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Module 106
1
Communication Technique 1 Module 106
2 Schéma cinématique 26
2.1 Cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.1.1 Objectif du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.1.2 Hypothèses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.1.3 Les liaisons mécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.1.4 Les contacts mécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.1.5 Exercice : analyse des contacts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.1.6 Les degrés de liberté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.1.7 Tableau normalisé des liaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.1.8 Exercice : analyse des mobilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2.1.9 Exercice : analyse des liaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.1.10 Les sous-ensembles fonctionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.1.11 Le graphe des liaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.1.12 Exercice : perforatrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
2.1.13 Exercice : coupe tube . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.1.14 Exercice : étau de modélisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
2.2 Initiation au logiciel openmeca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
2.3 Travaux pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.3.1 Bride hydraulique « ERNAULT » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
2.3.2 Support de perçage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
3 Mini-projet 53
3.1 Travail attendu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3.2 Mini-projet 1 : mini-éolienne verticale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3.3 Mini-projet 2 : mini-machine plantigrade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Les créations originales de ce document sont placées sous licence « creative commons BY-SA »
Lors des séances, veuillez vous munir du matériel suivant : crayon à papier HB, règle 20 cm,
équerre, compas, calculette et crayons de couleur.
Progression
Il est programmé 6 séances de 4 heures de TP. Vous trouverez ci-dessous une indication sur
le planning a respecter.
— Séance 1
— cours sur le dessin technique
— exercice 1.2.1 dessin à main levé (correction jusqu’à pièce 4)
— exercice 1.2.2 modélisation volumique sur solidworks
— Séance 2
— exercice 1.2.1 dessin à main levé (suite et fin)
— exercice 1.2.2 modélisation volumique sur solidworks (suite)
— tp 1.3.1 vanne 1/4 de tour avec correction
— Séance 3
— évaluation (1 heure) dessin à main levé
— exercice 1.2.2 modélisation volumique sur solidworks (suite et fin)
— pour ceux en avance : tp 1.3.2 et 1.3.3
— cours sur les schémas cinématiques (1h30)
— Séance 4
— cours sur les schémas cinématiques (1h30-2h00)
— solidworks (suite et fin)
— Séance 5
— cours sur les schémas cinématiques (suite et fin)
— évaluation (1 heure 30) solidworks
— Séance 6
— évaluation (1 heure 30) schéma cinématique
— initiation au logiciel openmeca : système bielle-manivelle
— mini-projet (par groupe de deux) machine plantigrade de Tchebychev : modélisation
sous openmeca puis réalisation sous solidworks
1 Dessin technique
1.1 Cours
Les objectifs de ce cours sont :
— de lire et de comprendre des dessins industriels simples,
— de se familiariser avec les normes et conventions du dessin industriel,
— de bien comprendre les projections, les vues, et la signification des différents traits et
— de modéliser des géométries simples à l’aide d’un logiciel (modeleur volumique).
Les dessins (ou les graphiques) sont utilisés pour communiquer des messages, des idées et
toutes sortes d’information. Le langage graphique est un langage universel et ancien. On peut
distinguer le dessin artistique du dessin technique.
— Le dessin artistique est un langage sans norme où l’artiste s’exprime en toute liberté.
— Le dessin technique est établi selon des normes strictes.
(a) Dessin d’art (peinture rupestre de Lascaux) (b) Dessin technique (plan d’architecte)
Aussi, savoir lire un dessin technique... c’est savoir lire et comprendre le dessin représenté
sur figure 2 !
4
B A
6 6 28
2 24 28
5
25 25
D 26
27 3
D (2 : 1) 1
22
10
19 23
21 17 7
10 9
20 18 15 16 14
11 12
13 B
A
B-B A-A
Dans l’industrie, il est primordial d’avoir la description exacte et complète d’un objet pour,
par exemple, le fabriquer selon les spécifications exactes de son concepteur. On utilise alors
les dessins à vues multiples pour bien définir un objet (voir par exemple la figure 4a). Ceux-
ci comportent les dimensions et les formes exactes de l’objet. Un dessin technique peut être
composé d’une, de deux ou de trois vues ou plus pour décrire géométriquement un objet.
