’adverbe… Chaque cours est suivi d’une série d’exercices corrigés.
Le nom
Le nom ou substantif est un mot qui a besoin d’un déterminant pour pouvoir fonctionner dans
la langue. On considère donc comme nom tout mot précédé d’un déterminant : le rendez-
vous, le va-et-vient, le pour et le contre sont donc des noms du simple fait qu’ils sont précédés
de l’article défini « le ».
1- Distinction
Le déterminant
La première marque du genre est un déterminant spécifique. Il existe en effet des déterminants
pour le masculin et d’autres pour le féminin : un livre, une revue, ce livre, cette revue, mon
livre, ma revue…
L’addition d’un « e »
1
Le « e » est la marque morphologique du féminin que le nom porte en lui-même. L’addition
d’un « e » peut n’avoir aucune incidence sur le masculin : un ami/une amie. Il s’agit alors
d’adjectifs épicènes. Mais, parfois, cette addition entraîne un certain nombre de
modifications orthographiques ou phonétiques ou les deux à la fois :
- la dénasalisation (la disparition de la voyelle nasale) : un paysan/une paysanne, un
lion/une lionne, un chien/une chienne.
- la prononciation d’une consonne latente (non prononcée au masculin) : un
étudiant/une étudiante, un berger/une bergère.
- le changement de la consonne finale : un époux/une épouse, un loup/une louve.
Les suffixes
Le système lexical permet de distinguer le masculin du féminin. Il en va ainsi des mots
dérivés par suffixation. Certains suffixes ((age, ment, oir, isme) permettent la formation de
noms masculins : un assemblage, un comportement, un couloir, un capitalisme, alors que
d’autres (ade, ance, oire, trice) permettent la formation de noms féminins : une promenade,
une avance, une baignoire, une formatrice.
II- Le nombre
Seuls les substantifs comptables acceptent la variation en nombre. Ainsi, l’ « eau », substantif
non comptable ne possède pas de pluriel. Le « s » constitue, à côté du déterminant, la marque
du pluriel en français : un livre/des livres. Mais, certains substantifs prennent un « x » au
pluriel.
2
Les noms invariables
Les noms qui, au singulier, se terminent par « s » ou « x » ou « z » ne changent pas au
pluriel : un pas/des pas, un prix/des prix, un nez/des nez.
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Le nom
Exercices
I- Trouvez le féminin
- un traître, un empereur, un gendre, un opérateur, un canard, un neveu.
V- Mettez au pluriel
- Un week-end, un duplicata, un paparazzi, un forum, un cameraman, un agenda, un oui
et un non, le pourquoi et le comment.
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Le nom
Corrigé
I- Trouvez le féminin : une traîtresse, une impératrice, une bru, une opératrice, une
cane, une nièce.
IV- Mettez au pluriel : des couvre-lits, les grands-mères, des avant-projets, des tête-à-
tête, les garde-robes, les rez-de-chaussée, les garde-pêches, les garde-pêche, les
gardes-pêches (selon le sens), des chefs-d’œuvre.
V- Mettez au pluriel : des week-ends, des duplicata, des paparazzis, des forums, des
caméramans, des agendas, des concertos/des concerti, des oui et des non, les
pourquoi et les comment.
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Les déterminants
Les déterminants désignent une classe de mots qui précèdent nécessairement le substantif. En
français moderne, la présence du déterminant est la règle, son absence constitue une
exception :
D’un point de vue syntaxique, le déterminant se définit par sa position : il est placé à gauche
du substantif. Pour certains déterminants, le déplacement est possible, mais dans ce cas leur
catégorie grammaticale change :
« *Le ce livre »
L’article défini
Formes
Formes simples Formes contractées
Masculin singulier Le/l’ au (à+le), du (de+le)
Féminin singulier La/l’
Pluriel Les aux (à+les)- des (de+les)
Valeur de base
La valeur de base de l’article défini est la notoriété. Il confère au substantif la capacité de
référer à un objet ou à un être déjà identifié dans la situation de communication. Il peut s’agir
d’un savoir partagé,
« J’ai trouvé le livre » (dont je t’ai déjà parlé)
d’une référence déictique,
« Donne-moi le livre » (désignation)
d’une identification résultant de la progression du discours
« J’ai rencontré un homme. L’homme avait une attitude suspecte »
De cette valeur de base découlent un ensemble d’emplois.
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Emplois
L’emploi possessif
« Pour venir au travail, j’ai pris la voiture » (ma voiture).
Le caractère évident du rapport de possession rend inutile l’apparition d’un adjectif possessif.
On rencontre ce type d’emploi quand le substantif désigne une partie du corps humain
« Il s’est fracturé le bras »
L’emploi démonstratif
« Ferme la fenêtre » (cette fenêtre)
L’article défini se substitue à l’adjectif démonstratif quand la référence au substantif ne pose
aucun problème. En cas d’erreur ou de doute, le recours au démonstratif s’impose :
« Non, pas cette fenêtre, mais celle-là »
L’emploi anaphorique
« J’ai passé un examen hier. L’examen était difficile »
Cet emploi est courant dans le texte narratif. L’article indéfini sert à présenter le substantif
alors que l’article défini sert à l’identifier.
