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ECHOGRAPHIE ET

IMAGERIE PAR RÉSONANCE


MAGNÉTIQUE (IRM)

Pr.Ag. Meghelli Sidi Mohammed


Maître de conférences A en Biophysique Médicale
Faculté de médecine de Tlemcen
UEI 1, 3ème année de médecine
Objectifs du cours
• Définir le principe de production des ultrasons (effet piézoélectrique).

• Décrire le principe de l’Echographie / Echo-Doppler et la formation d’écho

• Citer les indications de l’Echographie en particulier thoracique

• Décrire le principe physique de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM)

• Définir le phénomène de relaxation en IRM

• Connaitre les contre indications de l’IRM

• Citer les indications de l’IRM thoracique


L’Echographie/Echo-Doppler
I. Les ultrasons

1) Définition

• Les ultrasons (US) sont utilisés dans l'imagerie médicale et principalement dans le
domaine de l'échographie et du doppler.

• Les US sont des vibrations mécaniques de haute fréquence, non audibles par l’homme
(fréquence > 20000 Hz)

• Seuil d’audibilité de l’oreille humaine varie de 16 à 20 kHz.

• Leurs vitesse change d’un milieu à un autre (notion d’impédance acoustique ++++).
• Selon la nature du milieu, les ultrasons se propagent à une vitesse particulière.
• Sachant que l'organisme humain est composé d'environ 70% d'eau, les US se
propagent à une vitesse qui avoisine les 1500 m/s.
2) Production et détection des US (Effet piézo-électrique)

• La production et la détection des US se font par l’intermédiaire d’un transducteur


particulier : la sonde échographique dont le principe est basé sur l’effet piézo-
électrique.

• Ce transducteur est un élément transformant une énergie électrique produite et traitée


par un ordinateur (l’échographe) en une énergie mécanique: l’onde ultrasonore.
Principe de l’effet piézo-électrique
Définition : Transformation d’une déformation mécanique en un signal
électrique et inversement.
• Ce phénomène physique, découvert par Pierre et Jacques Curie en 1880, correspond à la
propriété de certains matériaux (cristal de quartz) à se charger électriquement lorsqu’ils sont
comprimés, et réciproquement une tension électrique appliquée sur le quartz induit une
déformation du cristal.
• Les sondes d’échographie actuelles sont réalisées avec des céramiques de zirconate de titane
qui possèdent ces mêmes caractéristiques piézo-électriques.

Figure : Effet piézo-électrique


• L’application d’un courant alternatif sur ce type de matériau (céramique), engendre des cycles de
compression-décompression qui génèrent une onde mécanique dans le domaine de fréquence des
ultrasons, cette onde pouvant se propager dans la matière du milieu de conduction.
• La fréquence dépend de l’épaisseur du cristal : plus l’épaisseur est faible, plus la fréquence générée est
élevée.

Figure: Fréquence générée et épaisseur du cristal piézo-électrique.


III) L’Echographie

• L'appareil permettant de réaliser des échographies


est appelé « Echographe »
• Il est constitué :
→ de la sonde permettant l'émission et la
réception d'ultrasons
→ du système informatique qui transforme le
signal reçu en image

→ d'une console de commande permettant


différents réglages
→ d'un moniteur
→ d'un système d'enregistrement des
données.
1) Principe général

• On place une sonde sur la région à examiner après avoir appliqué sur la peau un gel
qui permet de supprimer la présence d’air entre la sonde et la peau (l’air empêche la
transmission d’ultrasons).
Cette sonde est faite de plusieurs émetteurs disposés côte à côte.
Quand l’un d’entre eux émet un ultrason, celui-ci pénètre donc les tissus jusqu’à ce
qu’il soit arrêté par une structure et réfléchi (l’ultrason qui est émis dans cette structure
est en partie absorbé par les éléments qui la compose et en partie réfléchi = Echo).
-L’Echo est alors renvoyé en direction de la sonde comme un faisceau lumineux par un
miroir.

Echo
• Plus la structure est éloignée plus l’Echo mettra du temps à revenir. Il est enregistré
et donne des informations sur la position et la densité des tissus rencontrés.

