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Institut Polytechnique Privé des Sciences Avancées Sfax A.

U : 2022/2023
Algèbre MP1-PC1-PT1

Chapitre 1
Les nombres complexes
L'ensemble des nombres complexes

Dénition :
Un nombre complexe z ∈ C est exprimé par une écriture algèbrique z = x + iy avec
(x, y) ∈ R2 et i2 = −1.
¤ x est la partie réelle de z , notée Re(z).
¤ y est la partie imaginaire de z , notée Im(z).

C = {x + iy; (x, y) ∈ R2 }

Proposition :
Pour tout (x, y) ∈ R2 et (x′, y′) ∈ R2 ,
(
x = x′
x + iy = x′ + iy′ ⇔
y = y′

Remarque :
L'ecriture algèbrique d'un nombre complexe est unique.
Dénition : Conjugué d'un nombre complexe
Soit z ∈ C tel que z = x + iy avec (x, y) ∈ R2 , le conjugué de z , noté z , est le nombre
complexe dénit par
z = x − iy.

Proposition :
Pour tout z, z ′ ∈ C, on a :
1. z = z
2. z + z ′ = z + z ′
3. zz ′ = zz ′
z z
4. = ′ avec z ′ ̸= 0
z′ z
(
z=z ⇔z∈R
5.
z = −z ⇔ z ∈ iR
Proposition :
Pour tout z, z ′ ∈ C, et λ ∈ R. On a :
(
Re(z) = 12 (z + z)
1.
Im(z) = 2i 1
(z − z)
2. Re(z + z ′ ) = Re(z) + Re(z ′ )
3. Im(z + z ′ ) = Im(z) + Im(z ′ )
4. Re(λz) = λRe(z)

1
5. Im(λz) = λIm(z)
Remarque : (
Re(zz ′ ) ̸= Re(z)Re(z ′ )
En général, on a
Im(zz ′ ) ̸= Im(z)Im(z ′ )

Exemple : z = 1 + i3 et z ′ = i 32 .
Interprétation géomètrique des nombres complexes :

− →−
On considère le plan P muni d'un repère orthonormé (O, i , j ). Soit z = x+iy ∈ C tel que
(x, y) ∈ R2 . On lui associe le point M du plan P de coordonnées (x, y). Réciproquement,
soit M un point du plan P de coordonnées (x, y) ∈ R2 . On lui associe le nombfre complexe
z = x + iy .
¤ M est appelé l'image de z .
¤ z est appelé l'axe du point M .

Figure 1  Les images de z et z dans le plan P

Exemple :
Placer les points M1 , M2 et M3 d'axes respectives z1 , z2 etz3 dans le plan P muni du

− →−
repère orthonormé (O, i , j ).
z1 = 2
z2 = 2i
z3 = 2 + 2i
Remarque :
Soit z ∈ C avec z = x + iy et (x, y) ∈ R2 .
¤ si x ̸= 0 et y ̸= 0, z = x + iy ∈ C
¤ si x ̸= 0 et y = 0, on aura z = x situé sur l'axe des abscisses càd z ∈ R.
¤ si x = 0 et y ̸= 0, on aura z = iy situé sur l'axe des ordonnées càd z ∈ iR, appelé un
imaginaire pur.
Soit →
−v de coordonnées (x, y), on appelle axe de → −v le nombre complexe z = x + iy .
−−→
Pour A et B deux points de P d'axes respectives zA et zB . On a l'axe du vecteur AB ,
noté z− → , est donné par zB − zA .
AB
Dénition : Module d'un nombre complexe
Soit M un point d'axe z = x + iy , (x, y) ∈ R2 . On dénit le module de z par :
p √
|z| = x2 + y 2 = zz.

2
Figure 2  un vecteur dans le plan P

−→ Le module de z , noté |z|, repésente la distance OM .

Figure 3  le module de l'axe du point M / La distance OM

−→ Soit A, B deux points d'axes respectives zA et zB . La distance AB est donnée par :


−−→
AB = ||AB|| = |z−→ | = |zB − zA |.
AB

Remarque :
¤ Le module d'un réel est égal à sa valeur absolue (exemple : z = −3).