Emploi générique
« L’homme est mortel »,
ce qui s’applique à l’ensemble, s’applique forcément aux éléments qui lui appartiennent.
L’habitude
« On est fermé le lundi »,
« On est fermé lundi »
l’article défini est l’équivalent de l’adjectif indéfini « chaque ». Sa présence confère au procès
une valeur itérative.
Avec les noms propres
Les noms propres en principe se passent du déterminant puisqu’ils sont déterminés par eux-
mêmes. Mais les noms géographiques et les noms de familles s’emploient avec l’article défini
« L’Amérique », « Les Dupont »
L’article indéfini
Formes
L’article défini possède pour le singulier deux formes qui opposent le féminin au masculin :
« un/une » et une forme pour le pluriel, « des ».
Valeur de base
La valeur de base de l’article indéfini est l’absence de notoriété. Il désigne un objet réel, mais
non identifié. Il sert à désigner des êtres ou des objets qui sont inconnus du destinataire ou qui
ne sont pas encore désignés :
Un agneau se désaltérait. Dans le courant d’une onde pure
Un loup survient… » (La Fontaine)
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L’article indéfini a donc une valeur de présentation. Il présente ce qui sera défini après. Il
s’oppose à l’article défini qui désigne quelque chose dont on a déjà parlé.
Emplois
Emploi généralisant
Un homme averti en vaut deux
L’article indéfini décrit un processus qui va du particulier « un homme » au général « tous les
hommes » selon la loi suivante : ce qui s’applique à l’un s’applique aux autres.
Emploi intensif
Associé à une qualité ou à un défaut, l’article indéfini exprime l’intensité. Il peut s’employer
avec le substantif tout seul :
Il est d’une intelligence !
ou avec un groupe nominal expansé : nom + adjectif qualificatif :
« Il a montré un courage exceptionnel ! »
Dans cet emploi, l’article indéfini se combine avec des substantifs abstraits.
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La substitution s’effectue pour des raisons syntaxiques, liées à la construction de la phrase.
L’article partitif
Formes
Du/de la (del’). L’article partitif s’emploie avec les noms non-comptables. C’est pourquoi il
possède uniquement les formes du singulier. La présence de la particule « de » définit la
valeur sémantique de l’article partitif que l’on pourrait résumer de la sorte : « on prend une
partie de quelque chose ».
« J’ai acheté du beurre et de la farine »
Il a bu de l’eau
Il faudra donc distinguer « du », « de la » partitifs et « du », « de la » articles définis
contractés
Il a pris du café »/Il a pris de la confiture
Il revient du cours / Il revient de la fête.
La nature sémantique du substantif est ici déterminante : s’agit-il d’un nom comptable ou
non ? On peut en outre partir de la construction du verbe. Le verbe « revenir » exige la
préposition « de », ce qui n’est pas le cas des verbes « acheter »/ « prendre » qui sont transitifs
directs.
Valeur
La valeur de base de l’article partitif est de désigner une opération d’extraction de en vertu de
laquelle on prend la partie d’une matière compacte et non-comptable.
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Emplois
Avec les noms abstraits
L’article partitif s’accommode bien des substantifs abstraits comme « courage », « amour »
que l’on peut concevoir comme des entités résistant à la loi du dénombrement
« Il faut du courage pour affronter la vérité »
« Je veux de l’amour et du respect »
Avec des noms comptables
L’incompatibilité sémantique entre le déterminant et le substantif crée un effet stylistique
« Il y a du professeur en lui »
Avec les noms propres
« Il écoute du Mozart »
Il s’agit d’une forme réduite du groupe nominal à valeur partitive « un morceau la musique de
Mozart ».
Du/de
La forme « de » apparait à la place de « du » dans deux cas.
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L’adjectif démonstratif
L’adjectif démonstratif, comme l’article défini, permet de préciser l’identité du substantif par
la désignation.
Formes
Devant un nom masculin qui commence par une voyelle ou un « h » aspiré, « ce » devient »
« cet » : Cet arbre/cet homme.
Ajoutés aux démonstratifs, les adverbes « ci » ou « là » opposent ce qui est proche à ce qui est
lointain aussi bien dans l'espace que dans le temps :
Je veux ce livre-ci et non ce livre-là.
On les utilise aussi pour opposer deux choses en vue de les distinguer :
Il faut réfléchir aux deux options possibles. Les conséquences de cette option-ci ne sont pas
les mêmes que celles de cette option-là.
Valeur
L’adjectif démonstratif sert à désigner, à montrer l’objet ou l’être qu’il détermine si bien qu’il
le distingue de tout autre objet du même genre.
Emplois
Emploi déictique
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Emploi anaphorique
Les jeunes ont toujours eu des difficultés à communiquer avec leurs aînés. Ce problème s’est
aggravé ces dernières années.
Le démonstratif reprend le substantif « travail » dans le premier exemple alors que dans le
deuxième exemple il permet la reprise de tout l’énoncé qui précède.
Emploi présentatif
Le démonstratif sert à présenter quelqu’un ou quelque chose dont on n’a pas parlé avant :
Emplois affectifs
Souvent, on associe au démonstratif une valeur affective qui, selon les contextes, va de la
colère, à l’étonnement, à la critique :
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L’adjectif possessif
L’adjectif possessif, comme l’article défini, actualise la référence du substantif (tout le monde
sait de quoi on parle) en en ajoutant une précision : il identifie la personne qui est en relation
avec l’être ou l’objet désigné.
