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Scherer TS3
LE PENDULE ÉLASTIQUE
1. Étude manuelle d’un pendule élastique vertical.
Schéma :
Ressort
constante de raideur k
M asselote
M asse m
Support
Table
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1.1Détermination statique de la raideur k du ressort élastique.
On fait varier la masse m suspendue au ressort élastique, et on mesure à
chaque fois l’allongement x = l – l0, avec l = longueur du ressort, et l0 =
longueur du ressort à vide.
On remplit le tableau suivant :
m . . . . . . .
(g) 0 20 40 60 80 100 150
. . . . . . .
mg
(N)
0 0,196 0,392 0,588 0,784 0,98 1,47
x=llo
(cm) 0 4 8 12 15,8 19,8 29,3
On montre que le module de la tension F du ressort est égale au module du
poids P = m.g de la masse m suspendue au ressort.
On trace le graphe F = f(x) :
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On modélise cette courbe passant par l’origine.
On vérifie bien que l’on a la relation F = P = k.x
On peut déterminer à l’aide du graphe la constante de raideur k du ressort :
k = 5,42 N/m
1.2Détermination dynamique de la raideur k du ressort
élastique.
On fait varier la masse m suspendue au ressort élastique et on fait osciller le
ressort. On mesure à chaque fois 10 périodes T, et on remplit le tableau suivant
:
On trace le graphe T = f(m) et on modélise avec le modèle « puissance » :
On en déduit que T = B.m , avec :
n
n≈0.5
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On a donc :
T = B. m
On remplit le tableau suivant, avec T², ce qui permet de supprimer la racine
de l’expression trouvée précédemment:
m (*10 0 20 50 100 150 200
3
kg)
On trace le graphe T² = f(m) :
On modélise cette courbe passant par l’origine.
On a bien la relation T² = A.m, et on a donc :
B² = A
On peut donc calculer A :
A≈6. 75
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Sachant que T = 2π
m
k
, on peut trouver une relation entre A et k :
4π²
A = k
On a donc :
4 π² 4 π²
k= = 6, 75
=5, 85
A
On peut comparer les valeurs de la constante de raideur k du ressort
déterminée par les deux méthodes différentes :
Les deux valeurs de k trouvées sont assez proches, mais on peut supposer que
la valeur trouvée avec le ressort statique sont plus proches de la valeur réelle,
car les mesures sont beaucoup plus faciles à réaliser.
2. Étude d’un pendule élastique horizontal à l’aide d’une
table à digitaliser.
2.1Rappel des formules du pendule horizontal (avec
frottements négligeables).
Période :
T = 2π
m
k
Équation horaire :
2πt 2π
x = xmax.sin( T φ ), avec ω= T
Vitesse :
2 πt 2π
V = Vmax.cos( T φ ), avec Vmax = T . x max
Energie cinétique :
Ek = 0,5.m.V²
Energie potentielle élastique (pour un pendule élastique oscillant dans un
plan horizontal) :
Epp = 0,5.k.x²
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Energie mécanique (pour un pendule élastique oscillant dans un plan
horizontal) :
Em = Ek + Epp
2.2Expérience.
Schéma du dispositif expérimental :
S c h é m a d u m o n ta g e à l’é q u ilib re
T a b le h o rizo n ta le
M o b ile
a u to p o rte u r
R e sso rt,
co n sta n te d e
ra id e u r k
T a b le h o rizo n ta le
M o b ile
a u to p o rte u r
R e sso rt,
co n sta n te d e
ra id e u r k
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Photo d’une table à digitaliser.
Les ressorts restent tendus au cours du mouvement oscillatoire suivant l’axe du
ressort.
2.3Enregistrement du mouvement en utilisant la table à
digitaliser et le logiciel Digwin.
On choisit dans le logiciel Digwin d’avoir un nombre de points par seconde
maximum, c'estàdire de 192.
Pour réaliser un enregistrement, on lance le pendule élastique avant
d’accepter le déclenchement automatique sur le logiciel.
Après avoir réalisé les enregistrements, on les enregistre au format Regressi
pour pouvoir les exploiter par la suite.
2.4Exploitation des enregistrements.
2.4.1Faible amplitude.
On vérifie que l’on a pour l’enregistrement :
2πt
x = xmax.sin( T φ ) −b
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Courbe :
On détermine xmax, T, φ et b par modélisation :
xmax = 43,77mm
T = 0,9s
φ = 0,37 rad
b = 0,046 mm
b représente la force de frottements.