¤ |z| = |z ′ | ⇏ z = z ′ (exemple : z = 2 + i 5 et z ′ = −3).
Proposition :
Pour tout z, z ′ ∈ C. On a :
1. |z| ∈ R+ .
2. |z| = 0 ⇐⇒ z = 0.
1
3. |z|2 = zz = zz . En particulier, ∀z ∈ C∗ , |z| = 1 ⇐⇒ z = .
z
4. |z| = |z|.
5. |zz ′ | = |z||z ′ |.
z |z|
6. ′ = ′ avec z ′ ̸= 0.

z |z |
7. Re(z) ≤ |Re(z)| ≤ |z| et Im(z) ≤ |Im(z)| ≤ |z|.
Théorème : Inégalité triangulaire
Pour tout (z, z ′ ) ∈ C2 , on a
|z + z ′ | ≤ |z| + |z ′ |.

3
Remarque :
Pour tout (z, z ′ ) ∈ C2 , 
 z=0

′ ′
|z + z | = |z| + |z | ⇐⇒ ou

∃α ∈ R+ , z ′ = αz

Corollaire :
Pour tout (z, z ′ ) ∈ C2 , on a

||z| − |z ′ || ≤ |z − z ′ |.

Exercice : Soit n ∈ N et (z0 , · · · , zn ) ∈ Cn+1 ,


montrer que
Xn n
X
| zk | ≤ |zk |.
k=0 k=0

Dénitions :
Soit A un point du plan d'axe zA ∈ C et r ∈ R∗+ .
¤ L'ensemble des points M (z) du plan tels que |z − zA | = r est le cercle de centre A et
de rayon r, noté {M ∈ P, |z − zA | = r}.
¤ L'ensemble des points M (z) du plan tels que |z − zA | < r est le disque ouvert de centre
A et de rayon r, noté {M ∈ P, |z − zA | < r}.
¤ L'ensemble des points M (z) du plan tels que |z − zA | ≤ r est le disque fermé de centre
A et de rayon r, noté {M ∈ P, |z − zA | ≤ r} avec r ∈ R+.

Figure 4  L'ensemble des points M du plan

4
Nombres complexes de module 1 et trigonométrie

Dénition : Le cercle unité/ trigonométrique

L'ensemble des points M du plan d'axe z ∈ U tel que


U = {z ∈ C/|z| = 1} est appelé le cercle trigonomé-
trique.

Remarque :
Pour tout point du cercle unité U de coordonnées (x, y),
on a x2 + y 2 = 1.
On pose x = cos θ et y = sin θ avec θ ∈ [0, 2π].
On a −1 ≤ cos θ ≤ 1 et −1 ≤ sin θ ≤ 1.

Figure 5  Le cercle unité.

5
Rappel des formules trigonométriques :
Soit x, a, b ∈ R, on a
cos(−x) = cos x car la fonction cosinus est paire.
sin(−x) = − sin x car la fonction sinus est impaire.
cos(π − x) = − cos(x) et sin(π − x) = sin x
cos(x + 2π) = cos x et sin(x + 2π) = sin x On dit qu'ils
sont 2π périodiques.
cos(x + π) = − cos x et sin(x + π) = − sin x
cos( π2 − x) = sin(x) et sin( π2 − x) = cos x
cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b
cos(a − b) = cos a cos b + sin a sin b
sin(a + b) = cos a sin b + cos a sin b
sin(a − b) = cos a sin b − cos a sin b
cos(2a) = cos2 a − sin2 a = 2 cos2 a − 1 = 1 − 2 sin2 a
sin(2a) = 2 sin a cos a
cos a cos b = 12 (cos(a + b) + cos(a − b))
sin a sin b = 21 (cos(a − b) − cos(a + b))
cos b sin a = 12 (sin(a + b) + sin(a − b))
cos a sin b = 12 (sin(a + b) − sin(a − b))
Dénitions : Les fonctions tangentes et cotangentes