Formes
Devant un nom féminin qui commence par une voyelle ou un « h » muet, la forme du
masculin remplace celle du féminin : mon armoire, son horloge.
Une forme qui se combine avec l’article indéfini, l’adjectif démonstratif ou l’adjectif
numéral
Valeur
L’adjectif possessif identifie la personne qui est en relation avec le substantif. Il peut s’agir
soit d’un véritable rapport de possession : mon livre, ma maison… et qui s’exprime
notamment avec les objets, soit d’une relation personnelle qui n’implique pas forcément une
possession effective : ma femme, mon pays natal… Ce type de rapport s’exprime avec les
êtres vivants, les lieux.
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Emplois
Emploi affectif
La relation personnelle avec le substantif prend souvent une coloration affective qui
s’exprime de plusieurs manières. L’adjectif démonstratif exprime alors :
- La tendresse :
Viens mon chou.
- la colère :
Regarde comment ses invités se comportent.
- le mépris :
C’est ça son talent !
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Les adjectifs indéfinis
Les adjectifs indéfinis sont des déterminants qui expriment de façon très variée
l’indétermination du substantif, surtout d’un point de vue quantitatif.
J’ai rencontré quelques difficultés
Les adjectifs indéfinis, comme l’article indéfini, ne permettent pas d’identifier le substantif.
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- De la totalité
La totalité se présente sous deux formes. La totalité globale, on envisage alors les éléments
dans leur ensemble, dans leur globalité : tout, toute, toutes :
Toute la salle applaudissait.
Notons que « Tout » est associé à autre déterminant. On le rencontre cependant seul avec les
noms de villes notamment :
Tout Paris était dans la rue.
La totalité où on envisage les éléments pris séparément : tout, toute, chaque.
Tout/chaque homme est mortel.
« Tout », dans ce cas, varie en genre seulement et ne peut se combiner avec un autre
déterminant. Au pluriel, « tous », associé à un article défini ou à un numéral, exprime la
périodicité (une distribution dans le temps)
Il faut prendre ce médicament toutes les (deux) heures.
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Les adjectifs numéraux cardinaux
Ce sont des déterminants quantifiants (ils désignent une quantité) comme les adjectifs
indéfinis. Mais contrairement à ceux-ci, ils permettent d’identifier le substantif par la
désignation d’une quantité précise, chiffrée.
Formes
Formes simples
Il s’agit des nombres de « un » à « seize », des nombres qui indiquent les dizaines : dix, vingt,
trente…, et des nombres cent, mille, million…
Formes composées
Elles résultent d’une multiplication : quatre-vingt 20x4, d’une addition : trente et u 30+1, des
deux : quatre-vingt-douze 4x20+12. Elles sont reliées de deux manières différentes :
- par coordination, pour les nombres où « un » s’ajoute aux dizaines : vingt et un, trente
et un, sauf 81 qui se dit quatre-vingt-un et pour relier « onze » aux dizaines : 71soixante et
onze, mais on dira 91 quatre-vingt-onze.
- par juxtaposition, 107 cent sept, mille trois, vingt-deux
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« Vingt » et « cent » sont toujours invariables quand ils désignent la page d’un livre :
Prenez le livre page trois cent.
« Mille » est toujours invariable et s’écrit « mil » quand il s’agit des dates.
Il a travaillé trois mille hectares.
Il est né en mil neuf cent trente.
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Les déterminants
Exercices
I- Relevez puis étudiez la nature, la forme et l’emploi des déterminants du nom
1- Il s’occupera seul des soins du ménage.
2- Il n’existe pas de crimes plus grands que ceux commis contre la foi.
3- Aux plaisirs d’autrefois, succède la tristesse d’aujourd’hui.
4- Il avait eu les jambes écrasées par une voiture.
5- Il ne faut pas briser cet espoir. Visez de grands projets.
19
Les déterminants
Corrigé
20
Cent vingt-sept, quatre-vingt-un, quatre-vingt-onze, trois cents dirhams, trois cent trente
dirhams, cent vingt signatures.
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L’adjectif qualificatif
L’adjectif qualificatif est un mot adjoint. Il a besoin d’un nom pour pouvoir fonctionner.
L’adjectif qualificatif s’ajoute donc au nom pour indiquer une propriété temporaire ou
permanente.
Le genre
Sans modification
La variation en genre n’entraîne aucune modification. L’adjectif s’écrit de la même manière
au masculin et au féminin : facile, difficile, épouvantable, propre, sale…
Cas particuliers
La radical du masculin change au féminin, ce qui donne lieu à des formes comme celles-ci :
beau/belle, mou/molle, nouveau/nouvelle, fou/folle. Faisons cependant attention à des
variations insoupçonnées : favori/favorite, aigu/aiguë.
Le nombre
Comme pour le substantif, la variation en nombre s’obtient par l’ajout d’un « s » au singulier :
jeune/jeunes, fort/forts. Dans certains cas, le « x » prend la place du « s » :
- les adjectifs qualificatifs en « eau » : beaux, nouveaux, jumeaux
- la plupart des adjectifs en « al » : nationaux, brutaux, sauf : bancal, fatal.