Le choix des vues et du nombre de celles-ci dépend de la complexité de l’objet technique
représenté. Généralement, puisqu’un objet possède trois dimensions (largeur, hauteur, profon-
deur), on le représente en dessin technique en utilisant ses trois vues principales : vue de face,
vue de dessus et vue de côté (voir figure 4b).
Vue de dessus
Vue de face
Vue de gauche
(a) Exemple de dessin à vues multiples (b) Les vues principales d’un objet technique
En dessin technique, les objets sont représentés en projection orthogonale (voir figure 5a).
Contrairement à la projection conique (voir figure 5b), le dessin par projection orthogonale ne
présente pas de raccourcissement avec la distance (effet de perspective, point de fuite). C’est une
représentation fidèle de ce que l’on voit tant que la profondeur de champ est faible.
L’avantage de ces représentations est qu’elles sont simples à réaliser, et que les éléments
parallèles au plan de projection (arêtes, surfaces, angles) sont dessinées en vraie grandeur :
la longueur et l’aire des éléments projetés sont proportionnels à leur grandeur réelle, l’angle
est égal à l’angle réel. Le rapport entre la longueur représentée et la longueur réelle constitue
l’échelle du dessin.
En projection orthogonale les segments parallèles conservent leurs parallélismes alors que en
projection conique les segments parallèles convergent vers le point de fuite dans la vue projetée
(voir figure 5b).
Dans une projection orthogonale, l’observateur est placé à l’infini du plan de projection. Les
rayons sont alors parallèles (voir figure 6).
ion
ject
pro
n de
Pla Rayon
∞
Observateur
Observateur au dessus
Observateur derrière
Observateur à droite
Vu
us e
sso de
de ga
ce de uc
he
fa e
Vu
de
e
Vu
re
r riè
de
de
e
Vu
Vu
e de
dr
oit
e s
su
es
ed
ued
V
Observateur en face
Observateur à gauche
Observateur en dessous
ous
dess
e face gau
oit che
dr
de
rri
ère
dess
us
La figure 9 montre le dessin obtenu avec les différentes projections : face, derrière, dessus,
dessous, gauche et droite. Comme les vues sont dessinées à la même échelle, les vues doivent
êtres alignées entre elles : horizontalement, verticalement et à 45◦ . Les flèches bleues sur la figure
9 montrent cet alignement.
Vue de dessous z
y
0 F
x
Vue de dessus
dr
oi
te
à
45
◦
Échelle 1:2
Les différentes vues sont dessinées à la même échelle. L’échelle d’un dessin technique est
notée i:j (où i et j sont des nombres entiers) et exprime un rapport entre les dimensions réelles
et les dimensions dessinées. Par exemples :
— 1:2 signifie que le dessin est deux fois plus petit que l’objet réel et
— 3:1 signifie que le dessin est trois fois plus grand que l’objet réel.
La figure 10 montre une vue complète de la face de l’objet technique ainsi que les principaux
traits et leurs significations. Afin de représenter « l’intérieur » d’un objet, les arêtes internes, non
visibles, sont dessinées en traits interrompus fins.
arête cachée
arête visible
En représentation projetée (2d), il peut y avoir confusion entre les projections orthogonales
des volumes de révolution et des volumes prismatiques ; ils peuvent se dessiner de la même
façon. Par exemple, sur la figure 11, la projection d’un prisme est identique à la projection d’un
cylindre.
Pour éviter cette confusion, on fait apparaître l’axe de révolution en traits pointillés mixtes
sur la vue projetée. Cet axe de révolution doit être également dessiné dans le cas d’un évidement
(trou) comme il est montré sur la figure 10.
plan de projection
prisme pyramide
axes de révolution
cylindre cône
Pour rendre les détails intérieurs d’une pièce visibles, on peut avoir recours aux vues de
coupe. Une vue de coupe consiste à ouvrir la pièce suivant un plan sécant qui la traverse. La
portion située en arrière du plan sécant représente la coupe. Les hachures permettent d’identifier
la matière coupée.
Coupe
upe Hachures
co
de
Plan
La position du plan de coupe est indiquée dans une autre vue. Le plan de coupe est symbolisé
par un trait mixte fin débordant de la vue et renforcé par 2 traits forts à son extrémité. Le sens
d’observation est indiqué par 2 flèches dirigées vers la vue coupée. Enfin, la vue de coupe est
désignée par deux lettres.
