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Communication Technique 1

Module 106

1
Communication Technique 1 Module 106

Table des matières


1 Dessin technique 5
1.1 Cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.1 Une histoire de dessin... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.2 Les limites des vues en perspective . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.1.3 Dans l’industrie... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.1.4 La projection orthogonale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.5 Convention de mise en position des vues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.6 Correspondance entre vues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.1.7 Les échelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.1.8 Les principaux traits et leurs significations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.1.9 Les axes de révolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.1.10 Les vues de coupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.1.11 Les éléments filetés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.1.12 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.2 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.2.1 Dessins à main levée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.2.2 Modélisation volumique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3 Travaux pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.3.1 Vanne 1/4 de tour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.3.2 Roller . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.3.3 Support de perçage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

2 Schéma cinématique 26
2.1 Cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.1.1 Objectif du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.1.2 Hypothèses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.1.3 Les liaisons mécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.1.4 Les contacts mécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.1.5 Exercice : analyse des contacts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.1.6 Les degrés de liberté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.1.7 Tableau normalisé des liaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.1.8 Exercice : analyse des mobilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2.1.9 Exercice : analyse des liaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.1.10 Les sous-ensembles fonctionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.1.11 Le graphe des liaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.1.12 Exercice : perforatrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
2.1.13 Exercice : coupe tube . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.1.14 Exercice : étau de modélisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
2.2 Initiation au logiciel openmeca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
2.3 Travaux pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.3.1 Bride hydraulique « ERNAULT » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
2.3.2 Support de perçage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

3 Mini-projet 53
3.1 Travail attendu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3.2 Mini-projet 1 : mini-éolienne verticale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3.3 Mini-projet 2 : mini-machine plantigrade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

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D. André, T. Cortier, A. Cantaloube 4 septembre 2019

Les créations originales de ce document sont placées sous licence « creative commons BY-SA »

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Une version numérique de ce cours est disponible à l’adresse suivante : http://www.unilim.


fr/pages_perso/damien.andre/cours/comm-tech/poly.pdf

Lors des séances, veuillez vous munir du matériel suivant : crayon à papier HB, règle 20 cm,
équerre, compas, calculette et crayons de couleur.

Progression
Il est programmé 6 séances de 4 heures de TP. Vous trouverez ci-dessous une indication sur
le planning a respecter.
— Séance 1
— cours sur le dessin technique
— exercice 1.2.1 dessin à main levé (correction jusqu’à pièce 4)
— exercice 1.2.2 modélisation volumique sur solidworks
— Séance 2
— exercice 1.2.1 dessin à main levé (suite et fin)
— exercice 1.2.2 modélisation volumique sur solidworks (suite)
— tp 1.3.1 vanne 1/4 de tour avec correction
— Séance 3
— évaluation (1 heure) dessin à main levé
— exercice 1.2.2 modélisation volumique sur solidworks (suite et fin)
— pour ceux en avance : tp 1.3.2 et 1.3.3
— cours sur les schémas cinématiques (1h30)
— Séance 4
— cours sur les schémas cinématiques (1h30-2h00)
— solidworks (suite et fin)
— Séance 5
— cours sur les schémas cinématiques (suite et fin)
— évaluation (1 heure 30) solidworks
— Séance 6
— évaluation (1 heure 30) schéma cinématique
— initiation au logiciel openmeca : système bielle-manivelle
— mini-projet (par groupe de deux) machine plantigrade de Tchebychev : modélisation
sous openmeca puis réalisation sous solidworks

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1 Dessin technique
1.1 Cours
Les objectifs de ce cours sont :
— de lire et de comprendre des dessins industriels simples,
— de se familiariser avec les normes et conventions du dessin industriel,
— de bien comprendre les projections, les vues, et la signification des différents traits et
— de modéliser des géométries simples à l’aide d’un logiciel (modeleur volumique).

1.1.1 Une histoire de dessin...

Les dessins (ou les graphiques) sont utilisés pour communiquer des messages, des idées et
toutes sortes d’information. Le langage graphique est un langage universel et ancien. On peut
distinguer le dessin artistique du dessin technique.
— Le dessin artistique est un langage sans norme où l’artiste s’exprime en toute liberté.
— Le dessin technique est établi selon des normes strictes.

(a) Dessin d’art (peinture rupestre de Lascaux) (b) Dessin technique (plan d’architecte)

Figure 1 – Exemples de dessin

Aussi, savoir lire un dessin technique... c’est savoir lire et comprendre le dessin représenté
sur figure 2 !

4
B A
6 6 28
2 24 28
5

25 25

D 26
27 3
D (2 : 1) 1
22
10
19 23
21 17 7
10 9

20 18 15 16 14
11 12
13 B
A
B-B A-A

Figure 2 – Dessin technique d’un moteur 2 temps d’un avion de modélisme

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1.1.2 Les limites des vues en perspective

Une photographie ou un dessin en perspective va montrer un objet comme il apparaît à l’œil


d’un observateur. Peu importe le point de vue, le dessin ne peut pas décrire entièrement l’objet
observé. Par exemple, sur la photographie du moteur en figure 3, l’observateur ne peut pas voir
l’arrière, les cotés et l’intérieur de l’objet.

Figure 3 – Photographie d’un moteur 4 temps

1.1.3 Dans l’industrie...

Dans l’industrie, il est primordial d’avoir la description exacte et complète d’un objet pour,
par exemple, le fabriquer selon les spécifications exactes de son concepteur. On utilise alors
les dessins à vues multiples pour bien définir un objet (voir par exemple la figure 4a). Ceux-
ci comportent les dimensions et les formes exactes de l’objet. Un dessin technique peut être
composé d’une, de deux ou de trois vues ou plus pour décrire géométriquement un objet.
Le choix des vues et du nombre de celles-ci dépend de la complexité de l’objet technique
représenté. Généralement, puisqu’un objet possède trois dimensions (largeur, hauteur, profon-
deur), on le représente en dessin technique en utilisant ses trois vues principales : vue de face,
vue de dessus et vue de côté (voir figure 4b).