Les adjectifs en « s » ou en « x » sont invariables : gris, roux, heureux…
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Quelques règles d’accord
- l’adjectif dépend de deux noms : si les deux noms sont au pluriel, l’accord se fait
systématiquement au pluriel.
des propositions et des idées intéressantes.
Avec deux noms singuliers, l’accord se fait, en fonction du sens, soit avec les deux
noms soit avec le dernier uniquement :
Un courage et un sang-froid étonnants
Un courage et un sang-froid étonnant.
- l’adjectif dépend de deux noms de genre différents : l’accord se fait au masculin
J’ai vu des hommes et des femmes heureux.
- l’adjectif qualificatif dépend d’un nom et d’un complément de nom ; selon le sens,
l’accord se fait soit avec le premier, soit avec le second :
Des couvertures de tissu blanches/blancs
- avec l’expression « avoir l’air », l’accord se fait soit avec le sujet soit avec le
substantif « air » :
Elle a l’air fatiguée
Elle a l’air fatigué
Mais avec un sujet inanimé, l’accord se fait avec le sujet
Ces gâteaux ont l’air bons.
Les adjectifs invariables
- Les adjectifs de couleurs issus d’un nom : cerise, marron, orange…
Des jupes marron/cerise/orange
- Les adjectifs de couleurs composés : bleu foncé, jaune paille, vert clair
Des robes vert clair/jaune paille
- Les adjectifs qualificatifs employés comme adverbes
Elle parle fort.
Elle est fin prête.
Ils sont court vêtus.
« Fort » n’est plus un adjectif, il devient un adverbe et, par conséquent, il est
invariable. C’est le cas de « fin » et de court » dans les deux autres exemples.
- Les adjectifs qualificatifs employés comme des prépositions :
Tout le monde est là sauf les filles.
Il des bonbons plein les poches.
« sauf » et « plein » sont des adjectifs qualificatifs. Dans ces exemples ils sont
employés comme prépositions. C’est pourquoi, ils sont invariables.
- Des cas particuliers ; « nu », « demi », placés devant le nom, sont invariables
On l’a trouvée demi-consciente.
Ils sont entrés nu-pieds.
Mais, on dira :
23
Ils sont entrés les pieds nus.
Le positif
Le positif représente l’absence de degré. L’adjectif qualificatif est dit au positif quand il
exprime une qualité simple sans nuance de comparaison ou d’intensité : un livre intéressant,
une jolie maison…
Le comparatif
L’adjectif est au comparatif quand la qualité exprimée fait l’objet d’une comparaison entre
deux éléments A et B. Il s’agit d’un système très structuré qui possède des mots propres pour
exprimer la supériorité (le comparatif de supériorité), l’égalité (le comparatif d’égalité) et
l’infériorité (le comparatif d’égalité) : plus….que, aussi…que, moins…que :
Il est plus riche que son frère.
Il est aussi riche que son frère.
Il est moins riche que son frère.
Il existe des comparatifs synthétiques (formés d’un seul mot) comme « meilleur » (plus bon),
« pire » (plus mauvais), ou « moindre » (plus petit) :
Il est meilleur que son frère en orthographe.
La solitude est pire que la pauvreté.
Les dégâts sont moindres ici qu’ailleurs.
Les adjectifs qualificatifs qui sont sémantiquement des comparatifs n’acceptent pas la
comparaison par « plus, moins, aussi…que » : majeur, mineur, supérieur, inférieur, antérieur,
postérieur. On ne dira pas :
*Il est plus supérieur que son frère.
On dira plutôt :
Il est supérieur à son frère.
Le superlatif
On ne compare plus deux éléments, mais un élément avec l’ensemble auquel il appartient
pour dire qu’il possède une qualité au plus haut degré
Il est le plus intelligent de la classe.
Le superlatif n’admet que la supériorité et l’infériorité : le/la plus, le/la moins :
Elle est la moins généreuse de sa famille.
Comme on le constate dans les exemples précédents, le complément du superlatif est introduit
par « de ». Il peut cependant disparaître :
C’est l’homme le plus gentil.
24
L’intensité
On exprime l’amplitude d’une qualité pour dire qu’elle s’actualise avec force sans intention
de comparaison.
Il est très gentil.
L’intensité s’exprime par des mots particuliers, essentiellement des adverbes. Elle possède
trois degrés :
- Le haut degré : fort, incroyablement, très..
Cette maison est incroyablement chère.
- Le moyen degré : assez, suffisamment
Il est suffisamment intelligent pour comprendre tout seul.
- Le bas degré : peu
Il est peu sociable.
L’intensité s’exprime aussi par des prépositions (sous, sur), par des préfixes qui expriment le
haut degré (super, ultra, extra, archi, hyper) ou le bas degré (hypo), des suffixes (issime, ot) .
Voici quelques exemples :
Les travailleurs sont sous-payés. (bas degré)
La salle était archi-comble (haut degré)
La police a arrêté le richissime homme d’affaires. (très riche)
Il est vieillot. (un peu vieux)
L’intensité s’exprime aussi par des expressions figées :
Il est fou à lier.