Plan de coupe
On appelle filetage une surface extérieure hélicoïdale et un taraudage une surface intérieure
hélicoïdale. Les filetages permettent un assemblage aisé et démontable entre deux pièces. Les
éléments filetés tels que les vis, écrous, boulons, goujons, etc. sont des éléments d’assemblage
très courants.
Filetage
Taraudage
Taraudage
1.1.12 Conclusion
Ce cours d’introduction donne les éléments clés pour comprendre et déchiffrer des dessins
techniques simples. Avec un peu d’entraînement, vous devriez arriver à comprendre le dessin
technique suivant qui représente une boite de transfert à deux vitesses.
COUPE B-B A 7 6 5 27 14 13 B 15 DT 01
COUPE A-A
40
33
39
35
8
29
9
C 34 12
C
29
37
28
10 30 24
D 36
26
23
C:\Users\Raymond\Desktop\boite de vitesses\Assemblage montage boite transfert
2
17
31
25
1 D 32
A
16 3 B 19 18 22
6 4
Tolérances Générales : ISO 2768 mK MATIERE:
1.2 Exercices
1.2.1 Dessins à main levée
? Compléter les dessins des pièces numéro 1, 2, 3, 4, 5 et 6 des pages suivantes. Vous pouvez
vous aider des fichiers e-drawing téléchargeable à l’adresse http://www.unilim.fr/pages_perso/
damien.andre/cours/dessin-tech/malette.zip
? Réaliser sous le logiciel SolidWorks les géométries suivantes : cube, cylindre, cube percé, cône,
pyramide, tore (donut), sphère, cylindre percé à 90◦ .
R50
R25 R25
R25
R25
R10 60
50 50 50 50 R10
40
50 50 50 45° 40
50 R25
cube cylindre cube percé cylindre percé cône sphere tore pyramide
? Réaliser ensuite les pièces numéro 1, 2, 3, 4, 5 et 6 avec le logiciel SolidWorks. Les modèles volu-
miques devront respecter les côtes. Les esquisses devront être contraintes : tous les traits d’esquisse
doivent apparaître noirs.
Piè c e °2
Piè c e °3
Piè c e °4
Piè c e °5
Piè c e °6
A
Piè c e n°1 B B
D D
Piè c e n°2
C
A
Piè c e n°3
B B
Piè c e n°4
C
D D
C
A
Piè c e °5
B B
E
F F
Piè c e °6
Communication Technique 1 Module 106
Q2. Indiquer sur le plan de coupe les configurations de la vanne : ouverte ou fermée.
Q3. Colorier sur la coupe A-A de gauche le passage de l’air comprimé et indiquer par une flèche le
sens de circulation de l’air (de droite à gauche).
Q4. À l’aide de la vue éclatée et des fichiers e-drawings, compléter les bulles en indiquant les
numéros de pièces.
Q5. Indiquer les formes des surfaces fléchées sur la coupe A-A de gauche (cylindre, sphère ou plan).
Q8. Compléter la coupe A-A de droite en respectant la configuration de la vanne et les dimensions
des différentes pièces manquantes.
Q9. Colorier sur la coupe A-A de droite le passage de l’air comprimé. Indiquer par une flèche le
sens de circulation de l’air (de droite à gauche)
Pa rtie à c o mp le te r
A-A
A-A
A A
A A
No .ARTICLE Q UANTITÉ No .PIÈCE
1 1 Co rp s e ntie r
10 2 1 e ntra ine ur
3 1 Jo int 10.5x2.7 e ntra ine ur mo nté
8 4 2 Ba g ue
11 5 2 Jo int 26.2x3.6 b a g ue mo nté
6 1 sp he re
9 7 1 Go up ille c ylind riq ue NF E27-484,°4,l14
8 1 Pla q ue tte d a rre t
3 9 1 Le vie r d e ma no e uvre
7 10 1 Vis FB 90
2 11 1 Pre sse g a rniture
12 1 Ra c c o rd d ro it
14
13 1 Jo int 26.2x3.6 ra c c o rd d ro it mo nté
5 14 1 g a rniture
4
4
12
5
6 13
1 Ec he lle
Vue é c la té e
( a ve c le s p iè c e s d a ns le d é so rd re )
Va nne 1/ 4 d e to ur
Communication Technique 1 Module 106
1.3.2 Roller
Il existe de nombreuses sortes de roue ayant des pneus différents suivant le type de pratique :
vitesse, rampe, etc. Vous allez ouvrir le « pneu », éditer l’esquisse puis la modifier.