• La vitesse de propagation de l’onde sonore étant connue, il suffit de mesurer le temps


qui s’écoule entre l’émission du message et la réception de l’onde réfléchie pour
connaître la position d’un organe par exemple.
2) Particularité de la sonde échographique

►Emission
• Dans le cadre de l'émission, la sonde envoi
une fréquence ultrasonore supérieure à 2
0000 Hz.
• La sonde échographique qui a pour but
d'envoyer et de recevoir un signal
ultrasonore est composée d'une céramique
(transducteur piézo-électrique), des
électrodes, un amortisseur et d’une lame
d’adaptation d'impédance.
Composition d’une sonde échographique
Différents types de sondes
• Chaque sonde possède une forme particulière
mais la fréquence est dû à la forme du cristal
(céramique) : plus il est petit plus la
fréquence émise est élevée.
• l'amortisseur possède deux rôles Les sondes
linéaires
- amortir les vibrations de la lame
piézoélectriques
- interdire la propagation des ondes
ultrasonores vers l’arrière (c’est-à-dire Les sondes micro
vers la main de l’opérateur tenant la sonde) convexes

Enfin l'adaptateur d'impédance a pour but de


faire barrière entre la peau du patient et les
électrodes ainsi que protéger la céramique. Les sondes convexes
► Réception

• Une fois les ondes ultrasonores réfléchies, elles doivent être réceptionnées pour
obtenir une image.

• L'onde ultrasonore une fois réfléchie, arrive au niveau de la céramique puis cette
céramique envoie un signal électrique qui sera traité pour obtenir une image.
3) Choix de la sonde échographique
• Le choix de la sonde sera fonction de l’organe à explorer, en particulier de sa profondeur, de sa structure
et de sa taille. L’atténuation du faisceau US par absorption dans un milieu suit la loi suivante:

α = kF2
(α dépend des caractéristiques biophysiques des tissus)
►L’atténuation augmente donc avec :

- la fréquence du faisceau → les fréquences élevées seront réservées à l’exploration des structures superficielles.
- l’épaisseur du milieu traversé
4) Comment vont se comporter les différents tissus de
l’organisme ?
• Les liquides simples, dans lesquels il n’y a pas de particules en suspension, se contentent de laisser
traverser les US. Ils ne se signalent donc pas par des échos. Ils seront noirs sur l’écran
(anéchogènes).
• Les liquides avec particules (le sang), contiennent de petits échos. Ils apparaîtront donc dans les
tons de gris plus ou moins homogènes (hypoéchogènes).
• Les structures solides captent et renvoient beaucoup d’échos et apparaitront blanc (hyperéchogènes).
• Les échos sont détectés par un oscillographe.
• Les temps mesurés sont directement proportionnels à la profondeur ou à l’épaisseur des organes
rencontrés par le faisceau.
5) Representation d ’une image échographique
Les images d’échographies sont le plus souvent monochromes. Quand vous y voyez
des couleurs, c’est que l’on utilise le Doppler et le codage couleur.
6) Les différents modes échographiques

• Il existe plusieurs façons de représenter le signal US recueilli, en fonction de


l’information attendue .

•Mode A (temps-amplitude)
•Mode B (bidimensionnel)
•Mode TM (temps-mouvement)
•3D/4D

NB: Les matériels actuels fonctionnent au choix en mode, A , B et TM, préférentiellement


dans les deux derniers modes.
a- Echographie en mode A (amplitude)

• L’échographie en mode A, est la plus ancienne, actuellement quelques indications en ophtalmologie.


• Les US réfléchis se traduisent par des pics dont la hauteur reflète la quantité d’énergie réfléchie.
• La distance entre 2 pics permet de connaitre l’épaisseur d’une structure et l’absence d’échos entre 2 pics
indique la présence du liquide.
• En ophtalmologie, on peut mesurer l’épaisseur du cristallin ou diagnostiquer un décollement de
rétine (myopie, traumatisme, diabète et hypertension).
b- Echographie en mode B

• L’échographie en mode B (body) ou échotomographie:


Par rapport à l’échographie A, le balayage d’un secteur par le faisceau permet d’obtenir une coupe
(échotomographie) en temps réel.
• La sonde est déplacée et les US réfléchis sont traduits en points brillants sur un écran.
• Il existe plusieurs types de sondes: linéaires (faisceau parallèle), sectorielles (sortie convexe avec
un faisceau divergent), tournantes.