¤ La fonction tangente, notée tan ou tg, est déni par


sin x π
tan x = ; ∀x ∈ R\{ + kπ, k ∈ Z}.
cos x 2
¤ La fonction cotangente, notée cot ou cotg, est donnée par
1 cos x
cot x = = ; ∀x ∈ R\{kπ, k ∈ Z}.
tan x sin x
Proposition :
Pour tout a, b ∈ R\{ π2 + kπ, k ∈ Z}. On a

tan a + tan b π
tan(a + b) = , aveca + b ̸= + kπ, k ∈ Z,
1 − tan a tan b 2
et
tan a − tan b π
tan(a − b) = , aveca − b ̸= + kπ, k ∈ Z.
1 + tan a tan b 2
Dénition : Exponentielle d'un imaginaire pur
Pour θ ∈ R, on note par eiθ le nombre complexe déni par

eiθ = cos θ + i sin θ.

NB : On a |eiθ | = 1 for all θ ∈ R, d'où eiθ ∈ U.

Proposition :
Pour tout θ, θ′ ∈ R et n ∈ N,on a
′ ′
1. eiθ eiθ = ei(θ+θ ) .

6
2. (eiθ )n = einθ .
3. Formule de Moivre : (cos θ + i sin θ)n = cos(nθ) + i sin(nθ).
1
4. Pour eiθ ̸= 0, on a iθ = e−iθ .
e
5. e = 1 ⇐⇒ θ ∈ 2πZ.

6. eiθ = e−iθ .
Théorème : Formule d'Euler
Pour tout θ ∈ R,
eiθ + e−iθ eiθ − e−iθ
cos θ = et sin θ = .
2 2i
Rappel :

¤ Formule du Binôme de Newton :


Pour tout a, b ∈ R et n ∈ N,
n
X
(a + b)n = Cnk ak bn−k
k=0

n!
avec Cnk = , aussi notée par nk .

k!(n − k)!
¤ La linéarisation de cosn θ sinm θ revient à donner une combinaision linéaire des fonctions
θ 7−→ cos(kθ) et θ 7−→ sin(k ′ θ).
Dénition : Forme/ Ecriture trigonométrique
On appelle écriture trigonométrique d'un nombre complexe z ∈ C∗ :

z = |z|(cos θ + i sin θ) = |z|eiθ

avec θ ∈ R repésente l'argument de z , noté Arg(z).


Proposition :
Soit z, z ′ ∈ C∗ , On a
1. Arg(z) = −Arg(z)[2π].
2. Arg(zz ′ ) = Arg(z) + Arg(z ′ )[2π].
3. Arg(z n ) = nArg(z)[2π], pour tout n ∈ N∗ .
1
4. Arg() = −Arg(z)[2π].
z
z
5. Arg( ′ ) = Arg(z) − Arg(z ′ )[2π].
z
Dénition : Exponentielle complexe
On appelle exponentielle de z, le nombre complexe noté ez tel que

ez = eRe(z) eiIm(z)

ou autrement noté ez = ex (cos y + i sin y) ; (x, y) ∈ R2 et z = x + iy .

Proposition :
Soit z, z ′ ∈ C2 , on a

7
′ ′
1. ez+z = ez ez .
1
2. z = e−z .
e
3. |ez | = eRe(z) .
Proposition :
Pour tout t ∈ R, on a

t
1. 1 + eit = 2 cos ei 2 .
t

2
 t
2. 1 − eit = −2i sin 2t ei 2 .
Proposition :
Soit x, y ∈ R∗ et t ∈ R, ∃r > 0 et ϕ ∈ R tels que

x cos t + y sin t = r cos(t − ϕ).

Résolution d'equations dans C :

Equation du second degré/ Racine nième d'un nombre complexe

Dénition :
On appelle racine carrée de z ∈ C, tout nombre complexe Z tel que Z 2 = z .

NB : Tout nombre complexe z ∈ C admet exactement deux racines opposées.

Méthode trigonométrique :
On remplace Z par sa forme trigonométrique reiθ , avec r ≥ 0 et θ ∈ R, dans l'équation
donnée par
( Z = z où z = x + iy avec (x, y) ∈ R .
2 2

r2 = |z|
On aura
2θ ≡ Arg(z)[2π]
On en déduit ainsi le module r et Arg(Z).