Vue de dessus

Vue de face
Vue de gauche

(a) Exemple de dessin à vues multiples (b) Les vues principales d’un objet technique

Figure 4 – Les vues principales d’un objet technique

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1.1.4 La projection orthogonale

En dessin technique, les objets sont représentés en projection orthogonale (voir figure 5a).
Contrairement à la projection conique (voir figure 5b), le dessin par projection orthogonale ne
présente pas de raccourcissement avec la distance (effet de perspective, point de fuite). C’est une
représentation fidèle de ce que l’on voit tant que la profondeur de champ est faible.
L’avantage de ces représentations est qu’elles sont simples à réaliser, et que les éléments
parallèles au plan de projection (arêtes, surfaces, angles) sont dessinées en vraie grandeur :
la longueur et l’aire des éléments projetés sont proportionnels à leur grandeur réelle, l’angle
est égal à l’angle réel. Le rapport entre la longueur représentée et la longueur réelle constitue
l’échelle du dessin.
En projection orthogonale les segments parallèles conservent leurs parallélismes alors que en
projection conique les segments parallèles convergent vers le point de fuite dans la vue projetée
(voir figure 5b).

(a) orthogonale (perspective cavalière) (b) conique (perspective à point de fuite)

Figure 5 – Les deux types de projection

Dans une projection orthogonale, l’observateur est placé à l’infini du plan de projection. Les
rayons sont alors parallèles (voir figure 6).

ion
ject
pro
n de
Pla Rayon


Observateur

Figure 6 – Construction d’une projection orthogonale

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1.1.5 Convention de mise en position des vues

La figure 7 montre le concept du cube de projection. Le cube de projection permet d’expliquer


le placement des vues les unes par rapport aux autres.
Il faut imaginer que l’objet technique est placé à l’intérieur du cube de projection. Sur chacune
des faces des cubes est projetée une image de l’objet technique. Les vues sont alors positionnées
selon le patron du cube de projection (voir figure 8) se dépliant dans un plan. Ainsi, la vue de
droite est à gauche de la vue de face, la vue de dessus est sous la vue de face, etc...

Observateur au dessus

Observateur derrière
Observateur à droite

Vu
us e
sso de
de ga
ce de uc
he
fa e
Vu
de
e
Vu

re
r riè
de
de
e
Vu

Vu
e de
dr
oit
e s
su
es
ed
ued
V

Observateur en face

Observateur à gauche

Observateur en dessous

Figure 7 – Cube de projection

ous
dess

e face gau
oit che
dr
de
rri
ère

dess
us

Figure 8 – Patron du cube de projection

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1.1.6 Correspondance entre vues

La figure 9 montre le dessin obtenu avec les différentes projections : face, derrière, dessus,
dessous, gauche et droite. Comme les vues sont dessinées à la même échelle, les vues doivent
êtres alignées entre elles : horizontalement, verticalement et à 45◦ . Les flèches bleues sur la figure
9 montrent cet alignement.

Vue de dessous z
y

0 F
x

Vue de droite Vue de Face Vue de gauche Vue de derrière

Vue de dessus
dr
oi
te
à
45

Échelle 1:2

Figure 9 – Les différentes vues et leurs correspondances

1.1.7 Les échelles

Les différentes vues sont dessinées à la même échelle. L’échelle d’un dessin technique est
notée i:j (où i et j sont des nombres entiers) et exprime un rapport entre les dimensions réelles
et les dimensions dessinées. Par exemples :
— 1:2 signifie que le dessin est deux fois plus petit que l’objet réel et
— 3:1 signifie que le dessin est trois fois plus grand que l’objet réel.

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1.1.8 Les principaux traits et leurs significations

La figure 10 montre une vue complète de la face de l’objet technique ainsi que les principaux
traits et leurs significations. Afin de représenter « l’intérieur » d’un objet, les arêtes internes, non
visibles, sont dessinées en traits interrompus fins.

B Règle d’or : des traits forts ne peuvent jamais se croiser !

arête cachée

arête visible

Trait continu fort : arête visible

Trait interrompu fin : arête cachée

axe de révolution Trait continu fin : hachure / filetage

Trait mixte fin : axe de révolution

(a) Vue de face complète (b) Principaux traits

Figure 10 – Significations des traits

1.1.9 Les axes de révolution

En représentation projetée (2d), il peut y avoir confusion entre les projections orthogonales
des volumes de révolution et des volumes prismatiques ; ils peuvent se dessiner de la même
façon. Par exemple, sur la figure 11, la projection d’un prisme est identique à la projection d’un
cylindre.
Pour éviter cette confusion, on fait apparaître l’axe de révolution en traits pointillés mixtes
sur la vue projetée. Cet axe de révolution doit être également dessiné dans le cas d’un évidement
(trou) comme il est montré sur la figure 10.

plan de projection

prisme pyramide

axes de révolution

cylindre cône

Figure 11 – Illustration de la confusion possible entre solides de révolution et solides prisma-


tiques

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1.1.10 Les vues de coupe

Pour rendre les détails intérieurs d’une pièce visibles, on peut avoir recours aux vues de
coupe. Une vue de coupe consiste à ouvrir la pièce suivant un plan sécant qui la traverse. La
portion située en arrière du plan sécant représente la coupe. Les hachures permettent d’identifier
la matière coupée.

Coupe

upe Hachures
co
de
Plan

La position du plan de coupe est indiquée dans une autre vue. Le plan de coupe est symbolisé
par un trait mixte fin débordant de la vue et renforcé par 2 traits forts à son extrémité. Le sens
d’observation est indiqué par 2 flèches dirigées vers la vue coupée. Enfin, la vue de coupe est
désignée par deux lettres.

