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Électricité
Ai-je compris le cours ?

1. QCM énoncés
1. La tension UAB aux bornes d’un dipôle :
 a. Est égale à la moyenne des intensités entre les points A et B.
 b. Est égale à la différence des potentiels entre les points A et B.
 c. Est égale au plus grand des deux potentiels aux points A et B.
 d. UAB = VA – VB.

2. Le courant électrique…
 a. Se déplace de la borne positive vers la borne négative d’un générateur.
 b. Se déplace de la borne négative vers la borne positive d’un générateur.
 c. S’exprime en ampères.
 d. S’exprime en volts.

3. En considérant le circuit suivant :

Vous pouvez affirmer que :


 a. UAC = UAB = UBC.
 b. UAC = UAB + UBC.
 c. UAC = UAB – UCB.
 d. UAC = UAB − UBC.

4. En reprenant le circuit de la question précédente, vous pouvez affirmer que :


 a. I1 = I2 = I3.
 b. I1 = I2 + I3.
 c. I1 = I2 – I3.
 d. I1 + I2 + I3 = 0.

©Dunod, Paris 2016


5. En considérant le circuit suivant :

Vous pouvez affirmer que :


 a. U1 = U2 = U3 = UAB.
 b. UAB = U1 + U2 + U3.
 c. I = I1 + I2 + I3.
 d. I = I1 = I2 = I3.

6. En considérant le circuit précédent, vous pouvez affirmer que :


 a. Req = R1 + R2 + R3 .
1 1 1 1
 b. = + + .
Req R1 R2 R3
R1 R2 R3
 c. Req = .
R2 R3 + R1 R3 + R1 R2
1 1
 d. = .
Req R1 + R2 + R3

7. En considérant le circuit suivant :

Vous pouvez affirmer que :


 a. Req = R1 + R2 + R3 .
1 1
 b. = .
Req R1 + R2 + R3

©Dunod, Paris 2016


R1 R2 R3
 c. Req = .
R2 R3 + R1 R3 + R1 R2
1 1 1
 d. Req = + + .
R1 R2 R3

8. En considérant le circuit suivant :

Vous pouvez affirmer que :


R1 R2
 = a. Req + R3 .
R1 + R2
 b. Req = R1 + R2 + R3 .
R1 R2 R3
 c. Req = .
R1 + R2 + R3
1 1 1
 d. Req = + + .
R1 R2 R3

9. L’inductance :
 a. S’exprime en henrys.
 b. S’exprime en farads.
 c. Caractérise un condensateur.
 d. Caractérise une bobine.

10. L’énergie dans un circuit est donnée par la formule :


 a. W = UI.
 b. W = UIΔt.
U
 c. W = .
I
 d. W = qE.

2. Corrigés
1. Bonnes réponses b. et d.
La tension UAB aux bornes d’un dipôle entre deux points A et B d’un circuit est égale à la différence de
potentiel entre ces deux points, soit UAB = VA – VB.

©Dunod, Paris 2016


Ainsi les propositions b. et d. sont vraies et les propositions a. et c. sont fausses.

[ATTENTION]
• La tension UAB est une grandeur algébrique : UAB = −UBA.
• On ne mesure pas directement le potentiel en un point mais la différence de potentiel électrique
entre deux points, c’est-à-dire la tension entre ces deux points.
• La représentation de la tension UAB est un vecteur allant de B vers A et non de A vers B !

2. Bonnes réponses a. et c.
Le courant électrique se déplace de la borne positive ⨁ vers la borne négative ⦵ d’un générateur. Ainsi la
proposition a. est vraie et la proposition b. est fausse.

Le courant électrique s’exprime en ampères (A) et se mesure à l’aide d’un ampèremètre. Ainsi la
proposition c. est vraie et la proposition d. est fausse.

3. Bonnes réponses b. et c.
L’intensité d’un circuit monté en série est la même mais la tension dans un tel circuit répond à la loi
d’additivité des tensions. Ainsi a. est fausse.
En appliquant la loi d’additivité des tensions, vous obtenez UAC = UAB + UBC. Ainsi b. est vraie et d. est
fausse.
De plus UBC = −UBC car une tension est une grandeur algébrique. Ainsi la tension UAC est aussi égale à
UAB − UCB. Et la proposition c. est vraie également.