Méthode algébrique :
Soit l'équation Z 2 = z avec z ∈ C. On considère l'écriture algébrique de Z . On pose
Z = X + iY tel que (X, Y ) ∈ R2 . On remplace la forme algébrique de Z dans l'équation
Z 2 = z où z = x + iy avec (x, y) ∈ R2 .
On aura la première equation ci dessous par identication des parties réelles, la deuxième
equation
 par identication des parties imaginaires et la troisième en appliquant le module.
2 2
 X −Y =x

2XY = y
 p
X 2 + Y 2 = x2 + y 2

L'équation 2 nous permet de savoir si X et Y sont même signe ou de signe diérent, et les
équations 1 et 3 nous permettent de déterminer X et Y .
Ce qui nous amène donc aux racines carrées de z .

8
Résolution d'une équation de la forme az 2 + bz + c = 0 tel que a, b, c ∈ R avec a ̸= 0 :
On note par ∆ le discriminant de l'équation donnée tel que

∆ = b2 − 4ac

 si ∆ ∈ R∗+ , l'équation admet alors deux racines réelles


√ √
−b − ∆ −b + ∆
z1 = et z2 = .
2a 2a
 si ∆ = 0, l'équation admet alors une racine double
−b
z= .
2a
 si ∆ ∈ R∗− , l'équation admet alors deux racines complexes
√ √
−b − i −∆ −b + i −∆
z1 = et z2 = = z1 .
2a 2a
Résolution d'une équation de la forme az 2 + bz + c = 0 tel que a, b, c ∈ C avec a ̸= 0 :
Le discriminant de l'équation ∆ = b2 − 4ac.

 si ∆ ∈ R∗ , l'équation admet alors deux racines


−b − δ −b + δ
z1 = et z2 = .
2a 2a
tels que δ est une racine carrée de ∆ (autrement dit on doit résoudre δ 2 = ∆).
 si ∆ = 0, l'équation admet alors une racine double
−b
z= .
2a
Proposition :
Soit (E) l'équation az 2 + bz + c = 0 tel que a, b, c ∈ C avec a ̸= 0, on a

−b c
z 1 + z2 = et z1 z2 = ⇐⇒ z1 et z2 sont les deux racines de (E).
a a
Dénition :Racine nième
On appelle racine nième de z tout Z ∈ C vériant l'équation

Z n = z.

Dans le cas où z = 1, Z est appelé racine nième de l'unité (vériant Z n = 1), et Un est
l'ensemble des racines nièmes de l'unité

Un = {z ∈ C∗ ; z n = 1}.

Théorème :Racine nième de l'unité


Soit n ∈ N∗ , les racines nièmes de l'unité (ie. les solutions de Z n = 1) sont les nombres
complexes donnés par :
2kπ
ei n ; avec k ∈ [[0, n − 1]].

9
Exemple : Soit l'équation z 4 = 1. Les racines 4ièmes de
cette équation sont :
z1 = 1 (pour k = 0)
z2 = i (pour k = 1)
z3 = −1 (pour k = 2)
z4 = −i (pour k = 3)
On pose A, B, C, D les images respectives de z1 , z2 , z3 et
z4 .

Proposition : Figure 6  Les points du plan


i 2kπ
Soit n ∈ N∗ tel que ∀k ∈ [[0, n − 1]], wk = e n : les racines d'axes les racines 4ième de
nièmes de l'unité. On a l'unité.

1. wk = wn−k
2. wk = w1k
n−1
X
3. Si n ∈ N∗ \1, alors wk = 0. La somme des racines nièmes vaut 1.
k=0
Remarques :

¤ Les racines nièmes de 1 sont représentées dans le plan complexe par les sommets d'un
polygone régulier inscrit dans le cercle unité et dont l'un des sommets est le point
d'axe 1.
¤ Ce polygone est symètrique par rapport à l'axe des abscisses.

Figure 7  les polygones respectives des racines 3ième, 4ième et 12ième de l'unité.

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Corollaire : Racine nième de a :
Soit a ∈ C∗ tel que a = reiθ avec r ∈ R∗+ et θ ∈ R. L'equation Z n = a admet exactement
n solutions distinctes wk , appelées racines nième de a, tel que
√ θ+2kπ 1 θ+2kπ
wk = n
rei n = r n ei n , avec k ∈ [[0, n − 1]].