Désignation de la vue de coupe

Plan de coupe

B Quelques règles et remarques à propos des vues de coupe.


— La désignation du plan de coupe ne peut pas se faire sur la vue en coupe.
— La désignation du plan de coupe peut se faire indifféremment sur l’une ou l’autre des vues
latérales à la coupe.
— Les hachures ne s’arrêtent jamais sur un trait interrompu fin.
— Les hachures ne coupent jamais un trait fort.
— Les surfaces coupées qui appartiennent à des pièces différentes se distinguent par des hachures
différentes.
— Les hachures qui caractérisent une pièce sont identiques sur toutes les vues.
— Les pièces de révolution ne sont pas coupées si leurs axes de révolution sont compris dans le
plan de coupe.

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1.1.11 Les éléments filetés

On appelle filetage une surface extérieure hélicoïdale et un taraudage une surface intérieure
hélicoïdale. Les filetages permettent un assemblage aisé et démontable entre deux pièces. Les
éléments filetés tels que les vis, écrous, boulons, goujons, etc. sont des éléments d’assemblage
très courants.
Filetage
Taraudage

Vis filetée Trou taraudé


Par convention, on ne dessine pas les filetages. Sur une vue de face, on les représente par des
traits continus fins. Sur une vue de profil, on les représente par un 3/4 de cercle en trait continu
fin.
Filetage

Taraudage

Vis filetée Trou taraudé

1.1.12 Conclusion

Ce cours d’introduction donne les éléments clés pour comprendre et déchiffrer des dessins
techniques simples. Avec un peu d’entraînement, vous devriez arriver à comprendre le dessin
technique suivant qui représente une boite de transfert à deux vitesses.

COUPE B-B A 7 6 5 27 14 13 B 15 DT 01
COUPE A-A
40
33
39
35
8
29
9
C 34 12
C
29
37
28
10 30 24

D 36
26
23
C:\Users\Raymond\Desktop\boite de vitesses\Assemblage montage boite transfert

2
17
31
25
1 D 32
A
16 3 B 19 18 22
6 4
Tolérances Générales : ISO 2768 mK MATIERE:

11 38 Echelle: 1:1 BOITE TRANSFERT DANGEL Nom: BAROUX


A3 ENSEMBLE Classe: T MVM
Coupe C-C Coupe D-D Date : 09/09/2008 LP Sauxmarais - 50110 Tourlaville 00 01

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1.2 Exercices
1.2.1 Dessins à main levée

? Compléter les dessins des pièces numéro 1, 2, 3, 4, 5 et 6 des pages suivantes. Vous pouvez
vous aider des fichiers e-drawing téléchargeable à l’adresse http://www.unilim.fr/pages_perso/
damien.andre/cours/dessin-tech/malette.zip

1.2.2 Modélisation volumique

? Réaliser sous le logiciel SolidWorks les géométries suivantes : cube, cylindre, cube percé, cône,
pyramide, tore (donut), sphère, cylindre percé à 90◦ .
R50
R25 R25
R25
R25
R10 60
50 50 50 50 R10
40
50 50 50 45° 40
50 R25

cube cylindre cube percé cylindre percé cône sphere tore pyramide

? Réaliser ensuite les pièces numéro 1, 2, 3, 4, 5 et 6 avec le logiciel SolidWorks. Les modèles volu-
miques devront respecter les côtes. Les esquisses devront être contraintes : tous les traits d’esquisse
doivent apparaître noirs.

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Piè c e °1

Piè c e °2
Piè c e °3

Piè c e °4
Piè c e °5

Piè c e °6
A
Piè c e n°1 B B

D D
Piè c e n°2

C
A
Piè c e n°3

B B

Piè c e n°4
C

D D

C
A
Piè c e °5

B B

E
F F

Piè c e °6
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1.3 Travaux pratiques


1.3.1 Vanne 1/4 de tour

But de l’activité : comprendre le fonctionnement du mécanisme à l’aide d’une vue de coupe.


Système étudié : vanne 1/4 de tour.
Mise en situation : la vanne 1/4 de tour permet par une action manuelle de 90◦ sur le levier de
manœuvre de couper/ouvrir une alimentation pneumatique.
Dossier en ligne : http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/cours/dessin-tech/vanne.zip

Q1. Pourquoi appelle-t-on cette vanne, la vanne 1/4 de tour ?

Q2. Indiquer sur le plan de coupe les configurations de la vanne : ouverte ou fermée.

Q3. Colorier sur la coupe A-A de gauche le passage de l’air comprimé et indiquer par une flèche le
sens de circulation de l’air (de droite à gauche).

Q4. À l’aide de la vue éclatée et des fichiers e-drawings, compléter les bulles en indiquant les
numéros de pièces.

Q5. Indiquer les formes des surfaces fléchées sur la coupe A-A de gauche (cylindre, sphère ou plan).

Q6. Quel est le rôle des deux bagues (4) ?

Q7. Quelle fonction les joints (5), (3) et (13) assurent-ils ?

Q8. Compléter la coupe A-A de droite en respectant la configuration de la vanne et les dimensions
des différentes pièces manquantes.

Q9. Colorier sur la coupe A-A de droite le passage de l’air comprimé. Indiquer par une flèche le
sens de circulation de l’air (de droite à gauche)

Q10. Quel est le rôle de la goupille cylindrique ?

Q11. Expliquer le fonctionnement de la vanne 1/4 de tour.