? Enregistrer le « pneu » et retourner dans l’assemblage « patin » (le pneu doit se modifier).
Choisissez une bonne orientation et imprimez.
But de l’activité : assembler sous solidworks le support de perçage puis vérifier ses performances.
Système étudié : le support de perçage.
Mise en situation : ce support de perceuse est utilisé par les bricoleurs pour aider au perçage de
pièces de faible dimension
Dossier en ligne : http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/cours/dessin-tech/support.zip
i Afin de mieux comprendre le mécanisme, vous pouvez manipuler le fichier e-drawing correspondant
au support de perçage assemblé. Un fichier e-drawing est un fichier qui permet uniquement la visua-
lisation d’un système. Vous avez à votre disposition les fichiers correspondants aux Sous-Ensembles
(SE) « levier », « fixe » et « support mobile » ainsi que la pièce « biellette ».
? Sur les figures 13, colorier les surfaces de contact entre les différents sous-ensembles suivants :
1. En rouge : contact entre SE FIXE (SEC 0) et le SE SUPPORT MOBILE (SEC 1)
2. En vert : contact entre SE FIXE (SEC 0) et le SE LEVIER (SEC 2)
3. En bleu : contact entre SE SUPPORT MOBILE (SEC 1) et la BIELLETTE (SEC 3)
4. En jaune : contact entre SE LEVIER (SEC 2) et la BIELLETTE (SEC 3)
? Créer un nouveau fichier assemblage puis assembler les différents éléments composants le support
de perçage.
? Manipuler l’assemblage ainsi obtenu et vérifier que les mouvements sont cohérents.
i La course est la distance maximale que peut parcourir le support mobile entre sa butée haute et
sa butée basse.
? De combien « à tourné » le levier pour que le support mobile se déplace sur toute sa course ?
? Par quelle fonction mathématique peut-on approcher le nuage de point obtenu ? Tracer également
cette fonction.
2 Schéma cinématique
2.1 Cours
2.1.1 Objectif du cours
L’objectif de ce cours est d’être capable de produire une image simplifiée et symbolique d’un
mécanisme pour faciliter l’étude de son fonctionnement, des efforts, des vitesses, etc. Cette image
simplifiée se nomme schéma cinématique.
2.1.2 Hypothèses
Il sera supposé que les pièces mécaniques sont des solides parfaits : indéformables et géomé-
triquement parfaits. Il sera également supposé que les liaisons et les assemblages sont parfaits :
surfaces de contact géométriquement parfaites, jeu de fonctionnement nul entre les surfaces de
contact et contact supposé sans adhérence. Une liaison ou un solide parfait sont donc des entités
Hypothèses
Une liaison mécanique est, dans un mécanisme, la mise en relation de deux pièces par contact
physique. On parle alors de pièces liées. Une liaison permet certains mouvements relatifs entre
ces deux pièces. Par exemple, la liaison mécanique entre les deux lames de la paire de ciseaux ci-
dessous permet une rotation entre ces deux pièces. Ce mouvement de rotation est rendu possible
par l’intermédiaire des surfaces de contact entre la lame supérieure, la lame inférieure et la vis
de serrage du ciseau.
Lame supérieure
Lame inférieure
Vis de serrage
Il existe plusieurs types de liaison mécanique qui permettent différents mouvements de rota-
tion combinés avec différents mouvements de translation. Il existe plusieurs façons de détermi-
ner le type d’une liaison :
1. en analysant les mouvements rendus possibles par la liaison mécanique et/ou
2. en analysant la topologie de contact, c’est à dire, la forme des surfaces de contact entre
deux pièces.
Les figures 17a et 17b montrent des exemples concrets de réalisation de liaisons mécaniques.