Proposition :
Si z0 est une racine nième de a ∈ C∗ , l'ensemble des racines nième de a est donné par

{z0 wk ; wk ∈ Un et k ∈ [[0, n − 1]]}

Exemple :
Soit l'équation (E) donnée par z 2n+1 + 1 = 0.
z0 = −1 est une racine nième de l'équation (solution évidente).
Soit wk les racines nièmes de l'unité avec k ∈ [[0, 2n]] ie. les solutions de z 2n+1 = 1 .
2kπ
On a wk = ei 2n+1 avec k ∈ [[0, 2n]].

Les racines nièmes seront donc données par :


2kπ
zk = z0 wk = −ei 2n+1 ; et k ∈ [[0, 2n]].

Transformations géométriques

Alignement et orthogonalité
Proposition :
Soit −
→ et −
u 1
→ deux vecteurs non nuls d'axes z et z , respectivement. Alors le complexe
u 2 1 2

→ −

z1 a pour argument l'angle (u1 , u2 ). Par suite,
z2

¤− 1
→ sont colinéaires ssi z2 ∈ R. Exemple : z = 1 + i et z = 2 + 2i.
→ et −
u u2 z1 1 2
¤− 1
→ sont orthogonaux ssi z2 ∈ iR. Exemple : z = 1 + i et z = i − 1.
→ et −
u u2 z1 1 2
Proposition :
Soit A,B et C trois points du plan d'axes respectives zA , zB et zC . Alors le complexe
zB −zA −→ −−→
zC −zA a pour argument l'angle (AC, AB), par suite :
¤ A,B et C sont alignés ssi zzBC −z
−zA
A
∈R.
−→ −−→
¤ AC et AB sont orthogonaux ssi zzBC −z −zA
A
∈ iR.

Translation
Soit →
−u un vecteur du plan P muni d'un repère orthonormé tel que z− →u son axe. La


translation de u est représentée par l'application f : C −→ C qui a z 7−→ z + z−
u.

Exemple : Soit u un vecteur de P d'axe z−→u = 2 − i. La translation de M d'axe




z = 1 + 2i est donnée par le point M ′ tel que z ′ = z + z−
u = 3 + i.

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Homothétie
Soit M un point du plan P d'axe zM et k ∈ R∗ . L'homothétie de centre M et de rapport
k est représentée par f : C −→ C qui a z 7−→ zM + k(z − zM ).
Exemple 1 :
Soit H1 l'homothétie de centre M (1 + i) et de rapport k = −2.
1. La transformé d'un point A(1 + 2i) par H1 est donnée par le point A′ d'axe :
zM + k(zA − zM ) = 1 − i.
2. La transformé d'un point B(2 + 2i) par H1 est donnée par le point B ′ d'axe :
zM + k(zB − zM ) = −1 − i.

Exemple 2 :
Soit H2 l'homothétie de centre M (1 + i) et de rapport k = 2.
1. La transformé d'un point A(1 + 2i) par H2 est donnée par le point A′ d'axe :
zM + k(zA − zM ) = 1 + 3i.
2. La transformé d'un point B(2 + 2i) par H2 est donnée par le point B ′ d'axe :
zM + k(zB − zM ) = 3 + 3i.

Rotation
Soit M un point du plan P d'axe zM . La rotation r de centre M (zM ) et d'angle θ est
représentée par f : C −→ C qui a z 7−→ zM + eiθ (z − zM ).
Exemple :
Soit r la rotation de centre M (1 + i) et d'angle θ = π2 .
π
La rotation r d'un point A(3 + 2i) est donnée par le point A′ d'axe : zM + ei 2 (zA − zM ) =
3i.

12
Symètrie
Soit M un point du plan P d'axe z . La symétrie S de M par rapport à l'axe des abscisses
est représentée par f : C −→ C qui a z 7−→ z .
Exemple 1 :
La transformée par S de M (1 + i) dans le plan P est donnée par le point M ′ d'axe
z = 1 − i.

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