On créé la nouvelle variable X = xb. Cette variable représente la véritable
variation d’abscisse de la masse.
La donnée xmax représente la valeur de l’amplitude maximum du mouvement.
La variable φ représente la phase du mobile au départ de l’enregistrement.
On peut comparer la valeur de T trouvée expérimentalement avec celle
déduite des données de m et k :
T= 2π
m
k
=1,032s
Les deux valeurs de T sont peu éloignées l’une de l’autre.
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2.4.2Grande amplitude.
Courbe :
On peut modéliser la courbe par :
2πt
X = Xmax.e .sin( T ' φ )
h.t
On peut déterminer Xmax, h, T’ et φ par modélisation de la courbe :
Xmax = 78,6 mm
h = 0,72
T = 0,73s
φ = 0,46 rad
Les frottements considérés sont de forme fluides, puisque le mobile est placé
sur une table à coussin d’air. Les frottements solides sont donc quasiment nuls.
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Portrait de phase.
dX V X
On crée sous Regressi les grandeurs V = dt , Vr = ω. x et Xr = x .
max max
On trace la courbe Vr = f(Xr) :
Étude énergétique.
Pour ce même enregistrement, on créé les nouvelles variables Ek = 0,5.m.V²,
Epé = 0,5.k.X² et Em = Ek + Epp.
– En fonction du temps t.
On trace les graphes Epé et Ek en fonction de t :
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La période T1 de Ek et de Epp est de :
T1 = 0,45s
On trace Em en fonction de t :
Em baisse, ce qui prouve la présence de frottements fluides.
– En fonction de l’élongation X.
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On trace les graphes Ek, Epp et Em en fonction de X.
3. Étude des oscillations d’un pendule élastique vertical à
l’aide d’une webcam.
3.1Enregistrement, film, et numérisation du mouvement.
A l’aide d’une webcam et du logiciel IPI, on filme le mouvement d’une masse
au bout d’un pendule élastique.
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Schéma :
M obile aux
différents
ins tants du film
( t étant égal à
la durée de
pers is tanc e
d’une im age s ur
la c am éra , on
av ait t= 0 ,04 s ) R ègle graduée
0t ( pour l’éc helle )
1t
O rdinateur +
logic iel 2t
d’aquis ition et
de traitem ent
E c ran
v idéo ( IP I)
P lan de la c am éra
W ebc am
Photo d’un pendule élastique à l’état d’équilibre
On fait osciller le pendule librement, et on réalise l’enregistrement.
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Après avoir sélectionné les images « intéressantes » du film que nous venons
de réaliser, c'estàdire celle où l’on voit le pendule osciller, on pointe sur
chacune des images du film la position de la masse, avec le plus grand point
possible, pour numériser le mouvement.
Une fois cette opération réalisée, on exporte les données vers Regressi pour
pouvoir exploiter les résultats.
3.2Exploitation des résultats.
3.2.1Équation horaire.
On admettra que le mouvement peutêtre considéré comme vertical, pour
plus de simplicité. (On peut le vérifier à partir des données envoyées sous
Regressi).
On créé une nouvelle variable Y avec Y = Y1 – Y1o avec Y1o ordonnée de O,
point d’équilibre du pendule, l’axe des ordonnées étant orienté vers le bas.
On trace Y = f(t), et on modélise le mouvement par une fonction sinusoïdale :
On constate que les frottements sont négligeables, puisque Ymax ne semble
pas diminuer au cours du temps.
On modélise donc par :
2πt
Y = Ymax.e .sin( T φ )
h.t
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On peut déterminer à partir de cette nouvelle modélisation la valeur de la
période T :
T = 0,702s
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3.2.2Portrait de phase.
dY
On crée la variable Y’ = dt .
Y' 2π
On créé ensuite la variable B’ = ω , avec ω= T , et avec pour T la valeur
trouvée précédemment.
On trace le graphe B’ = f(Y) :
Les points sont presque sur un cercle de rayon constant : on peut donc
considérer les frottements comme négligeables.
4. Conclusion.
Ce TP a permis de mieux comprendre les mécanismes liés au pendule
élastique, on constate que le comportement général est similaire à celui du
pendule simple vu précédemment, et ce par des montages simples et des
études de courbe.
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