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Va nne o uve rte / fe rmé e Va nne o uve rte / fe rmé e

Pa rtie à c o mp le te r
A-A

A-A

A A

A A
No .ARTICLE Q UANTITÉ No .PIÈCE
1 1 Co rp s e ntie r
10 2 1 e ntra ine ur
3 1 Jo int 10.5x2.7 e ntra ine ur mo nté
8 4 2 Ba g ue
11 5 2 Jo int 26.2x3.6 b a g ue mo nté
6 1 sp he re
9 7 1 Go up ille c ylind riq ue NF E27-484,°4,l14
8 1 Pla q ue tte d a rre t
3 9 1 Le vie r d e ma no e uvre
7 10 1 Vis FB 90
2 11 1 Pre sse g a rniture
12 1 Ra c c o rd d ro it
14
13 1 Jo int 26.2x3.6 ra c c o rd d ro it mo nté
5 14 1 g a rniture

4
4
12
5

6 13

1 Ec he lle

Vue é c la té e
( a ve c le s p iè c e s d a ns le d é so rd re )

Va nne 1/ 4 d e to ur
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1.3.2 Roller

But de l’activité : Assembler différentes pièces avec le logiciel SolidWorks.


Mise en situation : Réaliser un assemblage, c’est-à-dire un ensemble de pièces qui constitue un
système mécanique.
Dossier en ligne : http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/cours/dessin-tech/roller.zip

B Prenez connaissance de la figure 12 avant de commencer. Pensez à sauvegarder régulièrement


votre travail. Aidez-vous des vidéos pour réaliser vos assemblages. Les vidéos et les explications
concernent une ancienne version de SolidWorks, il faut donc vous adapter !

? Réaliser le sous-assemblage « roue » selon les étapes suivantes.


1. Créer un nouveau document d’assemblage en cliquant sur « fichier », « nouveau ». . ..
2. Insérer les fichiers « jante » puis « pneu » en cliquant sur « insertion », « composant », «
depuis un fichier ». . .
3. Réaliser la première contrainte en vous aidant du fichier vidéo « contraindre ».
4. Déplacer le composant « jante » en vous aidant du fichier vidéo « déplacer composant ».
5. Réaliser la deuxième contrainte en vous aidant du fichier vidéo « contraindre1 ».
6. Déplacer le composant « jante » en vous aidant du fichier vidéo « déplacer composant 1».
7. Sauvegarder le sous-assemblage sous le nom « roue ».

? Réaliser le sous-assemblage « guidage en rotation ».

i Le roulement à billes est un fichier assemblage nommé « rlmt à bille »

? Réaliser le sous-assemblage « roue équipée ».

? Réaliser l’assemblage « patin » tel que le montre la figure 12.

Il existe de nombreuses sortes de roue ayant des pneus différents suivant le type de pratique :
vitesse, rampe, etc. Vous allez ouvrir le « pneu », éditer l’esquisse puis la modifier.

? Réaliser la modification visible sur le schéma ci-dessous.

Profil actuel : pneu de vitesse Profil demandé : pneu de rampe

? Enregistrer le « pneu » et retourner dans l’assemblage « patin » (le pneu doit se modifier).
Choisissez une bonne orientation et imprimez.

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Communication Technique 1 Module 106

Figure 12 – Vue du roller et de ses différents assemblages

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Communication Technique 1 Module 106

1.3.3 Support de perçage

But de l’activité : assembler sous solidworks le support de perçage puis vérifier ses performances.
Système étudié : le support de perçage.
Mise en situation : ce support de perceuse est utilisé par les bricoleurs pour aider au perçage de
pièces de faible dimension
Dossier en ligne : http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/cours/dessin-tech/support.zip

i Afin de mieux comprendre le mécanisme, vous pouvez manipuler le fichier e-drawing correspondant
au support de perçage assemblé. Un fichier e-drawing est un fichier qui permet uniquement la visua-
lisation d’un système. Vous avez à votre disposition les fichiers correspondants aux Sous-Ensembles
(SE) « levier », « fixe » et « support mobile » ainsi que la pièce « biellette ».

? Sur les figures 13, colorier les surfaces de contact entre les différents sous-ensembles suivants :
1. En rouge : contact entre SE FIXE (SEC 0) et le SE SUPPORT MOBILE (SEC 1)
2. En vert : contact entre SE FIXE (SEC 0) et le SE LEVIER (SEC 2)
3. En bleu : contact entre SE SUPPORT MOBILE (SEC 1) et la BIELLETTE (SEC 3)
4. En jaune : contact entre SE LEVIER (SEC 2) et la BIELLETTE (SEC 3)

? Créer un nouveau fichier assemblage puis assembler les différents éléments composants le support
de perçage.

? Manipuler l’assemblage ainsi obtenu et vérifier que les mouvements sont cohérents.

? Quelle est la course du support mobile ?

i La course est la distance maximale que peut parcourir le support mobile entre sa butée haute et
sa butée basse.

? Assembler la pièce nommée « rapporteur » de façon à pouvoir mesurer le déplacement angulaire


du levier par rapport au SE Fixe.

? De combien « à tourné » le levier pour que le support mobile se déplace sur toute sa course ?

? Réaliser les mesures afin de remplir le tableau suivant.

Course du support mobile (...) Rotation du levier (...)


0 ...
10 ...
... ...

? Réaliser le graphe montrant l’évolution de la course en fonction de la rotation du levier.

? Par quelle fonction mathématique peut-on approcher le nuage de point obtenu ? Tracer également
cette fonction.

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Communication Technique 1 Module 106

SE Fixe SE Support mobile SE Levier Biellette

Figure 13 – Vue des différents sous-ensembles

2 Schéma cinématique
2.1 Cours
2.1.1 Objectif du cours

L’objectif de ce cours est d’être capable de produire une image simplifiée et symbolique d’un
mécanisme pour faciliter l’étude de son fonctionnement, des efforts, des vitesses, etc. Cette image
simplifiée se nomme schéma cinématique.