Sonde linéaire Sonde à sortie convexe Sonde sectorielle tournante


• Mais surtout, la notion d’échelle de gris est introduite. Les amplitudes des signaux correspondant aux
échos sont converties en points brillants sur un écran d’oscilloscope.
La brillance du point est proportionnelle à l’amplitude de l’écho.
• En modifiant de façon continue la position de la sonde, c’est le balayage, on obtient une coupe
du tissu exploré : une échotomographie.
c- Echographie en mode TM

• L’échographie en mode TM (time motion) permet d’explorer les structures mobiles comme les
vaisseaux ou les valves cardiaques.
• Par rapport à l’échographie A, l’intensité d’un écho n’est plus représentée par une amplitude mais par
une intensité (brillance) dans une échelle de gris, en fonction du temps .
• Le mode TM, Temps - Mouvement, explore un organe mobile alors que la
sonde est fixe.

- Ci - dessus est schématisé le mouvement de la valve mitrale, ainsi que la direction de


l’enregistrement TM.
La vitesse de déroulement de l’enregistrement est identique à celle de l’ ECG, 25 mm par seconde.

- Une autre application importante de l’échographie en mode TM est l’enregistrement des bruits du
cœur fœtal.
- Enfin il est aussi possible d’accéder à l’estimation de la fraction d’éjection cardiaque, c’est à dire au
pourcentage de sang éjecté pendant la phase systolique.
d- Les modes échographiques : écho 3D/4D

• Reconstruction dans tous les plans d’un volume comme en imagerie en coupe (TDM), permettant
une navigation dans le volume.
• Intérêt de l’échographie 3D en pathologie gynécologique (malformations utérines, du fœtus…), le
mode 4D introduit le temps (explore le volume en temps réel).

Images en volume statiques (3D) ou indexée au temps (4D)


7) Applications de l'échographie

• L’échographie permet d’étudier de nombreux organes de l’abdomen, du petit bassin,


du cou (thyroïde, foie, rate, pancréas, reins, vessie) ainsi que les vaisseaux sanguins,
les ligaments et le cœur.

• Elle permet plus précisément de rechercher des anomalies (telles que des tumeurs,
des kystes et des malformations) et de guider des prélèvements (ponctions).
• Pendant une grossesse, plusieurs échographies sont réalisées afin de vérifier la
vitalité et le développement du fœtus, de dépister des anomalies et de déterminer le
sexe de l’enfant.
8) Indications de l’échographie thoracique
• Pleurésie : recherche de pleurésie devant une pneumonie ou autre anomalie
radiologique (émoussement des culs de sac, hémithorax opaque…), guidage des
procédures pleurales. (ponction, biopsies, drainage), suivi et évolution des
pleurésies
• Pneumothorax diagnostic et suivi ( recherche de PNT après gestes invasifs.
• Pathologie pulmonaire (diagnostic, suivi, biopsie…).
• Exploration du diaphragme (dyspnée, maladie neuro musculaire…).
• Pathologie pariétale
IV) L’effet Doppler Christian Andreas Doppler (Salzbourg,
29 novembre 1803 - Venise, 17 mars 1853).

• Le doppler permet l'étude de la circulation sanguine grâce à une sonde émettrice


et réceptrice d'ultrasons.

• Le principe de l'effet doppler repose sur le changement de fréquence d'une onde


d’US réfléchie par une cible en mouvement : les globules rouges circulant.

• Il permet ainsi d'apprécier le débit du sang dans le vaisseau (artère ou veine), sa


direction et l'absence ou présence de turbulences (aspect irrégulier de la
progression).
1) L'écho-doppler

• L’Echo-doppler est l'association de


l'échographie et du doppler. La différence
entre la fréquence de l’’onde acoustique
émise et celle de l’’onde réfléchie lorsque la
cible est en mouvement (globules rouges)
permet de renseigner sur la vitesse
d’écoulement du sang dans les vaisseaux
(vélocimétrie).
2) Les types d’Echo-dopplers

a) L’Echo-doppler artériel
• Permet de visualiser les artères et les flux sanguins qui les parcourent.

• Examen complémentaire de référence pratiqué dans le bilan des artérites des membres
inférieurs et dans leur suivi.

• Dépister et bilan d'artérites, plaques d'athérome.