Il est bête comme ses pieds.
Il est riche comme Crésus.
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Nous remarquons que l’épithète confère au substantif une qualité temporaire (les enfants sont
attentifs pour un moment), tout en ayant une valeur circonstancielle. Dans notre exemple, elle
assume la fonction d’un complément circonstanciel de manière : comment ils suivent le film ?
Ailleurs, elle peut exprimer :
- La cause
Les soldats, fatigués, avancent difficilement.
Les soldats avancent difficilement parce qu’ils sont fatigués.
- La concession
Quoique pauvre, il est généreux.
Même s’il est pauvre, il est généreux.
La fonction attribut
On affirme une qualité à propos du substantif par le biais d’un type particulier de verbes
appelés verbes attributifs. Il existe deux types d’attributs.
L’attribut du sujet
L’assertion (l’affirmation) de la qualité concerne le sujet de la phrase :
Les étudiants sont optimistes.
« Optimistes » est l’attribut du sujet « les étudiants ». L’attribut du sujet se construit le plus
souvent avec les verbes d’état : être, sembler, paraître, demeurer, rester… D’autres verbes
sont occasionnellement attributifs :
Il a vécu pauvre.
Il est rentré furieux.
« Vivre » et « rentrer » relient le sujet à son attribut. Ils deviennent des verbes attributifs.
Arrêtons-nous sur quelques constructions particulières de l’attribut du sujet :
- la construction implicite, avec ellipse du verbe :
Bon, ce couscous.
Ce couscous est bon.
- la construction indirecte par le biais d’une préposition :
La vie à l’étranger passe pour facile.
L’attribut du COD
La qualité affirmée par le verbe concerne le complément d’objet direct dans une construction
composée de quatre éléments : sujet+verbe+cod+attribut du cod.
Je trouve mon ami triste.
« Triste » est l’attribut du substantif « ami », qui est cod du verbe « trouver ». L’attribut du
cod est un constituant essentiel de la phrase, on ne peut le supprimer. En effet, on ne peut pas
dire :
*Je trouve mon ami.
On peut ainsi distinguer l’attribut du cod de l’épithète qui appartient à un groupe nominal cod
26
J’ai trouvé ma robe rouge.
« Rouge » ne fonctionne pas tout seul. Il appartient au groupe nominal, « ma robe rouge », qui
est cod du verbe « trouver ». Vérifions :
J’ai trouvé ma robe.
L’adjectif peut être supprimé. Il s’agit donc d’une épithète attachée.
Les verbes qui permettent la construction d’un attribut du cod avec un adjectif
qualificatif ne sont pas nombreux. Ce sont essentiellement des verbes de jugement : trouver,
croire, considérer ; des verbes qui expriment un changement : rendre
Tout le monde croit Roland coupable.
Tout le monde considère Roland comme coupable.
Ce souvenir le rend triste.
27
L’adjectif qualificatif
Exercices
28
L’adjectif qualificatif
Corrigé
2- Pendant une heure, le jeune homme, rêveur et pensif, imagina tout haut ces
existences héroïques pleines de gloire.
Jeune : épithète attachée au substantif « homme », rêveur et pensif : épithètes
détachées liées au substantif « homme », héroïques et pleines : épithètes attachées au
substantif, « existences », haut : adjectif employé comme adverbe.
29
Les pronoms
Les pronoms sont des mots représentants. Ils possèdent la capacité d’offrir un équivalent
syntaxique et sémantique de mots, de phrases ou même de situations déjà évoqués en vue d’en
éviter la répétition. Il existe plusieurs types de pronoms.
Formes
Les pronoms personnels fonctionnent de deux manières différentes par rapport au verbe. Nous
avons des pronoms qui sont inséparables du verbe et forment une seule unité prosodique avec
celui-ci :
Je travaille.
Je le veux.
On les appellera les pronoms conjoints. D’autres pronoms, au contraire, fonctionnent comme
un nom. Ils sont séparés du verbe par une préposition :
Il pense à moi. (sa mère)
ou d’un signe de ponctuation :
Lui (Roland), me dérange, toi, non.
On les appellera les pronoms disjoints.
Le pronom neutre « le »
30
Le pronom réfléchi
Le pronom réfléchi est un pronom personnel qui a un référent identique au sujet, il est le
propre des verbes pronominaux. Ses formes varient en fonction de la personne : « me », «te »,
« nous », vous » pour la première et la deuxième personne, « se »/ « soi » pour la troisième
personne :
Nous nous promenons.
Il se promène.
Chacun pour soi, Dieu pour tous.
« Soi » est le pronom réfléchi de l’indéfini. Si le nom auquel réfère le pronom est précis,
l’emploi des autres pronoms personnels s’impose :
Je pense à moi-même
Dans la société, on ne pense qu’à soi.
Ce sont les pronoms personnels qui remplacent le complément d’objet direct. Pour la
première et la deuxième personne, nous aurons les formes me, te, nous, vous :
Il m’appelle tous les jours. (il appelle qui ?)
Nous vous invitons pour la fête. (nous invitons qui ?)