(a) Vue en perspective (b) Schéma cinématique

Figure 14 – Exemple d’un serre-joint et de sa modélisation cinématique

2.1.2 Hypothèses

Il sera supposé que les pièces mécaniques sont des solides parfaits : indéformables et géomé-
triquement parfaits. Il sera également supposé que les liaisons et les assemblages sont parfaits :
surfaces de contact géométriquement parfaites, jeu de fonctionnement nul entre les surfaces de
contact et contact supposé sans adhérence. Une liaison ou un solide parfait sont donc des entités

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théoriques, ce sont des modèles.

Assemblage réel Assemblage théorique

Hypothèses

Figure 15 – Mise en application des hypothèses sur un assemblage alésage/cylindre

2.1.3 Les liaisons mécaniques

Une liaison mécanique est, dans un mécanisme, la mise en relation de deux pièces par contact
physique. On parle alors de pièces liées. Une liaison permet certains mouvements relatifs entre
ces deux pièces. Par exemple, la liaison mécanique entre les deux lames de la paire de ciseaux ci-
dessous permet une rotation entre ces deux pièces. Ce mouvement de rotation est rendu possible
par l’intermédiaire des surfaces de contact entre la lame supérieure, la lame inférieure et la vis
de serrage du ciseau.

Lame supérieure

Lame inférieure

Vis de serrage

Figure 16 – Mouvement et nomenclature d’un ciseau

Il existe plusieurs types de liaison mécanique qui permettent différents mouvements de rota-
tion combinés avec différents mouvements de translation. Il existe plusieurs façons de détermi-
ner le type d’une liaison :
1. en analysant les mouvements rendus possibles par la liaison mécanique et/ou
2. en analysant la topologie de contact, c’est à dire, la forme des surfaces de contact entre
deux pièces.
Les figures 17a et 17b montrent des exemples concrets de réalisation de liaisons mécaniques.
Le roulement à billes est un élément technique complexe qui permet d’assurer un mouvement
de rotation entre un arbre et un alésage tout en réduisant les frottements. Les roulements à
billes s’utilisent généralement par pair. La coulisse d’un trombone à coulisse permet un mouve-
ment de translation de façon à modifier le volume de la colonne d’air mise en résonance par le
tromboniste et de moduler le ton de la note produite.

(a) Roulement à bille (b) La coulisse d’un trombone à coulisse

Figure 17 – Exemples de réalisation technologique de liaisons mécaniques

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2.1.4 Les contacts mécaniques

Suivant les mouvements que l’on souhaite obtenir, les concepteurs vont privilégier différents
types de contact : surfacique, linéique ou bien ponctuel. Le tableau suivant synthétise ces diffé-
rentes topologies de contact.

? Rendez-vous sur http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/cours/sch-cin/


anim/cours/1_les-contacts.html puis remplir le tableau des contacts suivant.

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Contacts surfaciques Contacts linéiques Contact ponctuel

Cours - Td - Tp
Présents lors Présents lors Présents lors
Schémas d'un contact entre Schémas d'un contact entre Schéma d'un contact entre

Un plan Un cylindre
et et
un plan un plan

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Communication Technique 1

Une sphère Une sphère


dans dans
une sphère un cylindre

4 septembre 2019, D. André, T. Cortier, A. Cantaloube


Module 106
Communication Technique 1 Module 106

2.1.5 Exercice : analyse des contacts

? Remplir le tableau d’analyse des contacts suivant.

Nb de Géométrie du Géométrie
Schéma Type du contact
contact contact en contact

1 Ponctuel Point Sphere / Plan

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2.1.6 Les degrés de liberté

De façon à étudier les liaisons mécaniques, on associe à chaque liaison un repère local. Ce
repère est associé à un des deux solides en contact. L’origine du repère local est généralement
placée en un point caractéristique de la liaison et les vecteurs directeurs de sa base correspon-
dront, dans la mesure du possible, à des axes de symétrie, de révolution, etc. Enfin, le repère
local sera généralement choisi de sorte que les mouvements élémentaires soient indépendants.

Manivelle

Z Manivelle Z

Repère local Repère local


associé à la bielle associé à la bielle

O O
Y Y

X X

Bielle Bielle

(a) Pièces non-assemblées (b) Pièces assemblées

Figure 18 – Exemple de repère local associé à une liaison bielle/manivelle

La liaison entre deux pièces se caractérise par le nombre de mobilités que peut avoir l’une
des pièces par rapport à l’autre. Ces mobilités (ou mouvements autorisés) sont appelées degrés
de liberté. Soit R(~x, ~y, ~z) le repère local associé à la liaison entre deux solides i et j. On peut alors
définir :
1. Tx comme la liberté de mouvement de translation de direction ~x,
2. Ty comme la liberté de mouvement de translation de direction ~y,
3. Tz comme la liberté de mouvement de translation de direction ~z,
4. Rx comme la liberté de mouvement de rotation de direction ~x,
5. Ry comme la liberté de mouvement de rotation de direction ~y et
6. Rz comme la liberté de mouvement de rotation de direction ~z.
Les figures 19 illustrent les mouvements de translation et de rotation. En considérant deux
points A et B appartenant à un solide (S), on considère qu’il y a un mouvement de translation si
le vecteur AB~ reste parallèle et constant au cours du mouvement. Si un angle est observé entre
~ et A~B , alors il s’agit d’une rotation. Enfin, si la norme du vecteur AB
AB 0 0 ~ change, c’est qu’il y a
eu une déformation. Ce dernier cas n’est pas traité ici !

B B' B B'

A A' A A'

~ = A~0 B0
(a) Translation : AB ~ 6= A~0 B0
(b) Rotation : AB

Figure 19 – Illustration des mouvements de translation et de rotation

Un solide libre se mouvant dans l’espace tridimensionnel possède donc 6 degrés de liberté
comme l’illustre la figure 20.Lorsque deux pièces viennent en contact pour former une liaison

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mécanique, certains mouvements relatifs deviennent alors impossibles. Une liaison mécanique
supprime donc des degrés de liberté. On synthétise les mobilités d’une liaison dans le tableau des
mobilités. On indique par un « 1 » ou un « 0 » si la mobilité est possible. « 0 » correspond au cas
où la mobilité est impossible et « 1 » au cas où celle-ci est autorisée. Par exemple, le tableau des
liaisons 21a correspondant aux degrés de liberté de la liaison pivot illustrée sur la figure 21b.