Le roulement à billes est un élément technique complexe qui permet d’assurer un mouvement
de rotation entre un arbre et un alésage tout en réduisant les frottements. Les roulements à
billes s’utilisent généralement par pair. La coulisse d’un trombone à coulisse permet un mouve-
ment de translation de façon à modifier le volume de la colonne d’air mise en résonance par le
tromboniste et de moduler le ton de la note produite.
Suivant les mouvements que l’on souhaite obtenir, les concepteurs vont privilégier différents
types de contact : surfacique, linéique ou bien ponctuel. Le tableau suivant synthétise ces diffé-
rentes topologies de contact.
Cours - Td - Tp
Présents lors Présents lors Présents lors
Schémas d'un contact entre Schémas d'un contact entre Schéma d'un contact entre
Un plan Un cylindre
et et
un plan un plan
page 29 sur 54
Communication Technique 1
Nb de Géométrie du Géométrie
Schéma Type du contact
contact contact en contact
De façon à étudier les liaisons mécaniques, on associe à chaque liaison un repère local. Ce
repère est associé à un des deux solides en contact. L’origine du repère local est généralement
placée en un point caractéristique de la liaison et les vecteurs directeurs de sa base correspon-
dront, dans la mesure du possible, à des axes de symétrie, de révolution, etc. Enfin, le repère
local sera généralement choisi de sorte que les mouvements élémentaires soient indépendants.
Manivelle
Z Manivelle Z
O O
Y Y
X X
Bielle Bielle
La liaison entre deux pièces se caractérise par le nombre de mobilités que peut avoir l’une
des pièces par rapport à l’autre. Ces mobilités (ou mouvements autorisés) sont appelées degrés
de liberté. Soit R(~x, ~y, ~z) le repère local associé à la liaison entre deux solides i et j. On peut alors
définir :
1. Tx comme la liberté de mouvement de translation de direction ~x,
2. Ty comme la liberté de mouvement de translation de direction ~y,
3. Tz comme la liberté de mouvement de translation de direction ~z,
4. Rx comme la liberté de mouvement de rotation de direction ~x,
5. Ry comme la liberté de mouvement de rotation de direction ~y et
6. Rz comme la liberté de mouvement de rotation de direction ~z.
Les figures 19 illustrent les mouvements de translation et de rotation. En considérant deux
points A et B appartenant à un solide (S), on considère qu’il y a un mouvement de translation si
le vecteur AB~ reste parallèle et constant au cours du mouvement. Si un angle est observé entre
~ et A~B , alors il s’agit d’une rotation. Enfin, si la norme du vecteur AB
AB 0 0 ~ change, c’est qu’il y a
eu une déformation. Ce dernier cas n’est pas traité ici !
B B' B B'
A A' A A'
~ = A~0 B0
(a) Translation : AB ~ 6= A~0 B0
(b) Rotation : AB
Un solide libre se mouvant dans l’espace tridimensionnel possède donc 6 degrés de liberté
comme l’illustre la figure 20.Lorsque deux pièces viennent en contact pour former une liaison
mécanique, certains mouvements relatifs deviennent alors impossibles. Une liaison mécanique
supprime donc des degrés de liberté. On synthétise les mobilités d’une liaison dans le tableau des
mobilités. On indique par un « 1 » ou un « 0 » si la mobilité est possible. « 0 » correspond au cas
où la mobilité est impossible et « 1 » au cas où celle-ci est autorisée. Par exemple, le tableau des
liaisons 21a correspondant aux degrés de liberté de la liaison pivot illustrée sur la figure 21b.
Rz
Solide
Rx Ry y
Y
X
Figure 20 – Les six degrés de liberté d’un solide libre : 3 rotations et 3 translations.