©Dunod, Paris 2016


[À RETENIR]
Une tension est une grandeur algébrique.

4. Bonne réponse a.
Dans un circuit avec des dipôles montés en série, l’intensité les parcourant est la même.
Ainsi seule la proposition a. est vraie.

[À RETENIR]
L’intensité parcourant les dipôles montés en série dans un circuit est la même.

5. Bonnes réponses a. et c.
Les résistances sont montées en parallèle, donc la tension les traversant est la même : U1 = U2 = U3 = UAB.
Ainsi la proposition a. est vraie et la proposition b. est fausse.
La loi des nœuds vous permet d’affirmer que I = I1 + I2 + I3. Ainsi la proposition c. est vraie et la
proposition d. est fausse.
6. Bonnes réponses b. et c.
1 1 1 1
Vous pouvez affirmer que = + + car les résistances sont montées en parallèle. Ainsi la
Req R1 R2 R3
proposition a. est fausse (relation valable dans le cas où les résistances sont montées en série) et la
proposition b. est vraie.
De plus en exprimant Req, vous obtenez :
1 1 1 1 R2 R3 + R1 R3 + R1 R2
= + + = en réduisant au même dénominateur
Req R1 R2 R3 R1 R2 R3
RR R
⇔ Req = 1 2 3 en considérant l'inverse
R2 R3 + R1 R3 + R1 R2
Et la proposition c. est vraie et la proposition d. est fausse.

[À RETENIR]
Lorsque les résistances sont montées en série, la résistance équivalente est égale à la somme des
résistances.
Lorsque les résistances sont montées en parallèle (ou en dérivation), l’inverse de la résistance
équivalente est égale à la somme des inverses des résistances.

7. Bonnes réponses a. et b.

©Dunod, Paris 2016


Les trois résistances sont montées en série, donc la résistance équivalente est égale à la somme des
résistances : Req = R1 + R2 + R3. Ainsi la proposition a. est vraie et les propositions c. et d. sont fausses.
1 1
Puis en considérant l’inverse de la résistance équivalente, vous obtenez directement =
Req R1 + R2 + R3

La proposition b. est donc vraie.

[À RETENIR]
Lorsque les résistances sont montées en série, la résistance équivalente est égale à la somme des
résistances.
Lorsque les résistances sont montées en parallèle (ou en dérivation), l’inverse de la résistance
équivalente est égale à la somme des inverses des résistances.

8. Bonne réponse a.
La résistance équivalente est donnée par la somme de la résistance équivalente des résistances R1 et R2
(montées en parallèle) et de la résistance R3 (montée en série avec ces deux résistances). Soit :
=Req Req entre R1 et R2 + R3
1 1 1 R1 + R2 RR
avec = + = ⇔ Req entre R1 et R2 = 1 2
Req entre R1 et R2 R1 R2 R1 R2 R1 + R2
R1 R2
=
Req + R3
R1 + R2
Ainsi seule la proposition a. est vraie.

9. Bonnes réponses a. et d.
L’inductance s’exprime en henrys et caractérise une bobine. Ainsi les propositions a. et d. sont vraies et les
propositions b. et c. sont fausses.
10. Bonne réponse b.
L’énergie dans un circuit est donnée par la formule W = UIΔt où U est la tension en volts (V), I est
l’intensité en ampères (A) et Δt la durée en secondes (s). Elle s’exprime en joules (J).
UI est l’expression de la puissance (P) et s’exprime en watts (W).
U
est l’expression de la résistance (R) et s’exprime en ohms (Ω) (loi d’Ohm : U = RI)
I

qE est l’expression de la norme de la force électrique F et s’exprime en newtons (N). q est la charge
électrique en coulombs (C) et E le champs magnétique en volts par mètre (V.m−1). Vectoriellement,
 
l’expression de la force électrique est : F = qE
Seule la proposition b. est vraie.

©Dunod, Paris 2016

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