Rz
Solide

Rx Ry y

Y
X

Figure 20 – Les six degrés de liberté d’un solide libre : 3 rotations et 3 translations.

T R
~x 0 0 O
Y

~y 0 1
~x 0 0 X

(a) Tableau des mobilité (b) Liaison

Figure 21 – Application du tableau des mobilité pour une laison pivot

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2.1.7 Tableau normalisé des liaisons

? Visionner l’animation http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/cours/


sch-cin/anim/cours/3_tableau-des-liaisons.html puis remplir le tableau suivant.

translation
rotation
total
Nom de la liaison Vue de face Vue de coté Exemple

Encastrement 0 0 0

Pivot

Glissière

Hélicoïdale

Pivot glissant

Rotule à doigt

Rotule

Appui plan

Linéaire
rectiligne

Linéaire
annulaire

Ponctuelle

Tableau des liaisons mécaniques selon la norme NF EN 23952 / ISO 3952-1

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2.1.8 Exercice : analyse des mobilités

? Visionner l’animation http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/cours/


sch-cin/anim/exo/2_les-ddl.html puis remplir le tableau d’analyse des mobilités.

Tableau des Nb ddl en Nb ddl en


Schéma Nom de la liaison
mobilité translation rotation
Y
T R
x
O
X
y
Z
z
Y
T R
x
O
X
y
Z
z
Y
T R
x
O
X
y
Z
z
Y
T R
x
O
X
y
Z
z
Y
T R
x
O
X
y
Z
z
Y
T R
x
O
X
y
Z
z
Y
T R
x
O
X
y
Z
z
Y
T R
x
O
X
y
Z
z

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Tableau des Nb ddl en Nb ddl en


Schéma Nom de la liaison
mobilité translation rotation
Y
T R
x
O
X
y
Z
z
Y
T R
x
O
X
y
Z
z
Y
T R
x
O
X
y
Z
z
Y
T R
x
O
X
y
Z
z

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2.1.9 Exercice : analyse des liaisons

? Visionner l’animation http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/cours/


sch-cin/anim/exo/3_les-liaisons.html puis remplir le tableau suivant d’analyse des
mécanismes.
Tableau des
Liaison entre Nom liaison Symbole dans (~x, ~y)
mobilité
T R
x
y
z
fourche/roue
T R
x
y
z
fourche/cadre
T R
x
y
z
pédalier/cadre

T R
x
y
z
levier/vis

T R
x
y
z
mors mobiles/corps

T R
x
y
z
levier/vis de serrage

T R
x
y
z
corps/socle

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Tableau des
Liaison entre Nom liaison Symbole dans (~x, ~y)
mobilité

T R
x
y
z
piston/corps

T R
x
y
z
piston/levier

T R
x
y
z
vis/levier

T R
x
y
z
levier/support

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2.1.10 Les sous-ensembles fonctionnels

Les sous-ensembles fonctionnels définissent un ensemble de pièces qui sont immobiles les
unes par rapport aux autres. Dans la littérature, un sous-ensemble fonctionnel est aussi ap-
pelé classe d’équivalence ou sous-ensemble cinématique. Ces sous-ensembles constituent des classes
d’équivalence représentant une entité cinématique indépendante. Par exemple, la figure 22 repré-
sente une bride hydraulique. Cette bride est composée d’un vérin qui permet grâce à plusieurs
bielles d’obtenir un effort de pression important au niveau de l’extrémité de la bride (doigt de
serrage). Ce système permet de maintenir fermement en position une pièce.

Bielle Vérin

Biellette

Doigt de serrage
Bâti

Figure 22 – Bride hydraulique

? Visionner l’animation http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/cours/


sch-cin/anim/cours/4_les-sous-ensembles.html. Repérer ensuite les classes d’équivalence
par différentes couleurs sur le schéma ci-dessous. Enfin, nommer ces classe d’équivalences par des
lettres.

On remarque que le système de la bride hydraulique est composé de plus de 40 pièces et de


seulement de 6 classes d’équivalence.

? Indiquer ci-dessous les repères des pièces composant les différentes classes d’équivalence.

A : { 17, 18, 19
B : {11,
C : {5,
D : {31,
E : {25,
F : {1,

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i Les solides déformables tels que les ressorts sont généralement exclus des groupes cinématiques.

2.1.11 Le graphe des liaisons

Le graphe des liaisons permet de représenter de façon synthétique les liaisons mécaniques
entre les différentes classes d’équivalence. Le graphe se compose de cercles dans lesquels sont
inscrits les noms ou les repères des classes d’équivalence. Ces cercles sont ensuite reliés par
des traits symbolisant une liaison mécanique entre ces deux classes. En outre, le type de liaison
(pivot, glissière, etc.) est indiqué.

? Compléter le graphe ci-dessous correspondant à la bride hydraulique en indiquant les liaisons


cinématiques entre chaque sous-ensemble.

D E

A B

C F

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2.1.12 Exercice : perforatrice

? En vous aidant de l’animation en ligne http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/


cours/sch-cin/anim/exo/4_perforatrice.html et des fichiers d’aide, repérer grâce à diffé-
rentes couleurs les différents sous-ensemble cinématique sur la figure suivante.

? Compléter les classes d’équivalence et réaliser le graphe des liaisons


Classe d’équivalence Graphe de liaisons

A : {

B : {

C : {

? Sur la figure suivante, réaliser le schéma cinématique par dessus le dessin en gris pale.