T R
~x 0 0 O
Y
~y 0 1
~x 0 0 X
translation
rotation
total
Nom de la liaison Vue de face Vue de coté Exemple
Encastrement 0 0 0
Pivot
Glissière
Hélicoïdale
Pivot glissant
Rotule à doigt
Rotule
Appui plan
Linéaire
rectiligne
Linéaire
annulaire
Ponctuelle
T R
x
y
z
levier/vis
T R
x
y
z
mors mobiles/corps
T R
x
y
z
levier/vis de serrage
T R
x
y
z
corps/socle
Tableau des
Liaison entre Nom liaison Symbole dans (~x, ~y)
mobilité
T R
x
y
z
piston/corps
T R
x
y
z
piston/levier
T R
x
y
z
vis/levier
T R
x
y
z
levier/support
Les sous-ensembles fonctionnels définissent un ensemble de pièces qui sont immobiles les
unes par rapport aux autres. Dans la littérature, un sous-ensemble fonctionnel est aussi ap-
pelé classe d’équivalence ou sous-ensemble cinématique. Ces sous-ensembles constituent des classes
d’équivalence représentant une entité cinématique indépendante. Par exemple, la figure 22 repré-
sente une bride hydraulique. Cette bride est composée d’un vérin qui permet grâce à plusieurs
bielles d’obtenir un effort de pression important au niveau de l’extrémité de la bride (doigt de
serrage). Ce système permet de maintenir fermement en position une pièce.
Bielle Vérin
Biellette
Doigt de serrage
Bâti
? Indiquer ci-dessous les repères des pièces composant les différentes classes d’équivalence.
A : { 17, 18, 19
B : {11,
C : {5,
D : {31,
E : {25,
F : {1,
i Les solides déformables tels que les ressorts sont généralement exclus des groupes cinématiques.
Le graphe des liaisons permet de représenter de façon synthétique les liaisons mécaniques
entre les différentes classes d’équivalence. Le graphe se compose de cercles dans lesquels sont
inscrits les noms ou les repères des classes d’équivalence. Ces cercles sont ensuite reliés par
des traits symbolisant une liaison mécanique entre ces deux classes. En outre, le type de liaison
(pivot, glissière, etc.) est indiqué.
D E
A B
C F
A : {
B : {
C : {
? Sur la figure suivante, réaliser le schéma cinématique par dessus le dessin en gris pale.
A : {
B : {
C : {
D : {
E : {
F : {
? Sur la figure suivante, réaliser le schéma cinématique par dessus le dessin en gris pale.
A : {
B : {
C : {
D : {
E : {
F : {
G : {
? Sur la figure suivante, réaliser le schéma cinématique par dessus le dessin en gris pale.
~y0
2 bielle
A
1 manivelle 3 piston
O B
C
~x0 D
0 bati
? En supposant les longueurs suivantes : [OA] = 5 cm, [ AB] = 5 cm, [OC ] = 20 cm, [OD ] =
30 cm, esquissez sur openmeca le schéma cinématique correspondant. Attention, vous choisirez
comme liaison entre le bâti et la manivelle, une liaison de type moteur et non pas une liaison de
type pivot.
i Un tutoriel sur openmeca est disponible sur youtube à l’adresse suivante : https: // www.
youtube. com/ playlist? list= PLjFD44HqZ1diZN45FSLO82NyuIgpu4Lml
Un peu d’aide
La construction d’un mécanisme sous openmeca requiert généralement les étapes suivantes.
1. Commencez d’abord par définir les sous-ensembles cinématiques en choisissant Solide >
Nouveau. Vous pouvez alors définir pour chaque sous-ensemble (ou solide) un nom et une
couleur.
2. Définissez les liaisons avec Liaison > xxx où xxx est le type de la liaison) que vous sou-
haitez introduire. Vous pouvez ensuite définir les coordonnées ainsi que l’orientation de la
liaison.
3. Définissez ensuite des géométries d’habillage (Géométrie > Habillage. Ces géométries per-
mettent d’habiller votre schéma et de faciliter sa lecture.
4. Enfin, vous pouvez simuler votre mécanisme avec Système > Simulation pour observer
le mouvement produit.
Problème technique :
— Vérifier les performances de la bride
— Repérer les paramètres géométriques influant sur l’effort de serrage
— Reconcevoir la bride en vue d’une meilleur performance
— Vérifier les performances de la nouvelle bride
Hypothèses sur les liaisons :
— On modélisera la liaison entre le levier et la pièce à brider comme une ponctuelle étant
donnée que la surface de contact est très faible.