• Détection, localisation et quantification des rétrécissements artériels et des zones


éventuelles de reflux.
b) L’Echo-doppler cardiaque

- Permet de visualiser et d’apprécier les mouvement du cœur, ses parois et ses valves et la
circulation du sang dans les cavités cardiaques et les gros vaisseaux (aorte, veine cave,
artère et veine pulmonaires).

c) L’Echo-doppler veineux

- Permet de visualiser les veines et les flux sanguins qui les parcourent.
- Permet de dépister et faire le bilan des thromboses veineuses profondes, des varices.
- Détection, localisation et quantification des rétrécissements veineux et des zones
éventuelles de reflux.
Imagerie par Résonnance Magnétique
(IRM)
INTRODUCTION
• L’IRM est une technique non irradiante et non invasive qui permet une étude
anatomique précise du corps humain et notamment du cerveau.
• Elle étudie la résonance magnétique nucléaire (RMN) des noyaux 1H contenus dans
l'organisme (essentiellement dans les molécules d'eau).
PRINCIPE

• L’IRM est basée sur un phénomène physique appelé la Résonance Magnétique


Nucléaire (RMN)

• L’IRM analyse la réponse des protons placés dans un puissant champ magnétique
externe ce qui entraine l’orientation de tous les atomes d’ 1H dans une même
direction (phénomène de magnétisation) ; ils sont ensuite excités par des ondes radio
(RF) durant une très courte période (ils sont mis en résonnance).
• A l'arrêt de cette stimulation, les atomes restituent l'énergie accumulée en produisant
un signal qui est enregistré et traité sous forme d'image par un système informatique.
LE PHÉNOMÈNE DE RÉSONANCE MAGNÉTIQUE
NUCLÉAIRE (RMN)

• Placés dans un champ magnétique externe (B0), les moments magnétiques des protons (appelés
communément spins) s'orientent de façon parallèle ou antiparallèle par rapport à celui-ci, de
façon inégale conduisant à une aimantation résultante parallèle à B0 , notée M.

Figure 1. Placé dans un champ magnétique externe, les moments magnétiques des protons
s'orientent par rapport à celui-ci de façon parallèle ou antiparallèle créant une aimantation M ≠ 0.
• Les spins présentent un mouvement de précession autour de B0(ils tournent comme une toupie selon
un axe vertical) et ont une vitesse angulaire ω0. La vitesse de ce moment est définie par l'équation
de Larmor ω0 = γ B0 (avec ω : vitesse angulaire, γ :rapport gyromagnétique, B0 : champ
magnétique externe).

Figure 2. Les moments magnétiques des protons décrivent


un mouvement de précession autour de l'axe de B0.
• Cet état d'équilibre est perturbé par l'application d’une onde radiofréquence (onde RF, c’est à
dire un champ magnétique (B1) oscillant à une fréquence donnée): c’est le phénomène de
résonance, qui se produit seulement si l’onde RF a la même fréquence que celle de la
précession des spins → respectant l'équation de Larmor

• Par ce phénomène de résonance, l’onde RF (B1) va apporter de l’énergie aux spins : on parle
alors d’excitation induisant une bascule de l'aimantation initiale dans un plan
perpendiculaire.

• Lors de l'arrêt du champs de résonance RF (B1), les spins vont avoir naturellement tendance
à revenir à leur état de base, c’est-à-dire à leur orientation selon l’axe du champ B0 : on parle
alors de relaxation.
En résumé 03 étapes sont nécessaires pour faire de l’IRM
- Magnétisation : lorsque la personne rentre dans l’IRM,
- Excitation : lorsqu’on ajoute une onde RF (B1) qui va réorienter les spins des atomes d’hydrogène (en IRM on les réoriente généralement
à 90° par rapport à leur axe initial ou à 180°),
- Relaxation : lorsque les spins reviennent à l’équilibre et qu’on utilise une antenne réceptrice pour enregistrer les le signal RMN.
LE PHÉNOMÈNE DE RELAXATION

• La relaxation correspond au retour à


l'équilibre de l'aimantation tissulaire.
• Elle s'accompagne d'une émission d'énergie
sous la forme d'ondes RF qui constituent le
signal enregistré en RMN.
• Elle se décompose en 2 phénomènes
obéissant à des mécanismes très différents :
la relaxation longitudinale (T1) et la
relaxation transversale (T2).

Figure 3. À l'arrêt de l'excitation, l'aimantation retourne à sa valeur d'équilibre.