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2.1.13 Exercice : coupe tube

? En vous aidant de l’animation en ligne http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/


cours/sch-cin/anim/exo/5_coupe-tube.html et des fichiers d’aide, repérer grâce à différentes
couleurs les différents sous-ensemble cinématique sur la figure suivante.

? Compléter les classes d’équivalence et réaliser le graphe des liaisons

Classe d’équivalence Graphe de liaisons

A : {

B : {

C : {

D : {

E : {

F : {

? Sur la figure suivante, réaliser le schéma cinématique par dessus le dessin en gris pale.

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2.1.14 Exercice : étau de modélisme

? En vous aidant de l’animation en ligne http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/


cours/sch-cin/anim/exo/6_etau.html et des fichiers d’aide, repérer grâce à différentes couleurs
les différents sous-ensemble cinématique sur la figure suivante.

? Compléter les classes d’équivalence et réaliser le graphe des liaisons

Classe d’équivalence Graphe de liaisons

A : {
B : {
C : {
D : {
E : {
F : {
G : {

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? Sur la figure suivante, réaliser le schéma cinématique par dessus le dessin en gris pale.

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2.2 Initiation au logiciel openmeca


Openmeca est un logiciel permettant de réaliser des schémas cinématiques en trois dimen-
sions. Il est aussi possible d’utiliser ce logiciel pour réaliser des études mécaniques statiques
ou dynamiques de mécanismes. L’objectif de cette initiation est de réaliser un système bielle-
manivelle tel que le montre les schémas ci-dessous.

~y0

2 bielle
A
1 manivelle 3 piston

O B
C
~x0 D

0 bati

Figure 23 – Dessin technique d’un système bielle-manivelle et schéma cinématique associé

? En supposant les longueurs suivantes : [OA] = 5 cm, [ AB] = 5 cm, [OC ] = 20 cm, [OD ] =
30 cm, esquissez sur openmeca le schéma cinématique correspondant. Attention, vous choisirez
comme liaison entre le bâti et la manivelle, une liaison de type moteur et non pas une liaison de
type pivot.

i Un tutoriel sur openmeca est disponible sur youtube à l’adresse suivante : https: // www.
youtube. com/ playlist? list= PLjFD44HqZ1diZN45FSLO82NyuIgpu4Lml

Un peu d’aide

La construction d’un mécanisme sous openmeca requiert généralement les étapes suivantes.
1. Commencez d’abord par définir les sous-ensembles cinématiques en choisissant Solide >
Nouveau. Vous pouvez alors définir pour chaque sous-ensemble (ou solide) un nom et une
couleur.
2. Définissez les liaisons avec Liaison > xxx où xxx est le type de la liaison) que vous sou-
haitez introduire. Vous pouvez ensuite définir les coordonnées ainsi que l’orientation de la
liaison.
3. Définissez ensuite des géométries d’habillage (Géométrie > Habillage. Ces géométries per-
mettent d’habiller votre schéma et de faciliter sa lecture.

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4. Enfin, vous pouvez simuler votre mécanisme avec Système > Simulation pour observer
le mouvement produit.

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2.3 Travaux pratiques


Pré requis :
— Lecture de plan
— Utilisation du logiciel solidworks
— Utilisation du logiciel openmeca
— Démarche de réalisation d’un schéma cinématique
— Notion d’actions mécaniques.
Compétences visés :
— Modélisation des liaisons
— Modélisation des actions mécaniques
Connaissances nouvelles :
— Modélisation d’une action de pression constante sur une surface plane
— Approche intuitive de la notion de moment.
Matériel à disposition :
— Un dossier technique numérique
Hypothèses sur les liaisons :
— On supposera les liaisons comme parfaites : sans jeu et sans frottement
— On modélisera la liaison entre le levier et la pièce à brider comme une ponctuelle étant
donnée que la surface de contact est très faible.
Hypothèse de problème plan :
— Étant donné que les systèmes possèdent un plan de symétrie, on considérera le problème
comme un problème plan.
Hypothèses sur les efforts :
— On négligera l’effet de la pesanteur devant les autres efforts

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2.3.1 Bride hydraulique « ERNAULT »

Problème technique :
— Vérifier les performances de la bride
— Repérer les paramètres géométriques influant sur l’effort de serrage
— Reconcevoir la bride en vue d’une meilleur performance
— Vérifier les performances de la nouvelle bride
Hypothèses sur les liaisons :
— On modélisera la liaison entre le levier et la pièce à brider comme une ponctuelle étant
donnée que la surface de contact est très faible.
Hypothèse sur la répartition de la pression :
— On supposera la pression exercée par l’huile sur le piston comme uniforme. On peut donc
modéliser cette action par un vecteur force exercé au barycentre de la surface de contact
huile/piston de direction perpendiculaire à celle-ci (étant donné que la surface est plane)
Hypothèses sur les efforts :
— On négligera l’effort exercé par le ressort de rappel

Dossier en ligne : http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/cours/sch-cin/bride.zip

? Prendre connaissance des différents documents ressources mis à votre disposition de façon à
appréhender le mécanisme étudié.

Q1. Repérer les différents sous-ensembles cinématiques sur la vue de coupe A-A en les coloriant.

Q2. Expliquer le rôle de l’écrou 13, de la rondelle 12, et de la vis 11.

Q3. Expliquer le rôle de la vis 7.

Q4. Définir les pièces appartenant aux trois sous-ensembles cinématiques composant la bride.

Vous adopterez les dénominations suivantes :


— SEC 0, SE fixe
— SEC 1, SE Piston
— SEC 2, SE Levier

Q5. Réaliser le graphe des liaisons en indiquant pour chaque liaison le type de contact et le nom
de la liaison.

? Réaliser sous openMeca le schéma cinématique de ce système.