Pour la troisième personne, tout dépend du déterminant du nom que le pronom remplace. S’il
s’agit d’un déterminant défini (l’article défini, l’adjectif démonstratif, l’adjectif possessif),
nous aurons les formes le, la, les ; s’il s’agit des déterminants indéfinis (article indéfini, article
partitif) ou des quantifiants (adjectifs indéfinis), nous aurons recours à la forme en :
Tu as bien rangé tes affaires ?
Oui je les ai bien rangées.
31
Tu as reçu des nouvelles aujourd’hui ?
Oui, j’en ai reçu.
Ce sont les pronoms qui remplacent le complément d’objet indirect. Les formes choisies
dépendent en premier lieu de la préposition qui introduit le COI : à ou de.
32
Il a toujours besoin d’elle.
Le pronom en est réservé au COI qui désigne un inanimé :
Notre aide, il en a vraiment besoin.
33
Les pronoms relatifs
Les pronoms relatifs sont en même temps des mots de jonction (liaison) qui relient deux
propositions, la principale et la subordonnée, et des pronoms représentant le mot qui les
précède, appelé antécédent. Il existe des formes simples : qui, que, dont, où et des formes
composées formées d’une préposition suivie de « lequel » : pour lequel, dans lequel…
Qui
Les pronoms relatifs simples sont au nombre de quatre : qui, que, dont, où. L’utilisation des
pronoms relatifs dépend de la fonction qu’ils assument dans la subordonnée et qui n’est autre
que celle du mot qu’ils remplacent. Expliquons-nous. Soit les deux phrases suivantes :
L’étudiant a obtenu une mention. L’étudiant a bien travaillé.
Si on veut les relier en évitant la répétition du mot « étudiant », on choisit d’abord le pronom
relatif qui convient. Ici, il s’agit de remplacer le substantif « étudiant », qui est sujet du verbe
« travailler ». « Qui » est le pronom relatif qui remplace le sujet. Nous mettons donc « qui » à
la place du nom auquel il se substitue, ce qui donne :
L’étudiant a obtenu une mention. Qui a bien travaillé.
On relie les deux phrases en plaçant le pronom relatif à côté du nom qu’il remplace, en
l’occurrence « l’étudiant » et on obtient la phrase suivante :
L’étudiant qui a bien travaillé a obtenu une mention.
Le pronom relatif « qui » sera considéré comme le sujet du verbe « travailler » exactement
comme le nom auquel il se substitue, « l’étudiant ». On dira alors que le pronom relatif « qui »
remplace le sujet. Qu’en est-il des autres relatifs ?
Que
« Que » remplace le plus souvent un complément d’objet direct.
L’erreur est grave. Claude a commis cette erreur.
Pour éviter la répétition du complément d’objet direct, on dira
L’erreur que Claude a commise est grave.
« Que » est le complément d’objet direct du verbe « commettre ».
« Que » remplace aussi un attribut :
Fou que je suis.
Dont
« Dont » remplace un complément introduit par la préposition « de » Il peut s’agir :
- d’un complément d’objet indirect
Le projet est intéressant. Tu parles de ce projet.
Le projet dont tu parles est intéressant.
- d’un complément de nom
34
Nous avons mangé dans un restaurant. Je connais l’adresse de ce restaurant.
Nous avons mangé dans un restaurant dont je connais l’adresse.
- D’un complément d’adjectif
Il m’a rendu le rapport. Je suis satisfait de ce rapport.
Il m’a rendu le rapport dont je suis satisfait.
Si le complément par « de » fait partie d’un complément circonstanciel, on utilisera plutôt la
forme composée « duquel » :
J’ai vu la montagne. Il habite au pied de cette montagne.
J’ai vu la montagne au pied de laquelle il habite.
Où
« Où » remplace un complément circonstanciel de lieu ou de temps.
J’ai visité la maison. Je suis né dans cette maison.
J’ai visité la maison où je suis né.
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Les pronoms indéfinis
Ce sont des pronoms issus de la pronominalisation d’un substantif déterminé par un adjectif
indéfini :
Tous les étudiants ont passé l’examen, mais aucun n’a rendu la copie.
Le pronom indéfini « aucun » remplace « aucun étudiant ». Pour classer les pronoms
indéfinis, on adoptera les mêmes critères appliqués aux adjectifs indéfinis qui leur
correspondent.
Puisqu’ils désignent une quantité nulle, ces pronoms sont associés à la particule « ne » pour
exprimer la négation.
Nul n’est censé ignorer la loi.
Rien ne l’intéresse.
Personne ne bouge !
Certains pronoms indéfinis de la pluralité sont à l’origine des adjectifs indéfinis : certains,
plusieurs, quelques, beaucoup de, la plupart… Le fait qu’ils soient employés seuls, sans
substantif, leur confère la possibilité de fonctionner comme des pronoms :
Certains croient que l’argent ne fait pas le bonheur. Mais, plusieurs pensent le contraire.
Beaucoup n’ont pas d’avis sur la question, même si la plupart se sentent concernés.
Tout, tous, toutes sont les pronoms indéfinis de la totalité. « Tout », invariable, prend la forme
neutre de la troisième personne du singulier. Il désigne toujours l’inanimé :
Tout le dérange.
Je ferai tout ce que tu veux.