Elle passe du plan xOy à l'axe vertical Oz pour retrouver sa valeur initiale en
décrivant un mouvement de rotation en « chapeau chinois ».
► Relaxation longitudinale ou T1

• Dé que s’arrête le signal de résonance (B1), le système tend à


retrouver progressivement son état initial. L’aimantation
longitudinale Mz qui était devenue nulle (M0) se met à croître
à nouveau pour retrouver peu à peu sa valeur de départ

• Elle se fait selon une courbe exponentielle croissante ;


le temps de relaxation T1 correspond à 63 % de la
repousse à la valeur d'équilibre M0 (signal caractérisé par
le temps de retour à 63% de la position d'équilibre des atomes
d'hydrogène à la fin d'une impulsion). Figure 4 A : le temps de relaxation T1 correspond à la
repousse de la composante longitudinale Mz.
• Plus le temps de relaxation T1 d'un tissu considéré est court
plus celui-ci apparaîtra en hypersignal.
• Il est caractéristique des tissus et dépend de la mobilité des
molécules où sont engagés les noyaux d’hydrogène.

NB: Le temps T1 est de l'ordre de 200 à 3000 ms pour un


champ de 1,5 Tesla (01Tesla = 01 Newton/mètre/ampère)
►Relaxation transversale ou T2
• Tout comme l’aimantation longitudinale,
l’aimantation transversale tend à retrouver son
état antérieur, à savoir une valeur nulle, dès
lors que s’éteint le champ de résonance B1.
• Cette chute de l’aimantation transversale suit
une courbe exponentielle décroissante
caractérisée par le temps T2 .

• Le T2 correspond au temps mis par


l'aimantation transversale pour revenir à 37
% de sa valeur initiale.
• La relaxation transversale est beaucoup plus Figure 4 B : Le temps de relaxation T2 correspond à la décroissance en
rapide que la relaxation longitudinale : fonction du temps de la composante Mxy.
• T2 est toujours plus court par rapport à T1.
►Signification des temps de relaxation

• Les temps de relaxation caractérisent les différents tissus biologiques et sont le support du contraste de
l'image RMN.
• Pour chaque tissu, une valeur numérique peut être proposée.
• Les temps de relaxation T1 sont plus élevés que les temps de relaxation T2, compris entre 500 ms et
1000 ms pour les temps T1 et compris entre 50 ms et 100 ms pour les temps T2.

Tableau: Temps de relaxation de différents milieux biologiques


FORMATION DE L’IMAGE IRM

• A partir des phénomènes de relaxation, les signaux sont ensuite analysés par ordinateur.
• Des procédés d’exploration par balayage permettent d’obtenir de minces couches
d’organes.
• Un traitement informatique complexe permet de combiner plusieurs coupes
anatomiques obtenues sous différents angles et donnent des images en 3D.
• En modifiant les paramètres d’acquisition, le praticien peut modifier le contraste en
jouant sur les temps de relaxation.
CONTRE INDICATIONS DE L’IRM
Sont liées essentiellement aux champs magnétiques utilisés:

• Patient porteurs de pacemaker (simulateur cardiaque), de neurostimulateur (traitement des douleurs),


d'implants cochléaires et de manière générale de tout matériel médical électronique implanté de manière
inamovible.
• Patients porteurs de valve cardiaque métallique.
• Patients porteurs de clips vasculaires anciennement implantés sur anévrisme crânien.
• Patients porteurs de corps étranger métallique oculaire (éclats accidentels ou autres).
• Cas particulier: La grossesse n'est pas une contre-indication à l’IRM, sauf en cas d’injection de produit
de contraste (Gadolinium), elle devient une contre indication absolu.
INDICATIONS DE l’IRM THORACIQUE

• Si l’IRM ne permet pas d’explorer de façon fiable le parenchyme pulmonaire en


routine clinique, ses indications sont en revanche bien établies dans:
→ la pathologie pleurale, médiastinale et vasculaire thoracique
• L’excellent contraste tissulaire spontané de l’IRM est mis à profit pour la
caractérisation tissulaire des formations tumorales, mais également pour l’étude de
l’envahissement des organes de voisinage ou de la paroi thoracique avant un geste
chirurgical.

→ En pathologie vasculaire thoracique, le caractère non irradiant de l’IRM autorise


la réalisation d’examens itératifs, notamment pour la surveillance des anévrismes ou
dissections aortiques.
Références
• Bases physiques de l’imagerie ultrasonore Jean-Sébastien Petit, Jean-Marc
Malinovsky, 2007
• Bases physiques de l’échographie et applications: Biophysique-UE3, Salah Belazreg
2ème Edition 2010
• Principes fondamentaux de l'imagerie par résonance magnétique, principes de l’IRM
multimodalité, S.Grand 2012
• IRM et thorax, M. Lederlin, EMConsulte 2010
Merci pour votre Attention

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