Trouver en vous reportant au dossier technique la valeur de la pression de l’huile puis mesurer
sur la vue de coupe A-A le diamètre du piston.

Q6. Déterminer l’intensité de l’effort exercé par l’huile sur le piston.

La formule pour déterminer l’effort est :

F = P×S

où F est l’effort en Newton, P est la pression de l’huile en Pascal et S la surface du piston en m2 .

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Q7. Déterminer la valeur de l’effort presseur avec le logiciel openmeca. Est-il conforme au cahier
des charges ?

Q8. Imaginer deux solutions constructives permettant d’obtenir un effort presseur de 500 Newton.

? Choisir une solution et vérifier-la avec le logiciel openmeca.

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5 7 6 2

10

3 8

13 9

y
1
12

11 13
x
4 12z

11

COUPE A-A

A Course du piston

y Pièce
à D
usiner
E Pression
hydraulique

Table de la machine outil


x

BRIDE HYDRAULIQUE A4
Mise en Plan G.B.
Ech. 1:1
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2.3.2 Support de perçage

Problème technique :
— Vérifier les performances du support de perçage vis à vis des principes d’ergonomie

Dossier en ligne : http://www.unilim.fr/pages_perso/damien.andre/cours/sch-cin/support.zip

Q1. Repérer les différents sous-ensembles cinématiques sur la vue de coupe A-A en les coloriant.

Q2. Définir les pièces appartenant aux sous-ensembles cinématiques composant le support de per-
çage.

Vous adopterez les dénominations suivantes :


— SEC 0, SE fixe : {1;
— SEC 1, SE Support mobile : { 4;
— SEC 2, SE Levier : { 16 ;
— SEC 3, Biellette : 9

Q3. Réaliser le graphe des liaisons en indiquant pour chaque liaison le type de contact et le nom
de la liaison.

? Réaliser sous openmeca le schéma cinématique de ce système.

Tester votre schéma en réalisant une simulation : motoriser la liaison entre le SE Fixe et le levier
puis lancer une simulation et observer le résultat.

Q4. Trouver, en vous reportant au dossier technique, la valeur de l’effort que peut produire un
homme en bonne santé sur le levier. En quel point va s’exercer cet effort ? Quelle va être la direction
de cet effort ?

Calcul de l’effort de perçage avec openmeca


Ouvrir le fichier openmeca Support_corrige.omc. La liaison ponctuelle modélise la liaison
entre le forêt de la perceuse et la pièce à percer. Modéliser l’effort exercé par l’utilisateur sur le
levier :
1. rechercher dans l’arbre de création le point d’application de l’effort ;
2. clic droit sur ce point ;
3. sélectionner insérer glisseur ;
4. entrer un nom pour ce glisseur (Futil par exemple) ;
5. choisir une couleur de représentation (de préférence rouge) ;
6. indiquer les coordonnées du glisseur et
7. modifier l’échelle de représentation des efforts à 0.1%.
Insérer une mesure d’effort entre le forêt et la pièce à percer :
1. rechercher dans l’arbre de création la liaison correspondante ;
2. clic droit sur cette liaison ;
3. sélectionner insérer mesure d’effort et
4. choisir une couleur de représentation pour la résultante (de préférence rouge).

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Q5. Lancer une simulation et cliquer sur l’onglet résultat. Indiquez les caractéristiques de l’effort de
perçage : point d’application, norme et direction.

Q6. En vous reportant au dossier technique, la valeur de l’effort de perçage est-il valable du point
de vue du cahier des charges ?

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A

B
A

C
D

y
y

z
x x
z

A-A

y
x

SUPPORT DE PERCAGE A4
Document DT1 - Mise en Plan Ech. 1:3
G.B.
Communication Technique 1 Module 106

3 Mini-projet
3.1 Travail attendu
Lors de la réalisation de ces mini-projets, l’étudiant aura un travail personnel ou en groupe à
effectuer sur une thématique précise. Cette activité constitue un entraînement et une introduction
à la conception et la réalisation d’un objet technique. Les différents problèmes rencontrés au
cours de la réalisation de ce mini-projet seront l’occasion pour l’étudiant d’être confronté à la
réalité et de développer des solutions originales afin de surpasser ces difficultés.
Les travaux demandés au cours de ces mini-projets sont de :
— réaliser une recherche bibliographique. Cette phase est essentielle au déroulement du pro-
jet. L’objectif est d’avoir une bonne connaissance du principe général de l’objet technique,
de leurs principaux composants et des différentes solutions techniques existantes
— réaliser une maquette numérique de l’objet technique sous solidworks
— réaliser des simulations de l’objet technique sous le logiciel openmeca
— rédiger un rapport technique de six pages minimum qui devra contenir une étude biblio-
graphique de l’objet, une justification des solutions adoptées, les mise en plan, etc. Votre
travail sera évalué sur ce dossier.
Après validation du professeur référent, certaines pièces de formes complexes pourront éven-
tuellement être réalisées par impression 3D (machine Zortrax M200).

3.2 Mini-projet 1 : mini-éolienne verticale

L’objectif de ce mini-projet est la conception d’une mini-éolienne verticale. L’encombrement


maximal de l’éolienne devra être d’environ 50 cm x 50 cm x 50 cm. Cette éolienne pourrait par
exemple servir à recharger un téléphone portable. La partie mécanique seule (bâti, rotor, hélice,
roulement) fera l’objet d’une conception.

3.3 Mini-projet 2 : mini-machine plantigrade

L’objectif de ce mini-projet est la réalisation d’une mini-machine plantigrade basée sur les
mécanisme lambda de Tchebychev. L’encombrement maximal de la machine plantigrade devra être

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Communication Technique 1 Module 106

d’environ 50 cm x 50 cm x 50 cm. La machine devra permettre de transformer un mouvement


de rotation continu en un mouvement de quadrupède capable de se déplacer sur le sol.

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