« Tous » (on prononce le « s ») varie en genre, « toutes ». Il peut désigner aussi bien l’animé
que l’inanimé :
Les étudiant(e)s sont fatigués. Tou(te)s espèrent partir en vacances le plus tôt possible.
Les chemins de la vie sont nombreux et tortueux, mais tous convergent vers le même but.
Ce ne sont pas des quantifiants. Ils désignent une personne qu’on ne peut identifier ou
quelque chose d’indéterminé. Ils sont formés avec les pronoms relatifs qui, quoi ou avec
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l’adjectif relatif lequel. Ceux formés avec le pronom relatif opposent l’animé et l’inanimé :
n’importe qui, n’importe quoi, je ne sais qui, je ne sais quoi, quiconque :
Il invite n’importe qui.
Il fait n’importe quoi.
Quiconque parle sera puni.
Il avait je ne sais quoi d’attirant.
Ceux formés avec lequel s’appliquent aussi bien à l’animé qu’à l’inanimé et varient en genre
et en nombre :
Toutes ces robes sont pour toi. Tu prends n’importe laquelle.
Tu demanderas le chemin aux passants. N’importe lequel te l’indiquera.
Il s’agit des adjectifs indéfinis « même » et « autre » qui fonctionnent aussi comme pronoms.
Je ne veux pas cette robe, j’en veux une autre.
C’est ton stylo ? J’ai le même.
On rencontre le pronom indéfini « autre » dans les locutions, « l’un(e) à l’autre »,
« l’un(e)…l’autre », « l’un(e) et l’autre »… qui expriment, le plus souvent, différentes
nuances de la réciprocité.
Ils se détestent l’un l’autre.
Ces deux idées s’opposent l’une à l’autre.
Ils disent qu’ils ont raison. Mais, l’un et l’autre se trompent.
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Les pronoms possessifs
Ce sont des pronoms qui remplacent un substantif déterminé par un adjectif possessif :
Est-ce que ce sont vos clefs ?
Oui ce sont les miennes. (mes clefs)
Les pronoms possessifs sont précédés de l’article défini, le, la, les. Ils varient en fonction de
l’objet ou de le personne désignés et du nombre de possesseurs.
Un seul possesseur
Plusieurs possesseurs
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Les pronoms démonstratifs
Ce sont des pronoms qui remplacent un nom déterminé par un adjectif démonstratif :
Tu veux ce stylo ?
Non, je veux celui-là. (ce stylo-là)
Comme pour les adjectifs possessifs, ils possèdent une forme simple et une forme renforcée
par les adverbes « ci » et « là ».
Les pronoms démonstratifs ont les mêmes emplois que les adjectifs démonstratifs
correspondants. On retrouve ainsi l’opposition entre la proximité à l’éloignement exprimée
par les formes composées, renforcées par « ci » ou « là » : ce stylo-ci, ce stylo-là. Cette
opposition prend une valeur de distinction dans beaucoup de cas :
Les deux solutions se valent. Mais celle-ci est plus pratique que celle-là.
On distinguera, en outre, l’emploi déictique de l’emploi anaphorique. Dans le premier cas, le
substantif représenté par le pronom possessif se définit dans la situation d’énonciation :
Tu veux un stylo ? Prends celui-ci. (ce stylo)
Dans le deuxième cas, le pronom reprend un nom déjà mentionné, lequel peut être déterminé
par un article défini :
Le candidat qui est passé en premier a bien réagi. Celui-ci (ce candidat) a de grandes chances
d’obtenir le poste.
Les candidats pour ce poste étaient nombreux. Celui (le candidat) qui aura le poste est
vraiment chanceux.
Le pronom démonstratif neutre, appelé ainsi parce qu’il ne possède ni les marques du genre ni
celles du nombre, joue un rôle important dans la progression du discours. Comme pronom
anaphorique ou cataphorique (il annonce ce qui suit), il permet de remplacer ou d’annoncer
une unité supérieure au mot, une phrase, un ensemble de phrases, une situation plus ou moins
étendue :
On m’a proposé un salaire intéressant. Cela (ça) me va.
Ceci doit vous intéresser. On propose un poste de directeur à Dakar.
Il a beaucoup changé ces derniers temps. Il est agressif, peu sociable. Il n’est plus aussi
performant dans son travail. Cela m’inquiète.
« Cela »/ »ceci » remplacent la phrase qui précède/qui suit dans les deux premiers exemples.
« Cela » remplace l’ensemble de la situation évoquée dans le dernier. A l’oral, le pronom
« ça », plus facile à prononcer, se substitue à ceci, cela. Quant au pronom ce, il accompagne le
verbe être dans la tournure présentative, c’est, ce sont. Il fait référence à une situation citée :
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Hier, j’ai vu un spectacle. C’était formidable.
On le rencontre aussi avec les pronoms relatifs par rapport auxquels il fonctionne comme un
antécédent vague et indéterminé
Il fait ce qui lui plaît.
Je te donnerai ce dont tu as besoin.
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Les pronoms interrogatifs
Ce sont des pronoms propres à l’interrogation. Nous avons :
- d’une part, les pronoms qui, que, quoi, identiques aux pronoms relatifs. Ils servent à
poser une question sur l’identité d’une personne ou d’un objet :
Qui peut le convaincre ?