Hypothèse sur la répartition de la pression :
— On supposera la pression exercée par l’huile sur le piston comme uniforme. On peut donc
modéliser cette action par un vecteur force exercé au barycentre de la surface de contact
huile/piston de direction perpendiculaire à celle-ci (étant donné que la surface est plane)
Hypothèses sur les efforts :
— On négligera l’effort exercé par le ressort de rappel
? Prendre connaissance des différents documents ressources mis à votre disposition de façon à
appréhender le mécanisme étudié.
Q1. Repérer les différents sous-ensembles cinématiques sur la vue de coupe A-A en les coloriant.
Q4. Définir les pièces appartenant aux trois sous-ensembles cinématiques composant la bride.
Q5. Réaliser le graphe des liaisons en indiquant pour chaque liaison le type de contact et le nom
de la liaison.
Trouver en vous reportant au dossier technique la valeur de la pression de l’huile puis mesurer
sur la vue de coupe A-A le diamètre du piston.
F = P×S
Q7. Déterminer la valeur de l’effort presseur avec le logiciel openmeca. Est-il conforme au cahier
des charges ?
Q8. Imaginer deux solutions constructives permettant d’obtenir un effort presseur de 500 Newton.
10
3 8
13 9
y
1
12
11 13
x
4 12z
11
COUPE A-A
A Course du piston
y Pièce
à D
usiner
E Pression
hydraulique
BRIDE HYDRAULIQUE A4
Mise en Plan G.B.
Ech. 1:1
Communication Technique 1 Module 106
Problème technique :
— Vérifier les performances du support de perçage vis à vis des principes d’ergonomie
Q1. Repérer les différents sous-ensembles cinématiques sur la vue de coupe A-A en les coloriant.
Q2. Définir les pièces appartenant aux sous-ensembles cinématiques composant le support de per-
çage.
Q3. Réaliser le graphe des liaisons en indiquant pour chaque liaison le type de contact et le nom
de la liaison.
Tester votre schéma en réalisant une simulation : motoriser la liaison entre le SE Fixe et le levier
puis lancer une simulation et observer le résultat.
Q4. Trouver, en vous reportant au dossier technique, la valeur de l’effort que peut produire un
homme en bonne santé sur le levier. En quel point va s’exercer cet effort ? Quelle va être la direction
de cet effort ?
Q5. Lancer une simulation et cliquer sur l’onglet résultat. Indiquez les caractéristiques de l’effort de
perçage : point d’application, norme et direction.
Q6. En vous reportant au dossier technique, la valeur de l’effort de perçage est-il valable du point
de vue du cahier des charges ?
B
A
C
D
y
y
z
x x
z
A-A
y
x
SUPPORT DE PERCAGE A4
Document DT1 - Mise en Plan Ech. 1:3
G.B.
Communication Technique 1 Module 106
3 Mini-projet
3.1 Travail attendu
Lors de la réalisation de ces mini-projets, l’étudiant aura un travail personnel ou en groupe à
effectuer sur une thématique précise. Cette activité constitue un entraînement et une introduction
à la conception et la réalisation d’un objet technique. Les différents problèmes rencontrés au
cours de la réalisation de ce mini-projet seront l’occasion pour l’étudiant d’être confronté à la
réalité et de développer des solutions originales afin de surpasser ces difficultés.
Les travaux demandés au cours de ces mini-projets sont de :
— réaliser une recherche bibliographique. Cette phase est essentielle au déroulement du pro-
jet. L’objectif est d’avoir une bonne connaissance du principe général de l’objet technique,
de leurs principaux composants et des différentes solutions techniques existantes
— réaliser une maquette numérique de l’objet technique sous solidworks
— réaliser des simulations de l’objet technique sous le logiciel openmeca
— rédiger un rapport technique de six pages minimum qui devra contenir une étude biblio-
graphique de l’objet, une justification des solutions adoptées, les mise en plan, etc. Votre
travail sera évalué sur ce dossier.
Après validation du professeur référent, certaines pièces de formes complexes pourront éven-
tuellement être réalisées par impression 3D (machine Zortrax M200).
L’objectif de ce mini-projet est la réalisation d’une mini-machine plantigrade basée sur les
mécanisme lambda de Tchebychev. L’encombrement maximal de la machine plantigrade devra être