Que devons-nous faire ?
A quoi penses-tu tout le temps ?
- d’autre part, le pronom lequel qui varie en genre et en nombre (lequel, laquelle,
lesquels, lesquelles) et qui représente un nom déterminé par l’adjectif interrogatif quel dans
une question impliquant le choix entre deux options :
Voici deux propositions de contrat. Quelle proposition préfères-tu ?
Voici deux propositions de contrat. Laquelle préfères-tu ?
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Les pronoms
Exercices
II- Supprimez les répétitions. Remplacez les mots en gras par un pronom personnel
« Nous sommes depuis trois jours au village olympique. Nous sommes très bien
installés dans ce village. Il fait chaud, mais je m’habitue peu à peu à la chaleur.
Nous ne parlons que de la médaille d’or. Je pense jour et nuit à cette médaille.
Nous allons gagner. Nous rêvons que nous allons gagner. Nous sommes sûrs que
nous allons gagner. Envoie-nous tes encouragements. Nous avons besoin de tes
encouragements. »
III- Regroupez les deux phrases en utilisant « dont » complément de nom ou d’adjectif
1- J’ai rencontré un type. Son frère est musicien.
2- Nous avons emmené des copains. La voiture de ces copains était en panne.
3- Il y avait un excellent DJ. J’ai oublié son nom.
4- Louis est un garçon sympathique. Noémie est amoureuse de lui.
5- J’ai rencontré Clara. Son père est avocat.
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V- Confirmez en utilisant un pronom possessif
Des jeunes ont fait la fête. Ils rangent l’appartement.
- C’est mon sac. C’est ……
- C’est l’écharpe de marie. C’est ……
- Ces magazines sont à nous. ……
- Ce CD est à toi. ……
- Ce sont mes affaires. ……
- Ce sont vos clefs de voiture. ……
- Ces disques sont à Marie et Pierre. ……
- Ce portable est à moi. ……
VII- Dans les résultats du sondage suivant, remplacez les pourcentages par un pronom
indéfini
Quelles sont les questions que vous ne poserez jamais à un ami ?
- As-tu une maladie grave ?......................................................................100%.
- Combien gagnes-tu ? …………………………………………………. 90%
- Est-ce que tu as beaucoup d’argent à la banque ?...................................80%.
- Est-ce que tu as connu des femmes (des hommes) avant le mariage ?...50%
- Quel âge as-tu ? ………………………………………………………...3%
- Que font tes parents ? …………………………………………………..0%
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Les pronoms
Corrigé
II- Supprimez les répétitions. Remplacez les mots en gras par un pronom personnel
« Nous sommes depuis trois jours au village olympique. Nous y sommes très bien
installés. Il fait chaud, mais je m’y habitue peu à peu. Nous ne parlons que de la
médaille d’or. J’y pense jour et nuit. Nous allons gagner. Nous en rêvons. Nous en
sommes sûrs. Envoie-nous tes encouragements. Nous en avons besoin. »
III- Regroupez les deux phrases en utilisant « dont » complément de nom ou d’adjectif
6- J’ai rencontré un type dont le frère est musicien.
7- Nous avons emmené des copains dont la voiture était en panne.
8- Il y avait un excellent DJ dont j’ai oublié le nom.
9- Louis est un garçon sympathique dont Noémie est amoureuse.
10- J’ai rencontré Clara dont le père est avocat.
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V- Confirmez en utilisant un pronom possessif
Des jeunes ont fait la fête. Ils rangent l’appartement.
- C’est mon sac. C’est le mien.
- C’est l’écharpe de Marie. C’est la sienne.
- Ces magazines sont à nous. Ce sont les nôtres.
- Ce CD est à toi. C’est le tien.
- Ce sont mes affaires. Ce sont les miennes.
- Ce sont vos clefs de voiture. Ce sont les vôtres.
- Ces disques sont à Marie et Pierre. Ce sont les leurs.
- Ce portable est à moi. C’est le mien.
VII- Dans les résultats du sondage suivant, remplacez les pourcentages par un pronom
indéfini
Quelles sont les questions que vous ne poserez jamais à un ami ?
- As-tu une maladie grave ?......................................................................100%.
- Combien gagnes-tu ? …………………………………………………. 90%
- Est-ce que tu as beaucoup d’argent à la banque ?...................................80%.
- Est-ce que tu as connu des femmes (des hommes) avant le mariage ?...50%
- Quel âge as-tu ? ………………………………………………………...3%
- Que font tes parents ? …………………………………………………..0%
Quelles sont les questions qu’on peut poser à un ami ? Parmi les personnes interrogées,
personne/aucune n’oserait poser une question sur une maladie grave (100%). La plupart
trouvent impoli d’aborder les questions liées à l’argent (90%, 80%). Les avis sur les relations
antérieures au mariage divergent. Une moitié envisage d’en parler, l’autre non (50%). Par
contre, il existe des sujets moins gênants. Ainsi, la majorité ne trouve aucun inconvénient à
interroger un ami sur son âge (3%). Mais, le sujet qui ne fâche pas, selon les personnes
interrogées, est celui de la situation professionnelle des parents. Toutes peuvent poser une
question là-dessus (0%).
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